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Chapeau melon et crocs pointus [pv - Miodrag Zaliznyak]

 :: abandonnés
calavera
Aina Summers
BLAZE : Epic
CREDITS : Epic
FACE : Imogen Poots
DOLLARS : 2549
SACRIFICES : 265
PORTRAIT : Chapeau melon et crocs pointus [pv - Miodrag Zaliznyak] Bovp
ANNEES : 305 - 31 ans
CŒUR : Elle aime les coeurs encore chauds et bien juteux
RÉINCARNATION : Oupyr
TALENT(S) : Hypnose et caméléon
FACTION : Calavera
TALON(S) D'ACHILLE : Le soleil, l'ennui et la solitude
JUKEBOX : Girls Just Want To Have Fun - Cyndi Lauper
RUNNING GUN BLUES : Chapeau melon et crocs pointus [pv - Miodrag Zaliznyak] Kz3b
- On mord pas les gens !
- Ah bon ? Hmm, je suis sûre que si.
calavera
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Chapeau melon et crocs pointus [pv - Miodrag Zaliznyak] - Dim 9 Aoû - 11:40


       



L
a nuit tombait lentement sur Arcadia. Trop lentement au goût de l’oupyr, cachée derrière la seule fenêtre de la maison qui n’était pas barricadée par des planches en bois. Le gros rideau sale, accroché le long, empêchait les derniers rayons du soleil de pénétrer dans la maison. Allongée sur le sol, à la limite du faible rai de lumière qui nimbait le plancher d’une lueur orangée, Aina soupira tout l’air de ses poumons et embrassa le reste de la pièce, du regard, comme si ça suffisait à faire avancer le temps plus vite. Évidemment, quand ses yeux bleus revinrent sur l’épais tissu sombre, le soleil avait à peine déclin, derrière les bâtiments, ce qui la fit gigoter, à terre, tel un enfant capricieux au milieu d’un supermarché.

La blonde cessa ses jérémiades et bondit sur ses pieds. Elle voulait sortir et elle allait sortir. Elle ne voulait plus attendre que la nuit tombe et que les bêtes sortent de sous le lit. Aina lorgna vers le vieux matelas qui reposait sur le sommier bancal. Elle n’avait pas un souvenir très alléchant de ce que l’on croise sous ce lit-là et préféra ne pas se glisser dessous. De toute façon, elle n’avait personne à effrayer, dans cette maison.

Forte de sa nouvelle détermination, l’oupyr galopa dans le couloir de l’étage, passa par-dessus la rambarde de l’escalier, se raccrocha au plancher et atterrit au rez-de-chaussée, avec la souplesse d’un chat. Ses yeux bleus brillaient d’une lueur inquiétante qui, en vérité, n’avait rien de dangereuse. Elle imaginait, déjà, ce qu’elle trouverait dehors, ce qu’elle ferait dans les dernières lueurs du jour, les nouvelles choses qu’elle découvrirait cette nuit. Tant de bonnes raisons de se précipiter à l’extérieur ! Pourtant, la blonde s’arrêta devant la porte d’entrée et colla son oreille au bois, concentrée sur ce qui remuait, de l’autre côté. Aina avait, toujours, cette peur un peu bête ou cet espoir un peu fou d’entendre, dans l’allée devant la maison, les pas discrets de son créateur.

Évidemment, il ne vint pas plus que les autres fois et elle eut beau attendre, il n’arriva jamais.

À force de rester plaquée contre la porte d’entrée, à l’affût, Aina s’était accroupie par terre et dut se relever pour ouvrir. Dehors, il faisait déjà nuit. Elle enfila, rapidement, des chaussures d’homme trop grandes pour elle et se précipita dehors au rythme du bruit sourd de ces grosses bottines qui claquaient sur le sol, à chaque pas. Si elle n’en perdait pas une dans la nuit, ce serait un miracle, mais la blonde ne savait pas comment il fallait faire pour resserrer les deux petites cordelettes sur chacune de ses pompes. Ce n’était, de toute façon, pas elle que ça gênait de traîner un peu des pieds.

Au coin de deux rues qui se croisaient, la blonde fut soudain attirée par une ombre arrondie, sur le dessus d’une poubelle, au bord du trottoir. Elle trottina jusqu’à l’objet de son désir, très curieuse, et plongea, sans la moindre gêne, les mains dans la benne pour en ressortir un magnifique chapeau tout rond. Elle regarda le couvre-chef comme s’il s’agissait du Graal, fière de voir, dans ses formes arrondies, quelque chose de familier qu’elle avait déjà croisé à une époque oubliée. Heureuse de sa trouvaille, Aina en épousseta un peu la saleté – il était dans une poubelle, tout de même – et se l’enfonça sur la tête. Elle ne doutait pas d’avoir fière allure et ne comprit pas que l’on puisse jeter une chose pareille. Il s’agirait, désormais, de son petit trésor. Jusqu’à ce qu’elle se lasse et trouve mieux ailleurs.

Le chapeau enfoncé sur ses cheveux blonds, Aina sautilla – littéralement – jusqu’au parc du quartier éco. Elle pensait traverser le parc sans s’arrêter pour rejoindre un autre quartier de la ville ou trouver un établissement intéressant à visiter. Néanmoins, elle fit à peine trois pas qu’elle fut captivée par le grand pont à l’architecture étrange et, surtout, parce qui se trouvait en-dessous, au point d’en oublier son but premier. Penchée sur la rambarde pour sonder l’obscurité de ses yeux clairs, Aina faillit faire tomber son beau chapeau qu’elle retint d’une main. Elle soupira alors, comme si elle venait de frôler la mort, et ses yeux bleus glissèrent sur le pont pour découvrir qu’elle n’était pas tout à fait seule, dans ce parc, après la nuit tombée.

L’homme qu’elle aperçut, plus loin, dégageait une vague impression de déjà-vu qui attira l’oupyr. Elle n’avait, de toute façon, pas besoin de ce genre de situation pour se décider à embêter un inconnu. Néanmoins, pour cette fois, elle se devait de comprendre pourquoi il lui semblait familier, elle qui ne sortait jamais, et de quelle manière elle pourrait lui tirer les vers du nez. Le laisser approcher et l’aborder normalement, avec un sourire sympa et quelques politesses n’étaient, bien évidemment, pas au programme d’Aina. Elle avait, plutôt, son style bien à elle.


Oh non… Mon beau chapeau…


La blonde s’était emparée de son chapeau melon et l’avait lancé en avant, sur la route de l’inconnu, comme s’il était tombé de lui-même, à cause d’un coup de vent. Il n’y avait pas vraiment de vent, ce soir, et l’intonation d’Aina, qui était loin d’être une actrice hors-pair, ni une menteuse parfaite, ne laissaient que peu de doute sur la vérité : elle l’avait fait exprès. Tout comme les deux bras qu’elle tendit en avant, pour faire mine de vouloir lui courir après, mais sans faire le moindre pas.

Et si ça ne marchait pas, elle pourrait toujours courir après l’inconnu-un-peu-connu, ce n’était pas elle que ça allait déranger.
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Chapeau melon et crocs pointus [pv - Miodrag Zaliznyak] - Lun 10 Aoû - 6:14


       



L
es journées sont toujours quasiment les mêmes quand Mio regarde bien. Cela ne change clairement pas mais on s’y fait. Journée banale. Micro sieste ici et là, reprise du boulot quand il y en avait. La plupart du temps, il dormait tout de même la nuit, mais il avait choisi ce boulot et maintenant l’ukrainien assumait la chose. Il n’allait pas ouvrir non plus la nuit uniquement, il n’aurait personne et ça serait bien con pour ses affaires. Être conseiller funéraire est tout un art selon lui. Art que beaucoup ne comprendrait sûrement jamais et tant pis. Il faisait ça car ça lui plaisait pour sa part tant pis pour les autres, non ? Soupirant, il fermait boutique alors que la nuit est déjà bien présente dans le ciel, il avait dut terminer de faire certains dossiers pour les clôturer quand il aurait fait les cérémonies, il soupira encore avant de faire craquer sa nuque. Un oupyr épuisé ? Vous l’avez devant vous. Notre bel homme est épuisé actuellement. Il finit par mettre correctement son manteau et parti alors.


Le vent est à peine présent. Voir quasiment pas du tout, marchant lentement, il pensait à beaucoup de chose, comme le collier qu’il portait et jouait avec. Miodrag est peut être fou. Voir quasiment sans cœur pour beaucoup et pourtant il regrettait d’avoir tué sa famille sous le coup de la soif de sang. Bien sûr, c’est la seule qu’il regrette. L’accident de Rouen…il est un peu trop fier à dire vrai. Comme il est fier de son acte d’avoir aidé les bons camps durant la première et seconde guère mondiale. Pas comme sa créatrice, mais ça, il ne le sait guère. Il finit par penser à Rose. Beauté qu’il le rend fou et pas uniquement son sang. Elle tout entière. Une douceur pour lui, qui bizarrement quand il pense, l’apaise et le calme dans sa folie dérangeante et envahissante. Il sourit d’ailleurs en pensant à elle alors qu’il entre dans le parc, pour s’y ressourcer un peu avant de rentrer chez lui.

Marchant sans trop faire attention à autour de lui, une voix attira son attention. Se retournant alors, il haussa un sourcil en voyant la demoiselle puis le chapeau en haussant un sourcil. Sérieusement. Il était actuellement blasé.

«- C’est une manière pour toi de dire bonjour et attirer mon attention ? »


Une simplement question. Il approcha en prenant alors le chapeau et allant vers la blonde en face de lui. Blonde qui lui disait clairement quelque chose d’ailleurs.

« - on se connaît, non ? Tu me dis quelque chose.. Une rencontre en Europe ! »

Ça venait de clairement lui revenir. Mais la date exacte… aucune idée à dire vrai.
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- Ah bon ? Hmm, je suis sûre que si.
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Chapeau melon et crocs pointus [pv - Miodrag Zaliznyak] - Mar 11 Aoû - 19:41


       



L
a blonde passait la moindre seconde de sa vie dans un ennui mortel qui la consumait lentement et la forçait à tenter des choses risquées, sans même s’effrayer des conséquences. Dans cette recherche constante du frisson, du moyen le plus efficace pour ne plus s’ennuyer, Aina abordait, régulièrement, quelques passants qu’elle ne connaissait ni d'Eve ni d’Adam, pour le seul plaisir d’avoir un peu de compagnie. C’était que l’oupyr se sentait seule, dans son ennui, et qu’elle avait grand-besoin de s’accrocher à quelqu’un jusqu’à la prochaine nuit.

Depuis le temps qu’elle traînait, le soir, dans les rues, Aina avait su tester de nombreuses techniques différentes. Ce qui allait du simple « bonjour » sorti de nulle part, à la main baladeuse qui vole un portefeuille et le rend, innocemment, quelques minutes plus tard. Elle s’était même, récemment, accrochée à un passant pour le forcer à entrer dans une boîte de nuit, avec elle, sans lui demander son avis. Elle était maître en la matière et ses techniques d’approche ne manquaient jamais de… surprendre.

Évidemment, il ne fallait pas compter sur la blonde pour comprendre que sa manière de faire n’était pas la meilleure du monde. Elle faisait typiquement ce qu’elle voulait, quand elle le voulait, de la manière dont elle le voulait et, surtout, avec qui elle le voulait. Le besoin de compagnie évinçait les rares critères qu’elle aurait pu avoir au sujet de ses victimes. Généralement, elle se contentait de choisir quelqu’un au hasard et décidait d’en faire son ami. Il ne fallait pas chercher beaucoup plus loin avec quelqu’un comme elle.

Pourtant, ce soir, l’oupyr choisit différemment. Dans les cheveux roux de sa cible, le regard perçant, les courbes de son visage, elle trouva quelque chose de familier, ce qui était assez rarissime pour la travailler et la pousser à choisir lui plutôt qu’un autre. Il fallait, aussi, préciser qu’il n’y avait personne d’autre dans le coin. Bloquée sur cette impression de déjà-vu, elle qui n’oubliait pas les visages, trop heureuse de croiser les mêmes personnes deux fois (ce qui lui donnait toujours une bonne excuse pour aller leur parler), Aina lança son chapeau melon sur la route de l’inconnu et fit mine de l’avoir fait tomber par inadvertance.

Le chapeau rond se posa par terre doucement et l’oupyr attendit, les bras tendus, que le piège se referme sur sa proie. Façon de parler, bien sûr. Sous ses yeux légèrement écarquillés pour ne pas en louper une miette, un grand sourire aux lèvres à l’idée d’avoir un ami pour la nuit, Aina attendit, attendit, attendit… et fronça fort les sourcils. Il semblait faire la tête, ou quelque chose du genre, pour essayer de lui faire comprendre quelque chose, peut-être. Qu’elle ne comprit pas, évidemment. À la place, elle sautilla d’un pied sur l’autre et tapota plusieurs fois dans ses mains, très contente.

Ouiii ! (Elle n’en avait pas du tout honte, au contraire.) Et ça a marché, t’as vu ! Tu t’es arrêté, tu m’as regardée et tu m’as parlé, énonça-t-elle, en comptant sur ses doigts. Tu ramasses même mon beau chapeau, cool !

Aina resta bien droite, immobile, sur son bout de pont, le temps que l’inconnu approche d’elle. Elle eut une pointe de possessivité, au fond du ventre, à l’instant où il referma les doigts sur son chapeau, mais elle savait qu’il le lui rendrait (il ne valait mieux pas qu’il le garde pour lui) et se contenta d’attendre. Quand il fut plus près, l’homme, aussi, évoqua un certain sentiment de familiarité envers l’oupyr. Elle fronça son petit nez, à cette affirmation qui popa dans son esprit, comme un éclair d’orage. En Europe ? Aina avait passé les trois quarts de sa vie en Europe, alors ça ne l’aidait pas beaucoup.

En Europe, répéta-t-elle, pensive. Hmmmmm… Peut-être. Mais je ne sortais pas beaucoup, en Europe, alors… Ce serait une drôle de coïncidence… Hmmm…

Si de la fumée avait pu sortir de ses oreilles, sans aucun doute que ce serait déjà le cas. Aina se désintéressa même de son chapeau pour se concentrer sur le visage de son nouvel ami. Elle se mit sur la pointe des pieds, dans ses chaussures trop grandes, pour le voir de plus près, sans s’inquiéter de la proximité. Puis elle lui tourna autour, comme un petit chien, et revint face à lui. Au moment de se planter, à nouveau, bien en face, elle s’imagina une rue d’Europe, au pif, et comprit qu’elle ne devait pas penser à elle. Alors, elle se revit, trottiner derrière Rasmus, pour rejoindre leur prochaine cible et, elle aussi, eut comme une révélation.

Ooh, je sais ! MiouMiou et Daggie ! Oui, oui, oui, je me souviens. On s’est juste croisés, on n’a pas pu parler, parce que je n’avais pas le droit. Mais maintenant, j’ai le droit. (Ce qu’elle dit avec un grand sourire innocent, bien loin d’avouer qu’elle ne le laisserait pas si facilement lui échapper.) Tu me rends mon chapeau ?

D’un index, Aina pointa le haut de sa tête, alors qu’elle se penchait un peu pour réclamer qu’il lui mette sur la tête. Si elle pouvait s’empêcher une manœuvre pour le faire elle-même, elle n’allait pas se gêner. Et puisqu’elle n’était pas, non plus, du genre à faire une seule chose à la fois, l’oupyr tendit la main pour se présenter.


Moi, c’est Aina. Tu as perdu la tienne, aussi ?


Une interrogation qui était tout à fait claire dans la tête de la blonde. Elle parlait, évidemment, de son Rasmus qui manquait à l’appel et de l’absence de « Daggie » derrière « MiouMiou » alors qu’elle se rappelait bien les avoir vu ensemble, la dernière fois. Et comme toutes les choses qui étaient très claires dans l’esprit d’Aina… elle n’expliqua pas.
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