AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Break the news

 :: terminés
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mar 25 Déc - 20:31


No-one 'round here's good
at keeping their eyes closed

Des fauteuils confortables, des tableaux aux cadres travaillés, des tapis et deux bibliothèques aux vitres impeccables. On pourrait se croire dans le salon d'un type trop inspiré par les Roaring Twenties. Le quartier général de la Nuova Camorra est plutôt cosy. Rien à voir avec la salle voisine. On a brûlé les restes du monstre vert dans l'un des incinérateurs de Saturno.

La réunion prend fin avec un petit verre de l'amitié. Quelque chose comme ça. Après s'être entendus sur les décisions prises et à venir, les trafics en cours, les positions à défendre, l'attitude à adopter face aux leaks, on se détend. Seule l'évocation du contrat de drogue et ses méthodes a fait grincer Luca et gronder Rachele. A cela, Alcide a haussé les épaules. Une initiative comme une autre. Une initiative payante. Ils verront. Tous. Bientôt.

Une fois les verres vidés, la plupart des grands noms prennent congé. Alcide les salue et vient se poser dans un fauteuil, un petit rosé à la main. Son troisième, toujours sans effet. Il laisse échapper un « Ah ! » satisfait puis s'enfonce dans le dossier. Oeillade aux deux hommes encore présents. Il proposerait bien à Augustin de golfer le vendredi, histoire de défier la routine.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mar 25 Déc - 21:40


#la bonne ambiance




Encore une longue journée de passée. Réunions au boulot, réunions à la NC. Intéressantes, moins intéressantes. Celles de la Camorra sont rarement barbantes, même quand les sujets sont des plus banals, parce que c'est ce qu'il aime faire. Les contrats d'escroc qu'il pratique de jour sont moins souvent attrayants : c'est du vol, mais du vol légal. Où est le fun là-dedans ?

Tout ne s'est pas passé sans accrocs, mais ce qui est fait est fait. Les récalcitrants seront sûrement calmés quand l'argent commencera à tomber, en masse. Quoi que quand il regarde Rachele ou Luca, quand il laisse son esprit voguer auprès des leurs, ce qu'il ressent n'est pas engageant. Il a froncé les sourcils en regardant Luca et son expression neutre soigneusement maîtrisée, sentant comme une couille dans le pâté. Puis le sujet a changé, et Augustin s'est laissé aller à la fatigue de la journée et le réconfort d'un travail bien fait.

Fauteuil confortable, les pieds sur la table basse, un whisky à la main. Il sirote en silence en compagnie d'Alcide et de Luca qui est resté également. Le calme dans la pièce fait du bien. Fatigué, il maîtrise mal ce nouveau don qui encore lui donne du fil à retordre. Ce n'est pas aussi simple que d'appuyer sur un interrupteur, la télépathie est capricieuse. "Golfer un vendredi ? Mon dieu Alcide, tu aimes vivre dangereusement." Sourire tranquille, il prend une petite gorgée de ce qui s'apparente aujourd'hui à de l'ice tea, mais en bien meilleur.

Regard à Luca, qui le met inexplicablement mal à l'aise ce soir. "Tu ne bois rien ?"



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 13:17


ET ON PÈTE LES BARRIÈRES.



Ils sont incroyables. Pendant toute la réunion, c’est ce qu’il pense Luca. Incroyables et inconscients. Ils ne comprennent rien, ne voient pas les problèmes engendrés par ces décisions prises sans concertation. Oui il y a des ouïes dires, oui il y a eu des rumeurs mais jamais il n’a été question d’en discuter entre sous-boss pour décider si oui, ou non torturer Aislinn O’Reilly était la meilleure des solutions.  Ça parle argent, ça parle drogue mais en aucun cas les deux têtes de la Camorra se sont demandées s’il n’y avait pas autre chose à réfléchir. Aislinn n’est pas qu’une jolie plante à regarder. Et si elle a proposé ce contrat, ce n’est pour rien. Elle a quelque chose en tête et en tant que principal acteur de cet espoir bouillant éveillé au creux d'O'Reilly, Salducci sait à quel point la divine est puissante et fera tout pour se faire entendre. Et ce n’est pas deux petits cons aux cheveux gominés qui vont lui faire peur, qu’importe ce qu’ils lui ont fait. Elle a vécu bien pire Aislinn.

Mais y’a pas que ça et c’est bien ça le problème.

Il ne dit rien pendant toute la réunion, reste calme, silencieux. Il jète parfois des regards à Rachele, la voit ronger son frein elle aussi. La réunion se termine, tout a l’air de se passer comme sur des petites roulettes pour Alcide et Augustin, ils en seraient presque à se faire un accolade virile quand ça se finit, histoire de se prouver qu’ils ont autre chose qu’un petit pois à la place du cerveau. Ça l’agace. Alors il reste Luca, attend que tout le monde s’en aille pour leur expliquer tranquillement le fond de sa pensée. Ça boit, ça a l’air satisfait, ça lit dans les pensées. Il a presque envie d’envoyer un signal d’alarme à Augustin Luca, pour le prévenir qu’il va avaler de travers son whisky dans quelques secondes.  « Non merci. » Il refuse le verre, se lève du fauteuil et fait quelques pas. Les bras sont croisés, le menton baissé.  Il hésite entre deux solutions, opte pour la première rapidement avant de commencer.  « J’ai une question… Avant de… discuter avec O’Reilly, vous ne vous êtes pas dis que… il existait d’autres solutions ? Et que surtout elle était bien plus intelligente que ce que vous pensiez ? » Il fait une pause. Au final, c’est la seconde solution qu’il a choisi.  « Ou la bestialité et l’incompétence de la Calavera vous ont contaminé ? » Droit comme un i, le menton relevé, il n’a pas peur de la foudre Luca, il l’a tellement connu à travers ses coups de coeur qu'il en est devenu insensible.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 15:39


No-one 'round here's good
at keeping their eyes closed

Augustin lit dans ses pensées et ça lui arrache un petit rictus qui signifie "j'avais oublié que tu pouvais faire ça". Il plonge une nouvelle fois dans le rosé et répond simplement : « Eh bien ! Tu es partant ? » C'est Luca qui n'a pas l'air très motivé à quoique ce soit. Il ne boit même pas. Fichtre, songe Alcide. Ça sent les oeufs brouillés.

Salducci fait quelques pas et se lance sous les yeux auparavant satisfaits des deux cinquantenaires. Il parle d'autres solutions comme s'il en existait des rayons. Ça fait soupirer Alcide. Quant à l'intellect de O'Reilly... « Tu la crois plus futée que nous ? Nous la NC, nous Gus et moi, nous... nous. Alcide se redresse à l'évocation de la mafia de Delray. De quoi tu nous accuses, au juste ? Le ton monte et ne peut s'empêcher d'emprunter des accents goguenards. On a fait le nécessaire. »



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 16:34


#la bonne ambiance




"Pourquoi pas." En espérant que le vendredi leur soit plus clément. Les dernières parties n'ont pas vraiment été fameuses.

Lorsque Luca parle, Augustin plisse légèrement les yeux, intrigué par la réaction de Salducci. Et pas d'une bonne façon. Quelle mouche le pique ? Sa question est tout à fait légitime, ainsi que les implications qu'elle soulèvent : à ces jeux de contrats et de mafias, on ne sait jamais de quel côté on peut se faire entuber.

Mais c'est le ton du sous-boss qui ne présage rien de bon. Bestialité et incompétence. Il aurait tout aussi vite fait de les insulter de front, ça aurait donné à peu près le même résultat. Au vu du ton d'Alcide, il n'est pas le seul à se sentir piqué au vif.

Ça pue la colère, là. Et ça a l'odeur nauséabonde d'une rancœur imprévue. "Quelles autres solutions ? Il y a une opportunité pour la NC, on la saisit." Il se sent tendu, comme quand on attend l'impact de la fraise sur les dents chez le dentiste. "C'est comme ça que ça marche." Où est-ce qu'il veut en venir ?





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 16:58


ET ON PÈTE LES BARRIÈRES.



