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two dogs and too much snow ( salome )

 :: - ARCADIA - :: cornucopia district :: parc
obscuri
Eskel Oernsson
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / reste @ mamand'amur ♥
FACE : adam driver
DOLLARS : 2600
SACRIFICES : 140
PORTRAIT : two dogs and too much snow ( salome )  1287f2bbb28c319236f836fe45fa0d02
ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
JUKEBOX : brother bright - blood on my name / baha men - who let the dogs out / ghost - cirice
RUNNING GUN BLUES : two dogs and too much snow ( salome )  4XDZwLKw_o
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two dogs and too much snow ( salome ) - Ven 20 Déc - 23:17


“too much snow.” &
C’était une galère monstre, comme toujours.
Rien qui équivalait avec la quantité de neige qui tombe en Islande. Rien comparé au froid non plus. Arcadia, au final, c’était beaucoup plus acceptable comme température… Mais cette chaleur qui faisait fondre la poudreuse… C’était en réalité l’ennemie. Loin elle était la belle neige blanche de sa campagne, de chez lui. Il suffisait d’un balais pour faire dégager toute cette neige, chez lui. D’épaisses couches de neiges tendres, rien à voir avec ce givre qui s’invite partout, surtout sur les voitures. Raclette à la main ( la quatrième, depuis de l’hiver ) l’islandais s’efforce de dégivrer sa voiture depuis un bon moment sans véritablement succéder. Insister, c’était risquer de casser le pare-brise et y aller trop doucement… Ne servait strictement à rien. Un bien complexe soucis à régler, qui prend des heures de patience au point que Agnar, assis sur le siège arrière de la voiture, s’impatiente d’un aboiement qui veut tout dire. «  Oui ben c’est bon ! » Qu’il grogne, le loup, en s'affairant de nouveau à retirer cette foutue glace. Juste assez pour pouvoir voir devant lui et tant pis pour le reste, lâchent l’affaire en balançant la racle à dégivrer dans la boîte à gants.

Tout ceci pour sortir son chien.
Se garer dans le coin c’était toujours un enfer durant les fêtes, les gens trop de sorties, tous sur le quivive pour acheter des cadeaux, trop flemmards eux aussi pour affronter le temps merdique de l’hiver. Ils ont rien vu, ces faibles. C’est la première chose qui lui vient en tête quand il entend les gens râler sur le trottoir pour dire qu’il faisait froid et que le rhume était là. Faible, qu’il pense. Pourtant lui aussi renifle un coup, continuant son chemin en partie déblayé la veille de la grisâtre neige de ville.


Mais, Bam.

Suffit d’un rien pour glisser sur ce foutu verglas couvrant les rues d’Arcadia - même le fichu parking menant au parc. La ville entière a cette capacité de se transformer en véritable patinoire et il n’y a que la force de l’habitude, l’agilité autour de cette glace infâme pour qu’il se rééquilibre au dernier moment, Eskel… Mais cela ne suffit pas. Déséquilibre encore une fois, le chien tirant sur sa laisse, c’est par terre que le propriétaire fini, assis les fesses contre le sol gelé. Personne ne rit heureusement de la mésaventure. Dehors, au final, tout le monde à froid, tout le monde glisse… Et tombe.  Agnar aboie fortement, comme si en plus, il n’était pas content. Cela suffit à énerver la bête à l’intérieur qui grogne, peste contre la bestiole. “Il a quoi, l’autre encore ?” qu’il ronchonne dans la tête, paroles fantômes que seul lui pouvait entendre. Un soupire s’échappe de ses lèvres, fatigué des railleries du monstres qui se la fermait rarement, commentant sa vie malgré lui. L’islandais finit par se relever tout seul, sans tomber de nouveau sur la plaque de verglas qu’il maudit. Un coup de pied et la plaque se fracture immédiatement sous la force mise, incapable de résister à cette force inhumaine dont il avait été doté.. Et qui était parfois utile. Parfois. Tout ça lui fait regretter chez lui. L’Islande et son silence. l’Islande et sa paix, son temps. Là-bas c’était beaucoup plus sec, moins humide, moins poisseux. Là-bas tout était beaucoup plus simple, même promener son chien dans un foutu parc. «  Quand te reverrais-je pays, merveilleux ? » qu’il souffle. Loin de la magie ici, loin de la maison du père noël et de ses souvenirs d’enfance. Le pays était loin et le revoir coûtait beaucoup trop cher, maintenant qu’il était plus dans le rouge que dans le vert. maintenant que sa vie se réduisant à son petit travail pas forcément bien payé et à ce groupe d’extrémiste, seule chance de faire souffrir ces mafias, ces dieux, qu’il a tant en horreur.

