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quema mi piel ☾☾☾ Carmen

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quema mi piel ☾☾☾ Carmen - Ven 2 Nov - 1:55


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Traigo en el alma pena y llanto ☾☾☾


J'ai pas eu besoin de boire, cette nuit. Des jours d'insomnies, la vie, l'alcool d'habitude pour m'épuiser... Fallait bien que ça finisse par payer. Alors cette nuit, la peau constellée de sueur n'est pas due au corps qui se purge de toutes les conneries que j'ai pu ingurgiter pour noyer le reste. Cette nuit, c'est juste le passé qui me colle à la peau dans des traînées de salope, qui tient en laisse les souvenirs et le monde en laisse, qui te mets la gueule à l'envers et te renverse assez pour finir par se réveiller d'un coup sec, les sens trop en alerte. Et la pièce me semble trop noire, trop plongé dans un miasme dégueulasse. Alors j'ai la main qui s'est précipité sur la lampe pour accompagner la lumière des réverbères dehors. Et je me souviens petit à petit. Ça fait son bonhomme de chemin et les battements de coeur vont pour se calmer, tout arrête de tourner. Et on sait déjà comment ça se termine, ce genre de nuits, quand il est loin de faire jour encore, mais qu'il fait trop nuit pour rester seul. Une douche froide et des affaires rapidement mises, me voici à courir dans cette ville, à suivre un parcours que je connais que trop sur le bout des doigts. La semelle des baskets qui s'use un peu plus alors que la sueur qui me recouvre cette fois ne semble pas faite de cauchemars.

Et ça se profile, la devanture du restaurant. Et dans les rues, je croise pas grand-monde, quelques âmes perdues mais qui savent bien ce qu'elles ont à faire. Y'a juste des regards qui se croisent, des visages aux airs d'hispaniques qui se saluent sans le faire, alors que la musique me perce les pensées, alors que les muscles se rappellent de tout, que les douleurs s'éveillent sur les cicatrices qu'auront jamais pu cicatriser correctement. C'est comme s'il y avait encore du sable dans les plaies recouvertes de peau. Je ralentis enfin ma course, quand les lumières t'éclairent. Et d'un revers de main, je m'essuie le front tout en soufflant, parce que j'ai encore couru trop vite, trop pour mon endurance, mais jamais assez pour me sentir trop vivant. Je pousse la porte et je t'avise dans un brin de sourire. Hola, Carmen. Et j'avise le restaurant en refermant la porte, vidé de tous les occupants qu'on aurait pu avoir l'habitude de voir. Il est à la fois trop tard et trop tôt, cet entre-deux bâtard où tu dois bien te faire chier. Bah, t'as ouvert que pour moi ou quoi ? Et le coin droit de la bouche qui s'élève un peu plus, mutin, avant que je ne vienne pour m'échouer face à toi, le poitrail encore agité par cette respiration agitée. Un café por favor, señorita.

J'ai l'estomac trop pris encore dans cette nuit, trop à se souvenir de ce qui a pu accompagner le subconscient pour savoir avaler autre chose pour le moment. Pourtant, faudrait. Comme il faudrait faire tout un tas de choses encore. Mais non, alors ça sera juste de quoi ne plus dormir, pour toujours si possible. Et je t'observe, comme je le fais toujours, toi et ce truc que tu dégages qui me donne autant envie de fuir que de rester. J'ai du mal en général avec les gentils, parce que j'ai trop peur de ce que je pourrais briser avec ma brutalité naturelle. Et t'es un peu précieuse, dans le fond. Alors je dis rien encore, me contente de récupérer quelques secondes, avant d'expirer plus fortement, un léger frisson qui me parcourt la peau trempée par l'effort. Ça va, toi ? Tu t'emmerdais pas trop ? Regard sur la foule de fantôme qui habitent les lieux, si bien que les vivants osent pas venir. Peut-être pour ça que je me force au mieux à faire la conversation, pour te sortir de cette réunion de suceur anonyme. Ou peut-être que je me mens un peu, pour faire croire que c'est rien de plus.
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quema mi piel ☾☾☾ Carmen - Ven 2 Nov - 13:25

Les habitués ne manquent pas au Kahuna. Familière, tu ne lésines pas sur le tutoiement et insiste pour qu'on t'appelle comme sur ton badge. Carmen. La robe moutarde toujours aussi mal ajustée, cela ne t'empêche pas de pouvoir effectuer correctement ton travail. La porte s'ouvre au son de la clochette qui y est accrochée, alors que tu es occupée à nettoyer quelques tables. A quatre heures du matin, il est rare de recevoir des clients. Nemesio fait partie de ces quelques personnes qui ne se pointent jamais lorsqu'on les attend. Tu te diriges vers le comptoir, sachant déjà ce qu'il va commander. Tu sais que sa façade austère s'adoucira légèrement lorsqu'il aura les lèvres trempées dans le café, même s'il essaie de te sourire autant qu'il le peut. Il fait partie de ces clients que tu peux apprécier. Simple, loin d'être exigeant, il se contente de prendre ce qu'il y a sans faire de scandale. Tu apprécies particulièrement son accent que tu sais venir tout droit du Mexique, sa façon qu'il appuie le r de Carmen. Tu lui rends ses salutations d'un énorme sourire tout en rétorquant : " Qu'est-ce que tu crois, j'attendais mon client préféré. Mais comme il est toujours pas là, je crois que je vais me contenter de toi. " Esquisse en coin, tu as toujours aimé le charrier. Tu lui mets en route son café, avant même qu'il ne le demande.

Le regard concentré sur la tasse qui se remplit doucement du liquide amer, tu souris un peu à l'entente de ses mots. Il a sa façon bien à lui de parler, cette façon brute de décoffrage. Tu poses le café sur une sous-tasse avant de le lui apporter. Noir, toujours. " Moi ça va, j'ai des raison d'être debout à une heure pareille. Mais toi ? " Il se saisit du breuvage, alors que tu peines à ne pas loucher sur la main brûlée qui recueille la tasse. La peau y est rapiécée, tu te demandes parfois si ça lui fait mal. Et ça y est, ce besoin ne tarde pas à se réveiller et tes propres paumes s'enflamment d'un désir d'arranger les choses, de réparer les maux de la peau, refermer les blessures et faire refluer la douleur. Tu es pourtant bien consciente de ne pouvoir l'aider, impossible de lui faire confiance et lui révéler ta nature, même à lui. Tu tritures tes mains pour faire passer ces picotements de compassion qui les traversent de part en part. Cette intuition de thaumaturge qui t'empêche d'user d'indifférence et te pousse à la charité. " Qu'est-ce qui peut bien pousser quelqu'un à venir tenir compagnie à une serveuse, si tôt le matin ? " Tu l'as bien souvent remarqué à ses traits tirés : cet homme n'a pas eut la vie facile.
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quema mi piel ☾☾☾ Carmen - Lun 5 Nov - 6:02


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Pétasse... Que je marmonne, un sourire aux lèvres quand même. Et ça m'amuse assez dans le fond et tu le sais que trop bien, je crois. Je réclame mon café et j'y mets même la politesse sans savoir pourquoi. Pour éviter que tu craches dedans, sait-on jamais. Quoique, pour ce que ça me dérangerait. Alors on va dire que c'est juste pour avoir l'air poli. T'as de la chance d'être toi. Je te remercie d'un signe de tête, quand le café est posé. Franchement, c'est assez dégueulasse de boire ça noir mais ça me réveille immédiatement. Alors je me plains pas et j'avale d'un trait le contenu et je fronce les sourcils sur l'instant, avant de m'humer les lèvres et récupérer la mare qui avait pu rester dessus, lorgnant de nouveau sur toi. Bah quand elle m'insulte pas, la serveuse est plutôt sympa. Et ça m'amuse de te renvoyer l'ascenseur, avant de reposer la tasse. Je dormais plus, eu envie d'aller courir. Fin du récit, señorita. Rien de bien intéressant ni de nouveau. Je repousse doucement le récipient vide vers toi. Tu me mets un verre d'eau ? Comme on pourrait demander un coup. Sauf que cette fois, je prendrais le temps de le boire.

Au passage, je me soulève la carcasse un instant, le temps de sortir mon porte-feuille et sortir le billet habituel dont tu sais que tu dois garder la monnaie dessus. Tu termines ton service à quelle heure, aujourd'hui ? Faudrait que je me trouve un taf de nuit, au final. Ça serait plus tranquille, pour me coucher au petit matin en étant crevé d'autre chose que des excès. Et en même temps, ça me ferait sacrément chier. Change la musique un peu ! Autre chose que le vieux fond sonore à la con. Un truc qui nous tient éveillé. Par contre je te fais pas danser, hein. Je précise au cas où, avec un sourire simple qui m'habille la tronche quelques instants. Moi je me contenterais de bouger du pied en rythme, voir même de tapoter de mes doigts sur la surface du comptoir. Mais te gêne pas si t'as envie. Je laisse l'honneur à ton client préféré. Faut que j'arrête de sembler de bonne humeur, tu vas finir par y croire. Mais à cette heure-ci, je peux bien être un peu naturel, non ?
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quema mi piel ☾☾☾ Carmen - Mer 7 Nov - 13:52

Tu rigoles à ses remarques, lui n'était pas un client comme les autres. Ses quelques mèches lui tombant sur le nez, il a l'air d'un chiot perdu quand il rentre dans le restaurant. Tu t'en étais moqué d'ailleurs, l'autre fois. La réponse à ta question a le mérite d'être claire : il n'en dira pas plus. Qu'y a-t-il de plus à dire d'ailleurs ? Curieuse mais pas fouine, tu respectes son silence. Tu avais déjà préparé le grand verre d'eau, sachant qu'il en commanderait un après avoir bu deux gorgées d'arabica. " Tu sais que tu n'es pas obligé de prendre un café si tu n'aimes pas ça. Ou au moins mettre du sucre et de la crème.. " Il te fait parfois penser à un gosse qui essaierait de se comporter comme un adulte. Comme tu goûtais l'espresso de ton père tout en tirant une grimace dégoûtée. Tu encaisses la coupure, un sourire de gratitude pour sa gentillesse monétisée. " Si je ne te connaissais pas, je me dirais que tu veux m'inviter à un rencard ", oses-tu lui glisser en un sourire qui se veut complice. Ou gênant. Tu lui réponds pourtant que tu termines vers huit heures, encore quatre heures à tirer que tu espères ne pas voir passer trop lentement. Tu te diriges vers la vieille chaîne hi-fi, qui diffuse le son des nouvelles en un espagnol approximatif, pour en changer la station et tomber sur une émission plus animée. " Cela convient à Monsieur, ou dois-je aller chercher Despacito ? " Aucune envie de danser pour ta part. Pas à cette heure-là, pas alors que tu as encore pas mal de vaisselle à faire. Mais, à l'entente de I Want To Break Free de Queen, tu ne peux que te laisser aller à pousser la chansonnette. Entre deux couplets, derrière le bar à ranger ce qui peut encore l'être, tu lances à ton acolyte de la soirée : " Si tu étais moins coincé, je pense que tu pourrais être mon client préféré. " Avant de repartir une caisse pleine de verres et assiettes sales, direction le lave-vaisselle de la cuisine. En revenant, tu remarques qu'il n'a toujours pas bougé si ce n'est que sa main rythme doucement la musique sur le comptoir. Ses brûlures t'obligent à lorgner dessus comme si elles avaient été faites d'or. Ton don t'asticote, tu brides mal le fait de vouloir emprisonner ses mains de tes paumes, le fourmillement qui annonce ta magie parcourant doucement tes doigts. Ce n'est pas la première fois que tu te le demandes, mais ce soir sera la première fois que tu lui demandes : " Nemesio. Il s'est passé quoi avec tes mains ? " Peut-être un peu fouine, finalement. Mais à n'y voir aucune malveillance, tu ne souhaites qu'une chose : réparer ce qui peut l'être.
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quema mi piel ☾☾☾ Carmen - Lun 19 Nov - 0:00


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Ça réveille moins. Pas bien grave si c'est pas bon. Je peux bien supporter tant que ça fait effet. Le reste, c'est du chipotage. Et puis je me marre un peu face à ta remarque, l'air de te dire que ça risque pas d'arriver, parce que je suis sacrément mauvais pour les rencards, que je suis pas assez vieux pour m'emmerder avec ce genre de détails pour ma part. Prend pas tes fantasmes pour une réalité ! Je m'amuse sur l'instant, un rire encore en fond de gorge, pour signifier que je ne suis pas sérieux pour un dollar, jamais même à ce sujet. Et puis tout s'enchaînes et la musique vient, délaissant le flot de nouvelles à chier qui rappelle que trop que tourne pas rond dans ce monde à la con. Je suis comblé. Pour cette fois. Et faut bien avouer que j'ai aucune foutue idée de ce que ça peut bien être, le morceau que t'as pu citer. Mais j'imagine qu'au ton employé, ça doit être de la torture audible alors on va pas provoquer plus amplement.

La musique qui suit ferait se retourner le vieux mais pour ma part, j'écoute simplement, me laissant bercer par vos voix communes, à toi et Freddie. Puis quand tu te décides à pas chanter le refrain et plutôt revenir à la charge, je peux pas m'empêcher de relever un point pour y écraser une joue contre, amusé par ta remarque. Merde, je penserais à me retirer le balais un de ces jours alors. Et tu disparais déjà alors que j'en reviens à mon verre d'eau, engloutissant le tout en quelques gorgées. Puis la musique me berce et je sens que les affres du sommeil me lâchent définitivement, après quelques morceaux. Les doigts de la main encore sur le comptoir qui battent le rythme par réflexe, alors que tu reviens dans le paysage. Pas de bol pour toi, y'a toujours personne d'autre. Puis tu lâches la bombe, LA question que tous se posent en osant que très rarement la formuler. Alors je t'observe, sans expression particulière sur l'instant. Puis je ne bats plus la musique, parce qu'il y a déjà le sang qui me bats entre les tempes qui se charge d'un tout autre tempo.

Accident. Rien de plus à ajouter. Je me redresse un peu, viens à lier les deux pognes ensembles, paume contre paume, tout en t'observant toujours. Me laisse jamais faire la cuisine. Demi-mensonge. Pas le meilleur cuistot du coin, je préfère les plats tout faits, m'évitera d'empoisonner qui que ce soit ainsi. Y'a pas grand-chose à raconter. Encore une fois. Toutes mes histoires sont courtes. En général, elles n'ont même pas de commencement. L'envie de me casser de là est très puissante, avec un tel sujet abordé. Mais partir maintenant, ça serait comme avouer que j'ai pu mentir. Alors faut que je me tienne, faut faire comme si ça n'avait véritablement aucune importance. Et toi, alors ? Je renifle à peine, ramène mes mains pour chercher dans mes poches après mes clopes. T'as une cicatrice quelque part avec une histoire à la con aussi, derrière ? Je sors mon paquet pour le poser sur le comptoir, cherchant rapidement après mon briquet aussi. Je suis sûr que t'es du genre maladroite qui se tape dans tout les coins de meuble. Je t'imagine bien comme une gamine qui avait tout un tas de bleus.
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quema mi piel ☾☾☾ Carmen - Lun 26 Nov - 11:05

Tu l'apprécies Nemesio, parce que c'est le genre de personne qui a beau s’envelopper de couches et de couches de sarcasme et de piques bien senties, tu trouves toujours quelque chose d'attachant. Tu ne peux t'empêcher de ricaner à chacune de ses remarques, te disant simplement que personne d'autre n'aurait pu t'aider à passer le temps plus vite au boulot. Le Kahuna est désert, la nuit en semaine, et les services y sont parfois pénibles. Même lorsque la station de radio décide de passer quelques bons morceaux que tu accompagnes d'une voix timide. Votre proximité t'a poussé à poser une question que tu regrettes dès que tu le sens se fermer un peu en y répondant. Il tente d'y ajouter une touche de légèreté, certainement pour ne pas te brusquer. Il est très secret, tu te doutais bien de ne pas avoir une explication complète, comme d'habitude. Mais un fast-food n'est pas tellement un endroit invitant à la confidence. Alors tu lui souris en hochant la tête. Tu ne poserais plus la question. Dans tes pensées, ne pouvant réfréner cette curiosité exacerbée, sa question t'atteint difficilement et lorsqu'elle résonne enfin à tes oreilles, tu te figes. Que s'est-il passé avec mes mains ? Quoi ? Comment pourrait-il s'en douter alors que-. Les doutes disparaissent alors qu'il continue son interrogation. Soulagée, tu hausses les épaules comme de rien. " Je n'ai jamais rien eu que j'ai pas réussi à guérir. " Physiquement, du moins. Mais tu gardes cette suite pour toi, après tout : un fast-food n'est pas tellement un endroit invitant à la confidence. C'est à ton tour de te resservir un café, l'énième espresso de la soirée. " Ca te dérange de garder la maison pendant que je vais fumer ? " Tu lui fais confiance, même s'il s'applique à ce que tu ne saches rien de lui et de ses bagages d'histoire. De toute façon, s'il avait voulu voler quoique ce soit, ce serait déjà fait depuis longtemps. Tu pars chercher ta veste dans laquelle se trouve tes cigarettes et un briquet. " J'en ai pas pour longtemps. Et au pire, tu sais faire des cafés et servir des sodas non ? " Coin des lèvres relevés, tu n'attends pas plus pour profiter de prendre l'air. La vue de ses mains martyrisées t'ébranle plus qu'à l'accoutumée et le tintement de la cloche qui annonce que la porte s'ouvre te détend. L'air frais se ramasse sur ton visage, tu lui souffles contre pour laisser échapper un soupir de soulagement. Le briquet allumant de sa flamme la tige cancéreuse, tu en inspires une première bouffée que tu laisses le temps de calciner tes poumons. Le regard rivé sur tes propres mains, tu apprécies que le froid les engourdisse. Foutu besoin d'aider des gens qui ne veulent pas de ton assistance.
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