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Some people are worth melting for. (Kieran & Siobhán)

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Some people are worth melting for. (Kieran & Siobhán) - Dim 10 Mai - 20:47

Some people are worth melting for

Kieran & Siobhán


Ce n’était pas tous les jours qu’il quittait Ashmill, mais bon, il fallait bien, de temps en temps. Certaines affaires ne devaient se régler qu’en personne, car trop pointues, trop précises, et lui qui n’aimait rien de plus que le travail bien fait vivait avec la maxime qu’on n’était jamais mieux servi que par soi-même. Ça le faisait finir tard, heures qu’il ne passait pas avec Isaak, mais il évitait au moins de s’attirer des ennuis avec le pakhan parce que ses subordonnés bossaient mal. Ah, qu’il aurait préféré rester un simple sbire sans responsabilités… Mais leur sécurité dépendait de la haute position de l’un d’entre eux, et Isaak, trop doux, trop pacifiste, n’avait clairement pas ce qu’il fallait pour grimper les échelons et rester fermement ancré au poste récupéré. Alors sans se plaindre, sans rien lui reprocher, c’était lui qui avait pris l’initiative en comprenant qu’ils ne pourraient se cacher éternellement. Boyevik quand leur secret avait été éventé, déjà dangereux, pas encore intouchable, ce qu’il était devenu en posant son imposante patte de loup noir sur l’un des très convoités postes d’avtoritet, mettant sa famille à l’abri des idées de vengeance de leurs parents respectifs.

Au téléphone avec Isaak, le jeune loup amoureux en oubliait ses inquiétudes. Il avait fini son boulot, et malgré l’heure tardive, il n’y avait personne pour l’emmerder - sans doute parce qu’il était très grand et qu’il parlait russe au téléphone. Il serait bientôt rentré, pour rejoindre son homme qui avait déjà fini sa journée de travail et qui devait être occupé à couvrir le chat d’amour et d’affection et attendant que son loup géant lui revienne. Ils parlaient de tout, de rien, des ragots du Red Lantern et de ce qu’il avait raté pendant sa journée de congés forcés - quand l’ordre avait émané du pakhan, le Stenberg avait fermé sa gueule et l’avait laissé partir sans rien dire - de ce qu’ils avaient mangé, du repas du soir, bref, de tout, sauf de ce que Kieran avait fait, qui devait rester classé secret. Sortir avec un gradé c’était aussi ça : toute une partie de la vie de Kieran échappait au contrôle de l’artiste, auquel il devait garder secrètes certaines informations. Alors il ne posait pas de questions, c’était plus facile.

« Kieran. » Le loup prend le contrôle, l’espace de quelques secondes, pour qu’il tourne la tête et qu’il puisse voir. Une jeune fille un peu perdue, comme en transe, et, bien entendu, certains individus peu recommandables qui avaient remarqué aussi. Comme si c’était le moment pour se taper une vision, tiens. Son aura brillait faiblement de vert - une novum sans doute. Eh bien, la novum celte allait avoir des ennuis, et ce n’était pas son problème. « Avec Isaak au bout du fil ? » Isaak. Dieu de la paix, de l’amour et des arts, le premier à se jeter en avant pour protéger les gens, cet espèce d’idiot bien incapable de se défendre seul. Il ne dirait rien en apprenant qu’il avait laissé une jeune fille dans la panade - mais son regard, l’étincelle de déception atroce dans ses yeux sombres, ça lui tordait déjà les boyaux, de savoir qu’il l’avait déçu.

Déjà la jeunette sortait de sa transe, et à voir son regard, on était loin de la gonzesse qui colle des pains pour qu’on lui fiche la paix et qui l’enverrait bouler parce qu’elle n’avait pas besoin de son aide. « Ça pourrait être Zlata. » Touché. Si sa princesse était dans les ennuis, il aurait aimé que quelqu’un la protège et la lui ramène en un morceau.

« Je te rappelle plus tard, mon ange, faut que j’empêche un vieux con lubrique d'agresser une gosse qui aurait pu être la sienne. »

Au bout du fil, il sent qu’Isaak est fier que son homme intervienne. Pas de temps à perdre cependant. La demoiselle semble commencer à paniquer, entourée d’inconnus qui ne lui veulent pas que du bien. Son harceleur était seul, homme plus grand et plus vieux qu’elle, entre deux âges, qui avait l’air d’avoir de la suite dans les idées. En voir un deuxième approcher ne la rassurait absolument pas, sans doute parce qu’elle ignore que le nouveau venu en question a autre chose à faire que d’aller harceler des gamines. Son regard vire au gris et s’effile, et quand il tapote enfin sur l’épaule de l’impertinent, ce dernier, prêt à lui dire d’aller se faire foutre, perd ses mots devant son regard de prédateur et son sourire carnassier. Le chasseur devenait proie, et ça ne lui plaisait apparemment pas trop.

« La demoiselle n’a pas l’air intéressée, laisse-la tranquille. »
« Non mais de quoi j’me mêle ? Tu t’es pris pour qui ? »
« Pour le mec qui va t’arracher la tête si t’as pas bougé ton cul de là dans la seconde, vieux pervers dégueulasse. »

Il y a quelque chose, dans les yeux gris du slave, qui pousse l’autre à y croire, et sans s’embarrasser de sa fierté, il prend le large non sans l’insulter une dernière fois, ce qui ne fait pas frémir le jeune loup. Ce dernier préfère s’intéresser à la demoiselle tétanisée, une jolie brune qui, effectivement, a l’air bien jeune, peut-être plus jeune que sa petite sœur à lui. Franchement, s’en prendre à une gamine… Les hommes étaient vraiment les pires des porcs. Il lui esquisse un léger sourire rassurant, qui ne fait que la tétaniser un peu plus.

« Ça va aller ? Elle remue à peine la tête. Comment tu t’appelles ? Pas de réponses - on a dû lui apprendre à se méfier des inconnus. D’accord. Je peux au moins te raccompagner quelque part ? Chez tes parents ? Un endroit où quelqu’un t’attend ? »
« N-non, je… Je vais appeler quelqu’un p-pour… »

Elle blêmit, la jeune fille, en se rendant compte que son téléphone ne s’allume plus. Choc, batterie, autre ? Quoi qu’il en soit, il ne veut plus fonctionner. Bien obligeant, Kieran sort le sien, le déverrouille et le lui tend. C’est avec un léger murmure de souris effrayée qu’elle l’accepte et qu’elle compose un numéro pour que quelqu’un vienne la chercher, parlant dans une langue qu’il ne comprend pas. « Irlandais. » Peut-être qu’elle était du Royaume, la morveuse. Il valait mieux qu’il s’assure qu’elle arrive en un seul morceau s’il ne voulait pas bêtement déclencher une guerre mafieuse. D’autant qu’elle est incapable de donner sa localisation, en larmes au téléphone, au grand dam de son interlocutrice qui essaie de lui arracher l’information. Alors doucement, sans la brusquer, il récupère le petit appareil pour reprendre la conversation.

« Bonsoir. Vous vivez où ? Ça sent la méfiance à l’autre bout du fil, et il soupire - tant de temps perdu qu’il aurait pu passer avec son ange. Je m’appelle Kieran. C’est depuis mon téléphone qu’elle appelle. Vous la ramener ne me dérange pas, donc : vous vivez où ? »

L’information lui est finalement donnée - l’Elixir. Un salon de thé apparemment. Le loup note l’adresse dans un coin de leur mémoire commune tandis qu’il raccroche et qu’il invite gentiment la jeune fille à le suivre jusqu’à l’établissement mentionné. Heureusement qu’il l’accompagne d’ailleurs. Vu l'heure pour le moins tardive, certains profitaient de l’obscurité nouvelle pour faire ressortir leurs pires instincts, alors une jeune fille, et seule en plus ? Les regards qui la reluquaient rencontraient le métal glacial du loup et les promesses de mort qui y dansaient. C’est finalement sans encombre qu’ils arrivent jusqu’à l’Elixir, et elle a l’air soulagée, la petite souris terrifiée, qui devait craindre, sans doute, qu’il l’amène ailleurs, pour finir ce que l’autre avait commencé. « Ewww. »

« Bonsoir ? Il y a quelqu’un ? »

Pas beaucoup de lumière, ici. Le problème se règle quand la vision d’Œil de Nuit se superpose à la sienne, lui permettant de mieux discerner les formes - et le mouvement au fond du salon de thé, signe qu’une personne s’approche. La femme qu’il a eu au téléphone, sans doute ?

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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2268
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Some people are worth melting for. (Kieran & Siobhán) Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Some people are worth melting for. (Kieran & Siobhán) - Ven 22 Mai - 15:59



Some people are worth melting for.

@kieran volkov@SIOBHÁN KEARNEY

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Malgré les circonstances étranges - et peu au goût de l'herboriste - fuir le climat austère du Maine pour la chaleur des Caraïbes les avait ressourcées. Il n’y avait pas deux jours que la femme et l’adolescente en étaient revenues, le sourire sur les lèvres et le coeur apaisé. L’esprit à la fois plus léger, et pourtant rempli d’interrogations, la Belladone avait déjà repris toutes ses activités ; et ce soir de janvier, elle hantait l’Elixir dans l’espoir un peu fou d’y terminer les stocks, jusqu’au retour de sa fille adoptive.

Se concentrer lui était difficile. Ressasser les souvenirs de vacances était devenu son passe-temps favori. Le lâcher-prise qu’elle s’était juré de travailler n’était pas optimum, et entre deux soupirs d’extase à la pensée de l’italien et son toucher brûlant, ses joues se mettaient à rosir et son cerveau à cogiter, se demandant où cet écart les mènerait tous les deux et ce qu’il signifiait vraiment. Elle n’était pas prête à s’abandonner à nouveau à ce genre de faiblesse et son envie furieuse de le recontacter la terrifiait. Dans le même temps, sa chaleur lui manquait déjà, le lit trop vide l’aspirant comme un gouffre aux confins de sa solitude et lui rappelant sans cesse à quel point sa rigueur la rendait pathétique.

Un coup d’oeil à sa montre - véritable trésor d’orfèvrerie offert par le mari défunt - rappela la déesse à son autre préoccupation. Sa nièce ; laquelle était partie un peu plus tôt et seule, simplement faire un saut dans la galerie qu’elle affectionnait tant. Les quelques jours de vacances improvisés lui avaient fait le plus grand bien. Loin d’Arcadia et ses dangers, l’adolescente avait retrouvé un semblant de liberté, goûtant enfin l’indépendance que son âge devait pouvoir lui offrir. Ses crises et ses visions semblaient toujours s’espacer, ses nuits étaient à présent dénuées de terreur, et son pouvoir paraissait emprunter la voie de la maîtrise. Plus que jamais, elle dessinait, peignait et griffonnait les flashs qu’elle parvenait parfois à prévenir, limitant les dégâts lors de prophéties plus violentes. Et devant ces progrès, sa tutrice avait naturellement lâché la bride - quelquefois à regret, car l’inquiétude ne tardait jamais à venir lorsque Méabh disparaissait de son champ de vision trop longtemps.
Cette fois là ne fit pas exception.

La divine se leva, jeta un coup d’oeil par delà les baies vitrées, mais seules les silhouettes de sujets en patrouille se dressaient dans la nuit naissante. Elle décrocha son téléphone, tenta de joindre la princesse, et tomba pour la première fois sur le message enregistré du répondeur. Alors, l’angoisse jusque là contenue prit une ampleur démesurée, et ce même si l’adolescente n’était pas censée se trouver à plus de cinq cent mètres. La botaniste commença à trépigner, saisit hâtivement ses affaires et ses clefs et s’apprêta à quémander du renfort aux soldats dehors pour retrouver la jeune femme au plus vite. Dans la panique, elle fit tomber son sac et son trousseau quand la sonnerie du cellulaire retentit dans le salon vide.


L’empressement de la voix trahit son inquiétude même si elle se veut rassurante et ferme. A l’autre bout du fil, entendre celle de la jeune fille parvient à l’apaiser, mais ce calme est de courte durée lorsqu’elle apprend qu’une fois de plus, son instinct ne l’a pas trompée.
Quelques mots échangés dans un gaélique écorché, des interrogations qui demeurent sans réponse, la divine s’impatiente et sa colère grandit quand le propriétaire du téléphone refuse de lui donner leur position. Savoir l’enfant auprès d’un homme dont elle ne connait rien et qui s’abstient d’obtempérer est un supplice. Alors, la rage aux lèvres, elle murmure l’Elixir avant de raccrocher, le coeur battant dans sa poitrine comme le déluge sur l’asphalte.

En quelques enjambées, elle traverse la rue et envoie un comparse irlandais en éclaireur vers la galerie. Elle, demeure à l’intérieur, la patience mise à rude épreuve, jusqu’à l’arrivée de Méabh et son sauveur. Précipitée vers les ombres qui s’élèvent à l’orée du patio, l’herboriste gagne l’entrée de service et allume la lumière. Là, elle découvre l’enfant, chamboulée et penaude mais heureusement saine et sauve, accompagnée d’un dieu à l’aura écarlate. Ses bras s’ouvrent naturellement pour accueillir l’adolescente, qu’elle prend le temps de serrer sur son coeur. « A leanbh », murmure de soulagement qu’elle lui adresse en frôlant son visage, écartant quelques mèches auburn pour s’assurer que tout va bien. Dans un geste précipité, la main gantée cherche la manche de la jeune, enserrant son poignet, et la divine est soulagée d’y sentir le métal qui l’aurait protégée au cas où les choses auraient mal tournée. Toutefois, elle se garde bien d’évoquer l’artefact en présence de l’étranger, et n’échange qu’un regard entendu à son sujet avec l’adolescente. « Qu’est-ce qui s’est passé ? », elle demande en la poussant instinctivement en retrait.

Et puis, l’oeillade s’égare sur le chaperon inattendu. Les orbes sont glaciales, tous les muscles raidis et l’expression de son visage, pour le moins inhospitalière. L’hybris garde en mémoire l’information dissimulée, et l’expérience l’empêche de croire le geste dû à de la pure charité. Elle ne connaît pas l’homme, ne l’a même jamais vu. Le dieu lui est aussi inconnu, bien que son nom résonne contre les parois de son crâne. Vidar, nordique, le panthéon faisant de lui un membre potentiel de la Bratva, bien que tous les russes d’Arcadia n’y soient pas forcément embrigadés.
Elle lui souffle un merci cordial, se refusant à le quitter des yeux, tandis que tout son être appelle son pouvoir, prêt à le déverser sur l’adversaire si ce dernier vient à se révéler comme tel. « J’aurais pu venir la chercher », ajoute-t-elle, presque hostile, chargeant l’atmosphère d’une tension tangible.

« Ca va, j’ai rien. Et je suis là, tout va bien ». L'herboriste soupire face au discours de la jeune femme, laquelle s’empresse de défendre le brun venu à son secours. Sa candeur et sa jeunesse l’empêchent encore de voir qu’il n’y a que peu de gens armés de bonnes intentions dans cette ville. Il suffisait qu’il veuille fouiner dans ses affaires pour se faire chevalier. « Certes. Alors une nouvelle fois, merci de l’avoir ramenée, monsieur… ? »

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