AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

who let the dogs out ? ) soren

 :: terminés
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1860
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : who let the dogs out ? ) soren Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


who let the dogs out ? ) soren 76JaMGZM_o




Bambi Eye
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Mar 27 Aoû - 12:35

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Sous les teintes rubescentes d’un ciel en fin de jour, les habitants du quartier vont et viennent sur les pavés crasseux de la banlieue industrielle. Certains se dépêchent de rentrer chez eux, et les rues bien trop larges finissent par se vider. D’autres à l’inverse se préparent, saisissant l’occasion pour prendre place au coeur d’activités nocturnes, le plus souvent douteuses.

Devant le terrain vague qui borde un vieux dinner et une station service, un petit groupe d’adolescents retardataires s’extirpe du gymnase à l’abandon où ils viennent de finir leur partie. L’un d’eux maugréé en frappant du pied la terre sèche et crie au vol de ses affaires de rechange. « J’vous jure que j’les avais prises ! », rétorque-il pour se défendre des railleries. Mais ses camarades rient plus fort et le bousculent, refusant de croire ses théories les plus folles ; des jeux de mains, des joutes verbales, et la bande disparaît à l’angle de la rue.

La gamine attend justement ce moment pour passer discrètement la tête par la porte entrouverte du vieux bâtiment. Personne en dehors d’un type arrêté plus loin pour faire le plein d’essence. Les membres endoloris, elle s’avance péniblement dans l’air encore chaud de la nuit, pour se planter bientôt devient le seul distributeur de la station. Sans raison apparente ou logique, l’odeur du combustible étalé sur le sol lui donne plus faim encore. Après un jour entier à patienter dans les vestiaires pour retrouver sa forme humaine, l’estomac de la bête crie famine ; alors la gosse fouille la poche de son short masculin, et parvient par miracle à en tirer quelques centimes.

Dix fois trop grands, les vêtements volés dans le sac de sport entravent chacun de ses mouvements. Elle s’agace, tape du pied sur le béton, et finalement les quelques pièces introduites font s’animer la machine. Une barre chocolatée dégringole du présentoir mais reste coincée au niveau intermédiaire. Alors le ventre gronde, et les insultes fusent entre les lèvres, mêlées de jappements. La jeune adulte tambourine avec colère sur les parois du robot, et le butin bascule enfin derrière la porte à battant. Sous le regard médusé d’un client, elle déchire l’emballage avec les dents avant de dévorer la confiserie ; « Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique », ironise-t-elle en réponse au jugement silencieux du badaud.

Rien ne saurait la rassasier en temps normal, aussi la faim qui la tiraille subsiste-t-elle après ce bien maigre festin. Le nez au vent renifle les effluves du restaurant d’à côté, et la gosse se détourne pour analyser la situation. Pas d’argent, plein de vivres à portée, et pas mal de clients. Avec l’appui de ses talents, elle pourrait aisément s’échapper au moment de régler l’addition. Alors la voilà qui s’engouffre dans le bâtiment, et s’installe à une table - assez proche de la sortie.  
Au serveur qui l’accueille, elle commande un mojito et une quantité de nourriture astronomique - sans pouvoir s'empêcher d'aboyer entre chaque mot. Les ongles tapent contre la table pour éponger son impatience, quand il repart avec son bon. A bien y regarder, on distingue encore sur les mains blêmes la terre des journées de cavale, et des blessures plus ou moins importantes...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 8 Sep - 17:17

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Un autre contrat, commanditaire inconnu. Et avec la chance qu’il a –et par expérience- soit un véreux qui veut s’installer en ville, soit… la bratva. Ce serait pas la première fois qu’ils passeraient leu identité sous silence. Et ça le rend d’autant plus nerveux à exécuter ce contrat. Ramener une môme… y’a pas à dire. Ça pue les ruskovs à plein nez. Et il ne pouvait que se demander ce qu’elle avait de si particulier. Ils s’emmerdaient rarement à foutre des contrats sur les têtes des jeunes filles si c’était juste pour qu’elles finissent dans leurs maisons closes. Il y avait autre chose, une particularité ou un intérêt différent.
Alors comme pour chaque contrat, il avait fait ses recherches pour la retrouver, et celle là semblait plutôt douée pour filer entre les mailles du filet. Il avait perdu sa trace il y a quelques jours. Du moins c’est ce qu’il avait cru. Entrée dans un batiment, et jamais ressortie. Il avait même été voir par lui-même. Ça aurait été con que quelqu’un lui fasse la peau dans ce foutu vestiaire. Il imaginait mal un psychopathe doublé d’un tueur en série caché entre les murs de ce foutu gymnase seulement fréquenté par une bande de mômes boutonneux. Rien. Si ce n’est un chien, dans un coin, qui ne semblait pas décidé à sortir de là. Alors Soren, il était retourné à l’extérieur, dans sa planque, à attendre quelque chose… quoique ce soit…
Et putain de miracle –si tant est qu’ils existaient dans cette foutue ville- la voilà qui sort, avec des vêtements qui ne lui appartiennent certainement pas. Trop grands. Trop masculins. Mais le norvégien reste fixé sur cette silhouette frêle. D’où est-ce qu’elle sort ? La mine sérieuse, les sourcils froncés, il se repasse les dernières heures en tête. Depuis qu’il est là, il a dû apprendre à réfléchir différemment. A se rappeler que tout ce qu’il pensait impossible est désormais possible et monnaie courante. Il n’a plus aucun doute, et aussi hallucinant que ça puisse paraitre, la seule explication possible est que cette môme s’est transformée.  

A une distance raisonnable, le mercenaire la suit. Direction le restaurant aux odeurs alléchantes, même pour lui. Il la regarde rentrer et s’installer un peu plus loin. A son tour, il va pour passer les portes de l’établissement, mais il se fait couper la route par une blondasse sur échasse. Elle le regarde, ahurie comme choquée qu’il ne l’ait pas laissé passer –il ne l’a surtout pas vu-, et il hausse un sourcil en se demandant ce qu’est son problème. « Dire qu'on tue les baleines pour maquiller des thons » elle le regarde, choquée alors qu’il lève les yeux au ciel et profite de sa confusion pour rentrer dans l’établissement. Soren prend place au comptoir, pour être sur de l’avoir dans son champ de vision, même du coin de l’œil.
Un burger frites commandés, et il ne lache pas la môme des yeux, quitte à oublier la discrétion, face à la quantité de bouffe qui arrivée devant elle. C’est une blague ? Il fait alors signe à l’employé, indiquant qu’il change de place, et va squatter à la table de la môme sans la moindre présentation. « tu vas vraiment tout bouffer ? » les fesses posées sur le canapé, il remercie le serveur d’un signe de tête quand il vient lui déposer son repas. « t’es pas simple à suivre. »
Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1860
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : who let the dogs out ? ) soren Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


who let the dogs out ? ) soren 76JaMGZM_o




Bambi Eye
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 8 Sep - 21:27

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Les ongles crissent sur la surface quand le serveur revient à elle, la gueule enfarinée et surtout les mains vides. « Excusez-moi mademoiselle, vous avez vos papiers ? » La gosse lui darde un regard méprisant qui lancerait presque des éclairs. « Parce que, sans ça, je ne vais pas pouvoir vous servir d’alcool ». Elle se dandine légèrement sur son siège tandis que l’animal à l’intérieur se gorge de colère. « J’ai 22 ans, ça suffit pas ? » Et le serveur, bien sûr, répond “non” de la tête, les lèvres pincées mais l’air catégorique. Tant pis. Elle comprend assez vite qu’elle ne le fera pas changer d’avis et se ravise alors que son estomac gronde. Son poing prêt à frapper sous la table se déplie lentement et la gamine se contente d’un murmure en regardant le reflet du garçon s’éloigner dans les vitres ; « Pas de violence, c’est les vacances ». Et la voilà repartie pour patienter.

Près de vingt minutes plus tard, alors qu’elle envisage sérieusement d’attaquer la nappe, c’est un nouvel employé qui vient à elle les bras chargés. Les plats sont déposés les uns après les autres juste sous son nez, et les effluves qui montent attisent la bête qui se met à humer bruyamment les parfums mélangés. Sous l’oeil médusé du serveur, elle attire à elle une assiette et n’attend pas qu’il soit parti pour commencer.

Le festin est à elle. Du gras, des protéines et même des sucreries, l’animal engloutit sans se soucier des multiples regards braqués sur lui. Bien vite, les couverts devenus superflus sont poussés vers les bords de la table, et l’un d’eux encore garni dégringole jusqu’à terre. « Ma crevette ! » s’écrie la gamine en renonçant dans le même temps à récupérer son butin ; penchée jusqu’alors sur la banquette, elle se redresse les cheveux en bataille et remarque un invité surprise installé en face d’elle.

« Tu vas vraiment tout bouffer ? » D’abord silencieuse, la divine contemple l’intrus d’un air suspicieux. Il lui dit quelque chose. Ou plutôt, le cabot reconnaît son odeur, mais demeure incapable de l’identifier. Alors l’instinct lui dicte de reporter son attention sur le banquet, et la gosse passe un bras derrière tous ses plats pour les rapprocher d’elle. « Ouais. Et j’partage pas. T’avises pas d’y toucher ». La menace est ponctuée de couinements involontaires, et bien sûr l’importun n’a pas l’air d’y être sensible. « J’plaisante pas ! Tu sais pas à qui t’as affaire, moi j’ai bouffé des méduses ! », renchérit la gamine en proie à l’agressivité maladive de l’animal avec lequel elle cohabite.

Incapable d’arrêter, elle continue d’engouffrer la nourriture à sa portée sans se soucier de manger avec les doigts. Habituée à tenir le rôle d’attraction chaque fois qu’elle se restaure quelque part, elle ne fait pas attention aux clients qui l’observent et dévisage plutôt le quarantenaire qui semble décidé à camper là. Se demandant ce qu’il a voulu dire quand il a parlé de la suivre, elle renverse une salière sur un cornet de frites et s’essuie brusquement les lèvres du revers de la manche : « T’es qui d’abord ? Et qu'est-ce tu veux ? »    
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 13 Oct - 17:27

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Soren, dans son coin, appuyé au comptoir une fois sa commande passée, mais surtout à guetter la môme du coin de l’œil. Ce n’est pas maintenant qu’il avait retrouvé sa trace qu’il allait la laisser s’échapper. Mais c’est avec des yeux ronds et hallucinant totalement qu’il voit la quantité de bouffe qui se pose devant elle. Même lui ne serait pas certain de tout manger. Cette môme n’était définitivement pas comme les autres. Alors c’est le moment qu’il choisit pour la rejoindre, s’inviter sans son accord à sa table. Il était resté bien assez loin. Peut-être même trop longtemps.
Ses yeux azurs fixés sur la jeune femme, il la détaille, avec ce quelque chose de familier qu’il ne saurait vraiment identifier. Mais en dessous –à l’intérieur- il sent Fenrir s’agiter. Se retient de ne pas grogner, et de continuer à se comporter comme un humain digne de ce nom. Pas comme un foutu loup lâché en pleine jungle urbaine. Il se retient de ne pas se marrer en la voyant si possessive avec ses plats. Ça fait combien de temps qu’elle n’a pas mangé ? « Ouais. Et j’partage pas. T’avises pas d’y toucher » le blond lève doucement les mains, comme pour lui faire comprendre qu’il a bien compris, et qu’il ne touchra pas à son précieux.  « J’plaisante pas ! Tu sais pas à qui t’as affaire, moi j’ai bouffé des méduses ! » haussement de sourcil dubitatif avant de se marrer, incapable de se retenir. « ouais, tu m’as tout l’air d’une vraie terreur. » d’accord, il se moque un peu. Beaucoup. Plus adorable que terreur si on lui demandait vraiment son avis… Juste qu’il ne fallait sans doute pas la laisser chez soi avec un frigo rempli.

« T’es qui d’abord ? Et qu'est-ce tu veux ? » « quelqu’un payé pour te retrouver et te ramener » il répond sans plus de cérémonie. Pourtant, il continue de l’observer en silence, la main qui se perd dans sa barbe de plusieurs jours. Il n’en sait pas beaucoup plus pour sa mission. Seulement qu’il serait payé une fois le boulot accompli, comme d’habitude. Mais pourquoi elle ? Qu’a-t-elle de si précieux ? Après tout il ne la connait pas, mais ça l’intrigue. Et le fameux commanditaire ? inconnu… même s’il a bien quelques soupçons. « et ça paye pas mal. T’as quoi de spécial ? a part un appétit d’ogre. T’es qui ? » y’a rien d’agressif là-dedans, le norvégien souhaite juste en savoir plus. Il a quelques soucis à devoir livrer une môme à dieu sait qui. Si sa morale est sous silence la plupart du temps pour ses contrats, elle se réveille à chaque fois, pour femmes et enfants. Et la môme face à lui est à mi chemin de ces deux catégories là. « ça faisait un moment que je te surveillais… » c’est le moment que choisit le serveur pour lui apporter son plat à son tour. Moins copieux que celui de la gosse, et étrangement plus adapté à son gabarit.

Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1860
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : who let the dogs out ? ) soren Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


who let the dogs out ? ) soren 76JaMGZM_o




Bambi Eye
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 20 Oct - 15:26

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Les yeux ronds, les doigts gras, et des frites plein la bouche, la gamine observe l’étranger et son flegme déroutant. Sa franchise lui coupe même l’appétit un bref instant - un miracle jamais opéré auparavant.
Interdite, elle lui coule en premier un regard méprisant, avant de détourner son attention par la fenêtre. Ses mots tournent et s’enchaînent dans sa tête, et si une partie d’elle a bien envie de lui rire à la face, l’autre sait pertinemment qu’il ne plaisante certainement pas. Quelqu’un payé pour te retrouver et te ramener. Ca résonne entre les pans de sa caboche comme un tu savais bien qu’ça finirait par arriver. Son père le lui avait toujours dit. Et sa mère après lui. Andrei l’avait sous-entendu en la prenant sous sa coupe et en lui faisant promettre de ne pas faire de vague. Mais depuis qu’ils étaient tous morts ou partis, elle se retrouvait livrée à elle-même, en proie à la déesse et à la bête qui ne cessaient de grandir en elle, et elle recommençait à faire n’importe quoi.
L’animal réclamait la nature et la liberté. Elle avait abandonné Nilin et toute idée de travailler pour fuir la ville et s’épanouir dans les vastes contrées. Elle n’avait plus vraiment envie de revenir, même si la danseuse lui manquait, et qu’elle se sentait coupable de la laisser sans protection. Parfois, elle allait juste l’observer, et repassait en banlieue pour se remplir la panse, un peu comme aujourd’hui. Arcadia grouillait de dangers, elle le savait, mais n’en faisait qu’à sa tête. Elle préférait - comme de tout temps - garder ses oeillères et ne penser à rien.

« Bon courage, j’suis pas facile à attraper ». Elle ne se démonte pas, jamais. Ses yeux brillent tandis qu’elle les plonge dans ceux du mercenaire avec un air de défi. Sa lèvre se retrousse alors comme celle d’un chien qui grognerait pour prévenir du danger, mais ce n’est qu’un ricanement trop rauque pour sa plastique qui s’échappe du gosier.

« J’vaux cher alors ? ». Qu’elle lui demande, en replongeant son nez dans le banquet. Elle se souvenait plus ou moins des histoires de mafia qu’on lui avait racontées, et elle savait qu’elle ferait un jour une cible de choix… mais les détails lui échappaient. La seule certitude qu’elle avait, c’était que leur approche ne se solderait pas par une partie de plaisir. Et se faire enchaîner, ni l’enfant ni la bête ne le supporterait.

« J’suis pas un pokémon, va plutôt voir la table d’à côté ». Elle lorgne sur une famille attablée avec des mômes incapables de lâcher leur game boy. S’il voulait capturer des bestioles légendaires, il n’avait qu’à s’acheter un téléphone ou une foutue console. Mais quelque part, elle était rassurée de voir qu’il détenait si peu d’information. C’était pour elle un avantage non négligeable. Il suffisait qu’elle se transforme pour disparaître complètement de son champ de vision, et qu’elle s’en débarrasse. A moins qu’il ne possède lui-même quelques talents semblables aux siens…

« Vraiment ? » L’enfant continue d’engloutir et elle remplit ses poches de nourriture machinalement. De quoi choquer toute l’assemblée, comme d’habitude.
En se forçant un peu, elle parvient à distinguer le halo presque sombre qui couronne la silhouette de l’homme venu l’enquiquiner. Peut-être un rapport avec le cabot qui s’agite à l’intérieur de sa personne, comme s’il voulait la prévenir de quelque chose ?  

« Wow, t’es sûr que tu vas tout manger, bad boy ? » Elle le raille en voyant arriver son assiette. Un quart à peine de sa propre commande, mais c’est qu’il faut nourrir la bête. Et sur ces belles paroles, la gamine se redresse sans attendre. « Bon. Faut quj’aille aux toilettes ». La fin de son festin lui ferait deuil, c’était certain. Mais s’il fallait choisir entre s’exploser l’estomac et sauver sa fourrure, elle n’avait pas le choix. Un simple tour de passe-passe pouvait la sortir aisément de ce pétrin.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 3 Nov - 12:34

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Cette môme ressemblait plus à un animal sauvage qu’à une jeune femme. Ou en tout cas, elle s foutait bien de l’image qu’elle pouvait renvoyer. Et d’une certaine façon… -si on dépassait le côté bourru- c’était plutôt rafraichissant. Mais ça ne facilitait pas ses affaires. Loin de là.
Et il y avait bien quelque chose qui e dérangeait là-dedans. Toute cette affaire en réalité. Cette mission… L’idée de devoir ramener une môme à dieu sait qui. Peu importe l’âge qu’elle avait. Dix-huit ou vingt-cinq… Peu importe. Ni femme ni enfant qu’il s’était toujours dit. Il essaie de se dire qu’il avait continué jusque là par curiosité, mais quelque chose le dérangeait.

Pas facile à attraper… Un comble. Il galérait rarement. Il connaissait son métier et surtout, ses propres capacités. Il était rodé, mais face à elle, c’était tout autre chose. « J’ai cru remarquer, oui. » regard de défi qui plonge dans celui du mercenaire, et il ne cille pas un instant. Certainement pas face à elle. Au contraire, y’a même un sourire narquois qui se dessine sur le coin de ses lèvres. « Mais j’suis un peu buté comme mec » lache-t-il en haussant les épaules, expliquant plus ou moins sa présence ici, malgré les heures de galère.
Un instant, il oublie presque sa présence, mangeant tranquillement son burger –un peu plus proprement que la môme face à elle « hm j’ai vu mieux. » il s’essuie et plante ses yeux azurs sur les traits fins de sa cible. « et en même temps… beaucoup pour quelqu’un dont j’ignore tout. Trop peu pour une môme. » qu’on se le dise, y’a pas de somme assez haute pour livrer une môme aux mains de la Bratva, s’ils étaient bien son commanditaire. Et là-dessus, il ne changerait pas d’avis. Question de conscience sans doute. Ou parce qu’il avait Noah. Peut-être les deux. La conscience, c’est quand ça l’arrangeait… nouveau sourire lorsqu’elle mentionne le pokémon. Elle pourrait bien amuser en y repensant. Non, on e mélange pas boulot et vie privée, qu’il se dit. Trop tard. Connerie déjà commise il y a un moment. « qui pourrait te vouloir ? » des frites dans la bouche, avant qu’il n’enchaine. « et pourquoi ? » il insiste sur la question. Sur ce truc particulier qui pourrait intéresser qui que ce soit prêt à payer pour.

Il hausse un sourcil, à mi-chemin entre surpris, choqué, et un peu dégouté. De la bouffe dans ses poches… à part un gateau emballé, il n’y foutrait rien d’autre. « tu fais ton ravitaillement ? » qu’elle ne s’imagine pas un seul instant se volatiliser d’ici sans avoir répondu à la moindre de ses questions. S’il avait de la patience, il avait aussi ses limites.
Soren préféra ne pas répondre à sa question et continuer son repas. Ou essayer en tout cas. Le mercenaire se lève d’un bon, la suivant à la trace, et arriver aux toilettes, le pas qui s’est accéléré, il l’attrape par le poignet. La forçant à se retourner, il la plaque contre le mur avant de la lacher. « tu m’as pris pour un bleu ?! » il souriait moins, Soren. Et il en avait marre de se répéter. Mais il n’allait décemment pas la laisser s’échapper.


Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1860
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : who let the dogs out ? ) soren Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


who let the dogs out ? ) soren 76JaMGZM_o




Bambi Eye
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 10 Nov - 18:02

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


La gosse essuie ses mains poisseuses sur les vêtements qu’elle porte. Le jogging et le sweat dérobés au vestiaire lui donnent l’air d’une racaille des bas-fonds. En plus de traîner par terre, ils entravent chaque mouvement, compliquant sa fuite dans les toilettes du restaurant. Autant dire qu’elle s’en débarrasserait avec plaisir quand viendrait le moment - même s’il lui faudrait abandonner les réserves entassées dans les poches par la même occasion.

Agile malgré le tissu qui la gêne, la gamine évite un employé et deux clients sur le trajet qui mène aux salles d’aisance. Devant les deux portes fermées, elle s’immobilise un instant, prête à faire demi-tour ; mais le grand blond avec ses chaussures noires est bel et bien sur ses talons. Raté. Elle qui espérait se faufiler sans mal par les cuisines ou une sortie de secours, se retrouve acculée au fin fond d’un couloir sans option opportune. L’adrénaline la pousse tout de même à forcer un battant, mais elle n’a pas le temps de s’engouffrer au dedans de la pièce. La poigne monstrueuse se referme sur elle, l’oblige à reculer d’un pas, et l’épingle sans vergogne au mur comme s’il s’agissait d’un vulgaire papillon.

A l’intérieur, l’animal se renfrogne. Il grogne, irrité par le geste qui l’empêche de bouger, et cette démonstration de force qui fait de lui un dominé. La lèvre retroussée, le rictus de la gamine se fait alors mauvais, jusqu’à devenir menaçant. Mélange d’avertissement et promesse de riposte, un râle s’échappe de son gosier. Le cabot turbulent défie son adversaire, accrochant les prunelles ennemies.

« C’est ça ton plan ? » Le mercenaire est plus grand qu’elle. Il la surplombe d’une tête au moins, sa force n’égalera jamais la sienne, pourtant sa victime a raison. « Coincer une gamine dans les toilettes d’un restaurant ? » Syllabes entrecoupées de glapissemets canins, elle ne peut s’empêcher d’attirer l’attention. Sa bête voudrait détenir le contrôle, envoyer sur les roses l’importun, et en même, apprendre à le connaître. Il a ce quelque chose qui la rend suicidaire. Elle aurait pu choisir une autre issue, quitter le bâtiment plutôt que de s’y enfoncer. Mais non. Elle avait choisi les toilettes...

Quelle idée saugrenue.

« T’es quoi ? Je le sens ; elle le sait. Dis le moi, ou je hurle ».
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 24 Nov - 17:24

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


C’était comme dans les films… Avoir le choix entre prendre la porte de la sortie ou s’enfoncer un peu plus dans un batiment quitte à s’y retrouver coincé. Il ne sait pas bien ou la môme pensait aller, mais il n’avait jamais considéré les toilettes comme la planque du siècle ou un chemin de fuite des plus intelligents. Mais il suit, Soren. Il suit et il fonce, sait-on jamais qu’elle trouve une vraie planque. Mais la môme à portée de main, il enserre son poignet pour la forcer à se retourner. Sa patience n’est pas illimitée. Et s’il savait que ce n’était pas gagné, il avait tout de même imaginé autre chose pour sa soirée que courir toute la nuit après une gamine.
Elle grogne plus qu’elle ne parle. Sort des bruits d’animal sauvage plus que celui d’une jeune femme apeurée. Et pendant un instant, le norvégien se demande si elle n’a pas vécu toute sa vie dans une grotte ou au fond d’une forêt sans grand contact avec la civilisation. « eh on se calme » lache-t-il face à ses grognements et râles.

Collée contre le mur, il la maintient en place pour être sure qu’elle ne se fera pas la malle. Il hausse un sourcil avant de soupirer. « vraiment ? » non, son idée était loin de devoir coincer une môme dans les toilettes. Il n’avait pas besoin de ça. Encore moins des problèmes qui pouvaient en découler. « t’es venue t’y planquer toute seule dans les chiottes. Peut-être toi qui voulais m’y attirer » il a un sourire narquois sur le coin des lèvres. Retourner la situation pour la calmer un peu. Peut-être même l’amuser s’il y arrivait. Elle avait ce quelque chose de particulier qu’il n’arrivait à identifier. C’était peut-être ce côté sauvage… Indomptable ou apeuré… A mi-chemin entre les deux. « tu te fous de moi ? C’est la question que je te pose depuis le début. » il finit par la lacher, mais pose ses mains de chaque côté de son corps contre le mur, comme pour lui ôter de la tête l’idée de lui fausser compagnie. « et j’te déconseille de hurler. Je pourrais aussi t’assommer et te sortir de là comme un sac à patates, en prétextant un malaise de ta part. Et vu ce que t’as bouffé, personne n’en serait surpris. » il lui sourit, un peu moqueur, mais surtout curieux. Il n’en savait toujours pas plus sur qui elle était. Ou ce qu’elle était. « quelque chose qui me dépasse encore. » il se rapproche, lez nez près de ses chevux, de sa peau, comme si fenrir voulait en savoir plus. Mais pas d’odorat développé ou de super pouvoirs dans cette veine là. Il pourrait bien déclencher sa faculté particulière, celle qui lui permet de les identifier… mais ça l’affaiblirait et ça lui laisserait une chance de se barrer. Hors de question. « déjà entendu parler de fenrir ? » il recule son visage, la détaille une nouvelle fois. « crache le morceau maintenant »

Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1860
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : who let the dogs out ? ) soren Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


who let the dogs out ? ) soren 76JaMGZM_o




Bambi Eye
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Sam 30 Nov - 11:57

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


« Beurk ». Le ton est sans appel. La lèvre retroussée, la gosse détaille son oppresseur de bas en haut et son visage exhibe un rictus écoeuré. Ces choses là ne l’intéressent pas encore, et le contexte ne l’aide pas vraiment à s’y projeter.

D’un élan vers l’avant - un coup violent sans prévenir - elle tente de s’échapper. Mais la poigne est solide, le réflexe immédiat, et le blond la repousse vers le mur. Le bruit de ses os qui se mettent à craquer résonne dans le couloir étroit. La gamine grogne encore, elle remue, et sa bouche articule des questions ponctuées de jappements.


Fenrir qu’il lui balance, avec toujours - arrimé à la face, cet insupportable sourire goguenard. La gosse hausse un sourcil dubitatif, le nom ne lui évoquant qu’une référence pour le moins improbable. « J’ai pas fini Harry Potter, déso », elle rétorque avec morgue, tandis que le corps frêle cherche à se dégager encore.
C’est qu’elle n’a pas lu les ouvrages que son père lui a recommandés. Si elle a accepté l’idée d’en faire partie, se farcir des bouquins de deux mille pages sur la mythologie n’est pas vraiment sa tasse de thé. Elle s’en fiche à tel point et s’est si peu renseignée qu’il est toujours étonnant de la savoir encore en vie. Surtout dans une ville comme celle-ci.

Même la déesse dont les souvenirs lui sont inaccessibles ne lui est d’aucun secours. Le nom ne parvient pas à la faire réagir, mais le cabot ressent le prédateur et la bestialité de ses semblables. Après tout, Greyback n’était-il pas un loup-garou ?
Alors, tandis qu’elle se dandine, son nez se relève vers le blond pour humer les effluves qui en émanent. Elle n’est pas aussi forte à ce jeu là quand elle retrouve son apparence normale, mais parfois, des odeurs se détachent.

Aucun indice pour cette fois, la situation est simplement cocasse - voire malaisante pour la victime des reniflades. Une chance qu’aucun client ne s’aventure dans les parages, même si la gosse aurait apprécié le contraire.


Des oeillades répétées scrutent la salle principale du restaurant. Elle n’a toujours pas répondu au mercenaire, et n’en a pas l’intention. Elle s’impatiente, trépigne, partagée entre l’excitation de sa bête à l’égard de son comparse, et l’instinct de survie, qui lui crie de déguerpir.
C’est alors qu’elle repense au braquage de la librairie. A cette rencontre avec sa mère, et à cette prise d’otage qui grâce à son pouvoir, s’était bien terminée.

Et si... ? Et si elle parvenait à destabiliser ce grand gaillard envahissant pour provoquer sa fuite ?

Se concentrer sur un point fixe. Respirer. Fermer les yeux, imaginer qu’ils sont tous les deux plongés dans le noir. Qu’aucun bruit ne subsiste…


Raté.

Car c’est le moment que choisit une silhouette inconnue pour apparaître à leurs côtés. La porte derrière eux s’ouvre sur un visage hébété, la gosse perd le fil et les trois se retrouvent à se fixer. Une occasion qui se présente malgré tout. « Lâchez-moi, vous me faites mal », qu’elle pépie sournoisement en se bornant à se débattre.
Et cette fois, ça fonctionne. La carcasse glisse et se faufile comme une anguille entre les pattes du loup. Elle court la gamine, aussi vite que le vent, malgré ses vêtements qui l’entravent. Et laissant derrière elle une assemblée abasourdie et un mercenaire mécontent, elle passe les portes du restaurant pour ne jamais y revenir.

1 = la faculté complémentaire ne se déclenche pas
2 = la faculté complément se déclenche
3 = le pouvoir ne se déclenche pas mais quelqu’un sort des toilettes
4 = ce n’est pas sa faculté complémentaire qui se déclenche mais son deuxième pouvoir #stade5


Revenir en haut Aller en bas
The Third Eye
BLAZE : god of all gods.
CREDITS : .
FACE : .
DOLLARS : 11876
SACRIFICES : 3468
PORTRAIT : who let the dogs out ? ) soren 16b4POwZ_o
ANNEES : aussi vieux que le monde.
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Sam 30 Nov - 11:57

Le membre 'Salome Reiss' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'REUSSITE D'ACTION' : 3
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Sam 7 Déc - 22:35

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Gamine qui tente de s’échapper malgré la poigne u nordique qui est ferme, et sans aucun doute plus puissant que le corps frêle qui se trouve sous ses mains. Il ne peut lui reprocher d’essayer… Sans doute aurait-il fait de même s’il était à sa place… Et s’il était une fille. Mais il continue de la maintenir pour qu’elle se calme et surtout qu’elle lui apporte quelques réponses. Etre dans le flou, c’est marrant cinq minutes.
Il se dit naïvement qu’en lui lachant une ou deux infos, elle finira par faire pareil. Que dalle. Il soupire, lève les yeux au ciel et capte à peine la référence. Quel rapport avec Harry Potter ? Définitivement pas un fan de la première heure. Ni de la seconde. Il manque la référence au loup garou pas très sympathique, mais s’agace surtout du comportement de la môme. « Mythologie nordique. T’es jamais allée à l’école ? » qu’il s’impatiente. Ou s’intéresser un minimum à l’univers qui semble les entourer ? Pourtant, lui non plus ne connait pas les divinités de chaque panthéon. Ou toutes les créatures comme lui qu’ils pourraient renfermer.

Le nez de la môme se trouve un instant trop près du sien. Même foutu réflexe. Pas les siens, ceux de la bête. Pourtant, elle semble agir pareil. Et si… ? « Putain t’es quoi ? » qu’il lache une énième fois dans une curiosité désespérante. Loup ? Chien ? Déesse à la con reliée à tout ça ? Qu’est ce qu’il en sait… Et un instant, il repense à ce chien aperçut dans un coin du vestiaire. Une explication pas si hallucinante dans une ville comme Arcadia. La môme le sort de ses souvenirs lorsqu’il la sent trépigner. Il sert plus fort, se rapproche à peine. Espère encore un moment qu’elle ne répond à ses questions mais rien… Elle ferme les yeux, et… elle fout quoi ?
Rien.
Soren se tourne vivement lorsque la porte s’ouvre sur leurs visages étonnés. Mais le mec face à eux est encore plus ahuri. « Lâchez-moi, vous me faites mal » par réflexe, et aidée par la môme qi se débat, il la lache sans franchement le réaliser. « Merde ! »  déjà en train de se barrer. Il se tourne vers le mec, sourire forcé sur les lippes « c’est pas ce que vous croyez » Il court pour la rattraper, et son regard se pose à la table où ils étaient assis avant. Il sort quelques billets, plus qu’il n’en faut et les pose sur le comptoir face au regard interloqué de l’un des employés. Pas le temps de s’attarder, il court, passe les portes du dinner et accélère le pas. C’est pas une gamine qui va le mettre dans le vent. Pas ce soir. Une autre accélération, et il l’attrape violemment par le poignet. Sous la force, elle atterit sans délicatesse contre son torse, et il en profite pour l’attraper par la taille, la retourner et la poser comme un sac à patates sur son épaule. « Tu hurles, je mords. T’es prévenue. » Il avance, en direction du parking, un peu plus derrière, loin des lumières, sans trop savoir ce qu’il allait faire d’elle. « Tu vas être un peu plus coopérative ? »

Revenir en haut Aller en bas
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1860
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : who let the dogs out ? ) soren Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


who let the dogs out ? ) soren 76JaMGZM_o




Bambi Eye
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 15 Déc - 10:27

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


La gamine détale aussi vite et gauchement qu’un lapin pris au piège sur l’autoroute. Outre ses vêtements, ce sont les passants qui la gênent dans sa course ; les dénivelés contre lesquels s’accrochent les quicksilver trop grandes, et la font trébucher.
« Putain », elle jure une fois à quatre pattes sur le pavé. Mais il en faut bien plus pour la décourager ; l’évadée se relève, et reprend son élan pour courir droit devant. Tant pis pour les godasses qu’elle laisse traîner derrière, elles lui donnent l’air d’un clown de toute façon.  

Plus à l’aise sans chaussures, elle reprend de l’allure mais ce n’est pas suffisant. Sa pause sur le bitume a eu raison de ses talents pour les promenades accélérées et elle a beau être douée en la matière, les enjambées du mercenaire restent au moins deux fois supérieures aux siennes.
Il finit par la capturer.

Elle se débat encore, essaie même de le mordre, et pourtant rien n’y fait. Pas assez concentrée pour réussir à se transformer, elle se voit soulevée, puis trimballée sur son dos comme un sac de mortier. La menace peint sur ses lèvres un sourire carnassier, car même en si mauvaise posture, la gosse se croit encore capable de s’en tirer indemne. C’est peut-être parce qu’elle est si sûre d’elle qu’elle s’en sort toujours, ou presque.

Qu’elle soit pied nus n’était pas un problème. Avant, son père passait son temps à lui dire d’enfiler des souliers. Une fois posée au sol, elle repartirait aussi sec, avec la rage au ventre. « C’est cela oui », elle se moque en cessant de taper du poing sur son épaule.

En reconnaissant le parking, elle se dit que peut-être, il va lâcher du lest. Et qu’elle pourra en profiter pour s’enfuir de nouveau. « J’suis pas une chauve-souris en tout cas, repose-moi », qu’elle lui dit en contemplant le décor à l’envers. Le sang commence à lui grimper au cerveau, et même la vision de la bête finit par se brouiller.

L’insatiable curiosité du clébard qui cherche à rassembler sa meute l’empêche définitivement de tout donner pour s’échapper. Au fond, elle aurait pu cavaler plus vite, puis se démener plus fort pour briser son étreinte. Une part d’elle en est consciente, mais refuse de laisser un des siens s’évanouir dans la nature. Qu’importe le danger.

Fenrir, Fenrir. Les paroles du grand blond lui reviennent en mémoire et les pensées - bien qu’embrumées, s’activent. Rarement à court de sarcasme, la gamine murmure entre ses dents serrées : « Mythologie nordique…m’étonne pas, on dirait l’nom d’un caisson ikea ».


Et puis, alors que des points noirs s’invitent sous les paupières fébriles, se produit l’incompréhensible.  


Un trait de lumière aveuglant jaillit brusquement de nulle part et vient submerger le parking. Boule d’énergie inarrêtable qui se faufile entre eux, la magie les sépare alors que la gamine s’apprête à défaillir. Son corps bouillonne autant qu’une tasse réchauffée trop longtemps au micro-ondes. Il en émane une chaleur indicible alors qu’elle s’écroule sur le sol, s’assommant au passage, tandis que l’éclair disparaît.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
who let the dogs out ? ) soren Empty
who let the dogs out ? ) soren - Dim 12 Jan - 17:04

Who let the dogs out ?


- - - - - - - - - - -


SOREN JØRGENSEN & SALOME REISS


Soren ne s’était pas attendu à devoir courser une gamine. Encore moins une gamine aussi hyper active et… hors du commun. Il ne peut lui reprocher sa ténacité et son instinct de survie. Et plus ça allait plus elle se disait qu’elle tenait réellement plus de l’animal que de la jeune femme étudiant et pompom girl pour faire dans le cliché.
Finalement attrapée, il soupire et la met sur son épaule sans la moindre difficulté. Sas doute le plus adorable des sacs à patates –ou presque. Un peu trop remuant par contre. « tu veux pas arrêter de gigoter ! T’es vraiment pas simple. » il râle encore, soupire en la sentant taper de son poing sur son épaule. « tu sais que ça sert à rien ? » parce qu’elle avait une force de mouche, et qu’elle risquait plutôt de se fouler le poignet qu’autre chose.

Il continue d’avancer, encore une petite trotte à faire avant d’atteindre sa bagnole, et ça ne va clairement pas passer inaperçue avec elle sur l’épaule. « tu me prends vraiment pour un con, hein. Habitue toi » parce qu’il n’allait certainement pas la reposer de si tôt. Il était prêt à mettre sa main  couper qu’elle allait encore tenter de lui filer entre les doigts. Et un instant, il a l’impression qu’elle se calme, qu’elle gigote un peu moins, la môme. Si seulement elle pouvait aussi lui donner quelques informations sur sa petite personne. Qu’il sache au moins qui elle est, ce qu’on peut bien lui vouloir. « Le caisson Ikea t’emmerde la sauvageonne » il lève les yeux au ciel mais retient un sourire qu’elle ne put décemment pas voir dans cette position. La seule chose qu’elle a sous les yeux, c’est sa chute de reins. Pas franchement expressive. « bon, et toi ? tu sors d’où ? » mais avant qu’il n’ait même pu espérer une réponse, y’a un foutu rayon lumineux qui surgit de nulle part séparant de force les deux corps. What the fuck ??? le cul au sol, Soren observe en silence, choqué et complètement paumé. qu’est ce que c’est que cette merde encore ? pense-t-il. Il se relève, s’approche de la môme inerte. Merde. C’était quoi ? Elle ne bouge pas et il s’approche un peu plus pour vérifier qu’elle a toujours un pouls et qu’elle respire encore. Manquerait plus qu’elle lui claque dans les mains. « eh ! » gamine ? il cherche son nom, il l’avait lu quelque part, impossible de s’en rappeler. Chloé ? Sabrina ? Salomé ? Il soupire, jure avant de la porter. « Fais chier. » il écarte les mèches de sn visage, et se surprend à sincèrement s’inquiéter. Un coup d’œil dans chaque direction, personne.
Tant pis, il l’emmènerait chez lui, espérant qu’elle se montre un peu plus coopérative. Enfin espérant surtout qu’elle se réveille d’abord.

Revenir en haut Aller en bas
who let the dogs out ? ) soren -

Revenir en haut Aller en bas

who let the dogs out ? ) soren

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Heaven at 00:00 (soren & Sybille)
» two dogs and too much snow ( salome )

Sauter vers: