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Play this Silly Little Game {PV} - Dim 17 Nov - 16:28

PLAY THIS SILLY LITTLE GAME __ WOLFGANG & ASBJÖRN
Make that decision every day. What is wrong with me. It's what's wrong with you. There's just so much I wanna say. I like to make-believe with you. That we always speak the truth. I like how we pretend the same.


Il les regarde avec horreur. Les souvenirs se consumer dans un terrible brasier. Vestiges exhumés d’une principauté prospère, où la loyauté honorait, une totale dévotion et une totale transparence inspiraient admiration et respect. Goût âcre de trahison au fond de la gorge, vieux dossiers classés secrets trop précieux pour être jetés aux oubliettes. Regard qui traîne avec dégoût sur les chaussures en cuir qui ont mérité une attention toute particulière de la part du rouquin désinvolte, réclamé d’un jour à l’autre par la justice pour ses différents délits. Des actes contre-nature fortement rejetés et condamnés par une société intransigeante où la droiture, l’attention porté aux valeurs liées à l’équilibre universel, amènent à plus de considération. Vérités éclatées au grand jour ne laissant que des cendres fumantes et brûlantes de cette relation fraternelle peu commune. Wolfgang, il ressemble à un gigantesque volcan en éruption, le sentiment de rage destructrice assez puissant pour dévaster des territoires de forêts, des continents et des légendes, en ne laissant derrière lui qu’une traînée de lave. Mi horrifié, mi bouleversé alors qu’affluent dans sa tête, les images du macabre spectacle. Muscle plissé luisant de Son abjecte salive. Il pourrait presque aussi la sentir.

La perle de sueur froide dégouliner le long de la nuque de son mentor. Frénétiquement rongée par les crocs fébriles de cet animal éperdu de faim. Parricide, crime abominable qui l’expose à une longue et interminable agonie et ne restera pas impuni. L’homme, il s’effondre. Aussi subitement qu’un château de cartes. Les projets audacieux, les promesses d’avenir commun, les repères familiers et rassurants, balayés comme un misérable fétu de paille. Immobile dans son fauteuil, à ruminer des idées noires, en fixant le fond de son verre en silence. Avec l’impression constante d’être au bord de l’étouffement. « Monsieur, rester enfermé dans le noir à contempler le vide depuis plusieurs jours ne fait que réduire à néant le peu de moral qu’il vous reste ». Parce que sa vie ne serait pas ce qu’elle est, sans les précieux conseils de son majordome. Toujours à balancer des vérités d’une sagesse insoupçonnable. L’égal d’Athéna, en termes de discernement. Alors il décide de passer inaperçu, dans les rues sombres et désertes, où seule la lune projette sa douce lumière argentée. L’esprit replié sur lui-même, continue son interminable marche silencieuse jusqu’à un grand bâtiment contemporain tout de verre vêtu, symbolisant toute l’attention que portent les politiciens à l’art et à la culture.

Il se faufile tant bien que mal dans la foule, les yeux bleu azur posés avec une vénération fanatique sur les sculptures parfaites et les peintures en médaillons illustrant les vertus féminines. Rejoint les espaces de répétition, puis les loges, dans un énième regain de nostalgie. Il fait face à une chaise vide. Serre un bouquet fané contre son torse. S’attarde maintenant sur la garde-robe de Vasilisa, les tenues mondaines formées de lacets multicolores plus ou moins serrés, dans un motif de dentelle. Il en hume le parfum avec un pincement au cœur, douleur du deuil saisissant son être telle une main de fer, l’emprisonnant dans un étau de glace et de ténèbres. Un grincement de porte se fait entendre. « Tu n’es pas le bienvenu ici. Tu ne l’as jamais été ». Regard lourd de reproches d’une monotonie terrifiante, voix criarde et irritante qui pourrait certainement réveiller un mort. Wolfgang, il ne pipe pas mot, l’air fatigué et lasse. Retourne sur ses pas, sans répondre à toutes les accusations. Laisse le courant d’air frais le ramener à la réalité et apaiser les tensions internes. Jusqu’à remarquer, au loin, une silhouette familière. « Jamais Tweedledum sans Tweedledee » . Asbjörn en personne, se tenir sur le pas de sa porte. Une pointe de sarcasme, derrière ses paroles.
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Play this Silly Little Game {PV} - Sam 30 Nov - 16:14