À la question d’Alcide, il a envie de répondre oui, qu’Aislinn est bien plus qu’ils ne s’imaginent. Mais déjà que le Don s’agace de voir la préparation de sa partie de golf dérangée... Luca n’est pas là pour leur prouver qu’ils ont eu tort mais plutôt qu’ils devraient plus souvent user de leur cerveau au lieu de leur coups de poignets légendaires au golf.
Un regard vers Augustin, le nouveau consigliere n’est pas mieux que son chef. Ça l’agace, Luca et Eros en même temps.  « Il y a quelques temps, j’ai usé de mon pouvoir sur O’Reilly, ce qu’il y a l’intèrieur…» Il pointe son poitrail, là où le coeur rugit.  « … est bien plus puissant que ce que vous croyez. Si maintenant on se retrouve comme des cons à devoir négocier avec la Calavera, c’est parce qu’elle le voulait. Elle sait à quel point la mafia mexicaine tient à ses avantages. » Et on ne retire pas les os de la gueule des chiens.

Il secoue un peu la tête Luca, sent qu’à l’intérieur ça s’échauffe. Il n’aime pas, sentir Eros prendre son envol, ça n’est jamais bon. Il reprend sans attendre une seule réponse de ses congénères. « Son intelligence a eu raison de votre arrogance, vous vous êtes faits avoir comme des bleus. Et en attendant… Elle gagne du temps pendant que nous on doit trouver une solution pour faire plier la Calavera à ses volontés. » Il prend une seconde pour respirer, ne les laisse pas réagir et reprend la parole.  « Elle a gagné avant même que vous ayez mis votre pion sur l’échiquier.  Refusez, on perd la drogue. Acceptez, on perd l’alliance. J'crois que ça mérite des applaudissements.» Mais il ne le fera pas, Luca a beau être le visage le plus souriant de la Camorra, à cet instant précis, il a honte de la connerie qu’il voit devant lui.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 17:26


No-one 'round here's good
at keeping their eyes closed

Ils feront donc ce golf vendredi. Parfait. Alcide pose le verre sur la table basse et écoute ce que Gus a à répondre aux accusations. Parce que oui, il les prend ainsi, ces paroles du Salducci. Et eux deux, ils plaident non coupable votre honneur, jamais tort, toujours dans leurs bons droits. Leurs bons droits qu'ils s'octroient.

« Exactement, renchérit-il aux derniers mots du golfeur. » Il montre son soutien mais ils sont à armes égales, tous les trois. Trois hommes, trois mafieux, trois dieux en eux. Lorsque Luca déballe ses explications, Alcide serre les dents. C'est vrai qu'ils n'ont pas réfléchi à une tactique potentielle. Elle était en position de faiblesse ! « Ah ! Voilà ! Fallait qu'on abîme ta p'tite amie de trop près pour qu'tu nous l'dises ! » Toute cette proximité sent mauvais.

« On s'en fout du temps qu'elle gagne ou non. On la tient. La drogue avec. C'est tout ce qui compte ! Il parle avec l'assurance de celui qui ne voit que d'une couleur. Ou deux, peut-être. Il est manichéen et assume sa vision du monde. C'est quoi le problème, au fond ? De lui avoir forcé la main ou devoir traiter avec la Calavera ? On l'a déjà fait. On le refera. » Des mots et aucun acte. Le bluff ne passera pas, il le sait. Et il sait que la Calavera est intraitable. Putain d'impasse. C'est désespéré de sa part de se croire au poker tandis que l'électricité envahit l'air.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 18:31


#la bonne ambiance




Ah. Il est là le problème. Augustin retient un rictus narquois, laisse son esprit renifler celui bouillonnant de Luca. Alcide a visé juste. Il est énervé car ils l'ont malmenée. Ses objections sont fondées, encore une fois, son discours est cohérent et ses doutes restent à entendre. Mais le fond du problème est ailleurs : il tient à elle.

Alcide défend leur action avec verve, convaincu de leur avantage. Ils n'auront plus à partager O'Reilly, Calavera ou pas Calavera. Sérieusement ? Ils traitent avec O'Reilly, elle évoque la Calavera. Et Luca qui s'y met à son tour. Augustin pose son verre sur la table un peu fort. "Calavera, Calavera... Qu'est-ce qu'on en a à foutre qu'ils acceptent ou pas ? La drogue elle est pour nous, on négocie pas des organes." Il s'énerve, ça l'agace cette façon de penser. L'alliance avec la Cala est utile, vitale pour tenir tête aux autres factions. Mais on dirait que depuis quelques mois, les gens ne voient plus que ça : l'alliance. Comme s'ils avaient perdu leur identité, comme si la Camorra n'existait plus.

