AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

I told you I was trouble.

 :: terminés
Invité
Anonymous
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Dim 30 Déc - 11:23


I told you I was trouble,
You know that I'm no good,

Il y a d’abord eu la peur, violente, insidieuse, dévastatrice, d’être attaqué pour les informations filtrées. Ensuite, il y a eu l’inquiétude, différente plus professionnelle, de celle qui vous fait réfléchir pour gérer au mieux la situation. Et puis il y a eu la colère, la rage bouillante dans le myocarde qui éclate tous les capillaires en ne laissant qu’un homme mort sur le parvis de la raison. Il en est là Èlia, il n'en peut plus, à envie d’exploser face au rejet de sa hiérarchie de l’extrader de là. Vous avez foiré agent Reiss, à vous de vous en sortir maintenant. Ils ne peuvent pas se mouiller, il a fait trop de conneries l’agent pour s’en sortir avec un unique blâme. Il doit gérer tout seul, avec une gamine sur les bras, une enfant dont la divinité l’exècre de jour en jour, d’heure en heure, de minute en minute. Combien de fois, la nuit, il s’est levé, l’arme dans les doigts, prêt à lui montrer ce que ça fait, de se prendre une balle ? Il ne compte même plus, tout comme il a perdu le nombre de fois où il a vomis dans les chiottes face à la honte de vouloir faire ça. Pardonne lui Salomé, il t’aime mais il ne peut plus continuer comme ça. Alors dans le petit motel où vous avez déménagé, il va tout t’expliquer, il a besoin de te raconter son histoire pour que tu comprennes pourquoi un jour, il devra te tuer.

Il est 19h, il est assis à la petite table du tout petit appartement occupé depuis quelques jours. Salomé ne sait pas pourquoi vous avez abandonné le cottage, elle comprendra ce soir. Il attend qu’elle rentre, elle a été mangé des gaufres apparement, au moins, elle reviendra avec le sourire avant de surement le perdre et de fuir. C’est sa plus grand peur à Èlia, de voir sa gamine encore partir. Il ne le supportera pas une deuxième fois.
Le porte est poussée, il sait que c’est elle. Il respire trop lentement l’agent, ne peut cesser de trembler du pied sous le sol carrelé.  « Salomé ? Tu peux venir ? » Elle n’a pas le choix après tout, pas d’étage pour se cacher, pas de chambre à elle, lui dort sur le canapé, l’enfant dans la chambre qu’on nomme parentale. Ils changeront d’hôtel, en prendront un meilleur quand ça se sera calmé.
Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1859
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : I told you I was trouble. Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


I told you I was trouble. 76JaMGZM_o




Bambi Eye
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Lun 31 Déc - 17:52

I told you I was trouble.

- - - - - - - - - - -

Éliakim & Salome


Le besoin de sortir. De respirer l’air pur. De flâner, de courir. D’oublier. Oublier que tu ne sais rien, Salome. Ni ce que tu es, ni pourquoi ton père et toi, du jour au lendemain, vous avez déménagé.
Il est bizarre, il ne dit rien. Dans ses yeux, tu peux lire la détresse, la rage, le désespoir. Tu vois tout sans savoir, et ça ne fait de toi qu'un miroir de sa colère. Bouillonnant de fureur et d’exaspération. De peur et d'incompréhension. Gamine en refus de voir la vérité en face. Gamine dans le déni. Et cabot prêt à mordre.
Il est fini, le temps où vous vous compreniez d'un seul regard.  

Les bras chargés, le sucre aux lèvres, tu pousses la porte de la chambre et la referme du bout du pied. Grincement amer, bruit caverneux, vacarme qui tue le silence du motel dans lequel vous vous êtes installés. Et la voix d'Éliakim, qui du fond de la pièce, te fait relever les yeux.

Ah.

Tu n'aimes pas cet endroit. Beaucoup trop impersonnel. Trop fade. A des lieues du cottage et de toutes vos maisons, ce pied-à-terre ne leur ressemble que par la taille. C'est étroit, juste étroit, mais pas cosy du tout.
A chaque pas, ta carcasse cogne aux meubles. Pour s'avachir enfin, au bout de l'unique table, sur un siège déplié.
Tu manges toujours. Tu ne t'arrêtes jamais. Et puis tu le regardes.

Alors quoi ? On part pour l'Europe, cette fois ? Ou j'ai seulement zappé d'étendre le torchon mouillé ? Tu t'attends à peu près à tout, Salome. Ou plutôt à beaucoup, mais sûrement pas à ce qu'il s'apprête à raconter.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Ven 4 Jan - 9:58


I told you I was trouble,
You know that I'm no good,


Elle a cette mine boudeuse Salomé qui lui rappelle surement la sienne quand il avait son âge. Ezra était le genre d’enfant à se mettre en colère mais à rester silencieux. Salomé aussi, sauf quand elle laisse l’animal décider pour elle. Alors la voir, avachie sur la table, les doigts pleins de sucre et les dents occupées, ça ne l’étonne pas Èlia. Encore plus le peu de questions face à sa requête. Il ne sait pas trop comment s’y prendre, hésite sur quel sujet commencer. Irina ? Les dieux ? Ce qui lui arrive ? Lui ? Aucune idée, leur vie n’est qu’un mensonge, qu’une juxtaposition d’autres existences, une suite illogique d’évènements qui n’ont rien avoir entre eux. Comment raconter 30ans d’une vie sans en oublier un bout ou pire, en dire trop ? Il n’en sait rien mais à deux secondes pour trouver vu le regard agacé de sa fille.  « J’imagine que tu te poses des questions sur… » Les yeux se relèvent et font le tour de la pièce qui leur sert de maison.  « Tout ça. Pourquoi on a encore déménagé, pourquoi j’ai l’air… Énervé.  » Il essaye de détendre l’atmosphère, tente un léger rire étouffé.  «… Plus que d’habitude en tout cas. » Ça ne fonctionne surement pas, mais il aura essayé. Les yeux se relèvent, il ne sait pas comment s’y prendre, sait qu’elle va perdre patience. Alors Èlia abandonne la chaise, disparait dans la petite chambre, du moins vers le lit. Le matelas est soulevé, un sac aplati en est sorti. Seule cachette qu’il a trouvé dans ce lieu, pire qu’un débutant. Il en soupire.
Revenant vers la table, Èlia sort lentement des objets, des cartes, pleins de choses qui n’ont pas d’explication pour Salome. Il y a six passeports, mis au même endroit. Un porte carte sombre tourné à l’envers, une photo d’un petit hôtel en Inde où on peut y percevoir le dos d’une femme, un pendentif en argent qui fut nettoyé pendant des heures pour en enlever toutes traces de sang et… Une arme est déposée pour terminer l’étalage. Elle ne se trouvait pas dans le sac mais bien dans son dos. Le bruit du métal est clinquant sur la table de fornica.  « Okey, tous ses objets vont t’expliquer tout ce que tu as à savoir sur… toi, sur moi, sur notre vie, ta famille, et tout ce qui se passe en ce moment. Choisis en un pour commencer, je te raconterais son histoire.» En faire un jeu, là est la solution qu’il a trouvé. Car même si Salomé a 21ans, elle reste une enfant, la sienne et Èlia sait qu’elle a toujours préféré les histoires à la vie réelle.
Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1859
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : I told you I was trouble. Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


I told you I was trouble. 76JaMGZM_o




Bambi Eye
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Ven 4 Jan - 13:28

I told you I was trouble.

- - - - - - - - - - -

Éliakim & Salome


Tu ne diras rien la première. Il y a toujours cette rage en toi ; rancune tenace alimentée par la fatigue et l’incompréhension. Tu voudrais bien lui dire que tu t’en fous, que tu n’as plus envie d’écouter ses excuses ou ses nouveaux projets de départ. Mais c’est faux. Enfant bercée d’illusions, tu as toujours au fond de toi l’espoir. Espoir que tout finira par changer. Que tout sera plus facile. Que tout sera expliqué. Même si tu te bornes à paraître insensible et blasée, que tu l’es pour de vrai la plupart du temps, tu fais partie de ceux qui laissent toujours une chance. Mais la divinité sournoise a court-circuité ta personnalité. C’est elle qui refuse de s’entendre avec la figure d’autorité qu’il représente. Elle qui refuse de pardonner. Elle qui le provoque et qui te pousse à lui parler ou à le regarder quelques fois comme le ferait une étrangère. Elle qui s’amuse à ronger le lien puissant qui relie tout ton être au sien.

Alors, oui, tu te poses des questions. Tellement que tu préfères l’insouciance de tes vingt ans. La simple dénégation. Ne rien savoir, parce que pour la première fois, la curiosité t’apparaît comme un vilain défaut. C’est vrai, que tu as toujours préféré les histoires. Mais tu n’as pas appris à réagir avec bravoure quand elles deviennent réalité. Pour toi qui a toujours été un peu fainéante, c’est tellement plus facile de considérer que tout est normal et de ne s’inquiéter de rien.

Comme il t’intrigue finalement avec son discours posé, il arrive presque à te faire rigoler. Le temps qu’il disparaisse, tu as déjà avalé le reste de ta pâtisserie et ton oeillade affamée s’égare sur la plaque de cuisson. Tu soupires de déception quand il revient les bras chargés, pour étaler finalement tout son bazar sur la table.
Sourcils froncés, le minois circonspect, les orbes avelines naviguent lentement de ton père aux objets. Aucun lien entre tous à première vue, mais tu reconnais l’arme, et ton pays de naissance sur une photographie.  

Tu étouffes un rire nerveux quand il énonce finalement l’objectif et les règles du jeu. « C’est une blague ? »
Non, ça n’en a pas l’air. Éliakim Reiss reste sérieux, et tu peux lire dans ses yeux que le moment est grave. Ca t’agace, et tu secoues vivement la tête de gauche à droite. Pourquoi maintenant ? Tu meurs d’envie de retourner la table et de t’en aller en courant. Mais ta curiosité a raison de ta hargne et d’un geste violent, tu rapproches les passeports pour les ouvrir les uns après les autres.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Ven 4 Jan - 20:55


I told you I was trouble,
You know that I'm no good,


Il le sent, l’agacement et la colère ronger l’innocence de son enfant. Où est passé le sourire de Salome ? Ses oeillades attendries mais surtout moqueuses ? Il n’y a plus rien, la déesse a tout dévoré. Ou est-ce la vie qu’il lui fait mener ? Entre mensonges, changement de paysages, nouveaux noms et violence dissimulée ? Il espère que non Èlia, mais reste conscient de la difficulté que cette existence a apporté dans l’éducation de Salome. Ils étaient si proches, deux faces d’un miroir, complémentaires jusqu’aux yeux, de couleurs différentes mais qui s’assemblaient parfaitement. Ils étaient une famille, ils ne sont plus que des étrangers. C'est surtout ça, le plus douloureux, voir sa gamine reculer après lui avoir tout donné. Peut-être un peu trop, au point de l'étouffer.

Les doigts qui s’arrêtent sur le tas de passeports, elle les ouvre un à un, doit surement se demander pourquoi il y a tant d’identités avec un seul visage. Il prend son courage à deux mains Èlia, le souffle presque invisible alors qu’à l’intérieur ça explose sous la panique.  « C’est une partie de mes identités. Tu en connais une, vu que c’est celle que tu as eu toi aussi, avant notre déménagement à Arcadia.» Il essaye de peser les mots, de les rendre plus compréhensible, de ne pas rendre la tâche à Salome plus compliqué qu’elle ne l’est.  « Chacune d’entre elle a un métier, une histoire créé de toutes pièces. Celle au nom d’Ezra Vogh…» Le nom de famille de Rachele, le prénom que jamais Salomé n’a entendu, l’identité qui lui a pourtant servi le plus dans son existence à Èlia.  « C’est ma vraie identité. » La seule et l’unique, Ezra qui aide, Ezra qui sauve selon les hébreux. En réalité, il n’a pas beaucoup servi à ce monde Ezra, sauf si on se dit qu’il y a un peu de lui dans chacun de ses passeports, dans chacune de ces histoires.  « Et si tu veux savoir pourquoi j’ai autant d’identité, ouvre le porte-carte noir à côté. » Il est tourné, elle n’a que la prendre, l’ouvrir et elle verra la plaque dorée où les étoiles et les mots National Security Agency sont gravés. Peut-être qu’elle comprendra, peut-être qu’elle le haïra encore plus. Peut-être qu’elle continuera de l’aimer malgré tout ce qui se trouve sur cette table. Malgré Ezra, malgré la NSA, malgré Irina.
Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1859
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : I told you I was trouble. Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


I told you I was trouble. 76JaMGZM_o




Bambi Eye
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Dim 13 Jan - 21:03

I told you I was trouble.

- - - - - - - - - - -

Éliakim & Salome


Comme les cartes d’un jeu, les passeports sont retournés un à un sur la table. Disposés à intervalles réguliers malgré la violence des gestes qui assomment la surface. Les traits se figent et le visage s’allonge à chaque lecture qui se poursuit. Eliakim, Daniel, Ezra, et d’autres. Un nom que tu connais, un nom censé lui appartenir. Tous les autres inconnus et pourtant retranscrits en caractères épais sur le grain coloré des papiers officiels. Et pour chacun, un visage familier. Le sien, plus ou moins marqué par les années en fonction des clichés. Ton regard s’assombrit, ta mâchoire se serre mais tu ne réponds rien.

Vogh, comme le nom de Rachele. Ca te fait sourire nerveusement. Te donne envie de ricaner et de lui demander si c’est vraiment sa mère ou si ça aussi, c’est lui qui l’a inventé. Mais bercée par les jeux et les séries télévisées, la logique reprend le dessus et suggère qu’il doit y avoir une bonne raison à tous ces dédoublements. Tu grinces des dents mais finis d’écouter, et la curiosité te pousse à obéir. Tu iras jusqu’au bout, même si le jeu ne te plaît pas beaucoup. C’est l’heure de découvrir la vérité.

National Security Agency se lit sur la plaque gravée quand tu déplies le porte-carte. Special Agent juste en dessous de l’aigle national. Ca, c’est encore plus dingue. Digne d’un best-seller voire même d’un mauvais film. Tu sais ce que ça veut dire et tout s’enchaîne. Tu fais le lien entre la découverte et les premiers indices. « Ca consiste en quoi ? » Ta mâchoire se desserre et la colère semble se dissiper. C’est l’absence de réponses et de logique qui exacerbait ta fureur. Au moins, les choses commencent à s’expliquer. Et tu as peut-être trop grandi sur les écrans car bien qu’étonnée, tu n’es pourtant pas abasourdie. Juste honteuse d’avoir été si bête. Si aveugle, ou si peu préoccupée par les faits réels que tu es passée à côté de quelque chose d’énorme. Tu n’as jamais été comme lui, après tout. Trop longue à la détente, et l’intellect peu aiguisé. Très peu intéressée et centrée sur ton monde. D’ailleurs, la comparaison te pousse à te poser LA question qui pourrait bien faire l’objet de la suite : Ezra Vogh est-il vraiment ton père ?

La gorge et l’estomac noués, tu t’empares à la fois du bijou et de l’image sur lesquels tu restes concentrée pour ne pas échapper de larmes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Ven 18 Jan - 23:49


I told you I was trouble,
You know that I'm no good,


Salomé ne parle pas assez, ne bouge pas, ne vrille pas, n’hurle pas et c’est pire. Il aurait préféré la voir exploser et disparaitre sous la colère. Ça aurait été plus simple, ça aurait été plus elle, il aurait reconnu son enfant et pas une inconnue. Mais non, la jeune femme reste de marbre, comme empêtrée dans toutes les questions qui doivent lui tarauder l’esprit comme les balles contre un corps humain. Et à vrai dire, jamais il ne s’était préparé à s’expliquer Èlia, jamais il ne s’était imaginé devoir un jour tout raconter à Salome, en commençant par sa propre haine pour l’être qui l’habitait elle depuis quelques mois. Jamais il ne s’était dit qu’un soir, il se retrouverait accoudé à une table, ses biens les plus précieux posés dessus, passant dans les mains de la personne la plus précieuse qu’il avait réussi à maintenir à ses côtés. Il garderait les premiers, mais il savait qu’il avait déjà perdu la seconde. Dans son silence, Salome Vogh venait de briser le coeur de son père.

Le pendentif est attrapé, tout comme la photo. Il la voit se tendre, signe qu’elle essaye de se maitriser. Larmes, rage, insultes ? Èlia ne cherche pas à savoir et commence à lui répondre d’une voix qui se veut clair. À protéger les citoyens de notre pays contre les menaces internes. Peut-être trop clair et pas assez précis pour une fois. J’ai travaillé 13ans pour la CIA avant d'être engagé à la NSA. Les objets que tu tiens sont liés à la première pas à la seconde. Photo, pendentif, mère ou dieu… C’est difficile de savoir quelle partie de son enfant il faut détruire en premier.
Quelques secondes de pause, pour reprendre son souffle et attraper le courage à deux mains. Celui qu’il a laissé à Mumbaï des années auparavant. Le pendentif vient d’un ami, que j’ai rencontré en Inde quand j’y étais. J’étais en mission d’infiltration, je ne peux pas t’en dire plus mais… Cet ami avait une intelligence remarquable et surtout quelque chose qui le rendait unique…Comme toi Salome. Il ne sait pas, hésite, perd les mots qu’il pensait connaitre par coeur, se noie dans sa propre peur de faire exploser l’esprit de sa fille à défaut de la protéger. Crois-tu aux dieux ? Un silence, encore, il en devient habitué. Tu es bien plus intelligente que tu ne le penses Salome et… Je sais que tu en as entendu parlé. Dis moi ce que tu sais d’eux, je te raconterais la suite. Pour une fois dans sa vie, il te dira tout, il arrêtera de se cacher.
Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1859
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : I told you I was trouble. Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


I told you I was trouble. 76JaMGZM_o




Bambi Eye
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Dim 10 Fév - 22:22

I told you I was trouble.

- - - - - - - - - - -

Éliakim & Salome


C.I.A, N.S.A, ton père est un putain d’espion, en somme. Pion du gouvernement, plutôt super-héros qu’agent crasseux tel que tu le connais. C’est fou, les mots ont beau résonner à l’intérieur de ta caboche, ça ne parvient toujours pas à t’étonner. Faut être sacrément doué pour arriver à cacher ça à quelqu’un qui vit sous son toit. Et tu sais à quel point il l’est, mais y penser ne fait que renforcer ton sentiment d’infériorité. C’est sûrement toi qui as un problème, Salome. Un bandeau sur les yeux, d’une épaisseur effarante pour t’empêcher de découvrir la vérité. Un refus maladif et permanent de t’y retrouver confrontée ; tu réalises à quel point le déni s’est niché dans ta vie quand il se met à évoquer les dieux.

Ca tombe comme un couperet au creux d’une nuque gracile, la conscience.

Tu passes une main nerveuse dans tes cheveux couleur d’automne. Et les orbes avelines détaillent à nouveau les objets. « Peut-être ». Peut-être que tu les connais, tous ces démiurges dont il parle.  Et qu’il n’y a pas vraiment besoin d’y croire, puisqu’ils sont parmi vous.

Réponse incohérente, tu as un train de retard sur la conversation. Confusion de l’esprit, l’agacement et la colère cèdent la place à l’angoisse, et les pensées s’embrouillent. Tu n’as pas envie de parler de ça avec lui. Peut-être parce qu’inconsciemment, tu as compris qu’il n’accepterait pas ce que tu es devenue ?
Ca a toujours été simple, vous deux. Pas de mots, un regard, des loisirs à partager. Des choses simples parce que dès que ça devient trop compliqué, vous entrez en conflit…

« Rien. J’en sais rien ». Parce qu’au fond tu n’as pas cherché. Parce que tu n’as jamais voulu savoir, terrorisée par ce rejet qu’il t’a fait vivre plus petite, et que tu crains de voir se reproduire. Mais c’est trop tard et il n’y a pas d’issue possible. Ca devait bien finir par arriver un jour ; visage entre les mains, et souffle ralenti, les talons martèlent nerveusement le plancher du motel. Dilwica murmure son nom entre les parois d’un crâne bien trop rempli.

Déesse

« C’est ce que je suis ».

La mâchoire se desserre à peine pour prononcer les mots.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Sam 23 Fév - 13:00


I told you I was trouble,
You know that I'm no good,


C’est difficile de la voir dans cet état Salomé. À la fois ici et ailleurs, les yeux rivés sur les objets et le coeur près à se perdre dans les souvenirs. Et il ne sait pas trop Èlia, où il va, où il l’emmène, si c’est mal ou bien, s’il a raison ou tort. Il sait qu’il la perd, c’est surement la seule chose dont il est sûr et la seule information qui lui importe. Il se déteste de l’avoir entrainé là-dedans, d’être revenu à Arcadia, de l’avoir emporté avec lui. Sans ces mafias, sans ces dieux, sans la NSA, sans tout ça, ils seraient tous les deux, sur les rives d’un lac, à pêcher, discuter sans hausser la voix, à regarder des films et à manger des beignets. Rien de transcendant, une vie simple qui leur aurait suffit. Mais cette fierté et ce besoin de sauver ceux qui n’en ont rien à faire à changer Èlia. L’a transformé en ce qu’il détestait, en ces monstres qui décident pour les autres, qui font des choix et mènent les-leurs à un funeste destin.
Et quand les mots sortent des lèvres de sa gamine, il a un léger recul, le menton qui se relève et le coeur qui tambourine si fort qu'il en a mal à la poitrine. Oui Salomé, c’est ce que tu es, une déesse. Et les mots lui tailladent les joues comme les dents contre ses lipes. Ça fait mal, de dire ça, de mettre une réalité, de dire qu’en face de lui se trouve l’ennemi qu’il combat depuis des décennies. J’imagine que c’est depuis cet orage, qu’il y a eu y’a plus d’un an, tu te souviens ? l’orage qui a causé de nombreux soucis électriques dans la ville, l’orage qui a foutu en l’air des vies, qui a transformé des êtres chers en monstres qu’on ne souhaite pas découvrir.Ta mère en était une aussi… Et tu la connais Salomé. Et lancer la seconde pierre dans la marre qui a déjà beaucoup de ronds à la surface. Les doigts rapprochent la photo de la silhouette féminine de la jeune fille. Tu te souviens d’Irina ? Et laisser la pierre couler, car il ne sait pas faire autrement que faire déborder le coeur pour qu’elle comprenne. Pour qu’elle le déteste avec une vraie explication. Qu’elle le haït en connaissant toute la vérité.
Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1859
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : I told you I was trouble. Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


I told you I was trouble. 76JaMGZM_o




Bambi Eye
I told you I was trouble. Empty
I told you I was trouble. - Mar 19 Mar - 20:01

I told you I was trouble.

- - - - - - - - - - -

Éliakim & Salome


Il confirme.

C’est ce qu’elle est, pour de bon, Salome. Une ombre envahissante dans le coeur d’une jeune femme à l’aube de sa vie. Une âme habitée par un monstre qui la scinde en deux parties et occupe un peu plus chaque jour la place qu’elle avait jusqu’alors conquise.  

Maintenant qu’elle a posé des mots sur la chose qui la hante, elle peut presque la sentir. A la fois comme une gêne, et comme la présence rassurante qu’elle a toujours été. C’est tellement étrange de prendre enfin conscience de ce qu’on est. L’adolescente est terrifiée parce qu’elle n’a plus le choix d’accepter cette fois. La déesse est bien là, elle a gagné en force et son nom se répand dans son crâne comme une traînée de poudre. Un jour elle explosera pour reprendre ses droits et peut-être alors, que ce sera la fin de Salome. A moins que les deux trouvent un équilibre. Ce qui est certain, c’est que la sauvage Dilwica n’abandonnera jamais.


Elle est si loin, Salome, et pourtant oui, elle se souvient. Des coups de tonnerre et de la pluie glacée. De l’herbe du parc détrempée et du choc quand elle est tombée. C’est , que la bête est entrée.
Elle aurait préféré en rire, comme dans les dessins animés. S’imaginer les cheveux dressés sur la tête et la peau noire dans un nuage de fumée, censé représenter l’odeur pugnace du poulet grillé.
Mais ça n’a rien de drôle, c’est un anniversaire. Celui de la malédiction que le ciel a choisi de lui infliger et qu’elle ne combattra jamais de front ; même si ça signifie perdre son père, et cette fois, pour toujours...

Les lèvres tremblent ; « Oui, c’est l’orage ». Ca aussi, elle savait. Elle l’a toujours su parce qu’elle l’a ressenti. Et parce qu’après la décharge électrique et l’hôpital, elle n’a plus jamais été la même. C’est là que tout a commencé. On ne sait pas quand est-ce que ce sera fini. Ni ça, ni cette discussion infinie que se livrent la fille et le père. Salome aurait pourtant juré qu’ils en avaient assez dit. Eliakim Reiss n’est pas de cet avis ; et en deux phrases supplémentaires, il déclenche une tempête, lui aussi.

D’abord, les mots se frayent un chemin, et l’adulescente réfléchit. Ses orbes aux reflets désormais divins s’accrochent à celles de celui qui a tû la vérité pendant 2 décennies. Ca, par contre, elle ne s’en doutait pas. Et pourtant, tout s’éclaire quand elle pense à Irina. A l’effet qu’elle a eu sur la bête. A la façon dont il l’a accueillie. Ca fait trois mois maintenant qu’elle a fait irruption dans leurs vies.

Le souffle qui s’emballe, la carcasse qui faiblit, Salome comprend beaucoup de choses en peu de temps, et l’humaine n’est plus capable de traiter l’information.
Immobile au milieu de la pièce, elle lance un « c’est ta faute tout ça » qui se veut rageux mais demeure étouffé. Par les sanglots qui remontent dans sa gorge serrée, et par le corps entier qui refuse de coopérer.

Sa mère, ils n’en avaient jamais vraiment parlé avant tout ça. C’est comme ça qu’il l’a élevée. Eliakim Reiss ne ment pas, il se contente de taire la vérité. Depuis toujours, sa fille est confrontée au silence et c’est devenu sa réalité. C’est un peu lui en quelque sorte, qui lui a bandé les yeux durant toutes ces années.

Elle suffoque. Le corps fragile s’écroule sur le parquet.

C’est une crise de panique.  
Revenir en haut Aller en bas
I told you I was trouble. -

Revenir en haut Aller en bas

I told you I was trouble.

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Now if I could just remember all the advice that my mother told me
» drabble - (Asbriel) told you something safe
» look who's in trouble
» look good with trouble (k, w)
» he is trouble, yes, but not nothing, not nothing. (malyen)

Sauter vers: