BLAZE : thinkky CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour ! FACE : Emily Browning DOLLARS : 2705 SACRIFICES : 1306 PORTRAIT : ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu. CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne. RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec. TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF. FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines, OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma) GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes. TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout. JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i] RUNNING GUN BLUES :
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"
"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"
she walks with heaven in her steps and hell in her eyes
“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”
Rencontre avec Augustin terminée, maintenue dans le domaine professionnel, pour supprimer de ses souvenirs la réalité et les émotions. Elle n’avait pas encore digéré la trahison, la haine, la douleur que cette rencontre avait provoquées. Surplus de sentiments qui l’avait anesthésié un instant. S’il n’y avait pas eu Alcide, elle serait restée cachée pendant plusieurs jours encore, à se reconstruire, à oublier. D’ailleurs, elle avait prévenu Rhoswen, le vingt-huit, pour annuler tous ses rendez-vous de la semaine. Aucune autre explication donnée, aucun appel passé à son associé. Certains auraient vu cela comme une trahison, de partir sans nouvelle, de ne pas revenir ou répondre aux différentes réclamations. Qu’importait, Aura n’avait pas besoin d’argent, pas besoin de reconnaissance de la part de ses clients. Alors, elle pouvait prendre des vacances du jour au lendemain, se tirer de cette foutue ville, rentrer chez elle… Mais elle ne pouvait pas. L’Italie lui avait fermé ses portes. Little aussi. Il fallait tourner le dos, quelques semaines, quelques mois, à sa famiglia, à ceux pour qui elle mourrait. Envers et contre tout.
Néanmoins, y’avait le Don, ce con qui s’était fait choper. Et ça impliquait de reprendre du service, au moins pour la période. Alors, un message fut envoyé à Julius, simple rendez-vous pris pour savoir comment ils allaient le sortir de prison. Histoire d’avoir un premier plan, et de savoir qu’une autre personne la soutiendra. Peut-être était-ce ce dont elle avait besoin en ce moment…
La porte du cabinet fut poussée, Rhoswen renvoyée chez elle pour la journée. Quelques mots, quelques secondes pour finir seule entre les quatre murs de l’accueil. Bien. Sans attendre, elle s’installa dans la salle de réunion, espace réservé pour les échanges plus… Importants. Ou quand les clients étaient nombreux. Aujourd’hui, c’était là qu’ils planifieraient la libération du Don. En jouant des règles, dans la légalité.
Bonne année, bonne santé, joie et prospérité pour l'année à venir !
Effectivement, on peut dire que l'année commence de la manière la plus idyllique qu'il soit ! Alors que je devrais être en train de lire un bon livre avec une coupe de champagne mélangé au nectar, me voilà au bureau en train de suer sang et eau pour essayer de voir si on ne peut pas sauver les miches à Bellandi qui s'est fait arrêté et se retrouve à la une du nouvel an.
Je ne me doute que Bellandi n'est pas un saint homme. Clairement, on ne dirige pas une mafia en distribuant que des bisous (quoique, tout dépend de quel type de bisou on donne.). Mais quand même, il pouvait pas être plus discret ? J'ai pu entendre par quelques jeunes au tribunal une expression qui me semble particulièrement appropriée en cette occasion : mais qu'ils sont boulets ! Parce que oui, j'emploie le pluriel car Bellandi a dû bénéficié de l'aide pour ça.
Après oui, on peut se poser la question de POURQUOI je l'aide à lui sauver les fesses. L'une des explications est qu'avec Bellandi en Don, Augustin en consigliere, je suis assuré de pouvoir faire ce que je veux sans trop de soucis. Si quelqu'un d'autre profite de l'occasion pour venir prendre la place, je ne suis pas garanti de garder les mêmes avantages que j'ai actuellement. Sans compter qu'ils sauront récompensé la fidélité.
Et aussi, au plus profond de moi, la situation m'enchante. Non, Arès est enchanté par la situation. S'attaquer à son père, c'est la garantie d'une guerre. On a bien eu un conflit de plusieurs années pour une simple pomme, s'en prendre à Zeus est clairement plus important comme casus belli.
Assis à mon bureau, je ne relève la tête de mes papiers que lorsque j'entends Aura rentrer dans la pièce. Cependant, je ne m'attarde pas plus longtemps avant de me replonger directement dedans. Plus vite j'aurais un truc pour sauver les miches de Bellandi, plus vite je pourrais reprendre le cours normal de ma vie. Mais inconsciemment, je sais qu'il s'agit surtout d'un vœu pieu. On ne pourra pas sortir facilement Bellandi du trou dans lequel on l'a plongé.
-Aura. Tu as aussi passé un bon réveillon ?
Mon ton est dégoulinant de sarcasme à cause des heures que j'ai passé à travailler et nullement un reproche envers mon associée.
-Tu as des infos sur ce qu'il faut faire ?
Je ne prends pas la peine de préciser ce dont je veux parler tant le sujet me semble évident. En revanche, je tâche de moduler ma voix de manière à faire comprendre mes sentiments.
-Doit-on préparer du café ?
Je crois que c'est une question rhétorique. Même si je n'ai plus besoin de m'alimenter, c'est définitivement une situation où on va avoir besoin de café. Beaucoup de café.
BLAZE : thinkky CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour ! FACE : Emily Browning DOLLARS : 2705 SACRIFICES : 1306 PORTRAIT : ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu. CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne. RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec. TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF. FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines, OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma) GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes. TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout. JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i] RUNNING GUN BLUES :
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"
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Fight for our future (Julius) - Jeu 14 Mar - 20:57
Certains étaient stressés, chutés face à la pression. Aura non. Elle faisait partie de ceux restant de glace, de ceux se sentant, et se pensant, supérieurs aux autres. La peur et la pression n’avaient aucun impact sur elle. Après tout, l’instinct de survie ne faisait ni partie de son caractère, ni de son comportement. Si elle se fixait un objectif, elle ferait tout pour l’atteindre. Qu’importait les murs à détruire, ou les coups à prendre. C’était ce qui faisait d’elle un élément fiable pour la mafia, et utile, cette capacité à ne jamais s’arrêter, à ne jamais courber l’échine, tout en suivant les ordres. Un bon petit soldat qui n’avait jamais rien eu à perdre, qui connaissait les mensonges comme sa poche, pour les balancer avec tant de facilité, pour les subir pendant des années. Puis y’avait rien de pire que ce qu’elle avait vécu, cette croyance arrachée de sa chair. Elle n’avait jamais été aussi près de la chute, jetée dans le gouffre, et rattrapée à la dernière seconde par une tierce personne. Son oncle avait cru voir en elle un simple soldat, malléable à souhait. Il en avait oublié l’être humain. Et aujourd’hui, elle n’était plus prête à tout sacrifier pour la mafia.
Sérénité certaine face à la situation, face à Alcide derrière les barreaux. Il n’était rien pour elle cet homme après tout, à part une image d’autorité. Et c’était tout ce qui forçait le respect chez lui, ça plus le fait qu’il savait gérer ses hommes. Puis y’avait le sang, l’ichor pour se retrouver à la tête d’une mafia. C’était pareil en Italie, pourquoi cela changerait ici ? Une fois passée la porte du bureau de Julius, la voilà accueillie avec une petite question, à laquelle elle répondit : « Excellent à vrai dire. Bien que j’aurais apprécié que Bellandi attende quelques jours avant de se faire coffrer. » La chemise fut réajustée, bien en vain puisqu’elle était trop grande. Et Clemens qui se considérait trop fin, trop proche d’une crevette… Elle arrivait à nager dans ses vêtements. Hécate s’était calmée, au plus grand plaisir d’Aura qui arrivait à nouveau à toucher des objets sans risquer de les voir être modifiés entre ses doigts. « Je n’ai pas eu beaucoup d’informations au vu du jour où nous sommes. Cependant, je peux assurer que cette arrestation est en lien avec les leaks, puisqu’on m’a transmis le rapport d’autopsie falsifié de sa femme. » Il était coupable, sans la moindre hésitation. Heureusement qu’Aura n’était pas connue pour son empathie extrême envers les autres êtres dans leur globalité.
« Je n’en ai pas besoin mais si tu aimes le goût, ne te gênes pas. » Qu’Arès s’en mêle, elle n’en avait rien à faire Aura. Son regard l’exprimait, cette froideur et cette puissance dont Hécate s’enveloppait. La déesse n’avait que faire des querelles de ses congénères. Et certainement le prouverait-elle par le biais de son hôte aujourd’hui encore. « J’aurais certainement besoin de créer de faux actes, et des alibis seront nécessaires. Je dois déjà en parler avec Gisella demain, mais il faut qu’on voit ce qu’on peut créer en plus. » Sur la partie financière notamment. Pour prouver qu’Alcide n’aurait jamais eu les moyens, ou le bras assez long, pour influencer la justice de la sorte…
En entendant Aura dire qu'elle a passé un bon réveillon, mon œil est attiré par son mouvent discret pour réajuster ses vêtements. Je ne dis rien car ce n'est pas mon genre à vouloir connaître les détails les plus intimes de mon associée. Cela dit, qu'elle ne me prenne pas pour quelqu'un naît de la dernière pluie : j'ai parfaitement compris qu'elle était en charmante compagnie et qu'elle a dû partir précipitamment à cause de cet imprévu. Je passe rapidement à autre chose. Tant que le boulot est fait convenablement, Aura est une grande fille capable de gérer toute seule sa vie en-dehors du boulot.
Par contre, ce qu'ajoute Aura au sujet des pièces à conviction attire bien davantage mon attention.
-Rapport d'autopsie falsifié ? C'était bien fait jusqu'à quel point ?
Je pense qu'elle pourra voir rapidement où je veux en venir : en fonction du degré de falsification, on pourra aisément dire que c'est un propos blasphématoire ou non. Il est vrai aussi que je suis sûrement un chouia optimiste pour qu'on puisse utiliser cette possibilité.
-D'ailleurs, tu sais qui est à l'origine de ce rapport ?
Ma pensée est simple : il faut identifier qui est lié de près ou de loin à ce rapport pour tenter d'anticiper les prochains mouvements de la police en sachant ce qu'ils peuvent déjà avoir ou ce qu'ils puissent trouver.
-Bien, puisque tu en as pas besoin...
Avec une certaine forme d'autorité, je prends entièrement possession de la cafetière. Oui, moi aussi je n'ai plus besoin de boire ou même de manger. Cependant, là, je pense qu'on est dans un cas plus qu'évident de la nécessité du café car la journée va être très longue.
J'écoute silencieusement ce qu'elle souhaite faire avant de surenchérir.
-Ecoute Aura. C'est toi l'avocat pénaliste. Dis-moi ce que tu attends de moi et je ferais ce que je peux pour le faire.
Cette mise en retrait me semble naturel. Clairement, de nous deux, c'est elle qui est le plus à même de savoir comment orienter l'instruction en faveur de Bellandi. Autant qu'elle prenne la main sur ce sujet.
-Avant que tu arrives, j'ai commencé à compiler les quelques données que je pouvais avoir sur Bellandi. J'ai préféré tout empiler quitte à ce qu'on fasse le tri plus tard.
Je montre d'un geste de la main les différents papiers se trouvant sur le bureau. On peut aisément apercevoir qu'il y a des papiers du thunderfist ou encore un carton d'invitation pour l'Eden Manor. Reste à voir maintenant ce qui est le plus adéquat maintenant.
BLAZE : thinkky CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour ! FACE : Emily Browning DOLLARS : 2705 SACRIFICES : 1306 PORTRAIT : ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu. CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne. RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec. TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF. FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines, OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma) GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes. TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout. JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i] RUNNING GUN BLUES :
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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"
she walks with heaven in her steps and hell in her eyes
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C’était ennuyant de devoir être ici, pour une affaire impliquant Alcide. De toute façon, même si Augustin ne lui avait rien dit, elle n’avait aucun doute sur la culpabilité de son client. Bellandi était un tueur, et le sang de son ex-épouse n’était pas le seul qui maculait ses doigts. En avait-elle quelque chose à faire, que son supérieur soit un meurtrier de la pire espèce ? Non. Parce qu’elle-même n’était pas mieux, en y regardant de plus près. Sa propre âme était baignée de carmin, de ces morts qu’elle avait données. Elle était un monstre entouré de cadavres. Enfants, handicapés, personnes âgées, hommes et femmes qui avaient la vie devant eux… Aucun profil n’en ressortait. Alors, elle n’avait aucune morale à offrir à Alcide sur son crime. Une fois de plus, elle se contenterait de suivre les ordres. Jusqu’au jour où elle tournera les talons.
« Suffisamment bien fait pour que ce soit un problème. Mais je pense pouvoir pointer l’incohérence de ce rapport en prenant le contrepied, et en indiquant qu’il aurait pu être modifié pour porter préjudice à Bellandi. » Pause. « Mais il faut avouer qu’il ne nous rend pas la tâche aisée avec les rôles qu’il endosse. » Pour un peu, il serait reconnu comme tête de gondole de la Camora. Léger soupir de celle qui avait toujours vécu dans l’ombre, et qui commençait sérieusement à se retrouver dans la lumière. Entre son rôle de sous-boss dévoilé aux yeux des autres mafias, et celui d’avocate du procès de cette nouvelle année… Exactement ce qu’elle recherchait. « Les leaks l’ont fait ressortir. Je ne sais pas qui gardait ce premier rapport. » Quelqu’un était coupable de négligence en n’ayant pas fait disparaître la vérité. Il ne restait qu’à savoir si c’était au sein-même de la mafia, ou un médecin légiste qui avait voulu couvrir ses arrières… Dans le premier cas, il était possible de faire exploser la cervelle de l’homme. Dans le second… Plus complexe, mais n’était-elle pas en charge de ce type de meurtres ? Tout dans la discrétion, bien que plusieurs mois devront être laissés sur le côté avant un tel acte…
Oui, c’était elle l’avocate du pénal. C’était à elle de prendre les devants, de présenter ses idées. Non pas qu’elle bloquait, elle souhaitait juste éviter toute fuite d’informations. Elle prévint d’ailleurs, soudainement. « Il va de soi que tout ce qui est dit ici reste ici. Aucun rapport à Bellandi lui-même, ou n’importe qui dans la mafia. » Les pupilles grisâtres s’enfoncèrent dans celles d’Arès, qu’elle devinait sous la chair de Julius. « Je me chargerai de faire les rapports avec nos avancées à Augustin lui-même. Je suspecte de nombreux traitres au sein de la mafia. » C’était toujours le cas, avec le pouvoir. Juste elle… Elle s’en foutait. Aura dans toute sa splendeur. « D’ailleurs, si tu pouvais garder un regard sur les soldats que tu croises, ils feront moins attention à toi qu’à moi. » Même si elle avait ses propres possibilités pour récupérer des informations. Juste, Julius lui-même n’avait pas besoin de le savoir. « Tu as bien fait. Merci. » Et elle finit par s’asseoir, laissant ses pensées vagabonder un instant. Dans le silence de son esprit, au milieu des fantômes rendus muets par les derniers évènements, elle entreprit de faire le point. Et de poser les premiers jalons de leur plan d’action.
« Tu penses pouvoir remonter les comptes et relevés bancaires de Bellandi sur les vingt dernières années ? Voir si y’a des versements réguliers à certaines personnes, tenter de les retirer avant que les enquêteurs ne tombent dessus… » Pause. « Ou alors trouver de quoi rendre cela… Normal. » Voilà toute la complexité de cette affaire. C’était une course contre la montre. Et elle se demandait s’ils n’avaient pas déjà perdu.
