L'appartement que j'avais dans ce coin d'Ashmill était mon logement principal, quand je ne pionçais pas ailleurs pour diverses raisons. Dans ces grands immeubles où tous les appartements étaient les mêmes, le mien était issu de la fusion de trois autres. Ainsi je ne manquais pas de place ni de confort, et pour le côté pratique je l'avais fait entièrement refaire notamment pour une insonorisation totale des murs, plafonds et sol. Je pouvais y être assez confiant en matière de sécurité et de l'absence de risque d'être écouté. Bien entendu j'avais une équipe chargée de veiller à ma sécurité, car bien qu'il soit en plein coeur de notre territoire je voyais la menace potentielle comme pouvant venir de n'importe où.
Ce soir j'étais seul, ayant congédié pour la soirée la shestyorka qui me servait d'ordinaire. Ce soir je voulais être seul, il le fallait car un pion allait m'être présenté par Alexandra et le secret le plus absolu à son sujet devait être assuré. Nous avions communiqué il y a quelques temps à son sujet car elle pensait qu'il pouvait être un bon candidat pour rejoindre nos rangs. Cependant au lieu de le faire intégrer simplement la Meute, une possibilité s'était présentée et cela pouvait s'avérer être un bon investissement à long terme.
L'objectif était simple : infiltrer la Nuovo Camorra nos ennemis de toujours. En revanche pour y parvenir il allait devoir se montrer efficace sur la durée. D'abord attirer leur attention correctement, ensuite s'y faire recommander, et enfin y évoluer tout en nous transmettant des informations sur ces ritals. Cette mission comportait son lot de risques qu'il ne devrait pas oublier, sous peine d'en payer assurément le prix. Aussi bien des deux côtés d'ailleurs car s'il venait à être découvert, rien ne lui garantissait de pouvoir revenir au sein de la Bratva sans dommage. Car seule une torture poussée pourrait peut-être alors me laisser songer à sa sincérité en cas d'échec.
Mais avant cela il devait d'abord m'être présenté et qu'ilmi satisfasse, ce qui constituait en soit sa première épreuve. Alexandra m'avait fourni déjà son lot d'informations à son sujet, et si j'avais foi en son jugement et potentielles visions qu'elle pourrait avoir à son propos il n'était pas question pour autant de suivre aveuglément son avis.
Lorsqu'on sonna à ma porte je délaissais les verres et l'alcool, entre autres boissons, que j'avais disposé sur la table basse de mon salon avec deux canapés de part et d'autre de la table basse, ainsi que mon fauteuil.
Bonsoir, entrez. dis-je à l'attention de mes deux interlocuteurs qui étaient à l'heure. Bien. J'appréciais la ponctualité qui revêtait à mes yeux déjà un signe encourageant en terme de relation. J'exécrais les retardataires, j'avais mes habitudes.
Prenez place, et servez-vous si vous le souhaitez. leur dis-je en leur montrant les canapés et la table basse. Pour ma part je pris place en toute logique dans mon fauteuil.
Avez-vous conscience de ce qui vous attend ce soir? demandai-je directement au postulant.
Le loup est dans la bergerie, je répète... - Dim 5 Jan - 8:03
Directos dans la gueule du loup
Kyan s'était inquiété de ma nervosité grandissante de ces dernières heures. J'aime bien quand il s'inquiète pour moi mais s'il savait la vérité, il aurait tout arrêté immédiatement et je me serais indubitablement retrouvé dans une merde noire. Je l'ai donc envoyé proprement se faire voir chez les grecs et, si son inquiétude n'a pas baissé d'un poil, au moins il me laisse vivre ma vie sans intervenir et sans essayer de regarder à travers mes yeux. En réalité, je craint surtout qu'il ne puisse avoir raison et qu'il faudrait que je l'écoute pour qu'il puisse me dissuader et me trouver des solutions.
Oui, j'ai peur de ce rendez-vous ! Je préfèrerais ne pas y aller ... Ou encore mieux, que le big boss se désiste et que nous soyons seuls avec Alexandra ! Comme ça, je suis de bonne foi en y allant et je passe une super soirée avec la sulfureuse blonde qui s'est présenté à moi.
Je n'ai pas le choix, je le sais, je me suis engagé sur un coup de sang et à présent, je dois en payer le prix. Que peuvent-ils me demander de si terrible ? Casser des gueules ? Je sais faire. Suivre quelqu'un à la trace discrètement ? Aucun problème. Tuer ? Non, ils ne vont pas me demander de tuer, si ?
Alors c'est ça qu'on appelle une crise de panique ? Je ferme les yeux un instant pour essayer de me calmer, j'suis VRAIMENT dans la merde ...
Dans notre point de rendez-vous, j’aperçois Alexandra qui vient directement vers moi. Malgré mon appréhension, je lui fais un sourire charmeur parce qu'on ne peut jamais véritablement cacher sa nature et que dans mon cas, elle revient directement au galop sans être totalement partie.
"Salut toi ! C'est gentil de venir me voir avant ma servitude."
A présent inaccessible, elle est plus désirable que jamais... Bon, direction Ashmill !
---
C'est Alexandra qui appuis sur la sonnette tandis que mon propre glas retentit. Une voix sort, étrangement étouffée, nous invitant à entrer.
L'appartement est immense. Moi qui ne connaît que la chambre de dortoir de Kyan pour me reposer la journée, je dois admettre que je suis envieux de tout cet espace. Le big boss prend place dans un fauteuil, sa voix est calme et tranquille, puis il relève ses yeux sur moi. Immédiatement, je souris à mon hôte.
Dans ma tête, Kyan s'agite immédiatement. Ce n'est VRAIMENT pas le moment. Il n'a pas le pouvoir de prendre le contrôle aussi mon visage ne change pas d'expression. Je prend place dans l'un des canapés avec l'air le plus détendu que je puisse avoir en cet instant et refuse poliment le verre.
"Je vous remercie mais je préfère garder toutes mes facultés."
- C'est lui... -
Une image se superpose dans ma tête à ma propre vue. Je ne savais même pas que Kyan et moi avons ce genre de possibilité. C'est l'image d'un souvenir, une voiture, un chauffeur et une personne à côté de lui qui semble s'être emparé du volant. Cette personne à son visage. Je comprend immédiatement.
Alors, big boss, c'est à toi que je dois la vie, finalement ?
"Dans les grandes lignes, oui. Vous souhaitez que je travaille pour vous. Et si je refuse ou si je vous déçois, je disparaîs purement et simplement de la surface de la terre." Après tout, il avait déjà tenter de le faire.
Sans doute aurais-je du être effectivement un poil plus curieux quant à ce qui m'attend concrètement.
Le loup est dans la bergerie, je répète... - Mar 7 Jan - 17:49
Le loup est dans la bergerie ★ @Artyom Kozyrev + @Kyan Skoro (tenue) + (soundtrack) Sa silhouette vaporeuse était visible dans les ténèbres de cette nuit d'hiver, sobrement mise en valeur sous le halo orangée d'un réverbère. Enveloppée dans son épais manteau qui la protégeait du vent glacial, la belle attendait, les bras croisés contre sa poitrine, la venue de la recrue. Par moment, on pouvait voir la pointe de ses chaussures à talons claquer de manière répétitive sur l'asphalte, marquant son impatience calquée sur le rythme régulier de ses battements cardiaques. L'avocate aurait pu être sereine ce soir, mais c'est bien le doute qui venait s'insinuer sur ses traits si fins et délicats. Elle avait peur. Peur de décevoir. Peur de se tromper. Peur de mener cet homme, ou les siens, à une fin tragique.
Sa respiration erratique illustrait parfaitement l'angoisse qui s'installait sournoisement, imposant une certaine raideur à ses muscles, mais aussi un poids désagréable qui marquait ses entrailles d'une sensation déplaisante. Sheitan apparaissait au loin. Ce sourire toujours charmeur étirait ses lèvres qui le rendait terriblement séduisant. Alexandra répondit sobrement, affichant un sourire forcé à son visage tout en lui glissant un discret « Bonsoir Sheitan. » Que pouvait-elle ajouter ? La vérité émanait des paroles de l'homme. Le contrat qu'il signerait ce soir, avec le maître de la Bratva, réduirait fortement ses possibilités de fuite. Devait-elle avoir de la pitié pour lui ? Pour cet homme qui avait laissé son odeur sur ses draps, qui avait marqué son corps de la passion torride qu'ils avaient partagé ?
Elle avait envie de le rassurer. De porter une main apaisante sur son épaule. Rien. La belle restait parfaitement immobile, observant de son regard glacial l'ombre de son ancien amant dans la nuit. Tous les deux savaient que leur relation fugace n'aurait pas de suite. Que leurs retrouvailles marqueraient le début d'une relation platonique basée sur les affaires bratviennes. L'avenir apaiserait peut-être les doutes de la jeune femme, qui emmenait le bel Apolon dans le quartier Ashmill, rencontrer le puissant pakhan de la Bratva.
« Bonsoir pakhan. » Murmurait-t-elle sobrement, alors qu'ils pénétraient dans l'immense demeure du chef de la meute. D'un geste las, très féminin, la belle déposa son lourd manteau sur le dossier d'une chaise puis vint s'asseoir sur l'un des canapés du salon. Les jambes croisées, les bras posés simplement le long de son corps, Alexandra observait les deux protagonistes en silence. Cette affaire concernait Sheitan, et le pakhan. Elle servait d'intermédiaire de rencontre, de voix discrète, de rapporteuse de l'ombre. On pouvait clairement sentir la tension marquer sa posture, tandis qu'elle s'emparait discrètement d'un verre d'alcool posé sur la table basse.
D'une neutralité maitrisée j'écoutais les paroles de l'homme qui s'exprimait sans détour. Lorsqu'il refusa un verre je ne lui en tins pas rigueur et mis cela sur le compte de l'appréhension, après tout il n'était pas au mieux de son confort, peut-être intimidé. Alexandra l'avait peut-être mis en garde à mon sujet, ce qui n'était pas plus mal en soi. Ça lui éviterait avec un peu de chance de faire de la merde et de mettre à plat mes plans à son égard.
Ce serait trop… Ennuyeux en réalité. lui dis-je pour appuyer ses propres paroles avant de poursuivre.La mort est bien souvent une libération pour ceux que j'ai entre mes mains et qui doivent subir mon courroux, du moins pour ceux qui le méritent. ajoutai-je avant de boire une gorgée et de poser mon verre, avant de passer ma main dans mes cheveux.
Prenant un instant avant de reprendre la parole je posais mon regard sur lui, croisant ses yeux sans faillir. Quelque chose en lui m'intriguait, pourtant autre chose encore me fit tiquer, mais rien que je ne parvins à nommer pour le moment.
Sheitan donc. dis-je d'abord avant de reprendre. Quelles sont vos limites? Meurtre, viol, femmes ou enfants. Dites-moi ce qui vous semble impossible à réaliser même si je vous en donne l'ordre.
Avant d'attribuer une mission à qui que ce soit, j'avais besoin de jauger de ses capacités. La Bratva comptait bon nombre d'éléments prêts à tout pour la Meute, pourtant certains avaient certaines limites qu'ils n'étaient en l'état pas capables de dépasser. Pour cela il me fallait étudier et trouver un levier, loyauté, ambition, amour ou crainte.
Mais avant qu'il ne réponde un portable se mit à vibrer au fond d'une poche et ce n'était pas le mien. Posant les yeux sur l'homme, je vis qu'il était autant surpris que moi et passai donc à Alexandra. La voyant sortir son téléphone, elle m'informa de l'urgence de l'appel et répondit sans se lever. Elle n'avait rien, normalement, à me cacher. Quelques minutes, quelques mots, et je compris qu'elle allait devoir nous quitter. Il serait toujours temps de lui demander des détails par la suite, mais pour l'heure face à ses excuses anticipées je lui accordais de pouvoir quitter dès à présent ce rendez-vous. Et bien, nous allions rester entre couillus, pourquoi pas.
Nous voilà seuls à présent. Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour la Bratva donc? lui demandai-je avant de parler encore.
Que dois-je craindre de vous? Avez-vous des vices ou une faiblesse connue qu'il me faudrait anticiper et que nos ennemis seraient susceptibles d'exploiter?
Le loup est dans la bergerie, je répète... - Dim 19 Jan - 18:34
Directos dans la gueule du loup
- Sheitan, pour l'amour de Dieu, va-t-en ! -
Je repousse le prêtre au fond de ma tête. Bien malheureusement pour moi, l'envie devient effectivement de plus en plus séduisante. Cet homme a tué Kyan de sang froid. Mais pour moi, il devient immédiatement terriblement séduisant et mon sourire s'en ressent. Non seulement son charisme impitoyable me fait énormément d'effet, mais en plus il est désormais ma seule piste sérieuse pour retrouver la fille de Preeti. Après tout, les deux tourtereaux n'avaient absolument rien foutu pour retrouver la petite.
J'écoute la tirade très certainement destinée à me faire flipper et cela fonctionne parfaitement mais dans mon esprit, cela se mêle à une édifiante fascination.
Mes limites ? Je réfléchis un instant... A priori, je n'avais que très peu de choses que j'avais le droit de faire de part l'envahissante sacro-sainte morale de mon cher et tendre colocataire corporel.
Un portable sonne et me coupe dans mes réflexions. Alex se lève et m'abandonne au loup qui me fait face. Pas besoin de réfléchir plus longtemps, je répond :
"Je n'ai jamais tué personne et pour des raisons de convictions, je n'ai pas le droit de violer... Même si le faire sur un homme lui-même violeur est un fantasme que je nourris depuis longtemps. Par contre, je peux suivre n'importe qui facilement et sais très bien me battre et neutraliser n'importe qui à main nues. En outre, j'ai certains talents dans le fait de séduire à peu près n'importe qui."
Je prend à nouveau un temps de réflexion avant de répondre à la nouvelle question. Des vices et des faiblesses ? J'ai l'un et l'autre en quantité non négligeable.
"Je suis un addict des rapports charnels, tous, et peu m'importe la moralité. Mais si c'est votre question, je ne suis pas aveugle et je ne me laisse plus séduire aussi facilement."
Je m'approche sensiblement.
"Qu'attendez-vous de moi, exactement ?"
La question sur Nisha me brûle les lèvres mais je vais attendre la prochaine série de questions avant d'en faire mention.
Après le départ d'Alexandra je profitais de ce tête à tête avec le nouveau venu. J'avais beaucoup de questions à son sujet, mais en conservais la plupart pour moi seul. J'étais curieux de ses réponses tout autant que d'en apprendre plus encore à propos de lui.
J'écoutais donc avec la plus grande attention ses paroles et les compétences qu'il me dévoilait n'étaient pas pour me déplaire. Néanmoins ses convictions lui imposaient des limites ce qui en soit ne m'était pas inconnu. Il n'y avait qu'à voir certains évènements isolés au sein de la Meute, certaines initiatives dont je devais gérer les conséquences encore maintenant lors de mes premiers contacts avec les autres clans.
Il se pourrait qu'un jour je vous offre un tel spécimen afin d'assouvir votre fantasme. dis-je en esquissant un léger sourire mauvais, visualisant immédiatement quel homme j'avais à l'esprit. Notre mode d'action violent n'était pas notre seule méthode avec laquelle nous oeuvrions. La corruption elle aussi était un bon moyen d'étendre notre influence. Et parmi ceux que nous avions approché, l'un d'entre eux avait un frère dont le vice avait trait aux enfants. Ce qui en ferait une cible de choix pour ce jeune prétendant.
Nul n'est à l'abri des charmes de l'amour, qu'il soit feint, réel ou encore aveugle. Mais tout comme vous l'on peut penser en être préservé. lui dis-je en faisant un parallèle avec moi-même. En dehors du lien paternel que j'avais pour la Meute, je n'éprouvais aucun amour pour quiconque, cet amour qui pouvait vous pousser à embraser le monde. En étais-je incapable ou bien ne s'agissait-il qu'une question d'instant? A vrai dire je l'ignorais, seul l'avenir pourrait peut-être un jour m'éclairer à ce sujet.
Une collaboration. lui exposais-je brièvement avant de poursuivre.
Soit vous rejoignez la Bratva de manière pleine et entière, soit nous envisageons une collaboration ponctuelle, potentiellement reproductible si chacun y trouve son compte. ajoutai-je une nouvelle fois en lui offrant un choix. Pour ce que j'avais en tête il me fallait quelqu'un prêt à un engagement fort et à une loyauté indéfectible. Et pour le moment rien ne m'assurait de cela.
Dans les deux cas, il est temps à présent. A vous de me dire ce que vous désirez pour contrepartie.
Tout le monde avait un désir profond, quelque chose hors de sa portée. Et il était probable qu'il n'échappe pas à cette vérité lui aussi, tout comme c'était le cas pour moi.
Le loup est dans la bergerie, je répète... - Sam 25 Jan - 10:40
Directos dans la gueule du loup
Mes yeux s'éclairent de manière perceptible à l'idée de cette victime à faire payer. Kyan m'ayant donné un goût aiguisé en matière de morale, il était celui qui essayait de prévenir ce genre de choses, je suis celui qui puni. Une punissions à la hauteur de ce crime... Et le viol est quelque chose que j’exècre au plus haut point. J'imagine déjà mes connaissances en anatomie humaine servir à des autres fins que celles que la nature m'a offert.
Si réellement ce serait ma mission, ce serait la quiescence de ma volonté de justice sur le monde, l'ultime révérence, mon dernier acte de violence pur avant que je ne raccroche toute cette partie de ma vie ... ou que je n'y prenne goût. Pour la première fois depuis le début de l'entretien, je sens mon regard de prédateur prendre la place de mes doutes.
A sa tirade sur l'amour, je ne peux qu’acquiescer :
"Effectivement, je ne suis pas à l'abri et je le sais pertinemment. C'est pour ça que je m'en méfie tout particulièrement, je ne suis pas au dessus des autres ... Mais bien largement en dessous. Je ne me sens nullement préservé de cela, je peux vous l'assurer."
Je réfléchis à la proposition pendant plusieurs secondes. Très honnêtement, j'aurais préféré être mis au courant de ma mission avant d'avoir à faire ce genre de choix. Devant le peu d'informations mis à ma disposition et ma frousse latente qui dort derrière ma fascination, je me sens obligé de répondre :
"J'aimerai garder ma liberté. Une collaboration ponctuelle pour le moment me convient si cela vous sied."
Par la suite, sa question vient. Je n'ai plus le choix, je ne peux plus reculer, je suis là pour ça. Je prend une grande inspiration et change de position pour être plus à l'aise.
"J'ai quelque chose à vous demander effectivement. Il y a quelques années, en 2017, vous avez tué un homme indien. Pavel quelque chose. Vous avez brulé sa maison... Je ne vous cache pas que cela a un peu arrangé mes affaires, mais passons. Il y avait un bébé de quelques mois dans la maison et on m'a chargé de le retrouver. Je m'adresse donc à vous pour avoir des pistes parce que je n'avance absolument pas."
J'ose m'approcher légèrement de l'homme qui me fait face.
"Si vous me donnez les informations que vous avez. Je peux vous assurer que le travail sera implacablement fait. Vous aurez ma dévotion complète et entière et vous n'aurez pas à le regretter."
Je m'imagine déjà traquer le violeur pendant plusieurs jours, lui insuffler la peur qu'il se sente suivit et chassé. Prendre mon temps avant de l'attraper, de le torturer psychologiquement pendant des jours entiers ...
