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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen

 :: abandonnés
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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Lun 10 Sep - 13:47

La liberté commence où l'ignorance finit

If this feeling flows both ways, sad to see you go, was sorta hoping that you'd stay. baby we both know, that the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day.





Reprise universitaire. Le retour d'un calvaire pour certains, un plaisir éphémère pour le gosse au sourire brodé sur le visage. Les profs grassement payés, les étudiants arrivistes, les sportifs, les dévoués, les hipsters et toute une vague de nouveaux visages. L'université était un microcosme, avec ses propres normes sociales. Les fraternités, des mafias à l'échelle étudiante – et sans le meurtre, simplement de l'humiliation. Monde coincé dans des principes archaïques. Popularité, sport, gloire d'un soir et quête de reconnaissance. Ismaël, il était sans doute dans la catégorie que tout le monde adorait détester. Bien né, gosse qui en apparence avait papa pour tout lui payer. Image, qu'il entretenait pour mieux jouer des mirages de l'imagination. Les belles soirées, le célibat assumé, le sportif, le sourire charmeur, celui aimant tout le monde. Pas entrée dans une fraternité, ni même associé à une mafia. Isma avait une vision assez nette, de ce qu'il considérait comme la réalité : mafias, toutes bonnes à jeter. Oui, il traitait avec des intermédiaires, mais n'avait aucune affiliation politique. Tout choix, avait une conséquence, immédiate et dans le temps. Le gamin jouait avec la fragilité du système, ayant donc conscience qu'il n'était pas le seul. Pour vendre du sang avec des vertus, il fallait des individus ayant conscience du monde, de la réalité. Isma se trompait sur bien des points, mais sans doute était-il trop borné pour l'admettre. La vérité était dans la science selon son père, répétant sans cesse que la recherche était le paganisme d'hier. La vérité aurait un goût amer, dans la bouche d'un père incapable d'admettre la présence d'une divinité. Le fracas, il le regarderait le gosse, il prendrait un malin plaisir à admirer son père sombrer dans la folie, idiot qu'il fut de penser pouvoir être un dieu sur terre. L'homme jouait à Dieu, mais les dieux se jouaient des hommes avec talent, l'humain n'avait rien.

Le gamin poussa la porte de la plus grande librairie du quartier. Bondée, était le mot parfait pour décrire l'instant présent. Tous venaient acheter des livres, des manuels et des guides pour ne pas foirer l'université. Le jeune homme ne retira pas ses écouteurs, préférant déambuler dans la foule pour prendre direction d'une vendeuse qu'elle connaissait. Lui faisant la bise, entamant une conversation assez banale. Ismaël n'était pas du genre à mépriser, ou à subir les foudres des étudiants. Se faisant remarquer, sans jamais l'exiger. Il avait une vague idée de sa réputation, et au fond, il se disait que cela était toujours préférable à posséder l'image d'un minable qui se terrait dans le noir.  «  Bon Isma, tu n'es pas là pour discuter. Tu as besoin de livres ? »   Le gosse afficha un immense sourire en retirant entièrement ses écouteurs, débranchant ces derniers en récupérant un morceau de papier plié dans sa poche arrière. Pas moins de dix livres, tous justifiés selon ses dires. « Tu serais vraiment adorable de me commander les livres sur la liste… ou alors de me préparer ces derniers, pour que je puisse revenir dans une heure récupérer ceux qui sont sur place ?  »   Affichant un immense sourire. Il ne cachait pas sa nature de petit profiteur. Attendre n'était pas un problème, mais l'idée de ne rien faire le bouffait.  «  J'vais faire ce que je peux, promis.  »   Ne cachant pas sa joie, il déposa une bise sur sa joue.  «  Promis, je te revaudrai ça, j'demanderais à ta chérie c'est quoi tes chocolats favoris. »   Son régime, elle y tenait, Ismaël n'était sans doute pas l'ami le plus motivant au monde. Elle hocha négativement la tête en lui faisant signe de partir. S'en retournant sans même prendre le temps de passer ses pupilles sur la population de la librairie avec attention. Il savait exactement quelle vitalité animait ce quartier, qui vivait là et qui achetait dans cette librairie. Sans doute qu'il était méchant de stéréotypé, mais en effet, il était aisé de distinguer les différents types de client. Fermant la porte derrière lui, esquivant avec politesse la foule. Le téléphone extirpé de sa poche et il démarra une marche dans un quartier inondé par la frivolité de la rentrée.




