AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

At night when the stars, light on my room. I sit by myself. (lyra)

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
At night when the stars, light on my room. I sit by myself. (lyra) Empty
At night when the stars, light on my room. I sit by myself. (lyra) - Lun 26 Mar - 19:42


l'astre lumineux se découvre et lentement vint se décliner jusqu'à passer le relais à son autre, sa moitié, plus sombre et mystérieuse. son terrain de jeu se dévoilait progressivement, la cité qu'est Arcadia sombre dans l'obscurité, rendant toutes choses pouvant être inoffensives soudainement plus inquiétantes, incertaines presque alarmant. dans les contes pour enfants, les ténèbres amènent les monstres voraces, ne cherchant que la chaire humaine des gamins qui n'auraient pas respecté les règles établies. leurs imaginations s'affolent, s'inclinent face au mystère pour finalement laisser celle-ci les dévorer tout entier. loe n'a jamais compris cette peur viscérale des enfants de son âge quand il était pas plus haut que trois pommes. rien ne venait le hanter le soir, non, c'était à vrai dire plutôt l'inverse. tout était si facile, loe pouvait de nouveau s'entendre penser tard le soir bercé par la mélodie hurlante du vent ainsi que la beauté luisante de petites pierres précieuses animant la voûte céleste. les coudes posés sur le rebord de la fenêtre, il attendait patiemment, en cachette, celle pour qui son palpitant semblait s'emballer, pour celle embrassant son regard, sa muse. et il comprend soudainement les amours impossibles, si proche et à la fois si lointaine. gravitant autour de sa beauté, sans une seule fois l’effleurer. cette pensée l'avait un nombre incalculable de fois miné, le coeur brisé par un premier amour que seul ses yeux peuvent atteindre. la journée, ce n'était qu'une attente, qu'une impatience grappillant sur ses doigts, ses yeux, et ses jambes. le garçon ne tenait plus en place. chaque jour, chaque nuit de sa propre vie, l'astre reste sa boussole, son guide, son histoire.

ses poumons inspirent l'air frais, le vent se lève doucement glaçant sur son passage âme qui vive. la fenêtre ouverte, le garçon enjambe l'encadrement pour toucher le sol boueux de l'autre côté, une habitude trop souvent prise durant son adolescence qui même aujourd'hui, ayant son propre appartement, réalisait toujours le même cheminement. à pas feutrés, baigné dans une lune luminescente, loe se frayait un chemin parmi l'obscurité, évitant toutes zones de lumière pouvant le rendre visible. les branches des arbres lui caressent tendrement le visage et les épaules, tandis qu'il s'éloigne d'autant plus de la lumière. son mode nocturne se met alors en marche, le félin se réveille, ses pupilles se rétrécissent et des formes se distinguent nettement. sa vue s'adapte. mais à quel prix ? il atteint enfin le grillage du parc, et habillement, leste, passe par dessus en limitant le moindre son. ses oreilles sont en alerte, tentant de ne pas se référer seulement à sa vision. personne. pas âme qui vive. juste un calme olympien presque déroutant. mais loe ne ressent pas de crainte, juste cette impression familière, retrouvant son refuge des nuits plus douces comme celle marqué d'une tristesse encore présente. mais il guette. encore quelques minutes pour être sûr que personne ne s'y trouve. l'avocat qu'il était ne pouvait se permettre de telle folie, et certainement pas loger quelques jours en cellule pour voyeurisme où l'étiquette d’inquiétant y serait collé. mauvais pour les affaires en somme. finalement, aucun état d'alerte, ses fesses rejoignent le sol près du plan d'eau pour y voir la douce s'y refléter. son corps se détend, son essence se disperse et une forme d'unité se créée.

I drink you in and breath you out
I'm camouflaged by the timeline
I'm camouflaged when the sun shines
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
At night when the stars, light on my room. I sit by myself. (lyra) Empty
At night when the stars, light on my room. I sit by myself. (lyra) - Mer 28 Mar - 19:53


Lyra, baignée de la lumière argentée qui continue à arpenter les rues d’Arcadia. Avancée guidée par l’amie fidèle, lumière protectrice dans la nuit noire et hostile de la ville. La môme se sent vivre lorsque le soleil finit sa course. Souvent sensible à cette lumière aveuglante, victime de migraines et autres joyeusetés, l’archéologue se plait quand l’obscurité reprend ses droits. L’esprit léger, elle se laisser aller, traverse les rues, salue vaguement une ou deux connaissances, à moitié dans la réalité, à moitié dans son monde. Elle doit rejoindre sa sœur, à l’autre bout de la ville. Et comme à chaque fois, la jordanienne sera en retard. Tout comme son ainé. Deux boulets de la ponctualité. Et ça, c’est si Lyra ne s’arrête pas en route prendre en verre. Si elle ne s’arrête pas quelque part, comme dans une boutique d’antiquités ouverte trop tard.
Les lampadaires qui disparaissent petit à petit, les murmures qui se taisent, les passants qui s’effacent, et le parc qui se dessine devant elle. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, et sans réfléchir beaucoup plus, elle passe habilement par-dessus le grillage. Clairement plus à une infraction près, elle continue son avancée sans se soucier plus que ça d’être vue. Pourtant, il serait bien idiot de se faire prendre pour une connerie pareille, alors que les flics cherchent encore à la coincer pour les pillages qu’elle réalise avec son aîné. Une course qui ressemble à celle du chat et la souris, et qu’elles parviennent constamment à leur glisser entre les doigts, faute de preuve. Mais ce soir, rien ne semble se mettre sur son chemin. Il n’y a que le bruit léger et apaisant des quelques créatures nocturnes. Ca, et le silence caractéristique d’une ville qui s’endort. Elle avance, au hasard. Ou c’est ce qu’elle croit.  

Elle le voit, là, Loe, près de l’étendue d’eau, à contempler l’astre argenté. Y’a le palpitant qui loupe un battement, les jambes qui la poussent à s’approcher encore un peu plus. Gamine au cœur sensible malgré les remparts dressés autour au fil des années. Môme sauvage qui se laisse aller plus facilement aux plaisirs de l’a chair qu’à des diners romantiques. Moins d’engagement, moins de risques. Moins de problèmes. Môme qui cherche à se protéger du sentiment sacré. Elle se rapproche, sourire en coin, prête à passer une bonne soirée, oubliant déjà ses engagements et Nessie. Lyra, vraie tête en l’air dès qu’elle passe la porte de son bureau. Le boulot fini, et l’esprit s’envole dans les étoiles. Elle arrive doucement, derrière lui, se concentrant légèrement –juste assez- pour faire l’obscurité, malgré la lumière de la lune qui continue de percer les ombres. Arrivée derrière lui, elle se penche glisse ses mains sur ses yeux, ses lèvres près du creux de son oreille. « Je vais finir par croire que tu vis ici. » Elle laisse ses lèvres glisser à la naissance de sa mâchoire pour y déposer un baiser qui se veut chaste, mais qui ne l’est qu’à moitié. Ses mains glissent, et elle fixe leur reflet dans l’eau, surplombé par l’astre argenté. Ce parc où ils se sont rencontrés la première fois, quand, sans la moindre hésitation, elle a fait le vide autour d’eux. Plus rien à part le noir, les ombres. Parce qu’elle l’a senti. Comme elle. Cette différence notable et pourtant indéfinissable. « un besoin irrépressible d’être seul ou t’espérais secrètement que j’me pointe ? » Lyra, l’humour, toujours l’humour. Pour se faufiler, se dévoiler. Elle se demande surtout ce qu’il fait là, tout seul, bien qu’elle fasse souvent de même, juste pour avoir la sensation de se retrouver. Pourtant, avec les temps qui courent, ça a des airs de fausse bonne idée. Les têtes semblent mise à prix.

Revenir en haut Aller en bas

At night when the stars, light on my room. I sit by myself. (lyra)

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» There's a room where the light won't find you (Alexandra)
» Ain't no room. (Yona)
» tha darkest nights produce the brightest stars
» the chaos of stars
» Last Ray of Light

Sauter vers: