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Lotophages (Gisella & Eliakim)

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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Mar 30 Oct - 14:07

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Gisella & Eliakim



Pluie diluvienne frappe sur les fenêtres. L'été s'en va trop vite, comme chaque année et les vêtements deviennent d'un seul coup plus sombres. Sauf le Ciao Roma qui étincelle de ses nuances mordorées et de ses lumières à en faire pâlir Versailles même depuis l'extérieur. L'hôtel prestigieux est un véritable lieux hors du temps et de l'espace, ici il fait toujours beau et toujours chaud. Elle travaille dur pour rendre cet endroit unique, Gisella, cet hôtel est toute sa vie et sa plus belle réussite. Les talons claquent sur le marbre, en conversation avec son adjoint concernant les préparatifs de fin d'année - déjà. Pas de fête organisée, du moins pas pour tout le monde, parce que ces lieux abritent le QG de la Nuova Camorra et qu'elle ne peut décemment pas laisser tout le monde entrer. Ce sera une réception simple, contrôlée, avec des personnes faisant parti de l'organisation et se tiendra secrète dans une de ses plus belles salles. Repas traditionnel depuis de nombreuses générations que Gisella s'efforce de faire perdurer. Tout est pensé : sécurité avant tout, puis traiteur, décorations, animations, invités. Chaque année c'est le même refrain mais chaque réception est différente et elle espère aussi avoir l'occasion de voir les nouveaux visages. Saluée en chemin alors qu'elle fait le tour du rez-de chaussée en compagnie de son collègue, tout le monde connaît le visage de Gisella et pour les nouveaux clients elle fait toujours en sorte de les rencontrer, cela fait parti de sa personnalité, de sa manière de gérer son établissement, elle les charme tous, qu'ils aiment cet endroit plus que leur propre foyer.

Et le charme prend forme quand elle jette son dévolu sur ces âmes qui errent sans cesse entre ses murs, Calypso est possessive, Calypso s'entiche beaucoup trop facilement et Gisella semble apprécier ces facultés dont elle est dotée. Ils aiment ces lieux, ils s'y sentent tellement bien qu'ils oublient de partir. Et cet homme, voilà bien trois jours qu'il a sa chambre, les nuits suivantes lui ont été offertes bien sûr, il a même été malencontreusement surclassé afin de pouvoir profiter de la vie de prince qu'elle lui offre ici. Sourire satisfait sur ses lèvres retracées de rouge, elle prend congé de son conseiller, lui propose de retourner dans son bureau s'occuper des dossiers des travaux après sa pause déjeuner. Il acquiesce, bien entendu, et la laisse seule. Elle détaille la silhouette de l'homme plus loin, en train de profiter de son thé offert par la maison, toujours plus pour le prendre un peu plus dans ses filets. La nymphe s'approche de son invité très spécial, dont l'attention visiblement s'est arrêtée sur un immense tableau que l'on est en train d'accrocher au mur quelques mètres plus loin. Nouvelle acquisition, intitulée « l'île de Calypso » réalisée par Herbert James et qui représente bien ces lieux là : Un lieu où il fait bon vivre, avec une hôte parfaite et où l'on aimerait rester pour l'éternité. Elle se poste près de lui, large sourire sur les lèvres, le visage radieux comme toujours «  Bonjour Monsieur Reiss, je suis heureuse de vous voir ! Vous permettez? » Permission qu'elle prend vite pour acquise et prend place sur un de ces fauteuils neufs, croise les jambes. Un serveur revient lui poser une tasse et s'empresse d'attraper la théière transparente dans laquelle une fleur de lotus entière infuse. Son regard se pose sur cette peinture que l'on fixe au mur, qui sait combien elle aura payé pour cette œuvre d'art qu'elle estime lui revenir ? De^puis qu'elle sait qu'elle est Calypso, la nymphe en elle désire redécorer ces lieux en y affichant des références de l'Odyssée, sauf le visage d'Ulysse envers qui elle en a toujours gros pour l'avoir abandonnée et laissée mourir dans sa grotte ; Pas de chance qu'il soit le premier visage qu'elle ait croisé lors de son éveil. Quelle ironie.

« Est ce que ma nouvelle acquisition vous plaît monsieur Reiss ? Qu'en pensez vous? » L'atmosphère ici est détendue, à cette heure-ci il n'y a pas tellement de monde dans le salon de thé ce qui leur permet de profiter d'un temps de calme pour discuter tranquillement et pour elle de découvrir un peu plus qui est ce client qu'elle a déjà vu par deux fois entre les murs de son hôtel. Ainsi Calypso est tombée sous son charme, comme elle tombe sous le charme de bien des personnes dans sa vie, mais il suffit que l'un d'entre eux se trouve dans son établissement et elle fera tout pour le garder. Manie de collectionneuse, possessive et jalouse qu'est Calypso et qui aimerait avoir près d'elle que des personnes qu'elle aime et qui n'aiment qu'elle.
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Jeu 1 Nov - 9:09