Il regarde Luca avec la même sévérité qu'il leur a adressée. "Qu'est-ce que tu crois qu'elle va pouvoir nous refuser ? Elle a joué sa main comme elle a pu. Elle veut qu'on laisse ses protégés tranquilles ? Qu'on garantisse la paix à Cornucopia ?" Cette fois, le rictus lui échappe. Quelle plaisanterie. Il croit quoi ? Qu'Arcadia est le beau pays des jouets ? "Ces précieux protégés, si elle y tient tant, il va falloir qu'elle joue le jeu. On la fait suivre, que crois tu ? Et anonymes ou pas, rappelle-toi qu'il n'est pas difficile d'obtenir des noms." Il tapote sa tempe de l'index, mâchoire serrées sous l'emprise de l'agacement. "Et s'il le faut on ira les lui arracher - que ça te plaise ou non."





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 19:22


ET ON PÈTE LES BARRIÈRES.



Alcide renchérit, continue de s’enfoncer dans un orgueil illogique et qui ne fera que les foutre à terre si ça continue. Luca écoute, reste calme alors que les braises sont déjà allumées. La même saveur que lors de l’Eden Manor, quand il a perdu contrôle et failli briser Lyra. Il n’aime pas ça. Alors quand Augustin prend la parole, il a envie de rouler des yeux, se demande même s’ils ont bu du nectar avant la réunion tellement ça en devient navrant. Les bras sont toujours contre le corps, le dos droit, l’homme se maitrise, à défaut du dieu qui rugit sous la carne. Il tourne la tête et étouffe un soupire quand Augustin montre sa jolie caboche. Ah bah oui, c’est vrai, Monsieur lit dans les pensées et Monsieur est capable d’écouter des dizaines et des dizaines de personnes en même temps sans que ça lui fasse griller le ciboulot.  « Parfois j’me demande si, à la place des balles, vous ne jouez pas avec vos neurones lors de vos parties de golf. » Une simple réflexion lambda.  « Vous ne comprenez rien. Alcide, si tu connaissais bien tes sous-boss, tu saurais qu’O’Reilly et moi sommes amis depuis des années et qu’elle m’écoute. Mais non, visiblement, t’es plus occupé à te rappeler du nom de tous tes gosses ! » Il lui adresse un sourire en conclusion avant de reprendre la parole. Ça lui picote le corps doucement, mais il n'y fait pas attention Luca, se laisse happer par la rage du Dieu.  « La drogue, le fric, y’a pas que ça qui compte en ce moment ! Vous ne vous souvenez pas de ce qui s’est passé à l’Eden Manor ?! Putain mais… » Jamais Luca ne jure, jamais il n’hausse la voix.  « Dois-je vous rappeler qui est le père d’Eros ? » Une seconde de pause la voix qui descend dans les grave à mesure que le corps chauffe.  « Chaos. Et si vous vous étiez un peu renseigner sur le sujet, vous saurez que ça n’est pas terminé, on ne tue pas un titan comme ça. C’est ça la vraie menace ! Pas O’Reilly, pas tout ce bordel. Mais non… Messieurs sont les rois d'Arcadia, Messieurs  sont les Dieux de l’Olympe, ils n’ont pas besoin d’alliance… Qu’est ce qui pourrait les faire tomber de leur trône hein ? » Il sent la chaleur crépiter en lui, ses yeux bleus n’ont jamais été aussi clair, aussi envoutants.  « Apart leur foutue inconscience ? »




(level up stade 5)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Mer 26 Déc - 20:24


No-one 'round here's good
at keeping their eyes closed

Les dires d'Augustin renforcent les siens mais ils sont au fond bien cons. Ils feraient mieux de ne rien répondre à Luca. Parce qu'ils n'ont rien à cacher, rien à justifier. Rien à se reprocher. Penser ? Ah ça ! Ils savent faire. C'est leur jugeote qui a toujours éloigné la mort, dans cette ville où les balles sifflent plus qu'il n'y a de trains en gare.

Augustin donne un bel aperçu de O'Reilly et ses exigences dignes d'un Beatle. Et Luca reprend de plus belle, la verve aux remontrances. Comme s'ils étaient des gamins, eux, ses aînés, ses supérieurs. Une mafia, pense souvent Alcide, c'est comme l'armée. On aurait fusillé un lieutenant critique pour moins que ça.  « Tout ça pour une gonzesse, qu'il éructe tout seul. Toujours elles pour nous foutre dans la merde. Tu vaux mieux que ça Luca. Mine mauvaise qu'il ne déguise pas. Il préfère omettre toute réponse au sujet de ses enfants. C'est de l'ordre du privé, ça n'a rien à voir ici, dans ce QG. Il est énervé mais pas au point de l'oublier. Elle voulait qu'on la prenne au sérieux ! Toi aussi, tu crois qu'on plaisante ? Qu'on ne fait que jouer ? Tu veux nous apprendre le métier ? » Il peste tandis que son coeur s'excite dans sa cage thoracique. Il bondit et Alcide avec. Se lever, ne plus à avoir à lever les yeux face à cet Eros étranger. « J'me contrefous de Chaos. L'alliance avec la Calavera sera seulement révisée, on reste alliés. Tu mélanges tout ! Fais pas diversion. » Sous la peau, ça cogne comme sous le soleil de Mykonos.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Jeu 27 Déc - 1:29


#la bonne ambiance




Le ton monte, les esprits s'échauffent et les arguments s'éloignent de plus en plus les uns des autres. L'atmosphère dans la pièce tourne comme le vent avant la tempête, et la colère des uns nourrit celle des autres. Augustin commence à avoir le tournis, se redresse un peu dans son fauteuil pour reprendre la maîtrise de son cerveau qui cuit à petit feu.

Ca braille là-dedans, tout ça l'agace, les piques de Luca qu'il balance à Alcide et qui lui laissent échapper un reniflement dédaigneux. Il connaît suffisamment ses sous-boss ; ce n'est pas Silas qui a dû pleurer O'Reilly ce soir. Choisis mieux tes amis a-t-il envie de répliquer à ce Eros qui monte sur ses grands chevaux, mais le tournis s'agrave, sensation désagréable comme lorsqu'on commence à perdre pied après le verre de trop.

Le coeur s'emballe en même temps que Luca jure, hausse le ton, se laisse dominer par une ferveur qu'il ne lui connaissait pas. Ca le cloue au tissu molletonné, Hermès à qui on coupe les ailes sans qu'il s'en rende compte. Ca braille encore là-haut et le banquier sent son esprit se court-circuiter sous l'afflux écrasant des émotions, sent l'électricité tendre l'air, les palpitations de son coeur lui cogner trop fort contre la cage thoracique.

Tournis, fourmis dans les membres. De la fièvre ? Putain non, pas ça, qu'il pense. Il cligne des yeux, désorienté. J'suis trop jeune pour faire une crise cardiaque. Les pupilles retrouvent le visage de Luca rougi par la colère, et ses mains tremblantes serrent les accoudoirs dans l'espoir de retrouver un point d'encrage. Il ne sait pas ce qu'on peut lire dans son regard mais il ne maîtrise plus rien, ni le corps ni l'esprit qui déchante, ses propres émotions affolées lui échappant sans qu'il puisse rien y faire.

Pour une fois il se tait, réduit au silence, incapable d'articuler la moindre parole.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Jeu 27 Déc - 15:53


ET ON PÈTE LES BARRIÈRES.