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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Mer 12 Sep - 10:51

Le pouvoir découle, s'écoule de ses propres forces pour alimenter celles d'un autre. Réparer, panser, désinfecter, refermer, diagnostiquer et réparer. Quel serait plus beau pouvoir que celui-là ? Redonner sa paire d'ailes à un oiseau, soigner la rage de dents d'un enfant, éviter Alzheimer à son aïeul.
Des obsessions malsaines, tout le monde en a. Certains sont accrocs au café, d'autres à leur moitié, quelques-uns au jeu, sans doute qu'il existe des passionnés de châteaux de cartes aussi. Et toi tu files des thauma. Ce n'est pas comme si tu savais combien il y en avait à Arcadia, alors autant tous les recenser lorsque tu en croisais un. Cette idée obsessionnelle d'en savoir plus, de se renseigner, d'apprendre t'était venue lors de tes séances avec Vito. Ces capacités qui étaient tiennes ne pouvaient qu'être utilisées à bon escient. Pourtant, dans la même foulée, tu avais appris que bien des prophètes étaient recrutés pour servir les intérêts peu scrupuleux des mafias. Des mafias en ville, c'est dingue. C'est pas possible d'être passé à côté de ça. Pourtant c'était le cas. Enroulée dans ta routine, dans ton train-train quotidien, tu n'avais même pas relevé le fait qu'Arcadia était en proie à de terribles déchirements dont le journal télévisé passait parfois les victimes sans nommer de fautifs. Une véritable guerre civile germait, dans l'ombre, sans que le commun des mortels ne puisse rien y faire. Certainement que des dieux en étaient la cause. Sujet nouveau et sensible, relativement difficile de se renseigner sans attirer d'attention, tu progressais gentiment.

Les rues inondées de monde te couvrent comme te desservent. Les gens se bousculent, évitent le regard des autres passants, pressent ceux qui ne marchent pas assez rapidement. Une véritable fourmilière que tu apprécies ne pas avoir à côtoyer lorsque tu te déplaces de ton appartement au Kahuna. Il y a des avantages certains à ne pas travailler en journée. Comme celui de pouvoir retrouver un semblable. Complétement utopique de vouloir le retrouver en pleine heure de pointe. N'avaient-ils pas autre chose à faire que de déambuler là, tous ces gens ? Ton seul espoir était de le recroiser au même endroit, sur la même place. Il s'était échappé une fois, pris sur le fait. Trop affaiblie par ton geste, refermer une plaie si minime soit-elle t'en coûte encore terriblement, tu n'avais pu le rattraper. Mais au fond de toi, comme tu étais certaine de détenir quelque don de guérison, tu savais que lui également. C'était une forte impression, basée sur des suppositions, un instinct tout aussi primaire que le besoin d'apposer tes mains sur ce gosse en pleine rue qui avait trébuché et s'était ouvert à vif. Tu l'avais donc fait à la vue de tous, sans songer aux conséquences. Il t'avait vue, il avait compris comme tu avais su qu'il était fait de la même essence que toi. Cela faisait quelques jours, presque une semaine, que l'événement s'était déroulé mais tu gardais son visage en mémoire comme si tu l'avais revu cinq minutes avant. Une touffe approximativement disciplinée surmontant une paire d'yeux sombres, grand et des écouteurs vissés dans les oreilles. Tu étais certaine de pouvoir le retrouver, même si tu devais écumer toute la ville.

Écumer tout la ville, peut-être pas d'un coup. Tes pieds te font mal même si tu as l'habitude de courir partout au restaurant. C'est difficile de s'y retrouver avec toute cette populace. Perchée sur un banc, tu soupires : voilà déjà quelques heures que tu arpentes ruelles et embouchures sans résultat. Qu'est-ce que c'était con de ta part d'imaginer pouvoir le retrouver dans ce- L'espoir te reprend. Grand, de dos, un pas régulier, coiffé avec un pétard. Tes pieds ne crient plus grâce lorsque tu t'élances, ramassant du même coup ton sac à main. Tu dois te battre un instant avec les flux et reflux de la foule pour continuer de l'apercevoir. Tu espères qu'il se rappellera de toi. Tu te confonds en excuses, forçant le passage jusqu'à lui. Les doutes t'assaillent. S'il était parti la première fois, qu'est-ce qu'il te fait croire qu'il t'écoutera aujourd'hui ? Sortir la carte de l'innocente latine qui a perdu son chemin, ou de celle qui a perdu son porte-monnaie ? Tellement de cartes à jouer, mais tu optes pour celle de la franchise. Tu le suis quelques pas de près, histoire de ne pas le perdre, vous êtes tellement entourés qu'il ne pourrait s'en rendre compte. Choisir le bon moment, c'est ton premier recrutement après tout.
" Eh toi! " L'éloquence n'a jamais fait partie de tes qualités. Avec insistance, tu oses porter ta main sur son épaule en espérant attirer son attention sans te ramasser une descente du coude. " Euh, excusez-moi ? " Sourire crispé, pourtant sincère, tu restes pantoise sans savoir par quoi commencer. Le monde continue de tourner autour, vous bousculant parfois. On avait dit la franchise. " On s'est déjà vu quelque part. "
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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Sam 29 Sep - 11:08



La cigarette traça des arabesques sinueuses au bout des doigts tandis qu’il consultait une énième fois son carnet. Les notes manuscrites quasi ressemblaient à une autre langue, l’habitude de coder ses écrits de ce genre ancrée dans ses réflexes. Vito allongea son pas, le stylo bon marché sagement rangé dans la pochez intérieure de sa veste cobalt, la silhouette vagabondant entre les habitants piailleurs.