GISELLA & ÈLIAKIM
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Tu n’aimes pas cet endroit Èlia. À l’étroit, pas l’aise, gêné par l’opulence, l’odeur de propre, l’obligation de porter des chemises cintrées, d’être toujours avec une carte gold. Un lieu où les dieux se retrouvent, pour, tu le sais, discuter du business de la Camorra. Tu  remercies Rachele pour l’information, Rachele qui ne sait pas que tu as réussi à l’amener là où tu voulais, pour qu’elle glisse quelques données sur la mafia italienne. Rien d’inquiétant, rien de dangereux mais de simples remarques peuvent être d’or dans l’esprit aux multiples talents de l’homme de deux mondes. Mais malgré tout, tu restes être là, assis, à prendre ton thé alors que Salomé t’attend. Tu as du reprendre ta couverture du parfait chimiste de Mumbaï, Daniel Keller. Ça t’en coute, ça te rappelle des souvenirs, te ramène 20ans en arrière quand, dans tes bras, il y avait une femme et pas seulement un glock. Depuis 3 mois maintenant, tu y descend une nuit, pour te rapprocher de la directrice, Gisella Dello Iavoco, sûr et certain qu’elle a à faire à la mafia italienne vu l’utilisation de l’hôtel cinq étoiles. Et chaque fois, c’est le même tourbillon d’informations. Tu viens, tu prends un repas, tu écoutes, tu enquêtes, tu t’infiltres dans les étages interdits, brouilleur de caméra à la main et tu tentes de grappiller un peu plus d’infos à chaque nouvelle tentative. Et chaque fois, tu t’ennuies sans savoir pourquoi, tu en as marre, tu te sens à l’étroit, gêné, comme enfermé dans un carcan qui ne te ressemble pas. Mais tu restes, car tu dois trouver des infos et pas seulement boire du thé. Même s’il est très bon, cela ne suffit pas à éteindre le malaise grandissant qui t’ébranles de seconde en seconde.

Admiratif devant un tableau, tu n’entends pas Gisella arriver à tes côtés. C’est rare, toi qui normalement est absorbé par chaque bruit, chaque pas, chaque souffle autour de toi, la directrice du Ciao Roma continue de te surprendre. Ezra est introverti, Èlia rentre-dedans mais Daniel, lui Daniel était solaire à MumbaÏ Il devra l’être aussi à Arcadia.  «  Avec plaisir Mrs Dello Iavoco.» Le sourire est sincère, presque trop, et alors, que la petite tasse est rapidement terminée, les yeux se posent sur le visage délicat de la jeune femme. Il y a quelque chose chez elle qui t’a toujours perturbé Èlia. Quelque chose que tu n’arrives pas à comprendre. Sa lumière ? Son regard ? Ou ses mots ? T’en sais foutrement rien, mais Gisella, elle t’a toujours intrigué autant que charmé, comme un papillon sur une flamme prête à te brûler.  « Je vous avoue ne pas être connaisseur en peintures même si… On pourrait considérer la chimie comme une forme d’art.»  Un léger rire, sincère, de ceux qui n’existent plus dans ton autre vie. Ça fait quoi, Èlia, d’être soit avec une inconnue ? De retrouver tes valeurs, ta simplicité et ton caractère avec une femme qui n’est rien pour toi, mis à part une donnée dans un dossier que tu as envie de refermer ?  « Pourquoi ce tableau ? De ce que je connais de vous maintenant, Mrs Dello Iavoco, vous n’êtes pas du genre à choisir au hasard… Exemple avec ce thé, qui est… Vraiment délicieux et assez rare. » Du thé blanc, fin délicat, avec une fleur de de lotus qui infuse dans l’eau. Aussi rare que ton sourire Èlia. Aussi rare que toi, restant assis plus de trente minutes en oubliant de checker ta montre ou ton portable.
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Dim 4 Nov - 14:42

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Gisella & Eliakim



Aimable, agréable, il est  de ces clients qu'elle aimerait voir plus souvent entre ses murs, et pour cause voilà bien trois jours qu'il est là sans doute en ayant oublié qu'en dehors il a une vie, des gens qui l'attendent. L’envoûtement fait le reste, cela ravit alors Gisella de pouvoir saisir l'occasion de partager un moment avec lui. Assise face à lui, la tasse entre les mains, la conversation est douce et cordiale, comme elle l'a toujours été et comme elle doit le rester. Sa déclaration concernant sa méconnaissance de l'art provoque un petit rire amusé chez Gisella, nullement de la moquerie, juste quelque chose de partagé et qu'elle peut comprendre, cela ne peut pas être le centre d'intérêt de tout le monde et elle en dirait certainement de même pour la chimie. Premier indice sur sa personne qui reste dans un coin de sa tête, laissé un instant à l'abandon quand son attention reste concentrée sur ses mots et ses réponses. Rien n'est laissé au hasard, il a raison, on ne peut pas laisser le hasard faire quand l'on est à la direction d'un établissement aussi prestigieux que le Ciao Roma. Ne jamais laisser place à l'anarchie, chaque chose à sa place ici, chaque chose à sa signification, il en va se sa réputation, il en va de ses étoiles durement méritées. Mais elle, Gisella, est une personne dont le perfectionnisme n'est pas un secret, elle ne sait pas se laisser aller, elle a besoin de contrôle. Il mentionne le thé, en plus du tableau, Eliakim est assurément un homme intelligent, observateur, il doit sans doute analyser tout ce qu'il voit et regarde. Pourquoi ? Pourquoi ne pas plutôt se laisser porter par les sensations qu'elle s'efforce de lui transmettre ?

«  Le thé au lotus est celui de l'hospitalité en Asie, j'aime a croire que mon hôtel est un lieu où l'on se sent toujours bien accueilli comme si vous étiez chez vous ou... Dans un rêve, si je puis me permettre ce genre de fantaisie. » Chaque personne qui passe les portes du Ciao Roma est privilégiée, mais plus encore celles qui tapent dans l’œil de Gisella. Eliakim est l'un d'entre eux, il a tout pour lui plaire et il est réceptif à ses charmes, ses envoûtements, il est le candidat idéal. Gisella se permet de le détailler deux secondes, cette chemise parfaitement boutonnée, ces cheveux qui ne sont pas peignés à la perfection, ce mystère qu'il entretient autour de lui. Elle ne sait rien de lui, Calypso s'intéresse que très peu aux autres, tant que le courant passe, tant qu'ils sont polis, et sous son charme. Elle vise l'adoration inconsciemment, la loyauté, le dévouement juste pour sa personne, la nymphe au cœur brisé se fait sorcière, et le pire c'est qu'elle en a conscience.

Son regard se pose ensuite vers ce pan de mur que l'on habille d'un trésor de sa collection, œuvre chéri de plusieurs milles dollars qu'elle expose encore une fois comme le font les panneaux publicitaires dehors, marketing de sa richesse, de son charme. Cela donne un peu plus l'impression que l'on se trouve chez Gisella et non plus au Ciao Roma. Elle observe alors, silencieuse un instant, elle ne peut pas se révéler aussi facilement à une personne qu'elle ne connaît pas, certaines choses sur son mythe risqueraient de lui mettre a puce à l'oreille. Elle sourit simplement et son regard se repose sur son invité. « J'aime la poésie qui s'en dégage, il y a quelque chose de tranquille, un retour aux sources il est dit dans la mythologie que cette île est une véritable merveille de nature et de paix. Cela m'inspire pour le Ciao Roma » Ce que son île d'Ogygie lui inspire ; un lieu hors du temps et de l'espace, à l'image du Ciao Roma, où elle est la meilleur hôte du monde, car tous restent à ses côtés. Cela lui devient presque obsessionnel, sa possessivité n'allait jamais jusque là, Calypso est beaucoup trop ancrée en elle pour que cela n'en soit autrement désormais. L'échec de sa vie amoureuse avec Ulysse lui liasse un arrière goût, qu'elle a besoin de compenser, elle en est morte, de chagrin, désormais cela ne doit plus arriver elle doit avoir dans son entourage tous ceux et celle qu'elle désire. 

Elle n'était pas comme ça avant, bien que l'avis des clients lui importe énormément, Calypso lui ronge la peau, elle fait partie d'elle, elle est elle S'en accommode finalement parce qu'il y a toujours plus vilain comme réincarnation qu'une nymphe désespérément amoureuse. « {b] Je suis contente de vous revoir ici, j'espère que votre séjour ici se passe bien. Dans quel cas n'hésitez pas à me dire si vous avez besoin de quelque chose[/b] » Sourire charmeur, resserrer l'étau un peu plus de son aura, d'un confort sans pareil qui vient le saisir à la nuque comme s'allonger sur du sable chaud. Reste donc, encore un peu Eliakim. « Ainsi donc vous travaillez dans le domaine de la chimie ?  » Elle reprend ses mots, pousse sa curiosité.
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Sam 10 Nov - 21:58


GISELLA & ÈLIAKIM
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Cette peinture est aussi envoutante qu’est la maitresse de maison. Il y a quelque chose chez Gisella qui attire inlassablement l’agent et il est incapable de mettre le doigt dessus. Lui qui n’a jamais été attiré par un simple physique, lui qui n’a jamais succombé aux charmes d’une femme sans la connaitre personnellement avant, c’est comme si avec la propriétaire du Ciao Roma, toutes ses barrières se brisaient et que l’homme qu’il avait toujours été disparaissait. Son coeur, sa tête, son corps, tout en lui aspirait à plaire à la femme qu’il connaissait à peine. Alors face à l’explication de Gisela, qui lui rappelle quelque chose, Èlia ne peut s’empêcher d’acquiescer du menton. Il se sent parfaitement à son aise dans cet hôtel, ce qui était assez rare pour être souligné. Pas de stress, pas de malaise, rien que lui, le thé, cette femme, la mission qu’il… la mission.Ah oui, la mission. Il l’aurait presque oublié celle-ci. Ça ne lui arrive jamais.
Finissant la boisson, posant la tasse sur la table en face d’eux, un sourire aussi lumineux qu’étranger apparait sur le visage de l’homme. Habitué à être plus taciturne et fermé qu’une porte de prison, ce lieu le rendait plus accessible, plus simple, plus…. Différent. Et à peine la pensée traversa l’esprit que les cellules grises de l’agent se mirent en alerte.  « Tout est parfait, comme d’habitude.» Mais il lui manque bien quelque chose, oui. Salomé ne se plairait pas dans cet hôtel, trop fermé, trop clinquant, pas assez sauvage pour elle et puis… Èlia était Daniel aujourd’hui, un chimiste, pas un agent du fisc. Il n’avait pas de fille, pas de femme, érudit sans attache ni attente. Alors pourquoi l’image de sa fille lui revenait sans cesse ? Pourquoi lui, qui réussissait normalement à compartimenter sans-souci ses différentes identités se retrouvaient sous le joug de l’une d’entre elle ? Quelque chose n’allait pas. À tel point qu’il n’entendit pas la question de Gisella et du la faire répéter.  « Excusez moi, j’étais dans mes pensées, vous disiez ? » Les yeux ancrés dans ceux de la propriétaire, il ne lui laissa pas le temps de répondre qu’il embraya sur autre chose. L’esprit sans dessus-dessous, incapable de maitriser le flot de pensées qui lui tapait dans le crâne.  « J’ai une impression de déjà-vue… Nous avons déjà parlé de ce tableau, n’est ce pas ? » Il se souvient du thé. Il se souvient de l’histoire de Gisella. Il se souvient du confort du fauteuil. Les esprits en arborescence ont cette facilité à détecter des éléments déjà rencontrés et à refaire les connexions malgré les liens brisés. Et plus les informations reviennent, plus l’inquiétude grandit au sein du coeur de l’agent de la NSA. Quelque chose ne va vraiment pas.
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Jeu 15 Nov - 18:46

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Gisella & Eliakim



Il a l'air perdu, troublé, il est réceptif mais elle voit bien qu'il n'est pas à l'aise, qu'il y a quelque chose de dérangeant. Pourquoi ne se laisse t-il tout simplement pas aller ? Est ce qu'il n'est pas venu dans cet hôtel pour se détendre ? C'est étrange, d'habitude ils sont bien plus sereins, mais cet homme, elle perçoit ses ondes angoissantes et cela la dérange. Le but n'est pas de les rendre mal, ni de les maltraiter quand son charme et son don sont à l’œuvre mais bien de leur faire comprendre qu'à ses côtés ils n'ont rien à craindre, qu'ils peuvent assurément trouver le bonheur. ; Une prétention que Calypso a toujours eue, sur son île paradisiaque où elle ne manquait de rien. Ulysse  a gâché cela quand elle lui offrait pourtant l'immortalité. Une certaine frustration pour la nymphe qui a l'impression que le schéma pourrait se répéter avec sa nouvelle proie.  Néanmoins par cela et quand il se rend compte qu'il perd un peu l'esprit, elle se voit confirmer ses capacités, du moins son aura suffisamment troublante mêlée au confort des lieux qui les empêchent de se souvenir qu'ils ont bel et bien une vie à l'extérieur. Elle ignore comment cela se produit, visiblement il suffit qu'elle y pense, qu'elle le désire pour qu'elle émane ce genre d'onde possessive. «  Je viens tout juste de faire l'acquisition de ce tableau ça n'aurait pas été possible ! »

Un joli sourire à son adresse, rassurant, elle lui met cela sur le compte de la fatigue plutôt que lui révéler que c'est de sa faute s'il est dans cet état. Il ne répond pas à ses questions, bien entendu il était ailleurs, il a du mal à faire le tri dans ce qu'il pense et ce qu'il est en train de vivre entre ses murs. « Cela peut arriver, ce genre de sensation, par la fatigue ! Votre chambre est elle assez confortable ? » Comme si elle se sentait responsable pour cela en hôte parfaite - inquiète pour lui, dans un demi-sourire bien évidemment puisqu'elle sait pourquoi il parle de cela comme s'il l'avait déjà vu.Son inconscient est dans un état léthargique et son cerveau n'arrive plus à classer les informations dans la case souvenir ou présent. C'est intéressant de découvrir comment ses petites capacités fonctionnent, l'impact que cela peut avoir. « Je vais vous surclasser avec une meilleure avec un matelas dernier cri, vous allez dormir comme un bébé cette nuit je vous le promets ! » Une main compatissante posée sur le bras de son client, qu'elle retire ensuite au risque que ce geste ne soit trop déplacé, Enfin elle attrape sa propre tasse, la porte à ses lèvres et se délecte de ce breuvage subtilement parfumé, luxueux, rare. Est ce qu'elle a réellement envie de diminuer la pression sur lui ? Elle l'ignore encore, il est de trop bonne compagnie pour qu'elle accepte de le laisser partir et attendre encore un an avant qu'il ne revienne la voir. Ça l'arrangerait d'autant plus s'il allait dans son sens, elle n'aurait pas à fournir autant d'énergie.

Trop de références mythologiques pourraient lui mettre la puce à l'oreille bien qu'elle ne sache pas s'il est au courant du monde divin ou non. Il a l'air d'être un homme tout à fait normal, très curieux. Elle aimerait en savoir plus sur lui, mais elle a aussi l'impression qu'il ne lui laissera pas découvrir plus d'aspects de sa personnalité. « Ou peut être que vous travaillez trop ? Vous devriez vous détendre. Et si je vous proposais de souper avec moi ce soir ? Je vous invite bien entendu ! Notre chef prépare une soupe à l'oignon pour ce soir ! »
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Dim 25 Nov - 14:37


GISELLA & ÈLIAKIM
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La fatigue n’aide pas, elle a raison Gisella, tu es de ceux qui ne dorment jamais totalement, l’oreille attentive au moindre bruit, l’esprit prompt à s’éveiller en cas de danger. Tu as toujours ton arme sous l’oreiller ainsi qu’un oeil ouvert en cas d’attaque. Et avec l’évènement survenu autour de Salomé, tu dors encore moins bien Èliakim. Toujours le coeur bourdonnant sous la peur de la voir disparaitre une seconde fois, de ne plus voir son doux visage, de ne plus l’entendre rigoler face au dernier épisode de star trek, de ne plus avoir à ranger son bordel quand elle passe quelque part. Tu as peur Èlia, et c’est bien ça qui te garde éveillé, la nuit dans un lit ou ici, dans cet hôtel qui te rend de plus en plus mal à l’aise. Alors malgré la gentillesse de Gisella, malgré cette sensation de bien être, d‘être couvé par le regard attendri de la gérante de l’hôtel, tu sens que quelque chose ne va pas, ton esprit te hurle de disparaitre.

La main sur ton bras t’apaise et la proposition de la jeune femme te laisse rêveur quelques instants. Tu sens que quelque chose t’enveloppe le myocarde, t’adoucit, disperse une chaleur douceâtre en ton sein.  « Ne vous prenez pas la tête, je pars ce soir. Je ne peux rester très longtemps, mon métier me demande de revenir à la réalité assez rapidement. » Celui de chimiste comme celui d’agent.  « Mais je peux faire un effort pour rester au moins diner. Je ne peux refuser une telle invitation, ce sera mal venu de ma part. » Car Gisella est apaisante autant qu’agréable. Elle sait exactement comment te calmer Èliakim, quel ton prendre pour te charmer, quel mot dire pour te garder. Et ça te plait Èliakim, de te sentir entouré d’une telle sympathie sans aucune autre recherche que ton bien-être. C’est assez rare pour le noter, toi qui offre tout sans jamais rien accepter. « Je partirais après. Quant à ce tableau…» Les yeux passent du visage gracile de la gérante à la peinture. Pourquoi lui dit-il quelque chose, pourquoi l’attire-t-il autant ? Les détails, toujours les détails Èliakim, c’est à cela que tu comprendras que tu es prisonnier et non maitre de tes choix.  « Je n’ai vu personne l’installer aujourd’hui, c‘est bizarre, je suis ici depuis 7h du matin pourtant.» La réflexion est pour toi mais murmurée tout haut. Les équipes travaillent de nuit ? C’est possible mais un tel tableau, ça ne prend pas 30 minutes à l’installer, il faut des hommes, quelques cables de fer, c’est tout une organisation.  « Enfin je suis chimiste, pas installateur de peinture ! »  Et détendre l’atmosphère même si la question te taraude encore l’esprit.  « Vous êtes aussi sympathique avec tous les autres clients ? Ou j’ai le droit à un traitement de faveur ? » Daniel parle, Daniel qui charme plus facilement qu’Èlia et encore plus qu’Ezra. Daniel qui attend une réponse de la part de Gisella, ne comprenant pas pourquoi elle prend du temps pour lui et pas pour un autre homme. Car des hommes… C’est bien uniquement ce qu’il y a dans ce petit salon.
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Mar 11 Déc - 20:07

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Perdu, oui c'est le mot qu'elle lui attribuerait et c'est normal, elle lui fait tourner la tête, elle connaît ses capacités et tout homme sous son charme ne résiste pas à ses invitations. L'une sur l'autre, encore, ils restent chez elle, lui tiennent compagnie ou l'aiment. Il a l'air d'apprécier qu'elle s'occupe de lui, qu'elle lui fasse de sympathiques proposition, lui changer de chambre, dîner, lui offrir plus de services de son hôtel pour qu'il se sente comme un prince. Ça ne marche pas, il refuse, sauf le dîner, parce que bien entendu ça aurait été mal vu de refuser telle invitation de la part d'une hôte aussi attentive que Gisella. Elle ne montre pas la moindre déception quand il déclare partir dès le soir, ça la contrarie, ça la bloque, elle qui avait pourtant lâché un peu d'emprise sur lui se voit de nouveau frustrée sans réellement comprendre pourquoi telle attitude. Elle refuse ces limites, de nouveau, déglutit, prie et désire qu'il reste encore, au moins un jour.

Son invité change de sujet, ou du moins revient sur ce tableau qui l'intrigue tant, remarque en partant de sa logique qu'il n'est pas possible qu'il a té installé ce matin même. Il pourrait défaire ses arguments que la maîtresse des lieux en aurait toujours d'autres en stock. « Vous devez confondre avec celui qui est installé sur votre gauche, que nous avons fait déplacer. » Petit rire complice, sachant très bien que ce n'est pas vrai, en propriétaire et parfaite dans son rôle elle sait qu'il n'aura d'autre choix que de la croire, préfère mettre cela sur le coup de la fatigue et encore une fois lui faire miroiter l'envie de rester entre ses murs.

Il résiste encore bien qu'il ait accepté son offre pour le dîner, il ne résistera pas, elle le sait, il finira sa nuit ici et demain matin elle prendra le petit déjeuner avec lui, se réjouira de le voir dans cette pièce de nouveau. Ça ne peut se passer autrement, parce que cet endroit est parfait. Privilégié, oui maintenant qu'il soulève l'idée elle est forcée de l'avouer. Il l'est, parce qu'elle a flashé sur lui et que Calypso est une nymphe particulièrement possessive. « Je vous aime bien, je dois l'avouer. » Petit aveu glissé au travers d'un joli sourire innocent, Gisella en rajoute, mais lui il est bien plus coriace à tomber dans ses filets ce chimiste. Il n'est pas suffisamment sous son charme à son goût, elle souhaite qu'il la complimente, elle souhaite qu'il se fasse aussi plus tactile. Et si elle poussait les sous-entendus un peu plus loin, est ce qu'il saisirait la perche ? Calypso a été beaucoup trop touchée dans son orgueil pour se mettre à charmer les hommes sans pudeur, blessée par Ulysse, maintenant elle aime qu'ils viennent d'eux même, assure et se montre prudente pour ne pas avoir le cœur brisé. Quand il s'agit d'un coup de cœur tel que celui-ci, en revanche, elle est peut être moins réfractaire à l'idée de se montrer plus entreprenante. Il n'y a bien qu'avec Alcide qu'elle ne s'est jamais posé la moindre question, parce qu'avec lui tout a toujours été facile au delà du divin. Sauf quand il s'en va, la nymphe grince des dents, le retient, encore, possessive. Il n'est pas là Alcide, mais elle a ce client mystérieux pour elle, elle le veut. « Vous êtes un homme charmant, j'apprécie votre compagnie, vous savez je suis une femme bien seule dans un très grand espace.» Pas besoin d'aller trop loin dans la drague, elle ne veut pas non plus l'effrayer. « Vous n'avez pas besoin de vous poser de questions ici, vous savez que vous êtes le bienvenu et que j'apprécierai à chaque fois que nous pourrons prendre le thé ensemble, discuter » Elle s'enfonce un peu plus dans son fauteuil, porte sa tasse à ses lèvres pour s'en abreuver. « C'est une ville étrange dans laquelle nous vivons, et vous me semblez être la personne la plus normale qu'il m'a été donnée de croiser, ça me réconforte, parfois je suis effrayée par toutes ces rumeurs divines, ces mafias... »
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Mer 19 Déc - 15:58


GISELLA & ÈLIAKIM
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Elle te charme, c’est évident à présent. Les mots répondus, la façon dont elle a de se tenir, ses regards, tout en elle respire la séduction. Légère et intelligente mais séduction tout de même. Ça te met de plus en plus mal à l’aise Èlia, tu le sens, le poids au fond de ton poitrail. Tu n’aimes pas ce genre de comportement, ça ne te réussit pas tellement tu te sens… Éloigné de tout ça et incapable d’y répondre comme on s’y attend. Et puis, ça t’étonne que cette femme se prenne d’amitié pour un homme comme toi et surtout, prenne du temps alors qu’elle a surement tant de choses à faire. Une directrice d’un établissement aussi prestigieux que le Ciao Roma ne peut passer autant d’heures avec ses clients sans mettre de coté des affaires plus importantes. Ce n’est pas normal de rester a tes côtés alors que le boulot l’appelle. Cette femme n’est pas… Normale. Et ça, ça t’inquiète encore plus que sa pseudo-séduction qui ne fonctionnera pas. C’est encore plus troublant que la sensation étrange au creux de ton poitrail, encore plus que ta mission d’enquêter sur la Camorra. Gisella Dello Iavoco est bien plus qu’une simple directrice d’hôtel, tu en mettrais ta main à couper.  «  C’est vrai que vote hôtel est grand. » Tu répliques seulement à ça, ne réponds pas à son charme. Dommage pour elle que l’amour et encore plus le désir soient absents de ton myocarde. Ça ne t’a jamais réellement intéressé et y’a seulement qu’avec celle que tu as aimé que tu as pris goût aux relations plus charnelles que cérébrales.

Et puis, d’un coup, la tête est relevée alors que tu prends une énième gorgée du thé. Les sourcils un peu froncés, tu tentes de maitriser ton coeur qui bourdonne trop fort pendant une seconde sous l’appel de la haine des divinités. Comment… Il y a bien les rumeurs suite au bordel de l’Eden Manor mais là, elle vient de te prouver qu’elle était bien accolée à la mafia italienne et pas seulement une étrangère dont ils se servent.  « Excusez moi Mrs Dello Iaovoco mais je suis un homme cartésien, ces rumeurs sur… » Tu poses ta tasse, avances un peu le corps et poses tes coudes sur tes genoux, le menton sur le poing. Une attitude normale et pourtant réfléchie, confidences sur le point d’être faites pour toi aussi, te rapprocher de l’associée camorienne en lui montrant que tu es aussi enclin à lui raconter tes secrets qu’elle face à ses désirs.  «… ces personnes douées de super pouvoirs, j’y crois autant qu’au Père Noël. » Lui adresser un léger sourire, sans moquerie, sincère, autant que tu peux l’être en tout cas.  « Quant aux mafias, c’est l’apanage des grandes villes. Il faut faire avec et éviter de se mélanger à ces personnes. Mais je peux comprendre votre inquiétude, un tel établissement, en plein Little Italy… J’imagine que les italiens vous ont déjà fait du gringue.» Tu ne réponds pas à ce qu’elle t’a dit sur ta pseudo-normalité, continue de la rassurer, de la questionner tout en l’entourant de filets pour ne pas qu’elle s’échappe. Si tu n’avais pas été agent Èlia, tu aurais été acteur… Ou un vrai connard.
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Jeu 20 Déc - 13:38

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Gisella & Eliakim



Il fronce les sourcils, elle le voit, elle sait les émotions humaines pour les avoir décortiquées à mesure de ses manipulations. Il pose une attitude ouverte, elle est convaincue, mais il n'est pas réceptif à ses charmes et cela vient bloquer tout processus de confidences. Elle l'écoute toutefois converser, il l'irrite un poil sur quelques détails, distant, beaucoup trop distant. Mais elle répond d'abord avec un rire amusé à sa comparaison avec le père Noël. Il ne la prend pas au sérieux. «  Je suis bien trop âgée pour croire au père Noël, mais vous avez lu comme moi ce que disait le journal à propos de la réception organisée à l'Eden Manor. Suite à cela j'ai pris le soin d'augmenter la sécurité de mon hôtel, parce que jai l'impression qu'on nous dit pas toute la vérité. Entre vous et moi nous savons que le gouvernement use la naïveté de notre communauté pour nous cacher des choses et cela n'est pas nouveau. Je ne sais pas s'il s'agit de lutins ou d'anges, mais il serait idiot de ne pas prendre de précautions au cas où - car l'intérieur du manoir était complètement détruit. Je prie dieu pour que cela n'arrive pas ici et j'agis plutôt que de laisser cela sur des légendes urbaines.» Gisella n'a rien d'une déesse, elle n'en a pas l'aura, elle ne l'aura jamais. Calypso pourtant à touché l'immortalité du bout des doigts. Elle n'était pas présente à l'Eden Manor Gisella, pour éviter tout rapprochement avec les mafias et son hôtel ou que d'autres  tente d'enquêter sur elle

«  Monsieur Reiss je vous en prie, je suis Italienne, ne confondez pas tout. »

Joli sourire à l'appui qui n'en pense pas moins, elle s'en amuse tout de même. Si il suffit d'être Italien et de vivre à Little Italy pour être suspecté de Mafia alors elle n'est pas sortie de l'auberge - sans mauvais jeu de mot. La pseudo froideur et le détachement de ses paroles lui laissent croire qu'un jeu du chat et de la souris s'est mis en place entre eux. Calypso sait quand un homme lui résiste, lui visiblement sera un Ulysse de plus. Elle offre trop sans doute, à chaque fois, pour que ses attentes soient déçues. Dans le cas d'Elia elle a cru que ce serait facile - bien qu'il soit un homme intelligent il reste un mortel. Et s'il n'avait pas quelque chose d'intriguant et qu'elle cherche à savoir, elle l'aurait laissé partir, ou bien elle aurait pris congé. La curiosité de Calypso grattée à la surface ne peut s'empêcher de trouver cela agaçant de ne pouvoir mener le jeu comme elle l'entend. Elle l'aurait voulu docile, à ses pieds, il sera bien plus difficile à travailler. Son client est si mystérieux qu'elle le soupçonnerait presque d'espionnage. Ce serait mentir que de dire qu'elle n'y a pas pensé - Quand il parle ainsi des dieux pourtant tout lui laisse à croire qu'il est complètement hors du monde réel tel qu'elle le connait. Il serait peut être temps qu'il ouvre les yeux.« Effectivement on m'a approchée, j'ai même souhaité déplacer le Roma pour cela, mais les fondations appartiennent à mes ancêtres et je ne peux les laisser aux mains de la ville ou de la mafia pour en faire une maison close, vous comprenez ?» Elle se pince les lèvres, Alcide en fera sans doute quelque chose comme ça à sa mort si elle choisi de lui céder l'établissement ; en soi ce n'est pas un mensonge. Nouveau sourire désolé sur les lèvres, s'il souhaite jouer dans ce jeu là elle aura tout un tas de preuves pour démontrer qu'elle n'est pas associée à la Nuova Camorra. La justice et l'administration se place de son côté. Le seul moyen de savoir c'est de découvrir le QG. Gisella est l'héritière par droit, de ce lieu qui abrite le repère de la Nuova Camorra depuis de longues générations. S'il le savait, il comprendrait qu'elle se joue de lui depuis le début. C'est un secret, qui a toujours été bien gardé et qui le restera tant qu'elle sera là pour y veiller. «  Je note votre conseil de me méfier et ne pas me mélanger avec eux. » Minaude, l'ironie transparaît sans qu'elle le veuille réellement, blessée dans son orgueil la nymphe. Puisqu'il n'a que cela à lui offrir comme conseil ça n'a pas l'air de réellement l'intéresser, peut être qu'elle n'est pas assez intelligente pour y avoir pensé ?

Elle prend sur elle, étouffe un rire et son visage redevient rayonnant bien que le fond de ses pensées ne soit pas en accord.Il ne prend pas à ses charmes, elle a trop usé de ses qualités pour le rendre chèvre encore une fois et il ne restera pas une nuit de plus c'est certain. Peut être qu'elle devrait demander conseil à Circé la prochaine fois. Elia a conduit leur discussion sur une impasse, ce qui la chagrine parce qu'elle aurait aimé profiter de son jeu de séduction pour le pousser à des aveux. Elle ne peut plus rien faire sans risque d'être dévoilée, elle va avoir besoin d'embaucher des professionnels « Je vous sers encore du thé ? »
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Mar 25 Déc - 12:54


GISELLA & ÈLIAKIM
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Ce n’est pas le style de la Camorra de faire dans les maisons closes, plus celui de la Bratva mais tu te tais, écoutes, comprends qu’elle s’amuse de tes questions. Elle sait surement que tu cherches quelque chose, Gisella n’est pas de ces personnes aveugles lorsque les mots dépassent les pensées et s’insinuent dans le privé pour mieux comprendre l’autre. Vous vous amusez un peu trop, détaillant chaque élément des réponses pour ne pas passer de la simple personne au suspect. Mais ça, vous ne le dites pas, chacun gardant sa position avec fierté et intellect. Ça te donne presque envie de rester ça Èlia, de continuer à bavasser avec elle, à te faire attirer dans ses filets en pensant pouvoir t’en sortir sans une égratignure. Tu aimes le jeu des cerveaux, n'a jamais pris plus ton pied qu'en fouillant dans la tête des autres pour les emmêler dans leurs propres révélations. mais ce matin-là, tu ne sais pas que le divin est contre toi, que tu n'es qu'un simple petit humain sur l'échiquier des cieux.

Un acquiescement du menton, tu lui souris presque face à sa réponse. Elle t’écoutera, essayera de s’arranger pour éviter les doigts acérés de la Camorra. Bien sûr, tu y crois comme au père noël, vu tout ce que tu as trouvé sur elle et sur ce lieu, pas de doute que les griffes ont déjà tailladé le nom de Dello Iavoco depuis des années.
D’un geste, tu refuses le thé, la main sur la tasse pour éviter de te faire resservir.  « Ça ira, merci. Je vais aller finir quelques écrits dans ma chambre. J’ai un dossier à rendre pour demain, si je ne m’y mets pas de suite, je peux dire adieu à la prime de fin d’année ! » que tu balances, un large sourire sur le visage. Pourtant, malgré tes mots, tu ne décolles pas du fauteuil, l’envie irrésistible de rester à ses côtés. Pourtant, c’est rare que tu sois aussi attiré par quelqu’un ou plutôt par une présence, encore plus quand il s’agit de quelqu’un que tu dois surveiller. Et ça a beau hurler dans ta caboche de disparaitre rapidement, tu n’y arrives pas, les fesses ancrées dans le fauteuil, les doigts tapotant l’accoudoir.  « Si vous avez besoin d’aide pour… » Ne dis rien Èlia, tais toi.  « Sécuriser votre hôtel, je peux vous aider…» Les mots sont sortis tous seuls, sans réflexion au préalable et tu te rends compte de ton erreur quelques secondes après. Les yeux clignent, la tête vogue vers la droite puis vers la gauche et tu tentes de te rattraper.  « Enfin, j’ai quelques connaissances dans le milieu. Mes recherches méritent parfois un maximum de sécurité. » La tête qui bourdonne trop, les prunelles qui tentent de s’arrimer ailleurs que sur elle, tu le sens, le charme opérer et surtout, tu comprends que tu es bloqué.
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Lotophages (Gisella & Eliakim) - Ven 25 Jan - 21:12

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Gisella & Eliakim



Les soupçons de Reiss semblent s'être volatilisés dans son discours, dans sa façon de lui parler. Toujours aussi poli, charmant, et Calypso est toujours fatalement attirée par les hommes qui lui résistent. C'est un jeu pour elle, mais aussi un moyen de croire qu'elle ne perd pas de son charme, l'échec d'Ulysse particulièrement traumatisant. Et d'une pierre deux coups pour Gisella qui trouve cela étrange de ne rien pouvoir savoir sur sa vie personnelle, l'interroger ce soir n'aura rien donné de plus si ce n'est une aversion pour la mafia. Elle sourit, s'il savait que quelques étages au dessus de sa tête se trouve le Quartier Général de la Nuova Camorra il ferait bingo! Hélas, en maitresse et en gardienne expérimentée, jamais il ne saura mettre la main sur ses plus sombres secrets, il faudra qu'il essaye encore. Gisella hausse les sourcils, soudainement étonnée qu'il lui propose son aide alors que quelques minutes avant il se montrait trop distant à son gout. « Des connaissances ? Vraiment ? Je traite avec la police directement pour me protéger des mafias, mais je ne serai pas contre d'autres petites astuces pour sécuriser mon hôtel !» Elle termine sa phrase en se penchant légèrement vers lui, qu'il soit le seul à entendre ces paroles là, un petit secret entre eux.

«  Vous pourriez passer dans mon bureau avant de partir pour m'en parler ? Je ne vais sans doute pas vous revoir avant au moins deux ans et je ne voudrais pas me passer de vos précieux conseils, vous qui êtes un client régulier!» Elle sourit, elle a bien enregistré le schéma de ses réservations, un joli sourire sur les lèvres, la maitresse des lieux décroise les jambes avec élégance et se lève. « Bonne nuit Monsieur Reiss, je vous souhaite de faire de beaux rêves, n'hésitez pas à demander tout ce que vous désirez, c'est offert par la maison.» Un ton suave, elle détourne son attention de lui et son visage change du tout au tout, de la séduction à l'exaspération, elle marche, sans rien ôter dans sa démarche féline.
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