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someone to bruise and leave behind (kazuo)

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someone to bruise and leave behind (kazuo) - Mar 1 Jan - 20:01


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odeur de cendres qui claquent sous la langue comme un bonbon acidulé. bonbon collé dans l’fond du paquet, que personne a la foi d’bouffer, qu’est pas capable de foutre en l’air les dents des enfants. gueule de bois d’outre-tombe qui lacère son foi pour tout dégueuler sur l’tapis. faut qu’il revoit ses fréquentations davy. qu’il sache dire stop, c’est fini. il est mauvais pour les adieux davy, il ne dit pas au revoir. quand l’écran de fumée fout l’camp, il est déjà loin, très loin, à compter son argent. c’est pareil pour tout l’monde. baraque maudite du haut du vingtième étage. tremplin qui donne envie de sauter, dégoûté. il y a les spasmes. il y a les crampes. il a toutes les sirènes internes aux abois l’animal. parfois il compte pas l’argent, parfois il compte les dents comme des trésors. parfois il est plus là. c’est pas une absence. c’est deux épingles qu’on cale entre ses deux globes oculaires.

il a le sourire mauvais. il a le sourire narquois de sa mère davy. à chaque fois qu’il le croise. à chaque fois qu’il achète. tantôt son silence. tantôt le bourdonnement intempestif qui peste à l’intérieur de son crâne.
il était flic ; pas indic.
pas indic. on rigole pas sous l’insigne. c’est plus un aigle; c’est un vautour. y a du sang sous la peinture fraîche. il s’en fout. il s’en fout de tout. quand il voit les oiseaux s’tailler avant l’hiver ça lui donne envie de décamper davy.
quand il marche plus droit, il vole.
quand il veut sauter, il saute. du bout du monde. du haut du toit.
au vingtième.
la première fois il s’est cassé la gueule. il est resté deux mois à l’hosto à jouer au backgammon.
la deuxième fois il s’est ouvert le crâne si fort qu’il pensait être mort à son réveil.
voler, c’est une belle manière de tomber. voler, c’est un peu jouer à être dieu. chier à sur toutes ces tronches qui vont et viennent d’une rue à l’autre sans aucune raison. souvent ils font demi-tour, c’est qu’on regarde souvent derrière soi.
derrière,
tous les échecs. tous les mensonges. ces images qui ont cessé d’être un souvenir. perdues pour toujours. il devrait rentrer chez lui. sans amour, sans prière. ne pas chercher d’autres pavés qu’il aurait tort d’emprunter. il est fatigué.
alors le merle scrute du haut du ciel, la fin. le beau déluge. le mauvais cheval. et toute cette corruption qui vient l’bouffer comme une maladie de peau. le plus dur c’est pas de voler mais d’atterrir. de revenir à cet état de décrépitude désabusé par l’alcool et la mauvaise odeur de marijuana. il est malade qu’il dit davy. il est malade de vivre. malade de grande maladie. affaibli. mourant. agonisant. ça va jamais bien quand les autres étalent leur bonheur comme du beurre sur une tartine.
alors quand il atterrit, c’est pour finir le nez sur l’parquet du salon. de kazuo. détour oblige. parce qu’il y a tellement à dire que ça l’démange. parce qu’il a besoin de flirt facile pour embrasser son amour-propre.
il est passé par la fenêtre davy.
pas certain que le vol vaille de se casser le cul par terre. il remet bien tous ces vêtements. il supporte pas d’être débraillé. relève la tête avec un sourire débile.
- tu pourrais faire semblant d’être content d’me voir quand même.
- bonjour d’ailleurs. j’ai pas ramené l’petit déjeuner tu m’excuseras. mais maintenant que j’suis là, j’serais pas contre j’ai vraiment les crocs.




