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Freaking me out. ft Jules

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Freaking me out. ft Jules - Ven 29 Nov - 23:23

freaking me out


Empty mansion, in the rain just off the coast is the vibe now, that I feel inside my soul. Like a spider, there's a web that you have wove. There's a heart now, where there used to be a ghost.

ft. @Jules Blacksad

Pendant plusieurs minutes, Phaedrig se demanda bien ce qu'il avait bien pu lui prendre de l'inviter à cet endroit. L'Elixir. Ce très sympathique salon de thé-bar, détendu et agréable, prisé de pas mal de personnes. Un lieu de rendez-vous idéal sur le papier, où passer un bon moment pour discuter tout en profitant des douceurs et de boissons chaudes agréable, tout comme des boissons fraiches variées. Non, vraiment, sur le moment, il avait trouvé que cela était une bonne idée. Même si une petite voix lui rappelait d'une façon distraite qu'il s'agissait de l'établissement de sa soeur. Même s'il avait fait attention à inviter Felicia durant un moment où il ne croiserait pas la tignasse rousse de Siobhan, le garçon n'était pas tranquille à l'idée de la voir débarquer. Ne pouvait-il pas plutôt se rabattre sur un endroit peut-être moins sympathique mais plus serein ? Sa conscience lui disait avec résignation, qu'il ne pouvait plus reculer. Et que, quand bien même, il était maintenant assez grand pour faire ses propres choix et inviter des filles à passer un moment pour se connaitre.

Le rouquin se trouvait déjà sur place, à l'extérieur, devant l'établissement pour attendre la brune. Il lui avait envoyé un message la veille pour lui proposer cette sortie en fin d'après-midi, orée de la soirée. Rien que de taper ces quelques-mots, il sentait son coeur s'accélérer légèrement. Mais rien de comparable avec ce qu'il se passait à ce moment là dans sa cage thoracique. Clairement, il appréhendait toujours légèrement le moment "juste avant". Jusqu'à ce que tout s'éclaire et que ses iris verts ne se pose sur la démarche vive de Felicia. Déjà, il sentait déjà mieux. Phae' ne pouvait l'expliquer, quand elle était là, il se sentait bien, l'excitation toujours présente, mais la douceur et la prévenance de la jeune femme le touchait, il se sentait écouté en sa présence. Il se sentait exister. Alors, naïvement, avec sa jeunesse, il profitait de ces moments et avait hâte d'en profiter encore. Son sourire s'élargit alors qu'elle arrivait à son niveau :

« Pile à l'heure ! Salut Felicia ... »

L'accolade de l'ami ravi de la revoir, il ne pouvait cacher ses émotions. Il se maudissait souvent d'ailleurs pour cela. S'écartant alors, en parfait gentleman, il ouvrit la porte de l'établissement pour la laisser passer.

« Après toi. Je me suis dis qu'on pourrait se poser ici au début, mais si tu veux bouger ailleurs après, y'a aucun soucis. Je sais qu'ils font d'excellents smoothies ! »

Et pour cause, pour en prendre souvent pour venir causer à Sio' dernièrement ... Au fond, il était heureux de côtoyer ces endroits aussi. Le lieu était chaleureux, quelques clients se trouvaient déjà là, mais il y avait bien un espace dans un coin où ils pouvaient se poser (en même temps, il s'y était assuré avant le rendez-vous ...). Les choses semblaient bien démarrer, malgré les légères hésitations du jeune homme et le coeur qui continuaient à s'emballer d'une façon complètement folle. Qu'il détestait et adorait cela en même temps ...


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number 7
Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1507
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : Freaking me out. ft Jules Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
Freaking me out. ft Jules Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7rIqPN1t9ndkh_1280 Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7cFgqv1t9ndkh_1280 Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7e58kx1t9ndkh_1280

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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Freaking me out. ft Jules - Sam 30 Nov - 0:37

freaking me out


Oh, why'd you have to be so cute? It's impossible to ignore you, ah, why must you make me laugh so much ? It's bad enough we get along so well, just say goodnight and go

ft. @Phaedrig Kearney

Il y avait bien longtemps que Jules avait mit autant de temps à se préparer pour sortir. Lorsqu’elle avait vu l’heure sur l’horloge du cabinet, depuis son bureau qui avait la porte grande ouverte, la détective s’était confondue en injures de toute sortes, rangeant précipitamment ses dossiers et fermant la session de son ordinateur. La machine ronronnait si fort que Jules craignait qu’elle n’explose, signe très explicite qu’elle devait changer de tour avant de réduire le cabinet en cendres. Si d’ordinaire elle se contentait de peu et ne prenait pas spécialement soin d’elle lors de ses journées répétées au bureau, l’occasion était suffisamment particulière pour qu’elle décide faire un crochet par son appartement avant de se rendre au point de rendez-vous.

C’est qu’il avait un drôle d’effet sur elle, ce Phaedrig. Jules ne vivait que pour son travail en essayant d’éloigner ses démons par la même occasion ; elle n’arrivait même pas à comprendre totalement les raisons qui la poussaient ainsi à faire tant d’efforts pour le rouquin. Il avait réussi à réanimer quelque chose qu’elle pensait pourtant déjà mort et irrattrapable, cette envie d’être présentable pour être agréable à ses yeux, juste pouvoir décrocher un sourire. Parfois, lorsqu’ils se retrouvaient, elle se perdait dans l’observation silencieuse de ses fossettes et des tâches de rousseur qui dévalaient sa nuque et son cou, jetait un cou d’oeil à ses mains calleuses par le travail acharné et sentait ses joues rougir lorsqu’il la tirait de sa rêverie.

Finalement, lorsque sa cascade de cheveux bruns trouvèrent une certaine discipline et qu’elle eut la foi de dissimuler les stigmates de son manque de sommeil, Jules enfile une veste et se dirige vers Cornucopia District, à l’adresse que lui avait donné le rouquin. Il n’était pas rare qu’elle vienne dans le coin, ne serait-ce que pour s’aérer l’esprit et réfléchir dans les grands espaces verts plutôt que dans la grisaille de la ville. Lorsqu’elle fait face à l’Elixir, Jules discerne la silhouette du tonnelier, ses épaules carrées et son regard et elle se surprend à sourire légèrement, le coeur accélérant sa course dans sa poitrine. Elle se sent gonflée de ce sentiment particulier, partagée entre l’excitation de le revoir et l’angoisse que cela ne tourne mal. Finalement, elle traverse la rue pour rejoindre le jeune homme, il sourit et elle aussi ne peut s’en empêcher. Le ton de la demoiselle est doux lorsqu’elle dit :

« Salut, Phaedrig… Je suis désolée du retard. »

Il était toujours un peu étrange d’entendre le nom de Felicia lorsqu’on s’adressait à elle, nom qui était désormais officiel mais ses clients l’appellent Blacksad et son collègue l’appelant sobrement par son surnom, Jules alors elle n’en avait pas franchement l’habitude. Il s’approche d’elle, lui offre une accolade et le simple toucher du jeune homme fait perdre ses moyens à la détective qui  la lui rend mais aurait souhaité que l’étreinte dure plus longtemps, même si elle était terrifiée de paraître étrange. Ils se voyaient en tant qu’amis, peut-être un des seuls sur lesquels Jules pouvait compter et elle ne souhaitait pas que sa stupide attirance à son égard ne vienne tout gâcher.

« Je n’ai jamais eu l’occasion de passer par ici, c’est une excellente idée. »

Elle entre dans l’établissement et se dirige vers des places libres, où elle se débarrasse de sa veste pour se mettre à son aise et pouvoir ainsi montrer les efforts qu’elle avait fait pour paraître présentable. Sondant la pièce avec bienveillance, elle demande :

« Je vais me fier à ton expérience, alors ! Qu’est-ce que tu as l’habitude de prendre ? »

Il faut avouer qu’elle n’avait pas trop d’idées où Phaedrig pouvait passer son temps libre mais elle pouvait l’imaginer sans mal enchaîner les smoothies et pâtisseries qui faisaient de l’oeil à la détective.


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Freaking me out. ft Jules - Sam 30 Nov - 15:54

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ft. @Jules Blacksad


L'encouragement de la jeune femme sur le choix du lieu le rassura bien rapidement, confortant sa conscience. Tant qu'ils ne croisaient pas Sio', normalement tout irait bien. La chaleur et la douceur de la salle le finit de convaincre alors qu'ils s'installaient tous les deux. Une fois les vestes déposées et les aises prises, les iris vertes de Phae' pouvaient se poser avec discrétion sur la demoiselle qui l'accompagnait. Peut-être était-ce sa candeur ou simplement le voile des émotions, mais il continuait de la trouver très jolie. A moins que cela ne soit le joli et soigné rebondi de ses boucles brunes. Finalement, il ne saurait le dire, et même le lui dire. Une part de lui intimait que c'était trop tôt et surtout plus que maladroit. Le seule ennui fut que cette réflexion prolongea un instant le silence qui avait pris place, creusant un malaise qu'il voulait chasser le plus vite possible. La question suspendue lui revint alors en mémoire :

« Oh, cela dépend des jours ou du moment. Généralement, je jette mon dévolu sur le smoothie fraise-basilic, il m'aide bien lorsque je commence à concevoir des sculptures en desseins. Et en fin de journée, je me tourne vers le latte à la cannelle. Il réchauffe pas mal. »

Il tendit d'ailleurs la carte à son invité. Cela faisait quelques semaines qu'il l'épluchait déjà, les nouveauté automnales donnaient du relief à ce qui était proposé et le fan d'épice s'en trouvait ravi. Avec les températures qui commençaient à baisser en ce mois d'octobre, son choix se fit plus rapide :

« Je pense d'ailleurs prendre ça, il faut pas forcément très chaud. », un sourire léger et réservé se dessina sur ses lèvres : « J'ai des goûts assez sucrés, je sais que ça ne fait pas trop "bonhomme", mais le café tout seul, j'ai du mal ... »

Le rouquin préférait dévoiler rapidement un pan de sa personnalité. Combien de toi lui avait-on reproché de ne pas faire assez "viril" ou de ne pas suffisamment s'affirmer. Il travaillait donc sur cette dernière partie en assumant la première. Grandir avec des soeurs l'avait façonné et même s'il ne l'assumait pas tout le temps, il commençait doucement à s'y faire. De ne pas coller à l'image du mâle alpha qu'on voulait lui imposer. Sa main traina un instant sur la table ... Alors que la serveuse arriva à la table avec un grand sourire pour prendre la commande :

« Hey, Phae', ça fait plaisir de te voir ! Avec quelqu'un en plus, bonjour mademoiselle, qu'est-ce que je vous sers ? »

« Un latte-cannelle pour moi, s'il-te-plait Lily. Merci beaucoup. » lui répondit-il en lui rendant son sourire, avant de focaliser à nouveau son attention sur Felicia. Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre ce qu'il se tramait. Sa curiosité se fit sincère :

« Alors, les affaires marchent bien en ce moment à ton cabinet ? »



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CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
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OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
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“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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Freaking me out. ft Jules - Sam 30 Nov - 17:27

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ft. @Phaedrig Kearney

Lorsqu’ils entrèrent dans le salon de thé, Jules se surprit à apprécier la décoration qui se voulait douce et accueillante, tranchant largement avec la froideur de son cabinet. Les regards s’étaient instantanément tournés vers le duo, un peu comme si deux célébrités avaient passé les portes mais c’était peut-être juste parce que ce qui se passait entre eux crevait les yeux de tous sauf des principaux concernés. Lorsque la détective s’adressait à Phaedrig, elle sentait le léger accent dans ses paroles, les “r“ qui étaient mangés, les “o“ prononcés avec insistance, Jules entraînait dans son sillage un peu du London Eye et de la Tamise. Elle cru le voir l’observer un moment, un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme qui se trouve presque aussi gênée que lui par cet instant suspendu, puis il répondit à la question qu’elle lui avait posée.

La brune récupère la carte et jette un coup d’oeil à travers la fenêtre pour jauger de la température qui déterminerait son choix. L’automne déposait doucement sa couverture de couleurs rougeoyantes, la température chutait petit à petit après l’été brûlant qu’ils avaient passé, les bonnets et écharpes étaient de nouveau de sortie. Il ne s’agissait pas de la saison préférée de Jules mais elle savait reconnaître la beauté des paysages avant qu’ils se soient morts, foudroyés par la glace impitoyable de l’hiver. Lorsque le rouquin fit une remarque sur ses goûts, Jules sent un petit rire lui échapper :

« Je ne savais pas que c’était un élément déterminant pour définir un homme, en tout cas ça ne fait pas partie de mes critères. »

Il avait ressenti le besoin de se justifier comme si la jeune femme allait le juger puis le ranger dans une case, comme si devoir affirmer sa virilité était essentiel et cela fit tiquer la détective mais elle décide de ne pas insister car non seulement elle pouvait se tromper mais aussi il n’était pas question d’aborder de vilains sujets lorsqu’ils étaient… en rendez-vous ? C’est bien ça, non ? Ou juste une rencontre ? Elle ajoute avec une douceur infinie dans la voix :

« Je trouve ça bien, d’avoir de la sensibilité à ce genre de choses. »

Une qualité qu’elle lui reconnaissait sans qu’il n’ai besoin de le préciser à vois haute. Parcourant des yeux la carte, toute les saveurs semblaient vouloir séduire Jules qui mit un temps fou à se décider. Il était rare qu’elle s’offre de pareilles gourmandises, la machine du cabinet offrant souvent des cafés serrés donc l’odeur âcre avait fini par incruster les tiroirs de la cuisine et donnait un haut le coeur à Jules lorsqu’elle avait le malheur de les ouvrir. Finalement la serveuse vint quérir leur commande avec un entrain certain, comme si elle assistait en direct à quelque chose d’extraordinaire. Après un instant d’hésitation, Jules tendit la carte à la serveuse et répondit avec une légère hésitation :

« Un latte macchiato pour moi, merci. »

La serveuse battit en retraite vers le bar et Jules la suivit du regard un moment avant d’oser remarquer :

« Elle a l’air de bien te connaître. »

Ce n’était pas du tout de la jalousie mais plutôt juste de pointer quelque chose d’évident. Finalement, elle reporte toute son attention sur Phaedrig qui la regardait avec une véritable préoccupation, Jules sentit ses joues rougir. Quelle idiote, un rien la mettait vraiment dans tous ses états…

« C’est le début de la saison des amours. » commence-t-elle avec humour. « Les hommes sentent le froid arriver et vont se réfugier dans des draps neufs tandis que leurs épouses éplorées viennent frapper à ma porte et moi, je cours les prendre sur le fait. »

Le nombre hallucinant d’affaires d’infidélités qui s’accumulait sur le bureau de Jules était symptomatique de ce qui n’allait pas dans les relations humaines, si bien qu’elle arrivait parfois à jalouser les femmes trompées par leurs maris car eux au moins n’avaient tué personne contrairement à son ex.

Jules observait Phaedrig, ses traits, ses mèches de feu qui retombaient sur ton front. En réalité, iil suffisait d’occulter les cernes et de se concentrer un peu sur le regard dont le couvrait la jeune femme pour comprendre que l’étincelle dans son regard allait au delà de la simple amitié.

« Mais ne t’en fais pas, tout le monde est suffisamment sage pour que j’accorde du temps à mon tonnelier préféré. »


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Freaking me out. ft Jules - Sam 30 Nov - 19:21

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Les réponses de Felicia à ses remarques le mirent d'autant plus à l'aise et lui arracha même un léger rire :

« Cela me rassure alors. Parce qu'on me l'a plusieurs fois fait remarquer. Faut croire que l'amertume doit plaire à beaucoup de monde ... »

Léger aveu d'une vie passée mouvementée, entre les remarques et les jugements. Le fait de savoir que la belle ne faisait pas partie de cette majorité moralisatrice lui faisait un bien fou et embellissait encore plus les traits de la jeune femme. Définitivement, il se sentait bien en sa présence et chaque conversation qu'ils pouvaient avoir ne faisait que confirmer ses impressions. Il acquiesça à sa remarque :

« La sensibilité est une force. J'ai mis du temps à le comprendre. » son sourire s'accentua : « Cela se voit chez toi, notamment. ». Léger compliment qu'il laissa échapper. Ce fut plus fort que lui.

La remarque de la serveuse ne tomba pas dans les oreilles d'une sourde et Phaedrig s'en douta bien. La remarque de la brune ne lui échappa aucunement et un sourire en coin naquit sur les lèvres du roux. Pour le moment, il décida de ne pas tout révéler immédiatement. Il aurait bien le temps de parler de sa famille chaotique, autant ne pas torpiller ce rendez-vous. Rendez-vous ... Rien que la pensée de ce mot le faisait légèrement rougir. Ce fut bien durant ces moments-là qu'il détestait la carnation de sa peau. Il lui répondit de façon évasive :

« Je viens vraiment souvent par ici, j'y aime l'ambiance et j'y trouve facilement l'inspiration. »

Il n'était pas sûre que la remarque ferait mouche, même si elle pouvait se parrer de sincérité. Il refusait d'être faux, cela n'était pas dans sa nature, encore moins avec celle. Cela faisait des lustres qui n'avait pas été aussi à l'aise avec quelqu'un et il se refusait à tout gâcher. Le roux écoutait alors avec attention la réponse de Felicia avec attention. Compatissant face aux affaires actuelles de la détective, en même temps s'était de saison. La dernière remarque l'acheva. Piquant à phare violent, accentuant la rosée de ces joues, il regarda ailleurs tout en riant nerveusement :

« Je l'espère bien ! Manquerait plus que les infidèles se mettent en travers de notre chemin ! »

Mais, comment pouvait-il paraitre aussi nigaud ? Il fallait qu'il s'affirme un peu plus, mais il n'était absolument pas habitué aux marques d'intérêt. Au fond de lui, il se demandait même s'il ne se trompait pas ? Si la fameuse "friend-zone" ne pointait pas le bout de son nez. Voulant continuer de camoufler sa gêne, il reprit :

« Après, vaut mieux ce genre d'histoires classiques que des histoires plus sordides ... »

Il ne se doutait pas qu'il venait de mettre le doigt sur ce qu'il pouvait fâcher. Ignorant, naïf, il ne connaissait pas encore le passé de son invité, même s'il n'allait pas tarder à le faire. La serveuse revint avec leurs commandes, les déposant avec délicatesse sur la table, remerciée chaleureusement par Phaedrig qui lui souriait toujours avec entrain. Jusqu'à ce qu'un bout de tissu qui tombe à terre n'attire son attention. L'écharpe de la demoiselle au sol, dont il se précipita pour la ramasser. Penché, une main tendue qui toucha l'étole. Et des flash. Soudain et inattendus. Un port qui n'était pas celui d'Arcadia. De la douleur. Et un prénom : Juliet. Perturbé, les doigts se refermèrent quand même sur le vêtement et il se redressa mécaniquement, la posant sur la chaise de Felicia. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il venait de voir, moment trop fugace pour être saisi. Pourtant, sa gorge se serrait déjà et son sourire s'effaça quelque-peu. Lui voulait être honnête avec elle, pourtant, ce qu'il venait de voir lui hurlait que la réciproque n'était peut-être pas vraie.

« Je ... Excuse-moi, tu disais ? »



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GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
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“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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Freaking me out. ft Jules - Sam 30 Nov - 20:20

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ft. @Phaedrig Kearney

Curieusement, Jules n’était pas une femme qui adorait le sucré, au contraire, elle l’appréciait mais sans en abuser, ni même y penser. Sa langue et son palais semblaient avoir dirigé leur préférence vers le salé, si bien que les placards de chez elle étaient déserté par tout ce qui pouvait être une gourmandise interdite, des explosions de glucose dans le sang. Mais elle aimait le mélange sucré salé. La combinaison lui semblait subtile, le goût de l’un exhaussant celui de l’autre, un bénéfice pour les deux lorsqu’ils travaillent de concert. C’était une belle métaphore pour le duo ; ils apportaient chacun quelque chose de différent mais qui faisait ressortir les meilleurs aspects de l’autre.

Jules vint remettre plusieurs mèches rebelles derrière son oreille avec ses jumelles, détournant vaguement le regard un instant lorsqu’il la complimente, surtout car il était rare que quelqu’un le fasse mais aussi car ce qui venait de lui avait un cachet particulier, peut-être plus touchant pour la jeune femme.

« Ça ne m’étonne pas. Ça peut paraître étrange ce que je vais te dire, mais je trouve que l’endroit te ressembles. »

Si elle avait su que la propriétaire des lieux n’était autre que la soeur de Phaedrig, elle aurait également su qu’elle ne pouvait pas avoir plus raison. Mais c’était surtout une manière de dire qu’elle appréciait les lieux autant qu’elle l’appréciait lui. N’allons pas chercher du sens dans l’esprit de la détective, il n’y en avait pas. Il rougit à son tour et ça arrache un nouveau sourire à la brune, elle se sent revenir à son adolescence alors qu’ils avaient largement dépassé ce stade. Comme on est bête lorsque l’on rencontre quelqu’un, comme nous devenons sensible au moins mot, au moindre regard… Il rit, plaisante sur les victimes de l’oeil acéré de la détective. Elle secoue doucement la tête :  

« Crois-moi, je ne les aurait pas laissé faire. »

L’ambiance est bon enfant et la gêne des premiers instants a totalement disparue. Elle aurait tant aimé pouvoir poser la main sur la sienne, leurs peaux se frôler même l’espace d’un instant, juste sentir son contact pour s’assurer que tout était bien réel et que la machine dans sa poitrine avait véritablement redémarré ses mécanismes mystérieux et Jules trouve presque le courage de le faire quand… Après, vaut mieux ce genre d'histoires classiques que des histoires plus sordides…

Plus sordides.


Les morts frappent Jules, comme un retour à la réalité, une claque qui vient la sortir de la bulle qui s’était créée, elle se fige et ses muscles se tendent comme si elle protégeait ce qui allait se passer dans son esprit.

Elle revoit Luke. 

Tout lui revient douloureusement en mémoire. L’odeur salée de la mer se mêlent aux souvenirs des doigts de Luke glissant sur la peau de sa joue ; sa voix vient résonner dans son esprit.


Ma Jules, je t’aime tant. J’aurais voulu


te jeter


à la mer et te voir


sombrer.


Elle est soudain tirée de ses réminiscences par Lily qui leur rapporte leur boisson. L’agitation fait tomber l’écharpe de la détective et Phaedrig se précipite pour la récupérer :

« Oh non ne t’en fais pas, ce n’est pas grave… »

Il a un moment d’absence lui aussi et quand il reprend ses esprits, ses mouvements sont bien trop coordonnés, il semble réellement déstabilisé. Jules hausse un sourcil, véritablement préoccupée par son état si soudain.

« Tout va bien ? On aurait dit que tu as vu un fantôme. »

Tout allait bien, puis d’un coup… Avait-elle fait quelque chose ? Dit quelque chose ? Elle ne pouvait pas laisser la tension qui s’était brutalement installée entre eux. Essayant de capter son regard, elle finit par se redresser un peu pour finalement réussir à faire ce qu’elle avait tenté plus tôt, le bout de ses doigts venant frôler ceux de Phaedrig pour le ramener à la réalité.

« Que se passe-t-il ? » souffle-t-elle, sans une once de reproche dans la voix.


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Freaking me out. ft Jules - Sam 30 Nov - 22:37

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ft. @Jules Blacksad


Tout est flou dans l'esprit du rouquin. Des pensées cohérente et la douceur du moment se mêlaient à ces images de souffrances, à l'embrun qui glace le sang et ce prénom qui résonne en boucle sans s'arrêter. Son coeur s'emballe dans vraiment savoir pourquoi et sa gorge s'assèche beaucoup trop vite. Il ne se sent pas bien alors qu'il réalise doucement ce qu'il venait de voir. Bien sûr qu'il savait ce que cela signifiait, ce n'était pas la première fois que ce pouvoir se manifestait, mais le jeune homme ne contrôlait rien encore et n'avait pas encore appris à camoufler ces moments. Encore plus quand ces visions se trouvaient ... Difficiles. Pourtant cela entrait en total contradiction avec la jeune femme qui voyait devant lui. Mais en même temps, que savait-il vraiment de son passé ? Il continuait à cogiter doucement, il avait toute les peines du monde à se concentrer. La tension était palpable, à l'opposée de ce qu'ils avaient quelques minutes avant. Il ne comprenait pas. Jusqu'à ce qu'un geste, un simplement mouvement ne le sortit de ses pensée. Ce contact celui qu'il attendait depuis tant de temps. Des doigts fins et agiles qui glissaient doucement sur les siens plus calleux, resserrant doucement l'emprise qu'elle pouvait avoir sur lui, sans même le savoir. Il ne savait même pas où se mettre, ni comment organiser une réponse cohérente. Son regard se faisait fuyant alors qu'il voulait désespérément la regarder. Continuer de la contempler. Juliet. Ou Felicia ? A moins qu'il ne s'agisse d'une autre personne ? D'une amie, d'une disparue ? Pourtant, il sentait ce prénom si intrinsèquement lié à elle. Il ne pouvait pas l'ignorer.

Elle s'inquiétait, sa voix suspendue dans le vide et le regard inquiet. Sincère. Il ne pouvait pas l'ignorer non plus. Il ne retira pas sa main. Pas encore. Pourtant, le sourire n'était plus là et il prit son courage à deux main, pour plonger ses iris émeraudes dans les siennes si brunes et profondes.

« C'est ... Un peu comme. »

Le fantôme d'une autre vie. Qui n'était pas le sienne. Comment lui expliquer ? Ces choses si extraordinaire qui pouvaient lui arriver était son lot quotidien, enfant d'une famille dé récurrence, il baignait dans cet univers depuis toujours. Cela lui était naturel, mais les "mortels" ne devaient rien en savoir. Elle le prendrait pour un fou. Elle le fuirait. Et rien que cette pensée lui arracha un frisson d'horreur. Il soupira doucement pour reprendre ses esprits et tenta de trouver une excuse :

« J'ai juste ... Eu une pensée qui m'a traversé l'esprit. Un sentiment de déjà-vu. Pas très agréable mais ... Ce n'est rien. »

Une part de vérité car il n'arriverait décidément pas à lui mentir. Sa main était toujours posée sur la table. Ses doigts calleux se détendirent alors pour prolonger le contact, la chaleur douce attendue. Les écartant légèrement, comme pour laisser un espace et les glisser doucement. Son autre main s'attela à la boisson posée devant lui. Un peu de liquide chaud et réconfortant pour retrouver ses esprit. L'épice d'automne glissa sur sa langue pour le réconforter. Pourtant, le souvenir faisait toujours écho dans son esprit. Juliet. Qui ne le quittait pas. Il ne tiendrait pas. Il tenta alors sa chance :

« Le prénom "Juliet", te dit-t-il quelque-chose ? »

La réponse serait révélatrice. De son côté, il trouverait bien un moyen de lui faire comprendre que les mensonges ne prendraient pas. Mais il devait savoir. Il ne pouvait pas laisser ce moment de passé ressurgi, gâcher ce moment. Gâcher ce qu'ils avaient à cet instant présent. Sa voix se voulait douce et encourageante, même si son regard voilé était teinté d'une certaine méfiance. Et il ne pouvait pas vraiment le cacher, d'une certaine curiosité.


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Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1507
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : Freaking me out. ft Jules Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
Freaking me out. ft Jules Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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Freaking me out. ft Jules - Sam 30 Nov - 23:34

freaking me out


Oh, why'd you have to be so cute? It's impossible to ignore you, ah, why must you make me laugh so much ? It's bad enough we get along so well, just say goodnight and go

ft. @Phaedrig Kearney

Jules s’était sentie prête à reprendre ce genre de rendez-vous, même si cela avait été forcé par le destin quand des sentiments s’étaient mêlés aux rencontres habituelles du quotidien. Oui, mais maintenant, elle n’en était plus très sûre tant la situation s’était tendue. Si Phaedrig semblait étrangement distant, il n’en restait pas moins qu’il acceptait le contact entre eux et Jules se raccrochait à cet espoir tant bien que mal. Il lui aurait été trop douloureux d’accepter un échec sur le plan sentimental quand tout semblait revenir d’entre les morts dans sa cage thoracique.

Le regard du rouquin était fuyant mais il réussit finalement à se reposer sur le visage de la détective pour justifier de cette absence en parlant d’un sentiment de déjà vu. Il ne semblait pas vouloir s’étaler davantage et Jules n’allait pas insister de peur de le froisser en remuant de mauvais souvenirs. Néanmoins, elle crut reconnaître dans ses yeux autre chose, peut-être une lueur de méfiance qu’il n’y avait pas quelques instants auparavant. Jules n’en tenait pas compte, essayant par tous les moyens de retrouver leur complicité d’avant :

« Très bien, ça me rassure. »

Le bout de ses doigts au contact des mains travailleuses ne voulait pas cesser, un peu comme un naufragé attraperait la main de son sauveur dans les eaux agitées. Il vint glisser ses doigts entre les siens et elle aurait pu laisser échapper un soupir de soulagement rien qu’à cette micro action mais c’était loin d’être fini car elle sentait que quelque chose était resté en suspend. La détective était prête à passer au dessus jusqu’à ce qu’il finisse par cracher le morceau.

Juliet.

Personne ne l’avait appelé comme ça depuis longtemps. Ses parents et toute les personnes liées à l’administratif qui savaient qu’il s’agissait de son prénom. Mais à son arrivée à Arcadia, elle avait prit soin de faire passer Felicia en premier, comme pour faire tomber dans l’oubli ce patronyme shakespearien. Elle aurait du ne rien dit, faire semblant de ne pas avoir compris, voire même éluder la question mais la jeune femme en fut incapable. Pour toute réponse, ses yeux s’écarquillent de surprise puis de panique. Sans doute était-elle devenue aussi livide que le haut immaculé qu’elle portait. La nausée lui montait dans la gorge et son coeur était sur le point d’exploser dans sa poitrine mais non plus à cause des prémices de sentiments amoureux.

« Phaedrig… »

Cette fois, il s’agissait de sa sécurité.

Retirant brusquement sa main, Jules était tendue, prête à bondir hors du salon de thé. Elle était clairement sur la défensive et elle ne parvenait pas à cacher l’angoisse qui tirait ses traits :

« Comment… Qui t’as dis… »

Les mots ne lui venaient pas. Jules aurait voulu crier, pleurer, hurler. Seuls Jan et Roméo savaient. Pour tout le monde, elle était Felicia et jusqu’ici, ça avait suffit. Mais désormais, elle se revoyait sur les gros titres du New York Times quand les meurtres avaient été élucidés. Elle avait peur de changer aux yeux du rouquin, alors que sans le savoir, il avait réussi là où tout le monde avait échoué. Mais l’heure n’était plus à la panique. Si Phaedrig le savait, alors il était probable que d’autres le sachent et ce n’est pas ses nouveaux pouvoirs qui pourraient la sauver, aucune plante ne pouvait occulter des souvenirs. Incrédule, elle se mit à bégayer avant de brusquement s’arrêter, le cours de ses pensées reprenant avec une clarté qu’elle n’aurait jamais soupçonnée. S’il l’avait su avant, il lui en aurait parlé, le tonnelier était quelqu’un de sincère et de franc. Quelque chose ne tournait pas rond, on aurait dit que l’information était immédiate.

Comme si la vérité l’avait frappé.

Un peu comme la foudre l’avait frappée.

Jules mit quelques secondes, dévisageant l’homme qui était désormais bien plus qu’un ami mais peut-être aussi potentiellement un ennemi. Elle se savait détentrice de pouvoir parmi d’autres personnes, notamment ses deux acolytes au bureau mais peut-être n’étaient-ils pas les seuls. Le doute venant s’immiscer en elle, elle ne pouvait se permettre d’oublier la question plus longtemps et surtout elle ne souhaitait pas lui mentir directement, elle dit le plus bas possible pour éviter que des oreilles mal intentionnées ne se mêlent de leur discussion :

« Je pense que tu connais déjà la réponse. »

Ce n’était qu’une manière de gagner du temps, mais tout se bousculait si vite dans sa tête qu’elle ne savait même pas par où commencer.


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Freaking me out. ft Jules - Dim 1 Déc - 11:45

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La réaction fut immédiate. Le sang avait quitté tous les capillaires de son visage alors que ses doigts rompirent le contact. Le geste surprit le rouquin qui se redressa vivement alors qu'il l'observait se décomposer sur place. Instable, perdue, elle semblait être un animal pris au piège avec réflexes de fuite. Une chose était sûre, elle ne se doutait pas un instant de ce qu'il allait dire et surtout, elle n'y était absolument pas préparée. Elle n'était en rien une menteuse et son premier réflexe ne fut pas de l'embrouiller. Même si Phaedrig ressentait toute la gêne et la panique de la jeune femme, cela eut l'effet étrange ... De le rassurer. Sa gorge se dénoua alors qu'il continuait de la scruter. Son propre souffle se posa alors qu'elle prononçait son nom. Elle ne terminait même pas ses interrogations, les bégaiement démontrant encore plus son désarroi. Il voulut retendre la main pour la poser sur la sienne, il esquissa un geste dans sa direction pour la calmer. Pourtant, il laissa son geste en suspens quand, elle-même s'arrêta. Reprenant une forme de contenance, prête à lui répondre.

La discrétion fut alors de mise et il se pencha légèrement vers elle pour bien l'entendre, la tension émanant de lui se défaisant doucement. Elle ne le fuyait pas. Mieux, la confidence prenait alors la place, même s'il sentait clairement, que ce fut à son tour de se méfier de lui. Il hocha alors la tête à sa remarque, devant avouer à son tour :

« Vu tout ce que tu viens de faire, oui, je pense que j'ai déjà une partie des réponses. »

Petit retournement pour ne pas dire que cela venait de lui. Même si le sous-entendu de la jeune femme était flagrant. Il ne pourrait pas esquiver la question très longtemps. Alors, il reprit, d'une voix plus posée et le sourire se dessinant à nouveau sur son visage :

« Au moins, tu n'as pas essayé d'esquiver la question. Ni de mentir. Mais ... Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse du nom d'une connaissance à toi ou ... Le tiens. »

Sa réponse aussi l'étonnait. Elle ne tentait pas vraiment de savoir comment il avait pu avoir cette information. Elle semblait avoir retrouvé une contenance et une certaine certitude flottait dans son regard. Cette certitude qu'il voyait bien dans les traits des personnes connaissant sa condition. Alors, il se demanda si cela pouvait être possible ? Ce serait bien sa veine de s'intéresser à une récurrence qu'il ne connaissait pas. Décidément, son univers finissait toujours par le rattraper. Mais il fallait qu'il en ait le coeur net. Comment faire s'il se trompait ? Il re-tenta alors de poursuivre le mouvement qu'il avait laissé en suspens, tendant à nouveau sa main dans sa direction pour la poser non loin d'elle.

« Je ne sais pas pourquoi ce prénom te fait peur, mais ... Je ne suis pas ton ennemi. Je veux juste que tu sois honnête avec moi. Et, je pense que tu te doutes déjà un peu du "comment" j'ai pu avoir cette information. »

A son tour de gagner du temps. De tendre une perche qu'elle pouvait rejeter comme attraper au vol. La porte ouverte et la main tendue pour elle. Il voulait la connaitre, sa curiosité frappée en plein coeur. Ses émotion inchangées quand il plongeait son regard dans ses iris noisette et presque insondable. Etrangement, il était plus serein qu'il y a quelques-minutes, comme s'il la connaissait déjà plus. De son autre main, il replaça une mèche rousse rebelles et attendait avec une certaine impatience sa réponse.  


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Jules Adimari
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“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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Freaking me out. ft Jules - Dim 1 Déc - 19:27

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ft. @Phaedrig Kearney

Ressasser le passé n’avait jamais rien eu de bon, surtout pour Jules. Elle avait décidé de le laisser derrière elle, tout en continuant à être hantée par cette existence révolue, gâchée. Lorsqu’elle avait déposé sa démission, Leon n’avait eu de cesse de lui répéter qu’elle aurait fait un agent exceptionnel, un des rares profilers digne de brandir un insigne du FBI. La vie en avait décidé autrement et au delà de ça, Jules avait prit une décision qu’elle savait être la meilleure pour elle. Ses nuits étaient de moins en moins accompagnées du souvenir de Luke, elle guérissait progressivement sans que le traumatisme ne la quitte totalement.

Elle pensait que tout ceci n’avait plus lieu d’être  évoqué... malgré l’appel de son ancien partenaire qui l’avait prévenu de la disparition de Luke datant à peine de quelques jours, malgré les lèvres de Phaedrig laissant échapper son vrai nom. Elle trouvait presque que Juliet sonnait joliment lorsqu’il le soufflait.

Ils jouaient tous les deux au jeu dangereux de celui qui allait révéler le fond de sa pensée le premier. Evidemment, ils avaient tous les deux autant à perdre, ils le savaient mais ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Jules ne pouvait pas non plus lui faire part de ses doutes sur la manière dont il avait obtenu l’information, mais même lui semblait ne pas savoir d’où cela sortait, renforçant sa curieuse hypothèse. La détective fronce les sourcils, Phaedrig se penche vers elle

« Ça ne sert à rien de te mentir. »

Elle devait obtenir sa confiance et pour cela, elle devait lui donner de quoi se raccrocher, qu’il  puisse donner suffisamment de crédit à ce qu’elle ait lui révéler pour qu’il puisse lui rendre la pareille. Jules baisse les yeux, pesant soigneusement ses mots avant de se lancer :  

« Juliet, c’est moi. Mais je préfère Jules. »

Elle ne souhaitait pas s’étendre sur la raison qui l’avait poussée à changer d’identité, principalement car elle ne voulait pas impliquer le tonnelier dans son histoire chaotique.

« Felicia est mon deuxième prénom, je les ai inversés quand je suis arrivée sur Arcadia pour prendre un nouveau départ. Je ne veux pas que tu penses que… je suis quelqu’un de malhonnête. »

Un faible soupir lui échappe et elle coupe son récit par quelques gorgées de café pour se donner du courage. Jules ne se sentait pas encore de retrouver le contact de sa main, peut-être car elle ne s’en sentait pas encore digne compte tenu des circonstances ; si Luke venait la chercher, s’en prendrait-il à Phaedrig s’il voyait qu’il avait réussi à capturer l’attention de son ex petite amie ? La détective ferme les yeux; comme s’il était douloureux pour elle d’admettre la réalité :

« Il s’est passé des choses à New York… Des choses que je ne peux pas encore t’expliquer, peut-être qu’un jour j’en aurais la force, mais… J’ai juste voulu me protéger. »

Et protéger son entourage. Puis, revenant à sa principale question, Jules se laisse surprendre par le ton énigmatique des derniers mots du rouquin et rentre tête baissée dans le panneau, décidant de tenter le tout pour le tout :

« Tu fixes le vide et tu reviens avec une information secrète et capitale… Je ne pense pas que tu aies la science infuse ou que ton petit doigt te l’as soufflé. »

Oh comme elle aurait voulu pour se lever et se blottir dans ses bras, oublier tous ces questionnements et simplement profiter de l’instant. Sans l’ombre de Luke ni de leurs peut-être prétendus dons de la nature.


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Freaking me out. ft Jules - Dim 1 Déc - 22:43

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Les explications vinrent assez vite ce qui délia encore plus le rouquin. Il écoutait avec attention les révélations de la demoiselle. Hochant la tête de satisfaction face à sa sincérité. Les visions sombres et sa peur en tenant cette écharpe s'effacèrent sous les mots et les explications. Le premier prénom de la belle filait dans son esprit et elle lui révéla enfin ce patronyme qu'elle souhaitait qu'il utilise. Lui souriant, il reprit avec un brin d'amusement, plus serein :

« D'accord alors, enchanté, Jules. »

Il comprenait ses raisons. Qui ne cherchait pas à repartir de zéro quand la vie vous y pousse ? Phaedrig en savait bien quelque-chose en la personne de sa grande soeur. Elle-même avait emprunté une nouvelle identité pour échapper à leur paternel et aux histoires de la famille. Même si cela avait déchiré le coeur de petit frère, elle n'avait pu faire autrement et il avait bien dû finir par s'y faire. Et comprendre surtout. Finalement, Siobhan était revenue à son premier prénom et surtout leur patronyme si difficile à porter.

« Je comprend. Quand on veut recommencer ou échapper au passé, il n'y a pas d'autres options. Tu n'es pas malhonnête, j'en suis certain maintenant. »

Continuant sa boisson, la brune resta évasive sur ses raisons, mais il trouva cela normal. En même temps, même s'ils étaient amis, elle pouvait ne pas pouvoir lui confier quelque-chose d'aussi grand. Ou d'aussi dur.

« Tu n'as pas à te justifier, ou m'en dire plus si tu n'en as pas envie. Je te crois. Mais au moins, tu es en sécurité à Arcadia désormais ? »
 
La préoccupation était encore sincère, même si une part de lui se demandait bien ce qu'elle avait pu traverser pour se mettre dans une situation périlleuse. Les raisons pouvaient être multiples. Et vu son univers, le rouquin était capable de s'imaginer des situations extraordinaires. Après tout, elle avait échoué à Arcadia, cela se trouvait-il vraiment être une coincidence ? La conversation dériva alors, sur l'origine de tous ces troubles. Et elle se jetait à pied joins dans le jeu. Sans en révéler plus, même si elle lui tendait aussi une sorte de perche. Arquant un sourcil, s'adossant au dossier de sa chaise, il rit légèrement à sa dernière remarque, dressant justement ce fameux petit doigt :

« Ahhhh mais, mon petit doigt me permet justement de savoir pas mal de choses, tu sais. » un sourire en coin accompagne sa remarque plutôt proche de la réalité. Dépliant les autres doigts, il poursuivit : « Tous mes doigts d'ailleurs me soufflent des choses. Et malheureusement non, je n'ai pas la science infuse, même si ce serait plutôt pratique. »

Maintenant, à voir si la demoiselle allait le prendre au pied de la lettre. La scène semblait plutôt folle et Phaedrig lui-même trouvait qu'il en faisait peut-être un peu trop. Pourtant, il voulait ajouter cette pointe d'humour pour détendre un peu plus l'atmosphère. Ré-apprivoiser la jeune femme qui se trouvait encore sur la défensive. Lui montrer qu'il savait maintenant et qu'il était de son côté. Même si la situation le faisait à nouveau rire plus nerveusement. Il leva alors un peu les yeux au ciel avant de se pencher à nouveau vers la table :

« Tu dois me prendre pour un dingue, surtout que je ne me fiche pas de toi. Vraiment. C'est juste ... Qu'il m'arrive parfois de sentir des choses au contact de certains objets. De ce que je sais, certains "voyants" se targuent de ce genre de ... Capacités. Mais je ne sais pas encore lire l'avenir sur les cartes de tarot. »

Même si ce serait vraiment très pratique. Là, tout de suite, il aurait bien besoin d'en savoir plus sur son avenir immédiat. Allait-elle exploser de rire, froncer les sourcils d'agacement ? Se lever et partir face au type complètement taré qui commence à lui parler de voyance ? En soit, il ne lui en voudrait clairement pas pour cela, même s'il tournait ses phrases de façon à ce que cela soit acceptable pour un simple mortel. Heureusement que les charlatans se faisaient nombreux et qu'un folklore existait pour embellir la chose. Il soupira, presque résigné :

« Mais je comprendrai que tu n'en crois rien et que tu me prennes pour un fou ... »



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Finalement, ils étaient projetés dans le monde de l’autre avec violence, sans préambule inutile, sans tâtonnements adolescents de ceux qui veulent apprendre à se connaître. Un rien les avait fait basculer de la rencontre triviale au déballage de leurs plus sombres de secrets et ce n’est certainement pas la manière dont Jules avait imaginé que le rendez-vous se déroulerait.

« Tu aurais pu penser que je l’étais. Avec toute ces histoires de gangs... »

La brune jette un coup d’œil au bar où la serveuse les observe de loin, comme si elle assistait en direct à une scène de comédie romantique mais elle ne se doutait absolument pas de la tournure que prenait les choses. Phaedrig sourit, prend la chose plutôt bien. Il prononce son surnom. Jules. Il y laisse une empreinte qui réchauffe le cœur de la détective sans qu’elle ne s’y soit attendue. Ce n’était pas la froideur de Jan, ni l’enthousiasme bizarre de Roméo. C’était la douceur et l’acceptation de Phaedrig, et cela changeait tout. Il s’inquiétait réellement de sa sécurité lorsqu’il lui demande si elle était sauve à Arcadia et son regard s’assombrit lorsqu’elle décide de lui dire la vérité tout en épargnant les détails :

« Je croyais l’être... Mais peut être que non. »

Comment dire une chose pareille ? "Mon ex petit ami, qui est également un meurtrier, est porté disparu depuis presque un mois ? Je suis celle qui a permis cela car je n’ai pas eu le courage de faire un aller retour jusqu’à New York pour l’affronter ?". Elle décide de la jouer fine et d’assumer une partie de son passé devant lui :

« Mais je ne pense pas qu’on les laissera me faire du mal. »

Finalement, les doigts se recroisent, le contact se renoue car Jules ne supporte pas cette distance instaurée par la méfiance. Il semblait l’accepter sans la forcer à se dévoiler prématurément et cela suffisait à lui donner sa confiance et sa reconnaissance.  Lorsqu’ils réabordent le sujet de l’obtention de l’information, Jules parut plus détendue et pose une main sous son menton avec un air de réflexion intense qu’elle n’arborait d’ordinaire que lorsque de ses enquêtes. Mais peut-être en était-ce une ? Une enquête personnelle... Puis elle rit un peu à ses plaisanteries avant qu’il ne se décide à lui expliquer franchement ce qu’il s’était passé.

« Tu veux dire... Que tu as un don ? »

Elle faillit ajouter "toi aussi" à la fin mais elle ne souhaitait pas lui avouer tout de suite. Jules aurait pu ne pas le prendre au sérieux, nombreux étaient les voyants à vouloir se vanter de dons de divination mais la détective savait que le monde grouillait de gens aux capacités extraordinaires, elle venait d’assister à ce genre de phénomène. En aucun cas Phaedrig n’aurait pu se renseigner sur elle et faire comme si de rien était jusqu’à ce qu’il touche un objet a elle : au fond; elle le croyait car elle-même avait vécu cette expérience quelques années auparavant. Après un silence qui parut durer une éternité, la brune déclare solennellement, en hochant la tête :

« Je te crois, ne t’en fais pas. Le monde est plus vaste et mystérieux qu’on ne le pense. »

C’est tout ce qu’elle avait besoin de lui dire. Elle acceptait son explication mais elle avait besoin d’en savoir plus. Sans jugement et avec bienveillance, elle reprend sur le ton de la confidence :

« Est ce que... tu as découvert ça du jour au lendemain ? Tu t’es mis à avoir des visions en touchant les objets ? »

Jules devait comprendre et surtout peut être aurait-elle quelqu’un qui pourrait comprendre ce qu’elle-même avait vécu il y a trois ans ; elle serre un peu la main du jeune homme, en signe de bonne foi.


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Freaking me out. ft Jules - Mar 3 Déc - 13:50

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ft. @Jules Blacksad


" Avec toutes ces histoires de gangs … " le cœur de Phaedrig loupa un battement à l’évocation des troubles d’Arcadia. Même s’il n’en laissa absolument rien paraitre, trop habitué à se dissimuler lui et sa famille. Visiblement, pour l’évoquer de cette façon, la demoiselle ne devait pas en faire partie. Et cela mit, bien malgré lui, le jeune homme mal à l’aise. Elle espérait qu’il ne la trouve pas hypocrite et pourtant, lui, se jouait justement d’elle avec cette information dissimulée. Pour cacher son trouble et un peu se mentir à lui-même, il préférait se dire qu’il la protégeait aussi de cette façon. Que tant que cela ne relevait pas de la nécessité absolue, il n’aurait pas à lui en parler. Pourtant la suite de la conversation accentua son trouble : elle évoqua légèrement le danger qui pouvait planer sur elle. Il se redressa sur sa chaise alors qu’il allait lui répondre, quand elle le prit de court pour le rassurer. Il ne put que répondre avec assurance :

« Soit en en certaine. En tout cas, moi, je ne le permettrais pas. »

Qui que pouvait être cette menace. Finalement, elle ne devait être au niveau de ce qui planait sur les mafias actuellement. Et même s’il n’était qu’à ses premiers stades, Phaedrig pouvait aussi pêcher par orgueil. La jeunesse et son assurance. Sa témérité fut en quelque-sorte récompensée quand ses grands doigts retrouvèrent ceux fins de la jeune femme, dans une satisfaction légèrement démontrée. La douceur et la chaleur qui s’en dégageaient, finissaient de balayer les doutes et les tensions. Jusqu’à ce que la conversation ne continue encore sur un sujet particulier. Les dons. Les pouvoirs. Décidément, ce rendez-vous, Phaedrig espérant quand même que cela en soit un- prenait une tournure des plus étranges. Il pouvait néanmoins admirer la mine soucieuse et sérieuse de la jeune femme en pleine réflexion. Cela amusait le jeune homme qui voyait parfaitement l’enquêtrice dans ces traits. Au moins, elle acceptait l’idée et le rouquin n’aurait pas forcément à se justifier davantage. Et surtout, elle était toujours là, assise en face de lui et cela lui suffisait.

« Oui, on peut appeler ça comme ça. Je suis vraiment heureux que tu me crois, malgré l’idée assez étrange que cela puisse paraitre. C’est arrivé d’un coup, oui, mais cela remonte à un moment déjà, je devais être adolescent. Cela ne fut pas forcément une surprise pour moi, c’est de famille. »

Même si la psychométrie ne le concernait que lui. Autant ne pas trop entrer dans les détails pour le moment, mais il souhaitait lui apporter les précisions qu’elle recherchait :

« Ce sont généralement les objets aux lourds passés qui réagissent le plus. Je ne sais pas si on peut parler de visions, vu que je ne vois pas leur futur. Juste ce qui a pu leur arriver. Donc, heureusement, je ne me mets pas à voir le passé de tout ce que je touche. Ça deviendrait rapidement infernal. »

Les doigts de Phaedrig répondent à la pression supplémentaire, alors qu’il termine son café, pour se pencher un peu plus.

« Après, ce n’est rien de vraiment extraordinaire, c’est pratique pour déceler le vrai du faux parfois, mais pour m’occuper du bois, ça a un intérêt plutôt limité. Même si connaitre la vie ou les expériences passés de certains bois se révèlent très intéressantes, vu leur longue vie. » .

Même si au fond, la curiosité de la brune l'intriguait. Il voulut creuse un peu plus dans cette direction :

« Après, pour baigner un peu là-dedans, je sais aussi que ce n'est pas forcément que de famille ... J'ai eu de la chance, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est quand même vachement déstabilisant comme phénomène. »

Le pouce du rouquin glissait lentement sur une phalange de la brune, contact prolongé et encourageait. Chaque seconde de ce touché accélérait un peu plus son rythme cardiaque, le plongeait à nouveau dans l'état dans lequel il avait commencé ce rendez-vous. Parler assez librement de cela lui faisait aussi beaucoup de bien, ne pas à avoir à cacher cela aussi. Il sentait cette connexion avec Jules qu'il ne partageait pas avec d'autres, cela l'enthousiasmait totalement.


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Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1507
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : Freaking me out. ft Jules Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
Freaking me out. ft Jules Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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Oh, why'd you have to be so cute? It's impossible to ignore you, ah, why must you make me laugh so much ? It's bad enough we get along so well, just say goodnight and go

ft. @Phaedrig Kearney

La callosité des doigts de Phaedrig avait quelque chose de rassurant pour Jules qui s’y raccrochait fermement. L’échange était doux, quoiqu’un peu étrange, en tout cas loin de ce qu’ils avaient pu imaginer comme rendez-vous. Mais peut être que cela avait été nécessaire ; peut-être que sans ces événements, ils n’auraient jamais pu se connaître réellement et Jules était loin d’aimer les gens en surface.  

Finalement lorsqu’ils abordent le sujet du don, Phaedrig de livre à elle avec une facilité déconcertante qui finit de désamorcer la méfiance qu’ils pouvaient se porter au début.

« Je vois... C’est quelque chose qui se déclenche aléatoirement, donc. Pas pratique. Enfin, peut être que j’en aurais eu l’usage pendant une enquête, cela dit. »

A l’entendre parler, Jules compris qu’il s’agissait de quelque chose qu’il partageait avec des membres de sa famille et la détective vont à se demander s’il ne s’agissait pas de quelque chose d’héréditaire... Pour elle, peut être son père ? Elle ne le connaissait pas assez pour tirer une telle conclusion mais elle mit la possibilité de côté, dans un coin de son esprit.

Elle ne pourrait donc rien lui cacher bien longtemps, surtout si comme elle l’espérait, les deux devenaient de plus en plus proches. Enfin, Jules vint serrer la main de Phaedrig franchement, ils étaient mains dans la main, doigts entrelacés et c’est par cette nouvelle avancée que la détective décide de lui révéler sa propre particularité. Sur le ton de la confidence, un peu gênée mais avec un fin sourire pour dédramatiser ce qui allait se produire, Jules vint murmurer :

« Je vais te montrer quelque chose. »

S’assurant que la serveuse ne les regardait plus, trop concentrée sur son travail, Jules reporte son attention sur un groupe de petites plantes en pot qui décoraient l’environnement, survivantes de l’été maintenant achevé. Les feuilles rougissaient mais elles étaient encore bien présentes, Jules pouvait le sentir. Elle prit une grande inspiration, puis saisit l’une des plantes avant de la poser sur la table, entre leurs cafés, la taille étant suffisamment petite pour que Jules ne soit pas épuisée par l’opération qui allait suivre.. Elle approche sa main libre, son index proche d’une des feuilles puis la détective souffle :

« Bonjour, toi. »

C’est avec un doux sourire qu’elle voit la tige de la plante s’articuler, animée par sa propre volonté, et l’une des feuilles vient envelopper doucement l’index de la brune, bien loin de son petit pot qui lui servait de nid. Jules relève les yeux vers Phaedrig, en espérant de tout cœur qu’il serait aussi compréhensif qu’elle venait de l’être : elle même tâtonnait encore à comprendre ce qui lui était arrivé. Depuis la découverte de ce pouvoir, elle avait rempli son bureau de plantes dont elle prenait soin comme une mère avec ses enfants et elle priait pour que cela soit bien accueilli par son ami, le cœur battant la chamade.


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Freaking me out. ft Jules - Mer 4 Déc - 18:35

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« Si tu veux ou si tu as besoin, je pourrais toujours intervenir sur une de tes enquêtes, un peu comme dans la série Psych', sauf que moi je ne ferais pas semblant ! » un sourire taquin ponctua sa dernière phrase, même s'il se voulait sincère dans sa proposition. S'il pouvait l'aider, il le ferait avec plaisir. Et même si ses histoires ne se voulaient pas forcément joyeuse, au moins, il se sentirait utile.

La réponse semblait satisfaire la curiosité de la jeune femme car elle appuya d'autant plus sa prise sur le rouquin. Celui-ci en était particulièrement ravi, leur rencontre prenait une tournure qui lui plaisait de plus en plus, se rapprochant un petit peu de ce qu'il avait pu s'imaginer dans son esprit. En même temps, et même s'il ne l'avouait à pas grand monde, sa nature romantique prenait souvent le dessus. Et son imagination le poussait à s'imaginer souvent des scènes douces et agréables. Beaucoup s'amusaient de son côté fleur-bleue, mais lui, au moins se trouvait à part. Jusqu'à ce que la brune ne le tire de ses rêveries et de ses espoirs. Elle semblait regonflé d'une confiance nouvelle et son sourire réchauffait le coeur de Phaedrig. Elle venait en plus de piquer sa curiosité, alors il arqua un sourcil montrant son intérêt. Son regard suivit le sien en direction de la serveuse, celle-ci ne faisaient -enfin- plus attention à eux et il eut l'impression de se retrouver dans une bulle de confidence. Que pouvait-elle bien lui montrer de si secret ?

Toujours leurs mains liées, elle utilisa son autre main pour amener une jolie petite plante en pot sur la table. Bien. Cela commençait vraiment à être bizarre, mais le tonnelier ne se laissa pas démonter et attendit avec patience. Il ne fut pas déçue. Alors que le doigt fin et gracieux de la belle s'approchait du végétal, celui-ci se mit alors en mouvement. Ecarquillant les yeux de surprise, se redressant d'un coup face à cette magie, Phaedrig n'en revenait pas. Son regard interloqué allait de la plante à Jules plusieurs fois d'affiler alors que la petite chose verte continuait son mouvement autour du doigt de la jeune femme.

« Je ... Que ... Comment, tu ... ? »

Les mots avaient toutes les difficultés du monde à se mettre dans le bon ordre alors que ses réflexion allaient à vive allure. Tout ce qu'il connaissait de son monde défilaient alors qu'il ne comprenait pas. Elle ne pouvait pas être une nymphe, il l'aurait remarqué tout de suite pour en avoir déjà croisé plusieurs. Elle n'était pas non plus une divinité, il percevait désormais les auras, sa famille ayant pris soin qu'il y parvienne même s'il avait encore du mal à en discerner les couleurs. Un monstre ? Un Héros ? A moins que ... Le rouquin l'observait avec une incroyable intensité, essayant de percevoir ce qu'il ne parvenait pas à voir, beaucoup trop jeune dans sa récurrence. Elle aussi probablement. Sinon, elle le lui aurait fait rapidement remarqué. Toute trace de rêverie l'avait quitté, même si sa main se trouvait toujours liée à la sienne. Il appuya un peu plus sa prise alors qu'il se penchait légèrement vers elle, abaissant le volume sonore et s'assurant que personne ne les regardait :

« Tu es ... Tu es une novum. ».

La phrase se voulait plus une véritable affirmation qu'une question. Elle résonnait même dans son propre esprit alors qu'il réalisait un peu plus la situation. Pas étonnant qu'elle prenait plutôt bien sa révélation sur son "pouvoir". Le regard de Phaedrig se posa sur la petite plante. Puis sur le reste du café, d'autant plus tendu à l'idée que sa grande soeur débarque. Ou pire, une personne du Royaume :

« Je ne pense pas que se soit le bon endroit pour t'en parler. »

Son coeur battait la chamade alors qu'il voulait tout lui expliquer. Et lui poser beaucoup trop de question. Au fond de lui, au-delà de la surprise, une part de lui exultait à l'idée de ne pas à avoir à se cacher. A avoir en face de lui une personne qui pouvait le comprendre. Dans son entièreté. Pour la rassurer, son sourire revint légèrement alors qu'il la regardait à nouveau, attendant à son tour sa réaction ...


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GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
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◊   ◊   ◊   ◊


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Freaking me out. ft Jules - Mer 4 Déc - 20:48

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Silence pesant, angoisse au coeur, regard suppliant. Jules relève les yeux de la plante qui se lovait entre ses doigts puis sur sa demande implicite, retourne à son pot avec une discipline exemplaire. La détective souffle des remerciements à mi-voix à la plante, comme elle l’avait appris avec le temps. Cela faisait trois ans qu’elle possédait ce pouvoir et trois ans qu’elle essayait de le perfectionner à l’abri des regards. Au cabinet, le trio n’avait aucun secret les uns pour les autres et ils connaissaient chacun leurs capacités hors du commun. Si Jan et Roméo étaient capables de fournir une explication logique, ce n’était pas le cas de Jules qui se cherchait encore. Rien ne s’était manifesté, si ce n’est cette habilité à contrôler les plantes environnantes. La jeune femme avait tenté de faire des recherches pour comprendre mais cela ne lui avait apporté que plus de questions encore. Sauf que maintenant, quelqu’un semblait détenir la réponse à ses questions : la flamme qui prend vie dans les yeux de Phaedrig lui annonce un tournant décisif et l’appréhension monte chez la brune.

« Novum ? Qu’est-ce que tu veux dire ? C’est comme ça qu’on nous appelle ? »

Le “nous“ englobe les deux, car elle n’a aucune idée de la nature. Si un mot lui était attribué, cela voulait dire que sa condition avait un nom et qu’elle pouvait donc en savoir plus. L’événement avait fait basculer les choses dans les certitudes de Jules qui cherchait toujours à trouver des phénomènes étranges là où il n’y en avait souvent pas. De l’apophénie, comme disait Luke. Phaedrig semble se raviser, comme si les lieux étaient désormais une cage dans laquelle ils devaient se cacher. Jules se penche un peu vers lui, laisse son regard détailler les prunelles de son vis-à-vis et comme à chaque fois qu’elle s’y perd… son coeur fait des ratés. Décidément…

Jules n’était pas étrangère à ce genre de situation. Bien des fois, elle avait du battre en retraite pour parler de sujets sensibles mais il s’agissait de sa nature et elle se sentait excitée comme jamais. Son sourire s’élargit :

« Tu veux qu’on mette les voiles ? C'est Lily qui t'effrayes comme ça ? »

Ils avaient tout le temps de parler. Ils savent désormais, ils étaient semblables. Elle trouverait en lui les réponses qu’elle avait cherché. Mais avant qu’il ne lui dise tout, avant que tout ne bascule, elle voulait encore en profiter, profiter d’être des gamins dans les prémices de la séduction, le rouquin qui faisait des ouragans dans son palpitant.

« Personne ne m’attend. On peut filer chez moi. »

Ce qui était vrai. De toute façon, si la soirée s’était prolongée, elle aurait envoyé valser tous ses plans pour en profiter et profiter de la présence de Phaedrig à ses côtés.

« Oh, j’ai proposé chez moi mais si ça te gênes, on peut aller ailleurs, je me suis juste dit qu’on serait plus tranquilles et puis comme je vis seule… Non, attends, je veux pas dire que… Enfin, tu vois… »

Dire quoi ? Dire comment ? Bordel Jules, t’es déjà pas capable de commander une pizza au téléphone et maintenant tu voudrais être poète ? On est pas poète quand on est pas capable d’aligner deux mots sur un rapport d’investigations. Elle rougit, maintenant. Vraiment, une gamine,  quinze ans maximum, Jan se rirait d’elle s’il était seulement capable de sourire.


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Freaking me out. ft Jules - Mer 4 Déc - 23:18

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Comme il s'y attendait, la réaction de la brune fut immédiat. Une bombe lâchée qui ne pouvait que tout bouger sur son passage. Mais l'éclat dans les yeux de Jules valait tous les trésors du monde. Cette curiosité piquée à son vif, étincelle qui menace du brasier de la découverte. Une certaine forme de fierté dans l'esprit du roux qui se retrouvait propulsé au rang de professeur, sans vraiment le vouloir. Il ne répondit qu'à demi-mot, toujours un peu méfiant des alentours :

« Je n'en suis pas un ... Enfin, pas exactement. », même si le "nous" résonnait encore doucement dans ses oreilles.

Elle devait sentir son trouble et lui posa même la question. Cela fit sourire le jeune homme sans tout à fait effacer l'inquiétude. Le lieu qui devait être un écrin, un cocon pour eux deux se transformait en piège entouré d'espion. Phaedrig avait toujours été à l'aise à l'Elixir mais il avait peur désormais que le secret de son amie ne soit éventé. Et dans le monde des mafia, une telle information valait de l'or. Le regard qu'il lançait à Lily était assez équivoque et Jules n'était pas si loin de la réalité. Avec un sourire en coin, il répondit avec une pointe d'ironie :

« M'effrayer, non, du tout. Mais disons qu'elle connait plutôt bien ma soeur, et je n'ai pas trop envie qu'elle se mette à trouver notre conversation intéressante. ».

Il prendrait peut-être le temps -et l'honnêteté- de lui expliquer, mais plus tard. A la place, il décida de prendre la perche tendue pour qu'ils s'envolent.

« Mais oui, on va décoller, maintenant à savoir où tu veux aller ... ».

La réponse ne se fit pas tarder et surpris d'un seul coup le jeune homme. Qui ne put s'empêcher de sentir le rose à ses joue revenir. Ou plutôt le rouge, peau de roux qui prend si facilement la couleur. Vieux réflexe de jeune homme qui n'a pas l'habitude que l'on prenne les devants avec lui, il eut du mal à dissimuler sa gêne qui se mêlait à une certaine forme ... D'excitation. Vraiment, il ne savait plus où se mettre et cela devait se voir quand elle reprit la parole précipitamment. Elle semblait tout aussi gênée que lui et il voulut la rassurer même si ses bégaiements faisaient écho aux siens :

« Ah non, non, ça ne ... Enfin, ça ne me gêne pas, si tu penses que l'on sera tranquille. Enfin, je t'aurais bien invité chez moi mais ... Enfin, tu vois ... Je n'étais pas sûr que ... Ce soit correcte. Puis, ma coloc' doit surement être là en plus ... On n'aurait pas été au calme. ».

Quinze ans. Il avait quinze ans. A moins que cela ne soit soixante-dix ? "Pas correcte", monsieur vivait décidément encore au siècle dernier. Sa conscience se frappait le visage de consternation, lui si sûr de lui il n'y a même pas quelques minutes. Il écourta sa malheureuse tirade par un simple :

« Va pour chez toi. ».

Avant de se lever précipitamment pour cacher son trouble, et la honte qui grimpait en flèche, prendre son porte-monnaie pour aller régler directement au guichet. Lily l'y accueillit avec un immense sourire plein de sous-entendu, que le rouquin rougissant balaya en levant les yeux au ciel. S'emmitouflant à nouveau dans sa veste, il put enfin remettre le nez dehors tout en ouvrant la porte à la demoiselle. Il n'allait quand même pas en perdre ses bonnes manières. L'air frais inspiré lui faisait un bien fou et il avait l'impression de reprendre pied. Même si une autre par de lui, lui hurlait qu'ils se dirigeaient vers chez elle. Voulant éviter d'y penser davantage, il reprit alors la parole et ses explications :

« Maintenant que des oreilles indiscrètes ne trainent pas trop dans le coin, je vais pouvoir te répondre un peu mieux. ».

Mais par où commencer ? Les explications seraient longues et il risquait de partir dans tous les sens. Surtout que ce qu'il s'apprêtait à lui dire pourrait paraitre complètement dingue. Alors, autant commencer par le début. Mais avant, histoire de se donner un peu de confiance, il laissa doucement trainer sa main non loin de la sienne, frôlant par moment à nouveau ses doigts, cherchant encore le contact du salon de thé.

« Les Novum sont ... Des réincarnations, des images ... de divinités. Mais, contrairement à des Primus, comme moi, tu n'as pas reçu cela à tes 16 ans, ce n'est pas dans ton sang. Il y a-t-il eu un événement particulier quand tes pouvoirs se sont déclarés ? »

Phaedrig en avait déjà entendu parlé sans vraiment en rencontrer avant. Il ne faisait que se baser sur des discussions qu'il avait pu entendre. Une tempête, des éclairs, tout cela était flou et sa curiosité enflait aussi avec ses propres explications. Il soupira néanmoins :

« Je pense que ce n'est pas forcément facile à avaler. Mais je suis une récurrence d'un dieu celte probablement. Lequel, je n'en ai pas encore la moindre idée Toi, tu dois avoir un rapport avec une déesse de la nature ou quelque-chose dans le genre vu que tu as fais à l'Elixir ... ».

Ses suppositions allaient bon train, mais elle pouvait être n'importe qui. Vu qu'il n'arrivait pas à bien discerner son aura, il serait bien incapable de sentir son panthéon. Au fond, il espérait que malgré ses explications nébuleuses, il parvenait à lui apporter ce qu'elle cherchait. Il posait régulièrement son regard sur elle, avec ce sourire flottant des jeunes âmes touchées par des émotions nouvelles. De celles qui vous réchauffe le coeur d'avoir trouvé une âme en résonance avec la sienne. Et dans ce froid et ce gris automnale, il ne pouvait s'empêcher de la trouver magnifique ...



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TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
Freaking me out. ft Jules Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7rIqPN1t9ndkh_1280 Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7cFgqv1t9ndkh_1280 Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7e58kx1t9ndkh_1280

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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Freaking me out. ft Jules - Jeu 5 Déc - 13:53

freaking me out


Oh, why'd you have to be so cute? It's impossible to ignore you, ah, why must you make me laugh so much ? It's bad enough we get along so well, just say goodnight and go

ft. @Phaedrig Kearney

Lorsque Phaedrig soulève le risque que sa soeur apprenne la nouvelle, Jules eut comme le sentiment que quelque chose lui était encore inconnu, une multitude de paramètres qu’elle ne possédait pas encore et qui pourraient se révéler capitaux. Néanmoins, elle n’en fit pas état et décide de laisser le temps au temps et de traiter un problème après l’autre. Il se trouve aussi gêné qu’elle lorsqu’elle l’invite et ils tâtonnent tous les deux à trouver un semblant de crédibilité lorsqu’il s’agissait de la progression de leur relation. Certes, elle l’avait invité pour qu’ils puissent parler à l’abri des regards de cette histoire de novum mais de là à dire qu’il n’y avait pas une forme d’intimité dans cette demande… La frontière était mince. Phaedrig n’avait pas pour réputation d’être du genre à traîner chez des demoiselles, et ça se sentit lorsqu’ils passèrent au guichet face à Lily qui semblait prête à afficher la pancarte “ici se déroulèrent les débuts de Phaedrig et Felicia“. L’idée fit sourire la jeune femme, qui pour se racheter, vint déposer quelques pièces sur le comptoir en guise de pourboire.  

Ils vinrent tous les deux affronter la douceur automnale et les rayons de soleil s’éteignaient doucement pour laisser place à la nuit sombre hivernale. Les feuilles mortes craquaient sous leurs pieds comme un dernier soupir, Jules vint enrouler sa nuque de son écharpe sombre et protège sa frêle silhouette de la longue veste qu’elle avait choisie pour l’accompagner dans son périple.

Phaedrig entreprit sa longe explication et Jules buvait ses paroles en essayant de démêler ce qu’elle savait déjà de ce qu’elle apprenait. Des divinités. Honnêtement, cela perturbait la détective qui était entourée de créatures. Voilà qu’elle apprenait qu’il existait des dieux, pire encore qu’il en existait deux types. Le rouquin se disait être un primus, que cela lui venait du sang. Pas déduction, Jules se mit dans un coin de l’esprit que sa famille pouvait donc logiquement tous être des primus. En ce qui concernait Jules… Le regard dans le vague, elle se souvient :

« Je faisais partie du FBI avant » finit-elle par avouer. « Au début, c’était beaucoup d’aller-retours entre New York et la Virginie pour aller au QG du bureau. Pour ça, on nous faisait dépêcher des avions privés à des heures tardives. Un jour, on a du braver une tempête car nous étions réquisitionnés d’urgence pour un brainstorming sur une affaire. Et là, il y a eu l’éclair. »

Elle n’avait pas besoin d’en ajouter davantage. Tout paraissait désormais clair. Fou, mais clair. Et avec tout ce qu’elle avait vécu auparavant, elle n’allait certainement pas se formaliser. Leurs mains se frôle et dans un accès de courage, peut-être un peu d’euphorie compte tenu de la révélation, elle glisse sa main dans celle du rouquin, mêle leurs doigts. Quand elle croise leur reflet dans une vitrine, elle rougit de la joie qu’elle n’arrive à contenir qu’à moitié.

« Je vois… Comment as-tu su que tu étais… Enfin, pour le dieu celte ? Est-ce que tu vas pouvoir le savoir pour sûr ? J’imagine que les panthéons sont nombreux. Et puis, ton pouvoir… C’est le seul ? »

Elle savait qu’il ne lui restait plus qu’à faire des recherches et procéder par élimination, en espérant un jour trouver la réponse de ce qui s’était invité en elle cette fameuse nuit orageuse. Jules sortit les clés de sa poche lorsqu’ils approchent de son appartement et elle gravit les escaliers avant d’atteindre la porte d’entrée. En ouvrant la porte, elle fut frappée par l’absence de vie dans l’endroit. Après tout, elle était plus souvent dans son bureau que son propre appartement. D’ailleurs, même si elle avait emménagé il y avait plus de deux ans, il restait encore des cartons ça et là qu’elle n’avait pas encore trouvé le temps de déballer.

« Désolée, ce n’est pas très luxueux. »

La détective était un peu gênée d’accueillir Phaedrig dans un lieu si impersonnel même si son nom de famille était bien affiché dans l’entrée. Elle était d’ordinaire un fantôme dans les lieux. Pourtant, il y avait plusieurs plantes un peu partout, leur présence rassurant grandement la jeune femme dans ses nuits solitaires hantées par Luke. Jules vint déposer sa veste dans l’entrée puis elle allume les lumières avant d’activer le chauffage pour rendre les lieux moins froids. Son attention retourne sur son invité. Elle garde ses distances un moment, le lieu ayant une ambiance nouvelle maintenant qu’une personne avait franchi le palier, chose assez rare pour être mentionnée. Puis, abandonnant sa retenue elle vint à la hauteur du rouquin ;

« Excuse moi, est-ce que je peux…? »

Tandis qu’elle laissait sa phrase en suspens, le regard épuisé par toute ces révélations, elle vint chercher une nouvelle étreinte, peut-être plus appuyée que lorsqu’ils s’étaient retrouvés devant l’Elixir. Une étreinte dont elle avait besoin pour laisser le temps à son esprit de comprendre ce qu’il s’était déroulé.


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Freaking me out. ft Jules - Jeu 5 Déc - 23:06

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Empty mansion, in the rain just off the coast is the vibe now, that I feel inside my soul. Like a spider, there's a web that you have wove. There's a heart now, where there used to be a ghost.

ft. @Jules Blacksad


Les explications venaient doucement. Des deux côtés. En même temps, cela lui permettait d'en apprendre plus sur elle. Finalement, il comprenait mieux l'origine de ce travail original. Ex-FBI. Même s'il l'admirait, il redoutait le moment où il devrait lui parler de sa famille. S'il lui en parlait un jour ... Phaedrig hochait la tête quand il comprit que son récit rejoignait ce qu'il avait pu entendre. Un éclair. Pour le coup, le jeune homme ne pourrait pas lui apporter plus d'information, totalement ignorant du pourquoi du comment. Mais une chose était certaine : il aimait la doucement chaleur de sa main dans la sienne. Comme un adolescent, il ne pouvait se séparer de son sourire à la sentir près de lui, à se voir marcher avec entrain l'un à côté de l'autre, comme deux jeunes insouciants au-delà de leurs destins extraordinaires.

« Toute ma famille est d'origine irlandaise. Les récurrence celtes sont plutôt courantes. Je n'en suis pas encore certain, mais je pense qu'il y a peu de places pour le doute. J'en saurais plus dans quelques-temps, quand j'aurais développer mes ... Pouvoirs. ».

Il fallait donner du temps au temps, lui disait-on souvent. Là-dessus, il ne s'en faisait pas trop, laissant les choses se faire, même s'il redoutait un peu le moment où le dieu arriverait complètement. Il avait pu voir des récurrences changer avec l'arrivée pleine des souvenirs de leurs dieux. Mais il préférait profiter de sa jeunesse et de ce qu'il avait. Les deux continuaient de déambuler et d'avancer :

« Non, ce n'est pas le seul. Je suis aussi capable de me protéger des coups physiques. Comme un bouclier invisible. Ca m'a été pas mal utile à l'adolescence, pour me défendre contre les petites frappes. ».

Cela lui avait aussi permis de s'émanciper davantage. De développer doucement son caractère et son potentiel. Et même si grandir dans ce milieu avait été rude, il ne pouvait s'empêcher d'avoir une forme de reconnaissance.

« Toi aussi, tu en as d'autres ? Ou bien tu tâtonnes encore ? ».

Enfin les tourteraux arrivèrent enfin à destination et Phaedrig la suivit religieusement. Il ne put s'empêcher de sourire à sa remarque une fois à l'intérieur, ce genre de sourire rassurant :

« Tu n'as pas à être désolée pour cela, tu es chez toi. ».

Retirant ses affaires pour les poser dans l'entrée. Son regard se baladait avec attention aux alentours, même si sa curiosité ne put être tout à fait assouvie à cause de la sobriété des lieux. Des plantes parsemaient les recoins et le rouquin avait désormais l'explication. avec un tel pouvoir, normal qu'elle s'entoure de végétaux. Réajustant son pull vert, son regard se pose à nouveau sur son hôte qui se dirige vers lui, dans une demande soufflée. Ouvrant les bras, elle s'y réfugia avec envie. Surpris, le coeur du rouquin se mit à battre un rythme peu habituel, alors que ses bras l'enlacèrent avec douceur, presque par automatique. Des bras comme une forteresse, la protégeant de tout. Son visage posé sur le haut de sa tête. Jamais le sourire de Phaegrid ne fut aussi grand.

« C'est dur à encaisser, je sais ... Mais ... Je suis . » lui souffla-t-il. Il était là pour elle. Il était là pour quelqu'un.

L'étreinte n'avait rien à voir avec celle, pudique, de leur retrouvaille quelques temps plus tôt. Elle avait cette intimité tendre que partageait ceux qui se connaissent. Se reconnaissent. Pourtant, il fallait bien que ce moment d'éternité ne s'éloignent et elle se détacha. Mais le sourire de Phaedrig ne le quittait pas, ultime témoin de ce moment privilégié.

« On peut rester dans l'entrée, mais je pense que l'on sera mieux dans ton salon. » ironisa-t-il avec humour, la suivant jusqu'à la dite salle pour s'installer sur le canapé, l'attendant presque impatiemment, le contact lui manquant déjà.


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Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1507
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : Freaking me out. ft Jules Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
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--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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Freaking me out. ft Jules - Ven 6 Déc - 11:31

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ft. @Phaedrig Kearney

« Je ne crois pas en avoir d’autres. » répond-t-elle en observant ses mains, sentant comme un potentiel qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’exploiter. « Mais peut être qu’il est aléatoire, comme toi. » C’était une hypothèse qu’elle se plaisait a croire.

Lorsqu’elle vint se blottir contre le jeune homme, sa carrure la rassure doucement. L’étreinte qu’elle partage avec Phaedrig lui retire une pression sur ses épaules, quelque chose qui avait alourdi ses jours depuis quelques temps. Les mois étaient passés sans qu’elle ne puisse mettre de mot sur ce qui lui était arrivé, sur les capacités extraordinaires que ce coup de foudre avait déclenché chez elle. Maintenant qu’il y avait un mot, novum, une explication, une déesse, tout semble s’être libéré. Cela s’était bien sûr accompagné d’une foule de questions que Jules avait désormais tout le temps de se poser car elle n’était plus seule dans cette situation ; elle pouvait s’appuyer sur le soutien du rouquin, comme il le lui faisait comprendre tandis que leurs cœurs battent à tout rompre, protégé par les bras qui enlaçaient l’autre. Jules laissait sa tête reposer sur l’épaule de Phaedrig, le regard dans le vague à se demande ce qui risquait de lui arriver puisqu’il avait sous entendu que cette condition pouvait évoluer. Qui avait bien pu décider de l’utiliser en tant qu’hôte ? Quel esprit de divinité avait vu cette enfant brisée et s’était dit qu’elle avait le potentiel pour l’accueillir en son sein ? Finalement l’étreinte de brise car il le fallait bien, plus par devoir de civilité que par réelle envie. Elle rit légèrement, un rire un peu gêné mais sincère tant elle est surprise de sa propre initiative, replaçant une mèche de cheveux foncée auprès de ses congénères derriere l’oreille.

« Oui, bien sûr ! Quel hôte je fais, franchement, de te laisser dans l’entrée. » réplique-t-elle avec une pointe d’humour.

Elle dévoile alors son salon qui était peut-être moins sobre sans pour autant être extravagant. Dans un coin se trouvait un canapé d’angle recouvert de divers oreillers et plaid qui donnaient un côté cosy à la toile sombre qui recouvrait le divan. Plusieurs étagères s’alignaient pour dévoiler une quantité de classeurs contenant les rapports d’anciennes enquêtes qui ne rentraient plus dans son bureau. Au dessus, plusieurs plantes faisaient tomber un rideau de verdure sur les étagères et les feuilles de vigne de lovaient près de plusieurs photos de Jules accompagnée de sa mère à Londres, une relique en plastique du London Eye à côté, aucune trace de son père à relever. On pouvait également voir un cliché de Jan, Roméo et elle dans les locaux des détectives. Une copie de l’article de sa remise de badge du FBI trainait également dans un cadre qui n’était pas fermé, si bien qu’on aurait pu toucher du bout des doigts le papier empli de souvenirs et de fierté. Près du canapé se trouvait une table basse qui reposait sur un tapis bicolore, et sur la table trônait un ordinateur portable, entouré de plusieurs post-it dont les écritures avaient été rayées soigneusement et ponctués de commentaires humoristiques que Jules se laissait à elle-même. Enfin, une lampe s’élevait au dessus du coin qu’elle occupait pour travailler et visiblement pour dormir ; une porte non loin laissait entrevoir sa chambre où le lit était encore impeccablement fait et les affaires qu’elle avait porté plus tôt avant le rendez-vous étaient allongées sur les draps mais dans une position qu’elle ne se souvenait pas avoir donné. « Roméo », jure-t-elle tout bas entre ses dents. La salle de bains était cachée dans cette même chambre tandis que le salon donnait directement sur la cuisine.

« Fais comme chez toi, surtout, ne te gênes pas. »

Elle le pensait vraiment. Son salaire ne lui permettait pas de payer un tel appartement, surtout pour le peu qu’elle l’occupait. Cependant, le FBI s’était assuré de la remercier de ses loyaux services et cela passait également pas une solide prime de licenciement à l’amiable. Elle vint rapporter deux verres d’eau qu’elle pose sur la table basse avant de s’asseoir près de Phaedrig, réduisant la distance entre eux après quelques instants. Leurs cuisses se frôlaient et elle n’aurait eu qu’un mouvement supplémentaire à faire pour retrouver le contact mais elle n’osait pas. Finalement après un instant, elle lève les yeux vers lui pour lui avouer, mettre des mots sur ce qu’il s’était passé :

« Merci de m’en avoir parlé. Je sais que ça paraît fou et qu’on aurait tout simplement pu faire comme si de rien n’était mais j’avais besoin de savoir, de comprendre d’où ça venait. »

Un silence, puis :

« Même si j’imagine que ce j’est pas trop comme ça qu’on imaginait notre rendez-vous. »

Voilà; elle l’avait dit. Rendez-vous.  


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Freaking me out. ft Jules - Sam 7 Déc - 22:59

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ft. @Jules Blacksad


L'ambiance du lieu était sobre, mais il ne faisait aucun doute qu'elle l'occupait. Peut-être pas aussi souvent que le ferait quelqu'un de bien chez soi, mais le jeune homme avait déjà pu repérer quelques petites informations disséminées un peu partout. Cela offrait toujours une étrange sensation d'entrer dans l'univers de quelqu'un. Dans son "chez lui". Un rien pouvait indiquer certaines choses et en même temps, on ne se sent pas forcément légitime de laisser trainer son regard. Trop pudique face à l'intimité offerte. Entrer chez quelqu'un, cela semblait facile et anodin mais jamais vraiment pour Phaedrig. A ses yeux, la maison, l'appartement est une part de soi et surtout une part de la famille. C'était accepter que quelqu'un entre dans son intimité et fasse partie, même quelques-instants, de sa vie. Alors, oui, beaucoup trouvait qu'il en faisait des caisses, mais jamais il n'emmena chez lui une personne qui ne lui était pas proche. Freya se moquait d'ailleurs régulièrement de cette manie, même s'il lui répondait humblement que cela faisait partie de son caractère et de la façon de voir des choses. Alors, se retrouver dans le salon de Jules, cela représentait quand même beaucoup pour lui.

Quand elle lui apporta le verre d'eau, il la remercia chaleureusement avant d'en avaler le contenu avec envie. Toutes les émotions et révélations lui avait asséché la gorge et l'eau salvatrice lui offrait déjà la possibilité d'une voix plus claire. Et d'être un peu plus à l'aise. Il hocha la tête à ses paroles :

« Je comprend tout à fait. Même si ... Je n'ai jamais été dans ta situation, je dois dire que j'aurais été encore plus perdu que toi face à tout cela. Je ne suis pas sûr que j'aurais réagi aussi bien d'ailleurs. » la taquina-t-il avec un grand sourire.

Non clairement, il n'aurait pas pu gérer pareille nouvelle avec autant de calme qu'elle. Reposant son verre vidé sur la table, il ne put que relever l'ironie :

« Non, clairement pas ! Pour tout t'avouer, je ne pensais pas finir chez toi, ni parler des soucis que peuvent avoir des récurrences  ... »

Si tant est que l'on pouvait parler de "soucis". Mais lui qui pensait devoir faire en sorte de laisser cette partie de lui au placard se trouvait soulager de ne pas à avoir à faire semblant. Car, il savait par l'amère expérience que les relations ne pouvaient pas vraiment éclore avec un pareil secret. Les choses étaient désormais différentes. Relevant les yeux vers elle, un rien les séparait. Il n'avait qu'à ... Pourtant, une main invisible le retenait. Qu'attendait-il ? N'importe qui lui hurlerait que tous les signaux étaient au verts, encore plus quand le fameux mot "rendez-vous" était enfin sorti. Pourtant, il ne voulait pas aller trop vite. Un peu comme on tenait quelque-chose de fragile qui pourrait se casser. Parfois, il se fatiguait aussi lui-même. Pourtant, son mouvement vers elle, ne laissait ne laissait aucune place à l'ambiguïté.

« Mais est-ce si grave ? Finalement, on en serait pas là, sans tout ça. »

Attention à la phrase-clichée. Hors de question de passer pour le lover de service malhonnête. Son genoux touchait enfin le sien, le palpitant prenait déjà un nouveau rythme.

« Enfin ... Je veux dire ... Ce n'est peut-être, peut-être pas si romantique, mais au moins ... »

Non, il fallait qu'il tienne. Qu'il ne cède pas aux bégaiement stupides et ridicules pour garder une certaine forme de contenance. Pourtant, plus son rythme cardiaque augmentait, plus le sang pulsait à travers ses veines, lui faisait perdre ses moyens. Un peu d'audace que diable !

« Cela m'a permis de mieux te connaitre. Et de ne pas faire semblant avec toi. »

Les cuisses collées, le bras en appui juste dans le dos de la jeune femme. Deux corps si proches, appelant à cette étreinte qui lui manquait déjà. Le rapprochement équivoque lui offrait le loisir de profiter de son parfum. D'admirer la fossettes si douce qui se creusait dans le sillon de son sourire.

« Et si tu as ... Si tu as d'autres questions, je suis là. »

Mais non ! Ce n'était absolument pas le moment, lui hurlait sa conscience ou plutôt une autre par de lui beaucoup moins raisonnable. Il voulait se baisser légèrement, beaucoup trop près pour être raisonnable. Pourtant, il leva légèrement son autre bras, sa main glissant sur une mèche boucle brune indisciplinée, à remettre en place. Pour dégager son visage et continuer ce qu'il savait faire de mieux : l'admirer. Comme un idiot.



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Freaking me out. ft Jules - Dim 8 Déc - 13:08

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ft. @Phaedrig Kearney

Il y avait l’hésitation mêlée à l’envie, l’appréhension mêlée à l’anticipation. Pas que Jules avait l’impression de brûler les étapes mais plutôt qu’elle avait peur de ce que cela engendrerait. Aussi évident qu’était l’amour qu’elle portait à Phaedrig, la menace de Luke planait au dessus de la jeune fille avec la même intensité mais sans doute bien plus négative. Ils étaient dans ce cocon coupe du monde, deux récurrences qui savaient désormais qui ils étaient et ce qu’ils représentaient l’un pour l’autre. N’importe qui aurait pu les trouver ridicules de tâtonner ainsi, d’avoir peur de faire le premier pas, ils se connaissaient depuis un moment mais Jules était terrifiée de passer du statut d’amie à celui d’un peu plus. De quoi as-tu peur ? De le décevoir ? De te décevoir ? De trahir Luke ? Elle n’avait jamais rompu officiellement, du moins elle n’avait jamais prononcé les mots fatidiques et même s’il était plutôt clair qu’elle ne souhaitait plus n’avoir aucun lien avec lui, il persistait à la hanter. Pourquoi Jules ? Pourquoi ne pas garder Juliet ?

Phaedrig relève l’incroyable sang froid de Jules face à la nouvelle, face à la révélation de sa nature. Elle prit quelques instants pour réfléchir à sa réponse, voulant protéger un maximum Jan et Roméo avant d’avouer :

« Je vais être honnête avec toi : je savais déjà que certaines personnes étaient l’hôte de... disons, de légendes mythologiques. Je pensais en faire partie aussi mais j’étais incapable de savoir qui ou quoi. »

Et pourtant, elle avait longuement cherché, elle avait voulu savoir mais l’unique pouvoir que la brune possédait rendait le champ des possibilités bien trop large pour que ses soupçons ne s’arrêtent sur quelque chose en particulier. Phaedrig était renseigné, il avait pu la libérer et lui permettre d’avancer et pour ça, Jules lui était reconnaissante. Un air amusé se dessine sur le visage de la détective :

« Hé, rappelle toi, FBI. J’en ai vu des vertes et des pas mûres, on a même tout un département consacré aux phénomènes inexpliqués. Alors des réincarnations de Dieux... On va dire que c’est accessible même pour mon petit cerveau. Surtout si je suis moi même concernée... »

Jules avait l’impression de s’ouvrir beaucoup plus, d’être à l’aise. Elle ne parlait pas énormément d’ordinaire mais les mots s’échappaient de ses lèvres comme animés d’une volonté propre ; elle aurait pu se confier à lui sur son ancienne carrière. La main du tonnelier dans son dos lui fait monter un discret frisson, elle aurait voulu pouvoir se blottir contre lui mais Jules craint. Craindre, sans même pouvoir mettre de mots sur sa peur. Il apaise ses questionnements, précise qu’il est heureux de ne pas avoir à se cacher avec elle, Jules acquiesce d’un signe de tête. Puis, prise d’une soudaine envie de le taquiner, elle pose sa tête dans sa main et le toise d’un air mi-amusé mi-suspicieux :  

« Ce n’est pas toi qui n’a pas l’habitude de rentrer avec quelqu’un ? »

La réputation du jeune homme le précédait, en tout cas elle savait pertinemment qu’il n’avait pas ce genre de comportement mais elle voulait le pousser dans ses retranchements en espérant que de le bousculer un peu débloquerait peut être cette retenue entre eux.  


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Freaking me out. ft Jules - Dim 8 Déc - 19:48

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ft. @Jules Blacksad


L'information ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Déjà au courant de créatures et de monstres ? Même si une point d'inquiétude apparaissait dans l'esprit du roux, il remarqua rapidement l'aisance de la jeune femme. Donc rien de bien dangereux. Maintenant la question serait de savoir si elle avait déjà été approchée par d'autres ... Groupes. Ex du FBI, enquêtrice et récurrence, ils pourraient être nombreux à se battre pour la recruter. Ou pire. Le jeune homme se promit d'en apprendre plus, rien que pour avoir le coeur net et se rassurer aussi lui-même, qu'elle ne risquait rien. Elle le taquina alors, lui rappelant ce qu'elle avait pu être. Clairement, sur ce point, ils n'étaient pas faits du même bois. Pourtant, Phaedrig l'imaginait parfaitement aventureuse et se fourrer dans tout un tas d'histoire. Il admirait profondément ce courage et cette assurance qu'elle pouvait dégager en pareil moment.

« Carrément un département "occulte" ! Si même le FBI a sa zone 51, clairement, il est normal que tu prennes tout cela aussi bien et nous les divinités n'avons qu'à bien nous tenir ! »

Le ton était léger, malgré la gravité que la situation aurait pu avoir. Et faire de l'humour lui permettait d'essayer de gagner en assurance. Un moyen de fuite tout comme un moyen de courage. A voir vers quoi il allait bien pouvoir pencher. Mais alors qu'il prenait du poil de la bête, une nouvelle taquinerie plus personnelle perça son bouclier. Sa réputation. Décidément, elle le suivrait partout et en tout temps. Ne lui procurant pas un frisson agréable, son regard se dégagea pour se perdre un peu. Asexué ... Prude ... Frigide ... Autant de mots de personnes qui ne le comprenaient pas. Malgré tout, il ne voulait pas perdre la face :

« Oui, c'est ce qu'on dit ... Je ne sais pas ce qu'on a pu te répéter d'autre, mais ... »

Sa gorge s'asséchait d'un coup alors qu'il venait d'engloutir un verre d'eau. Il ne voulait pas qu'elle pense ça de lui. Et cette part profonde de son être le secouait dans tous les sens pour qu'il s'affirme. Enfin. Cette force qu'il ne comprenait pas vraiment et le poussait toujours plus en avant. Comme un élan, il le força à faire face, tourner à nouveau son visage vers la brune et saisir ce courage. Ne se préoccupant plus de ce qu'il risquait, ce fut comme s'il ne contrôlait plus rien. Un visage qui se baissait rapidement pour chercher ce contact désespérément attendu. Ce pas qu'aucun des deux n'avait encore osé franchir. Des lèvres qui se posent sur celles désirées. Fugace et intime. Doux et puissant à la fois.

Le coeur qui menace de se décrocher par trop d'émotions et une conscience qui reprend les reines le force à rompre le contact. Pour le désirer encore plus encore. Le rouge lui monte immédiatement aux joues, conséquence de ce sang qui circule beaucoup trop vite dans ses veines. Pourtant, ils étaient toujours là. Et aucune apocalypse à l'horizon. Pourquoi se prendre autant la tête ? Son bras toujours posé dans son dos et leurs cuisses qui se touchent toujours autant, il voulait plus, sans réussir à répéter l'exploit, attendant encore la réaction de celle avec qui il venait de partager ce baiser aux notes de sucres. Il voulut reprendre sa phrase où il l'avait arrêté, comme pour se justifier sans réellement le pouvoir :

« Mais ... C'est important pour moi. Enfin, tu es importante pour moi. Je ne fais pas ça à la légère. »

A peine soufflé, s'attendant à se prendre un revers malgré tout. Car cela pouvait faire peur aussi. La jeunesse ne s'attardant que sur des moments fugaces, lui-même en total décalage avec cette façon de penser.


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Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1507
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : Freaking me out. ft Jules Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
Freaking me out. ft Jules Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7rIqPN1t9ndkh_1280 Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7cFgqv1t9ndkh_1280 Freaking me out. ft Jules Tumblr_inline_pf0n7e58kx1t9ndkh_1280

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


Freaking me out. ft Jules Tumblr_pmj6aqD13Q1rd9lhho6_r2_400

--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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Freaking me out. ft Jules - Dim 8 Déc - 23:12

freaking me out


Oh, why'd you have to be so cute? It's impossible to ignore you, ah, why must you make me laugh so much ? It's bad enough we get along so well, just say goodnight and go

ft. @Phaedrig Kearney

Leon, l’ancien coéquipier de Jules, avait fait ses armes dans le service des événements inexpliqués. Il avait confié à sa partenaire qu’il ne s’agissait en réalité que de beaucoup de paperasse pour peu d’événements exceptionnels qui relevaient la plupart du temps d’une affabulation collective et de lien de causalité créé de toute pièce. Jules avait ri de lui lorsqu’il lui avait avoué n’écouter qu’à moitié les témoignages des victimes d’enlèvement extraterrestres. Une époque désormais révolue mais qui restait chère au coeur de la détective, qui la ramenait au début de sa carrière échouée en plein vol. Elle n’avait aucun regret, si ce n’est d’avoir stoppé car son coeur n’avait pas pu supporter le choc. D’autres s’en seraient remit ; pas elle. Elle en était tout simplement incapable. Elle rit à sa remarque, un rire léger et spontané :

« Ne t’en fais pas, je cacherai ton nom de mes enquêtes ! Il faut bien un avantage à être proche d’anciens fédéraux ! »

L’avantage sur lequel avait joué Luke, visiblement. Bon sang, il fallait qu’elle se le sorte de l’esprit, elle devait absolument aller de l’avant, oublier, se consacrer à ce qui était nouveau et sain. Si elle devait ouvrir son coeur, ça ne serait pas avec l’ombre du tueur dans son dos. Mais lorsque la brune décide de plaisanter, elle ne s’attend pas à une telle réaction. Phaedrig pâlit à vue d’oeil, semble réellement gêné. Tout sourire disparaît du visage de la détective qui tente de se rattraper :

« Oh non, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise, vraiment, je n’ai rien entendu de… »

De négatif ? Les rumeurs ? Arcadia en était bouffée, de rumeurs. C’est comme si un étiquette était collée sur le dos de tous les nouveaux habitants. Et alors ? Qu’importaient les rumeurs. Qu’importaient les choix des uns et des autres. Quand bien même elles s’avéraient être vraies, de quoi se mêlaient-ils ? D’accord, elles facilitaient grandement la plupart des enquêtes mais au niveau personnel… Venait-elle de fragiliser quelque chose ? Au moment où elle allait se confondre en excuses, Phaedrig lui fait face, une fraction de seconde plus tard, un battement de coeur et voilà que leurs lèvres se rencontrent. Il y a quelque chose de doux et de désespéré dans ce baiser, comme si on y avait mit une partie de son âme. Rapide, fiévreux, sincère.

Est-ce qu’elle aurait pu rêver de mieux ?

Y’a le coeur qui s’emballe, le sang qui pulse, la réalisation, le soulagement. Lorsque les lèvres se séparent, c’est pour mieux se lancer des sourires incrédules d’avoir sauté un pas. Jules savait. Elle savait qu’il n’était pas du genre à multiplier les conquêtes, ni à faire ce qu’il venait de faire avec n’importe qui. Elle comprenait. La détective cherche ses mots, reprend le souffle qui lui a été volé, coupé dans l’élan du baiser, même si ça n’avait duré qu’un instant, c’était un éclat d’éternité. En guise de réponse, pas un mot ne fut prononcé : Jules le dévisage un instant puis réduit la distance entre eux pour réitérer l’expérience, cette fois sans l’incertitude, sans les barrières, sans la peur du jugement, les bras qui abandonnent leur tenue sage pour venir autour coup. Juste une confirmation de ce qu’ils n’étaient pas capable d’exprimer par des mots.

Il y avait ce toucher différent, une scène qu’elle avait fait tourner des millions de fois dans sa tête sans pour autant être capable d’imaginer les sensations alors qu’elle pouvait enfin savoir ce qu’il en était. Lorsqu’ils se séparent une seconde fois, Jules sourit et dans ce sourire, elle lâche un soupir de soulagement avant d’avouer :

« Je croyais que je me faisais des idées et que t’étais… »

Pas intéressé ? Que t’étais trop bien pour moi. ? Que j’étais trop bizarre pour toi ? Est-ce que je mérite ce qu’il vient de se passer ? Il n’y a pas de réponse, juste les faits. Jules baisse un peu les yeux, finissant par admettre :

« J’veux pas faire dans le cliché, mais je t’assures que c’est pareil pour moi. Que t’as une place particulière... »

Et toujours derrière eux, les non dits qui guettaient leur moment pour venir assombrir leur tableau. Le moment où un “mais“ viendra entacher leur bonheur mais pour le moment, ils pouvaient bien encore en profiter un peu.


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Freaking me out. ft Jules - Mer 11 Déc - 19:50

freaking me out


Empty mansion, in the rain just off the coast is the vibe now, that I feel inside my soul. Like a spider, there's a web that you have wove. There's a heart now, where there used to be a ghost.

ft. @Jules Blacksad


Le stress présent qui pulsait dans les veines, dans l'attente. Heureusement pour lui, la réaction de la belle ne se fit pas attendre et le grand sourire qu'elle lui offrit délia toutes les peurs qui cristallisaient déjà. Lui répondant avec ce même sourire tendres, ils avaient l'air de deux adolescent aux prémices de leurs grandes aventures romantiques. Deux coeur qui renaissaient dans cette douceur réconfortante. Rassuré, il le fut encore plus quand le visage de Jules s'approcha de nouveau du sien pour réitéré le petit miracle. Deux lèvres qui se rencontraient à nouveau avec plus d'assurance et d'envie. Il sent doucement un bras glisser le long de son cou, invitant le sien à se faufiler dans le dos de la brune pour l'approcher un peu plus de plus. Appuyer d'autant plus ce contact qu'il recherche tant. L'incertitude ne laissait pas qu'à l'euphorie de ce moment qui n'appartenait qu'à eux. Que Phaedrig chérissait déjà tellement.

La séparation se fit plus difficile alors que leurs visage s'écartaient à nouveau, mais les corps toujours plus proches. Le rouquin ne retira pas cette main dans son dos, ne voulant pas qu'elle s'enfuie. Le soupire d'aise fait écho au sien, et le sourire niais qu'il avait ne le quittait toujours pas. Comme sonné, il se trouvait sur son nuage alors qu'elle reprenait la parole pour le rappeler à elle. Même si la fin de sa phrase le laisse perplexe. Qu'il était ... Gay ? Intéressé par personne ? Beaucoup trop lent et fleur bleue ? Même si une partie de ces affirmations sont vraies, un doute persistait.

« Oh ... Je pense que j'ai pu répondre à tes doutes. » fit-il néanmoins avec toujours son sourire, avant de reprendre : « Mais, je peux parler ... Je pensais aussi que j'allais trop vite ou bien que tu ne serais pas forcément intéressé par ma personne. Ou pire, que tu avais déjà quelqu'un ... »

Car oui, il ne lui avait jamais vraiment posé la question. Se demandant toujours comment aborder le sujet sans mettre les deux pieds dans le plat comme un lourdeau. Pourtant, les nouveaux mots de Jules finirent de le rassurer. De l'achever même. Il ne pouvait pas être mieux. Décidément, ce rendez-vous avait été à rebondissement. Même s'il avait certains espoirs, il devait bien avouer qu'il ne s'attendait absolument pas à ce qu'il se passe comme cela. Mais avec tout ce qu'il se passa, il ne pouvait que s'estimer heureux. En réponse, de son autre main, il glissa ses doigts dans les siens, plus amoureux que jamais.

« Je suis un cliché ambulant : roux, irlandais et sensible. Je ne suis donc pas à 2, 3 stéréotypes. »

Surtout qu'à ce moment précis, absolument rien ne pouvait gâcher ce moment. Bien loin se trouvaient les préoccupations et les nuages sombres qui pouvaient s'amonceler face à eux. Il ne voulait qu'en profiter. Avec elle. Alors, encore comme un adolescent, il se pencha à nouveau vers elle pour profiter de cette autorisation tacite qu'il avait désormais, de l'embrasser de nouveau. De profiter encore un peu de cette douceur et de sa présence. Même si une fois libéré, le naturel revenait au galop :

« Après, je ne voudrais pas m'imposer ... Je ne sais pas si tu avais prévu quelque-chose ou si tu as du travail pour ce soir. »

HJ:

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