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Chance favors the connected mind (Ophelia & Kleos)

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Chance favors the connected mind (Ophelia & Kleos) - Ven 22 Mai - 2:02


Chance favors the connected mind

Ophelia & Kleos


Il fait grand soleil sur sa petite île. Son petit personnage se balade, arrosoir en main, pour donner un peu d’eau à ses petites fleurs de toutes les couleurs. Les petits habitants lui disent joyeusement bonjour. Le petit écureuil blanc court vers elle pour lui apprendre une mimique, avant de partir gaiment. Le chien s’est installé sur la place avec sa guitare - il ne faudra pas qu’elle oublie d’aller chercher sa chanson du soir. Tiens, un visiteur au camping ! Voyons voir… Oh, un zèbre ! Trop choue. Allez hop qu’elle s’invite. Elle veut prendre la place du hamster qui fait tout le temps la gueule ? Mais c’est encore mieux. Super. Madame zèbre s’inviterait donc dans quelques jours sur sa petite île.

Elle adorait vraiment Animal Crossing.

Dehors, il pleuvait à verse, trop fort pour qu’elle ait envie de braver les éléments pour s’occuper. Heureusement, elle avait son jeu. Elle avait bien proposé à Anatoli de venir, mais apparemment, monsieur était déjà occupé avec son voisin, trop vanilla pour que l’idée d’un plan à trois soit seulement évoqué, sinon il allait mourir de gêne dans la seconde qui suivait, apparemment. Il en avait de la chance, Ana. Ses voisins à elle étaient tous de vieux cons coincés qui la regardaient mal parce qu’il y avait du passage par chez elle. Elle savait que dans son dos, ils murmuraient qu’elle se faisait payer - et quand bien même, elle ne voyait pas où était le mal à disposer de son corps comme elle en avait envie. A une voisine qui avait protesté du mauvais exemple qu’elle donnait aux enfants et qu’il faudrait rapporter ce qu’elle faisait à ses parents, Ophelia avait rétorqué que ses parents à elle étaient morts, d’où son éducation déplorable, agrémentant sa phrase d’un connasse proféré en grec qui n’avait pas aidé à améliorer leurs relations.

Son téléphone vibre doucement, l’arrachant à son arrosage méticuleux. Anatoli qui veut passer ? Oh ça pourrait être sympa, ça. Et ça ferait immensément chier ses voisins, ce qui serait un bonus non négligeable. Mais ce n’est pas Anatoli - c’est Kleos, et ses sourcils se froncent. Quand l’un des lieutenants se déplaçait en personne ce n’était jamais une bonne chose. Pas folle, elle accepte tout de même en lui disant de passer quand il veut - avec la pluie, elle n’avait pas prévu de quitter l’appartement. Il savait où elle vivait, de toute façon. Il l’avait fait suivre et surveiller, elle en avait bien consciente, la petite bleusaille. Son lien de parenté avec un flic n’avait pas échappé aux gradés et il avait bien fallu s’assurer que la nouvelle ne cafte pas tout à tonton. Elle n’avait rien modifié de ses habitudes, continuant sa petite vie tranquille, et finalement, ça s’était arrêté tout seul. Ce qu’ils avaient trouvé sur elle avait sans doute suffi à les convaincre de sa bonne volonté.

« Pousse-toi, boule de fluff. »

Le seigneur et maître - et véritable propriétaire des lieux, évidemment - miaula son mécontentement avant de sauter des genoux qu’il squattait depuis plusieurs heures. Si le lieutenant passait, il allait quand même falloir qu’elle fasse un petit effort. Elle traînait en habits de détente difformes, par exemple, et il y avait un peu de bazar dans son salon, seuls vestiges de sa soirée d’hier avec une demoiselle du nom de… Du nom de… Oh puis c’est pas important. Elle était partie le matin avant que la pluie ne commence à tomber, notant son numéro sur un bout de feuille pour qu’elles remettent ça un de ces quatre. La voisine l’avait regardée partir avec dégoût - quelle indignité, déjà que cette jeune péronnelle ouvrait ses cuisses, elle avait l’indécence de le faire pour des femmes ? Oui. Deal with it bitch. Le peu de bazar qu’il reste est vite rangé, la gamelle du félin remplie, et elle part se changer avant que le médecin n’arrive.

Elle a fini de se préparer quand ça toque à la porte. Excellent timing, wow. Se hâtant un peu pour ne pas le faire attendre, elle s’empresse d’aller ouvrir. Il devait sans doute pleuvoir très fort dehors, parce que malgré le parapluie qu’il tenait encore à la main, il a l’air complètement trempé, le pauvre. Ce qu’elle remarque surtout, c’est la voisine, qui les fixe d’un regard inquisiteur brûlant de jugement. Quel dommage qu’il se soit agi de Kleos et non d’Anatoli. Rien que pour emmerder l’autre vieille peau, elle aurait roulé au slave un patin langoureux et sensuel sans la moindre forme de pudeur. Poliment, elle s’efface pour laisser le lieutenant entrer dans son appartement petit, mais très cozy. Non sans une dernière insulte pour l’autre fouineuse.

« Après vous. Et faites pas attention à la voisine, elle adore projeter chez les autres ses fantasmes inavoués. »

Le regard des deux femmes se croise - jugement chez l’une, mépris chez l’autre - avant qu’Ophelia ne claque la porte, laissant le neurochirurgien se débarrasser de son manteau détrempé avant de ranger son parapluie à l’endroit prévu à cet effet - malheureusement pas le postérieur de la frigide lui servant de voisine de palier. Que cette dernière pense qu’elle comptait sauter un type qui avait l’âge d’être son père, si ça pouvait l’amuser. Ophelia n’en avait strictement rien à battre. C’est vers le salon, et non vers la chambre, qu’elle entraîne son invité, le laissant libre, d’un mouvement de main, de s’installer où il le désire. A table, dans le canapé, elle n’était pas vraiment difficile, la jeune informaticienne.

« Je doute que vous soyez là pour le plaisir de ma charmante compagnie, quoi que puisse en penser la harpie d’à côté, commence-t-elle avec un sourire en coin. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Non, attendez, je recommence. Vous voulez boire quelque chose ? Manger, peut-être ? »

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Chance favors the connected mind (Ophelia & Kleos) - Sam 23 Mai - 3:26

Chance favors the connected mind


Il le savait depuis plusieurs années déjà, mais n'avait jamais osé en faire quoi que ce soit, persuadé qu'ils finiraient par venir le voir, par lui poser des questions, par prendre des mesures pour qu'il ne puisse répéter ce qu'il avait pu apprendre. Alors, à l'époque, il s'était contenté de se débarrasser de tous ces documents qui mettaient son père en liaison avec l'une des mafias présentes en ville, la Nuova Camorra. C'était au moment de la mort de son père, lorsqu'il avait fouillé ses affaires pour faire du tri, qu'il avait retrouvé ces papiers vaguement cachés parmi des dossiers sans grande importance, documents qui pour certains n'avaient même aucun rapport avec son travail officiel ou officieux. Des lettres privées, des feuilles d'imposition, des prospectus pour des produits qui n'existaient sans doute plus aujourd'hui ; voilà ce qui, alors, servait de cache pour des documents qui auraient sûrement pu faire tomber quelques têtes. Mais les temps ont changé, et Kleos n'était plus cet ignorant qu'il était encore un an avant. Désormais habité par Thanatos – il croyait fermement dans les paroles de Khaos – et sûr de sa force, déterminé à agir pour le bien des Obscuri, il savait que tout ce qui pouvait être lié à son père était devenu d'un intérêt majeur pour sa faction, avait le potentiel de leur donner un avantage sur les dieux ennemis, sur ces Olympiens qu'il voulait voir, que Thanatos voulait voir, plus que tout tomber. Mais à son grand malheur, il n'avait pu récupéré qu'une partie de ces fameux documents, le reste étant bien trop détérioré pour être aujourd'hui utilisable, et rien de ce qu'il avait ne pouvait leur donner un quelconque avantage. Beaucoup de ces informations leur étaient déjà connues, d'autres n'avaient strictement aucun intérêt si ce ne fut celui de répondre à quelques questions que se posait Kleos sur son géniteur. Mais s'il ne pouvait rien utiliser en l'état, il savait que ces maigres informations, une fois correctement utilisées, pouvaient renfermer des trésors bien plus utiles pour eux. Plus qu'une certitude, il s'agissait là d'une conviction profonde, en laquelle il vouait une foi absolue, inébranlable. Mais pendant plusieurs semaines, il les avait gardées dans un coin de son appartement, sans trop savoir qu'en faire.

Jusqu'à l'arrivée de Dédale parmi les siens. S'il ne lui avait tout d'abord proposé que suspicions et doutes, malgré les recommandations de quatre membres, il avait finit par se ranger à l'avis de la majorité après avoir enquêté plus en détails sur elle, quand ses oisillons le rassurèrent sur ses liens avec son flic d'oncle. Depuis, s'il ne s'agissait cependant pas d'une confiance aveugle envers l'architecte, il ne put que constater sa loyauté, malgré son caractère. Et quand il inspecta à nouveau les documents sur son père, ce fut vers elle que son esprit se dirigea, ce fut elle qui lui donna sans le savoir la solution à ses problèmes. Hackeuse de son état, sans doute pourrait-elle trouver des informations sur Internet, sans doute pourrait-elle pénétrer les réseaux de leurs ennemis grâce à ce qui se trouvait sur ces papiers. S'il n'avait aucune connaissance sur l'informatique en général, et encore moins sur la magie qu'elle exerçait sur ces machines, il s'était persuadé qu'elle serait capable de faire des miracles.

Il n'eut qu'un message à envoyer à la jeune femme pour convenir d'un rendez-vous chez elle. Il lui aurait été, de toute façon, bien difficile de décliner la demande du lieutenant, la hiérarchie faisant que ce genre de demande de pouvait se contenter d'un refus. Ainsi avait-il décidé de la rencontrer immédiatement, sans attendre que la pluie ne se calme. Prenant son parapluie d'une main, il quitta aussitôt son appartement, affrontant les caprices d'un quelconque dieu pour se rendre chez elle. En voiture, le voyage fut bref, bien qu'ayant mit ses nerfs à dure épreuve, les humains rendus fous par un temps exécrable.
« Bonsoir. »
Elle le fixait d'un air inquisiteur, et pourtant ne répondit pas à sa banale démonstration de politesse. Elle restait là, silencieuse, immobile, le fixant comme s'il s'agissait d'une bête de foire. Et en retour, lui se contentait de la fixer, se lançant dans une bataille de regard qu'il jugeait pourtant puérile et sans intérêt. Mais sans trop savoir pourquoi, cette petite vieille l'intriguait, faisait naître en lui des envies qu'il n'avait pas l'habitude de ressentir. Et la scène qui se déroulait dans son esprit le perturbait plus que de raison, sans qu'il ne sache si elle lui venait bien de lui, ou de ce dieu caché quelque part dans son crâne, qui ne vivait jadis que de la mort. Ce fut finalement presque un soulagement quand Ophelia lui ouvrit la porte, l'invitant à entrer avec un commentaire acerbe sur sa voisine. Il n'y répondit cependant pas, se contentant de poser son parapluie et d'enlever son manteau, tout en jetant un regard autour de lui. L'appartement n'était pas très grand – bien plus petit que le sien, c'était une certitude – et pourtant semblait bien plus décoré que le sien. Au loin, dans un coin de la pièce, il aperçut le chat qui se mit à siffler à son approche. Depuis quelques mois, tous les chats avaient cette même réaction dès lors qu'il se trouvait dans leur entourage immédiat, sans qu'il ne comprenne vraiment pourquoi, bien que plusieurs théories lui aient effleuré l'esprit à certains moments.
« J'accepterais un thé, si vous en avez. »
D'un geste rapide, il ouvrit l'attaché-case, y extirpant les documents de son père qu'il avait emporté avec lui. Quand bien même avait-il accepté l'effort de son hôte, il ne pouvait se permettre de perdre plus de temps que nécessaire, empressé de pouvoir faire d'autres découvertes sur son géniteur et sur la mafia à laquelle il était lié. Lorsqu'elle revint dans le salon, lui était installé sur le canapé, les papiers consciencieusement posés sur la table devant lui.
« Ne tournons pas autour du pot, si vous le voulez bien. J'ai besoin de vous à titre personnel, ce qui signifie que tout ce que vous ou moi pourrions dire ne doit pas sortir d'ici. Qu'importe si quelqu'un vous le demande, que ce soit un lieutenant ou Alecia elle-même, cette visite sera à titre purement amical. »
Le mot le fit cependant tilter. Il n'était pas spécialement connu pour ses visites amicales, ni même pour son amabilité que tous considéraient comme quasi inexistante. Mais il ne pouvait informer ses supérieurs de l'entreprise dans laquelle il se lançait, pas tant qu'il ne disposait d'aucune information suffisante pour leur donner un avantage. Il savait que faire cela était risqué, pouvait détourner les projecteurs sur eux, et mettre inutilement en danger cette organisation qui, dernièrement, n'avait pas eu que des victoires.
« Ces documents concernent un membre d'une faction adverse. Mon père, qui était membre de la Camorra. J'ai besoin de vos talents informatiques pour dénicher toute information qui pourrait nous être utile. Pouvez-vous le faire ? »
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