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my heart is so full of you

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my heart is so full of you - Mar 6 Nov - 22:27

my heart is so full of you i can barely call it my own
gabriela & tommy

Il lui avait fait promettre de mettre la robe qu’il lui avait offerte lors de son anniversaire, pour le diner en question. Un diner au restaurant un peu tardif à cause de ses horaires de boulot. Etrangement, la môme ne lui en a pas tenu rigueur. Elle sait qu’il se démène, pour elle, pour eux. Elle pourrait la mettre autant qu’elle voulait après, mais la première fois, ça devait être pour cette soirée. Pour ce soir. Elle l’avait adoré, mais hors de question de lui montrer le résultat. Pas avant ce soir. Et ça lui tenait à cœur. Un moment, rien qu’eux, rien que tous les deux. Pas de guerre, pas de mafias, pas de monde divin. Juste Gabriela et Tommy, un anniversaire à célébrer, un couple à faire perdurer.
Alors elle se regarde encore une fois dans le miroir, la robe sur le dos, et elle peut pas s’empêcher de sourire. « Gaby ? » Il s’impatiente, comme à chaque fois, et ça l’amuse un peu plus. Elle attrape le manteau, son petit sac et sort de la chambre. Elle pose le tout sur le canapé et se pointe devant Tommy, en attendant le verdict. Pas un mot. Il se contente de la fixer. Mais cette lueur, elle la connait. Parfaitement. Elle se souvient du premier jour où elle l’avait vu briller au fond de ses yeux, quand elle dansait encore à Acapulco. Trop jeune pour faire un truc pareil. Mais elle se souvient. De tout. Elle se souvient de ce regard qui la couvait autant qu’il la dévorait. Il a seulement suffit d’une fois pour savoir que ce serait lui, et personne d’autre. Pas que ce serait simple, juste que c’était lui. Il l’attrape subitement par la main, la tire jusqu’à lui pour plaquer ses lèvres sur les siennes. « Quoi ? » « C’est pas humain. » elle se met à rire, Gaby. Elle l’aime Tommy, tellement. « Tais toi, continue. » le baiser se fait plus prononcé, d’une certaine manière plus pressé, plus urgent, et il grogne. Elle sait déjà ce qu’il va dire. « On va être en retard, c’est ça ? » Un baiser volé avant d’opiner de la tête. C’est vrai, la réservation.

Sortie de taxi main dans la main, avant qu’il ne vienne la poser sur sa taille, plus possessif, et la môme, elle retient un sourire. Amusée, fière, elle tourne la tête, les yeux rivés sur son mec. A se damner. La porte du resto passé, le nom de Tommy donné, ils sont rapidement placés à une table, lumière tamisée, intimiste, et une piste de danse, pas bien loin. Un orchestre dans un coin, qui joue déjà, doucement. Assez pour les entendre, sans pour autant que ça soit trop fort et qu’ils ne s’entendent plus parler. « T’as bien choisi. » dit-elle en parlant du restaurant alors qu’elle prend place sur sa chaise. « Tu vas continuer de me surprendre comme ça à chaque fois ? » Elle ne saurait s’en lasser. Et quand elle pense tout savoir de lui, il continue de lui prouver le contraire, avec des attentions et des surprises. Pourtant, Tommy n’est ni le plus grand démonstratif, ni le meilleur danseur, mais voilà qu’ils étaient là, dans l’un des meilleurs resto du coin, doté d’une piste de danse. Sous la table, elle laisse trainer sa jambe, contre la sienne, remonte, doucement. A peine. Juste un peu, pour l’amuser, le caresser sans trop l’allumer. La soirée vient à peine de commencer.


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my heart is so full of you - Ven 9 Nov - 1:35

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gabriela & tommy

Sapé pour la circonstance, il l'attend. Moins long pour se préparer qu'elle, il a quand même pris le temps de s'habiller. Un jean noir qui n'est pas trouvé, une victoire. Une chemise de la même couleur et sa veste en cuir également noire. Il n'y a pas à dire, c'est sa couleur. Passer inaperçu, se fondre dans la foule, c'est dans ses habitudes. C'est pas un extravagant, loin de là. Il a bon goût pourtant, il suffit de voir la robe qu'il a choisi pour Gaby. Elle est magnifique, bien plus que ça. Lorsqu'il l'a acheté, il savait qu'elle lui irait à merveille, et c'est le cas. Parce qu'il la connait, parce qu'un rien la met en valeur. Comme d'habitude il la dévisage. Comme d'habitude il ne peut s'empêcher de venir capturer ses lèvres. C'est embêtant qu'ils aient une réservation pour ce soir. Du moins c'est ce qu'il pense. Mais il veut lui faire plaisir. Après tout c'est son anniversaire, avec un peu de retard. A contre coeur il s'éloigne d'elle, la libère. Mais intérieurement il se promet de continuer son entreprise lorsqu'ils rentreront après le dîner. Elle n'a pas l'air plus encline à ce qu'ils sortent. Mais allez, il faut y aller.

Le restaurant est sympa, c'est un collègue à lui qui le lui a recommandé. Pas bien loin de chez eux, un peu huppé avec une piste de danse, de quoi s'amuser. Ils ont pris un taxi, c'est plus pratique ainsi et puis bon ce soir, Tommy ne veut pas entacher son anniversaire à cause d'une quelconque bagarre. Du moins c'est ce qu'il se promet actuellement. Il verra plus tard. Son sang n'est jamais à l'abri de bouillir. " T’as bien choisi.  " Il sourit et se laisse conduire jusqu'à leur table. Il prend lui même les devants pour lui tirer sa chaise afin qu'elle puisse s'asseoir. " Tu vas continuer de me surprendre comme ça à chaque fois ? " Il prend place à son tour avant de répondre à sa question qui n'en a pourtant pas besoin. " C'est le but oui. " Il donnerait tout de toute façon pour voir ce sourire sur son visage. Et si pour ça il doit se déguiser en pingouin et supporter les courbettes d'un maître d'hôtel bien trop prétentieux, il le fera. Il sent un pied inquisiteur venir se frotter à ses jambes, remonter doucement. Tommy sourit et la laisse faire. " Tu prends évidemment ce que tu veux ce soir, c'est toi la reine de la soirée. " Comme s'il avait besoin de préciser. Le danseur en tablier s'approche d'eux pour leur demander ce qu'ils veulent boire. " Champagne ? " pourquoi pas après tout, c'est une occasion, il faut célébrer ça. Il récupère la carte qu'on lui tend et observe les plats une fois la commande des boissons passées. Il a parcouru assez de pays pour connaître pratiquement tous les plats proposés sur la cartes. Mais il voue un certain culte à la cuisine sud-américaine. " Je suis curieux de goûter leurs arepas. Tu te souviens de celles qu'on avait mangé dans le camion du centre ville. Pas dégueulasses mais j'espère que celles là seront mieux assaisonnées. " Parler cuisine n'est pas forcément le but. Parler d'Acapulco peut être un peu plus. Il sait qu'elle n'a pas dépassé encore ce qu'il s'est passé là bas. Mais aussi naïf soit il, peut être qu'en parler lors d'un jour agréable rendra ce souvenir moins douloureux.

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my heart is so full of you - Ven 9 Nov - 12:02

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gabriela & tommy

La chaise tirée comme l’aurait fait un parfait gentleman, Gaby se retient de sourire. Elle l’aime Tommy, tellement. Mais gentleman n’avait jamais été le premier qualificatif qu’elle employait pour le qualifier. Il n’était pas un connard pour autant. Il était attentionné, juste ce qu’il fallait. Impulsive, possessif, impatient, passionné. son idéal. Tout feu tout flamme, bien que parfois trop calme, à se demander s’il allait réagir. Elle a pas besoin du Prince Charmant, elle a seulement besoin de lui. Mais lorsqu’il met les petits plats dans les grands, ça l’amuse toujours. « C'est le but oui. » le sourire s’agrandit, et elle regrette presque d’être en public, de ne pas être chez eux, bien que ça ne les ai pas toujours arrêté. Elle se demande parfois ce qu’elle a fait pour le mériter lui. C’est pas toujours rose, c’est souvent explosif, parfois douloureux, mais elle ne l’échangerait pour rien au monde. Elle tuerait pour lui. Elle tuerait pour le garder près d’elle jusqu’à la fin de sa vie, bien que parfois, c’est ses propres mains qu’elle imagine autour de son cou. Quand il est hors de lui, quand la jalousie la bouffe et que la possessivité les étouffe. Mais c’est eux. C’est eux jusqu’à la moelle. «Tu prends évidemment ce que tu veux ce soir, c'est toi la reine de la soirée. » Son pied continue de caresser doucement sa jambe, seul moyen de proximité qu’elle a trouvé. « Je croyais que j’étais la reine tous les soirs… » qu’elle lache, un sourire sur le coin des lèvres avant qu’un serveur ne s’approche d’eux. Elle acquiesce d’un signe de tête. Le champagne sera parfait. La mexicaine est bien plus habituée à la tequila, mais jamais elle ne crachera sur le liquide aux bulles dorées. La carte en main, elle détaille les différents menus, certains lui étant complètement inconnus.  « je suis curieux de goûter leurs arepas. Tu te souviens de celles qu'on avait mangé dans le camion du centre ville. Pas dégueulasses mais j'espère que celles là seront mieux assaisonnées.  » elle relève la tête, surprise, le palpitant qui a loupé un battement. Elle se souvient parfaitement de cette soirée. Sortie en douce, ou presque. Prétexte bidon de devoir se rendre en ville pour une course, pour que les bourreaux lui foutent la paix. Truc de filles, qu’elle avait balancé. Forcément, ils avaient rien dit. Pas complètement faux non plus. Elle avait retrouvé Tommy, devant ce foodtruck. Elle se foutait bien de la bouffe, elle voyait que lui. Sa bouffée d’oxygène, ce coup de foudre inespéré dont elle n’avait jamais osé rêver. Elle s’était fait engueuler en rentrant. Ils savaient qu’elle n’était pas sortie pour ce qu’elle avait dit. Elle s’était fait démonter, pour avoir voulu vivre. Mais elle veut pas plomber l’ambiance, elle sait qu’il veut l’aider. Et puis, cette fin d’après midi avait quand même été agréable. Même plus que ça. Alors elle finit par sourire, de ce sourire agréable et adorable qui lui était seulement réservé. « C’était pas fameux quand même… Mais j’étais quand même plus subjuguée par le mec que j’avais en face que par la bouffe. » qu’elle finit par avouer, un sourire en coin. « J’me souviens aussi que peu de temps après, on s’est fait tremper comme jamais. Et je m’en foutais complètement. » Parce qu’il avait été là, avec elle. Parce qu’elle ne voyait que lui et qu’il lui avait offert de nouvelles possibilités qu’elle n’avait osé imaginer. C’est lui qui lui avait redonné envie de se battre. Elle avait perdu énormément dans le processus. Elle avait perdu sa sœur, la prunelle de ses yeux, et encore maintenant, c’est un sujet qu’elle ne sait aborder sans s’effondrer. « Et j’me souviens parfaitement que ça t’a servi d’excuse pour… me réchauffer, si j’me souviens bien. » Cette fois, le sourire illumine réellement son visage, parce qu’elle a toute la scène en tête. Parce qu’au fond, c’était une excuse de plus pour fondre dans les bras l’un de l’autre. Parce que déjà à l’époque, c’était viscéral. « Donc la bouffe pour se replonger dans les souvenirs ? » elle serait pas contre les gouter aussi. Après tout, pourquoi pas.

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my heart is so full of you - Dim 18 Nov - 1:19

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Il n'est pas forcément à son aise. Il faut dire que de s'habiller de la sorte, faire attention à ce qu'il dit ou fait vu le lieu dans lequel ils sont, ça lui change. Tommy fait un effort, parce que c'est pour Gaby. Et que pour elle, il le fera toujours. Foutue dépendance. Ca va finir par le perdre, c'est sur. Par les perdre. " Je croyais que j’étais la reine tous les soirs… " Elle joue sur les mots, ça l'amuse. Il sourit d'ailleurs et secoue la tête gentiment. A bien y réfléchir, il sait qu'elle a raison. C'est sa soirée, il ne relèvera pas, il ne la taquinera pas. Ce n'est pas l'envie qui lui manque. Quoiqu'il en soit le champagne est commandé. Le champagne les attend. Le champagne va arriver. Ils ont le temps de se décider pour le plat mais lui, il sait ce qu'il veut. Quelque chose qui lui rappellera le passé. Qui le leur rappellera. Une soirée passée tous les deux, là bas. Là où tout a commencé. Elle ne dit rien pendant un moment. Il la regarde d'ailleurs ayant peur d'avoir fait une connerie. Évoquer leur passé ce n'est jamais, son passé, ce n'est jamais facile ni évident. Il sait qu'il prend un risque mais il faut que la demoiselle puisse en parler sans souffrance, sans penser au négatif. C'est pour ça qu'il a choisi ce moment là. Parce qu'ils avaient passé une bonne soirée. Du moins de ce que lui en garde dans son souvenir. Si le silence est trop long, il va falloir qu'il change de sujet, qu'il parle d'autre chose, qu'il ne laisse pas ce malaise s'installer. Ce serait gâcher cette soirée d'anniversaire pour rien. Alors qu'il ouvre la bouche pour tenter de passer à autre chose, fort heureusement la brune prend la parole. " C’était pas fameux quand même… Mais j’étais quand même plus subjuguée par le mec que j’avais en face que par la bouffe. " Il sourit à nouveau, content qu'elle parle. La plonger dans un mutisme serait mal venu." J’me souviens aussi que peu de temps après, on s’est fait tremper comme jamais. Et je m’en foutais complètement. " C'est vrai qu'il avait oublié qu'il avait plu ce soir là. Et qu'elle avait raison, ce n'était pas le plus important de la soirée. Même si comme à chaque fois que l'eau froide tombe sur lui, Tommy tressaille quelque peu. C'est pas de sa faute, c'est comme ça. " Tu as raison. " Même dans les pays dits chauds, la pluie est fraîche et rafraîchie en quelques secondes à peine la température. " Et j’me souviens parfaitement que ça t’a servi d’excuse pour… me réchauffer, si j’me souviens bien. " Ca finalement il s'en souvient aussi. Il rigole et hoche la tête. " Donc la bouffe pour se replonger dans les souvenirs ? " Par dessus la table il attrape sa main et caresse distraitement le dos de celle ci avec son pouce. " C'est ça oui. Même si je préférerai qu'il ne pleuve pas. " Il grimace. Pauvre petite chose fragile dérangée quand la température ne chute de trop. " Mais c'était une bonne soirée et j'espère que celle ci le sera aussi. " Il n'y a aucune raison que ce ne soit pas le cas. Le serveur revient avec leurs verres et il se recule, quittant la douceur de sa peau pour attraper la flûte. " Bon anniversaire. Un peu en retard. " Oui, légèrement, pas de beaucoup. Mais il sait qu'elle ne lui en veut pas pour ça. Détail insignifiant. Ils passent commande, forcément il prend ces fameuses arepas qui lui font envie. Il verra pour la suite. Il ne connait pas encore l'endroit, il ne connait pas les portions. Même si c'est un estomac sur pattes celui là. Ou un bon mangeur. Tout dépend si l'on veut être bien élevé ou pas. " Y'a d'autres moyens de se replonger dans les souvenirs que la bouffe. " Sourire en coin, il sait qu'elle comprend. Mais pas besoin d'aller bien loin pour chercher ceux là de souvenirs. Ce n'est pas un secret qu'il la désire, constamment. Ce n'est peut être juste pas le lieu pour ça. Son pied le long de sa jambe lui a bien donné le ton. Il n'est pas seul à penser à ça. Parfois c'est à se dire s'il y a autre chose dans leur relation mais en fait oui. C'est juste que mettre des mots sur ces autres choses c'est plus compliqué. Ce serait montrer une certaine vulnérabilité que d'avouer ses sentiments et ses émotions verbalement. Tommy il préfère le faire et le montrer dans des actions. " Ca a été ta journée ? " Banalité d'usage, mais lorsqu'ils ne sont pas ensemble, il ne peut pas savoir. Il lui fait confiance, de temps en temps. Mais elle ne fait pas toujours tout pour que ce soit le cas. Elle le titille, il le lui rend bien.

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my heart is so full of you - Mar 20 Nov - 11:20

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gabriela & tommy

« Tu as raison » Elle sourit, Gaby. Au final, ça lui fait plus de bien que ce qu’elle pensait de se rappeler de cette soirée, de cette époque. Parce qu’elle était avec lui, et parce que pendant u bref moment, elle fait abstraction de sa sœur et de la culpabilité qui la bouffe depuis son assassinat. Cette soirée était agréable. Hors du temps, comme dans une bulle. Ils avaient presque eu l’air d’un couple normale. Pas de parents assassinés, pas de job douteux, pas de bourreaux qui guettaient ses moindres faits et gestes. Jute Gabriela et Tommy, sous une chaleur écrasante et moite, des palmiers en toile de fond. Un jeune couple qui se cherche, qui apprend à se connaitre, qui provoque, se joue des limites de l’autre. Le début de la passion. Elle aurait jamais cru, Gaby, trouver un mec pareil, son idéal, au milieu de cette merde. La main de Tommy qui vient se glisser sur la sienne, un geste tendre, presque innocent. Même si Tommy a toujours pris soin d’elle, à l’enfermer dans un cocon d’amour de sécurité, les gestes aussi tendres n’ont jamais été monnaie courant. Pas comme ça. Pas de ceux qu’on voit dans les films à l’eau de rose. Elle est habituée à ce qu’il l’attrape subitement –parfois sans ménagement- pour l’attirer contre lui. Elle est habituée ce qu’il lui attrape la main dans la rue, ou à ce qu’il vienne fourrer la tête dans son cou lorsqu’ils sont allonger dans le canapé. Mais les gestes aussi contrôlés, c’est que ça leur ressemblerait presque pas. Pourtant, son doigt répond directement,  caresser le dessus de sa main, avant de glisser ses doigts entre les siens. Match parfait. «C'est ça oui. Même si je préférerai qu'il ne pleuve pas. Mais c'était une bonne soirée et j'espère que celle ci le sera aussi. » Elle va pour acquiescer pour balancer qu’il n’y a pas de raison que ça n’aille pas, mais le serveur arriver avant, coups de champagne sur le plateau. « Bon anniversaire. Un peu en retard. » Le serveur éclipsé, les yeux ancrés dans ceux de l’irlandais, elle ne le lache pas du regarder alors qu’elle attrape la flute entre ses doigts délicats. « Merci. Tant que t’y penses, et qu’on le fait. Tous les deux. » Elle a jamais voulu de grosse soirée. Pas de truc pompeux. Pourquoi pas quelque chose, un jour dans un bar, pour boire, danser, s’amuser… Mais rien de ce qu’on voit dans les films américains. Pas de soirée surprise. Pas de gens cachés dans le noir, dans son appart’ à attendre de la surprendre. Elle a jamais compris que les gens raffolent de ce genre de soirée.

Un dernier coup d’œil à la carte, et Gaby commande un plat au nom bien exotique. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’il s’agit de saumon et de riz vénéré. Le reste… Ca sera la surprise. Etrangement, elle n’a jamais été une grosse mangeuse aux heures de repas, plus du genre à se goinfrer de n’importe quoi, à n’importe quelle heure. Elle le paiera sans doute plus tard. « Y'a d'autres moyens de se replonger dans les souvenirs que la bouffe. » Son sourire en coin la fait fondre, encore aujourd’hui, et elle éclate de rire, satisfaite. « Et bin enfin. Mon mec, le vrai, est là… » Ces restaurants trop fancy, à Delray ou non, c’est pas franchement eux. Y’a un manque d’authenticité selon la mexicaine. Ca lui fait plaisir de temps en temps, mais elle ne veut pas que Tommy se mette une pression inutile. Il a pas besoin d’être une version lisse aux manières pompeuses pour la satisfaire. Elle a toujours aimée la version plus... brute. Celle qui l’a fait tomber amoureuse. La version qui l’a fait rêver et qui lui a donné envie de s’échapper. « Tommy, détends toi s’il te plait. Sinon, la prochaine fois, c’est foodtruck » qu’elle ajoute, un sourire amusé et complice sur le coin des lèvres. Elle continue de jouer de sa jambe contre la sienne. Pas vraiment pour l’allumer, plus pour lui rappeler que même s’ils ne sont pas dans leur élément, ils sont toujours eux. Pas besoin de se transformer en ces personnes guindées, qui les entourent. Elle se lève, provoque quelques regards dans sa direction au passage. L’effet de la robe, sans doute. Et elle vient se placer derrière Tommy, les mains d’abord sur les épaules, qui glissent doucement alors qu’elle se penche un peu plus, ses lippes dans son cou. Les baisers sur sa peau sont délicats, doux, légers. Juste de quoi l’apaiser. Ou l’enflammer. « Reste toi. Oublie les gens autour. » Elle l’oblige délicatement à tourner la tête. Baiser volé, le sourire amusé et fier, avant qu’elle n’aille se rasseoir. « Ca a été ta journée ? » Un haussement d’épaules sans trop savoir quoi répondre. « Rien d’exceptionnel. Mais ça me fait du bien de travailler. C’est pas le Mezcal, mais au moins j’suis avec Alejandro. Ca occupe aussi. » Et parfois, elle s’entraine, de temps en temps. Quand c’est calme et qu’elle peut se le permettre. « Et toi… ils vont un peu te laisser souffler ? » demande-t-elle en portant le champagne à ses lèvres. Parce qu’il bosse, beaucoup. Trop parfois. Mais comment le lui reprocher alors que c’est en partie pour elle qu’il se démonte.


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my heart is so full of you - Lun 3 Déc - 1:06

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gabriela & tommy

" Merci. Tant que t’y penses, et qu’on le fait. Tous les deux. "  Pas d'animosité, pas de déception. Il le sait, il le sent. Elle est sincère, elle ne lui en veut pas. Ils sont mieux là, tous les deux. Comme elle l'a dit. Rien de mieux que ça. Pas de parasites intempestifs. Pourtant c'est pas un solitaire Tommy. Malgré ses voyages en solitaire, malgré sa découverte du monde en tête à tête avec lui même. Il aime rencontrer des gens, découvrir d'autres personnes. Tant que ce n'est pas... trop. Mais lorsqu'il est avec Gaby, il n'a besoin de personne d'autre.

Il n'oublie pas, il ne peut pas oublier que la tentation face à lui est grande. Qu'elle est là et bien là. D'un sourire carnassier, il répond à sa remarque. " Et bin enfin. Mon mec, le vrai, est là…  " Comme si elle en doutait. Il n'est jamais bien loin même s'il faut qu'il se montre raisonnable en public. Quel ennui. C'est pour ça qu'il préfère quand ils sont chez eux, à l'abri du monde extérieur. A laisser leurs corps s'exprimer sans interruption de l'extérieur. " Tommy, détends toi s’il te plait. Sinon, la prochaine fois, c’est foodtruck  " Elle le connait vraiment trop bien, y'a pas à dire. Il secoue la tête, souffle un bon coup. " Désolé. " Comme un gamin pris en faute. Il s'excuse même s'il n'en perd pas son humour. Sa jambe stoppe ses caresses et le manque se fait ressentir instantanément. Lorsqu'elle se lève, c'est sans équivoque qu'il la suit du regard. Il ne la lâche pas. Ah si, pour une chose. Pour voir ces regards qui vacillent vers elle. Il n'aime pas ça du tout. La pauvre bougie sur la table en subit d'ailleurs les conséquences. La flamme s'intensifie tout comme son sang bouillonne dans ses veines. Il tente de se contrôler, pas d'esclandre, pas ce soir, pas maintenant. Il doit se montrer fort. Mais comment l'être quand sa belle attire autant de coups d'oeils en coin qui n'ont rien de franchement purs et chastes. Elle voit que ça l'énerve et il est certain qu'elle jubile de ça. Elle a le contrôle dans ce genre de moment. Le contrôle total de ses émotions et de sa jalousie maladive. " Reste toi. Oublie les gens autour. " Ces mains sur ses épaules, ces baisers dans son cou. Il les apprécie, bien évidemment. Elle sait comment faire pour le calmer tout en le provoquant à la fois. Foutue marionnette de ses désirs. Puis ce visage tourné et ce baiser volé qu'il apprécie. La bougie reprend sa taille normale, lui se calme. Ils comprennent, ces autres, qu'elle est à lui. Puis si c'est pas le cas, il s'en occupera plus tard.

Elle a retrouvé sa place, il peut l'observer à sa guise. Les autres ont repris leurs dîners, les femmes accompagnant ses voyeurs n'ont surement pas remarqué que leurs partenaires de la soirée ont eu la tête ailleurs durant quelques instants. Dommage. Quelques scènes de ménage auraient pu être amusante. Mais ça ne le regarde pas, il préfère se concentrer sur la brune." Rien d’exceptionnel. Mais ça me fait du bien de travailler. C’est pas le Mezcal, mais au moins j’suis avec Alejandro. Ca occupe aussi." Il hoche la tête. Il fait confiance à Jan. Du moins dans la limite du raisonnable. Il est parfois un peu lourd mais au fond, Tommy l'aime bien. Même s'il ne le dira pas ouvertement. Quoiqu'un peu trop tactile le bougre. Enfin... Qu'il le soit avec Gaby ne le dérange pas vraiment, moins que d'autres. Il sait qu'elle n'est pas sa came. Pas besoin de montrer les crocs. "  Et toi… ils vont un peu te laisser souffler ? " C'est vrai qu'il n'est pas trop présent. Qu'il la délaisse un peu même si elle a de quoi s'occuper. " Un peu le mois prochain mais après avec la période des fêtes je pense que ce sera comme l'année dernière. " A savoir qu'il n'a pas trop vu la lumière du jour. Mais il y avait moins de monde, depuis le resto a engagé une aide. Ca devrait être mieux. Ca devrait le soulager quelque peu.  " Pourquoi ? Tu t'ennuies de moi ? " Est il nécessaire de lui poser la question ? Pas vraiment. Mais c'est qu'il aime entendre sa réponse. Les plats arrivent, coupant court à toute discussion quelle qu'elle soit. Il a faim. Pour changer tiens. Enfin ça ne sera jamais au niveau de Jan, mais quand même. " Bon appétit. " Dernier sourire avant de se jeter sur ses arepas. Trois petites, pas assez pour étancher sa faim. Ca calera un creux en attendant la suite. Quand il mange, il ne parle pas. C'est déjà pas un grand bavard en règle générale mais la bouffe c'est sacré.

Il ne lui faut pas longtemps pour engloutir les chaussons. " Pas mauvais. " En fait elles sont vraiment bonnes et il apprécie fortement son repas. Espérant que la suite le soit tout autant. S'ils y arrivent. La musique est forcée, les couples se lèvent pour se déhancher au rythme de la mélodie qui résonne. Il ne va pas y échapper, parce que la demoiselle en face, aime danser. Alors il la regarde, il l'observe. Il attend. Qu'elle finisse de manger oui, estomac sur pattes qu'il est, il n'en a fait qu'une bouchée de son entrée. Si elle se lève, il devra la suivre. Si elle se lève, il devra s'assurer que d'autres ne posent pas leurs mains sur son corps. Si elle se lève, il va se sentir encore con, comme à chaque fois qu'elle se déhanche contre lui. Mais pas le choix. Alors, il attend. Ignorant le reste de la salle pour le moment, les yeux plongés sur elle comme un prédateur peut surveiller sa proie.


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my heart is so full of you - Mer 5 Déc - 22:06

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gabriela & tommy

« Désolé. » Elle sourit, Gaby, mais elle a besoin de plus. Pas qu’un mot. Elle a besoin qu’il se détende vraiment. Alors eelle utilise de sa technique bien personnelle. Celle qui leur est propre. Et même après quelques années, même après s’y être habitué, d’une certaine manière, elle a toujours son effet.
Les mains posées sur ses épaules, penchée vers le creux de son cou. Elle voit la flamme qui vacille, qui grossit. La flemme qui représente son humeur actuelle, causée par les regards fixés sur les courbes de la mexicaine. Il déteste ça. Il déteste qu’elle se fasse mater comme ça. Et elle, chacune de ses réactions l’amuse. Ce sentiment particulier de lui appartenir, de se sentir sienne. De le voir réagir à chaque chose qui la concerne. C’est peut-être un peu égoïste, un peu puéril mais ça lui plait. Tant que ça ne prend pas des proportions catastrophiques.  Les baisers qui glissent, Gaby sourit contre sa peau. Elle se fait douce, légère. Il en faut peu pour qu’ils aient envie de déraper. Mais avant, faut qu’ils profitent de cette soirée, de ce resto, comme deux personnes civilisées.

Sa place retrouvée, la flamme avec une taille de nouveau normale, Gaby est pourtant déjà en manque de sa peau. Se toucher, une putain d’habitude. Comme une drogue alors qu’elle est tout sauf tactile avec le reste du monde. Lui, seulement lui. Le regard de Tommy la couve, comme une chose précieuse, comme un animal prêt à bondir à la moindre approche extérieure. « Un peu le mois prochain mais après avec la période des fêtes je pense que ce sera comme l'année dernière. Pourquoi ? Tu t'ennuies de moi ? » Impossible de ne pas sourire. Il sait pertinemment qu’à peine le pas de la porte passé, elle n’attend qu’une chose, le retrouver. Et le pire, c’était sans doute quand ils ont débarqué à Arcadia. Elle ne supportait pas de le voir sortir. Elle ne supportait pas plus de rester seule. Il était son seul repère. Et même si elle avait désormais quelques amis, quelques personnes sur qui compter, son seul repère était Tommy. Il est sa famille. Famille qui s’étend désormais à la Calavera, mais il en est le socle depuis qu’elle a perdu sa sœur. Seulement son sourire n’est pas aussi amusé qu’il l’aurait été en temps normal. Elle va pour ouvrir la bouche, expliquer la raison de sa question, mais l’arrivée du serveur la coupe dans son élan. Salade de crevettes pour commencer. Un repas de la mer, pour elle. « Bon appétit. »  « Merci. » une première bouchée. Une deuxième, avant qu’elle ne pose ses couverts. « J’aimerais que tu sois là. Pendant les fêtes. » elle comprend bien que c’est la période la plus mouvementée pour eux, ais elle veut son mec, avec elle. Si elle est capable de fêter son anniversaire en décalé, elle ne tient pas à le faire pour les fêtes de fin d’année. Elle veut un peu de normalité. Des fêtes célébrées avec celui qu’elle aime, à leur manière. Un semblant de famille. Juste leur cocon. A déguster peu importe ce qu’il aura cuisiné –car pourquoi commander au traiteur quand on a un cuisiné hors pair chez soi ?- à boire un vin pétillant… Et sans doute s’envoyer en l’air une bonne partie de la soirée. Parce que ça a toujours été comme ça qu’ils se retrouvaient le mieux. Ils ont pas besoin de parler. Ils se comprennent. Avec un regard, des caresses, des lèvres qui se frôlent. Un discours bien plus profond que les mots qui sortent de leurs bouches.

La musique se met à retentir, un peu plus fort. Pas seulement comme une musique d’ambiance, en guise de fond sonore. Juste assez forte pour inciter les gens à venir danser. Le rythme résonne dans sa tête, et déjà, lui donne envie de bouger. « Pas mauvais.  » Elle relève la tête, voit l’entrée du glouton finie. Il se contente de la regarder, et elle se pince les lèvres. Ils pensent tous les deux à la même chose. Cette musique qui s’est déclenchée. Il la connait trop bien pour savoir qu’elle peut difficilement rester en place. Mais c’est lentement, qu’elle finit son assiette, en dégustant son verre de vin. Les couverts posés, elle se recule, se cale dans son dossier, les bras croisés, le sourire amusé. « Alors ? » Pourtant, Tommy n’est pas un mauvais danseur. Pas excellent, mais il y a largement pire. A la différence des autres, il a réussi à se faire au rythme. Le Mexique laisse des traces, qu’on le veuille ou non. Elle aime ce regard possessif. Ce regard qui empêcherait tout être normalement constitué avec un bon instinct de survie de l’approcher. Alors elle se lève, passe ses mains sur sa robe noire, moulante, comme pour la lisser, le regard pétillant, amusé. « Monsieur est attendu. » qu’elle lache avant de tourner les talons pour rejoindre la piste de danse. Face à lui, à quelques mètres, ses opales ancrées dans les siennes, la môme commence à se déhancher. Elle se fout bien des regards qu’elle peut provoquer, elle a juste besoin de celui de Tommy. Le corps ondule lentement sur le rythme de la musique, et elle oublie, peu à peu, les gens autour. Elle attend que lui.



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my heart is so full of you - Ven 28 Déc - 1:39

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C'est pas facile pour lui d'annoncer qu'il va bosser pour les fêtes. Enfin, c'est simple à dire. C'est juste chiant. Il espère pouvoir se libérer pour passer du temps avec elle, qu'elle ne soit pas seule pour les fêtes. Ou qu'elle n'aille pas voir ailleurs surtout. Foutue jalousie mal placée. Pas tant que ça finalement. La brune aime le faire tourner en bourrique. Trouver le moindre prétexte pour mettre ses nerfs à rude épreuve. Elle a ce don. Elle le sait. Elle en joue. Mais ça lui plait. Parce qu'il sait que ces petits moments entraîne toujours des réconciliations bien plus alléchantes.

Le repas arrive, la formule de politesse est lancée. Elle le remercie, il sourit. Histoire que son estomac soit comblé. Parce qu'il a faim lui. Il a beau travaillé dans un restaurant, il est rarement rassasié. C'est toujours un moindre gourmand que Jan, il ne sera jamais à son niveau. Encore heureux sinon le restaurant aurait mis la clé sous la porte. Un chef qui mange plus qu'il ne sert les clients, c'est emmerdant. La brune finit par reposer ses couverts. Il l'interroge du regard, cherche à comprendre. Surtout si quelque chose ne va pas. Ce qui semble être le cas. " J’aimerais que tu sois là. Pendant les fêtes. " Il tique. Avale sa bouche et la regarde. Et merde, il n'aime pas la sentir fébrile sur ce genre de sujet. Parce qu'il sait que ça lui fait de la peine. Et voir un voile de tristesse dans son regard, ce n'est pas possible. " Je peux peut être m'arranger. Travailler le 31 et être là le 24 ou alors l'inverse. Ca fait un moment que j'y travaille y'a peut être moyen qu'ils soient plus cools cette année. Tu préfères quoi toi ? " Même s'il pense que la solution miracle serait qu'il soit là les deux fois. Mais ça, ça semble être impossible. Le 24 malgré tout il y a pas mal de monde au resto, ceux qui sont seuls, ceux qui bossent et ne veulent pas préparer de repas pour le soir. Et puis le 31 c'est la fête. Les gens viennent en groupe, s'amuser. Ne pas réfléchir au repas. " Je ne peux rien te promettre pour le moment mais ça coûte rien de demander. " Non, au pire il aura un refus. Mais demander n'engage à rien.

La musique qui commence, le ventre un peu plus rempli. Puis ces regards qui ne trompent pas. Il sait ce qu'elle veut. Il sait que la piste l'appelle. " Alors ? " Et ça ne trompe pas. La question si simple qui veut tout dire pourtant. Y'a pas de réponse en fait. Y'a qu'une seule chose à faire. Se lever et danser. Pourtant il reste assis, comme bloqué sur sa chaise. Tandis qu'elle, elle se lève. " Monsieur est attendu. " Elle joue avec lui, un peu plus. Il ne la quitte pas des yeux, attrape son verre, sirote une gorgée lentement. Elle commence à se déhancher, elle se lâche. Il est attentif, il apprécie le spectacle. Comment ne pas le faire en même temps. Puis un ombre dans le coin de son oeil. Un homme qui se lève. Il passe à côté de Gaby, il la dévisage, lui sourit. Tommy sert les dents. Mais le mec passe, continue son chemin. Tout en reluquant les fesses de Gaby au passage. A nouveau la pauvre bougie devant lui prend de l'ampleur. Foutre le feu au restaurant serait mal venu, il le sait. Une inspiration profonde, une expiration. Il se calme. Prêt à se lever, il détache pendant quelques secondes son regard de sa danseuse. Pour lorsqu'il retrouve sa muse, elle soit approchée par un autre type. Mais qu'est ce qu'ils ont tous aujourd'hui ? Bien sur, elle est belle Gaby, plus que ça même. Surtout quand elle danse. Mais elle n'est pas seule. Il a beau être plus âgé, il n'a quand même pas l'âge d'être son père. Faut pas déconner. " Bouge. " Arrivé à leur hauteur, l'autre qui a commencé à danser près d'elle, il ne prend pas de gants. Il oublie la politesse. Il veut juste qu'il parte. Mais il ne le fait pas, se rapproche même de Gaby lui attrapant la taille. Il tient sa perte celui là. Tommy le pousse, percute l'épaule du blond pour le faire reculer et surtout qu'il lâche sa copine. " Je t'ai dit de bouger. " Ce regard amusé contre celui de braise de Tommy. Les personnes qui dansent autour d'eux semblent avoir disparues. Il n'y a que ces deux abrutis qui se toisent. " Et si j'ai pas envie ? " Crétin. Tommy serre les dents, Tommy tente de se contrôler. Mais Tommy ne sait pas réellement le faire.  " Je m'en fous de ton avis. " Aussi naturellement que ça. Il se place devant Gaby, il l'empêche de retourner vers elle. " Oh il montre les crocs le chien de garde ! " Il ne croit pas si bien dire.  " Et t'as pas envie de te faire mordre. " Pourtant ça il fait pas. Mordre. L'autre retente une avancée, Tommy s'interpose de nouveau. Le blond lève les bras, comme pour capituler. L'irlandais se détend, prêt à faire volte face pour danser enfin avec elle. Mais la voix se fait entendre à nouveau. " Ca va garde la ta pute, j'espère qu'elle vaut le prix que tu p... " Mais le mot ne sortira pas de sa gorge. Entravé par le poing de Tommy qui s'écrase sur son visage. Le mot de trop, la phrase de trop. Parce que l'autre titube, parce que Tommy continue ses coups. Il ne le laissera pas parler de Gaby de cette manière et s'il doit l'empêcher de parler tout court pour empêcher ça, il va pas se gêner. Alors il frappe. Encore.


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my heart is so full of you - Lun 31 Déc - 1:24

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« Je peux peut être m'arranger. Travailler le 31 et être là le 24 ou alors l'inverse. Ca fait un moment que j'y travaille y'a peut-être moyen qu'ils soient plus cools cette année. Tu préfères quoi toi ? »  Elle acquiesce d’un signe de tête comme si ça lui permettait d’intégrer les mots, leurs significations, les incertitudes qu’il y avait derrière. Pas de certitude, juste quelques hypothèses. « Les deux. » qu’elle lâche avec un rire nerveux, léger sourire pas très assuré. « Je préférerais Noël. » qu’elle rajoute rapidement. Quitte à choisir… C’est ce qui se fait le plus en famille. C’est aussi ce qu’il y a de plus déprimant lorsqu’on est seul. Et elle tient vraiment à le passer avec Tommy. Elle veut pas faire Noël le 26 ou le 27 lorsqu’il aura un moment de libre. Elle veut réellement le célébrer avec lui. Même si c’est devant la télévision à regarder un programme débile, en sous-vêtements et sous un plaid plutôt que dans un truc hors de prix. Elle a pas besoin des paillettes, Gaby, elle a juste besoin de Tommy. « Je ne peux rien te promettre pour le moment mais ça coûte rien de demander. » un sourire qui se veut compréhensif, parce qu’elle sait qu’il a raison. « C’est sûr. J’espère que ça ira. » elle le pense vraiment, n’espère pas passer le réveillon seule entre les murs de leur appartement. Ce serait long. Trop long à attendre qu’il finisse le boulot.

Le plat fini, au moins celui-là, un peu de temps avant d’avoir la suite. La musique qui se fait entendre, le rythme qui hypnotise. Elle a envie de danser, Gabriela. Elle a toujours envie de danser, et Tommy sait ce qui l’attend. Mais elle veut faire durer le plaisir. Elle veut jouer un peu, le tenter. Ca a toujours été comme ça. Peut-être qu’elle se flatte au fond. Mais cette flamme qu’elle voit danser au fond de ses papilles quand il la regarde, plus encore lorsqu’elle commence à se déhancher, elle ne s’en lassera jamais. Ca fait partie de ces choses qui la font vriller un peu plus, qui lui donne envie de plus, pour lui. Alors elle continue. Elle bouge, elle ondule Y’a plus rien autour. Et un instant, elle ferme les yeux, imaginant seulement les opales de l’irlandais qui la scrute. Seulement son sourire en coin, à imaginer la suite. Souvent la même suite. Quelques pas de danse et l’acte deux dans leur appartement. Contre le mur, dans le canapé, sur le lit, ou la table de la salle à manger. Les idées n’ont jamais manqué. Elle oublie les musiciens tout en ayant de plus en plus conscience des notes qu’il joue. Elle oublie les autres clients, se fout du mec qui passe à côté alors qu’elle rouvre les yeux. Les siens se posent sur son mec. Il bout, elle le voit, et étrangement, à cette minute précise, elle s’en fout, elle sait que ça passera, qu’à un moment donné, il finira par de nouveau de focaliser sur elle. Mais l’autre, elle l’avait pas vu approcher. Brun, pas dégueu mais banal. Un peu plus âgé que Tommy, et surtout très envahissant. Elle recule d’un pas malgré le sourire poli qu’elle lui offre. Plus une manière de lui dire non merci gentiment qu’autre chose. Pas le temps de dire quoique ce soit que Tommy est déjà là. « Bouge. » Le gars se rapproche et elle fronce les sourcils au moment où il met sa main sur sa taille. Putain qu’elle déteste ça, qu’on envahisse son espace vital, qu’on la touche sans la moindre hésitation. « Vous feriez mieux de partir. » la voix est basse mais assez audible. Tommy le pousse sans la moindre délicatesse. Territoire gardé. « Je t’ai dit de bouger. » Mais le con, il a pas l’air de comprendre sur quel terrain glissant il vient de s’embarquer. Il comprend pas, entre qui il vient de se glisser. Les regards meurtriers qui fusent, moqueur pour l’idiot ignorant. Et si j’ai pas envie. Abruti, qu’elle pense. « Je m’en fous de ton avis. » Tommy se place devant elle, et elle soupire. Elle sait que ça va dégénérer. Elle sait pas encore ce que sera le mot ou le geste de trop mais c’est déjà trop tard. « Tommy… viens, laisse tomber. » des mots dans le vide. Des mots dans le vide face aux mots du mec apparemment un peu diminué et de ses veines tentatives pour l’approcher. « Et t’as pas envie de te faire mordre. » Cette fois, c’est elle qui se retient de ne pas l’ouvrir. Elle qui se retient de ne pas montrer qu’il préférerait bel et bien que ça soit Tommy qui explose plutôt qu’elle. L’idée de le voir se noyer germe dans son esprit amoché. « Ca va garde la ta pute, j'espère qu'elle vaut le prix que tu p... » La phrase de trop. Le poing par aussitôt. Il a pas pu finir, y’a juste un bruit sourd à la place. Elle le mémorise son visage, Gaby. Parce que Tommy ne le tuera pas ce soir, elle l’en empêchera, mais celui-là, il finira bien sur la liste de la Calavera. Pas tout de suite. Dans quelques semaines. Quelques mois. Faudrait pas que sa disparition suite à une altercation paraisse suspecte. Elle a le sang qui pulse dans ses veines au fur et à mesure qu’il frappe l’autre mec. Y’a les cris dans la salle, et elle sait qu’ils vont devoir faire vite. Mais la môme est hypnotisée, par l’hémoglobine qui s’échappe, par ce mec qui continue de servir de punching ball. Et d’un coup, un bang, et rapidement, l’eau qui s’échappe des cuisines. Ca court dans tous les sens. Ca court pour aller aider la cuisine, et ça tente de venir pour Tommy. « Tommy ! TOMMY ! » elle se rapproche, s’accroche à son bras, retient le coup qu’il allait mettre. « Faut qu’on parte. Maintenant. » Elle lui demande pas son avis. Et malgré la rage qu’elle lit dans son regard, elle le tire. Elle tire fort vers la sortie sous le regard interloqué des cons autour. L’idiot à terre, la gueule en sang. C’est pas fini.

Quelques billets déposés sur le comptoir, c’est qu’elle s’en veut un peu, ils ont rien demandé les employés. Alors qu’ils sortent dans la rue, elle a la main de Tommy dans la sienne. Tellement serrée, que ça va l’écrabouiller. Pas grave, elle a l’habitude. Toujours prête à tout supporter le temps qu’il puisse se calmer. Mais elle accélère le pas, jusqu’à trouver un taxi, en bout de rue.

Silence total. Silence pesant dans l’habitacle. Les clés qui tournent dans la serrure, et elle ouvre la porte de l’appartement sans grande délicatesse. Attend qu’il fasse de même et se retourne vers lui, le regard un peu menaçant pour ceux qui savant la déchiffrer. « C’était ma soirée d’anniversaire, Tommy. Ma putain de soirée d’anniversaire. » Elle s’avance, encore, jusqu’à ce qu’il ne recule. « T’as intérêt à avoir autant d’énergie pour la suite. Sinon c’est mal barré pour ta tronche. » Malgré son corps frêle et sa bouille adorable, elle fait ténébreuse gaby. Ténébreuse et menaçante, comme un orage qui ne demande qu’à exploser.


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my heart is so full of you - Ven 11 Jan - 1:02

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Il pouvait s'attendre à sa réponse. Ce n'est pas compliqué de la deviner. " Les deux. " Il sourit. Un peu. Lui aussi aurait aimé être là les deux fois. Être avec elle, passer la soirée ensemble. " Je préférerais Noël. " Il a un point de départ. Il hoche la tête et cherche comment présenter la chose à son bosse. " Je verrai ce que je peux faire promis. Puis le 31 t'auras qu'à venir au restaurant, y'aura une bonne ambiance je pense et on pourra être ensemble. " Ca peut être un bon compromis. Ensemble pour passer à la nouvelle année, parce qu'il ne restera plus grand chose à prévoir aux alentours de minuit. Il prend les encouragements de Gaby et y pensera au moment de plaider sa cause.

La soirée continue. Le repas s'enchaîne et surtout l'heure de danser arrive. Tout aurait pu être parfait jusqu'à ce qu'un type s'approche de la brune. Hors de question, pas possible, inimaginable. surtout que le premier avertissement n'a pas fonctionné, ni le deuxième. Puis l'insulte qui fut de trop. Vraiment de trop. Et le sang qui bouillonne; l'esprit qui se perd; la rage qui débarque. Il ne se contrôle plus. Il frappe. Tout simplement, il frappe. L'autre réplique, du moins essaye. Il l'atteint une fois mais juste une fois. Avant que Tommy ne frappe un peu plus fort. Il n'a plus aucun contrôle. Pourtant Gaby avait voulu l'empêcher. Elle a tenté du moins. Dans ce genre de moment ce n'est pas possible de le raisonner. Il a juste besoin, envie, cette nécessité de frapper. Il ne remarque même pas l'eau qui jaillit. Il ne comprend même pas que Gaby subit à sa manière le chaos qui est en train de se produire. Il ne réagit pas tout de suite. Mais sa voix qui l'appelle, qui l'interpelle. Une fois, deux fois, jusqu'à ce qu'il percute et qu'il sente sa main l'agripper. " Tommy ! TOMMY ! " Le bras entravé, ce coup qui ne sera pas porté. Il s'arrête, se stoppe et tourne son regard vers sa brune. " Faut qu’on parte. Maintenant. " Il reprend peu à peu ses esprits. Remarque qu'il n'est pas sur un ring de boxe. L'agitation produite a attiré les regards vers eux et Gaby a raison. Il est temps de décamper. Même si une partie de son âme aurait bien envie de continuer à maltraiter cet abruti prostré au sol. Le calme ne reviendra pas aussi rapidement que la colère lui est monté à la tête. Il va falloir du temps et ils n'en ont pas vraiment. Comme d'habitude c'est elle qui prend les choses en main. Il ne la voit pas lâcher quelques billets avant de l'entraîner à sa suite. Ses doigts enserrent les siens, peut être un peu trop fort. Mais aucun son de douleur ne s'échappe. La patience est de mise. Comme toujours.

Le trajet en voiture se passe comme dans un épais brouillard. Il a toujours ce soucis de perception lorsque la rage le gagne. Plus d'espace temps finalement. Tout n'est que flou. Encore une fois Gaby prend les choses en main, paye le chauffeur avant de le guider vers leur appartement. Il se laisse faire. Poupée de chiffon traînée à la suite d'un marionnettiste bien en colère pour le coup. " C’était ma soirée d’anniversaire, Tommy. Ma putain de soirée d’anniversaire. " Très en colère. Elle s'approche, il recule d'un pas. La furie qu'elle peut être l'effraie. Juste un peu. " T’as intérêt à avoir autant d’énergie pour la suite. Sinon c’est mal barré pour ta tronche. " Il comprend où elle veut en venir. Ce n'est pas difficile cela dit. Un léger sourire prend place sur ses lèvres mais il ne veut pas entraver l'autorité de Gaby. " Je crois qu'il m'en reste un peu oui... " Il s'approche d'elle, glisse sa main dans sa nuque et l'attire à lui pour l'embrasser. Aussi passionnément qu'il le peut. Pour s'excuser finalement. Sans dire un mot, pour qu'elle comprenne par ce simple geste. Mais ça ne suffira pas, il le sait. S'il veut se faire pardonner, il va devoir être plus convaincant. Commencer déjà par lui retirer cette robe qu'il lui a offert mais qui ne l'a jamais autant gêné que maintenant. Couvrir chaque partie de son corps de baiser agrémentés de morsures lorsque la tentation st trop forte. Pas pour la blesser, juste pour qu'elle garde une empreinte de son passage sur sa peau hâlée. La passion qui l'embrase efface la colère précédemment ancrée en lui. Un échange qu'il apprécie, une sensation nouvelle qu'il préfère nettement à la précédente. Et il est certain que la reine de la soirée sera d'accord avec ça. Laissant choir sur le sol les vêtements qui ont déjà été ôtés, il la plaque contre la porte, seul soutien qu'il trouve à cet instant pour se contrôler encore un peu. " C'est mieux comme ça ? " Et de ses mains qui redécouvrent sans cesse son corps, comme un ballet millimétré. Il le connait par coeur mais ne se lasse pas d'en découvrir chaque courbe, chaque frisson, chaque réaction qu'il laisse apparaître à la suite de son passage.

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my heart is so full of you - Sam 19 Jan - 0:37

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Préférences dévoilées en sachant pertinemment que rien n’est assuré. Elle acquiesce d’un signe de tête à la proposition. Elle fera sans doute ça, venir au restaurant pour le réveillon du jour de l’an. Au moins elle le verra un peu. Ca sera toujours mieux que rien. Peut-être même qu’avec un peu de chance, il aura une pause au moment du décompte. Y’a toujours une accalmie dans la soirée. Quand ils ont trop bu, trop mangé, ou qu’ils sont trop distraits. Et ils seront peut-être bien trop occupés dans des embrassades gênantes pour commander quoique ce soit d’autre pendant … quinze minutes, tout au plus. Une fenêtre dont elle comptait bien profiter. Léger sourire de la brune, qui se doute bien qu’à l’heure actuelle, il ne peut pas lui promettre beaucoup plus.

La soirée aurait dû être calme. Relativement calme. Un diner, une conversation un peu animée, quelques pas de danses –ou non- une jalousie certaine pour chaque regard qui se serait posé sur les courbes de la mexicaine, et les pendules auraient été remises à l’heure entre eux, de la meilleure des manières. A aucun moment, elle n’avait imaginé des provocations ou des coups de poings. Pourtant, elle le savait mieux que personne, avec Tommy, ça pouvait arriver à n’importe quel moment. Plus encore lorsqu’elle était dans les parages avec une tenue qui faisait tourner les têtes. Mais Tommy, elle lui en veut pas vraiment. Elle a toujours su comment il était, son tempérament, son impulsivité, sa possessivité maladive. Parfois, elles se demandent s’ils sont vraiment deux entités, et pas qu’une seule, tant ils sont semblables là-dessus. Jalousie, possessivité, passion. Des sentiments qui les font vivre autant qu’ils les brulent de l’intérieur. Un feu qui garde en vie, et pourtant qui consume. Elle en voulait à ces mecs incapables de se retenir. Agissant comme des animaux face à un foutu bout de viande. Elle leur en voulait d’avoir ce besoin inextricable de comparer leurs égos, à longueur de journée. Ce cpn avait voulu se la jouer, à comparer sa queue à celle de tommy. Dommage pour lui, il n’avait aucune idée de sur qui il venait de tomber. Que ça soit l’irlandais, ou la mexicaine. Un visage de poupon. Une moue un peu fermée, presque boudeuse et foutrement adorable qui pourrait noyer le premier abruti venu sur un simple mot de travers. Elle pourrait continuer de sourire en le regardant lâcher son dernier soupir.

Les poings arrêtés malgré tout, le spectacle stoppé. C’est pas le moment. Pas le moment de se faire repérer.  Encore moins arrêter. Toujours dur de penser pratique quand les émotions prennent le dessus. Si c’est pas elle, c’est lui. Le trajet se fait dans le silence. Elle fait pas vraiment la gueule, Gaby, elle attend juste qu’il redescende. Que ça se calme à l’intérieur. Elle risque pas grand-chose, juste qu’il reprenne un peu ses idées, comme une machine qui aurait chauffé trop fort, et attendre que ça refroidisse.

La porte de l’appartement passée, elle ne perd pas une minute pour lui dire ce qu’elle en pense. Menaçante, juste qu’il faut, pour qu’il comprenne qu’il a merdé, alors qu’en réalité, elle ne lui tient que peu rigueur de l’usage de ses poings. Juste un autre soir. Pas ce soir. Il recule, elle avance. Elle va pas en rester là. Elle compte bien vivre le reste de sa soirée, en profiter. Et merde qu’elle aime ce sourire qui se dessine sur ses lèvres. Pas besoin de faire un dessin, il la connait par cœur. Faite dans le même moule que l’irlandais. Les mêmes envies, les mêmes besoins. Le même désir avide de l’autre. « Je crois qu'il m'en reste un peu oui... » Elle le laisse approcher, ferme les yeux au moment où la main de l’irlandais se glisse sur sa nuque. Ca se joue déjà dans sa tête. Et ses lèvres qui se posent, s’imposent. Baiser aussi enflammé que leurs cœurs. Les lippes qui se séparent seulement pour lui retirer sa robe. Le tissu qui glisse à ses pieds. Elle l’enjambe, les talons claquent sur le parquet. Qu’un tanga comme simple vêtement, pas besoin de s’encombrer de soutien-gorge dans une robe pareille. Trop visible. Les baisers qui reprennent, la bouche qui se perd sur sa peau halée, les dents qui titillent. Elle a déjà l’esprit qi s’échappe, Gaby, le cœur qui vacille, comme à chaque fois qu’il la touche. Ses lèvres se perdent dans le cou de l’irlandais, dégage les fringues, le laisse en boxer. Malgré la légère grimace qui passe sur ses traits angéliques, elle se laisse plaquer contre la porte avec plaisir, savoure chaque sensation qu’il provoque, plus encore dans son bas ventre. Le palpitant s’emballe, plus vraiment le sien, entièrement entre les mains de Tommy. « C'est mieux comme ça ? » Elle peut pas s’empêcher de sourire, de glisser sa main dans sa nuque pour le plaquer brutalement contre elle. Mord sa lèvre, sourit, le dévore. « Je t’aime, Tommy O’Meara. Continue. » les mots qui sortent pas souvent, pudeur certaine face à ses sentiments pour assumés. Toujours avoués quand il s’y attend le moins. Murmurés ou hurlés. Elle donnerait sa vie pour lui. Elle retrouve la sensation de ses mains sur son corps, sur chaque parcelle, comme si le manque se faisait plus fort à chaque fois. C’était pourtant y’a trois jours. Putain d’addiction. Elle se débarrasse de ses talons, perd quelques centimètres face à l’irlandais qu’elle embrasse de nouveau.

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