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pray for your future (Thea)

 :: abandonnés
an riocht
Nesryn Kron
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) myself & (c)ANAPHORE
FACE : Charlotte Wessels
DOLLARS : 2053
SACRIFICES : 253
ANNEES : (Vingt-neuf ans) suffisamment pour avoir vu son monde changer autour d’elle à plusieurs reprises, pour s’être écroulée, pour s’être fait enchaîner à des divinités dont l’unique intérêt est de la manipuler…
CŒUR : (Célibataire), trop peu de liberté accordée au corps et à l’esprit. Les aventures s’enchaînent, sans que le cœur ne rencontre son âme sœur. Qu’importe, elle n’a pas ce souhait l’enfant…
RÉINCARNATION : (Prophète juge), aucune divinité dans le corps.
TALENT(S) : Le (jugement) dans les pupilles, la douleur causée par les fautes révélées aux hommes et femmes ayant multiplié les pêchés. Elle voit toutes les horreurs perpétuées par un corps, les lui fait subir en retour. Les esprits se brisent face au pouvoir, incapable de supporter le juste retour de leurs actes…
FACTION : (Neutre), les barreaux d'or se sont retrouvés ouverts, fuite enclenchée pour la juge, traquée par la NC.
OCCUPATION : (Serveuse au TeddyBeer), pour renflouer un compte en banque privé des chiffres factices. (Gérante & Directrice de la programmation aux Douze Coups), acheté par Ikaar, Nesryn y renoue avec son amour de la musique et du chant.
TALON(S) D'ACHILLE : Sa famille, ses recherches, son innocence, son pouvoir effrayant.
an riocht
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pray for your future (Thea) - Jeu 14 Mar - 21:03



pray for your future.
Derrière les pupilles, la tempête.



Le manteau se referma autour d’elle, pour cacher sa frêle silhouette. La chevelure rousse avait retrouvé une teinte plutôt blondâtre. Déteinte depuis son départ de la Camorra, depuis sa fuite. Il fallait passer inaperçu désormais, fuir Little Italy, s’éloigner de tout et tous. Et souvent, les regards se portaient par-dessus l’épaule, cherchaient les silhouettes des soldats et associés de la mafia. A tout instant, ils pouvaient débarquer, lui sauter dessus, et ne laisser qu’un cadavre derrière eux. Certainement avaient-ils reçu cet ordre dès à présent. Cela faisait quelques jours qu’elle avait claqué la porte, quitté son travail, tout abandonné derrière elle, sans aucun remords. Evidemment, la peur bouffait les entrailles, et elle n’avait rien pu avaler depuis le début de la fuite, sous peine de tout revomir. Elle passait d’hôtel en hôtel, vivant du social et de quelques personnes l’accueillant. Une somme d’argent conséquente avait été retirée, mais elle finissait par en venir à bout, pour subvenir à ses besoins. Bientôt, il faudrait toquer à la porte de l’homme qui avait déclenché tout cela. Il lui avait dit, qu’elle pourrait venir, quand elle se déciderait. Mais y’avait la peur de créer des problèmes, de n’être qu’un poids supplémentaire sur les épaules d’un autre. Et elle ne pouvait pas s’y résoudre.

Un voile de tristesse se posa devant les pupilles, alors qu’un enfant l’effleura, riant, poursuivie par sa mère. Eclat d’une famille qu’elle ne connaissait plus, la sienne s’étant brisée sur les rivages de la mort. Faucheuse n’attendant que son tour pour prendre la vie de la fille restante. Elle avait passé sa vie à fuir, quand elle y repensait. Son pays nordique avait été quitté pour cela, avec les rumeurs de meurtres lui collant à la peau. On la pensait responsable de beaucoup de drames, avec son pouvoir de jugement. Pourtant, dans un pays croyant, ce n’était pas elle qui aurait dû avoir des problèmes, mais tous ceux impactés. C’était eux qui étaient en tort, eux qui s’étaient plongés dans un monde de conneries et de vices. Pourtant, c’était elle qui avait couru, pris la fuite, qui s’était installée à l’autre bout du monde. Pour trouver une autre famille. Pour finir enfermée dans une mafia, étouffée par la culpabilité. Besoin d’affection toujours présent, mais tué dans l’œuf pour se comporter comme on l’attendait d’elle. Syndrome de stress post-traumatique qui se dessinait sous la carne, maintenant que la pression s’envolait.

Ses pas l’avaient emmenée loin du centre de la ville et de ses quartiers huppés, dont faisait partie l’Italien. C’était un moyen de souffler comme un autre, avec le sac qu’elle serrait contre elle, contenant les quelques papiers qu’elle avait pu récupérer, argent comme identité. Pour l’instant, la police n’était pas non plus à sa poursuite, preuve que le meurtre longtemps utilisé pour la maintenir entre les griffes assassines de la Camorra n’avait pas été dévoilé. Quelques jours de répit encore. Quelques jours à pouvoir vivre. Avant la chute. Avant la traque. Avant le massacre.

Les doigts se frottèrent entre eux, pour se réchauffer, alors que le vieux quartier l’accueillait, avec les murs défraîchis, les sdf qui squattaient dans les taudis, et la noirceur des âmes qui s’infiltrait dans chaque fissure de l’asphalte. La pauvreté suintait de partout, pauvres malheureux cherchant à s’extirper du merdier dans lequel la vie les avait balancés. P’t’être que tu te retrouveras là, toi aussi. Frisson de peur le long de l’échine, quand la voix s’imposait de trop. Le visage se cacha un peu plus derrière l’écharpe, jusqu’à ce que le regard s’accroche à une nouvelle silhouette. Inconnu jouant avec cartes et autres affaires ésotériques aux yeux de la suédoise. Pourtant, elle finit par s’en approcher, toujours curieuse de ce qu’elle ne connaissait pas, n’avait jamais testé. Puis bon, y’avait d’autres inconnus qui se massaient, ou alors repartaient. Ballet incessant auquel elle se mêla, jusqu’à être face à l’homme. « Bonjour. » Sourire léger, pour chasser la peur et l’appréhension. « Que faites-vous exactement, avec tout ça ? » Curiosité apparente, cachée derrière des airs de normalité. En espérant pour une fois que le pouvoir ne se déclenche, quand les pupilles se heurtèrent. Pas maintenant.

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pray for your future (Thea) - Jeu 14 Mar - 21:23



« pray for your future »
"nesryn"  & "thea"



ϟ Ils sont effleurés, douce symphonie sur le tissu qui siffle au bout de ta chair blanchâtre. Tous les tissus dans cette caravane étroite, du bleu au violet, les touches d’argenté sur ces fonds pailletés. Y a souvent cet éclat de rire qui se fraie un chemin dans ta gorge lorsque tu les épouses du regard, tes nappes bien-aimées. Elles sont jolies, comme Lola, comme ta roulotte, comme les billets que tu t’apprêtes à empocher. T’aimes ça, l’odeur des billets. C’est ce qui vous paie un appartement trop grand, trop grisant, celui qui accueille tous les rebus de la société. Comme vous. C’est pas de ton ressort d’être un bon samaritain mais tu penses que si la douce s’y retrouve, t’es prêt à balayer l’idée d’un haussement d’épaules bien placé. Tu hausses souvent les épaules parce que t’es insouciant comme ça, Thea. Tu le parais comme ça. Tu t’en drapes, tu t’en recouvres, tu te caches derrière tous tes sourires et tous tes tours. T’as le don sous les paupières et la magie sur des cartes, dompteur de vies et drôle de conteur. Plus jamais que tu t’es juré, une malédiction dont tu n’as jamais voulu et que tu hantes. T’halètes dans le sommeil, tu t’agites dans des demi-comas, l’esprit vagabondant sans savoir trouver une once de tranquillité. T’es possédé. Et parfois, t’es rongé. Par le remords et la peur, de voir se reproduire malheurs plutôt que bonheurs. Le bonheur, c’est putain d’éphémère. Tu le sais, c’est même douloureux dans un palpitant qui ne cesse de pomper. Il s’accélère quand t’as l’idée de resonger à Lola. Y a l’électricité ambiante, le feu, tornades rougeoyantes, les plumes. C’est pour vous que tu fais ça mais t’es incertain. Trop effrayé, petit garçon dans un monde d’adultes. T’as jamais grandi et pourtant, t’as cette maturité. Le sérieux qui borde de trop tes traits en ces derniers instants, t’as jamais été aussi souciant. Tu soupires tandis que t’attrapes le pinceau de ton eyeliner; le noir venant souligner la brillance d’un vert profond. T’es sûr et certain, c’est pas pour une boule de cristal que les gens viennent te voir mais pour ta beauté. Allez, on déconne.



C’est ordinairement dans le sombre de l’habitacle que tu t’adonnes à tes petites combines mais l’air te fouette et te délivre. Façon poétique d’expliciter le fait que dos courbé, tu t’attèles à la lourde tâche de traîner table en bois et chaises dans le quartier. Pratique à laquelle tu t’accroches lorsqu’il est temps de trouver de nouveaux clients, tu n’es peut-être pas un érudit né mais nul besoin de billions de cellules grises pour adhérer au fait que plus la mortelle population voit, plus elle croit, plus elle achète. Rouages d’une société de consommation qui te semble risible, c’est grâce à ces terribles engrenages que votre entreprise a été montée et qu’elle continue de prospérer. D’un mouvement sec de bras, la table est dressée alors que tes topazes scrutent le bleu du ciel. Le thorax qui se gonfle, t’expires lourdement comme si tu te débarrassais du poids du monde. C’est p’tête le cas, t’en sais rien tandis que t’assis ton fessier sur une chaise que tu sais déjà inconfortable pour l’après-midi. Elle est inconfortable, la situation l’est, les pigeons s’enchaînent à la même allure que l’argent rentre dans les poches de ton jean éliminé. T’as aucune allure, de loin celle d’un professionnel. Loin du cliché gitan, il n’y a que l’encens qui envahit les narines des chalands environnants qui fait bonne foi de cette profession atypique. Et pourtant, t’as la vérité au bout des doigts si seulement tu faisais l’effort de l’activer. T’as tout sauf envie. 



Spectacle vivant aux yeux d’une foule de plus en plus pressante, tu ne t’enivres de ce pourquoi tu es là. Le jeu. Les incessants mensonges aux pauvres âmes qui passent sous tes airs scrutateurs, y a cette grandeur qui s’amplifie dans ton cœur à chaque demande. Au fil des années, t’as appris ta combine. Tu esquives, tu te défiles, tu entends ce qu’ils te disent pour leur dire ce qu’ils ont envie d’entendre. Les riches des quartiers qui s’amassent, les marginaux qui dans votre appartement, s’entassent, t’as cure des visages qui défilent à ta table mais une voix te sort de la transe dans laquelle tu t’es mis. « Hey sweetie. » tu te veux doux parce que tu la reconnais, cette curiosité face à la nouveauté. À la bizarrerie. Y a ceux qui veulent rire un bon coup et ceux qui veulent savoir. Et y a ceux comme Lola, qui sont aussi étranges que toi, qu’elle, que tu ne prends pas le temps de regarder. Tu vois, mais tu ressens, une sensibilité qui ne te fait pas défaut lorsqu’une froideur particulière s’installe dans le creux de tes entrailles. Habilement, le tarot glisse jusqu’à sa personne. « Je vois. » tu commences d’une voix fluette, le vernis de tes ongles pouvant distraire l’attention si ce n’est pour les étoiles et lunes dessinées. C’est beau, les lunes et les étoiles. « Ton passé, ton avenir, même ton présent chérie. Dis-moi ce que tu veux savoir et on s’arrangera pour que ça ressorte. » mielleux comme si t’es depuis des années ton meilleur copain, tu mélanges ton paquet en arquant un sourcil, tes prunelles rencontrant enfin les siennes.

DESIGN ϟ  VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS  
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Nesryn Kron
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FACE : Charlotte Wessels
DOLLARS : 2053
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ANNEES : (Vingt-neuf ans) suffisamment pour avoir vu son monde changer autour d’elle à plusieurs reprises, pour s’être écroulée, pour s’être fait enchaîner à des divinités dont l’unique intérêt est de la manipuler…
CŒUR : (Célibataire), trop peu de liberté accordée au corps et à l’esprit. Les aventures s’enchaînent, sans que le cœur ne rencontre son âme sœur. Qu’importe, elle n’a pas ce souhait l’enfant…
RÉINCARNATION : (Prophète juge), aucune divinité dans le corps.
TALENT(S) : Le (jugement) dans les pupilles, la douleur causée par les fautes révélées aux hommes et femmes ayant multiplié les pêchés. Elle voit toutes les horreurs perpétuées par un corps, les lui fait subir en retour. Les esprits se brisent face au pouvoir, incapable de supporter le juste retour de leurs actes…
FACTION : (Neutre), les barreaux d'or se sont retrouvés ouverts, fuite enclenchée pour la juge, traquée par la NC.
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TALON(S) D'ACHILLE : Sa famille, ses recherches, son innocence, son pouvoir effrayant.
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pray for your future (Thea) - Mer 20 Mar - 17:16



pray for your future.
Derrière les pupilles, la tempête.



Elle aimait rire avant. Elle aimait s’intéresser à tout, sans penser aux conséquences de ses actes. Pourtant, elle avait toujours été cette gamine sérieuse, ne sortant jamais des sentiers battus, ne s’éloignant jamais du chemin tracé pour elle, même quand elle rêvait d’aller voir ailleurs, de jeter un coup d’œil dans le champ d’à côté. C’était plus vert, ça lui paraissait, cependant, elle s’était souvenue de ce qu’on attendait d’elle, et elle était revenue. Toute son existence s’était résumée à cela. A apprendre, à être curieuse, sans jamais dévier du droit chemin, décidé pour elle. Et cette tare l’avait suivie jusqu’à Arcadia, polluant son expérience dans la ville. Car c’était pour cela qu’elle avait fini à la Camorra, qu’elle avait refusé de la quitter avant. Boulet accroché à la cheville, sa propre incompétence qui la menait à sa perte. Refus de prendre une autre route que celle qu’on lui avait présenté comme la seule possible. Fallait être courageux, pour aller contre ce que les autres désiraient, pour se dire que ce n’était pas le mieux qu’on puisse s’offrir. Devenir égoïste, quelques minutes, quelques heures, une éternité. Elle aurait voulu le faire plus tôt juste, malgré le stress. Elle aurait dû le faire plus tôt.

Néanmoins, y’avait toujours une part d’elle qui voulait revenir en arrière aujourd’hui. Interrogations et doutes sur le bien-fondé de la fuite, alors que la mafia tentait par tous les moyens de contrôler sa vie. Narcissiques pervers qui souhaitaient user du don, à moins que ce ne soit pour la détruire. Elle avait compris finalement, que le jugement effrayait ces êtres se croyant au-dessus des lois et des mortels. Chaque regard pouvait devenir mortel, eux qui enchaînaient les fautes sans jamais chuter. Y’avait toujours un moment où tout pouvait changer. Et c’était à cause d’humains comme elle. Si seulement elle avait appris à se contrôler, plutôt que de laisser sa peur dicter sa vie.

Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Fallait juste contrôler pour ne pas heurter les iris d’un humain, pour ne pas s’évanouir avec la Camorra dans le dos. Nesryn avait juste la chance d’un leprechaun, sans le savoir. Mais pour combien de temps encore ? Léger soupir, alors que son attention fut attirée par un homme se tenant non loin. Rapprochement, quelques mots énoncés, mystère dans les réponses, voix douçâtre qui trouvait écho dans son passé. « Vous voyez ? » De quoi parlait-il encore ? Et il reprit dans la foulée, tarot devant elle. Les badauds finirent par s’écarter, par s’en aller, silencieusement. Chacun avait eu ce qu’ils désiraient comme réponse, comme futur. Voir son présent ? Ca lui arrachait un sourire, une réflexion. « Que voyez-vous de mon présent alors ? » Elle avait toujours du mal à comprendre que d’autres dons pouvaient exister sur cette planète. Pas seulement chez les dieux, mais chez les humains, différents prophètes échappant à son contrôle. L’ambre des iris quitta un instant le jeu posé devant elle, rencontra celles de son vis-à-vis. Pas de pouvoir déclenché sur le coup, soulagement de l’enfant, incapable de voir l’ombre qui planait dans son dos. Ce n’était qu’une question de temps. Ou de stress. Départ ayant détruit le peu de contrôle obtenu, syndrome de stress post-traumatique influençant sur le don. « Vous utilisez les cartes pour découvrir tout cela ? » Les yeux retrouvèrent le tarot, et les doigts effleurèrent le dos des cartes. C’était étrange, de se retrouver ici, d’être seule, sans personne pour la surveiller. « Ce que je veux savoir ? Si je vais me faire tuer bientôt. » Ton presque glacial pour la demande, attente de celle qui n’attendait plus que cela, depuis sa fuite.  

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