Aujourd’hui, il était sorti dans le but de prendre le pouls de la ville, les rumeurs grinçantes en guise de nouveau Graal à portée d’oreilles. La cité entière en était grosse, les tensions affleurant à même les langues sanguines. Le marché grouillait de murmures puis d’éclats de voix, le zinc des cafés et des bars s’emplissaient de phrases philosophiques et de récits crées de toute pièces. Une babushka commentait l’insécurité en palpant ses betteraves d’un air grave et d’une voix perçante, des gosses jouaient à la ‘bratva et la nuova’ en courant dans tous les sens, il pouvait entendre des adolescentes sortant de l’école d’art commenter les dernières frasques des Al Khayzuran et les vendeurs de journaux agiter les unes aux titres percutants. Une belle journée en somme. Une de celles où Arcadia contemplait d’un air ravi les enfants tonitruants qu’elle avait pu enfanter, l’affection rendant aveugle aux débordements des bambins. Un étranger n’aurait jamais remarqué les deuils crépitant en araignée funèbre, le noir du brassard du poissonnier ou les yeux bordés de rouge d’une rousse à la peau parsemée de son. La crasse sous l’éclat, c’était ce que les mafias injectaient dans un calme solaire, l’assurance que rien ni personne ne se dresserait jamais contre et entre eux en religion suprême.

Les mains poussèrent la porte de la librairie, l’odeur de poussière et des rêves nouveaux glissant entre les clients. Un étudiant aux boucles indisciplinées contait fleurette à l’une des vendeuses et Vito se mit à flâner entre les rayons. Une pile entière semblait consacrée au dernier roman d’Asariel, la couverture sombre du polar accrochant l’œil immédiatement. « Bien joué Asa' » Il en feuilleta l’incipit, l’intérêt immédiat entre les lignes. T’es pas là pour faire club de lecture. Bien sur que non. Il était là pour laisser trainer ses oreilles aujourd’hui, la mise élégante et le regard discret furetant entre les lèvres des habitants pour en extirper la moindre diatribe suspecte. Un sourire glissa tandis qu’il conseilla avec nonchalance un ou deux romans à des passants aléatoires. Il apprit des inepties, des histoires circulant sur son oncle et ses histoires d’amour – comment Saturno avait-il pu être aussi négligeant ? Une main exaspérée ramena la chevelure léonine en arrière et il s’aventura à nouveau dans les méandres veineux de la ville, le flux un peu plus calme sous le soleil poussiéreux des derniers jours d’été. Il allait commander un expresso à une terrasse lorsqu’une voix familière l’extirpa de ses pensées courroucées teintés d’inquiétude.

La silhouette brune au minois perlé le prit par surprise et il mit sa main en visière, la taille suffisamment haute pour suivre le parcours de la petite souris sud-américaine. Carmen ? Elle sembla hésiter avant de s’avancer résolument vers un visage vu il y a peu lui aussi. « Ah, l’étudiant… » Il pensa à intervenir, à appeler le joli prénom chantant qui était celui de la brune fraîchement débarquée à Arcadia, mais elle semblait en conversation avec le brun. Vito agita son paquet de sucre comme pour remettre ses pensées en place. Il avait dit trop de choses à Carmen, le visage horrifié de cette dernière incrustée dans ses iris. Il aurait dû mieux tenir sa langue et la laisser peut-être dans l’ignorance. Il faut bien qu’elle sache. Le fils du Don fit pleuvoir le sucre brun dans sa tasse, l’œil fixe sur les deux âmes nerveuses non loin de là, la curiosité souple. Elle lui avait affirmée ne quasi connaitre personne ici, mais le bitume avait ses secrets et Carmen n’était pas en reste.


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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Sam 29 Sep - 21:17

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Il devait le dire, sans mentir : il n'était pas, nécessairement, compliquer de discuter avec lui. Presque gigolo, celui qui se baladait, qui discutait, échangeait et qu'on invitait toujours en sachant qu'il passait sa vie à courir entre ses cours, ses potes, sa famille et Jolene. Bordel qu'il en parlait, de Jolene. Sa meilleure-amie, celle qui était sa sœur, qu'il côtoyait avec ardeur, même si elle commençait à lui faire peur. La plupart du temps, il était avenant. Toujours souriant, jamais déplaisant et avec un immense sourire. Lorsque ça coinçait, il usait d'humour et parvenait à jouer d'un tour pour faire chuter la tour d'ivoire des individus opposés. Non pas, par une beauté aveuglante comme une nymphe ou une mannequin victoria secret : simplement en prenant le temps d'écouter ce que les gens venaient dire. Il était aisé, de se la jouer tombeur. Prendre le temps de comprendre, ce n'était jamais donné. Comprendre, étudier, se saisir de la vérité sans jamais juger. Voilà pourquoi il aimait les autres : pour se saisir d'une réalité qui n'était pas la sienne. Le frisé adorait ça, discuter avec les autres. Il avait certainement raté une vocation de psy, mais serait-il seulement capable de réellement conseiller autrui sur la façon de suivre sa vie ? Non. Il était incapable de se barrer de chez lui, sans revenir pour s'assurer que sa meilleure-amie était encore en vie et pas brûlée au second degré. Isma souriait, alors, toujours comme pour s'assurer d'une image. La musique berçant son avancée dans la frénétique ville. Quartier des jeunes, pourtant, baigné dans la perpétuelle vieillesse : hier était le jour des démodés, et l'humanité adorait se rappeler de la vacuité du temps passé. L'âge était une question de mentalité, le brun, était sans doute trop jeune pour certains, trop vieux pour les autres. L'esprit en train de rêver, sans daigner prêter attention à la folle dingue qui tentait de le rattraper. Il fut pourtant arraché à ses rêveries, par cette brune. Venant lui faire signe de sa présence en touchant son épaule. Regard déposé, surpris, retirant ses écouteurs face à cette femme qui avait l'âge de sa meilleure-amie, sans doute un peu plus. Un regard familier, mais difficile de la reconnaître avec précision.

Elle affirmait, n'interrogeait pas. Son regard était perplexe au gamin, il avait envie de lui demander si elle ne faisait pas erreur, mais la petite cicatrice sur sa joue, ses cheveux, ou tout simplement le fait qu'elle l’accostait au centre de la foule, tout cela mettait en évidence le fait qu'elle savait parfaitement ce qu'elle faisait, la demoiselle avec un air très espagnol (cela se voyait, mais juger une ethnie  au physique était un acte raciste). Le brun se laissa bousculer par la foule, pleinement conscience qu'il occupait la voie publique. «  C'est pas vraiment une question, donc je suppose que oui, on se connaît. Sauf si c'est de la drague, mais bon, ça serait vraiment nul. Pire que moi, et ma drague est nulle. »   Parce qu'il préférait rire, du fait de se faire accoster par une fille dont il ne parvenait pas à replacer le visage dans sa petite mémoire. Le brun hocha les épaules en soupirant. «  Soirée d'intégration ? Cours ? Restaurant ? Bar ? Cinéma ? Voisinage ? Si c'est pour un autographe de mon père que vous êtes là, merci d'appeler sa secrétaire, il adore en envoyer par mail. Ça lui évite de tuer des arbres. »   Le gamin essayait de rire, de détendre le moment, d'offrir un moment de sincère décontraction alors qu'il farfouillait dans sa mémoire, en quête d'un souvenir précis. Cela fut au moment, ou il hocha négativement de la tête en enroulant un écouteur autour du doigt de sa main gauche, qu'il attrapa un souvenir égaré. Peut-être que cela remontait à cette fameuse intervention improvisée pour sauver une vie. Mémoire floue ? Mémoire sélective.








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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Lun 1 Oct - 13:05

Et si ce pouvoir est utilisé à mauvais escient, ce don si pur ramené à des projets funestes. Les mains sensées faire le bien se retrouvent à bafouer cet équilibre et interviennent dans des conflits si lourds qu'elles ne peuvent s'en dépêtrer. A lui seul, un thaumaturge ne peut rien faire. Mais quand on en a une armée ?
C'est gênant de se rappeler de quelqu'un qui ne vous remet pas. Tu ne t'attends pas à marquer les esprits de ta face enjouée, pourtant, après ce dont lui et toi aviez été témoins, tu avais espéré qu'il se souvienne. Même si cela impliquait qu'il fuie en t’apercevant. Dotée d'une volonté nouvelle, tu avais tellement fureté que tu te retrouvais là, devant lui. Haut de taille, tu dois lever les yeux pour pouvoir croiser son regard chocolat et tes sourcils se lèvent devant ses remarques. Paraissais-tu à ce point désespérée avec les hommes de ton âge pour te rabattre sur un homme de sûrement dix ans ton cadet ? Tu as l'habitude de ce genre de jeunes, plutôt grande gueule, pour en avoir au restaurant plus de fois que tu ne le voudrais vraiment. Il est mignon avec ses cheveux ébouriffés mais tu dois te contrôler pour ne pas lui faire ravaler son soupir. Tu n'as pas envie de perdre ton temps à entrer en joutes verbales qu'il essaie d'instaurer. Plus sérieuse que d'ordinaire, ton visage fermé ne trouve aucun écho aux blagues lancées par le brun. Pour un premier 'recrutement' ça semble mal parti. Tellement mal parti que tu regrettes ne pas être accompagnée de Vito, qui n'approuverait peut-être pas ta démarche et te sortirait certainement une recommandation de ne pas faire trop de vagues. Tu lui répondrais certainement de ne pas s'en mêler alors, tout en croisant les doigts pour qu'il se sente obligé de le faire. Sourire contrit à ce que tu crois être une vantardise de la part du brun. Son père est connu, bien.. ? Aucune idée, ce n'est pas le chef de famille que tu es venu chercher mais bien lui. " Je m'appelle Carmen et je suis pas là pour te draguer ni pour ton père. Pour toi. On peut aller parler un peu en dehors de tout.. ça ? ", mouvement du bras pour désigner la foule. Toujours un peu vexée de t'être fait accueillir de la sorte, tu n'es pas éprise de patience et ne comptes pas rester ici à lui laisser le choix, à se faire balloter par la foule impérieuse. L'expression sur son visage te fait penser qu'il refusera. Un pas en avant, posture assurée, tu essaies de te grandir sans espoir d'arriver à égaler le mètre 85 du jeune homme. " Écoute-moi bien. Pour commencer, je suis pas une cougar. Me force pas à te pousser dans une ruelle pour t'expliquer ce que je veux de toi. " La tournure de la dernière phrase, sortie de son contexte, pouvait effectivement prêter à confusion et réfuter la première. Tu oses lever les yeux au ciel, râlant sur la peine que tu as à adresser la parole aux inconnus en dehors des portes de ton travail. " Ce que je veux dire c'est que je te ferai aucun mal. Je veux juste te parler de.. certaines choses à propos de l'autre fois. " Comment pourrais-tu lui inspirer de la peur ? Une tête de moins que lui, moins épaisse qu'une planche à repasser et le ton aussi confiant qu'un étudiant présentant un exposé qu'il a rédigé la veille devant un amphi. Cette autre fois, quand tu as senti son regard brûlant sur tes mains, quand tu as juste pu l'apercevoir te démasquer. Et son visage gravé dans ta mémoire, ton instinct hurlant de le retrouver. Une opportunité à ne pas manquer, avais-tu pensé. " Est-ce que tu as cinq minutes ? On se met à une terrasse, j'en ai pas pour plus longtemps, tu pourras retrouver ton boys band juste après. " Regard presque implorant, sachant qu'aucun jeune homme bien élevé - ce que tu supposais qu'il soit - ne refuserait à écouter une dame insistante qui use de cynisme. S'il fallait passer pour la folle dingue, tu le ferais. Avant qu'un autre ne le fasse, ne le prenne, ne le ramène entre des murs froids et humides pour lui faire passer tu ne sais trop quelles tortures. C'est dans ce genre là que tu voyais les mafias. Instables, avide de pouvoir et dangereuses. Sans foi ni lois. Sans personne pour s'opposer à leur régime totalitaire instauré depuis trop longtemps.

Tu prends l'initiative de montrer un café non loin, devant lequel s'étalent tables et chaises. " Vraiment, je ne suis pas là pour te vendre un aspirateur mais te parler de quelque chose. Et je crois que tu sais ce que c'est. Allez, viens. " Autoritaire, tu le plantes au milieu des gens en priant pour qu'il te suive. Tu n'oses te retourner et jeter un œil, vérifier s'il te suit. Des enjambées de moins en moins certaines, plus tu t'approches de l'enseigne en reconnaissant un visage plus que familier. Quand on pense au loup. Vito avait-il répondu à un appel divin que tu n'avais pas remarqué adresser ? Ton air crispé de recruteuse amatrice se fait plus rigide encore. Il t'a vu, aucun moyen de faire marche arrière. Tu décides alors de t'imposer à sa table, en y plaçant deux autres chaises et t'y asseyant d'une humeur faussement décontractée. " Vito, salut. J'espère qu'on te dérange pas. " Au on, tu observes le chemin que tu viens de prendre en jouant les coudes. Il apparait, se dirigeant vers ce qui est maintenant votre table, tu soupires de soulagement. " Je vais pouvoir te présenter quelqu'un. " Ton regard percute le sien, tu te demandes comment il va bien pouvoir réagir face à ton entreprise vacillante.