Profiter du temps libre qu’il avait été au final, ce qu’il avait de mieux à faire depuis la mort de sa patronne. Liberté retrouvée, collier arraché et pourtant, c’était toujours compliqué de retrouver ce rien, d’avoir un rythme de vie ordinaire et cette étrange liberté dont il ne sait que faire. Pas comme celle du cabot dont il débarrasse de la laisse, le chien courant à vive allure dans le parc à peine libre, ravis de se plonger dans la neige fraîche ornant les pelouses. Pour un peu il pourrait se croire chez lui si on oublie les bâtiments au loin, et les voitures. Qu’on écoute seulement le chien et le bruit de la neige qui craque sous les pas. Quelques gens étaient là eux aussi à vaquer aux activités de l’hiver, la neige formidable moyen de jouer avec les moyens du bord. Les gosses aux loin, qui hurlent en tombant dans l’eau gelée.  L’islandais se penche, le temps de former une boule de neige d’une taille suffisante pour pouvoir la lancer au loin, pour qu’Agnar tente de courir après avant qu’elle ne touche le sol. Un passe-temps qu’il adore, forçant son propriétaire à recommencer à peine a-t-il lancer la boule. Il devait donc lancer plus fort le brun, qui presse la neige le plus fort possible pour la rendre bien solide avant de la lancer, le plus loin possible dans.. Dans le visage de quelqu'un. Une jeune femme qu’il n’avait pas forcément vu arriver sur le terrain de jeu, qui vient de se prendre la boule en pleine face. Shit. C’est confus qu’il s’approche à pas vif, courant presque vers sa cible accidentelle. «  Je vous présente toutes mes confuses. »  qu’il lance, confus, oui, c’est certain. Bien jouer, grand crétin.

 
 
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Salome Reiss
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ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
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two dogs and too much snow ( salome ) - Mer 1 Jan - 20:26



two dogs and too much snow.

@eskel oernsson@salome reiss

www

Installée sur le canapé, la main plongée dans un paquet de chips poulet-braisé, la gosse zappe inlassablement devant l’écran 4K démesuré. Aucune émission ne trouve grâce à ses yeux, les jeux et les talk-show l’ennuient profondément, et à son grand regret, les star-trek ne sont plus diffusés. Éparpillant des miettes un peu partout sur le tissu, la femme-enfant soupire, et s’engonce un peu plus sous la montagne de couvertures. Un courant d’air glacé pénètre dans la pièce et fait trembler son corps fluet pourtant bien abrité. « Mec c'est le pôle nord, on se gèle les grelots ! », aboie-t-elle en se redressant. Le regard s’aventure jusqu’à la salle voisine, d’où provient la rafale de vent. Sans doute une fenêtre entrouverte, pour balancer les restes du petit déjeuner ou un mégot de cigarette.

Une réponse lui parvient comme un écho, et la gamine se lève brusquement du divan. Elle éteint en suivant la machine infernale, et jette la télécommande sur le fauteuil d’en face. La carcasse apathique se traîne jusqu’à la porte du salon. Par le hublot minuscule, elle peut voir les flocons qui tourbillonnent dans l’empyrée grisâtre.
« Urgh ». Grognement qui s’échappe du gosier tandis qu’elle se motive. Rien à faire au dedans, autant sortir un peu. La gosse enfile une paire de bottes, des moufles, et un bonnet. « J’vais faire un tour », hurle-t-elle à celui qui lui sert désormais d’assurance vie.

Ca va faire des semaines que ses vadrouilles sont limitées. Histoire de garantir un semblant de sécurité, et plein d’autre blabla que la gamine voudrait bien ignorer. Le mercenaire l’a mise en garde : les russes en veulent à ses pouvoirs, et si elle joue encore longtemps avec leurs nerfs, ils finiront par l’écharper pour s’en faire un manteau. Mais vivre en cage et se nourrir de biscuits apéros devant des tue-cerveaux télévisés, c’est pas trop son délire. Alors l’entorse sera commise, quitte à braver les interdits, et même la météo.

La femme-enfant trépigne, et, son blouson sur le dos, elle se glisse au dehors. « Bordel, il fait plus froid qu’dans ton frigo », elle marmonne en grelottant sur le pas de la porte. Un instant, elle regrette d’avoir eu cette idée.
Et puis, le besoin de se dégourdir les jambes l’emporte sur tout le reste ; la brise l’entraîne vers les rues enneigées, là où les pavillons remplacent les tours d’acier et les vieux entrepôts qu’elle fréquente d’habitude.

Dans quasiment tous les jardins, des enfants s’extasient sur les gros personnages qu’ils ont sculpté dans la poudreuse. Ils ont tous l’air heureux ; insouciants, à courir et à rire, sous le regard affectueux et concerné de leurs parents…
Une vague de nostalgie submerge la gamine devant ces visions qui s’enchaînent. Son coeur se serre dans sa poitrine, à l’orpheline, quand elle repense aux géniteurs qui sont bien mieux sans elle. Où ils sont, ce qu’ils font désormais ? Aucune idée, et au fond elle s’en fiche. Du moins le voudrait-elle ; et ça fait la rager. Ses poings se crispent de colère et ses joues pâles prennent des teintes cramoisies ; gouvernée par la hargne, elle envoie son pied valser et taper droit devant dans un amas de glace. C’est un chat du quartier qui fait les frais de son humeur soudaine, secouant son pelage et s’écartant de quelques mètres après avoir reçu toute la neige sur la tête.  

Ah, ces félins que la Bête déteste. La vue de l’animal met la gosse en alerte. Elle grogne presque en s’approchant du greffier que le cabot rêve déjà d’étriper, et c’est accueillie d’un crachat dont seuls ces parasites ont le secret qu’elle stoppe sa progression. « T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule », qu’elle proteste, sourcils froncés et la mine renfrognée. Si elle pouvait se transformer, là, tout de suite, elle se jetterait dessus et n’en ferait qu’une bouchée. D’ailleurs, l’animal gronde au fond de ses entrailles, et l’instinct prend trop vite le dessus. Elle envisage de s’élancer à sa poursuite, s’avance de quelques pas sur le trottoir, mais patine sur une plaque de verglas et en perd l’équilibre. La gosse marmonne dans son écharpe et se redresse tant bien que mal, avant de saisir un paquet de neige entre ses doigts. Elle le façonne à la manière d’un projectile en fusillant le matou du regard. « Tu vas voir », elle murmure en armant son bras tout en visant la cible, et son visage se pare d’un sourire carnassier.  

Mais une passante outrée la fixe et Salome la remarque, mettant un terme net à son entreprise diabolique. Elle se racle la gorge et soupire, laissant choir la boule de neige à ses pieds. « J’aime pas du tout ce chat, il lit dans les pensées », essaie-t-elle de se justifier en s’éloignant déjà. Manquerait plus qu’on lui fasse un procès ou dieu sait quelle autre connerie pour une histoire de maltraitance, par dessus le marché…


Par delà les derniers toits de l’allée, la gamine peut enfin percevoir les grands arbres du parc. Elle vise l’endroit pour sa destination finale.
A l’entrée, les effluves lui parviennent et elle hume la chaleur et le sucre dont on vante les mérites aux piétons pour mieux les réchauffer. Ravie, elle se trouve affamée et se dirige sans attendre vers le kiosque à beignets.
« Que vois-je, que vois-je... » Des gaufres, des crêpes et des brioches tout droit sorties du four, et des milliers de sucreries. Dans la file en attendant son tour, elle en bave, mais c’est finalement l’état du portefeuille qui commande ses envies.
Un billet minuscule tendu vers la vendeuse, elle demande un paquet de churros et réfléchit quelques instants ; « Donnez-moi un morceau de cette chose longue et molle », annonce-t-elle finalement en désignant un rouleau de chewing gum. C’était déjà ça.
Et, le butin en poche, la voilà qui repart en direction des jardins.

Admirant le décor nivéen, elle dévore en flânant tout autour de l’étang. Sans aucune compassion pour les mômes, elle ricane de les voir se pousser à tour de rôle dans les trous d’eau gelée, les parents accourant affolés à leur suite. Un spectacle bien plus supportable que le précédent. D’ailleurs, elle s’installe un moment sur un banc recouvert de givre, le temps de s’empiffrer en observant la faune qui s’ébroue dans la neige, et profite de la vie tout simplement.

Littéralement, c’est la présence d’un congénère qui vient soudain l’arracher à sa contemplation, et lui faire dresser les oreilles. La Bête s’agite à l’intérieur, et Salome la sent. C’est à peu près toujours la même rengaine. Elle tourne la tête à droite, à gauche, essaie de repérer l’intrus dans ce chaos d’humains, puis l’entend aboyer. Alors elle se redresse, du sucre plein la bouche et du gras sur les moufles, quand la neige la percute et la fait vaciller. Sous le choc, terrible, elle relâche le sachet de friandises qui viennent s’écraser sur le sol.

Et Salome s’effondre, à moitié assommée. Cette fois, séant dans la poudreuse, car ses jambes qui flageolent ne parviennent pas à maintenir sa position. Touchée en plein visage, elle retient son nez des deux mains tandis que la douleur se diffuse lentement jusqu’au cerveau. Encore clouée à terre, avec la désagréable impression d’avoir été plaquée par un t-rex, elle peste à l’attention du malheureux qui a raté sa cible. Et ses excuses n’y changent foutrement rien...

« ’Pouvez pas vous acheter des yeux pour viser ?! », elle braille en tentant désespérément de se relever. Mais le tissu épais glisse comme ses pieds dans la poudreuse, et sans la moindre prise, elle dérape et piétine ; sa tentative est sans succès. Alors elle se rassoit dans l’ombre du géant, qu’elle prend seulement le temps de contempler.
Pour l’instant, l’incident est trop frais, mais la déesse en elle commence déjà à s’intriguer. Salome quant à elle, lui sert son plus grincheux faciès - joliment décoré d’un bleu - et désigne les cadavres de beignets éparpillés tout autour d’eux.
« En plus, vous avez ruiné mon goûter. Ils sont froids, j’peux même plus les manger ».

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two dogs and too much snow ( salome ) - Sam 25 Avr - 18:32


“too much snow.” &
Et voilà, il venait de tuer quelqu’un,
Encore.

Ce n’était pas la première fois qu’il avait une mort sur la conscience, mais jamais d’innocent dont le seul crime, au final, a été de marcher dans cette direction à ce moment là précis de la journée, lorsque la fatidique boule de neige tueuse fut lancée par un chien à son.. chien. On était bien loin des meurtres de la bratva et des cadavres ensanglantés, loin des moeurs de la bratva et de leur violence, de siren alley et du red lantern à l’odeur d'hémoglobine si forte qu'elle lui chatouille encore le nez parfois. Si le monstre se sentait coupable d’avoir laisser parler le chien, si il a peur de perdre le contrôle, tuer quelqu’un maintenant, des mois après, sans y avoir été contraint ou poussé par la b6ete, mais simplement pas mégarde… C’était une catastrophe. Une preuve qu’il était bien un danger public, pour lui comme pour les autres. Quelqu’un qui définitivement ne devait pas se balader en pleine rue, même pour promener son chien, il semblerait.
En courant, c’est ce fils de pensé qui le traverse. La peur panique de retrouver un cadavre au bout du cher, de réaliser qu’il a tué un enfant, une petite vieille… Mais en fait, non.

Devant lui, la gamine n’est ni une enfant, ni du troisième âge et surtout : elle est en vie. Le géant s’excuse immédiatement, malgré la confusion des mots lorsqu’ils sortent et ne veulent pas dire grand chose. Le voilà rassuré au moins, personne n’est mort et il pouvait espérer ne pas finir en prison ce soir, ni demain. Elle va même très bien puisqu’elle gueule, visiblement en colère - et qui ne le serait pas - de se bouffer en pleine face une montagne de neige balancée par un abrutis. Pourtant, son ton, a le don de calmer l’agent de sécurité, réalisant que, sous la taille menue, résidait une casse-pieds qui se débat avec la neige, glissant lourdement comme si c’était la première fois qu’elle marchait dessus. Au moins, lui, tenait en place.. et la laisse galérer. « Pour ma défense il faut aussi lever le nez quand on marche. » Qu’il marmonne entre ses dents, tandis qu’elle s'assoit, continuant. Les beignets par terre.. il ne les avait même pas considéré et ça, c’était la pire tragédie de l’incident. Des beignets qui prenaient la glace.. mais cela ne semblait pas déranger Agnar qui rejoint son maître, reniffle à droite et à gauche avant de mordre dans un des beignets posé dans la neige. « Lui il peut, en tout cas.» et ça l’amuse un peu, son chien trouvant toujours un peu de positivité dans une situation peu confortable.

«Écoute je suis désolé d’accord ? Je vais t’en acheter d’autres, des beignets. le double même, pour me faire pardonner. » qu’il propose comme trève, tendant la main dans sa direction pour l’aider à se relever même si il devrait faire attention, il le sait. Si il tire il va la soulever d'un seul coup… et on a vu mieux, niveau discrétion. Alors c’est avec prudence qu’il l’aide, la relevant en essayant d’y aller doucement, faire genre, le plus naturellement possible. Dans un coin de l’esprit le chien bouge, gesticule. Comme si il y avait quelque chose. Mais quoi. Intrigué, pourtant, il ne demande rien, malgré l’odeur qu’elle dégage, étrangement funeste comme certains à Arcadia le sont et qui renforce cette impression de ne pas avoir affaire a quelqu’un de lambda.

Pourtant la question qu’il pose, l’est. « Ça va, rien de casser ?» Simplement posée par pure politesse. Mais les bruits de machouille dAgnar, qui venait de dévorer le dernier beignet - pas au chocolat, heureusement pour le chien - ne lui rappelle qu’il y a plus urgent. Manger, puisque, OUI, ça lui avait donné faim, la perspective de beignets chaud. « Allons chercher ces beignets. C'était loin ? » Surement que non, il l’espère en tout cas. La dalle au ventre et pas l’envie de meubler la conversation avec sa victime trop longtemps, surtout pas l’estomac vide.

 
 
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two dogs and too much snow ( salome ) - Dim 14 Juin - 18:31



two dogs and too much snow.

@eskel oernsson@salome reiss

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Affalée dans la neige, la gamine rajuste son bonnet en écartant les cheveux qui lui tombent sur les yeux. A peine effleuré, son visage tuméfié irradie de douleur, lui arrachant alors un cri - plus semblable à un grognement. La remarque du géant est malvenue ; elle y répond en grimaçant, et toujours trop sonnée pour se lever, regarde son comparse dévorer les beignets au sol. Entre amusement et désespoir, la scène lui rappelle son goûter fichu ; mais la présence du congénère parvient à l’adoucir un peu. Et voilà même qu'elle tend la main, frôlant la truffe et son pelage, comme pour lui dire « bonjour ».

A l’intérieur, l’animal recommence à gronder, témoignant qu’il voudrait bondir hors de ce corps aux mouvements limités pour s’ébrouer avec son double et lui courir après.
Salome doit fermer les yeux un moment ; respirer calmement, vider sa tête des émotions qui la submergent, et refouler la faim, la colère, le mal, l’instinct.
C’est toujours difficile de résister à l’appel de la mutation, surtout quand on sait qu’elle calque ses apparences canines sur des modèles vivants. Mais l’endroit n’est vraiment pas approprié pour une transformation et le risque est trop grand. De plus, comment réagirait le grand balèze devant deux chiens identiques - si tant est qu’il ne soit pas tombé dans les pommes au cours du processus ?

La gosse secoue la tête et repousse les flocons étalés sur ses jambes. Se concentrer sur la proposition alléchante lui semble une bonne idée. Elle fronce alors le nez - lequel lui rappelle qu’elle souffre encore, et glisse ses doigts emmitouflés dans ceux que lui tend le géant. « Je suis pas sûre », grommèle-t-elle en montrant les naseaux endoloris de sa main libre. Sur le coup, elle se demande à quoi elle peut bien ressembler avec une pomme de terre au milieu de la figure. Elle regarderait ça après, mais pour l’heure, la voilà qui se laisse redresser par le brun et ce sans faire le moindre effort. Curieux, songe-t-elle sans pour autant pousser la réflexion. De nouveau à la verticale, elle regarde autour d’elle puis s’assure de tenir sur ses jambes. Malgré l’impression d’avoir été engloutie sous une avalanche, l’équilibre est toujours là. Un « merci » presque inaudible et ronchon franchit la barrière de ses lèvres et elle relève la tête en direction de l’inconnu.  « C’était juste... » A la question posée, elle réfléchit le temps que ses prunelles s’acclimatent au brusque changement de luminosité. Et alors qu’elle s’apprête à désigner l’endroit, l’oeillade se fige et la gosse s’interrompt.

Là qu’il n’est plus à contre-jour, et que son ombre se projette à l’opposé, elle peut voir l’aura sombre et discrète qui lui colle à la peau. La même que celle du norvégien. Et l’étrange impression qu’ils ne sont pas que deux cabots refait surface avec ça. « Je le savais ! », ne peut-elle s’empêcher de crier en tapant du pied sur la neige.

Si elle était prudente, sans doute serait-elle déjà en train de s’en aller. Mais maintenant que la curiosité la pique au vif, et qu’elle se sait capable d’user de ses pouvoirs pour se défendre - à condition de ne pas s'assommer avec une nouvelle fois - la sauvageonne n’a pas envie de prendre ses jambes à son cou. A la place, elle s’assure qu’ils ne sont pas observés, et se plante en face de l’islandais tout en croisant les bras sur sa poitrine. Les orbes éclairées à la fois de défiance et d’une certaine excitation, elle paraît le défier alors qu’il fait le double de sa taille, au moins trois fois son poids, et qu’une pichenette de sa part pourrait aussi bien l’envoyer valser à l’autre bout du parc. Elle a pourtant déjà testé sa force.
Mais peu importe. Salome veut savoir et son antipathie se meut progressivement en cette familiarité soudaine que beaucoup qualifient d’insolente - et d’insouciante aussi. « Alors, tu es quoi ? », demande-t-elle à voix basse, mais d’un ton ferme et résolu. « Pas un dieu, ça c'est sûr ». Au bout de trois ans, elle a fini par comprendre qu'eux se pavanent en couleur plutôt qu'en noir et blanc. « Mhh ? Oh, et je veux toujours mes beignets ! ».


   

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OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
JUKEBOX : brother bright - blood on my name / baha men - who let the dogs out / ghost - cirice
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two dogs and too much snow ( salome ) - Dim 12 Juil - 4:26


“too much snow.” & Pas certaine d’être entière, pourtant elle semblait assez bien pour être casse-pieds, la nana.
Ces jeunes alors, tous mal élevés qu’il grommèle à lui-même tout en la relevant, d’un coup geste beaucoup trop facile pour être normal, même pour un homme avec ce physique. Quelque chose cloche chez lui, oui, mais le commun des mortels n’allait pas forcément mettre son nez dessus. Elle croira avoir imaginé la situation et au pire, n’avait aucune preuve contre lui de cette force décuplée qu’il s'entraînait à contenir un maximum pour le bien de sa vie personnelle. Juste un fait étrange, que l’on mettra sur le compte de la chute qu’elle avait fait dans la neige et l’adrénaline, voilà tout.

Lui, espérait savoir très vite d’où venaient les beignets en question, histoire de mettre à plat la situation le plus vite possible sans que la gosse ne lui casse plus longtemps les pieds. Il avait d’autres choses à faire aujourd’hui, comme… Comme lire, comme, peu importe en fait, mais il n’allait pas passer son jour de congé à gérer les état-d’âmes d’une pimbêche.Elle s'apprête à l’indiquer quand elle se stoppe, curieusement au milieux de sa phrase. Pourquoi donc, il l’ignore, la fixant en se demandant si elle faisait pas un malaise parce qu’il l’avait relevé trop vite du sol ou à cause de la chute en elle-même, mais non. Parce qu’elle gueule, la fille, en tapant du pieds sur le sol s’exclamant sans qu’il ne comprenne vraiment ce qu’elle voulait dire, ni pourquoi elle ne le lâchait pas des yeux. « Quoiii encore ?» qu’il gromelle contre elle alors qu’elle se plante devant lui, mine renfrognée.Le chien tournant en cage à l’intérieur de lui commençant à perdre patience face à une situation qui ne semblait pas s’améliorer, mais c’est justement ce chien loup qui avait capté l’attention. Elle savait, elle en était une.

L’odeur.
Celle de la mort ancienne qu’elle sent.
Tout s’explique.
ELle demande ce qu’il est avec une telle certitude de toute façon que le doute ne pouvait planer, et qu’en utilisant son pouvoir, il parvient à voir son aura, à elle aussi, qui lui restait invisible d’ordinaire sauf quand il poussait pour les voir. Une déesse, mais il ne pouvait rien dire, muet, incapable de balancer même si il le voulait il ne peut aps évoquer sa nature, pas sans devoir détourner la chose largement. A défaut il préfère simplement lui répondre, pas forcément ravis de tomber sur quelqu’un de divin. Les dieux très peu pour lui, surtout les slaves. « Pas un dieu non, un monstre. Toi t’es slave. » qu’il peut dire, ça c’était autorisé, la couleur l’entourant un profond indice de sa nature, mais quelle déesse ça, il l’ignorait entièrement. « Roh mais tu vas les avoir tes beignets putain, arrête de faire la pourrie gâtée. C’était pas où ? Par là ? » Qu’il désigne au hasard, incapable de se repérer à l’odeur du sucre dans l’air qu’il ne peut pas sentir. Il râle encore comme il pouvait le faire, avec ses frères et soeurs quand ils étaient absolument irritants, même avec ses parents tout aussi chiants. Prenant son chemin il se dirige vers le fond du parc. Puisqu’il venait d’un sens et n’avait pas vu le stand, cela devait être le bon chemin, par ici, logiquement. Sans ménagement il attrape son bras et l'entraîne avec lui, forçant sa cadence à rester raisonnable pour qu’elle puisse suivre, invitant son chien à également rejoindre le mouvement mais beaucoup plus doucement, le concernant. « J’ai faim, on y va. Et en plus, qu’est-ce que tu foutais à marcher dans l’herbe et aps sur le sentier comme quelqu’un de normal ? T’avais envie de pique-niquer dans la poudreuse ? » EN tout cas c’était pas réussi, c’est tout ce qu’il sait.

 
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Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1870
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : two dogs and too much snow ( salome )  Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
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two dogs and too much snow ( salome ) - Sam 31 Oct - 17:31



two dogs and too much snow.

@eskel oernsson@salome reiss

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« Un monstre... ». Elle répète après lui, toujours à voix basse, sans le quitter des yeux.

En dehors de son père - pour qui tous les êtres surnaturels sont des abominations - il est le premier à le dire ainsi. Sans essayer de le cacher, sans l’ombre d’une hésitation. Ca la fait ricaner doucement, avec nervosité sans doute, mais la gamine sait pourtant qu’il dit vrai.

Parce qu'il veut bien la laisser faire, elle se dégage de son étreinte, ses pieds sombrant dans des empreintes qui font deux fois les siennes. « Un monstre genre... » Elle s’interrompt le temps d’étendre ses bras en avant, et de pencher la tête sur le côté. La langue pendue et les yeux révulsés, elle pousse alors un cri de mort-vivant. « ...Bwaaaaaaah (...) Ou plutôt Frankenstein ? ».
Puis l'imitation cesse, et elle délaisse ses traits de folle à lier pour retrouver les siens - du moins ceux de sa forme humaine. « J’déconne. J’ai compris ». En baissant ses prunelles sur le clébard à leurs côtés, elle se demande jusqu’à quel point elle a vu juste. Loup, chien, dragon, gardien ? Elle parierait sur un des deux premiers, sans pour autant en mettre sa main à couper. Son niveau de conscience n’est pas assez élevé pour lui permettre d’en avoir la certitude, il ne lui reste donc que son instinct et les questions...

La force avec laquelle il l’a traînée - et mise à terre - est trop bien contrôlée pour qu’elle ne fasse la différence avec celle que lui a montré le mercenaire. Elle ne se doute pas une seconde qu’il pourrait tout briser - les gens, les stands, ses propres os si l’envie lui en prenait, et qu’à trop l’énerver, elle risque de creuser sa propre tombe… Mais sa curiosité est définitivement plus grande que son instinct de survie et sa gourmandise réunis. « Lequel ? », elle demande, la tête rentrée dans les épaules. « Tu peux me le dire, si tu sais ce que je suis ». C’est ce qu’il avait laissé entendre en évoquant ses origines, même si elle n’a pas confirmé. Ses yeux font battre ses grands cils, et la gamine tire sur sa manche pour forcer le géant à s'arrêter. « C’est pas la peine de faire le mystérieux ». Si elle devait pâtir de cette rencontre, elle espérait qu'au moins il lui laisserait un nom à rajouter dans son carnet (depuis que Jørgensen l'avait traitée d'inculte, elle s'était mise à les noter, et ça l'amusait d'appeler ça "sa collection de pokémons").  

« C’est là. On va devoir faire la queue ». Elle désigne l'étal à quelques mètres derrière eux, soupirant en voyant les autres promeneurs qui les séparent des gaufres au chocolat et des beignets.

« Alors ? ». Insistant l'air de rien, elle s'accroupit auprès d'Agnar pour mieux le câliner. Lui, au moins, lui était réceptif et semblait l'apprécier. C'était le cas d'à peu près tous les canidés, influencés par sa déesse sans qu'elle en ait conscience, et l'aisance naturelle de Salome avec les représentant de l'espèce. Pour les autres, en revanche...

« Quoi ? ». Cette fois, elle s'adresse à la bête, laquelle semble avoir flairé quelque chose. Pas le doux parfum des churros, mais celui d’une bestiole qui traverse l’allée à toute vitesse. La tête dressée sur ses épaules et les muscles bandés, l’adolescente est alors traversée d’un flux d’adrénaline. Son compagnon à quatre pattes ne l’attend pas pour s’élancer à la poursuite de l’écureuil, et il s’en faut de peu pour qu’elle se lance dans la course elle aussi. Les griffes enfoncées dans la neige, pour mieux rester ancrée au sol, elle ne peut toutefois réprimer le grognement sauvage qui s’échappe de sa gorge et fait tourner quelques têtes ahuries en direction de sa personne et du géant.

 

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