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Dusk Till Dawn

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Dusk Till Dawn - Mar 5 Mar - 18:59

Deux heures du matin, le voilà qui rentre à la maison avec sa princesse endormie dans les bras. D’habitude, il s’arrange pour la laisser dormir toute la nuit à la garderie mais il rentrait ‘tôt’ de son service cette nuit, et d’après Noor, Ina avait fait une belle sieste dans l’après-midi. Et puis, il voulait surtout rentrer avec sa fille à la maison cette nuit. Pour une fois que personne n’avait besoin de lui – que ce soit à l’hôpital ou à la Nuova, l’homme en profitait. Même si ce n’était que pour passer le temps en la regardant dormir et s’agiter dans son sommeil. Mais la première chose importante à faire était d’aller coucher l’enfant sans trop la réveiller. L’allongeant sur la table à langer, Nicolaus chantonnait une chanson pour enfant que Noor lui avait apprise la semaine dernière. Il aimait bien la jeune femme, mieux Ina l’adorait. Bien qu’en réalité, ce n’était pas compliqué. Si le père était un antipathique né, la fille semblait aimer tout le monde, et rayonner d’une aura chaleureuse attirant tous les sourires pour elle. Il fallait dire qu’en grandissant, l’éclat violet dans ses yeux continuait de se marquer et fascinait ceux qui savaient. Était-elle … ? Impossible de le savoir. Pour cela, il aurait dû s’intéresser un peu plus à qui était la mère d’Ina. Dans son esprit, c’était la certitude Phobétor qu’elle était comme lui, alors que Nicolaus espérait juste qu’elle ne grandisse pas trop vite. Il avait peur de ses seize ans, et de la façon dont elle grandirait. Comme tout père, il avait déjà peur pour sa fille et ce qu’elle deviendrait dans ce monde.

Ina se réveilla un peu, mais les yeux emplit de sommeil, il savait qu’à peine la tête posée sur l’oreiller qu’elle se rendormirait aussi sec. La petite avait le sommeil lourd, même si ça ne l’empêchait pas d’être levée à cinq heures du matin en grande forme. L’avantage de vivre de nuit, son père était tout aussi en forme qu’elle à cette heure si matinale. Cela lui permettait au moins de profiter pleinement de ces heures partagées à ses côtés. Il faut bien y avoir quelques avantages d’être parent avec une vie exclusivement nocturne. Ina installée dans son petit lit-cage, Nicolaus alla récupérer ses dossiers de la clinique et s’installa dans le rocking-chair dans la chambre d’Ina, avec pour seule lumière, une petite lampe de bureau poser sur la table à côté. Il en était seulement à son deuxième dossier quand il jeta un coup d’œil à son téléphone. Deux appels en absence. Trois SMS, et le téléphone resté en silencieux. Gisella. Et merde. Il rangea ses papiers, quitta la chambre d’Ina en faisant le moins de bruits possible, avant de lire les messages qu’elle lui avait envoyé. Il eut juste le temps de comprendre qu’elle débarquait à la maison que trois coups furent frappés à sa porte. Allumant le hall, il jeta un coup d’œil par le judas avant d’ouvrir la porte sur l’italienne. « Gisella. Désolé, je n’ai pas vu tes appels. » Il referma rapidement derrière elle, tournant le verrou avant de la regarder avec une certaine inquiétude. L’urgence transparaissait dans son dernier message – le seul qu’il eut le temps de lire. Il s’approcha d’elle, l’observant, cherchant une quelconque blessure, une quelconque marque qui justifierait ce regard angoissé. « Qu’est-ce qu’il se passe, tu es blessée ? Ils s’est passé quelque chose au Ciao Roma ? » … Autre que cette perquisition des plus inquiétantes.

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Dusk Till Dawn - Mar 5 Mar - 22:49





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☾☾Onirismes douloureux, jusque dans le creux de la poitrine. Le cœur se serre, le muscle se contracte et ne fait plus son travail premier. La mort elle, arrive, petit à petit, et tandis que l'esprit se noie dans le désespoir d'un amour perdu, elle ne lutte plus. Elle pleure, sanglote, les larmes finissent par ne plus couler, il ne s'agit plus que de plaintes d'agonie. Pas de secours, les nymphes se détournent d'elle, savent qu'il est trop tard déjà, elle meurt. Ça fait mal, c'est douloureux et chaque nuit qu'elle revit sa mort, elle en ressent les stigmates. Semblable a un arrêt cardiaque, la réveille en panique, sur le fil. Les sueurs sur le front, son corps est brûlant, ses draps froids, le contraste est saisissant. Un cri, de terreur alors qu'elle parvient enfin à se réveiller, après une longue et traumatisante paralysie. Gisella se redresse dans son lit et se recroqueville quand elle comprend qu'elle a encore fait un mauvais rêve. La violence de ces derniers semblent croître au fil des fois où ça foudroie son subconscient. Son visage est humide, a forcer ses pleurs dans son sommeil, c'en est devenu réel et la nymphe a confondu rêve et réalité. Blême, elle se lève de son lit, en détresse et l'horrible impression que cela va recommencer. Elle a été ramenée du royaume des morts, après avoir agonisé dans sa tristesse, elle n'aurait jamais voulu se réincarner, Calypso et son hôte subit les conséquences quand le moindre stress la frappe elle aussi. Alcide en prison, le Ciao Roma perquisitionné, rien ne va ces temps-ci.

Elle attrape son téléphone, son réflexe est de trouver Nicolaus dans son répertoire, elle peut d'accrocher à lui en cas de besoin, elle sait qu'il sera là pour lui venir en aide, ça sonne, il ne décroche pas. Un regard sur son réveil qui affiche trois heures trente du matin, elle sait qu'il ne dort pas, elle a besoin de lui, avant de devenir folle, cesser de croire qu'elle va encore mourir de chagrin. Parce qu'elle a l'impression que la vie la quitte, les membres engourdis, tremblants, la fièvre la prend, elle rappelle dans l'urgence et prie silencieusement pour qu'il décroche. Quelques sms envoyés, la panique ne redescend pas, elle choisi de partir le rejoindre. De toute façon la solitude ne lui conviendra pas cette nuit, elle a besoin d'une présence qui la rassure. Le temps d'enfiler son trench par dessus sa nuisette, des chaussures, les clefs de sa voiture dans la poche, l'hôtel est silencieux de nuit. Il n'y a que le réceptionniste de nuit qui la voit partir, un peu étonné. Elle ne lui dit rien, son visage est trop rougi par les larmes, il ne doit pas voir cela. Et quelques minutes plus tard, la voiture démarre, le bruit du moteur dérange le parking et la jaguar couleur nuit s'élance sur la route. Elle se concentre, comme elle peut sur la route, mais elle déglutit, les larmes semblent vouloir couler rien qu'à l'idée de devoir tout raconter à Nicolaus. Est ce qu'elle se sent la force de décrire cette horrible sensation.

Une fois garée devant chez Nicolaus, après un trajet sans plus d'encombres, la propriétaire du Ciao Roma verrouille le véhicule et se précipite à la porte. Elle tape, trois coups résonnent dans le bois, espère ne pas réveiller la petite. Elle regrette une demi seconde de faire cela, de le déranger pour ça, mais il est le seul qui peut l'aider en plus d'être la seule personne qu'elle désire voir à ce moment là. Et quand il ouvre la porte, elle entre, le cœur s'emballe, la respiration aussi. Panique, elle retient et finalement vient se fondre dans les bras de Nicolaus, laisse sa peine éclater. « Désolée je.... » Elle inspire, les crampes dans le cœur reprennent, elle sait que ce n'est pas elle qui souffre, même si le stress de ces dernières semaines la malmène. « Est ce que je peux rester avec toi cette nuit ? Je n'arrive pas à fermer les yeux sans être plongée dans des cauchemars, des souvenirs, pas les miens. »  

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Dusk Till Dawn - Ven 8 Mar - 19:05

Si l’instant d’avant, il était posé dans son rocking-chair, bercé par la douce respiration d’Ina dans son lit, il n’y avait plus aucune tranquillité dans son esprit. Le Dieu lui-même qui l’habitait grondait, prêt à l’attaque. Parce qu’elle avait beau le distraire, cette femme était importante, que cela plaise au Dieu ou non. Il avait comme une forme de possessivité envers elle. Elle était à eux. Cette pensée grondait en lui sans qu’il ne sache réellement s’il était d’accord ou non. Mais à ce moment-là, tout ce qui comptait ce n’était pas ce qu’il ressentait pour elle, c’était qu’elle souffrait et qu’il devait faire quelque chose. Mais il avait beau l’observer, ainsi recroquevillée sur elle-même, il ne trouvait pas de marque de coups, ni de blessures. Il allait devoir attendre qu’elle se décide à s’ouvrir à lui. Ce qu’elle finit par faire, en fondant dans ses bras.

Un peu surpris, il finit par l’entourer de ses bras pour lui offrir la sécurité qu’elle désirait tant. Il pourrait presqu’entendre son cœur frémir contre le sien. Qu’est-il arrivé ? Qu’est-ce qui peut lui faire peur à ce point ? Puis elle lui demande. Est-ce que je peux rester avec toi cette nuit ? Bien sûr, cent fois oui. Mais il n’a pas le temps de lui répondre qu’elle enchaine déjà. Il reste silencieux. C’est donc ça ? Il n’avait pas encore le déplaisir de confondre ses souvenirs avec ceux de Phobétor. Ils n’en étaient pas là tous les deux. Le Dieu y travaillait depuis longtemps, mais c’était comme… trop tôt. Sa main remonta jusqu’à l’arrière de son crâne pour caresser sa chevelure avec douceur. Il se sentait un peu gauche dans ces moments de tendresses, il fallait dire qu’il n’y avait qu’avec elle qu’il s’y laissait aller. Mais à chaque fois, il se sentait maladroit. « Bien sûr que tu peux rester, Gisella. » Sans la lâcher, il s’écarta suffisamment pour la regarder. « Tu sais, si je pouvais t’en débarrasser je n’hésiterai pas un instant… Mais ce n’est pas dans mes attributions. » Il le disait avec un regret sincère, qui faisait un peu grincer Phobétor à l’intérieur. Il était très satisfait de ses dons, il n’était pas là pour faire du bien aux gens. Au contraire. Mais depuis qu’Ina était là, ce regret restait présent constamment. Et concernant sa fille, même la divinité en lui, n’y trouvait rien à redire. Quand Ina se débattait avec ses mauvais rêves… Il ne pouvait rien y faire.

« Viens, tu vas me raconter ce que Calypso t’as fait endurer cette nuit. » Il posa un baiser sur son front, comme on rassure une enfant, avant de la guider vers le canapé du salon, une main posée au creux de ses reins. Ce n’était pas la première fois que son amie venait passer la nuit à ses côtés, mais depuis que Calypso l’avait choisie, tout semblait se compliquer pour elle. Il se faisait présent pour elle, autant que faire se peut. Il n’avait pas choisi non plus sa nature divine. Mais il avait eu bien plus de temps pour s’y faire qu’elle. Assis à son côté, il lui offrait son entière attention. « Parle-moi, Gisella. Puisque tu as choisi le Croque-mitaine pour veiller sur le reste de ta nuit. » C’était un peu paradoxal sur le fond, mais il savait aussi que c’était la confiance qui existait entre eux qui justifiait cette arrivée aussi tardive. Avec autant d’émotion et autant… d’intimité. Quelque part, Phobétor avait raison. Ils étaient importants l’un pour l’autre.

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Dusk Till Dawn - Ven 8 Mar - 20:03





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☾☾Au creux de ses bras elle respire de nouveau, juste par cette embrassade elle sait qu'elle est venue au bon endroit. Quoi de mieux que le dieu des cauchemars pour refuge hein ? Gisella n'est pas ici pour phobétor, mais pour Nicolaus, son cher ami qui la connaît depuis de longues années maintenant et auprès de qui elle sait qu'elle peut se confier. L'intimité qu'ils ont partagée l'aide à s'ouvrir plus facilement, il connaît le moindre de ses secrets alors elle n'aura pas de mal à partager son subconscient. Le temps de profiter de la chaleur de ses bras, cœur contre cœur, il s'inquiète de son état, le prend toujours au sérieux même pour le plus infime des tracas. Son regard doré trouve ses pupilles aux reflets violines, il accepte qu'elle reste, rien qu'avec ça il a effacé 50% de sa peine. Et elle sait que si c'était en son pouvoir, il lui ôterait les moindres visions cauchemardesques, et ce n'est pas dans ses cordes, tant pis, les pouvoirs ne peuvent pas tout résoudre et heureusement. Elle suit alors Nicolaus dans son salon où elle trouve la place dans son canapé, à ses côtés quand il la rejoint. Soudainement le cœur plus léger d'être ici, à ses côtés, où elle se sent à l'aise, protégée, loin de tout ce qui la tracasse. Ses derniers mots lui arrachent un fin sourire, choisir le croque-mitaine pour parler de ses cauchemars est sans doute comique, mais pour elle il n'est pas que ça. Nicolaus est un homme bon et attentionné, qui a le cœur de lui ouvrir sa porte en plein milieu de la nuit pour la consoler. Et s'il ne peut pas lui ôter ce qui la hante, parler de ces mauvais rêves sera sans aucun doute une étape. Elle ajuste son trench, qu'elle n'a pas encore retiré, s'éclaircit la voix, un peu hésitante. Elle n'a pas peur de son jugement, elle redoute juste le fait d'y repenser juste en mettant les mots dessus qu'il puisse imaginer l'horreur d'un rêve trop prenant, trop profond.

Mais y'a t-il suffisamment de mots pour décrire le ressenti ? Ce qui s’immisce dans les moindres parcelles de son corps, une lente agonie, horrible. « Je meurs, dans mes rêves, je revis l'instant où elle s'est laissée emporter par son chagrin. » Un frisson remonte sa colonne vertébrale, c'est réellement épuisant physiquement et psychologiquement. « Je pleure jusqu'à ne plus en pouvoir, ressens les moindres sensations, j'ai l'impression d'agoniser... Pour de vrai et quand je me réveille mon corps souffre. » Elle déglutit, tente de ne pas se laisser emporter par ce chagrin qu'elle porte aussi pour la nymphe qui l'habite, avec difficulté. Calypso ne voulait pas revenir parmi les vivants, c'est de la véritable torture pour elle et c'est Gisella qui en paye le prix ; à la moindre occasion où son hôte est affaiblie par les événements, elle en profite pour en rajouter une couche, comme si elle cherchait à pleurer avec elle. Une main sur le cœur, il se serre, comme pris de crampes infernales, elle revient poser sa tête sur l'épaule de Nicolaus. « J'ai juste besoin d'être avec toi, de me sentir bien, vivante. » Auprès de lui c'est le cas, il le sait, elle lui a déjà dit maintes fois qu'il lui apportait un réconfort sans pareil. Il n'a pas besoin de parler, il n'a pas besoin de la toucher que son aura irradie, l'entoure d'un voile d'or « Je sais que ça va recommencer, je n'ose plus dormir. Le soir quand je me couche j'ai peur de revivre cela encore. »

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Dusk Till Dawn - Lun 11 Mar - 12:32

Installé dans le canapé à ses côtés, il lui replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille alors qu’elle semble se recroqueviller sur elle-même face à ces cauchemars qui la hantent depuis quelques temps. Son éveil était encore récent, il avait du mal à imaginer ce que ça devait être pour elle d’encaisser toute cette vérité en si peu de temps. Nicolaus avait grandi dans la certitude qu’un jour, il serait lui aussi divin. Comme son père, et sa mère avant lui. Il ne pouvait en être autrement. Gisella, c’était différent. Elle n’avait pas choisi, elle ne savait pas. Et à présent, elle devait vivre avec Calypso et les souvenirs de sa vie d’antan. Si seulement je pouvais me souvenir. Phobétor savait qui il était, mais n’arrivait pas à se souvenir. La frustration était grande. Mais quand Nick regardait Gisella, ce soir, il se disait que les souvenirs avaient leur prix.

Je meurs… Il se figea pour l’écouter. Il savait à quel point ces cauchemars étaient glaçants… Pour les avoir provoquer chez certains de ses patients, pour avoir vu dans quel état il les avait parfois laissés, en s’extirpant de leur rêve. Il crispe sa mâchoire en la voyant frissonner à son côté. Le souvenir de ce rêve, il pouvait presque le sentir encore sur sa peau. Cette peur, cette détresse, cela faisait frissonner Phobétor… Mais pour une autre raison. Le monstre était attiré par toute cette peur qui effleurait la peau de Gisella, Nicolaus pouvait encore humer les miettes de ce mauvais rêve qui venait de la torturer. C’était délicieux, tentant. Mais l’homme refoulait le Dieu à l’entrée. Jamais. Pas sur elle. Aussi enivrante était l’odeur de sa peur, jamais il ne lui ferait subir l’horreur dont il était capable. Il passa un bras autour des épaules de l’italienne quand elle vient poser sa tête contre son épaule. « J’ai… des idées pour te faire sentir un peu plus vivante. » Tenta-t-il d’un ton léger, mais c’était maladroit il en convenait. Mais il essayait, comme il pouvait. Ce n’était pas pour ça qu’elle était venue le voir, il le savait bien.

Il la laisse se reposer sur lui, embrassant le sommet de son crâne, pour la réconforter. « La nuit effraye bien des gens, le sommeil n’est pas toujours le repos espéré… Si je pouvais t’aider… » Il réfléchissait à ces mots. Comment pourrait-il ? Il ne peut pas lui ôter ses mauvais rêves, il ne pouvait que les empirer. « Mais je ne te serai d’aucune utilité. Je suis le Dieu des Cauchemars, je peux peut-être le diminuer, mais je ne peux t’en débarrasser. Cela restera toujours un mauvais rêve… Je suis désolé que tu aies à subir ça. » Il posa un regard sur elle, avant de réaliser qu’elle portait encore son manteau. Il se redressa sur le canapé. « Tu devrais ôter ça, il y a du chauffage dans l’appartement, tu sais ? » Et tout en disant ça, il se releva du canapé, en tendant la main pour prendre sa veste, si elle se décidait à l’ôter. Il n’était pourtant pas prêt à ce qui se cache dessous.  

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Dusk Till Dawn - Jeu 14 Mar - 22:17





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☾☾Il l'écoute, l'ami qu'il est, le grand soutien dans sa vie. Elle sait qu'elle peut parler sans avoir de jugement, depuis le temps qu'ils se connaissent, plus besoin de faire ce genre de manières, plus besoin de se soucier de ce qu'en pensera l'autre; Cela la rassure de savoir qu'elle a un entourage aussi solide, Nicolaus, Alcide, Saturno, Augustin et Alfonso. Mais Nicolaus a bien sa place toute particulière dans son coeur, et si seulement elle n'était pas confronté au dieu quelques années en arrière elle aurait tenté quelque chose. Est il trop tard ? Phobétor en lui grandit, Nicolaus devient plus puissant et elle, elle ne fait que vieillir. Est ce que ses cauchemars reflètent cela aussi , La lente agonie dans laquelle elle se trouve en se comparant toujours avec son entourage. Qui sait? Elle laisse s'écouler les paroles, provenant du fond du coeur, elle sait qu'il n'y a que comme cela qu'elle saura lui expliquer ce qu'il se passe . Et la mort qui la frappe chaque nuit devient trop dur à vivre. Il comprend maintenant, la tête sur l'épaule, elle a juste besoin de savoir qu'elle n'est pas encore partie, pas maintenant, revenir dans le monde réel. Nicolaus hausse la voix, lui répond à sa remarque avec des mots qui l'interpellent alors qu'elle lit entre ces derniers.

Des idées pour qu'elle se sente plus vivante ? Vraiment ? Son esprit tordu comprend bien des choses, qui étonnamment efface sa tristesse. Elle lève le regard vers Nicolaus, d'un air de dire "sérieusement?". Il sait qu'elle ne lui résiste pas, il sait qu'elle ne dit jamais non à quelques instants intimes avec lui. Ça a au moins l'avantage de la dérider, et elle étouffe un petit rire. Pas le temps de passer aux choses sérieuses qu'il avoue ne rien pouvoir faire pour elle. Et en même temps quelle ironie d'aller se réfugier chez le dieu des cauchemars en espérant y trouver réconfort. L'hôtelière se demande s'il oublie son côté humain, si il commence comme certains à tellement se rapprocher du dieu qu'il s'éloigne d'elle. Elle prend son bras, serre doucement, elle n'a pas besoin du dieu en lui, elle a juste besoin de lui. Et il remarque qu'elle porte encore son manteau, Gisella se redresse, baisse le regard sur son trench et réalise qu'effectivement elle est habillée, mais a comparaître avec ce qu'il y a au dessous ce serait juste se mettre nue. Elle lui adresse un sourire, le regarde se lever, bon hôte qu'il est propose de la débarasser de son manteau. Elle joue le jeu, et se lève à son tour face à lui. « Je n'ai pas besoin de tes dons Nicolaus, c'est ta présence qui me sauve, c'est tout ce dont j'ai besoin. » Un petit sourire, elle déboutonne son manteau, le fait glisser sur ses épaules et le lui tend.

La nuisette sur ses épaules nues, ses longues jambes de même, un petit clin d'oeil et elle retourne s'asseoir sur le canapé comme si de rien était, encore un peu recroquevillée sur elle-même. Ces moments de flirt ont l'air d'apaiser la grande amoureuse qu'est Calypso, et Gisella ne s'en plaint pas, elles ont cela même en commun.  Elle tapote la place à côté d'elle, qu'il revienne près d'elle et qu'il ne s'éloigne plus jusqu'au matin.

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Dusk Till Dawn - Mar 26 Mar - 18:04

L’idée qu’il n’avait qu’à être là pour qu’elle se sente mieux était une bien douce idée. Cela lui plaisait, réchauffant son cœur, le faisant se gonfler d’un sentiment qui ne lui était guère familier. Ce n’est pas comme s’il était sensible à la tendresse et la chaleur d’une étreinte. Plus habitué aux baisers brutaux, dénués de passion et de tendresse. Des échanges plus bestiaux, guidé par des instincts primaires. Rien de classe, ni de distingué. Rien de beau ou de romantique. Rien de tout ce qu’il ressentait en ce moment au contact de la joue de Gisella posée sur son épaule. Et c’était également tout ce qu’il se refusait à ressentir pour cette femme qui ne méritait pas le mal qui accompagnait toutes ces émotions. Cette sensation, c’était doux, chaud et agréable. Mais ça devait rapidement être enfoui au plus profond de lui. De la tendresse, du respect, il y en avait entre eux. Et leurs étreintes nocturnes répondaient à un besoin, c’est vrai. Mais d’une autre nature encore. Ne pas y mettre de mot, c’était plus facile. Ils étaient amis et confidents. Ils faisaient attention l’un à l’autre. Elle était la marraine de sa fille. C’est tout ce qui comptait. Tout ce qu’elle devait être.

Il finit par se relever, pour la débarrasser de son trench toujours sur ses épaules. Mauvais hôte, qu’il était. Il n’était cependant pas prêt pour ce qui allait suivre. Debout, face à lui, la voilà qui déboutonne son manteau, le faisant glisser sur ses bras avant de le lui tendre. Main déjà tendue, il eut un blanc en découvrant sa tenue cachée dessous. Une nuisette légère et… rien d’autre. L’ingénue ose un clin d’œil avant de retourner s’assoir, comme si tout ceci était normal. Le manteau sur le bras, il hausse un sourcil. « Je vais commencer à me demande si ton cauchemar n’était pas juste un prétexte. » Il ponctue d’un léger sourire, avant d’aller accrocher son manteau sur le porte-manteau. Il revint vers elle, se laissant choir lourdement dans le canapé à côté d’elle, ce qui fit rebondir Gisella légèrement, creusant le divan, la faisant glisser un peu plus contre lui. (La classe, je sais.) Un bras passé sur l’accoudoir derrière elle, il tourne le haut de son corps pour la regarder. « Soit ce cauchemar t’as réellement perturbé, soit tu avais une idée derrière la tête. » Il plaisantait, même s’il avait vu le bouleversement dans son regard, et cette peur qu’il avait presque pu flairer sur sa peau. Mais si c’était ce dont elle avait besoin pour panser ses blessures, il serait son homme.

Il se pencha, parcourant les quelques centimètres qui le séparaient de son visage pour déposer sur ses lèvres un baiser avide. Il serait toujours là pour elle. Même si ces mots signifiaient plus qu’il ne voulait l’admettre. L’instant fut bref, il n’insiste pas, se recule pour mieux plonger son regard dans le sien. « Est-ce de ça dont tu as envie, Gisella ? » Si sa voix était suave, son regard était des plus sérieux. Il y a une minute à peine, la brune était encore en proie avec ses terreurs nocturnes. Ce n’est pas qu’il n’était pas capable d’occulter ce détail, mais c’était son amie. Et pour elle, il pouvait être tout ce qu’elle désirait : l’ami, l’amant, le confident. Il voulait surtout lui offrir toute l’aide qu’elle désirait. Sous n’importe quelle forme.
 

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Dusk Till Dawn - Mar 26 Mar - 20:08





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☾☾Un prétexte ? Non, il n'en n'est rien elle a vraiment pensé à lui dès le départ juste pour avoir un endroit où elle se sent en sécurité et sous protection, auprès d'un ami, d'un confident, de quelqu'un qui sait lui donner tout le confort dont elle a besoin dans les moments de doute. Nicolaus et elle ont franchi plusieurs fois cette fine ligne entre l'amitié et le partage charnel quand il en fait allusion. Alors en parler avec autant de légèreté n'est absolument pas anormal. Il revient vers elle après avoir été déstabilisé par la tenue du soir, s'installe et l'italienne se retrouve très vite contre lui. Elle étire un sourire à ses remarques, essuie ses joues dans le réflexe, vérifie qu'il n'y ait plus la moindre larme de terreur qui coule sur son visage. « Si je dis oui est ce que ça fonctionne ? » Les facettes joueuses de Gisella reviennent souvent bien vite. « C'est juste que j'oublie tout quand je suis avec toi. » Les cauchemars, les souvenirs, elle n'est rien de plus que Gisella ; pas la propriétaire du Ciao Roma, pas la Nymphe Calypso, juste Gisella - car elle vit le moment présent. A ses côtés comme ça, son bras protecteur derrière elle, elle n'a plus peur de rien. Son regard retrouve le sien, ses orbes mordorées plongées dans le regard violine de son ami. Il a toujours été là pour elle, elle a toujours été là pour lui et elle sait que leurs liens sont parfois trop ambigus pour leur propre bien.

N'en témoigne le baiser qu'il vient lui offrir, chaud, brûlant sur sa bouche ; il fait naître en elle quelque chose dont lui seul a le secret, ça explose dans les synapses. Il se détache trop vite et lui demande si c'est ce qu'elle veut. La pique dans le cœur, elle a l'impression d'être face à une question trop lourde de sens. Qu'est ce que tu veux Gisella ? Le désir qu'elle peut avoir pour lui l’envoûte, lui fait totalement perdre la raison. Elle voudrait qu'il l'embrasse encore, qu'il vienne glisser ces lèvres tentatrices sur les moindre parcelles de son corps et lui fasse ressentir cette extase qu'elle aime tant au creux de ses bras. Le cœur cogne contre sa poitrine, avec Nick ça a toujours été facile, ça a toujours été amusant, parfois plus possessif et plus brutal. Alors pourquoi est ce que le myocarde s'emballe comme si c'était la toute première fois qu'il la touchait comme ça ? Elle ne peut pas se laisser avoir, Calypso, la faiblesse de la nymphe parfois la prend de court, Nick a toujours été spécial à son regard, mais ce soir là ce qui fait vibrer sa peau ce n'est pas qu'un simple désir charnel. C'est une sensation horriblement agréable qu'elle se doit de tuer dans l’œuf. Réduit sous silence quand ses lèvres de nouveau rencontrent les siennes et elle agrippe son t-shirt pour le tirer vers elle tandis qu'elle laisse son dos glisser sur le divan. Sa nuque rencontre les oreillers, elle s'accroche à lui, parce qu'il est le seul à pouvoir changer ce qui évolue en elle. C'est entre ses mains, lui seul peut attraper son cœur et l'étouffer pour qu'il arrête de battre. Pas de sentiments, juste l'envie brute, faire du romantique ne leur ressemble pas. « Puisqu'on y est je vais pas te dire non » N'est ce pas ? Parce que c'est ce que tu veux Gisella, que rien ne change, que les gestes restent instinctifs. Possessive, la nymphe reprend contrôle de leurs baisers, empressés, désireux et ce foutu myocarde qui continue de battre. Elle tire, qu'il vienne se lover contre elle, lui retire son t-shirt de gestes vifs. Quelque chose ne va pas, elle n'a nulle envie d'aller dans cette direction, elle ferme les yeux, le déni..

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Dusk Till Dawn - Dim 7 Avr - 15:33

C'est juste que j'oublie tout quand je suis avec toi. Les choses semblent tellement plus simples quand elle est là. Comme si tout ce qui pesait sur ses épaules n’existait plus. Ne restait plus que lui, qu’elle et ce qu’ils vivaient à l’instant présent. Et c’était tout ce qu’il aimait de leur relation. C’était simple. Peut-être un peu trop bien pour leurs propres intérêts. Mais il ne se posait pas trop la question, pas maintenant. Tout ce qui le préoccupait, c’était le sourire mutin de Gisella qui lui était réservé. Et ce regard pétillant, c’était juste pour lui. Parce qu’elle était bien avec lui, et cette idée gonflait son cœur.

Gisella ne lui offre pas une vraie réponse à sa question, pourtant il ne discutera pas celle qu’elle lui donna en fondant sur ses lèvres et l’entrainant avec elle contre le canapé. Poser la question, c’était déjà trop, comme de franchir une ligne invisible, alors insister. Trop dangereux. Il laissa tomber, le couard, il décida de faire comme elle et de profiter de cet instant de grâce où les problèmes disparaissaient. Il la suit sur le canapé, la surplombe alors qu’elle lui sourit, avec cet éclat sauvage dans le regard. Il rentre dans le jeu, occulte le problème à son tour. Elle ne s’opposera pas à lui ? Il sourit. « J’espère bien. » Sa voix est plus rauque, son regard plus sombre alors qu’il se laisse entrainer par ses baisers. L’homme se glisse entre ses jambes, pour une position plus confortable alors qu’il lui rend son baiser avec fièvre, l’étreignant avec force. Le t-shirt tombe au sol, il fond sur elle pour lui mordiller le lobe de l’oreille alors que sa main venait caresser sa poitrine, avide d’elle.

Un léger gémissement s’échappa des lèvres de l’italienne et il s’interrompit pour la regarder. « Je t’interdis de réveiller Ina. » Gronda-t-il, avant de lui offrir ce sourire typiquement masculin, de ceux qui savent que la tâche sera rude. Prétentieux. Se redressant un peu, il glissa sa jambe entre ses cuisses, pour avoir un contact sur plusieurs zones érogènes à la fois. Son cou, sa poitrine, son sexe. Ils se connaissaient tous les deux, ayant plusieurs fois franchi cette frontière. Ce n’était pas la première fois, même si tous les deux avaient pris soin d’en parler à qui que ce soit. Même Saturno était tenu dans l’ignorance. Anguille sous roche, ou déni du cœur ? Si même l’homme à qui il disait tout l’ignorait, c’était que Nicolaus lui-même refusait d’admettre ce que le cœur savait déjà. Déni. Déni. Déni. Il replongea dans son cou, dévorant sa chaire de légères morsures, parcourant ses seins de caresses passionnées, et goutant le sel de sa peau. Et au premier gémissement sonore, il la réprima d’un baiser ardent, lui mordant les lèvres avant de la gratifier d’un regard sournois et fier de lui.
 

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