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someone to bruise and leave behind (kazuo) - Ven 4 Jan - 21:24

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https://www.youtube.com/watch?v=1LBx2YjDtYg

pousse un soupir dans l'attente qui pourtant ne l'étonne guère - kazuo, le dos bien enfoncé dans le canapé, les narines parcourues de l'odeur agréable de l'encens qui se consume sur la table basse. une jambe ramenée sous son corps, l'autre pendante dans un tout juste petit vide - il jauge. jauge la fenêtre à moitié ouverte, permettant à la créature de s'y faufiler à défaut de faire comme tout à chacun, frapper à la porte pour finalement y entrer. à croire que les méthodes d'un méchant loup sont dépassées, qu'il vaut mieux cette fois-ci, gravir les plus grands sommets du monde et toquer à la vitre - ou la casser. davy sur le bout des lèvres qui lui arrache une sensation dans la nuque puis dans le bas du dos, laisse un froid là où pourtant il se couvre toujours, laisse comme une amertume au fond de la gorge, qui même lors de maladie, ne disparaît pas. inspiration profonde, patience mise à mal qui commence à doucement venir faire pression sur ses muscles, ses paupières se ferment alors que sa tête épouse le dossier - puisqu'il sait, sait sans fioritures que kjaer est une belle ordure, de celles qui même dans les poubelles n'ont pas leur place, de celles qui pullulent sous la peau, créant cancer et plaies qui purulent. lèvre inférieure qui se pince - sonne le gong de l'arrivée, sans se redresse pour autant, seul le haut de son corps vient à se réveiller. le merle s'abat dans l'appartement, redevient l'homme - ou du moins quelque chose qui s'en rapproche - et laisse couler quelques mots, un peu de pétrole dans une mer de printemps.
- à quoi bon le préciser, tu sais que je suis toujours heureux de te voir. papillonnement de cils, doux mensonge qui vient caresser sa mâchoire alors que finalement, emporté par une quelconque impulsion, il se retrouve sur ses deux pieds nus. enlève tes chaussures. pure infamie que de venir souiller le sol d'un nagai - sans les bonnes règles de convenance. davy qui n'en aura sans doute jamais - qui, il s'en rappelle très bien, fut assez bon pour arracher les dents les unes après les autres, d'un homme aux moeurs répugnantes, les dents qui pourtant rappelaient de l'ivoire.

- quant au déjeuner, il peut attendre. il n'en mourra pas - et quand bien même ce malheur arriverait-il qu'il viendrait frôler du bout des ongles sa chevelure, soufflant à son oreille qu'il mérite un si pitoyable sort. il racle un peu, kazuo, le fond de ses cordes vocales avant de lier ses mains dans son dos.
- nous avons à parler, et pour commencer, une seule question. étire alors ses pulpes en un petit sourire discret - de ceux qui crachent des lames qui s'enfoncent dans les yeux. depuis quand es-tu en lien avec les autres clans ? et en lien, j'entends informateur, je préfère le souligner au cas où tu serais tenté de jouer des mots. trompeur, menteur, ordure en plein milieu d'un champ de coquelicots.
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someone to bruise and leave behind (kazuo) - Sam 5 Jan - 4:11


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il y a l’odeur, la même qui fait l’orage après le déluge. la même qui fait dérailler les trains. la même qu’il garde précieusement au fond d’une boîte à couture. courbette polie, évitement, impératif, refus. fait ça, et ça, et ça. pourtant il ne dit rien davy, pourtant il s’exécute comme si de rien n’était. moue dubitative, comprend pas pourquoi il y a autant de règles de bienséance à respecter chez les maudits nagai. sûrement pour ça que les actions criminels des nagai sont aussi repérables pour le bureau. faudrait presque qu’ils le crient sur tous les toits du monde. l’affliction regrettable de ne pas assister aux scènes de liesse. le besoin effréné de faire parti de la table de jeux. d’avoir son propre jeton d’une couleur bien différente. ni noir ni blanc. du gris, du rouge, du jaune.
mais jamais de vert.
alors la question tombe sous le sens. c’est palpable dans l’air, il a la tête du coupable avant d’avoir l’air suspect. alors il se relève lentement davy, affligé oui, et en chaussettes. l’index contre la poitrine. - moi ??? c’est absurde. il pourrait faire l’indigné, mais au lieu de ça, il pouffe de rire avec de grands yeux rieurs. j’sais pas encore si j’dois me sentir flatté ou non pour être honnête. davy le benêt, sur qui on mettrait pas une pièce. non, vraiment, c’est beau. il y a même pas l’ombre d’un doute à avoir le concernant. tu me prêtes beaucoup trop de qualités kazuo, j’en demande pas tant, vraiment. penaud il jette, sa question aux oubliettes. reprend sa posture de phare, celle qui accompagne tous les bateaux à la mer morte. la patte blanche qui accompagne l’agneau en dehors de la bergerie. qu’a déjà fait un feu dantesque pour fêter la fin de la disette. alors il balaie les soupçons qu’il garde sous le cou, pas le choix. parce que la question n’était pas de savoir si c’était vrai ou non mais depuis quand.
alors il s’en fout, il fait comme si c’était très peu important, qu’il était pas concerné par la question. même avec une cible en plein milieu du front il continuerait de nier davy, parce qu’il est pas complètement fou. kazuo est de l’autre côté de la barrière, avec tous ceux qu’il méprise. il devrait cesser d’attiser le feu des enfers dans ses yeux mais, à côté de lui, le monde serait un plat écœurant qu’il aurait vite fait de dégueuler dans les chiottes avant de tirer la chasse. quitte à choisir, il préfère se brûler la langue. quitte à choisir, il préfère l’indécence à la retenue.
faut savoir lire entre les lignes, le désir et l’impunité d’être celui qui met les menottes.
- j’ai quand même très faim. son doigt capricieux ne manque de passer d’un bout à l’autre de la mâchoire de son hôte malgré la gueule de bois évidente. aussi minable qu’on puisse le croire, il ira rafler son fric comme les colombes arrêtent les guerres dans l’imaginaire collectif. plaquer ses lèvres contre les siennes. réflexion mirage qui bouffe chaque bulle d’oxygène pour sa survie.




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someone to bruise and leave behind (kazuo) - Sam 5 Jan - 20:50

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n'est pire traître que le fou caché derrière son roi, qui pousse le peuple à rire, qui de ses pirouettes déclame les plus belles idioties de l'ère - n'est pire traître que le fou, qui derrière sa bêtise crache son venin, tuant quelques secondes après le naïf. n'est pire révolutionnaire que le cinglé, qui possédé par la folie du vouloir, du pouvoir, lève dans l'air son épée ou son poing, comme dirigé par une forces surhumaine, menant à la révolution - pauvre louis qui se retient encore de pleurer, la tête décrochée de son cou pourtant finement taillé. davy qui dans son rôle fait faux, fait tâche aussi, typique d'un tracé loupé, qui au lieu de se finir en une belle plume, ressemble à l'éclat sanguin d'un saignement de nez. tête qui ne bouge pourtant pas, il regarde, il défie presque, dépité par la situation - pourtant loin d'être déçu, ses espoirs n'ayant pas été menés trop haut, et qui n'ont pas, heureusement, atteint la vitesse world trade center durant la retombée. un peu d'argent, surplus de monnaie, drogue dure qui amène à une plaie infectée, tellement rongée qu'elle n'a d'autre choix que de laisser la mort derrière elle. sourire qui s'éteint, mouvement qui frôle, touche la mâchoire - alors que tout se joue toujours entre deux claquements de langues.
- joue pas au plus con, pas avec moi. kazuo vulgaire non pas par instinct, seulement par crispation, seulement parce que les valeurs se tombent peu à peu - parce qu'il sait, parce qu'il a vu, parce qu'il a pu aussi lui laisser une épée de damoclès au-dessus du crâne, coupant quelques mèches au passage. tête qui se secoue, doigts qui se retrouvent sur son propre front, mimant une certaine fatigue - pire qu'un enfant jeté dans un supermarché qui, au moindre jouet, invente les pires mensonges pour avoir l'objet tant rêvé. qualités, défauts, va savoir. le fait est que tu parles.
haussement de sourcils, stoïque.
silence.
- peut-être trop. là encore l'idée se fait vague - malgré tout, sans doute que depuis le temps, il aurait été déglingué, kazuo, sans doute que depuis le temps, s'il l'avait ouverte un peu plus sa grande bouche, le davy, il aurait été cloué sur place, cloué sur un crucifix, de quoi se moquer d'izanami et d'izanagi. il attrape, agrippe alors la mâchoire dans un geste sec - les ongles se referment un peu sur la peau.
- il serait regrettable d'avoir à faire tomber ta jolie langue. mais ma foi, si les circonstances m'y obligent... un mal pour un bien. coupée, arrachée, les possibilités sont infinies - tant que l'imagination s'y joue, plus qu'une peinture, c'est une oeuvre de la chair. il relâche finalement, fait quelques pas, donne un coup de menton dans l'air. pensée rapide pour sa grand-mère, dont la parole fut enlevée, disparue avant même qu'il ait pu entendre la vibration douce de ses cordes vocales. alors, enfant, il ne fut que capable d'inventer les tonalités - à défaut d'en avoir un quelconque souvenir. le coeur lui, palpite, crépite, s'enflamme - l'appel de la lame dissimulée dans un meuble, l'appel au drame et à la tragédie. flamme bleue, flamme rougeoyante - oeil de rubis d'un serpent doré, enfermé derrière une cage en verre dans un vieux musée.
- depuis quand ? qu'as-tu dit à notre sujet ?
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someone to bruise and leave behind (kazuo) - Mer 30 Jan - 2:21


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c’est un pic à glace coincé entre deux vertèbres. ça fait jamais crac mais il courbe l’échine davy. désireux d’une heure, au chaud, désireux comme celui qui finit en dessous le pont. qu’est capable de tout peser de ses deux mains. qu’à la gueule enfarinée du matin au soir. qu’est plus capable de compter correctement, qui donne plus qu’il ne prend. générosité. bêtise. défonce. qui fait grouiller le feu pour se réchauffer. désireux plutôt qu’envieux. désireux d’être choisi puis foutu dans un coin crasseux de l’inconscient. affreux bibelot. breloque qui dit oui. qui s’agite de partout. qui pourrait faire décoller un aéroport. les pistes. la tour de contrôle. les petits gens dont il se moque du haut de son plafonnier. mais là, là il a une crampe dans les deux mains. là, il a des idées de crucifixion davy. non pas qu’il ferait un bon martyr; un seul petit rhume suffit à le clouer au sol toute une semaine. pourtant, il a pas peur de kazuo. kazuo qui cache sous son sourire des nuages noirs d’orage. qu’est prêt à déchaîner tous les éléments sur sa tronche pour lui montrer qui commande. pour assoir sa toute petite autorité. pour agrandir son territoire comme le bon seigneur qu’il est. il aurait pu, manquer d’audace. mais davy ça l’amuse. mais davy il prend pas au sérieux. son sourire s’agrandit un peu plus. fait rizière du bout du monde.
: il se fout de sa gueule. c’est trop demandé, d’attention, que de miroiter des semaines en bouchant le puit-misère d’un tas d’ordures. parce que c’est ce qu’il mérite kazuo. il mérite pas la fin qui finit bien. c’était aisé,
c’était aisé parce que tout le monde le sait (plus ou moins), qu’il est facilement corruptible. qu’il est cet oiseau de mauvaise augure qui vient chanter par-dessus la fenêtre. oiseau de malheur.
il a le calme qui s’époumone davy, la confiance qui fonce dans l’décors, qui ruine l’assurance.
- j’crois qu’il y a un truc que tu captes pas: j’suis pas ta pute.
beau fixe qui dégueule sur le bitume. balle fumante qui rompt le silence.
os qui se claquent avec nonchalance alors qu’il regagne quelques centimètres.

- et je continuerai à causer de c’que j’veux.
- qu’on s’le dise.
- j’ai pas besoin de toi, kazuo.
- t’es tout au plus attrayant. c’est tout.

(intelligent aussi)
(trop intelligent)
(et difficile à berner)(cerner)
il a la main trop tendre, qui caresse les épines et les écailles du bout des doigts. qui plante un peu plus les ongles de l’autre autour de sa peau.
- me fais pas rire, j’pourrais en pleurer.
pas capable d’associer l’autre aux raclures qu’il est pourtant censé envoyer en taule. le vrai job: celui qui vient lui dévorer les entrailles, la nuit, quand il s’entiche pas d’une pute en chemin. quand il se perd pas entre le bien et le mal. quand il oublie de s’amuser. quand son sourire s’estompe, il est humain davy. foutrement miraculé. repêché du styx, ou peut-être bien qu’il s’est noyé en chemin. qu’il a trop bu la tasse. qu’a pas été foutu de tout recracher. de correctement dégueuler. d’faire l’bon bruit au bon endroit au bon moment.





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someone to bruise and leave behind (kazuo) - Ven 8 Fév - 14:08

someone to bruise and leave behind
davy et kazuo/icons by skate vibe



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de quoi le désarçonner, le canasson lui met un coup de sabots, le cavalier tombe et se fracasse le crâne - pour autant le sourire continue d'épouser la forme sèche de son visage fermé. tête qui se secoue en l'entendant bavasser - l'information passe d'une oreille à une autre, puis sort s'étaler dans le néant quelque part. c'est qu'il s'en souvient de la douceur de davy, à arracher les dents une par une de l'accusé qu'aura eu qu'une justice tombée des poches d'un môme de dix ans. c'est qu'il s'en souvient de la douceur de davy, à pendre l'ordure par les pieds, laisser le sang dégager de ses prunelles - il aurait pu l’énucléer, sans doute, il aurait pu pousser le vice un peu plus, c'était sans compter sa fuite mémorable, sa transformation terrible aux plumes de fer, plus inquiétantes encore qu'un pauvre couteau de cuisine. pure créature, pure infamie et pourtant, ironiquement, bestiole des mythes de kazuo, bestiole de son pays, presque divinité sans pour autant le considérer comme tel - le respect se perd autant que la patience alors que l'autre y joue avec brio. sourcils qui se froncent, provocation, appel en duel illégal - pour autant il ne saurait douter de sa capacité à lui mettre une balle en plein front, tout comme lui pourrait couper la jugulaire d'un coup sec, faire de lui une fontaine rougeoyante, brillant sous un soleil d'été ou une lune d'hiver.
- toi pleurer ? pour le peu d'humanité qu'il te reste, autant ne pas les gaspiller. haussement d'épaules anodin, qui pourtant trahit des bêtises puériles qui visent à mettre un croche pied à l'autre, le faire se maraver contre le bitume. au pire seulement lui érafler le menton, au mieux lui exploser le nez tant la chute aura été violente. mais soit. qu'il cause, qu'il bavasse, sans doute qu'il embauchera quelqu'un pour terminer le boulot - sans doute que faute d'avoir quelconque attachement pour le flic pourri, il laissera un de ses suivants le soin de bien viser, de tirer une balle dans le volatile cherchant la liberté, l'exile à l'autre bout du monde. kazuo se défait de l'emprise d'un coup sec, vient attacher ses longs cheveux en un chignon, dégageant l'élastique enroulé autour de son poignet.

- dégage. il lui fait dos, cherche alors dans son meuble de quoi boire, le fond d'un verre pour réveiller l'instinct - réveiller un minimum l'envie créatrice de continuer à travailler le tissu, le verre tinte entre ses doigts alors qu'il se serre, adosse le bas de son dos au bois. coup de tête dans l'air, désigne la fenêtre - sans l'espoir de croire que la transformation n'aura pas lieu et qu'il se fendra le crâne en deux. première gorgée - la plus brûlante. seconde gorgée - la plus enivrante, un goût de suicide demandé, seppuku de l'horreur.
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