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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair)

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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair) - Ven 23 Mar - 14:33

you’re dreaming with your eyes wide open
alistair & lyra

« They can say, they can say it all sounds crazy. They can say, they can say I’ve lost my mind I don’t care, I don’t care, so call me crazy. We can live in a world that we design  »
Une nuit de plus à squatter chez Alistair. Une nuit de plus à dormir entre ses bras. A s’accrocher à lui comme une gamine de cinq ans s’accrocherait à son doudou. Parce qu’elle dort mieux entre ses bras. Parce qu’elle a besoin de le savoir près d’elle. Possessivité qui court dans ses veines. Possessivité étrange bien qu’habituelle entre mais dont elle se fout royalement. Le sommeil est agité malgré les bras réconfortants de cet ex devenu ami indispensable. Des rêves aux allures de souvenirs mouvementés. Les ténèbres, les ombres, tout autour d’elle malgré la chaleur de la Jordanie. Du marbre sous ses pieds, un connard face à elle, et la scène est rejouée. Lyra, elle le sait, c’était de la légitime défense doublé d’un foutu accident. Elle se contrôlait pas. Elle se contrôle pas toujours, même maintenant. Y’a du mieux, la progression est flagrante, mais c’est pas parfait. Seulement savoir que c’était un accident, ça change pas grand-chose. Le cerveau qui continue de rejouer la scène, encore et encore. Souvent dans le désordre. Un peu flou ou par flash. Un enchainement saccadé rythmé par son palpitant qui s’excite. Les scènes s’enchainent, parfois sans réelle logique, et la nouveauté. La sérénité. Le soleil jordanien au zénith. Celui qu’elle avait tendance à trouver réconfortant à l’époque, et qui lui filerait désormais une belle migraine. La chaleur, les rayons de l’astre céleste qui caresse sa peau. Le corps étendu sur le transat, au bord de la piscine privée, dans une baraque qui ferait rougir n’importe qui. Lyra, la princesse un peu foirée et ravagée d’un comte des mille et une nuits. Princesse rebelle et sauvage qui se laisse portée plutôt que de se faire enchainée. Ca aussi ça aurait pu être un souvenir. Ca l’aurait été si ce n’était la présence d’Ali, dans la piscine, appuyé sur le rebord, ses prunelles ancrées dans les siennes. Il a ce sourire en coin, celui qu’il a tout le temps, celui qui l’a d’abord fait craquer, avant que ça devienne trop étrange. Il est là, dans ce pays dans lequel il n’a sans doute jamais mis les pieds. Y’a ses sœurs qui font un passage éclair. Leurs silhouettes de rêve et les regards malicieux. Lyra elle sait plus. Elle sait plus si elle rêve, ou si elle est de retour en Jordanie. Pourquoi Alistair ? Des vacances ? Le mal du pays et ce refus de laisser ce mec dont elle ne peut plus se passer ? Peu importe. Elle profite de la chaleur, du calme qui s’en dégage, de ce rythme cardiaque plus paisible retrouvé.

Les corps qui bougent, les yeux à peine ouverts, la tête dans le brouillard malgré le léger sourire qu’elle a sur les lèvres en sentant le corps d’alistair collé au sien. Son ventre qui se manifeste et gargouille, et un rire qui s’échappe de ses lèvres face à cette manifestation. Lyra, véritable ventre sur pattes alors qu’elle a même pas mis un pied hors du lit. La brune s’étire, lui fout un coup au passage alors qu’il grogne. « bonjour à toi aussi la belle au bois dormant. » elle se retourne, plante ses lèvres sur sa joue avant de se remettre la tête dans l’oreiller quelques instants. Finalement, elle se tourne légèrement, le regard ancré sur son ami. « j’crois qu’on passe trop de temps ensemble. J’ai rêvé de toi. Ça devient grave. » elle passe ses mains sur son visage, parce que malgré le nombre d’heures dormies, lyra, elle se sent toujours aussi fatiguée. Parce que c’était mouvementé, un peu trop à son goût. « Peut-être qu’on aurait réellement dû se marier enfin de compte. » lache-t-elle n rigolant, en référence à cette mascarade qu’elle les a fait jouer face à ses parents. « ça avait l’air… réel. » c’est pas la première fois que ça arrive, sans doute pas la dernière non plus. Elle doit seulement avoir le cerveau tellement crevé qu’il s’enfonce un peu plus encore dans ses songes. « t’avais même ton sourire d’idiot » elle le cherche un peu, mais c’est comme ça qu’elle a toujours fonctionné, et depuis le temps, il doit bien le savoir.
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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair) - Ven 23 Mar - 22:22

you’re dreaming with your eyes wide open
lyra & alistair

   
« You didn't know me, but he knew me best. The weight of my brain and the fear of my cold head. You never saw me, interred in the ice. My friend tried to melt, but he couldn't thaw me out right. »
Obsidienne nocturne embaumant de son voile apaisant, plongeant le monde dans son gouffre protecteur, créant quelques ombres chaotiques aux tracés abstraits se reflétant sur les murs sous la faible lueur de l'astre d'argent. Elle fut adulée, la nuit et son calme placide, notamment pour cette façon dont le monde semblait y tourner au ralentis sous ses airs mystiques. Cycle de sommeil chaotique qui permis souvent d'observer les nuances stellaires et leurs éclats, en décalage avec le monde, la faute à cette narcolepsie pernicieuse jouant avec la conscience, apposant des cernes sous les mirettes qui eurent l'air trop souvent fatiguées. Le sommeil eut pourtant emporté l'échine pour la nuit, prenant le dessus sous la chaleur bienfaitrice d'une carne féminine rassurante. Bagatelle coutumière, égarée qui se plait à se perdre dans les draps du rêveur, relation floue dans laquelle ils se complaisent, qui n'eut plus que des fils purement platoniques, pris dans une innocence délicieuse sans trop savoir comment ils en sont arrivés là.

Méandres troubles de songeries chaotiques. Il eut tendance à fuir ses propres rêveries Alistair, ne saisissant guère l'intensité des images qui eurent tendance à s'obstiner, répétant leur tracé encore et toujours à la manière d'un avertissement, quelques chose qu'il se refusait d'affronter. Cauchemar insoutenable. A chaque fois ce fut le même périple, carcasse se réveillant entravée par une angoisse terrorisante, honteuse, cauchemars vicieux. Ce furent les songes d'autrui qui furent donc pris d'assaut. Vagabond à la curiosité mordante, voyeur violant les subconscients et ce qu'ils eurent à offrir pour prendre du bon temps. Persuasion étrange que de voyager, pourtant incertain que cette capacité fut véridique et non le fruit d'une imagination ayant tendance à proliférer. Abstraite.

Curiosité malsaine. Ils furent proches les songes de Lyra, émanant leurs lueurs comme une lanterne dans les abysses, alors qu'elle fut la plus proche géographiquement, facilitant l'accès, la carne posée contre un torse à la respiration semblable à des vagues paisibles. Paluches démangées, alors qu'ils furent d'ordinaire esquivés, désireux de lui laisser son intimité. Attrait trop grand pour cette nuit, s'y glissant en tant que spectateur absurde qui se voulut rassurant, anomalie dans des images et souvenirs qui furent inconnus. Chaleur. Le soleil embaume dans ses éclats d'or, baignant le décors qui n'eut plus rien de familier, trouvant des nuances exotiques dans tous les recoins. Admiration, laissant flâner les iris sans modifier la structure même du rêve, prenant un air de vacancier en bermuda ornés d'hibiscus pour mieux s'y fondre, rictus apparenté à celui d'un mioche aux lippes, enregistrant les détails que le subconscient de la brune eut façonné de toute pièce. Le paradis devint pourtant chaotique, témoin d'une scène trouble dont les images furent difficilement saisissables, relevant purement et simplement du surnaturel. Elles se mouvent les ombres, semblent ordonner à la volonté même de la brune, prendre vie. Froncement de sourcils, cherchant à déterminer si la chose fut le fruit de son imaginaire ou souvenir véridique et poignant, carcasse gisant suite à l'attaque délétère. Le meurtre fut relégué au second plan, incompréhension pour la méthode employée comme si elle fut elle aussi détentrice d'une singularité étrange, frappée par la foudre. Incompréhension.

Exfiltration, rêveur étranger éjecté par l'hôte des lieux qui semblait reprendre conscience, arraché avec amertume du sommeil par la même occasion, retrouvant le moelleux d'un oreiller douçâtre, l'esprit troublé par les illusions nocturnes. Il eut du mal à trouver les fils de la réalité Alistair, l'esprit trop vagabond emprisonné dans son univers, perpétuellement épuisé par le mal qui le prenait aux tripes, bougonnant tandis que l'autre laisse échapper un rire cristallin, se renfrognant un peu plus sous le coup, hésitant à lui tourner le dos tout en emportant la couverture sacrée.  

« Mmh... » Lippes qui demeurent clauses au même titre que les paupières, réplique dans le trouble matinal, esquissant à peine l'ébauche d'un rictus lors du souvenir de leurs jeux de rôles qui furent coutumier en présence de parents avisés. Remarque sur le ton de la taquinerie qui fut de trop, empoignant un oreiller pour le lui lancer en plein faciès non sans une pointe de malice. « Tu sais ce qu'il te dit mon sourire d'idiot ? Va plutôt faire le p'tit dej au lieu de raconter des âneries, on dirait qu'un monstre vit là dedans et compte bien te dévorer de l'intérieur. » Désignation de son estomac capricieux en un rire léger, avant que les paluches ne frottent les yeux, tâchant de s’accoutumer à la lueur ambiante.

