| | | tell me how you are ☾☾☾ carmen - Jeu 29 Nov - 9:41 |
|  And we will never be alone again Qu'il tente, dans l'appartement. La vue à peu près stable, grâce aux spots de lumières que le chat fuit souvent. Il a laissé de ce fait exprès des endroits sans ses affreuses grosses lumières, pour le pauvre animal qui a vu son quotidien changer, au fur et à mesure que Marius a dû apprendre à co-exister avec la chose en lui. Et il appelle encore après, tente de le trouver malgré la pénombre terrible dans laquelle il doit se plonger dès qu'il quitte les pièces illuminées avec trop de force. À tatons, il fouille, appelle encore après l'animal, jusqu'à se résoudre de comprendre qu'il n'est plus là. Le mal qui s'empare de lui, alors qu'il s'empare de son téléphone, cherchant sur l'ordinateur tous les numéros des refuges de la ville, pour réclamer après Icare. Peut-être l'ont-ils trouvé ? Mais au bout d'une heure, il doit s'y résoudre : l'animal est perdu. Et il se sent de plus en plus mal, Marius. Maudissant intérieurement Sköll qui s'insurge de ses pensées-là, la lutte interne est violente. L'un qui ne supporte pas la bête, l'autre qui n'a plus qu'elle pour se sentir encore un tant soi peu comme le Marius d'autrefois. Si bien qu'il rate la première sonnerie dans l'appartement. Et le monstre qui soudain, le rappelle à la raison, à lui dire qu'il y a quelqu'un, qu'il faut aller ouvrir. Le coeur n'y est pas, face au compagnon disparu. Mouvement lent, alors qu'il se frotte le visage un instant, avant d'aller à l'entrée, tâtonnant encore jusqu'à trouver la clef à tournée. Il est presque aveugle, dans le sas de l'entrée. Parce qu'il ne peut pas installer de grosse lumière, ici. Que celle de base ne suffit absolument pas à compenser le mal qui lui ronge les rétines sans qu'aucun médecin n'y puisse rien. La canne de malvoyant à portée de main si besoin est, visible dès qu'il ouvre la porte. Les lunettes de vue sur le nez, celle qu'il porte maintenant par réflexe, parce que ça améliore un peu sa vue pour le quotidien mais qui ici, ne serviront à rien. Bonsoir... ? Qu'il se tente, la voix peu assurée face à l'inconnue qui se présente à lui. Un flou qu'il distingue à peine. Juste des contours qui semblent lui indiquer une femme, que la voix confirme bientôt la prime intuition. Mais il n'y voit rien, à cet instant. Alors il ne peut deviner Icare, parmi tout ce fatras. Plongé dans le noir, au sens figuré, par la créature qui se doit de se taire à présent que le jour est tombé. Ce n'est plus son temps de vie. Marius a l'espoir, par ailleurs, que ce ne soit pas une quelconque journaliste ou quoi, parce qu'il n'a pas la tête à penser à ça. Et finalement, c'est un miaulement qui lui fait baisser la tête vers la source de son. Icare ?? Qu'il retente, là où on lui répond cette fois. L'animal est bien là. Et sur les traits de l'homme, la détente est fulgurante. Il tend la main, avant de s'arrêter, par peur d'avoir un geste malpoli et incongru sans le vouloir. Il se ravise, ne sachant où aller pour retrouver son animal. Alors, il offre un début de sourire à la présence qu'il sent encore. Qui que vous soyez... Merci beaucoup de l'avoir ramené ! Réel soulagement, alors qu'il se détourne un peu, pour l'inviter à rentrer dans un geste. Je vous en prie, rentrez, je me dois de vous remercier madame. Il ne sait pas encore comment, déjà à réfléchir à ce qu'il pourrait lui donner. Au pire, il lui laissera prendre ce qu'elle veut dans l'appartement, tant que ce n'est pas le chat. Et si elle accepte, il va devoir se priver des grosses lumières pour éviter de l'aveugler à elle. Ainsi ce soir, c'est un Marius aveugle qui va devoir naviguer dans son propre appartement. Au moins un verre ? |
|  | | | tell me how you are ☾☾☾ carmen - Lun 17 Déc - 9:12 |
| L'adresse indiquait un immeuble dans lequel tu étais entrée avec empressement, une couverture au creux des bras recelant un chat perdu et à la peau aussi rose qu'un nouveau né. Tu avais presque eu peur qu'il commence à faire de l'hypothermie, alors tu l'avais ramené chez toi, à Cornucopia. Le chat avait fait la rencontre de Picho, qui n'avait absolument pas apprécié l'idée d'accueillir un autre félin - si peu poilu soit-il - sur son territoire. Tu avais réussi à déchiffrer la rue du propriétaire, avais brièvement vérifié les alentours sur Google Maps pour estimer où se trouvait le propriétaire avant de t'y rendre, pressée. L'attente sur le palier de la porte te semble interminable, tu redoutes que personne ne sois à l'intérieur. Le regard céruléen de l'animal te transperce, un ronronnement se déclare lorsque, enfin, la porte de l'appartement s'ouvre. Muette, tu observes l'homme qui se tient sur le palier également. Tu t'attardes légèrement sur ses traits crispés avant de plonger sur ce qu'il tient en main : une canne de malvoyant. Le verdict tombe et les paumes commencent à te démanger. Le cas spécifique du thaumaturge voulait qu'il soit voué à soigner, aider, réparer. Aussi, tu ne pouvais fuir ce qui courait dans tes veines. Comme un cheval fou, cette lutte insupportable revenait au galop à chaque fois que tu avais le malheur de rencontrer quelqu'un en difficulté. Et tu savais à quel point il était dangereux, pour lui comme pour toi, de t'essayer à faire des miracles. Le corps humain était plus complexe que panser une sale plaie suppurante. Dans ce cas-là, toucher à l’oculaire relevait d'un maniement de l'art plus complexe que tu ne possédais. " Oh oui, bonsoir. ", réponds-tu en sortant de ton mutisme gêné. Tu imagines sans peine que le chat doit ressentir les ondes que tu dégages, ce flux qui ne demande qu'à sortir pour atteindre les chairs meurtries et éloigner les maux. Icare répond à l'appel de son nom, remuant dans le tissu entre tes bras. Sur le visage de l'homme se peint le soulagement et ses épaules se détendent, il veut avancer sa main pour toucher de ses doigts et tu attends à ce qu'il le fasse, étirant un maigre sourire, ravie de réunir l'animal et son propriétaire. Marius Spiegel - selon ce que dit le médaillon du sphinx ainsi que le nom sous la sonnette de l'entrée - semble se raviser et préfère te proposer d'entrer. Tu te crispes, tout en profitant de libérer Icare, en le déposant par terre, qui se faufile dans l'appartement. Nul doute qu'il est chez lui ici. Tu te relèves doucement en te laissant le temps de réfléchir. Serait-il impoli de refuser l'invitation d'un .. aveugle ? Se sentait-il seul parfois, isolé à cause de sa vue défaillante ? Tu regrettes immédiatement ces pensées et pourtant, elles ne cessent de tourmenter ton esprit alors que tu imagines déjà décliner l'offre. Tu aperçois, entre l'encadrement de la porte et la silhouette de ce Monsieur Spiegel, un éclairage presque aveuglant dans l'appartement. Tu pousses un soupir presque inaudible, résolue. " Un verre, pourquoi pas ? Je m'appelle Carmen. " Tu esquisses un mince sourire avant de glisser ta main jusqu'à celle de l'homme, en espérant la lui serrer en guise de présentation. Ta peau effleure la sienne, ramenant directement tes sens en éveil et ton besoin d'effleurer de tes doigts les paupières du malade se fait encore plus forte. Tu te maîtrises pourtant, alors qu'il se pousse un peu plus pour que tu entres. Les pas incertains, tu arpentes le couloir d'une allure tranquille alors que tu jettes quelques coups d’œils à la décoration modeste mais de goût. Tu ne peux t'empêcher de porter ta main devant tes yeux afin de les protéger des énormes lampes qui lancent la pièce dans une lumière crue. Tu ne fais aucun commentaire, trop gênée pour lui demander en quoi cela pourrait-il l'aider de consommer l'équivalent de la moitié de la ville en kilowatts. Ton regard est attiré par une peinture, non loin. A mieux y regarder, tu en vois d'autres, Et l'illumination se fait : " Vous êtes le fameux peintre, c'est ça ? " Pas que tu ne possèdes quelconque connaissance en art, plutôt que tu te tiens informée de ce qu'il se passe dans la ville. Et il est vrai que le nom Spiegel ne t'était pas inconnu. |
| | | | | tell me how you are ☾☾☾ carmen - Mer 19 Déc - 18:53 |
| And we will never be alone again Elle accepte et il est ravi quelque part, soulagé de pouvoir rendre la même à cette femme venue lui ramener le précieux allié. Enchanté, je m'appelle Marius. Sans doute qu'elle le sait déjà mais l'impolitesse ne fait pas parti de ses critères à lui, il laisse cela à Sköll quand il est plus que grognon. Alors il l'invite à rentrer et retrouve la vue dès qu'ils reviennent vers son royaume. Il l'avise un instant, la femme, pour voir qu'elle est immédiatement gênée par les lumières. Alors il inspire, avant de tourner simplement un bouton, pour baisser la luminosité. Tandis qu'elle se baisse, le noir revient en grande pompe. Le monde s'efface, mais au moins a-t-il eu le temps de voir Icare à ses pieds, qui se frottait contre ses mollets. Alors il sourit, apaisé par la présence de l'animal, rend à la dame sa vue. Ne manquerait plus que cela, qu'il lui abîme les prunelles. Il relève le nez vers elle, à la question. Et il hoche doucement. J'imagine que oui. Vous me connaissez ? Il penche la tête un peu sur le côté, se dit qu'il aurait dû la regarder plus en détail, avant d'avancer doucement pour ne pas risquer d'écraser un bout de patte à l'animal. Direction la cuisine. Que puis-je vous servir ? De mémoire, j'ai des jus de fruits, du soda, de l'eau et peut-être une bière. Le doute est là, quant à l'alcool, parce que ça fait bien longtemps qu'il n'en boit plus lui-même. Il attend le choix de la demoiselle, avant d'attraper un verre et lui ramener avec le choix. Après quelques tâtonnements, il a trouvé le bon. Il dispose ça sur la table basse, avant de s'asseoir à son tour, un soda pour lui-même de ramené. Et il écoute les sons, devine où elle peut-être. Carmen, c'est bien ça ? Il veut être sûr, ne pas se tromper bêtement alors que le chat vient à sauter sur les genoux de son maître pour se blottir contre son poitrail, comme pour s'assurer qu'il est bel et bien là. Marius l'engueulerait bien, à lui demander où il était, mais a plutôt le coeur à offrir des caresses à la bête. Merci de me l'avoir ramené encore une fois, réellement. Il a l'air un peu cliché, dans le fond. Il s'en rend bien compte, avec ses allures de quarantenaire célibataire avec un chat pour seule compagnie. Mais il s'en fout bien, se contente d'offrir un sourire encore à la dame. Vous l'avez retrouvé vers où, d'ailleurs ? Il s'enfuit parfois au moment où j'ouvre la porte, je ne le vois pas partir... Un soupir alors qu'il baisse le nez vers le museau de l'incriminé, lui soulève de dernier en le pinçant entre deux doigts. Enflure. Qu'il souffle à l'animal, qui lui, se contente de ronronner. Alors il le laisse faire sa vie, remettre sa tête contre ses pattes. Et soudain, il pense à quelque chose. Si vous fumez, il y a un cendrier dans le premier tiroir du guéridon proche de vous. Lui ne s'en sert jamais, c'est typiquement là que pour les invités. Il aéra plus tard, si elle se décide à cela. Il pose la canette sur son genou, pour prendre appui dessus et l'ouvrir sans déranger le chat au passage. Vous avez une jolie voix. Cela lui vient comme une évidence, plus attentif depuis quelques mois à celles-ci. Vous chantez ? Il se tente, curieux de qui elle est. |
| | | | | tell me how you are ☾☾☾ carmen - |
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