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morbid snacks. (lune)

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morbid snacks. (lune) - Ven 25 Oct - 1:01

Résonnent les rues des échos bruyant du populo ; cortège grouillant d'hominiens mortels malgré la sorgue tombante. Il s'écoule le flot humain, pressé qu'il est de retrouver la chaleur du foyer après une journée de labeur ; ne rencontrant comme écueil que la silhouette gaillarde de l'ancien Souverain. Divin qui se fait bélier ; vient percuter les auras et les épaules sans sourciller, offrant aux quelques quidams assez outré pour rétorquer, la joie d'admirer un majeur dressé. Mépris d'affiché sans vergogne ; Nuada pour cracher à la gueule de la plèbe. Roi il était ; enfoiré il est.

Pourtant, la vadrouille n'est pas sans but. Complaisances éprouvées dans la solitude de sa tanière, l'irlandais n'éprouve que très rarement l'envie spontanée de se mêler à la masse piaillante martelant l'asphalte. Ainsi, s'il passe les portes automatiques de l'Arcadia Hospital, dextre agrippée à l'anse d'un sac en plastique, ce n'est aucunement pour rendre visite à quelconque âme cacochyme ancrée à son lit, les veines percées de tuyaux en tout genre.
Non. Celle que l'Airgetlám s'évertue à rejoindre est encore pleine de vie. Flamme cependant ternie ; enfermée dans les sous-sol. Ancienne juge aux pupilles dorénavant voilés ; prophétesse qui se fait compagne des morts, forçant les vivants dans son domaine. Ils sont nombreux à la fuir ; flicaille fragile, aisément ébranlée par les iris laiteux et l'amabilité plus qu'approximative.
Nonobstant, c'est avec ses gros sabots que la déité s'engouffre dans le dépositoire ; et la voix rauque à l'accent tranchant de venir fracasser. « Lune, à table. » Ni bonsoir ni merde ; politesse et petites paroles sont abandonnées aux charognes refroidies. Palabres inutiles ; l'un comme l'autre n'ont plus besoin de s'enquérir directement des humeurs d'autrui. Ils le sauront, immanquablement. Tics, intonations, ces infimes détails qui échappent aux inconnus mais qui carambolent deux âmes similaires. Décade dépassée depuis leur première rencontre ; depuis la première boîte de chocolat déposée sur le foutoir de son bureau. Cadeau devenu habitude, habitude devenue rituel. Et l'affection ayant finit par poindre chez le Gaël, écrasée volontairement sous la rudesse perpétuelle. Déni de l'attachement grandissant ; quand bien même les prises de nouvelles se sont transformées en visites. Et la régularité de s'accroître, à mesure. Mascarade ô combien ridicule qu'il s'efforce encore à maintenir.

Bottes qui tapent le sol ; enjambées qui avalent la distance jusqu'à ce qu'à mieux apercevoir la silhouette virginale. « Je me suis dit que tu serais encore à tripoter tes macchabées. Du coup, je t'ai apporté à manger, regarde. » Regarde. Choix des mots calculé ; toujours. Emmerdeur fini ; crétin tout sourire, écartant les anses au maximum pour offrir les cartons criblés d'idéogrammes asiatiques à la cécité. « Chinois, j'espère que tu aimes. » Plat de toutes façons imposé, Lune devrait s'en contenter. Daron-souverain ; les motivations aux relents paternels quand les décisions sont édictées à la demoiselle.
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morbid snacks. (lune) - Ven 25 Oct - 13:21

Travaille, travaille, toujours plus de travail. Lune allait jusqu'à faire des tâches inutiles, classant et reclassant les dossiers de ses patrons, vérifiant encore et encore ce qui était déjà parfait. Tout était prétexte pour oublier les derniers jours qui s'étaient écoulés, installant un vrai maelstrom émotionnel dans le cœur gangrené de l'ancienne prophétesse. Jörmungandr était passé et avait écrasé tout les principes de la jeune femme, lui imposant le doute comme personne ne l'avait jamais fait auparavant. Elle qui pourtant, avait toujours sût comment se tenir à l'écart de cette mascarade qui régnait dans l'ombre de la ville, qui était assez réaliste et intelligente pour savoir qu'il y avait un prix à payer obtenir l'indépendance et la sécurité dont elle jouissait au quotidien sans avoir à se mouiller auprès de qui que ce soit. Lune avait toujours été une battante, une survivante. Mais Jörmungandr lui avait aussi rappeler qu'elle n'était qu'une poussière dans l'infini de la création et de la destruction. Habilement, le serpent avait attisé la noirceur qui régnait en elle, l'attirant un peu plus vers ce chaos ardemment désiré.

Lune, à table.

Comment ça, Lune à table ? Relevant le visage, le petite astre tristounet arque un sourcils. Les sifflement du serpent-mon dans son esprit avaient été violemment remplacer par le ton bourru et un peu trop décontracter du lieutenant O'Laery .

« Sullivan... ? »

Murmure t-elle, étonnée tout en se levant de sa chaise, ses doigts quittant le clavier en braille. Elle bombe la poitrine, relève le menton avec une forme de fierté et surtout la tête de quelqu'un qui s'apprêtait à passer un savon à un autre. Elle inspire si fort que  sa poitrine gonfle comme une baudruche, manquant de faire craquer les boutons de son chemisier de soie. Pourquoi fallait-il toujours qu'il s'invite sans prévenir ? Une chance encore que les patrons ne soient pas présent... Elle ne bouge pas derrière le bureau, là dans la petite pièce adjacente à celle des frigos mortuaires, celle où la chaleur régnait. Alors quand l'homme la rejoint, sacs en main pour annoncer simplement qu'il venait avec de quoi manger chinois, la femme réponds simplement, son estomac se retournant sous la gourmandise.

« Bien sûr que j'aime les chinois ! » elle se fige et rectifie. « Que j'aime manger chinois. » secoue la tête et lève une main. « J'aime aussi les chinois évidemment, mais... »

Long soupir d'exaspération, elle détourne le visage, ses yeux blancs dardé sur le vide sombre qui est sa seule et unique image au quotidien. Sullivan avait vraiment une influence étrange sur elle depuis qu'ils se connaissaient. Mais était-ce vraiment étonnant ? IL s'était chargé de son dossier et plus encore, se refusant à abandonner une adolescente à la solitude. Lui et Lucjan avaient prit soin de l'enfant, avait terminé son éducation alors même qu'elle avait été forcé d'être déscolarisé. Sans eux, elle n'aurait jamais apprit à vivre décemment, elle n'aurait pas trouver refuge dans les lives, sources de savoir incommensurable, n'aurait jamais apprit à trouver la force de répliquer avec cette verve acide qui faisait à présent sa légende. Sullivan était devenu un père tout autant que Hadrien, c'était juste un fait que ni le lieutenant, ni sa protégé, n'évoquait jamais. Bien que cela était une évidence, l'aisance n'était pas aussi forte qu'avec Hadrien. Leur lien était fort, plus que l'on ne pouvait imaginer mais... Lune avait naturellement claqué le comportement de Sullivan et leur réticence mutuelle était devenue une barrière qui rendait la communication souvent difficile.

« Encore à me paterner ? Tu réalises que je n'ai plus dix-sept ans...? »
ironise t-elle. « Tu finiras pas te lasser un jour, mais merci du repas, j'apprécie. »

Lentement, elle se rassoit, léger sourire au lèvres avant de glisser ses boucles blanches derrière son oreille décorée de perle de nacre, bijou qui avait autrefois, été celui de sa mère. L'odeur alléchante de la nourrir lui ouvre encore plus l'appétit, il faut dire qu'il était plus de minuit et qu'elle avait sauté l'heure de sa pause repas, ce qui devenait une très mauvaise habitude ces derniers jours et cela commençait à se voir sur son joli visage malgré son maquillage élégant. Les traits émaciés faisait ressortir plus encore la forme carré de sa mâchoire, les plis sous ses yeux causé par l'excès de travail, l'anxiété et le manque de sommeil ne pouvaient plus être caché et devenaient révélateur d'un état psychique inquiétant. Elle juste incapable de le voir, mais pas les autres.

« Oh mon dieu... » Geint-elle en croisant les mains contre sa poitrine, se penchant en avant, humant la douce odeur du repas. « Nouilles chinoises sautées aux légumes et au poulet… soupe pékinoise... » elle hume encore, soufflant sa gourmandise presque érotique par tant de désir. « tofu pané... biscuits aux amandes... »

Lune se laisse retomber sur sa chaise. La nourriture était le meilleur des réconforts et c'est sans surprise qu'elle avait deviner, rien qu'à son odorat, le contenu du sac. Lune se mord la lèvre, croisant les bras sur sa poitrine et murmure.

« Installes-toi.. » elle désigne la chaise où Aedan avait été forcé de prendre place aussi quelques temps avant pour leur colocation à venir. « Alors... je suppose que tu ne viens pas juste pour m'apporter à manger ? Que me vaut le plaisir de ta présence, Sullivan ? »
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morbid snacks. (lune) - Mer 30 Oct - 23:56

Il l'avait prédit. C'était bel et bien le fessier vissé devant l'écran d'ordinateur qu'il la retrouvait. Encore. Toujours. Sullivan qui ne compte plus le nombre de fois où il l'avait sermonné ; l'avait morigéné de prendre plus de temps pour elle. De quitter ses macchabées. Bien trop de fois. Mercuriale répétée, sans cesse ; palabres régurgitées à chaque visite, véritable disque rayé qui n'arrivait pourtant pas à se graver dans la cervelle de l'ancienne juge. Enfant éternelle au yeux du Roi, elle n'en fait qu'à sa tête. Astre morne qui se lève quand le Dieu s'approche ; affiche le visage de ceux pleins de remontrances. Prunelles qui glissent sur le corsage que la Diaphane gonfle à l'excès ; naseau qui se plisse devant le manège. « Je sais que tu as bien grandi gamine, mais tu n'es pas obligé de me les coller sous le nez. » Prophète qui se veut autoritaire, toise le lieutenant indifférent à la démonstration d'agacement.

Les poches qui sont déposées sur un coin du bureau ; c'est le buste qui se penche ensuite, approche la gueule irlandaise de l'écran allumé. Curiosité mal placée ; le besoin maladif de tout savoir, d'avoir toutes les informations. Lignes affichées qui sont lues rapidement, quand à côté les méninges s'embrouillent. « Pourquoi tu me parles des chinois ? » Sourcils qui s'haussent ; incompréhension qui pourtant ne l'étonne guère. Moujingue à part, parfois perdue dans les cieux pour oublier la réalité d'ici-bas. Elle s'éloigne de temps en temps, pour mieux se percher parmi les novæ. Liberté qu'il ne s'était jamais réellement permis de brider ; illégitimité à s'imposer en pater quand bien même ses dollars et sa présence avaient permis l'épanouissement. Quand bien même les aspérités de l'âme et la langue acérée gueulent le nom d'O'Laery à qui veut l'entendre.
Et la gausserie pour s'écraser sur les tympans de l'Irlandais qui se redresse. « Tu restes et resteras toujours une môme pour moi, Lune. » Sullivan pour vadrouiller ensuite. Il observe le Celte, laisse traîner le regard ici et là ; analyse le bureau pour mieux s'informer, à la recherche d'indices sur d'éventuels changements. Rictus à peine contenu. « Ça fait treize ans, petite. Tu ne penses pas que si j'avais du me lasser, ce serait déjà fait ? » La patience n'est que rarement vertu divine. Leurs egos bien trop prononcés pour s'attacher à ce qu'ils jugeraient sans intérêts. Elle n'en fait pas parti. Mioche chieuse et bornée que Nuada qualifie cependant sans sourciller de trésor. Son trésor ; partagé malgré lui.

Elle hume la prophète ; bave devant la nourriture tant l'estomac est miséreux. Foutue môme. Elle hérisse le poil au peu de prévenance à son encontre pour mieux se laisser crever de faim dès les dos tournés. Exaspération de soufflée de bout des lèvres ; Sullivan pour s'atteler à sortir les barquettes encore fumantes des poches. Et d'en fourrer une entre les pattes de l'Affamée. « Dépêche-toi de manger au lieu de jouer à Daredevil. » Autorité qui claque ; ne veut laisser aucune place à la répartie de Lune. Ce n'est qu'après qu'il se laisse choir sur le fauteuil ; boîte de nouilles sur les genoux qu'il attaque à grands coups de fourchette en plastique. « Pourquoi me faudrait-il une raison pour venir te voir ? Hormis le plaisir de ta présence, mon unique motif aurait été tes capacités. Que tu n'as plus. » Secondes de silence que Nuada laisse traîner, le regard de s'ancré dans l'ivoire des globes de la prophète. Ô comme il aurait aimé savoir les secrets que renfermait le crâne. Puis de dériver le long du minois ; de glisser sur les cernes et les contours creusés. Senestre qu'il remue, Sullivan qui prévient le supplice maudit. « Tu as une sale gueule, tu sais ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Trop coquette pour s'habituer à cet état-là, c'est bien la préoccupation que révèle la fatigue.

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morbid snacks. (lune) - Mar 5 Nov - 17:51

Sainte mère du péché, il était si proche que Lune pouvait sentir son souffle et surtout les relans d'alcool qui imprégnait son haleine. Quand remontait sa dernière consommation ? Loin peut-être, ou peut-être pas, l'aveugle avait juste l'odorat trop développer pour passer outre. Alors quand le lieutenant a le culot de mention de sa poitrine, la jeune femme ouvre la bouche d'un air choqué avant de geindre.

« Non mais... Ne te gêne pas ! »


Quel culot, nom d'un chien ! Par réflexe, elle ajuste le haut de son chemisier avant de venir fouiller dans le sac pour en tirer une des boites en carton et des baguettes de bois. Elle ouvre la boite, inspirant les vapeurs odorante du repas tout en séparant les baguettes. Il ne fallait pas lui dire de fois pour entamer la nourriture gracieusement offerte.

« Sullivan, j'ai accepté le fait que tu sois devenu un vieux grabataire... alors fais moi le plaisir de me voir comme la mégère trentenaire que je suis devenue. »


Réponse au tac au tac et sans détour. Sa franchise et son cynisme ravageant tout sur son passage, pour ne pas changer. Il faut dire que Sullivan avait lui aussi un sacré caractère... certains de ses traits ayant même déteint sur sa « môme » au fil du temps. Ils n'avaient certes, aucun lien de sang, mais le flic avait refiler ses tares à sa protégée, elle lui devait sa verve, son esprit retord sa patience infernale. Vierge démoniaque et fantasque. Il pouvait être fier de lui, Sullivan avait rendu Lune particulièrement coriace, sa carne était devenu dur comme une semelle. Aveugle oui, mais loin d'être démunie. Alors quand le dieu vient mentionner l'ancien pouvoir de la jeune femme, celle-ci esquisse un rictus moqueur en agitant ses baguettes.

« Tu vois, c'est exactement pour ce genre d remarque que je me suis enfoncé des ciseaux dans les orbites. » Elle s'enfonce dans son siège, faisant grincer le cuir et croise les jambes. Elle ramène la boite vers son buste, plantant les baguettes dans ses nouilles et en soulève l'équivalent d'une bonne bouchée qu'elle fourre dans sa bouche avec envie. Le temps de mâchouiller, d'avaler, elle fini par ajouter. « Je suppose que ça doit être frustrant d'avoir mit la main sur une prophétesse mais de ne pas pouvoir jour de ses pouvoirs... les juges se font rares... Du moins ceux qui ne perdent pas la boule. »

Un ricanement rauque lui échappe en même temps qu'elle dévore son plat. En réalité, Lune avait quelques connaissances parmi les prophètes et ceux, des trois catégories. Les noms qu'elle aurait pu donner aurait de quoi ravager le cœur de n'importe quel dieu en recherche de pouvoir, mais c'était hors de question de livrer ses confères et consœurs entre leurs griffes. Elle préférait se faire arracher la langue que de livrer qui que ce soit aux dieux et leurs mafias malsaines.

« Sa majesté serait-elle déçue... ? »

L'astre moribond ne reste pas moqueur bien longtemps, quand son père de cœur (oh comme Hadrien serait jaloux...) lui annonce sans détour que son état psychique se lisait sur son visage, mais avec son absence habituelle de subtilité, la femme fronce les sourcils.

« J'ai juste oublier de me maquiller avant de venir travailler. »

Piètre mensonge. Elle n'avait rien oublier du tout. Elle n'avait pas eu le cœur à faire quoi que ce soit et l'épuisement se lisait sur ses traits, lui donnait l'air encore plus macabre que d'ordinaire. La boite à moitié vide est posée d'un geste agacé sur le bureau alors que Lune inspire longuement.

« Tu connais mon amour pour les monstres... je ne m'en suis jamais caché... » la bouche se tord en une moue mi-figue, mi-raison. « L'un des plus grand, terrifiant et de loin des plus attrayant est venu à ma rencontre il y a peu... Seigneur, il était envoutant, terriblement séduisant.  Il avait une proposition à me faire. C'était... déroutant. Pour avoir des informations et mon appuie, il était près à me donner n'importe quoi... tout ce que je voulais d'après ses propres mots. » Elle laisse planer le silence un instant, ses ongles longues tapotant l'accoudoir de son fauteuil. « Même à se donner à moi... » Rire soufflé, Sullivan n'allait pas apprécier. « Je lui ai donné un refus et il est reparti avec ma jarretière en dentelle... mais je crains que ce ne soit là que le début d'un jeu dangereux et très risqué... » Finalement la jeune femme se penche, croisant les mains sur le bureau, le visage sévère. « Sullivan, j'ai besoin que tu me dise si tu as déjà entendu parler d'une histoire de chaos primordiale. Cela te dit-il quelque chose ? J'ai fais mes recherches dans mon coin, je trouve peu de chose, seulement les quelques brides mythologiques que l'on peut trouver mais rien de plus... J'ai toujours vu ça comme un une base de toute vie et la fin de toutes choses... Pour moi ce n'était qu'un élément cosmique, rien de plus. Serait-il possible qu'il soit plus que cela ? Comme les Dieux ? »
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