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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Jeu 11 Oct - 9:59



Les ombres s’agitaient au coin des yeux, la périphérie prise entièrement par les silhouettes connues. L'étudiant avait le rire facile, la sympathie immédiate sous un physique avenant. Plan drague ? Le café lui brûla le palais quelques secondes avant que la bouche ne s’acclimate à la chaleur amère. Il en doutait à vrai dire, Carmen avait de ses prudences honorables sous ses grands cils noirs, mais peut-être se trompait-il.

La tasse en suspens, il cligna des yeux en croisant le regard tout aussi étonnée de la jeune femme qui se dirigea d'une volte-face inattendue et d’un pas déterminé vers lui. Il n’avait pas prévu qu’ils viendraient dans son secteur mais après tout, si les dieux en décidaient ainsi, il fallait y voir une chance plutôt qu’une tragédie. La tasse vint rejoindre sa soucoupe émaillée, le sachet de sucre malmené tout prêt. La voix de Carmen sembla dissoudre les sons environnants et Vito se décala légèrement en arrière, l’acceptation évidente quand aux deux nouveaux participants de cet après-midi improvisé. « Salut, salut. Des cafés aussi ? » Demanda-t-il curieux. " Je vais pouvoir te présenter quelqu'un. " Voilà qui avait de quoi éveiller une curiosité encre plus grande. Dans un mouvement rapide qui suintait les habitudes mondaines et les sorties de ce genre, Vito se leva afin de pousser la chaise et d’y laisser s’installer Carmen, puis, se tournant vers le nouveau venu, la jeune femme énonçant les noms respectifs, Vito serra la main de l’étudiant avant de se réinstaller devant sa tasse de café fumante. « Il est bon de voir que Carmen se fait des amis. » Ajouta-t-il aimablement, l’emphase en sourdine, le regard passant de l’un à l’autre en tâchant d’en percevoir les modulations possibles. Convenable aurait-il pu rajouter, mais de ça il n'en était pas encore certain après tout et préféra attendre.

Rien n’était réellement jamais visible dans Arcadia, les plus charmants visages pouvaient cacher canines aiguisées et les plus bénignes conversations à la terrasse d’un café populaire pouvait contenir le sel du monde. « Eh bien... je t’ai vu de loin Carmen mais je n’ai pas voulu te déranger. » Il eut un sourire, les questions presque visibles au bout des lèvres. Il était là pour prendre le pouls de la ville mais il n’avait jamais rien eu d’un agent secret non plus. Du reste, il restait persuadé qu’à ce jeu Carmen, même sous l’innocence nacré de sa mise, était probablement bien meilleure. Elle avait semé son mari après tout, malgré la douleur et la pointe de tristesse sempiternelle dans ses gestes.

Vito inspira silencieusement en tournant son attention temporairement vers le jeune homme. L’étudiant était des plus décontractés. Jeune aussi. Trop pour un rencard finalement même si Vito n’y aurait vu finalement aucun inconvénient. « Me voilà curieux, vous êtes de la même famille ou... ? » La question flotta un bref instant avant qu’il ne reprenne. « Je suis ravi de vous avoir à ma table, les après-midis de ce genre sont plus amusants à plusieurs. » Le signe au serveur fut rapide et d’autres boissons à la convenance de chacun se retrouvèrent rapidement sur le bois vernis qui les séparait à peine. Il était temps de les laisser parler maintenant, les multiples questions en écho dans son esprit. Maintenant qu’il avait un peu de temps pour analyser la situation tandis que le serveur déposait tasses, sucres et cuillères sur la table, il pouvait se rendre compte que Carmen avait eu un air grave en l’apercevant or elle était d’un naturel enjoué bien que timide, les sourires discrets et non moins rayonnant visible de loin. Tout ceci était donc probablement lié à quelque chose de désagréable. Elle ne s’était pas acoquinée avec les mafias locales tout de même ? « Vous voulez manger quelque chose en même temps ? Je ne suis pas sûr que ça vaille les tapas, Carmen mais on peut toujours commander deux trois cochonneries. » Lors de discussions importantes, ils valaient toujours mieux avoir de la bouffe dans le secteur : le temps de mâcher, on disait moins de conneries.


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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Jeu 11 Oct - 22:37

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If this feeling flows both ways, sad to see you go, was sorta hoping that you'd stay. baby we both know, that the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day.





Pas méchant, mais franc. Devait-il se vêtir d'un sourire hypocrite et venir la saluer comme s'ils avaient échangé, une nuit durant, des dévotions charnelles ? Non. D'autant qu'elle n'avait pas le profil type des relations d'une nuit du jeune homme. Isma n'avait rien contre les hispaniques, au contraire elles avaient une superbe réputation, accrochée aux stéréotypes qui étaient consacrés à la communauté latine. Fort heureusement, la demoiselle daigna enfin se présenter après cette semi-agression. Où était l'élan patriotique raciste ? Un petit blanc se faisait alpaguer par une folle mexicaine et personne ne daignait venir le sauver sur un cheval blanc ? Quelle amère, et terrible déception – ceci était du sarcasme, merci de noter qu'Ismaël Warren n'est pas un adepte du présent à la perruque jaune sortie des Simpson. Prénom balancé, cela ne semblait rien évoquer chez lui. Carmen ? Sa mémoire n'était pas parfaite, et oui, il était dubitatif sur l'origine de cette rencontre. Position foncièrement ridicule que fut celle de Carmen, en décidant de tenter de lui faire face. Franchement, le vent suffirait à faire tomber cette demoiselle – il soulignait donc sa taille de guêpe. L'air sérieux était unilatéral, parce que lui, il avait un immense sourire baigné dans la curiosité. «  Je confirme, tu risques pas de me faire du mal.  »   Il n'était pas méchant ni même hautain, mais riait sincèrement à cette remarque. La petite brune comptait vraiment le pousser dans la ruelle ? Et bien elle finirait à l’hôpital avec le crane fracturé. Sans doute, un truc du genre, difficile d'être précis. Il avait envie de croire qu'elle était sincèrement là pour parler et le regard déposé sur ses mains raviva le souvenir éloigné, caché dans les ténèbres.  « Je crois que mon emploi du temps est disposé à se libérer pour un café gratuit. »   Non pas qu'il aimait se faire inviter, mais il savait parfaitement comment faire un marché avec quelqu'un : un pas, et un autre. Il acceptait de dialoguer avec la folle espagnole, et lui, il se faisait offrir un café en même temps. Le contrat était simple et honnête, tout comme il était impossible à falsifier. En réalité, il acceptait parce qu'il n'avait rien à faire pendant au moins heure. Une fois qu'il aurait ses livres à récupérer, alors il pourrait s'en retourner et se vanter d'avoir ouvertement démontré qu'il était capable de dialoguer avec n'importe qui. Ismaël était gentil, il avait une fâcheuse tendance à toujours offrir du temps, de la sympathie et des bons sentiments à n'importe qui. Méfiance ne signifiait pas rejet, il fallait apprendre à nuancer les différents portraits. Le gamin décida donc de suivre la trentenaire vers le café qu'elle indiquait sans trop se forcer, sans même prétendre vouloir rebrousser chemin.

Le sourire fut légèrement contrarié en constatant que finalement la cougar était finalement plutôt dans le délire de l'échangisme. Délire, absolument pas partagé par le gamin, encore moins avec un individu inconnu trouvé dans un café. Prénom prononcé. Isma s'était-il seulement présenté ? Non, tant mieux, il ne comptait pas le faire de façon immédiate. Des présentations. Isma avait son téléphone au fond de sa poche, sa main par dessus, prêt à contacter la police pour porter plainte pour tentative de corruption sur ancien mineur fraîchement sexuellement libre. Il hoche la tête positivement la tête, serre la main du fameux Vito et s'installe simplement pour éviter de créer un scandale inutile. Le cul vissé sur sa chaise, il écouta la réflexion à propos de Carmen et réalisa que finalement, elle n'était pas folle, mais pas très douée socialement.  «  Absolument. »   Souriant comme un enfant, ne daignant point regarder Carmen, confirmant simplement cette idée qu'il était ami, avec elle. Non, il ne l'était pas. Mais Isma aimant tout le monde, il ne la détestait pas non plus. Il reste passif – surprenant – lorsqu'il écoute Vito s'exprimer sur la rencontre avec Carmen. En profitant pour se saisir de son téléphone et faire taire les notifications qui risquaient de débouler toutes les deux minutes : messenger, skype, instagram, le monde, snap et toutes ces conneries. Ce n'est qu'une fois la question posée de façon qu'il fit preuve d'un moment d'attention sincère.  « Elle voulait me vendre un aspirateur, et j'adore les aspirateurs, alors j'ai accepté de l'écouter en échange d'un café.  »   Parce qu'il était presque sérieux en disant ça. Néanmoins, il se moquait avec délicatesse d'elle. Non, il n'était pas espagnol. Bronzé et frisé, mais pas d'origine hispanique. Boisson apportée par le serveur, un café au lait avec de la chantilly. Un truc de gosse, mais le gamin était déjà trop excité, inutile de rajouter du pur café noir dans son sang. Le brun afficha un petit sourire lorsqu'il proposa de la bouffe, mais là, il fallait savoir dire stop. Isma était gentil, mais il avait néanmoins un certain nez pour flairer les affaires foireuses depuis qu'il vendait son sang à des mafias.  «  En fait Carmen avait un truc important à nous annoncer, pas qu'elle est enceinte ni même qu'elle se met à l'échangisme, mais certainement un truc tout aussi intéressant. »   Trop à l'aise ? Peut-être. Mais qui était-elle, pour lui reprocher d'avoir cette attitude ? Elle voulait lui parler, il était disposé à le faire.











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La liberté commence où l'ignorance finit. ♠ Carmen - Mar 16 Oct - 11:11

Et tu pouvais comprendre qu'accoster un inconnu dans la rue, en lui demandant de te suivre, n'était pas concrètement le meilleur premier rendez-vous de ta vie. Ni la meilleure façon d'entrer en matière pour défendre une cause à laquelle tu tiens et dont tu voudrais partager la ferveur qui s'est fichée dans ton ventre, il y a de cela quelques semaines. Tu souffles tout en levant les yeux au ciel sous les remarques presque provocatrices du jeune homme qui a bien daigné s'asseoir. En même temps, cela lui coûtait quoi de poser ses fesses et t'écouter parler cinq, voire dix, minutes ? Une main qui débarrasse la dose de sucre ainsi que la cuillère de la sous-tasse, l'autre qui se saisit avidement de l'espresso pour l'amener à tes lèvres, songeuse. La courtoisie de Vito t'étonnerait toujours. Bel homme et gentleman dans l'âme, heureusement que tu étais assez dégoûtée des relations charnelles et des tentatives d'amourettes pour ne pas tomber définitivement sous le charme. Évidemment que jamais il ne t'aurait rembarrée et empêchée de t'asseoir à sa table. L'Italien était-il un ami, un allié ? Il fallait déjà avoir une cause pour se faire des alliés. Il n'allait pas tarder à être mis au courant et tu saurais où le placer. Tu tentes de prédire sa réaction lorsque tu lui auras tout avoué. La plupart de tes connaissances en matière de prophète, tu les tenais de lui. Un mentor sexy, qui n'avait rien de l’ermite fripé qu'on pouvait caricaturer dans les films. Tu manques de t'étouffer avec ton café alors que le jeune brun à l'air rieur place ton prénom et les mots enceinte et échangisme dans la même phrase. Tu n'avais même pas pu répondre à Vito qui proposait de quoi se sustenter, ce dont tu avais grand besoin.  " Premièrement c'est pas un aspirateur que je vais te vendre mais du scotch, pour te le mettre sur la bouche. " Réfréner l'envie d'une cigarette avec ton espresso n'est plus d'actualité, le discours dans lequel tu vas te lancer nécessitant un minimum de muscles relâchés que la nicotine saura t'amener. Tu alpagues le serveur pour qu'il puisse ramener quelques trucs à grignoter, te retenant de justesse de commander des portions de frites. L'appréhension te noue déjà la gorge, le projet si peu précis en tête que tu ne sais pas où commencer. " Donc, Vito voici... " Et le blanc total. Évidemment, lui demander son prénom avant de le présenter au rital, ça aurait peut-être eut plus de gueule. " Un autre thaumaturge. Dont je n'ai pas encore le plaisir de connaître le nom. " Le mot magique lâché, tu as presque organisé volontairement une réunion de prophètes sur la terrasse d'un café. Alors que Vito s'était appliqué à te vanter les mérites et vertus de la discrétion. En même temps, personne ne pouvait se douter en passant par le quartier universitaire de ce que les trois 'compères' autour de cette table pouvaient avoir en commun. Ton regard chocolat quitte l'étudiant pour venir oser prendre la température du côté de l'Italien. Tu tentes d'une voix plus ou moins certaine : " J'imagine ce que tu en penses. Enfin oui et non. Mais avant que tu ne dises quoique ce soit, laisse-moi continuer. Je voulais lui parler pour en savoir plus. On peut pas rester là les bras croisés à ne rien faire.. Je voulais savoir si lui faisait partie d'une de ces .. entités. " Le mot mafia encore trop dur à prononcer, soulevant trop d'histoire et attirant trop les regards. Vous en aviez déjà discuté, c'était risqué. Autant pour lui, que pour le brun coiffé au pétard et toi. Si le jeune assis à la table faisait effectivement partie d'un des gangs qui régissait la ville, tu venais d'apporter le loup dans la bergerie. Qu'est-ce qui le retiendrait d'aller balancer le nom du rital et le tien ? C'est ce qu'il se passe parfois quand on ne réfléchit pas plus loin et qu'on ne peut tarir sa curiosité. " Mais je suis convaincue que non. " Aux dernières nouvelles, tu n'es pas oracle mais juste thaumaturge. Soit, se baser sur une simple supposition est quelque peu naïf. Comme à ton image.
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