Me and my head high And my tears dry - Mer 27 Fév - 10:44
me and my head high and my tears dry
soren & annalisa
« Ho er søt, einsemdi, so lenge vegen attende til dei hine er open. For du skin ikkje for deg sjølv »
Bordel miteux et pourtant réputé. Quasiment le premier endroit dont on lui a parlé lors de son arrivée en ville. Il avait vu le sourire d’Isak. Ils savaient tous deux, que ce serait un lieu de rendez-vous hebdomadaire. Les frangins Jørgensen, pas un pour rattraper l’autre. Il n,’avait pas fallu longtemps pour avoir une fille qui se présente. Pas l’une de celles qu’il imaginait. Pas une prostituée. Plus maintenant, de ce qu’elle en avait dit. Juste une jolie fleure en manque d’attention. Quelques mots échangés, et une proposition qui avait fait sourire l’ancien militaire. Y’a es habitudes qui se perdent pas, des choses qui s’oublient pas. La différence, c’est que la belle rousse n’était pas là pour le fric. Juste pour un éphémère moment de complicité, pour du plaisir partagé. Rien de mécanique ou de simulé. Les corps qui se rencontrent, les coups de rein qui s’enchainent. Respiration irrégulière qui s’accorde pourtant parfaitement à la sienne. Elle gémit, et ça le grise un peu plus. Les cuisses quis e referment sur ses hanches, et un mouvement de bassin qui se fait plus incisif. Corps qui se cambre, cri de jouissance qui envahit la pièce. Douce mélodie qui berce ses oreilles et enflamme le bas ventre. Chorégraphie répétée, et rôles inversés. Se fait finalement amazone pour reprendre le contrôle. Le blond qui laisse volontiers les rênes, avec un sourire d’abruti sur les lippes. C’est ça son élément. Ca, et les règlements de compte trop sanglants. Les corps qui s’écroulent, luisants, moites. Léger et pourtant lourd. Palpitant qui est encore excité et les muscles sont tendus sous l’effort. Jette un bref coup d’œil à l’amante d’un soir. Adorable visage de poupon épuisée. Peau laiteuse, qui semblerait immaculée. Contraste saisissant avec la chevelure de feu. Elle a presque l’air de sortir d’une autre époque. « Une chance qu'il y avait une chambre de libre. » il hausse les épaules, sourit. « J’aurais pu en mettre un ou deux dehors. » peut-être pas. Mais pas sûr qu’il aurait eu la patience d’attendre. Bien envie de balancer que c’était le destin, mais il croit pas à ses conneries. Il l’observe, elle et sa peau diaphane, légèrement rougit. Ca donnerait presque envie de recommencer, après une pause bien méritée. « Ho er søt, einsemdi, so lenge vegen attende til dei hine er open.For du skin ikkje for deg sjølv. » il se met à rire, soren. Un rire franc et sincèrement amusé. « D’accord, j’apprécie l’effort. Mais toi, t’es pas norvégienne. » les joues qui se creusent, les fossettes qui se dessinent sous l’amusement. « Amoureuse de la poésie norvégienne ? » Sans doute avait-elle reconnu l’accent, sur certains de ses mots. Il faut être scandinave pour en déceler les nuances. Au moins y avoir vécu quelques années. Danemark, Suède, Finlande, Islande… Forcément l’un de ceux-là. Mais la norvège, certainement pas, il y mettrait sa main à couper. « Og livet vert ein draum – ei geil som bjenkjer mot venleikshimlar som vår jordskuld krenkjer » sourire amusé sur le coin des lippes alors qu’il embrasse le pouce qu’elle y fait glisser. Tourne légèrement, sur le côté pour mieux l’observer. Drôle de phénomène. Jolie rousse qui avait visiblement ses habitudes ici. Bordel douteux quitté pour une vie sans doute plus normale, et pourtant, voilà qui retombe dans ses travers pour un foutu sourire. Vie pas si rose ? Y’a que ça qu’il voit. Sans doute pas la nostalgie des chambres. Propreté indéniable, mais le reste… Pas de quoi s’attacher. « Tu restes avec moi? Pour les quelques heures qu'il reste...» Se redresse à son tour, s’assoit, le dos appuyé contre le mur, les jambes allongées. Il tourne la tête, l’obsrve, et l’attrape sans plus de cérémonie. Vient ‘asseoir sur ses cuisses. Ramène le droit autour de ses hanches, à peine. Plus pour elle que pour lui. Y’a rie qu’il ne vient pas d’embrasser et de dévorer. Le mercenaire redessine ses courbes avec une douceur surprenante, tête légèrement penchée comme s’il évaluait sa proposition. « J’imagine qu’il y a pire pour passer le temps. » sourire amusé qui s’installe un peu plus alors qu’il la taquine. « Pas pressée de rentrer ? » Agrippe ses hanches, vient la coller un peu plus fermement. Dans cette position, et vue sa taille, elle le domine, alors la tête légèrement levée, il la regarde, tenter de percer le mystère. « Qu’est ce qui te pousserait à rester avec un mec dont t’ignores tout plutôt, que retourner à ta vie, après deux orgasmes gratuits ? » il la taquine, mais il se doute que la réponse est plus sérieuse que ses blagues foireuses. Elle est même pas obligée de répondre. Elle peut bien lui balancer un bobard. Après tout, qu’est-ce qu’il en saurait ?
Me and my head high And my tears dry - Dim 10 Mar - 21:52
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soren & annalisa
« Ho er søt, einsemdi, so lenge vegen attende til dei hine er open. For du skin ikkje for deg sjølv »
Norvégien plus qu’acceptable, plutôt bon même, mais avec une prononciation qui ne laissait pas de place au doute pour un scandinave. La jolie russe n’était pas de sa terre natale. Peut-être pas bien loin, mais pas de la sienne, et il s’en amusait. « Je suis Islandaise. J'ai appris à l'école un peu je me souviens surtout des poésies qu'on étudiait » « Je dois admettre que ce dont j’me souviens de l’école s’arrête à peu près…. Là. » Soren avait toujours été plus du genre débrouillard que la tête dans les bouquins. Une intelligence plus manuelle, plus pratique. Moins de théorie, juste l’école de la vie. Il ne saurait sans doute pas se débrouiller face à une équation à triple intégrale, mais il saurait se démerder dans la vie sauvage. Il saurait réparer ce qu’il lui tombe sous la main, et se dépatouiller.
La môme ramené sur ses cuisses, sa peau nue contre la sienne. Poupée de porcelaine à la crinière aussi incandescente qu’envoutante. Proposition acceptée, après tout, pourquoi pas. Il dit rarement non pour passer un moment avec une jolie fille, bien qu’il évite parfois de s’éterniser. Le tête à tête du petit-déjeuner peut parfois se trouver être embarrassant. Aujourd’hui, rien de tel. Une simple conversation qui se poursuit, peut-être même un prochain round. L’idée le fait sourire. Définitivement pas contre l’idée. Et la sincérité qui émanait de sa voix la peut-être bien réellement interpellé. Les joues qui se colorent adorablement et il ne peut s’empêcher de sourire alors qu’elle élude la question. « Un troisième et un quatrième, sans aucun doute!» C’est pas grave. Après tout, il ne se connaisse pas. Pas obligée de lui raconter les secrets de sa vie, ou ce qui la pousse à rester sur lui. C’est pas comme s’il avait une véritable raison que de s’éterniser dans cette chambre de bordel. « Y’en aura peut-être d’autres. » sourire charmeur, sûr de lui. C’est rarement différent.
« Je suis bien là, je suis libre, chez moi je le suis moins. » le ton plus sérieux, malgré la voix lointaine, un peu pensive. Le norvégien la laisse entortillée ses mèches blondes qui commencent à devenir trop longue. « Prends-la, ta liberté. » balance ça comme si c’était la chose la plus simple à faire. Après tout, qu’est-ce qu’il en sait ? Ne connait rien de sa situation ou de ce qui la retient. Elle pourrait avoir un père abusif, une situation de chantage quelconque, un mari, des mômes, ou quelque chose d’encore plus compliqué. Elle semble ailleurs, alors d’un geste plutôt doux, du bout des doigts, il relève son menton. « Mon mari sait pas y faire, mais toi...» il hoche de la tête. « On a tous nos domaines de prédilection. Mariée, donc. » pas que ça ne change grand-chose pour lui. Répond avec l’humour face à cette révélation. En réalité, il ne sait pas quoi dire d’autre. Peut-être trop tôt pour poser d’autres questions. Et en même temps, si ce n’est pas maintenant, quand ? Le bout de son nez qui vient lui chatouiller le cou. Laisse doucement sa tête retomber en arrière, lui laisser le loisir d’y faire ce qu’elle veut. « Tu viens souvent au Red Lantern ? Il y a d'autres établissements moins miteux a Arcadia ! Je pourrais t'y emmener si tu veux » Il se met à rire et redresse la tête. « T’es en train de me dire qu’il y a de meilleurs bordels ? » à son tour de glisser ses doigts dans la chevelure rousse, à la naissance de son crâne. Laisse ses lèvres frôler la peau de son cou, les lippes étirées. « Tu es étonnante. » ou peut-être ne s’agissait-il que de lieux plus convenables, plus…. Conventionnels. « J’suis arrivée il y a peu, avec mon frère. Frère jumeau. Évite de te tromper. » connerie de plus, balancée avec amusement. Ils sont bien difficiles à reconnaitre au premier coup d’œil. Un physique quasi identique, mais des attitudes qui diffèrent. « Tu pourras m’faire visiter la ville si tu veux. » dépose un baiser dans son cou en resserrant la prise sur ses hanches, le bassin plus pressant. « si t’es assez libre. » il n’oublie la présence ombrageuse du mari qui pourrait voir ça d’un mauvais œil –à raison- de voir sa poupée islandaise faire découvrir la ville au tout nouvel arrivant.
Me and my head high And my tears dry - Mar 12 Mar - 11:39
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soren & annalisa
« Ho er søt, einsemdi, so lenge vegen attende til dei hine er open. For du skin ikkje for deg sjølv »
Confessions sur l’oreiller qui se prolonge, et ça ne le dérange pas vraiment. Avec elle, ça semble presque naturel. Alors il écoute, s’informe. Qui sait où la mènera. Et la voila qu’il se lève, retire l’anneau doré bafoué et le pose sur la commode. Bijou décoratif, aux allures de laisse. Sensation désagréable, rien que d’y penser. Pas tant pour le mariage, mais cette sensation d’être retenu, contre son gré. Et il la préfère là, quand elle revient, sur lui. Il ne perd pas une miette du spectavle. Se délecte de cette peau, des traces éphémères qu’il pourrait y laisser. « Je suis mariée, riche, mais pas libre. » baiser volé, comme une liberté qu’elle rêve d’arracher. Il ne connait que trop bien cette situation stéréotype. Le type riche, souvent désagréable au possible, qu’il tient sa femme par tous les moyens qu’il soit. Souvent les plus dégueulasses. Femme aux allures d’esclave. Soumission totale ou à la rue dans le meilleur des cas. La mort, dans certains autres. Baiser qui se prolonge, qui électrise, réveille à nouveau le corps. Il était léger, satisfait, le voilà qui se tend de nouveau, de la plus agréable des manières. Rouquine serrée contre lui, les doigts qui s’inscrivent un peu plus dans ses hanches, presse son bassin contre le sien. Intimités qui se touchent, se caressent avant qu’elle ne se redresse.
L’excitation qui se lie dans les pupilles du norvégien alors qu’elle attrape ses mains. Elle les glisse sur son cou, dans un geste tout sauf érotique. Il comprend le message, ce qu’elle sous-entend là dedans. L’enflure. Pourtant, il la connait pas. Ni même son nom. Lache ses mains, et il les fait doucement sur ses seins, sous leur gable. Paumes qui caressent, doucement. Se fait plus pressant, plus intéressé. « Il me retient, je suis son esclave, je lui fais des enfants. » c’est donc ça. Pas étonnant qu’elle ne se barre pas. Aucune assurance de revoir ses mômes. Et ça, il ne le comprend que trop bien. Il n’aurait pas supporté que Cassie lui prenne son fils. Et pourtant, c’est bien ce qu’il lui a fait. Tellement camée qu’elle était pas foutue de s’en occuper. Tellement défoncée qu’elle l’a mis en danger. Noah attrapé, et il avait foutu les voiles accompagné d’Isak. Mais ça, il le garde encore un peu pour lui. « Flingue-le. » Parce qu’il n’y a pas d’autres choix. Il lui foutra pas la paix, ne prendra pas non plus la peine de s’encombrer d’un divorce, si tant est qu’il la laisse en voir le bout. « C'est la première fois depuis des années que je prends autant de plaisir. J'ai juste envie que ça dure, j'ai pas envie de retourner là-bas » lippes qui s’étirent au compliment, mais pas tant que ça. Il prend conscience du sérieux de la situation. Pas la leur, mais celle de la rouquine, ce qui la pousser à retomber dans ses vieilles habitudes. Et il serait bien le dernier à pouvoir l’en blâmer. Nouveau baiser, morsures délicates sur sa lèvre. Sourit comme un con, dans ce jeu de séduction qui n’est plus à faire. « Je me ferai un plaisir de te faire visiter la ville, ce sera notre secret par contre... » Il laisse dériver ses lèvres, sur son cou, son buste. La penche légèrement, pour venir embrasser ses seins, mordiller la chair sensible. Entre coups de langue et coups de dents, il profite de ce corps qui veut s’émanciper en s’offrant à son bon plaisir. « Qu'est ce que tu en dis ? » Il remonte finalement, s’empare de ses lèvres sans grande délicatesse alors que l’une de ses mains se place dans le creux de ses reins, et l’autre la naissance de sa nuque, pour mieux la faire basculer et se retrouver au dessus d’elle. « Deal. Notre secret. »