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Shadow of your heart -ft. Jules

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Shadow of your heart -ft. Jules - Jeu 26 Déc - 14:05

Shadow of your heart


The stars, the moon, they have all been blown out. You left me in the dark. No dawn, no day, I'm always in this twilight, in the shadow of your heart

ft. @Jules Blacksad


Les pas claquaient avec une forme d'énervement qui ne correspondait pas à Phaedrig. Le bitume du trottoir prenait ses réceptions avec violence alors qu'il avançait dans les rues de l'Historic District d'Arcadia. Qu'il détestait être dans cet état. Mais il détestait encore plus d'être pris pour un imbécile. Le coeur lourd et les pensées fourmillantes, des phrases se formaient dans son esprit à l'encontre d'une certaine brune. Même s'il savait qu'il ne les sortirait pas correctement, une fois le moment venu. Pourtant, beaucoup de questions restaient sans réponse. Toutes avaient le même début : Pourquoi ? Il lui avait pourtant dit qu'il ne s'attachait pas à la légère et ne se dévoilait pas facilement. Qu'il gardait ses émotions et ses sentiments, les offrir constituait pour lui un cadeau. Car l savait que n'importe qui pouvait les piétiner, les détruire et le réduire plus bas que Terre. A ses yeux, elle ne semblait pas être n'importe qui. Mais son silence pesait sur lui comme une chappe de plomb. Alors, il avait besoin de comprendre.

Jules Blacksad. Il savait où elle vivait et avait pris qu'elle était de rentrée chez elle par des moyens détournés. Pourtant, le silence radio de son téléphone indiquait bien qu'elle ne souhaitait pas le voir non ? Malgré la soirée magnifique qu'ils avaient passés, blottis dans les bras l'un de l'autre, ne se détachant que rarement, réchauffant le coeur du rouquin comme jamais. Pourtant, ce silence assourdissant alimentait quelque-chose de plus violent encore dans ses trippes : son hybris. Cette solitude si forte qu'elle lui faisait se sentir comme un moins que rien. En même temps, pourquoi voudrait-elle passer plus de temps avec un faible comme lui ? Cela n'avait aucun sens, puis avec tous les autres hommes qui l'entouraient, il fallait bien qu'elle finisse par ouvrir les yeux. Il n'en valait la peine. Les pensées noires qui assaillent et forme un nuage orageux dans l'esprit alors qu'il engloutissait les derniers mètres jusqu'à son immeuble.

Montant les marches quatre à quatre, il sentit subitement bien con devant la porte. Son coeur accéléra ses battement alors que son esprit devint plus flou. Comment allait-il bien formuler tout ce qu'il avait à lui dire ? Sa gorge s'asséchait alors alors qu'il avait quelques difficultés à avaler. Mais, finalement, il venait juste pour mettre les choses au point, et arrêter de passer pour un abruti. A moins que ce ne soit tout ce foin qui le fasse passer pour un idiot ?

Appuyant sur la sonnette, il s'appuyait sur un pied, puis sur un autre, en attendant que la fameuse porte ne s'ouvre enfin. Ce qui ne tarda pas plus, laissant la vision sur le visage aux traits fins et délicat de la jeune femme. Au fond, de lui, cette vision lui fit incroyablement plaisir, au moins, elle allait bien. Pourtant, il se retint de toutes ses forces de limiter le léger sourire qui se dessinait déjà. Les sourcils froncés, se donnant un air pré-occupé, il put enfin dire :

« Hey, salut Jules ... »

"Salut, Jules ?", sérieusement ? Son esprit se frappait déjà le visage rien qu'à ces quelques paroles et redoutait déjà la suite à venir. Restant sur le pas de la porte, il n'osait pas pénétrer à nouveau dans cet appartement qui recelait déjà de bons souvenirs. Scrutant l'intérieur avant de reprendre :

« J'espère que je ne te dérange pas ... » parole laissé comme une légère pique, même s'ils les pensaient vraiment, « J'avais pas de nouvelles de ta part, du coup, je suis passé voir si tu allais bien. Non pas que je sois envahissant ou quoi, c'est juste que ... »

Comment réussir à bien terminer cette phrase ? Surtout qu'il s'excusait déjà en premier alors que son coeur lourd hurlait de prendre un peu plus de force, de place et d'ardeur. A moins que cela ne soit autre chose en lui ?

« Enfin, j'avais besoin de te voir. Pour savoir si j'avais pas rêvé ou si tu avais changé d'avis. Mais pour ça, j'ai besoin d'être au courant. ».

C'était la moindre des choses. D'autres choses le tracassaient. D'autres faits rapportés qu'il gardait encore lui, ne souhaitant pas tout déballer tout de suite, en attendant les réactions de la jolie brune. Ou du moins, un minimum de réponse avant d'ouvrir complètement les vannes de ses émotions.



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Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1514
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : Shadow of your heart -ft. Jules Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
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--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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Shadow of your heart -ft. Jules - Ven 27 Déc - 9:09

Shadow of your heart


Switch up my style, I take any lane, I switch up my cup, I kill any pain, look what you've done, I'm in love with a starboy.

ft. @Phaedrig Kearney


La tête qui hurle, les yeux qui abandonnent la guerre. Depuis son retour du Mexique, Jules manque de sommeil, non pas qu’elle recule l’échéance de rencontrer Morphée comme à son habitude mais plutôt que pour une fois, il ne veut pas d’elle. La folle course à Mexico auprès de Roméo lui avait ôté ses dernières énergies, si bien qu’elle passait plus de temps à comater, la tête reposant sur le bois dur de son bureau, enfouie sur ses dossiers encore en cours. Jamais elle n’avait fait preuve de manque de professionnalisme mais pour une fois, son corps ne suivait plus la cadence et les affaires continuaient à s’enchaîner. Comme à son habitude, Jan conservait son flegme tout en tenant son rôle d’ami, à savoir lui botter les fesses pour qu’elle récupère et en la forçant à manger des quantités hallucinantes de denrées alimentaires que son petit corps ne pouvait supporter. Contrairement à elle, Roméo s’était extraordinairement bien remit de son petit voyage, en gardant un souvenir impérissable. Leur traversée du pays avait été stoppée par Jan, qui par un heureux hasard se trouvait également à Mexico pour une affaire ; il les avait foudroyés du regard pendant tout le trajet, son silence pesant sur la conscience des deux enfants en train de fauter.

La brune semblait peu se remettre de son bad trip. Elle était persuadée qu’il restait encore des traces de drogue dans son organisme malgré le temps écoulé et elle commençait à se demander si sa gueule de bois interminable était supposé lui donner un avant-goût de ce que pouvait être une grossesse, ugh, mieux vaut le pas y penser. Finalement, son associé avait décidé de la congédier ; Jules n’était certainement pas en état de travailler et pour une fois, elle était d’accord. Plus jamais, plus une goutte d’alcool si Roméo est dans le coin ! Ce traître ne m’aura pas deux fois ! Portant ce qui lui restait de dignité sur le dos, la détective avait quitté le cabinet, penaude, pour rentrer à l’appartement fantôme dans lequel elle vivait. Lorsqu’elle traverse le couloir menant à sa porte d’entrée, elle est frappée par une peur irrationnelle de se retrouver soudainement seule, livrée à elle-même et ses pensées… Puis finalement, la fatigue reprend le dessus, la poussant à ouvrir la porte précipitamment et à abandonner ses chaussures dans l’entrée ; déposant son sac près de la table basse, elle fit un crochet par la cuisine où elle sortit une boite de somnifères du placard avant de l’avaler avec une grande rasade d’eau. Jules considère un moment le plafond de sa cuisine, comme si elle allait trouver une forme de rédemption à ainsi flâner le nez vers les étoiles puis elle vient retourne dans le salon pour aller s’écrouler sur le canapé, encore habillée et gagne enfin la première bataille depuis son retour lorsque ses yeux se ferment et qu’elle s’abandonne à la douce libération qu’est l’inconscience.

Lorsqu’elle émerge, Jules n’a aucune idée du temps qui s’est écoulé ; elle se sentait incroyablement reposée, comme si elle avait rattrapé toute ces nuits à tourner et virer dans ses draps. Finalement, la raison de son réveil est simple : quelqu’un sonne à la porte. Sans s’attarder sur le nombre d’heures qu’elle a sacrifié à ainsi dormir, ni même à se soucier du fait qu’elle porte encore les affaires de la veille, la détective se redresse et va ouvrir la porte sans se douter de ce qui l’attend. Dans l’encadrement de la porte apparaît Phaedrig ; ce serait mentir que de dire que sa vision ne provoque rien chez la jeune femme mais quelque chose dans l’attitude du jeune homme l’empêche de se réjouir. Il y a comme une forme de colère derrière ses mots, un goût amer que la détective parvient à identifier. Analysant rapidement la situation, Jules se souvient soudain dans le brouillard de ses souvenirs qu’elle avait en effet eu des nouvelles de rouquin après leur rendez-vous… Quand elle était à Mexico. Ses messages s’étaient entassés dans sa boîte sans qu’elle ne trouve le temps de lui répondre… Et franchement, ce n’était pas l’envie qui lui manquait mais son esprit avait été préoccupé par l’idée de rentrer à Arcadia en un seul morceau après son périple. Devrait-elle s’excuser ? Sans aucun doute. Pourtant aucun mot n’arrive à échapper de ses lèvres, comme bloquée par la situation inédite qu’elle vivait et par le mélange d’inquiétude et de colère qui avait mené le jeune tonnelier jusqu’ici.

« Salut, Phaedrig… »

Jules ne cache pas la tendresse qu’il lui évoque lorsqu’elle souffle son nom. Elle ne pouvait pas le nier, clairement, malgré tout. Mais pourtant, il était clair que quelque chose n’allait pas et la détective n’appréciait que peu lorsqu’on tournait autour du pot avec elle. Il sait quelque chose, et cette chose ne lui plaît pas. Avait-il apprit pour l’affaire de New York ? Savait-il quelque chose de compromettant ? Oh par pitié, que Roméo n’aie pas fourré son nez là-dedans… Un peu décontenancée, Jules répond :

« Non, tu ne me dérange pas, je…  » Dis la vérité. « Je dormais.  »

Dormir pour rattraper l’enfer de ces derniers jours, de Mexico jusqu’au Maine, mais ça elle ne le lui dirait pas. Elle aurait pu ajouter qu’elle était seule, car le sous entendu du rouquin demandait vaguement si quelqu’un d’autre était présent mais Jules ne multipliait ni les conquêtes ni les amitiés.

« Non non, bien, sûr… Tu peux venir quand tu veux.  » Elle espérait que cela apaiserait la tension qu’elle sentait monter. « Tu veux entrer ?  » Mais il ne bouge pas.

Tout ceci est de plus en plus bizarre… Surprise par ses derniers mots, elle cligne les yeux plusieurs fois, sans comprendre immédiatement ce qu’il voulait dire par là.

« Tu veux dire… Pour ce qu’il s’est passé ?  »

Ils avaient passé la soirée blottis l’un contre l’autre, dans un cocon dont Jules n’avait pas l’habitude, elle avait tâtonné comme une adolescente qui découvrait l’amour. A aucun moment elle n’avait regretté leur rapprochement, ni ces instants passés, comme s’ils avaient été hors du temps. Cependant, ils n’avaient jamais évoqué… Eh bien, le fait d’officialiser les choses ? Ils s’étaient contentés de prendre ce qui leur étai offert sur le moment, avec une envie certaine que cela se reproduise. Jules fronce les sourcils :

« Je ne comprends pas. » admet-elle, perdue dans quelque chose qui semblait se précipiter sur elle sans qu’elle ne puisse rien faire. « Si c’est pour les messages, je suis désolée, je n’étais pas…  » Pas là ? Coincée à l’étranger avec un autre rouquin ? Ok, non, on ne va pas dire ça. Elle ne voulait pas lui mentir, mais elle ne voulait pas pas non plus que tout cela porte à confusion…



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