Juillet 2019 // Le soleil cogne, tambourine contre la vitre. Douce brûlure effleurant la chair. Ce qui n’était d’abord qu’un rayon de lumière faiblard agresse désormais ses paupières de plomb. Sa tête s’enfonce paresseusement dans le moelleux de l’oreiller. La main perdue au creux des reins graciles renforce l’étreinte possessive. Rapproche encore un peu la silhouette alanguie à ses côtés par réflexe. La pousse à venir se lover contre lui, s’y blottir dans un mouvement félin. Il lutte encore un peu contre les démons qui hantent ses songes, juste pour la forme. Un battement de cœur, puis deux, alors que les cils battent doucement. Le géant se rassérène de la présence réconfortante contre lui, s’en délecte. Se repaît un instant des formes enchanteresses avant que les souvenirs sordides ne reviennent le frapper de plein fouet. La carcasse trempée jusqu’aux os, les entailles béantes aux poignets. La baignoire remplie de son sang, dans lequel son cadavre aurait baigné s’il n’était arrivé ne serait-ce qu’une poignée de minutes plus tard. Quatre jours qu’il ressasse, fulmine. Ne se retient d’aller démolir le principal responsable uniquement à cause de la nécessité de rester auprès de Lui. S’assurer qu’il récupère, autant moralement que physiquement. Rattraper les semaines à l’éviter en s’improvisant pot de glue. L’angoisse de le laisser seul chevillée au corps. C’est à contrecœur qu’il se détache de son amant, vient embrasser sa tempe dans une ultime caresse avant de s’extirper de son lit le plus discrètement possible. Un frisson lacère son échine en sentant la morsure du froid saisir sa peau nue, alors qu’il rassemble ses vêtements pour se vêtir. S’efforce de laisser le cadet profiter des bienfaits d’un sommeil réparateur pendant qu’il part régler ses comptes avec Nodievs.

La porte se referme avec douceur, grince légèrement au même titre que le plancher. Fébrile, il doit se faire violence pour ne pas dégringoler les marches imposantes à toute vitesse. Ne veut surtout pas être arrêté dans son élan par son frère. Le nordique n’accélère le pas qu’une fois dehors, emprunte le trajet connu à la perfection pour s’être perdu tant de fois dans l’antre de son ami d’enfance. Sent monter la colère, terrible et lancinante. Furie qui ravage son cerveau, calcine les poumons avant de se propager dans ses tripes. De les tordre hargneusement. Elle atomise la moindre parcelle de son enveloppe charnelle. Parce que l’argentin aurait pu mourir, lui être arraché. Torturé par celui qu’il prenait pour un allié, qu’il a vu grandir. Qui s’est parfois mué en rival pour obtenir les grâces du géniteur, mais jamais en ennemi mortel. S’attaquer au plus jeune revenait à le blesser lui. Et il est là, le sale traître. Le nargue, fanfaronne presque. Posté devant chez lui, droit comme la justice. Aplomb dont il ne semble jamais se départir, il l’écrase de toute sa condescendance. Siffle son sarcasme grotesque au lieu de faire sagement profil bas. Il ne lui fait au moins pas l’offense de jouer les innocents. « - Wolfgang, misérable raclure de chiottes. » La finesse envoyée aux oubliettes, il grogne, aboie. Envoie son poing valser contre la figure de conquérant, si fort qu’il parvient à entendre l’os craquer. Balance un second crochet avant d’envoyer son genou heurter les parties intimes. Assez brutalement pour le faire vaciller, plié en deux par la douleur fulgurante et castratrice. « - On ne t’a jamais dit de ne pas t’en prendre aux plus petits que toi ? Tu croyais que j’allais pas finir par le savoir ? » Il le crache, le timbre haineux. Des mois qu’il aurait dû intervenir. Il aurait dû le bousiller en apprenant qu’il avait osé abimer le visage du rouquin, en faire de la charpie. Il s’était abstenu, avait préféré oublier au plus vite le récit des serpents enjôleurs entre les cuisses offertes du protégé de Lars. Grave erreur.
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Play this Silly Little Game {PV} - Sam 4 Jan - 23:00

Difficile d’ingurgiter cette tornade de sentiments. De camoufler la moue de déception qui transparaît sur son visage sujet aux premières rides de la quarantaine. Cette façon de répandre par tous les moyens son horrible venin qui lui fait, déjà, l’effet d’une gifle bien sentie. D’inciter à l’apologie d’un crime contre l’humanité, un lien contre nature qui porte atteinte à leur propre intégrité. Difficile d’ignorer les trémolos de désir inondant les bas-ventres avec une obscénité morbide, et ce tas d’immondice ancré dans la chair et dans le cœur. Cette succession d’images dégoulinantes de vulgarité avec des scènes de sexe explicites qui fusent dans son esprit et lui donne envie de dégueuler dans le premier caniveau aperçu sur son chemin d’une manière pas très gracieuse. Valeurs morales fondamentales inculquées depuis la prime jeunesse balayées comme de médiocres fétus de paille une fois les hormones détraquées en ébullition. Solide amitié résistant à l’épreuve du temps restée dans les oubliettes après avoir sombré dans la folie la plus profonde et vicieuse possible. Une fois vautré dans le péché de la luxure, les preuves de débauche étalées sur la peau. Les yeux écarquillés par le choc et l’horreur, il peinerait presque à souffler mot.

Le sarcasme comme seconde nature, carapace infranchissable, stratégies défensives parées pour contrer d’éventuelles attaques simultanées. D’une froideur glaçante qui gèle les os. Robot dépourvu d’émotions et de sentiments, dévoué à sa cause, chien muselé pratiquement éduqué dans un centre d’entraînement pour devenir un féroce combattant ne fléchissant jamais l’échine pour atténuer son supplice. La mâchoire enflée, les poings crispés, il se retient de piaffer de douleur. Un rire narquois lui secoue le torse, l’absurdité de la situation frôlant franchement le risible. Un peu d’amusement dans sa vie solitaire. « Björn, c’est avec cette bouche coulante de miel que tu lui pompes le dard ! » Légèrement masochiste sur les bords, les plus naïfs lui reconnaissant une certaine malice lorsqu’il s’agit de jeter de l’huile sur le feu. Assez doué pour s’attirer des ennuis et pour faire s’abattre de chaotiques tempêtes de foudre. Tête à claques des beaux quartiers pas forcément adepte des marques de sympathie, sauf pour servir ses propres intérêts. Il s’apprête à pousser le vice, à continuer, imperturbable, ses sordides énumérations. Stoppé dans son élan, il sentirait presque ses testicules rompre sous la pression du talon. Lancinement qui résonne à travers tout son corps. Le fait se sentir plus vivant que jamais.

Immobile et sans voix, il le regarde déguster le fruit de sa vengeance. L’abandonner à son tour comme un banal sac poubelle bon marché. Ariel. Le monstre de dépravation. Il a vraiment réussi à lui mettre le grappin dessus. Ne manquerait pas une miette de la scène d’humiliation qui se jouerait devant lui. Saloperie de sangsue aspirant loyauté, conscience et ambition. « Je suis forcé de reconnaître que tu connais les secrets d’un bon crochet. J’en redemande. J’ai appris que tu étais monté comme un cheval, et que tu le chargeais comme un taureau, mais c’est sans doute d’abord cette virilité terriblement attirante qui lui a donné des idées ». Dit-il, dans un crachat de gerbe de sang. A terre, comme une fourmi à l’abri en profondeur dans le sol. Un loup tout en bas de l’échelle de la meute. Toute sa hargne envolée, d’allure inoffensif. Il le mérite sans doute. Contemple quotidiennement son carnage d’un air satisfait. Les pierres d’un édifice de chaos et de destruction construits dès son adolescence. « Qu’est-ce qui te fait sombrer dans cette folie ? Il est si serré, pour que tu mêles inceste et trahisons des liens du sang sans éprouver le moindre remord ? ». Accusations qui lui éclatent à la gueule avec violence.
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Play this Silly Little Game {PV} - Lun 13 Jan - 11:04

A terre, victime d’un choc qui en aurait envoyé plus d’un à l’hôpital. Le souffle coupé, et pourtant pas suffisamment pour le réduire au silence. A genoux, le loup n’a pas perdu une once de sa verve légendaire. Tout juste quelques parcelles de dignité, qu’il regagne déjà en lui arrachant des morceaux de la sienne. Hors de question de tomber sans l’entrainer dans sa chute. Les mots affreusement crus font grimacer le scandinave, lui tordent le ventre de répulsion. Pervertissent toute la beauté de sa relation avec le rouquin pour la rendre horriblement sale. Dégradante au plus haut point. Armes choisies avec soin pour le rabaisser. Il en crève de honte, inapte à assumer sa relation incestueuse au grand jour. Faits pour s’aimer dans l’ombre, loin des œillades réprobatrices du reste du monde. Il voudrait être sourd pour ne plus l’entendre cracher. Aveugle pour ne plus voir le dégoût luire au creux des rétines glacées. La peau constellée d’hématomes invisibles, meurtrie par le dédain flagrant.

L’impression ignoble de voir son géniteur à travers lui, de sentir tout le poids de son jugement. Aussi loin qu’il se souvienne, Wolfgang a toujours incarné un grand frère pour lui. Un exemple, un repère auquel son père se référait sans cesse. Le comparait en permanence pour le pousser à l’excellence. Parfait petit soldat dans son enfance, néanmoins toujours inférieur à lui. Le protégé qu’il estimait autant si ce n’est davantage que sa propre chair. Il s’était longtemps efforcé de lui ressembler, de rendre fier le patriarche en suivant son exemple. L’avait admiré et détesté pour ça. Avant de renoncer à l’âge adulte, encore trop humain pour adhérer à la mentalité sordide de ses ainés. Yngvarr avait été le premier accroc dans la toile. Humiliation infligée à sa mère jamais pardonnée. Pas plus que le fait d’avoir arraché le pauvre gamin à son véritable foyer, pour la seule gloire d’ajouter un dieu supplémentaire à leur panthéon. Mais même détaché de leur influence nauséabonde, il reste en lui quelques relents de ce môme qui voulait se montrer digne d’eux. Rendre fier Lars. Le monstre qui l’aurait assassiné de ses propres mains s’il avait appris ses penchants déviants.

La souffrance mentale qu’il lui assène n’est toutefois pas suffisante pour ébranler sa colère. Celle qui se déverse dans ses veines comme un torrent de lave, torpille ses entrailles. Il ne peut pas tolérer qu’il s’en soit pris impunément à son cadet, jusqu’à lui implanter des idées suicidaires dans le crâne. C’est ce qui lui vaut un nouveau coup, sans crier gare. Le pied qui vient se fracasser violemment contre ses flancs alors que le géant le toise de toute sa hauteur. Misérable fourmi qu’il veut voir se tordre de douleur. « - Ferme ta grande gueule le merdophile, t’as rien appris du tout. De quel droit tu te permets de le harceler avec tes saloperies ? Tu cherches quoi au juste, tu manques d’ennemis, tu t’ennuies dans ta pauvre vie ? T’es jaloux, t’en as pas eu assez quand il t’a tripoté ? » Il nie effrontément, s’enferme dans son mensonge pour sauver les meubles. S’impose des images ignobles en évoquant l’incident du Red Lantern. Celui qui lui reste toujours en travers de la gorge, bien des mois après, jaloux maladif qu’il est. « - Ta virilité à toi doit pas se résumer à grand-chose pour que t’ailles t’en prendre à lui plutôt qu’à moi. Va te faire greffer une nouvelle paire de couilles si ça te complexe autant, mais lâche-nous la grappe avec tes délires scabreux. » Qu’il siffle, le timbre polaire. T’as failli le tuer, connard.
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Play this Silly Little Game {PV} - Dim 26 Jan - 22:12

Gros rat d’égout puant capable de transmettre peste, rage et choléra, presque inerte, en train de gésir sur le sol en marbre blanc immaculé. Pourri jusqu’à la moelle et pourtant à la tête d’une fortune colossale. Un connard prétentieux qui chie des millions de lingots d’or, lorsque les spasmes de son estomac le percutent avec une violence inouïe. Le voilà, en train de dispenser des cours d’éducation morale et civique. Lui qui excelle, lorsqu’il s’agit de rendre une situation risible. Qui déclencherait une nouvelle crise de cynisme et un pouffement de rire chez Vasilisa, qui se retournerait certainement dans sa tombe, si elle assistait à ce spectacle grotesque. Le moindre élan d’affection écrasé contre un mur d’indifférence. La beauté de son âme corrompue avec le temps, et leurs rêves d’adolescents les plus purs ayant sombré dans les pires cauchemars. Assez nonchalant pour se pavaner, sur un trottoir bondé de sans-abris, avec son costume de haute couture, ses chaussures impeccablement cirées, ses cheveux peignés avec soin, le regard sans âme, les liasses de billets bien conservées dans son portefeuille en cuir de dragon. Sans parler de ses mœurs qui soulèveraient le cœur des amoureux d’une vie clandestine remplie de débauches.

Et pourtant, il continue. D’infliger les pires atrocités et de cracher son venin toxique dans sa direction. Une damnation personnalisée pour toutes les fautes qu’il a commises. Nouvelle méthode de torture expérimentée par ses soins. Tyr faisant preuve de toute son ingéniosité pour faire trépasser l’ennemi. Pour autant, à dire vrai, cet homme, Il ne lui inspire pas beaucoup de dédain. Petit frère qui s’apprête à emprunter un chemin différent de celui qui lui était destiné. A reposer à jamais dans ce gouffre maudit. Et Wolfgang, il ne peut pas supporter pareille décadence. Réprime de multiples rictus de dégoût en détectant presque sous le tissu humide les fluides corporels vénérés du plus profond de Son âme souillée, petit ingrat monstrueux et misérable. Piétine sans vergogne l’honneur de Lars. Ternit la mémoire du défunt Patriarche. Salit la réputation de prestige d’un héros valeureux, qui a contribué à conquérir la ville et bâtir un empire dans l’or et dans le sang. Une lutte cruelle, parsemée de mensonges. Peut-être a-t-il lui-même orchestré sa mort. L’odeur musquée de la trahison emplissant ses narines.

L’obligerait à faire rapidement le point sur sa vie. « C’est mignon. J’ai l’impression d’être face à une louve qui défend ses petits. Cette petite chose fébrile qui s’épanouit pourtant comme une fleur sous tes assauts bestiaux. C’est contradictoire. Je ne suis pas jaloux, non. Tu pourras lui transmettre un message. S’il lui prend l’envie de recommencer, j’excellerai dans l’art de la castration, la lapidation et l’éviscération ». La hargne restant inchangée, alors qu’une sourde douleur pulse dans son flanc, jusqu’à devenir insoutenable. Et pourtant, un rire sinistre et glacial continue de s’échapper de sa gorge. Et il ne cherche même pas à faire taire cette petite voix qui commence à résonner dans sa tête. Fils, il n’y a que les lâches et les tapettes qui restent face contre terre. Wolfgang, il vacille. Réussit difficilement à se maintenir debout. « Putain, qu’est-ce qu’on se marre ! Si tu n’avais pas entamé une carrière cinématographique récemment, tu aurais été sélectionné pour des shows comiques. Björn, ton égo fait la taille d’un terrain de golf. Tu ne le considères pas comme faible et sans défenses, quand tu décides de lui péter la rondelle, au petiot. Mais peu importe. Une question me brûle les lèvres ». Il le toise à son tour, un air de défi dans le regard. « Ta semence…tu l’as déversée avant ou après la mise à mort de Lars ? J’imagine que tu étais dans le coup ». Demande-t-il, d’un coup de genou dans le ventre, le poing brandi vers le visage du quadragénaire.
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Play this Silly Little Game {PV} - Dim 2 Fév - 23:09

Le géant a conscience d’avoir touché le fond en entendant un être tel que Wolfgang lui faire la leçon. Mâle de petite vertu, enflure de première catégorie, lui-même fait souvent pâle figure en comparaison. Compas moral qui dysfonctionne sévèrement alors qu’il lui crache dessus en toute impunité. Les rôles qui s’inversent. Il s’est toujours imaginé un peu moins digne d’être détesté que son fidèle comparse. Plus humain pour avoir tenté de s’échapper de l’influence néfaste du paternel. Douce vie de famille qu’il mènerait encore, si sa maison n’avait pas brûlé. Si les flammes n’avaient pas cruellement emporté tout ce qui faisait de lui un homme honnête, respectable. Ils ne seraient sans doute pas en train de se bagarrer à l’instant présent. La tentation de l’interdit ne se serait jamais présentée. Mais Ivar serait mort. Tabassé par son géniteur, recroquevillé dans une flaque écarlate aux côtés de son amant. Il n’aurait pas pu s’interposer, certainement toujours occupé à sauver des vies en tant qu’ambulancier. Il se serait vidé de son sang et Lars aurait attendu froidement de pouvoir se débarrasser de son cadavre. La vision d'horreur lui parait aussi effroyable que celle de sa femme noyée dans sa baignoire, si ce n'est davantage.

Rengaine infernale, le bourreau ne cède pas. Il persiste et signe. Énonce les faits avec la certitude qu’ils sont vrais. Il se doute que son frère a dû céder, reconnaître d’une manière ou d’une autre leur liaison impure. Il ne peut pas complètement lui en vouloir, tant le battage du fourbe est insupportable. Lui n’est pas prêt à en faire autant, à avouer l’inavouable. Préfèrerait se laisser éviscérer sur place plutôt que d’admettre qu’il brûle de désir pour le cadet. Il n’y a qu’à ce dernier qu’il le montre, qu’il l’admet. Les autres ne pourraient pas comprendre. Leur jugement les anéantiraient, il en est persuadé. « - Un peu excessif non ? Pour déchainer une telle rage, il a forcément dû toucher un point très sensible, ce qu’un refoulé comme toi ne peut pas tolérer. C’est dommage, se faire péter la rondelle, je crois que c’est plutôt à toi que ça profiterait. T’as visiblement beaucoup de merde à évacuer pour inventer ce genre de délire. Ce n'était pas lui sur la vidéo. » Le scandinave ne se démonte pas, réfute en bloc la vérité obscène. Il ment comme un arracheur de dents et maudit son amant pour la pellicule bas de gamme de leurs ébats. Détourne les moqueries vers l’homophobie abjecte et presque suspecte du libertin. Infâme qui a dû se sentir atteint dans sa virilité, d'être si réactif aux attentions lubriques du prostitué.

« - Avise-toi de lui toucher ne serait-ce qu’un cheveu ou même seulement de poser un œil sur lui, et je peux te jurer que ton charmant programme sera du pipi de chat à côté de ce que je te ferai subir. » Il le siffle entre ses dents, serrées à s’en fracturer la mâchoire. Menaces qu’il entend bien mettre à exécution s’il désobéit, alimente à nouveau les envies suicidaires du môme. L’interrogation lui fait plus de mal que le coup qu’il lui assène en plein dans le ventre, à sentir sa respiration se bloquer sous l’impact. Il en a le souffle coupé, se recule pour contrer un nouveau heurt. « - Comment tu peux seulement imaginer ça ? Tu vas rien m’épargner ? Après m’avoir accusé d’inceste, maintenant tu m’impliques dans un parricide ? » Sincèrement blessé qu’il ose le salir sans preuve irréfutable, l’incriminer de la sorte. Et la colère impérieuse prend le pas sur la raison, les décennies d’amitié. Asbjörn vient agripper le poignet agressif, poignarde les rétines du tyran de ses sphères d’acier. Instigue l’effroi sans un mot, la nécessité viscérale de sacrifier des morceaux de sa chair pour apaiser son courroux. S’écorcher avec ses propres ongles s’il le fallait, gratter jusqu’à ce que la peau blême déverse des rigoles écarlates. La lacérer jusqu’à ce que le dieu marin retrouve la paix. Crève, enfoiré.
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Play this Silly Little Game {PV} - Dim 16 Fév - 18:36

Wolfgang, il respire la testostérone à plein nez. Voit son autorité de mâle dominant remise en question par deux souillons à la libido débordante, haletant comme des chiennes en chaleur, quémandant avidement qu'on les baise avec une férocité bien calculée. Frottent leur fessier impatient contre la légère bosse qui déforme les pantalons. Enrôlés dans une mise en scène absolument grotesque, de quoi filer la nausée à n’importe quelle personne lambda suffisamment saine d’esprit. Front plissé, narines frémissantes, il chercherait presque du regard les traînées de salissures laissées derrière lui. Les tâches imbibant le tissu, témoins indélébiles des agissements répréhensibles et abjects de deux spécimens tombés plus loin dans une déchéance à laquelle ils ne désireraient pour rien au monde mettre un terme. Effaré, qu’ils puissent commettre un tel sacrilège. Qu’Il tente en vain de défendre son honneur en rejetant en bloc les accusations, alors que les preuves seraient suffisantes pour les inculper. Pour que la justice divine s’abatte sur eux. Pour déchaîner le courroux de Lars, s’Il ne l’avait pas envoyé six pieds sous terre. Abominable parricide qui ne devrait pas rester impuni. Wolfgang, il est blanc comme neige, couleur de la vierge et symbole de pureté, de candeur et d’innocence.

A côté des deux bêtes prises d’un sursaut d’excitation malsaine. Recevrait sans doute un tonnerre d’applaudissements et de chaleureuses félicitations de la part des deux patriarches, en s’insurgeant contre cette hérésie. Moralisateur au possible, les azurs étincelant de fourberie, petit prétentieux pince-sans-rire, incapable de décoincer le balai qu’il a dans le cul. « Attention, j’entendrais presque les grouinements du cochon à la recherche d’une truffe à consommer. Tu sais quel sort est réservé aux porcs ? Saignés à vif, voire même ébouillantés vivants. Je serais quand même triste, s’il vous arrivait malheur ». La main sur le cœur, l’air faussement choqué. Il n’existe plus de nuances de teintes. Seulement le blanc et le noir. Il ne manque plus que l’aube, l’étole, et de brèves prières prononcées à voix basse. Il incarnerait presque le bon samaritain entouré de sa douce lumière blanche, dont l’unique but est d’instaurer la paix dans le monde, de préserver l’innocence le plus longtemps possible. Presque. « Ma boîte à caca restera où elle est, je vous remercie. D’autant plus que je n’ai pas l’impression que le fait qu’il te tienne par les couilles ait des vertus antistress. A voir la veine de colère, prête à exploser, qui apparaît sur ton front. Inutile de nier. Il m’a décrit ce merveilleux tableau. Une rose d’amour épanouie. Tu n’auras pas tout raté ». Annonce- t-il d’un rire mesquin.

Les reproches laissant place à une honte viscérale, à de vieilles rancœurs dorénavant inscrites dans son histoire, marquant son âme au fer rouge. Ariel ayant levé le voile sur un évènement ne lui inspirant qu’un dégoût très prononcé. Question d'égo et de virilité mal placée. Amitiés également balayées par le souffle sordide du destin. Confiné dans son univers étriqué, refusant toute fantaisie. Trop borné pour passer l’éponge, avaler la pilule, jeter cette ère de médisance aux oubliettes. Il aimerait, pourtant. S’accrocher désespérément à un passé qui ne reviendra jamais. Une ère dépassée, un temps révolu. Rempli d’une nostalgie aussi tranchante que la lame de ses couteaux. Asbjörn, il a gâché le prestige de sa famille. Tous ces moments où il avait eu la sensation d’avoir tissé des liens indestructibles. Et pourtant, il refuse de ne voir en lui qu’un étranger. Un invité indésirable ayant accidentellement renversé sa tasse de thé sur le tapis du salon inestimable. Coupable d’un crime suscitant la haine de la société toute entière ? Il aimerait le croire. Visiblement dans une impasse. « Comment peux-tu encore prendre sa défense, après ce qu’il a fait ? Venir ici, en tant que chevalier servant. Il a mis sa virilité au placard depuis bien longtemps. Pathétique. Sans parler de cette nouvelle tendance à s’enliser dans les mensonges et les fabulations. Tu as si peu d’orgueil…». La main gauche serrée en poing, le poignet douloureux, à le toiser avec méfiance. Avant de sentir l’effroi se répandre dans tous ses membres. Le corps secoué de tremblements. Les iris voilées par la culpabilité. Fidèle de pacotille appelé à confesser ses péchés. Ressent le besoin d’obtenir enfin l’absolution. « Pardonne-moi, Björn ». Lente entaille lui barrant le torse avec un poignard bien aiguisé. Effectuée par ses propres soins. Sanglots étouffés, appel qui sonne comme une supplication.
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Play this Silly Little Game {PV} - Dim 1 Mar - 18:37

Tu as si peu d’orgueil… Il en a trop, bien au contraire. Trop pour reconnaître l’inceste, endurer les regards outragés. Supporter que les langues se délient avec moquerie. Aussi grand qu’il est, il n’est pas de taille à affronter les rictus mauvais, les jugements de valeur. La réputation qu’il s’est construite s’effondrerait, pour se résumer à ses penchants de travers. Ses coucheries crades avec son frère, de plus de dix ans son cadet. Il préfère s’enliser dans son mensonge, creuser sa tombe, s’y enterrer. Se laisser couler dans les abysses de son déni. Plus d’une décennie qu’ils se cachent, s’aiment uniquement dans l’ombre. Protégés par l’obscurité salvatrice. Le drame leur pendait au nez, la vérité ne pouvait que finir par éclater. Mais les années ont défilé sans que leur infâme secret ne s’évente et ils ont certainement baissé leur garde. Moins discrets, plus démonstratifs. Les mains qui se montraient tactiles, les gestes à l’ambigüité indéniable. Ses esclandres de colère à l’allure d’infâmes crises de jalousie. La vidéo salace qui avait fuité, l’argentin privilégiant son plaisir solitaire à la nécessité de préserver les apparences. Il sait qu’au fond, Wolfgang n’a qu’à fouiller dans sa caboche pour déceler la vérité. Pour tout revoir d’un œil différent, salir les moindres moments gravés dans sa mémoire. Pas assez prudents, rongés jusqu’à la moelle par un parasite pugnace. Les doutes n’ont pu que transformer en évidence. En particulier si contrairement à lui, le rouquin a assumé ouvertement leur tare, comme il le prétend. Pas que ça l’étonne, il a conscience de ne pas mériter son amant. Bien plus courageux et digne d’être chéri que lui, à de nombreux égards, en dépit de ce que ce dernier estime.

Il veut le voir souffrir, le torpedo. A la hauteur de l’humiliation qu’il lui inflige gratuitement. Des palabres assassines, relents acides en travers de sa gorge. Des souffrances qui ont meurtri le cœur pur d’Ivar. De celles qui lacèrent le sien, à se sentir trahi par celui qu’il considère comme son ainé depuis l’enfance. Son ultime allié, pratiquement son modèle. Il le déteste avec force, d’oser saccager sans vergogne ce qui les unit, se mêler de sa vie intime. Les menacer, lui et sa seule famille. Ses sphères d’acier ravagées par la haine, il n’attend qu’une chose. Qu’il se roule de douleur à ses pieds, implore son pardon. Se noie dans son propre sang, souille le bitume de son cruor putride. Son sang contre celui que le prostitué a fait couler de ses veines, en proie à un atroce désespoir. Le dieu en harmonie avec l’homme, avide de massacre. Trop longtemps refoulé au fond de sa conscience pour ne pas se sentir enragé à l’unisson. Punition divine qu’il lui impose. Pouvoir destructeur qu’il retourne contre le traître, les rétines rivées sur le scélérat. Il se repait de l’effroi qui envahit subitement la carcasse, se délecte des mots qui s’extirpent de sa bouche. Victoire arrachée avec autant de malice que les lettres du corbeau, l’emprise autour du poignet se renforce. A teinter la peau claire de traces violacées, faire blanchir les articulations des phalanges qui refusent de lâcher. Des frissons de plaisir roulent le long de l’échine quand il s’empare docilement de sa lame, trace un sillon écarlate en travers de son torse. Il n’intervient pas pour le contrer, le laisse déchirer les tissus, érafler la chair en dessous. Presque à appuyer sur le manche pour accentuer la profondeur de la plaie. Sourd à ses suppliques, aux larmes qui perlent au coin des cils.

Obnubilé par son courroux, le géant ne réagit qu’en sentant le tourment atteindre sa propre carne, comme si les blessures étaient les siennes. Constat qui lui fait l’effet d’un électrochoc, tord violemment son palpitant. Une grimace vient déformer ses traits de fer, le pousse à se défaire de l’étreinte mortelle. Rompre tout contact et reculer, horrifié par ses méfaits. Affligé par l’ampleur de sa hargne. Le silence s’abat sur eux comme une chape de plomb, vautour qui plane pour mieux se repaitre du cadavre de leur amitié. « - Je prendrai toujours sa défense, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse. Toujours. Si tu étais vraiment un frère pour moi, comme je l’imaginais, tu en aurais fait de même au lieu de préparer ton abjecte mise en scène. D’attaquer par derrière avant de distiller ton venin. Tu ne mérites même plus que je te punisse, encore moins que je daigne encore t’adresser la parole. Tu es mort pour moi. » Sentence cruelle qui dépasse sa pensée, dictée par sa détresse. Amour inconditionnel qu’il voue à l’un et à l’autre, différemment pourtant. Le cadet restera toutefois toujours sa priorité absolue. Prêt à le défendre contre vents et marées, à braver toutes les tempêtes pour Lui. A noyer sous sa rancune sa loyauté envers Nodievs. Sa rage retombée, les dents serrées, le scandinave s’éloigne finalement sans une œillade supplémentaire. Réconciliation qui devrait attendre, tant les propos ignobles de son ami l’avaient atteint.
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