La pièce tombe, réalisant qu'elle se souvint de l'immersion, y apposant un attrait véridique qui fut loin d'une quelconque lubie de l'imagination. L'échine se tourne, relevait un bras pour y appuyer la tête. « C'était quel genre de rêve ? » Curiosité. Besoin de savoir si la chose fut véridique, tandis que les images de ces ombres se mouvant revinrent en mémoire, si elle parlerait d'un quelconque super pouvoir qui lui eut été accordé durant la nuit ou demeurait secret enfui. Il crève d'envie de l'assaillir de questions Alistair, retenues aux bords des lippes comme il le put, proliférant de seconde en seconde, pourtant persuadé qu'elle lui rirait au nez, mettant ça sur le compte de ses vagabonderies coutumières dans son univers, perdu continuellement dans la lune au moindre détail s'imposant à sa vision. Secret de son don octroyé par la foudre bien gardé, personnel, n'ayant jusque là pas trouvé confident à qui le murmurer, voyant peut-être une aubaine sous les traits de Lyra. « Le genre beau soleil, bermuda à fleurs et station balnéaire ? » Brève provocation, tout de même prudente, demeurant sur les gardes.
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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair) - Dim 25 Mar - 1:21

you’re dreaming with your eyes wide open
alistair & lyra

« They can say, they can say it all sounds crazy. They can say, they can say I’ve lost my mind I don’t care, I don’t care, so call me crazy. We can live in a world that we design  »
Les rêves récurrents, une véritable malédiction pour la môme. La scène qui se rejoue, les ombres qui dansent. Les ténèbres angoissantes et paradoxalement rassurantes qui l’entourent, la protègent tout en semblant la détruire à petit feu. L’impression d’étouffer tout en renaissant. Lyra, elle a l’impression de devenir dingue chaque nuit que son esprit lui rejoue la scène. Comme aujourd’hui. Heureusement pour elle, elle a le corps chaud et réellement apaisant d’Ali à ses côtés. Pas besoin de mot, juste de le sentir là, à ses côtés, pour retrouver un semblant de sérénité.

Une simple réaction primaire et sonore alors que ses paupières ne sont pas encore ouvertes. Lyra, elle est déjà tournée, légèrement sur le côté, les prunelles ancrées sur Alistair, sans pouvoir s’empêcher de le taquiner. Dès le matin, les yeux à peine ouverts, et les conneries qui reprennent. Mais l’oreiller en pleine face, la môme l’a pas vu venir. Elle reste immobile, silencieuse, avant de laisser ses doigts s’enfoncer dans l’objet pour, à son tour, venir frapper son ex. « Tu sais ce qu'il te dit mon sourire d'idiot ? Va plutôt faire le p'tit dej au lieu de raconter des âneries, on dirait qu'un monstre vit là dedans et compte bien te dévorer de l'intérieur. » bouche ouverte, faussement choquée, elle croise les bras comme une môme vexée. « Tu sais à qui tu parles, là ? » léger sourire sur le coin des lèvres, Lyra ne s’est jamais prise au sérieux. Encore moins vis-à-vis de la situation financière de ses parents et du statut quelque peu privilégie de son père. En Jordanie, les al Khayzuran étaient traités comme des rois, avec les services qui allaient avec. Mais Lyra, elle y a toujours fait un peu tâche. Son père a toujours trouvé le moyen de le lui faire comprendre. C’était elle la gosse qui courrait toujours partout, les cheveux en bataille, qui ne tenait pas en place sur les photos de famille. « Puis elle est passée où la galanterie ? » mais ali, il a bien raison sur le monstre qui vit dans son estomac, prêt à engloutir céréales ou pancakes à la première occasion. C’st à se demander où elle met tout ce qu’elle ingurgite. Si certaines ont les yeux rivés sur leur balance, Lyra, elle a les yeux rivés sur le frigo, assez peu soucieuse du nombre de calories ingérés. « Ca mériterait presque un nouveau coup d’oreiller. » cette fois, elle a un large sourire sur les lippes. Ce serait pas la première fois que ça finit en grand n’importe quoi.
« C'était quel genre de rêve ? » La réalité de son rêve, ça semble interpeller l’écossais. Ou peut-être que monsieur souhaite juste la taquiner et se flatter au passage d’avoir une place de choix dans ses rêves en plus d’être dans sa vie. « Hm. Un peu flou. Pas toujours très logique. » elle sait pas vraiment l’expliquer, ou quelle partie lui raconter. Ceci dit, le tout pourrait très bien passer, c’est pas comme si les rêves du commun des mortels étaient toujours bourrés de significations ou d’une quelconque logique. Ca pourrait juste passer pour une imagination trop fertile, ou une métaphore quelconque quant à un certain passage de sa vie. Seulement, elle, elle connait la vérité. Elle sait que ce n’est ni une métaphore ni une imagination trop développée qui lui fait avoir ses rêves là. Pour la plupart, il s’agit de souvenir. Réminiscences de son passé, d’une horreur commise en légitime défense par une perte de contrôle totale. Lyra, elle contrôlait pas ses ténèbres. Les ombres ont dansé autour d’elle. Pour la protéger, pour attaquer et se libérer. Elle essaie d’organiser ses pensées, ses semblants d’explications, mais elle est coupée par Ali et sa nouvelle question. « Le genre beau soleil, bermuda à fleurs et station balnéaire ? » Froncement de sourcils de la part de la brune en tentant de comprendre comment il sait tout ça. « Je parle dans mon sommeil ? » ce serait bien une première. Pourtant, Lyra, elle y croit qu’à moitié. Voire pas du tout. Elle réfléchit, tente de se rappeler de son rêve, des détails, tout ce qui pourrait lui mettre la puce à l’oreille. Rien. « Tu me fais flipper des fois. » A croire qu’elle est trop transparente pour lui, qu’il la lit comme un livre ouvert. Mais ça lui semble trop précis. Surtout le bermuda fleuri. Elle fait que le fixer, les iris qui le scrutent, tentant de déceler le moindre indice quant à cette curieuse orientée. « Comment tu sais ? C’était chez moi, en Jordanie. Je t’ai jamais emmené là bas, mais t’y étais. » Une présence anormale dans ses songes, une connaissance étrangement juste de ceux-ci, Ali l’intrigue encore plus qu’à l’accoutumée. « C’était notre maison, là bas. Du marbre partout, une piscine, le soleil toute l’année. » soleil qu’elle avait du mal à supporter lors de sa dernière année. Luminosité trop accrue, migraine déclenchées, trop régulières. Une horreur. En venant ici, à Arcadia, l’intensité fut moindre. Pourtant les maux n’ont pas complètement disparus. La même, plus elle gagne en puissance, puis cet handicap semble s’accentuer. Forcément. Parce que ça va toujours de pair. « Et tu matais mes frangines. » non, pas vraiment. Ca, c’est juste pour le taquiner. Encore. « Autre chose que monsieur semble connaitre de mon rêve ? » qu’elle lache en rigolant, s’allongeant de nouveau sur le ventre, le menton posé l’un des pectoraux d’Ali, le regard ancré dans le sien. En réalité, elle préférerait que non. Sa partie sombre, plus angoissante, elle aimerait que personne n’ait à le voir, tout en sachant que c’est désormais une partie intégrante d’elle. Mais impossible. Impossible que son ex sache le reste. C’est qu’une coïncidence. Ca ne peut être que ça. on lui a toujours dit que ceux comme elles, elles les identifierait. Une sensation, un sixième sens, quelque chose dans le genre. Mais Alistair ? Rien. Seulement Lyra, elle a oublié les rumeurs. Elle a oublié les rumeur sur ces nouveaux, qui ont reçus la foudre, en faisant désormais des êtres un peu spéciaux, comme elle, des réincarnés.  

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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair) - Mar 27 Mar - 10:35

you’re dreaming with your eyes wide open
lyra & alistair

 
« You didn't know me, but he knew me best. The weight of my brain and the fear of my cold head. You never saw me, interred in the ice. My friend tried to melt, but he couldn't thaw me out right. »
Attaque vicieuse. Elle se retourne contre l’investigateur, faisant face à la frappe qui fut somme toute prévisible. Ils eurent des faux airs de mioches égarés dans les draps, les lippes laissant échapper un rire suave, comme si l’innocence mordante eut fini par prendre le pas entre eux. « Pardonnez-moi Princesse Lyra. » Insistance sur le titre en un faux air snobinard, un auriculaire relevé, provocateur, fonçant dans la facilité des taquineries matinales, probablement la seule chose dont il fut capable au réveil. Duo bancal qui n’eut rien à faire dans l’opulence qui suintait par tous les pores, comme si l’univers les eut largués en un monde hostile qui ne semblait guère leur appartenir, bêtes sauvages entravées en un milieu domestique. Il eut fuit Alistair, courbant l’échine en filant un beau jour dans ses lubies de rêve et de liberté, tournant le dos à une famille qui ne comptait plus sa fortune, peu taillé pour les responsabilités et une existence morne derrière un bureau. Abandonnant une Écosse verdoyante pour se perdre dans les bas-fonds d’Arcadia, finissant par s’y accoutumer et s’y plaire, adulant les vieilleries et autres trésors qui lui tombèrent entre les doigts pour leur apporter cette touche de merveilleux dont il eut le secret. La modestie lui convint et ce fut parfait ainsi. Enfantillages qui finirent ravalés, oubliant les quelques gloussements qu’il eut, faisant s’envoler les grognements d’un réveil quelque peu chaotique. Bien qu’ils le furent tous, de son point de vue. Il aurait été un matou dans une autre vie, passant son existence roulé en boule au coin d’un lit que ce ne serait guère étonnant.

Et il ose Alistair, apposant des syllabes véridiques sur un ton désintéressé, comme s’il voulut tester la chose jusqu’au bout, parlant un peu trop, emporté par une lubie vagabonde. Les traits se renfrognent, alors qu’elle semble douter, probablement prendre peur, regrettant un instant les murmures qui s’étaient échappés. « Je lis en toi comme dans un livre ouvert. » Le ton fut léger, apposant une justification futile sur ce même ton de plaisanterie douteuse. Les images défilent à l’esprit, agrémentées de quelques détails explicatifs qui complétèrent le tout, enregistrant le nom d’un pays désormais associé au décors chaleureux. « Ça doit te manquer. » Esquive habille, un index prenant en otage une mèche de cheveux de la jeune femme, l’entortillant en un geste qui fut régit d’automatisme, plongeant dans les méandres de pensées vagabondes, retraçant les décors du sud qu’il n’eut guère la chance de voir dans cette réalité.

« Et je n’ai jamais … ! » Exclamation coupée au vol, sortie automatiquement des lippes en guise de réplique, ravalant le tout. « Comme si c’était mon genre de mater tes frangines. » Préférence pour une indignation moins marquée, agrémenté d’une moue contrariée. Il n’eut jamais été de ce genre là, le Rêveur, bien qu’il lui arrivait de glaner de la compagnie lors des instants où la solitude fut poignante, conscient qu’il put émettre un certain charme au delà d’une certaine timidité lui faisait rougir les pommettes. « De toute façon tu m’éborgnerais si ça arrivait. » Elle fut possessive Lyra, malgré les troubles de leur lien relevant de l’indéfinissable, possédant quelque chose de rassurant. Songerie quant à leur complicité, s’accentuant au fil des mots.

Le rictus s’efface, prenant un air qui fut certainement trop grave. Hésitation entre parler une bonne fois pour toute, apposant des mots surréalistes ou feinter une crise de narcolepsie en piquant du nez. « Lyra, est-ce qu’un jour tu as été frappée par la foudre ? » Supposition ridicule, comme si les orages dévastateurs furent en réalité détenteurs de fantasmagories, ayant continuellement apposé un lien entre les étrangetés octroyées et cette frappe pernicieuse, détournant les mots pour ne pas parler trop vite. Lippes qui crèvent d’envie de lui murmurer plutôt si elle cachait un secret, si elle sait parler aux ombres, si le geste hostile aperçu fut véridique et intentionnel, si elle fut elle aussi anomalie dans cet univers parfois peu compris. « Je crois que depuis quelques temps j’arrive à percevoir des choses que je ne... devrais pas. » Murmure, à peine audible et soufflé avec précaution, comme si les mots furent enrobés d’une ouate cotonneuse et protectrice, détournant les iris dans les méandres du plafond et ses moulures propres au vieux quartier historique.  
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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair) - Dim 1 Avr - 1:15

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alistair & lyra

« They can say, they can say it all sounds crazy. They can say, they can say I’ve lost my mind I don’t care, I don’t care, so call me crazy. We can live in a world that we design  »
« Pardonnez-moi Princesse Lyra. » « Je préfère. » lache-t-elle faussement hautaine face à sa moquerie, auriculaire relevé, comme les snobinards de sa classe que Lyra n’a jamais pu encadrer. Môme aux antipodes de ce que ses congénères auraient espéré d’elle. Sauvage, indomptable, insolente quand ça lui chante, impulsive, contre les protocoles et traditions archaïques. Un cauchemar ambulant pour son paternel malgré tout l’amour qu’il lui porte. Lyra, véritable réplique de son ainée. Peut-être même en pire. Et Alistair, c’est bien l’un des rares avec lesquels elle en rit. Parce qu’il lui fait tout relativiser, parce qu’il rend chaque situation plus légère. Duo improbable et adorable. Deux êtres bien différents et devenus inséparables.

Curiosité non feinte pour ses songes alors que son rire cristallin s’estompe. Les mots sont précis, les détails aussi. Il était là, sans vraiment l’être. Ou peut-être que si. La sensation est étrange. Déstabilisante. « Je lis en toi comme dans un livre ouvert. » « Hm. » pas convaincue la Lyra. Pas vraiment. Pas à ce point là. Est-ce qu’elle se met maintenant à parler dans son sommeil ? Ou est ce que quelque chose lui échappe, loin de penser à ce qui est pourtant l’évidence même pour quelqu’un comme elle. Les situations hors norme ne le sont plus tant que ça pour sa famille et les autres comme elle. Elle aurait dû y penser. Mais Ali ? Y’a jamais eu cette sensation étrange, comme avec les autres Comme avec les réincarnés qu’elle a pu cotoyer. Ce sentiment indéfinissable qui lui fait comprendre qu’ils sont pareils. « Ça doit te manquer. » elle sort de sa rêverie, un peu ailleurs. « Oui. C’était beau. Mais ça devenait… compliqué. » Bordel politique. Toujours la même rengaine. « Peut-être qu’un jour je pourrais t’emmener, si tu veux. » les doigts d’Ali qui se perdent dans les siens, et elle ferme brièvement les yeux tant elle aime quand il touche ses cheveux. Ca l’apaise complètement. Elle se revoit là bas, dans son pays des mille et une nuits. Elle aimerait y retourner, juste un peu. Quelques jours. Mais ça deviendrait compliqué, avec son hybris trop développé. Sur le long terme, la lumière, le soleil qui deviennent des ennemis plus que des amis. Alors en Jordanie, la môme serait mal barrée.

« Et je n’ai jamais … ! » elle arque un sourcil, réellement étonnée et intéressée de ce début de tournure de phrase, comme s’il cherchait à réellement se justifier d’une scène qui se serait possiblement réaliser uniquement dans son rêve.  « Comme si c’était mon genre de mater tes frangines. » elle lève gentiment les yeux au ciel lyra, à mi-amusée, mi-désespérée. « C’est le genre de toute la gente masculine de mater mes frangines. » faut bien l’avouer, ses sœurs sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. Mais c’est seulement pour le taquiner, parce qu’Ali, il est différent. Ali, il est respectueux. De ses sœurs, de leur importance, et de ce qu’ils ont pu vivre, aussi bref que a ait pu être, parce qu’ils ont tous les deux l’impression que c’est depuis qu’ils y ont mis un terme que leur véritable relation a commencé. « De toute façon tu m’éborgnerais si ça arrivait. » le sourire qui s’élargit et la môme qui ne peut retenir un rire. « oh c’est une promesse, même. » jolie possessive lyra. Avec ses sœurs, mais surtout avec Ali. Elle est pas amoureuse, elle a plus non plus de quelconques sentiments romantiques à son égard, pourtant elle ressent bien un quelconque chose d’indéfinissable avec lui. Et sa possessivité, elle est incapable de la maitriser. Lyra, elle a ce besoin irrépressible de surveiller et protéger Ali. De l’avoir avec elle, contre elle. De se blottir dans ses bras ou de le prendre dans les siens. A mi-chemin entre un ex petit ami, un frère, un meilleur ami. Peu importe, tant qu’il reste près d’elle.

La discussion qui prend une tournure plus étrange, plus sérieuse aussi. Pas seulement de part le sujet, mais de par la tête qu’affiche Ali. Il a perdu son sourire adorable. Ce sourire qu’elle qualifie d’idiot pour l’embêter. « Lyra, est-ce qu’un jour tu as été frappée par la foudre ? » elle reste allongée, les prunelles ancrées sur l’écossais, avec comme premier réflexe, l’envie de sortir une connerie. Un truc à la con de pseudo romantique quant à leur relation passée, mais le sérieux de la conversation la perturbe un peu trop pour être comme à l’accoutumée. Y’a son cerveau presque en état d’alerte, redoutant et pourtant attendant impatiemment la suite. Est-ce qu’il se pourrait que… ? ce serait trop beau pour être vrai. Et pourtant, plus elle se repasse la scène dans sa tête, plus cette scène, dans ses rêves, mais surtout la présence d’Ali semblait réelle. Alors qu’elle le sait, il n’a jamais été en Jordanie. C’était une image fabriquée de toute pièce par son esprit. Ou une intrusion de son ex dans ses songes ? L’idée lui semble abracadabrante, et pourtant, elle sait mieux que personne que les dieux, les dons, les choses qui auraient dû être du domaine de l’imaginaire sont plus réels que jamais. Alors elle se redresse légèrement pour s’asseoir, sans pour autant s’éloigner d’Ali. La brune secoue doucement la tête, en signe de négation, et espérant silencieusement qu’il développe. Y’a les murmures des rumeurs qui lui reviennent en tête. Les doutes et les suspicions de son clan, deux comme elle, de cette mafia qu’elle fréquente aléatoirement. « Je crois que depuis quelques temps j’arrive à percevoir des choses que je ne... devrais pas. » Elle se rapproche un peu plus, glisse un index le long de sa machoire, pour qu’il la regarde de nouveau. « Ali… tu vois quoi ? » elle laisse sa main glisser et retomber sur son torse. « Mes rêves ? » l’autre main qu’elle passe sur sa nuque, sans trop savoir comment aborder le sujet. C’est pas simple d’annoncer à quelqu’un que s’il a soi-disant appris en cours sur les mythologies, les attributs, les dons, les offrandes, c’est pas juste des histoires qu’on raconte aux gosses pour les endormir. C’est pas juste des histoires d’un ancien temps. « T’es pas dingue. J’ai pas été frappée par la foudre mais… enfin… » elle soupire, elle se perd dans ses pensées, elle a pas envie qu’il la prenne pour une dingue ou qu’il parte en courant si elle en dit trop. « ce que tu crois voir, c’est réel. T’inventes rien. Mais on n’a pas tous été frappé par la foudre. » On, lui faisant comprendre qu’il n’est vraiment pas seule, qu’elle aussi, elle fait partie de ces anomalies, de ces étrangetés. Pourtant, la foudre, elle comprend pas. Personne ne comprend.


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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair) - Jeu 5 Avr - 18:59

you’re dreaming with your eyes wide open
lyra & alistair

 
« You didn't know me, but he knew me best. The weight of my brain and the fear of my cold head. You never saw me, interred in the ice. My friend tried to melt, but he couldn't thaw me out right. »
Maladresse. Syllabes extirpées des babines alors qu'elles n'auraient jamais dû. Regret instantané, laissant une trace amère aux gencives. Stupide d'avoir laissé siffler la chose, voyant les doutes gangréner sur l'échine en une sueur froide imperceptible. L'esquive fut vite anéantie, oubliant déjà les propositions alléchantes de vagabonder sur des terres aux milles génies et autres contes fantastiques, appâté par les envies de voyages qui furent mordantes, à moins que la chose ne fut en réalité fuite perpétuelle, à l'image de ces êtres en cavale qui refusent de se rendre, laisser gagner par une réalité trop mornes aux entraves fermes dans une prison de verre. Le monde et même plus fut de toute manière à portée, une fois les paupières clauses, l'esprit vagabondant dans un macrocosme qui lui fut désormais propre, aimé d'avantage au fil des nuits, perdant les fils d'une réalité mordante au point que le sommeil vint arracher la conscience de lui-même de plus en plus souvent. Une grimace et moue presque trop enfantine s'appose, nargue en fonction d'une pseudo-menace, cherche à rendre les choses d'avantage légères alors qu'un tournant glissant fut emprunté.

Méfiance, désireux d'évincer le dérapage qui put sembler aux premiers abords judicieux. Les sourcils se froncent, enregistrent la façon dont elle replie son échine pour mieux s'asseoir, retrouvent l'antre de ses iris à deux doigts de lui souffler d'oublier, que ce ne fut rien, qu'une lubie imaginative comme il eut l'habitude, voir feinter l'évanouissement et le sommeil profond. Elle fut de temps à autre pratique, la narcolepsie pernicieuse, excuse parfaite pour échapper aux discussions trop sérieuses, jouer d'une soi-disant hallucination là où l'esprit eut véritablement du mal à s'ancrer dans une réalité confuse. Il fut pourtant bel et bien conscient Alistair, son mal refusant d'agir, le laissant seul face à Lyra, comme si soudainement elle fut devenue l'individu le plus terrifiant de cette terre, refusant d'entraver leur lien par quelque chose qu'elle prendrait certainement pour une énième histoire imaginaire.

Pourtant elle sut. Quelque chose dans son regard semblait trahir une information qui échappait au Rêveur, alors même que les premières syllabes raisonnent. Il y eut des secrets, des choses qu'on ne murmurait qu'aux creux des lobes, les lèvres scellées, commençant à voir venir la véracité des images qui furent glanées, capturées dans un subconscient violé. Les mots tournent déjà, aux bords des lippes, soignant la formulation, cherchant l'endroit où apposer les points d'interrogations, paré à faire déferler le raz-de-marée pour qu'elle parle. Et elle délie sa langue d'elle-même, appose un "on" qui fut presque rassurant, décrispant instantanément les tensions dans la carne qui voulut à l'origine disparaître dans les draps, se redressant dans un nouvel attrait. « Les ombres. » Les syllabes se pressent à la sortie, comme si les mots voulurent échapper à un incendie interne, l'esprit peinant déjà à suivre l'information. « Je les ai vues. » Il ne fut guère seul et unique Alistair, trouvant soudainement en Lyra une nouvelle facette. « T'es en train d'me dire que tu peux réellement... ? » Question incomplète comme si elle fut beaucoup trop absurde pour être posée.

Les plantes de pieds trouvent le sol dans un besoin irrépressible de se dresser, d'arpenter la pièce en un millier de pas. « Wow. C'est du délire ! » Un rictus s'appose, régit par une nervosité mordante. « Pourquoi tu ne m'en as jamais parlé ? » Piètre sens des priorités, ne saisissant pas pourquoi elle voulut conserver quelque chose d'aussi grandiose. « C'est genre un super-pouvoir ? Comment ça marche ? T'as été piquée par une araignée radioactive ? Ou le fruit d'une expérience ? Y en a d'autres ? Ils sont nombreux ? Et y a des organisations de type x-men et toute la clique ? Rassure-moi y a pas d'histoire de costumes en latex douteux ? » Déferlante, peinant à faire cesser l'élan d'interrogations qui s'imposent, demeurant méconnaissable face au calme paisible et olympien qui domptait d'ordinaire l'échine. Elle sut plus de choses, ce fut incontestable, une évidence, sentant qu'elle eut quelques réponses aux interrogations prenant aux tripes depuis trop longtemps, Rêveur égaré sans jamais parvenir à saisir la véracité de ce qui fut vu et dompté, môme désireux d'apprendre et assimiler, saisir ce qu'il fut réellement.
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you’re dreaming with your eyes wide open (alistair) - Sam 14 Avr - 22:50

you’re dreaming with your eyes wide open
alistair & lyra

« They can say, they can say it all sounds crazy. They can say, they can say I’ve lost my mind I don’t care, I don’t care, so call me crazy. We can live in a world that we design  »
Les mots qui sortent difficilement, avec une certaine hésitation. Un regard presque fuyant alors que la môme assimile ce qu’il est en train de lui dire. Elle flippe autant que qu’elle sent l’excitation naitre face à tout ça. Trop beau pour être vrai. Ce serait trop beau qu’Ali soit comme elle, qu’il comprenne tout ce par quoi elle passe. Doutes et confessions qui se mélangent chez son ami. Un besoin de partager ses délires ou une énième histoire imaginaire. Lyra aurait facilement pu se laisser bercer, mais la coïncidence est trop grosse. Y’a son rêve qui repasse en boucle, plus encore la présence inhabituelle d’Ali dans ce décor lointain, qui lui est complètement étranger. Les mots qui s’alignent, qui donnent sens à cette intrusion. Pour elle du moins. Seulement pour elle. Y’a que pour Lyra et ceux comme elle que ça a du sens ces choses là. Se balader dans les rêves, jouer des ombres, et tout autre aptitude qui semblerait tout droit sorti d’un film fantastique. Mais Ali, il la connait par cœur, et ses yeux mentent pas.

Lyra, elle aurait pu jouer l’ignorante. Elle aurait pu lui faire croire qu’il avait une imagination trop débordante ou qu’il rêvait. Qu’il délirait complètement et qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce dont il parlait. Seulement Lyra, elle sait pas faire semblant. Pas pour ça. Et certainement pas quand ça concerne Ali. Parce qu’elle veut pas qu’il soit perdu, parce que peu importe ce qu’il a désormais entre eux, elle continue de prendre soin de lui. Plus encore, elle a besoin de savoir ce qu’il fait, ce qu’il sait, ce qu’il voit. « Les ombres. » Elle se crispe, oublie de respirer pendant un bref instant. Les ombres. Ses ombres. « Je les ai vues. » pour la première fois depuis bien longtemps, elle se sent presque honteuse de ce qu’elle est, de ce qu’elle a fait. La main qui passe sur sa nuque, la tête un peu baissée. Elle aurait préféré qu’Ali ne voit jamais cette partie d’elle, sur ces épisodes incontrôlables. « T’as… tout vu ? » elle déglutit, ose à peine relevée la tête pour planter ses prunelles dans les siennes. Pourtant, il a toujours su l’apaiser, dans n’importe quelle situation. Ali, c’est le mec doux, rêveur, et un peu à l’ouest qui continuera de la canaliser et de l’adoucir, malgré elle malgré eux.  « T'es en train d'me dire que tu peux réellement... ? » cette fois, elle relève doucement le menton, un peu hésitante, mais finit par poser son regard sur son ami, et la pièce s’assombrit. Légèrement. Comme si la nuit tombait, et pourtant pas tout à fait non plus. « Je comprends pas tout encore, Ali. Mais les ombres… je sais pas. elles m’entourent. Je les manipule. Et des fois… » la voix qui se casse, l’hésitation qui se pointe. La dernière chose qu’elle veut, c’est qu’il prenne les jambes à son cou. Elle veut pas lui faire peur. Elle veut pas non plus devenir une menace à ses yeux. Elle veut rester son ex, l’amie un peu particulière, la relation hors norme dans sa vie d’antiquaire. La fille trop possessive qui l’aime plus que de raison sans être foutue d’expliquer ce qui les lie vraiment. Plus de romance, elle le sait. Autre chose. Inconnue. « Des fois, elles me surpassent. Des fois, je contrôle plus. Et ça devient dangereux. » Quand elle est en colère. Blessée. Quand elle s’énerve et que ses nerfs deviennent hors de contrôle. Lyra, elle contrôlera parfaitement son don quand elle apprendra à contrôler ses émotions.

Ali, ça a l’air de l’amuser, de l’exciter. Découverte d’un nouveau monde dont il ignorait tout. A vrai dire, c’est surtout son imagination qui s’emballe. Il doit confectionner des histoires invraisemblables. Les pieds au sol, il sort du lit, à arpenter la chambre excité comme une puce. « Wow. C'est du délire ! Pourquoi tu ne m'en as jamais parlé ? » Lyra se retient de ne pas éclater  de rire face à sa réaction. A la place, elle arque un sourcil, un peu moqueuse, tout en se demandant s’il est sérieux. « Parce que tu m’aurais cru ? Tu m’aurais pas pris pour une dingue ? » Ceci dit, avec Ali, tout est possible. Après tout, peut-être bien qu’il l’aurait cru. Ou il l’aurait au moins écouté comme on écoute une histoire pour s’endormir. Une histoire pour rêver et s’évader. « C'est genre un super-pouvoir ? Comment ça marche ? T'as été piquée par une araignée radioactive ? Ou le fruit d'une expérience ? Y en a d'autres ? Ils sont nombreux ? Et y a des organisations de type x-men et toute la clique ? Rassure-moi y a pas d'histoire de costumes en latex douteux ? » la bouche qui s’est ouverte petit à petit face à la déferlante de questions. C’est bien ce qu’elle pensait. Des scénarios dans tous les sens, tous plus farfelus les uns que les autres. Scripts dignes des DC Comics ou des Marvels. « S’il n’y a que ça… je te trouve une combinaison en latex. » elle aussi, elle bouge, viens du côté d’alistair et sort du lit à son tour, en essayant de l’arrêter dans son excitation sans fin. Elle attrape son poignet au vol. Gentiment mais fermement. Elle le tire un peu à elle, un léger sourire sur le coin des lèvres. « T’as quand même une imagination sacrément débordante. Mais ça te rend craquant. » les doigts qui glissent doucement le long de sa joue, sans se départir de son sourire amusé, presque moqueur face à toutes ses hypothèses. Ceci dit, le fruit d’une expérience, qui sait ? Personne ne sait ce qu’il en est réellement des novum. Mais pas de sérums étranges ou de modification d’ADN comme son cerveau semble le croire. « Un super-pouvoir si tu veux… mais rien de radioactif. Ni de x-men. T’es pas un rat de laboratoire Ali. T’es sûr que t’es prêt à encaisser tout ça ? » demande-t-elle réellement soucieuse avant de le lacher pour s’asseoir en tailleurs sur le bord du lit. « Tu te souviens de quoi sur tes cours d’histoire, sur… la mythologie ? si je te disais que c'est pas que... de vieilles histoires ? » Si la situation avait été inversée, elle aurait pris l’autre pour un fou. Elle aurait surement aussi demandé une demande d’enfermement à l’asile. Alors elle préfère y aller doucement avec les révélations, même s’il semble avide de réponses. A raison, parce qu’elle aussi reste dans le flou sur certaines choses.



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