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I'm a fucking work of art (Lune)

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I'm a fucking work of art (Lune) - Dim 10 Nov - 17:40

Comment qualifier ces retrouvailles de ce soir ? Y a-t-il d’ailleurs seulement besoin de les qualifier ? Probablement pas. La vérité, c’est qu’il va simplement rejoindre Lune dans un des lieux qu’ils apprécient tous les deux, qu’ils vont boire un verre, discuter. La chemise sera probablement tombée pour le confort des sens de la demoiselle. À n’importe qui, ça pourrait paraître étrange, déplacer même. Lui ? Pas tant que ça. Ce genre de considérations lui échappe totalement. C’est assez logique finalement même. Elle compense l’absence de vue par le toucher et quoi de plus simple à retracer et comprendre que des scarifications ? Est-ce que c’est intime ? Sans aucun doute. Mais là encore, Bai’ n’en a strictement rien à cirer. L’égoïsme qui frappe, car finalement, qui de mieux placer qu’elle pour apprécier ce qu’il s’inflige pour se sentir vivant ? Elle les connait sans doute par cœur à présent pourtant. Il ne les a pas étendues depuis un moment. Ni le besoin. Ni l’envie. Satisfait de ce qu’il est ces derniers temps et de ce qu’il ressent sans doute. Parce que s’il y a une chose à propos de laquelle même lui n’arrive pas à se mentir, c’est que les marques s’étendent dès qu’il a besoin de maintenir un certain contrôle, de s’ancrer dans ce monde, ne pas perdre pieds. Et il n’est pas naïf. Tôt ou tard, quelque chose ou quelqu’un déclenchera ce besoin et il y cédera de bonne grâce.

Le trajet est tranquille. Connu. Les lieux tout autant. Sa silhouette trop bien fringuée ne détonne pas tant que ça dans les environs, mais le fera là où il va. Ils ont l’habitude cependant à présent. Depuis un an qu’il traîne sa carcasse en ville, il est souvent venu dans ce bar. Pas de ceux qu’on met dans le petit guide de la ville. Plutôt de ceux qu’on essaie de cacher ou de faire fermer. Mauvaise réputation. L’entrée est payée d’un simple billet. Pas de carte de membre. Pas d’invitation. Tout ça n’a rien de privé. Bai’ se glisse à une table qu’il connait bien et où ils seront tranquilles. Leur simple présence dissuadera quiconque de les emmerder alors qu’ils squattent une banquette et une table prévues pour bien plus que deux. Lune n’étant pas encore là, il commande un bourbon qui lui est rapidement amené, vérifie son agenda des prochains jours, les déplacements à venir. Un meeting politique dans quelques jours. Les événements qu’il déteste le plus. D’un ennui mortel, aucune créativité, mais heureusement bien payés. Grimace de dégoût en anticipant ce qu’il va s’infliger dans les jours à venir. Masochiste oui, sans aucun doute, mais absolument pas dans ce domaine. Merci, mais non merci.

Bruits de canne, remarque cinglante, le sourire de Bailey nait sur ses lèvres avant même que son regarde ne se pose sur Lune. « Déjà en train de prendre du bon temps sans moi ? Tu me chagrines Lune. Vraiment. Moi qui ai osé croire que l’on avait quelque chose de spécial. » On y croirait presque à son numéro, si seulement il n’avait pas dit tout ça sur un ton aussi peu crédible.
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I'm a fucking work of art (Lune) - Mar 12 Nov - 19:30

Les rendez-vous secrets, souvent donner sur le pouce, sans avoir le temps de se réparer comme on le voudrait. Fardée juste ce qu'il faut, Lune était égale à elle-même. Ce soir elle était aussi sinistre qu'élégante et sa présence était toujours synonyme de problème. Elle pouvait sentir les regards sur elle, entendre les murmures indistincts. Une bête de foire, voilà ce qu'elle était. Ses longs cheveux blancs et ondulés s'agitant à chaque pas qu'elle faisait, canne brandit devant elle. Elle tâte, balancier qui l'aide à trouver ses repères, métronome réglé comme une horloge et qui vient heurter les pieds de table, les chaises et sans doute un peu volontairement, les jambes des gens trop indiscrets sur son passage.

« Hey, dites donc vous ! Foutez votre canne ailleurs ! »

S’égosille l'un des clients pompette entourée de deux femelles au décolleté plongeant et totalement indécent. L'assistante de la morgue cesse de bouger, ramenant sa canne contre elle et prend appuyé dessus. Pendant un instant, ses yeux morts restent rivés vers l'homme et ses amantes comme s'ils étaient capables de les voir. Ils ne répriment pas leur dégoût dans un échange de regards inquiets jusqu'à ce que la voix de Lune ne brise le silence. Elle les entendait pouffer de rire, les deux bécasses, leurs parfums entêtant et sans doute hors de prix lui piquaient les narines.

« Parlez moi sur ce ton rien d'une fois encore, vous... Et ma canne finira dans le cul d'une de vos pouffes, si profondément que si vous parvenez à la retirer, vous pourrez vous faire appeler le roi Arthur. »

Le choc des mots est d'une violence sans équivalent. L'homme s’apprête à répliquer, prêt à en découvre face au culot de l'aveugle qui déjà, se redresse. Mais bien vite, c'est une autre voix masculine qui s'impose, mettant fin immédiatement à l'affrontement qui s'annonce. Quelque chose chez le nouveau venu, coupe littéralement l'abruti dans son élan. Dans l'ombre de l'ancien prophète, le monstre, le géant des glaces, a fait son entrée. Un rictus Ô combien mauvais viens étirer les lèvres charnues de la femme qui pivote doucement. Lui était déjà là, installé sur une banquette juste à côté. Elle ne l'avait pas senti, ne l'avait pas entendu avant qu'il se manifeste.

« Bailey, allons, tu sais que je prends toujours du bon temps avec toi... Et je n'ai même pas besoin de retirer ma petite culotte pour cela. »


Lentement, la femme se glisse à son tour sur la banquette, ouvrant son manteau qu'elle fait glisser sur ses épaules pour dévoiler une simple robe noir. Elle se presse contre son ami, coude à coude avec lui, sa main se posant sur son poignet, ses doigts se glisser sous le tissus qui cache ses bras marqués à vie. Elle peut les sentir, juste là, les cicatrices... Sa langue claque sur son palais, elle souffle.

« Bai'... Tu ne m'as même pas commandé à boire... ? Je t'ai connu plus attentionné que cela. »
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I'm a fucking work of art (Lune) - Mar 19 Nov - 17:09

Il était impossible de s’ennuyer avec Lune. C’était une constante et ça tombait bien. S’il y avait une chose que Bailey ne supportait pas, c’était de s’ennuyer. Il était de ces gens qui ne tenaient pas en place et ça pouvait rendre dingue si on l’avait tout proche dans ces cas-là. L’homme était une tornade et parfois, il se demandait si ce n’était pas aussi dû au jötunn. L’inactivité n’était pas quelque chose que l’un et l’autre supportaient aisément. Rencontrer Lune ce soir tombait donc très bien puisqu’il n’avait rien à faire d’autre. Joindre l’utile à l’agréable. Toujours pratique. Alors forcément, dès qu’il l’entend s’en prendre à quelqu’un à une table assez proche, ça l’amuse grandement. Chaque rencontre était ponctuée de quelque chose de ce style. Raison pour laquelle il s’entendait aussi bien avec elle, c’est qu’il n’était pas toujours celui qui s’amusait de la situation, il était parfois celui qui la créait. Il n’était pas improbable qu’ils doivent ce faire oublier de ce lieu en particulier pendant quelques temps, mais qu’importe. L’inconvénient engendré en valait largement la peine. « Flatter mon égo de la sorte… Tu me fais trop d’honneur. Mais c’est vrai qu’il faut admettre que je suis douée à ce point. Pas vraiment le cas de tout le monde. Monsieur a peut-être quelque chose à compenser s’il ressent le besoin de s’afficher avec de vulgaires poules au rabais ? » Gratuité totale. Et si Bailey n’est pas du genre à juger tout simplement parce qu’il s’en fout, il sait où viser, souvent avec une facilité déconcertante. Un fait encore plus dérangeant quand on sait qu’il peut aussi bien être vulgaire que subtile quand il s’agit d’insulter quelqu’un.

Voyant l’homme faire mine de se lever, le regard se fait plus dur. L’ordre est énoncé sèchement, dangereusement. « Assis ! » Effet escompté, sourire moqueur alors qu’il reprend sa place accompagné de Lune. « C’est que je ne voudrai pas présumer de ce que tu aimerais boire ce soir. Mets ta commande sur ma note pour me faire pardonner. » Il ne bronche pas quand les doigts glissent sur ses marques, remonte même ses manches jusqu’aux coudes pour lui laisser plus de latitude. Impossible de voir vraiment les dessins, lignes et formes sans être vraiment tout proche. Ce n’est pas pour rien que les spéculations vont bon train sur ces dernières. Ça et la multitude de mensonges et d’omissions qu’il laisse se propager sans aucun contrôle évidemment. « Qu’est-ce qui te tente ce soir ? » Comme toujours, l’innocente question concerne aussi bien la boisson que le choix d’un repas éventuel ou même un changement de lieu. Les soirées qu’ils passent généralement ensemble sont rarement calmes et encore moins monotones. Et puisqu’il se fiche pas mal de la nature des lieux qu’il côtoie, avec ou sans Lune. Il lui laisse donc toujours le choix. C’est qu’il est reconnu pour être un véritable connard, mais la liberté de choisir, c’est une chose avec laquelle il ne joue jamais. La raclure qu’il est a des limites et c’est assez ironique quand certaines personnes se jugeant du bon côté ne peuvent pas en dire autant.
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