Seulement révisée. Il a envie de rire Luca, se demande si Alcide se rend compte de ce qu’il dit. On ne révise pas avec la Calavera, surtout quand il est questions d’une femme comme O’Reilly. Encore plus quand les éléments à « réviser » sont des ordres de protection et une diminution de la violence de la mafia mexicaine. Le Don s’est levé, à la différence du consigliere qui n’a pas l’air à son aise. Mais Luca n’y fait plus gaffe, l’adrénaline faisant pulser son coeur d’une étrange sensation. C’est tout chaud à l’intérieur, il sent que ça brûle. Il aime ça.  « Je fais diversion ? » Il prononce ça lentement, mais c’est bien de la rage qu’on sent dans les mots du sous-boss.  « JE FAIS DIVERSION ?! » C’est pratiquement hurlé, grogné, la voix est rauque et les prunelles enflammées.
Il s’avance d’un pas, le doigt pointé sur le poitrail de Bellandi alors que le don explose sans qu’il en est conscience. Il ne sent rien Luca, juste cette sensation de chaleur qui lui brûle le coeur et les entrailles.  « Au moins je fais quelque chose ! Vous passez votre temps à vous bourrer la gueule au nectar, à jouer au golf et à penser avec votre queue au lieu de votre cerveau ! Bordel mais on est en guerre et vous n’en avez même pas conscience ! La Guerre Froide, t'as connu Alcide ? Ou t’avais déjà la tête dans le sable pour ne pas voir ton p’tit monde exploser ? » Par contre, là, c’est lui qui explose.  «  Toi, Augustin, la Camorra, vous êtes capables de faire de grandes choses mais en ce moment… Je ne vous comprends pas. »  Et la colère de l’un s’insinue dans les corps des autres. Le cerveau qui déraille, la vague qui les rend malade, la chaleur, le coeur qui bourdonne, les muscles défaillants, tout en eux explosent au moment où Luca se calme.  « Je ne reconnais pas la Nuova Camorra. J'en ai presque honte. » C'est dit à voix haute, sans gêne, ni regret. Cette mafia n'est pas celle pour qui il a donné sa vie à ses 16ans. Ce n'est plus celle qu'il aime. Le regard est toujours aussi haut, les yeux plus clair que l’eau de Mykonos. Eros vient de toucher en plein coeur les dieux de l’Olympe, Eros a pris son envol en piquant d'une flèche dorée les esprits de ses congénères.


(level up stade 5)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Jeu 27 Déc - 21:59


No-one 'round here's good
at keeping their eyes closed

Augustin ne pipe mot et Alcide se demande ce qui lui prend. Où est passée la solidarité ? Il lui filerait bien un coup de coude dans le biceps pour le réveiller. Mais ça y est, la sueur fine prend d'assaut le col de la chemise. Bonne pour le pressing.

Luca s'énerve et Alcide ne le trouve plus beau du tout. Fini Mykonos ! Ses yeux n'abritent plus aucune chaleur, si ce n'est celle d'un brasier californien. Ce qu'il vocifère a perdu tout sens à ses oreilles. Queue, nectar, guerre froide - du grand n'importe quoi ! Luca ne les comprend pas ? Au tour d'Alcide de s'écrier : « La ferme ! T'y comprends rien ! »

Et ça bout. Dans la tête, dans les veines. Il frapperait bien sa p'tite gueule de dandy révolté. “VOUS ?” est le dernier son rageur qu'il profère avant que tous ses membres ne bandent, avant que sa bouche ne se fige en un O presque parfait.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Ven 28 Déc - 9:03


#la bonne ambiance




Il hurle maintenant, Luca hurle et ça résonne dans la tête, ça accélère le rythme et lui coupe le souffle. Il se tiendrait le cœur s'il pouvait bouger, mais la tension et la chaleur montent et c'est la paralysie qui le tient prisonnier. Alcide hurle en retour et Augustin n'entend plus les mots, tout se passe comme s'il était dans une bulle et les yeux les observent avec fascination. Ils brillent, ils fument, ils sont beaux en fait. Ils gesticulent au ralenti, ou bien ça accélère, il ne sait plus Augustin.

Et quand Eros arrive au sommet de sa colère, la pièce entière entre en suspens - plus de respiration, juste l'attente d'une chute qu'il n'attendait pas. Tendu au maximum, c'est le plaisir ultime qui s'empare du corps en une déferlante incomparable, saisissant l'être au plus profond de son animalité. Putain Luca. Putain oui. Pensées évadées en français dans le texte, ça plaira au dieu de l'amour.

Plus rien n'est maîtrisé, tous les nerfs sont déconnectés. La puissance de la sensation est si intense que c'en est douloureux, et il se laisse aller sur le dossier du fauteuil, incapable de tenir face à cette force incompréhensible. Il ferme les yeux, serre les dents, essaie de reprendre la main sur sa respiration qui se fait saccadée, essoufflée comme après un effort intense. Comme après... un orgasme. Et un violent.

Les minutes passent, ça lui semble durer des heures mais peut-être que ce ne sont en fait que des secondes. Quand il parvient à retrouver un semblant de maîtrise, il se pose la main sur le front, toujours le bas-ventre tendu, toujours les jambes crispées. Il y a eu un orgasme mais sans aucune libération. C'est presque un calvaire, une torture. Il déglutit. Il sait pas pourquoi, mais il sent qu'il va être incapable de se relever. Ça lui picote dans le dos.

Les voix se sont tues dans sa tête. Ne reste qu'un silence immaculé.

Il soupire.

"Lu... Luca, tu -" Il sait pas vraiment ce qu'il allait dire. Il réfléchit pas, le cerveau est parti en congés. Sûrement dans les nuages. Il y a pas accroché de ficelle pour le rattraper.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Ven 28 Déc - 14:31


ET ON PÈTE LES BARRIÈRES.



La rage, la colère, l’agacement, c’est un peu tout ça qui explosent dans le coeur de l’Amour et qui dévorent ceux de ses homologues. Il a la fièvre au corps Luca et reste stoïque en voyant ce qui se passe. La vague le submerge aussi, mais elle le laisse insensible, comme anesthésié de toute part. Mais il les voit, Alcide, Gus, se perdre dans les méandres d’un orgasme qu’il reconnaitrait parmi mille. Lui qui en a tant vécu durant sa vie, il ne peut se tromper face aux symptômes dont il est le témoin. Encore moins des pensées de Gus qui lui parviennent, le consigliere perdant maitrise de sa télépathie. Encore moins de l’image projetée, ou de la bouche en coeur d’Alcide. Quant aux tremblements des corps et aux souffles paumés…Ce ne sont que des preuves de ce qu’il vient de créer, le dieu ailé.

Il ne comprend rien Luca, sent bien que quelque chose en lui vient de s’éveiller, qu’il sent Eros sous sa carne, bondir, s’envoler. Mais dans sa tête, son coeur, son corps, tout est vide, morne. Pas d’émotions, pas de vibration, rien que le silence à la différence des deux autres hommes. Il est épuisé, cligne des yeux quelques instants, regarde Alcide, regarde Augustin, entend les mots du dernier. « Je pense que vous l’avez énervé….»  Lui, le dieu de l’Amour. Lui, le cupidon des âmes perdues. Lui, qui décide qui aime, qui déteste, qui jouit et qui s’emmure dans la détresse. Ce soir, le Don et le Consigliere ne sont que les pantins d’un divinité amère qui refuse de se voir traiter comme s’il n’était qu’un gosse détraqué.  « Je pense que nous en avons finis. Bellandi… » Pas de prénom, Luca est sans vie, sans lumière, plus qu’une carcasse dans laquelle le dieu prend ses aises. Il profite du malaise de ses homologues pour parler.  « Je t’enverrais un recommandé avec ma démission du poste de sous-boss de la Nuova Camorra. Et ne me dit pas que ça ne comptera pas. Oui, je connais les règles. Je sais aussi à quel point ma divinité compte pour le panthéon grec comme tout ce que j’ai apporté à la Camorra depuis 27ans. » Il recule d’un pas, attend une réaction avant de partir. Sans ailes mais pas sans fierté d’avoir hausser la voix là où on le voulait aphasique.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Sam 29 Déc - 0:22


No-one 'round here's good
at keeping their eyes closed

Comme un baiser qui enflamme et lacère, le plaisir éclipse tout le reste. Le Ciao Roma disparaît, Augustin et Luca sont avalés, même le dieu est mis sur le pavé. Ce n'est plus qu'un tête à tête entre l'homme et son chant le plus primaire.

C'est difficile de comprendre les mots de Luca. C'est souvent comme ça lorsqu'on ne veut pas entendre. Lorsqu'on sait que c'est trop tard, que ça se joue sous nos yeux, qu'on n'a plus qu'à attendre le point final. Alcide ne comprend que dalle, et bien qu'il dénote à la partition de Luca des accents dangereux, il éprouve aussi une terrible envie de lui arracher sa chemise. Mais le sous boss s'écarte parce qu'il a prononcé le mot fini. Alcide n'a jamais vécu de rupture.

Il n'a pas mal mais il ne peut pas parler pour autant. Une colère sourde surpasse le reste. C'est une colère muette, entrecoupée de soupirs tantôt de plaisir fuyant, tantôt de fatigue cuisante. Le solstice d'été est terminé. Ses yeux bleus lancent des éclairs froids comme l'hiver et crient : Eh bien, que fais-tu encore ici ?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Ven 11 Jan - 10:00


#la bonne ambiance




Le plaisir est aussi intense qu'amer, et la redescente n'en est que plus désagréable. Elle étreint le cœur, l'esprit et le corps et les laisse vidés d'énergie et de toute forme de lucidité. La pièce entière en tremble encore, mais il n'y a plus de pièce qui existe face à de telles sensations.

Il est épuisé Augustin, le corps s'affaisse dans les coussins du fauteuil, tel un poids mort. Les doigts viennent frotter les yeux lassement tandis que Luca achève son oeuvre, met des mots sur la cassure qu'il vient lui-même de créer. Malgré l'épuisement et la stupeur, il paraît évident qu'ils viennent d'assister à une manifestation d'Eros. Eros en colère.

C'est bien. Ils partageront au moins ça. La colère.

L'amertume passée, c'est un silence glacial qui refroidit la pièce et le regard de Luca prouve qu'il ne ment pas. Qu'il est déterminé à lâcher. A fuir. A les trahir. Très bien.

Lâche.

Après tout, que pouvaient-ils attendre d'un dieu de l'amour ? S'il ne supporte pas leurs manières de faire, alors il n'a pas sa place au milieu des fauves enragés. Qu'il disparaisse.

Il ne le regarde pas, les yeux fixés sur un point du mur en face de lui. L'orgasme a laissé derrière lui une colère bouillonnante et un goût désagréable dans sa gorge, ainsi que l'envie prenante de foutre son poing dans sa jolie petite dentition. Il ne pourrait pas le faire, n'est pas sûr d'arriver à se lever de toutes manières.

Mais qu'il se casse, puisque c'est ce qu'il veut. Et le plus vite sera le mieux.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Break the news Empty
Break the news - Ven 11 Jan - 16:52


ET ON PÈTE LES BARRIÈRES.



Il y a un silence. Aucun mot, aucune explication, rien mis à part le regard colérique d’Alcide et celui fuyant d’Augustin. L’amertume, la rage, la tristesse peut-être aussi, un afflux d’émotion violentes que le dieu de l’amour ne peut accepter. 27ans dans la Camorra et voilà le résultat. 27ans à vivre à leur côté, à se battre pour une famille, un nom, un panthéon et voilà ce qui se passe quand on ose sortir du chemin. Luca ne fuit pas, il n’en peut juste plus du comportement de ses homologues face à tout ce qui se passe. Et Eros ne peut continuer sans l’accord de son vassal, il a besoin de son soutien pas de ceux des dieux de l’Olympe.
Le souffle lent, l’esprit embrumé, l’incompréhension face à la vague qui vient de submerger Alcide et Augustin le laisse de marbre. Il ne réagit pas, ne ressent plus rien. Anesthésié comme jamais il ne l’a été, c’est comme si le silence de la pièce s’était installé au sein de son poitrail. Il attend, quelques secondes, que les deux hommes réagissent. 27ans et rien. 27ans et ça ne signifie rien. Les prunelles ne papillonnent pas, le sourire est absent du visage de Luca ce soir. Ils le pensaient acquis, le dieu ailé, mais on n’enchaine pas l’Amour, c’est impossible de l’enfermer. Ils comprendront plus tard que plus qu’un sous boss, c’est un ami qu’ils ont perdu. Comme Luca vient de perdre les siens.

ZE END
Revenir en haut Aller en bas
Break the news -

Revenir en haut Aller en bas

Break the news

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Bad, bad news ▬ Ariel
» mini news (questions et réactions)
» You break me down, you build me up, you made me believer.
» mini news (annonces express du pote hermès)
» Instead of break down and cry (Gisella)

Sauter vers: