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The only clubs I’m interested in are sandwiches (Ophelia & Samaël)

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The only clubs I’m interested in are sandwiches (Ophelia & Samaël) - Ven 22 Mai - 14:55


The only clubs I’m interested in

are sandwiches

Ophelia & Samaël


Elle s’ennuyait ferme, ce soir. Il n’y avait pas grand-chose à faire. Donc pour bien rester dans le cliché, elle refaisait sa manucure sur un fond de musique en regardant distraitement une série. Comme ça, au moins, elle serait en beauté pour aller bosser demain - même si, évidemment, elle était toujours en beauté, voyons. Elle avait proposé à Ana de passer, mais il avait décliné. Apparemment, il devait aller chez sa mère, et vu la tête qu’il avait tiré, il aurait préféré ne pas y aller, sans doute. Samaël, la deuxième bleusaille des Obscuris arrivé quasiment en même temps qu’elle, avait prévu une soirée de combats quelque part dans les bas-fonds du centre-ville pour se faire un peu d’argent sale et rapide. Il avait bien proposé de l’inviter mais elle avait décliné. La vieille odeur métallique du sang, les pervers lubriques et l’alcool bas de gamme, très peu pour elle. Par précaution, elle avait quand même récupéré l’adresse pour pouvoir surveiller à distance et l’avertir en cas de problèmes.

Solidarité Obscuri, tout ça tout ça.

Elle terminait sa manucure quand l’ordinateur coupa la musique pour afficher diverses fenêtres, la poussant à se désintéresser de ce qu’elle faisait pour regarder ce qu’il se passait. Hmmm. Une descente de police downtown. En règle générale, ça n’aurait pas été son problème, mais elle avait paramétré ses logiciels pour surveiller Samaël. Les flics étaient entrés dans son périmètre de surveillance et ils semblaient se diriger vers le petit point clignotant qu’était le gps du téléphone de son camarade. Se saisissant du sien, elle composa son numéro pour le prévenir - mais en plein combat, il ne prenait pas le petit appareil avec lui, aussi le reposa-t-elle en tombant sur la messagerie. Mesure d’urgence, alors. Un petit bouton appuyé, et la petite loupiote du téléphone de Samaël se mit à clignoter comme une boule de discothèque.

Casque sur les oreilles pour espionner les flics, sautant de caméra en caméra pour suivre leur progression, Ophelia s’enfonce plus loin encore dans les méandres d’Internet pour sauver son camarade de lutte. Leur truc de combat clandestin n’est tellement pas protégé qu’y entrer n’est pas dur. Elle abaisse quelques leviers informatiques, prend le contrôle du système, et un levier virtuel abaissé plus tard, la lumière se coupe chez Samaël, plongeant les lieux dans l’obscurité la plus totale. Pas longtemps. Le système de secours prend le relais et la lumière revient en quelques secondes, mais ce temps de surprise aura suffi à l’ami pour qu’il comprenne que ce n’est pas normal, qu’il voit son téléphone clignoter comme un char en pleine pride, et qu’il récupère ses affaires pour dégager avant l’arrivée des flics.

Avant de partir le rejoindre - au moins, ça la fera sortir un peu, ce qui tombait bien vu qu’elle s’ennuyait - elle prit à distance le contrôle du téléphone de Samaël pour ouvrir son gps et lui indiquer par des points l’emplacement des flics, histoire qu’il puisse les esquiver. Sur son ordinateur, elle effaça son petit piratage pour qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à elle, puis, veste négligemment attrapée, en même temps que quelques affaires qui traînaient, elle fila dehors sans oublier de fermer son appartement à clé. Puis, son propre téléphone en main pour suivre la progression du camarade et lui indiquer la sienne, elle fila dans les ruelles du centre-ville, se désintéressant des devantures fermées. Elle commençait à avoir faim, et, heureusement, elle rejoignait un être dont l’hybris le poussait à être un perpétuel affamé. Prise d’un éclair de génie - comme d’habitude, évidemment - elle lui indiqua sur le gps l’endroit où ils devaient se rejoindre. Samaël allait l’adorer encore un peu plus.

Première arrivée, elle ne s’arrêta pas pour autant devant le fast-food ouvert sans discontinuer, filant vers le point lumineux représentant l’irlandais qu’elle voyait approcher au loin, presque caché dans son blouson. Elle avait eu le nez creux en lui attrapant des affaires ; il aurait eu l’air très suspect, avec un tee-shirt ensanglanté au milieu d’un fast-food. Elle le rejoint d’un bon pas, lui indiquant une ruelle annexe pour qu’ils y soient à l’abri des regards. Là, elle lui tend le sac plastique contenant quelques habits lui appartenant, histoire qu’il ait un peu plus de standing qu’avec ses fringues en lambeaux. Elle avait même eu la délicatesse de lui fournir de quoi s’essuyer le visage, pour qu’il ne ressemble pas à un tueur en série.

« Il a passé une bonne soirée, Hannibal Lecter ? »

Elle taquine, la demoiselle - la faim vorace de Samaël n’était pas un secret, ni le fait que pour impressionner ses ennemis, il leur mâchonnait une partie du corps… Au sens propre du terme. Hannibal Lecter et son cannibalisme lui semblait être une métaphore toute trouvée. Elle le laisse se changer dans l’ombre, lui tournant le dos, non pas par pudeur, mais pour veiller à ce que personne ne les surprenne. Ce serait bizarre à expliquer, un grand type à poil qui change ses fringues ensanglantés, quand même.

« Vu que je t’ai sauvé la mise, c’est toi qui paies la bouffe. Et attention, je suis une grande dame, je demande un minimum de standing, moi, monsieur. »

Standing, tu parles. Ils allaient se retrouver au fast-food où elle l’avait fait venir, pour un peu de malbouffe peu chère qui ne lui ferait pas prendre un gramme. Puis ce n’était pas son appétit d’oiseau qui allait coûter cher à l’irlandais, surtout, vu le peu que l’informaticienne picorait quand on comparait aux quantités astronomiques que lui pouvait s’enfiler.

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The only clubs I’m interested in are sandwiches (Ophelia & Samaël) - Mar 26 Mai - 19:07

The only clubs I’m interested in are sandwiches@Ophelia Kostas x Samaël Branfubh

Les beaux jours arrivaient et avec eux la saison des mariages, baptême et autres cérémonies. Son agenda commençait à se remplir et s’il n’y faisait pas attention, il se retrouverait vite déborder, chose qu’il voulait éviter à tout prix. Il devait toujours se garder des créneaux pour son métier d’illustrateur : il avait été récemment contacté pour un illustrer des mythes et des légendes. Assez ironique quand il y songeait.

Voilà donc plusieurs jours qu’il ne bougeait plus de son atelier, alternant session d’illustrations, envoyant différents croquis à l’éditeur, et développement de photographies. Il avait été au premier mariage de la saison le weekend précédent, après une longue période sans accepter ce type de contrat.
Faire le deuil de la femme de sa vie n’était pas une chose aisée, il devait d’ailleurs continuer de voir sa psy pour ça, mais les choses semblaient s’ordonner à nouveau, progressivement.

Il ignorait depuis combien de temps il travaillait sur les photos de mariage quand il entendit le cliquetis familier de griffes sur le parquet. Quelques instants après, il sentit une truffe humide contre la peau de son bras gauche. Le géant se détourna de son travail pour poser ses yeux sur la chienne, croisée labrador, qui se tenait près de lui. Elle l’observait de ses yeux marron expressifs, assise, ses oreilles pendantes bien tenues, signe qu’elle était à l’affût. Elle penchait légèrement la tête, se demandant probablement ce qui occupait à ce point son maître, des petits plis justes au-dessus des yeux lui donnant cet air soucieux si particulier.
Cela faisait plusieurs semaines qu’il l’avait recueillie, ou plutôt qu’elle l’avait choisi. Il l’avait trouvé seule, abandonnée dans un coin de rue. Il était évident qu’elle avait été maltraitée, il n’avait donc pas hésité un instant à la ramener chez lui.
À peine la chienne croisa-t-elle le regard de son maître qu’elle remua la queue en se dandinant légèrement sur place, petite danse de la joie d’être alors au centre de l’attention.

– Oui, Anam… Je dois décrocher un peu…

Il reposa son stylet, et se pencha vers sa compagne à quatre pattes pour poser ses mains dans son pelage épais de couleur crème et lui donner des caresses rapides. Heureuse, elle ouvrit grand la gueule, comme un large sourire et elle produisit des petits sons ressemblant à de faux grognement.

– On va se promener ?

La réponse ne se fit pas attendre et la danse de la joie reprit jusqu’à la porte et ne s’arrêta qu’au moment de mettre le harnais. Une fois parée, Anam attendit, un regard vers son maître alors qu’elle guettait le signal pour sortir. Les débuts avaient été laborieux mais après quelques cours de dressage, les progrès étaient flagrants. Bon, ce n’était pas parfait et il fallait continuer de donner des coups de rappel pour qu’elle reste aux pieds, mais dans l’ensemble, c’était une brave bête.

Le soleil était encore haut en ce début de soirée, il commençait à faire chaud mais une brise rendait la promenade agréable. Anam finissait par connaître le chemin, à la longue, et Samaël n’eut pas vraiment à réfléchir pour aller jusqu’au parc où il put la détacher afin qu’elle puisse se défouler. Très vite elle arriva avec un bâton trouvé, le narguant au début avant de finalement le déposer.

Il passa plusieurs minutes à jouer de la sorte avec elle, puis elle finit par se lasser et commença à courir, formant de grands cercles. Samaël ne pouvait s’empêcher d’y voir l’image d’une voiture de formule 1 faisant des tours. Mais une vieille voiture alors car très vite elle ralentit, commençant à s’essouffler, malgré ses quatre ans.

Alors qu’il se tenait seul, il sentit le feu qui brûlait en lui ressurgir brusquement. Cela faisait des semaines qu’il l’avait ignoré en se plongeant dans son travail et voilà qu’il se rappelait à son bon souvenir. L’air autour de lui sembla alors plus lourd et une aura pesante l’entoura, incitant les personnes qui passaient près de lui à l’éviter.
Il n’avait pas été très prudent et le besoin d’évacuer se fit sentir. Depuis qu’il n’était plus vraiment humain, le surmenage pouvait se révéler dangereux pour son entourage, ses pouvoirs prenant le dessus… Oui.. ses pouvoirs, un nouveau don avait, semblait-il, fait son apparition.

Anam leva les yeux vers lui, visiblement soucieuse et elle lui adressa un léger gémissement. Le géant posa une main sur le sommet du crâne de l’animal alors qu’il revenait à lui, et l’ombre passa.

– T’en fais pas. On sortira plus longtemps demain.

Il avait négligé son besoin de violence, il devait y remédier. Alors qu’il rentrait, Anam sur les talons, il décida d’envoyer un message à la hackeuse  Obscuri : ce soir, il remontait sur un ring pour en découdre et il avait besoin que quelqu’un surveille ses arrières en cas de descente de flics.

***
Il en était au moins à son troisième adversaire qu’il mordait à sang et la foule continuait d’en redemander. Un jour, il allait vraiment finir par en dévorer un sur le ring. Il sentait que sa réputation commençait à se faire. Les paris étaient de plus en plus élevés et il se doutait que certains combattants commençaient à avoir peur de se retrouver face à lui. Cette peur allait probablement s’accentuer après cette nuit : il avait encaissé peu de coups et aucun au visage. Le seul sang sur lui était celui de ses adversaires. La violence se libérait enfin après des semaines en cage, faisant pleuvoir les coups avec une force barbare qu’il utilisait rarement.

Au bout du cinquième combat, on l’obligea à faire une pause et il en profita pour encaisser ce qu’il avait déjà gagné. Mais ce n’était pas encore assez, il voulait encore combattre. Il dû attendre encore un moment avant qu’on ne lui trouve un adversaire, peu voulait combattre Corbeau qui semblait s’être changé en loup féroce.

Il était à son neuvième combat quand il reçut le « message » d’Ophelia. Ce n’était pas habituel de se retrouver d’un coup dans le noir, mais le générateur de secours était là pour ça. Il aurait pu passer à côté de l’avertissement, mais son regard fut happé par la lumière de son téléphone qui clignotait frénétiquement.

– Et merde…

Il fallait abréger le combat et se tirer vite de là. Le combat n’eut pas vraiment le temps de reprendre car Samaël avait fini de jouer : son adversaire eut tout juste le temps de voir le géant esquiver un coup avant de finir KO.
Victorieux, Samaël ne traina pas et alla récupérer son petit magot bien mérité. Mais avant de partir, il lâcha à un des organisateurs que les flics arrivaient. Ce n’était pas étonnant pour eux d’avoir des combattants qui trempaient dans assez de choses louches pour savoir quand une descente des forces de l’ordre approchait.

Une fois sorti avant la cohue générale, le géant pris son téléphone et l’ouvrit pour constater que son GPS était allumé avec une destination. Décidemment, Ophélia était vraiment une as de l’informatique. Travaillant sur ordinateur pour son métier, il avait de bonnes connaissances informatiques puisqu’il s’y était intéressé, mais il était juste incapable de faire tout ça.
En suivant son GPS, il ne lui fut pas compliqué de comprendre que certains emplacements représentaient les forces de l’ordre, et passer au travers pour arriver à destination se révéla être un jeu d’enfant.

La hackeuse des Obscuri vint à sa rencontre à l’approche de la destination, et elle avait été visiblement très prévoyante puisqu’elle l’emmena dans une ruelle et lui tendit des affaires propres. Pendant qu’elle guettait l’allée, il se changea. Il en profita pour sortir sa bouteille d’eau et se pencha pour la déserter en partie sur sa nuque et son visage. C’était froid mais après l’agitation des combats, ça lui faisait un bien fou, en plus de laver les traces de sang sur son visage.

Ophélia se permit de le taquiner et le petit surnom le fit sourire alors qu’il repensait au nombre d’adversaire qu’il avait « croqué » ce soir-là. Chez les Obscuri, tous savaient qu’il valait mieux éviter de tomber dans son assiette quand il avait faim, c’était probablement pour cela que la hackeuse avait choisi un fast-food comme lieu de rendez-vous.

– T’as pas idées à quel point… Et le meilleur c’est que tout ce sang n’est pas à moi… Je te dois bien le repas de ce soir. Les combats ont été très lucratifs et grâce à toi, je ne vais pas finir au trou sans un sou.

Il se redressa et lui afficha un grand sourire des plus carnassiers alors que du sang séché apparaissait sur ses dents. Au vu du petit pactole de la soirée, il pouvait même lui payer le fast-food pour la semaine si elle le voulait. Il n’y avait rien de plus revigorant après des jours enfermé à bosser qu’une soirée à casser des dents pour ensuite avaler de la malbouffe saturée en graisse.
:copyright:️ DABEILLE
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