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eaux troubles (ismaël)

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eaux troubles (ismaël) - Sam 24 Mar - 23:00

Tu soupirais en posant ta fourchette sur la table, levant la tête vers ton futur beau-père. Tu esquissais un sourire alors qu’il te complimentait à nouveau, il ne cessait de répéter que tu étais sublime et qu’il était fier du choix de son fils. Tu ne pouvais rien dire, tu avais déjà bien trop à faire face à ton propre père, mais tu avais bien envie de lui dire d’aller se faire foutre. En aucun cas Ismaël ne t’avait choisi, et tu ne l’avais pas choisi non plus. Si tu ne pouvais rien dire, Ismaël ne se privait pas et tu assistais à une scène entre lui et son père, tandis que tu baissais les yeux sur ta serviette, et que sa mère s’éclipsait dans la cuisine. Il aurait été poli que tu la rejoignes pour l’aider, ou faire semblant, mais tu n’en avais aucune envie. Finalement, Ismael quittait la table et tu le suivais du regard. Il allait quand même pas te laisser là, avec ses parents ? Bordel. Tu n’osais pas bouger. « Il va revenir. » En tout cas c’était ce que sa mère t’assurait. Elle apportait finalement le dessert, qui ne te donnais pas du tout envie. Tu te sentais bien trop mal à l’aise pour continuer à manger. Finalement, au bout d’une dizaine de minutes, tu t’excusais et tu te levais de table. Tu rejoignais Ismaël dans sa chambre, du moins celle dans laquelle il vivait jusqu’à ce qu’il emménage avec toi, alors que tu n’en avais aucune envie. Encore une idée de ton père, ou de vos pères, tu en savais rien. C’était ridicule. Tu découvrais le jeune homme en train de dessiner sur une grande feuille de dessin accrochée au mur, et tu refermais la porte derrière toi. « Merci j’étais super à l’aise en tête à tête avec tes parents. » sifflais-tu en soupirant, tu étais en colère. Tu n’étais pas chez toi, tu connaissais à peine ses parents, vous étiez dans une situation délicate et il t’avait laissé seule. Et ça ne te plaisait pas du tout. Tu t’asseyais sur le lit sans demander quoi que ce soit et tu soupirais. Tu aurais aimé lui dire ses quatre vérités, mais tu n’étais pas là pour ça. Et ta soeur Lyra avait essayé de te convaincre de faire des efforts, et même si tu n’en avais pas envie, tu essayais tout de même, même si tu ne promettais rien, clairement. Tu posais finalement tes yeux sur le dessin qu’il était en train de réaliser. C’était pas mal. C’était même très bien, mais jamais tu ne lui avouerais. « Tu dessines ? » Question totalement rhétorique. Tu t’approchais, pour observer de plus près. Puis tu faisais le tour de sa chambre d’ado, comme la fouineuse que tu étais. Tu essayais de t'intéresser à lui, juste un peu.
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eaux troubles (ismaël) - Sam 24 Mar - 23:48

tu ne supportes pas ce repas, tu ne supportes pas ces faux-semblants, sourires de façade, parce que t'es loin d'être heureux, en ce moment. t'as plus envie de jouer la comédie, mais tu t'y efforces. pourquoi ? tu n'en sais strictement rien, tu ne sais pas et tu n'as pas envie de savoir. c'est comme ça, c'est tout. cette façade, c'est sans doute une habitude, au fond. tu manques de soupirer à plusieurs reprises, tu ne parles pas vraiment. jusqu'au moment ou ton père, évoque ton choix concernant zahira. et tu t'emportes. parce que tu entends des conneries depuis le début de repas et que ça t'énerve, tout simplement. tu te lèves brusquement de table après cette altercation avec ton père et tu laisses la porte de ta - ton ancienne - chambre claquer derrière toi. tu souffles longuement et passes tes doigts dans tes cheveux. tu te pinces les lèvres et tu regardes autour de toi. il y a ce dessin commencé, cette feuille accrochée au mur et cette esquisse qui se brouille sur les grains blancs. tu te pinces les lèvres et tu ouvres un tiroir de ton étagère pour en tirer quelques crayons, de différentes tailles, des traits plus ou moins épais, plus ou moins gras. tu t'approches de la feuille, tes coups de crayon sont certains, tandis que, bien rapidement, tu te plonges dans ce dessin, commencé il y a bien des semaines maintenant, des mois, mêmes. merci j’étais super à l’aise en tête à tête avec tes parents. tu n'as pas entendu la porte s'ouvrir, mais la voix de zahira transperce ta bulle et la fait éclater. tes épaules se tendent et tu te contentes d'un long soupir, le crayon glissant toujours contre le papier. tu dessines ? tu fronces les sourcils. quelle sens de l'observation, je suis bluffé. tu lâches d'une voix froide, tandis que tes sourcils sont légèrement froncés sous la concentration et la contrariété. tu fermes les yeux quelques secondes et tu te retournes soudainement, quand elle vient comme à observer les bibelots sur tes étagères. c'est bon, t'as terminée de t'incruster ? t'as vu ce que tu voulais voir ? est-ce que j'peux terminer ce que je faisais, maintenant ? tu lâches en l'observant, ton regard ne reflétant pas grand chose, en réalité. tu ne supportes pas qu'on te dérange quand tu dessines, tu ne supportes pas qu'on s'impose dans ta chambre, qu'on s'impose dans ton monde, ton univers, ta bulle. et c'est exactement ce qu'elle est en train de faire. elle ne t'aide pas à l'apprécier, là. tu souffles longuement et tu termines par reposer les crayons que tu tiens entre tes doigts. ce sera pour une prochaine fois, le dessin.
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eaux troubles (ismaël) - Dim 25 Mar - 23:42

Ismaël se foutait royalement de ta gueule. Le ton froid qu’il employait t’agaçait au plus haut point, et ses paroles encore plus. « J’essaie de m’intéresser un peu à toi, vu qu’on va devoir se supporter. » signifiais-tu simplement. Si il voulait que tu t’énerves, c’était raté. Tu n’allais pas entrer dans ce jeu là, pas avant qu’il ne t’ait poussé à bout. Il finissait par se tourner vers toi alors que tu observais ce qu’il y avait dans sa chambre et tu soupirais en levant les yeux vers le ciel. Tu écoutais à peine ce qu’il te disait, tu comprenais simplement que tu l’avais dérangé et que tu n’aurais pas du. « Fallait pas me laisser seule avec tes parents. » Tu lui lançais un regard noir et tu soupirais à nouveau. Qu’est-ce qui lui avait pris franchement ? Tu croisais les bras sur ta poitrine et tu reposais tes yeux sur le dessin. C’était beau, c’était vraiment très beau. Les traits, le thème, c’était fort et puissant, et tu découvrais une nouvelle facette de sa personnalité que tu ne connaissais pas. De toute manière, tu ne le connaissais pas du tout, tu ne savais même pas quand il était né, alors pour le reste tu n’avais pas à espérer quoi que ce soit. Lyra le connaissait beaucoup mieux. Toi, tu avais choisi de le détester, parce que c’était bien plus facile. Parce que ça faisait chier ton père, et que tu lui faisais payer de cette manière cet affront qu’il avait osé provoquer. Un mariage. Un putain de mariage. Ismael devait être un bon parti, tu n’en savais rien et tu t’en foutais. Ismaël posait ses crayons, comme résigné. Tu soupirais. « Je voulais pas te déranger. Mais ton père me regarde comme une bête de foire, c’est insupportable. » Il pouvait au moins essayer de se mettre à ta place. Tu glissais tes mains dans tes cheveux et tu te rapprochais du dessin. Tu laissais ton regard filer sur chaque trait, chaque détail. Ce dessin te touchait beaucoup. « Tu aimes les enfants ? » demandais-tu alors. Il n’était pas bavard, peut-être même qu’il allait t’envoyer bouler à nouveau. Tu essayais, tu faisais des efforts, comme te l’avait demandé Lyra. Tu ne le faisais pas de gaîté de coeur. Tu osais enfin te tourner vers lui pour trouver son regard bleuté, il était indéniable qu’il était très bel homme. Peut-être que ce qui t’énervait le plus dans le fond, c’était que ton père te connaissait assez pour avoir choisi pour toi, un homme que tu aurais pu séduire sans qu’on te force à faire quoi que ce soit. Et c’était dur à accepter.
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eaux troubles (ismaël) - Mar 27 Mar - 19:11

tu te maudis intérieurement d'avoir oublié de fermer la porte de ta chambre à clé. pour qu'elle ne puisse pas entrer dans la pièce, dans ton univers, dans ta bulle. d'autant plus maintenant, alors que tu as l'impression d'avoir les nerfs à vif, que tu as besoin de te calmer, seul, avant de redescendre et de supporter le regard de ton père durant de longues secondes, de longues minutes, sans jamais détacher le tien du sien, sans jamais baisser les yeux, parce que tu as appris à ne plus le faire, à t'affirmer. sans doute pas assez, puisque tu ne fais concrètement rien pour empêcher ce mariage. au fond, tu n'en as pas la motivation, tu n'as pas assez de force pour dire 'merde' à ça. j’essaie de m’intéresser un peu à toi, vu qu’on va devoir se supporter. tu lèves les yeux au ciel en entendant ses mots. tu soupires longuement et tes doigts glissent dans tes cheveux. ton regard vient se poser sur le dessin à moitié terminé. c'est pas quelque chose que les gens savent. tu siffles simplement. le dessin. c'est ton monde à toi, c'est tout. tu te mords l'intérieur de la joue et sans doute que tu devrais être moins sur la défensive, sans doute que tu devrais la laisser entrer un peu plus dans ton monde, faire un effort parce que ouai, vous allez devoir vous supporter. tu soupires un peu. tu n'y arrives tout simplement pas. la seule femme que tu as jamais laissé entrer tout entière dans ton univers est morte. et ça te fait toujours mal. et tu as bien du mal quand les gens essayent de s'imposer. fallait pas me laisser seule avec tes parents. t'aurais pu te barrer, aussi. tu marmonnes plus pour toi-même qu'autre chose. tu t'éloignes un peu du mur, du dessin que tu était bien partis pour continuer. finalement non. tu ranges tes crayons, les laissant tomber dans ce tiroir déjà plein de crayons, feutres, et autre matériel pour le dessin. je voulais pas te déranger. mais ton père me regarde comme une bête de foire, c’est insupportable. tu soupires longuement et tu hausses les épaules. et en montant dans ma chambre t'as fais exactement ce qu'il voulait que tu fasses. comment est-ce qu'elle peut être aussi naïve, sérieusement ? évidemment qu'il a fait ça pour que vous vous retrouviez seuls. dans ta chambre. évidemment. tu aimes les enfants ? tu relèves légèrement la tête, elle s'est approchée du dessin qu'elle observe avec attention. tu te pinces brièvement les lèvres et ton regard termine par croiser le sien. tu n'as plus peur de croiser les regards, quand tu étais enfant tu avais plus de mal, parce qu'on ne cessait de parler de tes prunelles azur. tu t'en fiches bien, aujourd'hui. et honnêtement, ça te fait plus chier qu'autre chose d'avoir les yeux aussi pâles. ils sont bien trop sensibles à la lumière. ouai. tu souffles simplement. tu viens te laisser tomber sur ton lit, soupirant un peu, fermant les yeux quelques instants. j'en ai toujours voulu. tu ajoutes après quelques instants, sans pour autant ajouter quoi que ce soit. tu as failli être père, une fois, il y a cinq ans. tu soupires à cette pensée et tu te redresses, venant t'asseoir au bord du lit, tes coudes posés contre tes genoux, le menton au niveau de tes mains liées. tu prends une longue inspiration. y'a d'autres dessins dans le tiroir la, sous le bureau. tu désignes le meuble d'un petit geste du menton. ça ne t'arrives jamais, de proposer à quelqu'un de voir ce que tu dessines. et pourtant.
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eaux troubles (ismaël) - Lun 2 Avr - 15:36

« Et en montant dans ma chambre t'as fais exactement ce qu'il voulait que tu fasses. » Tu roulais des yeux en te retenant de les lever au ciel. Cette situation t’insupportait de plus en plus. Ce n’était pas ta faute, merde. « Et j’aurais dû rester avec ta mère qui me parle d’une robe de mariée que j’ai pas envie de porter ? » Tu ne savais pas ce qui était le pire, de toute façon. Tu soupirais longuement et tu retirais tes chaussures à talons, tu étais perchée dessus depuis plusieurs heures et tu ne les supportais plus. Tu perdais une bonne dizaine de centimètres et tu t’asseyais sur le bord du lit, observant son dessin. Tu lui demandais alors si il aimait les enfants et il te répondait à la positive, avant de t’expliquer qu’il en avait toujours voulu. Tu tournais ton visage vers lui et tu haussais les épaules. « Ne me dis pas que tu es restée célibataire jusqu’à maintenant… » Vu sa gueule d’ange, tu aurais du mal à le croire. Tu ne savais pas ce qui avait pu l’empêcher de devenir père. Mais tu ne connaissais rien à son histoire alors tu préférais ne rien dire. Tu soupirais à nouveau et tu regardais tes mains. « Moi aussi, j’aimerais en avoir, un jour. » Tu ne pensais pas être prête à ça, pas maintenant, alors que tu avais déjà du mal à penser à autre chose qu’à ta petite personne. Alors un enfant ? Ce n’était certainement pas pour tout de suite. Et puis avec Ismaël, alors que vous vous connaissiez à peine et que vous aviez du mal à communiquer ? ça allait devenir vite compliqué. Tu soupirais à nouveau en regardant dans le vague, et le jeune homme te désignait alors un tiroir. Tu fronçais les sourcils et tu t’avançais vers le bureau pour ouvrir le fameux tiroir, en sortant des dessins de différentes tailles. Des grands, des plus petits. Tu les étalais sur le lit, prenant le temps d’observer chacun avec attention et tu soupirais. « C’est… ils sont vraiment très beaux. » murmurais-tu doucement en passant d’un dessin à un autre. Les thèmes, les traits, les visages, il ressortait de ses dessins quelque chose de très fort. Tu frissonnais lorsque ton regard se posait sur un portrait d’une magnifique femme, que tu observais pendant de longues secondes. Tu avais l’impression qu’il l’avait beaucoup aimé. Tu passais à un autre dessin, résistant à la furieuse envie d’en savoir plus sur cette femme et tu soupirais. « Tu dessines depuis longtemps ? » demandais-tu alors en posant les dessins sur le lit et en tournant à nouveau la tête vers le jeune homme. Tu n’avais pas de talents particuliers. Du moins pas que tu saches. Tu savais simplement danser, c’était ton exutoire. Et si le dessin était celui d’Ismaël, tu t’en voulais désormais de l’avoir gêné dans sa création, dans sa bulle. « Je suis désolée de t’avoir… coupé. Je vais retourner voir tes parents. » Tu lui souriais doucement et tu réunissais les dessins pour les ranger à leur place, à l’abris des regards.
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eaux troubles (ismaël) - Mar 3 Avr - 15:20

tu aurais dû fermer la porte à clé derrière toi, pour ne pas être dérangé. tu soupires doucement. et j’aurais dû rester avec ta mère qui me parle d’une robe de mariée que j’ai pas envie de porter ? tu arques un sourcil. un point pour toi. tu marmonnes en soupirant un peu, l'observant retirer ses chaussures à talons et perdre quelques centimètres. tu fermes les yeux quelques instants. situation merdique. totalement merdique. tu souffles longuement. des enfants. tu en as toujours voulu, en réalité. tu aurais déjà pu être père. peut-être même à plusieurs reprises. tu serais aussi marié. heureux. ne me dis pas que tu es restée célibataire jusqu’à maintenant… tu te crispes inconsciemment. tu fermes les yeux et frottes ton visage contre tes mains. tu soupires un peu. tu restes silencieux. tu ne veux pas en parler, ne pas lui parler de ça. elle n'a pas à savoir, tu l'as connais à peine, pourquoi est-ce que tu lui en parlerais, après tout ? certes, elle va devenir ta femme et porter ton nom, mais ... non. tu ne veux pas, c'est tout. moi aussi, j’aimerais en avoir, un jour. tu te contentes de hocher la tête. tu ne sais pas ou cette situation va bien pouvoir vous mener, en réalité. tu soupires longuement et secoues la tête de gauche à droite, tandis qu'elle semble toujours intéressée par le dessin au mur. tu désignes un tiroir sous ton bureau. zahira se lève pour en extirper plusieurs dessins. c’est… ils sont vraiment très beaux. tu te tournes un peu pour observes ceux qu'elle a pu sortir du tiroir et qu'elle est en train d'étaler sur le lit. tu te pinces les lèvres et restes silencieux face au portrait qu'elle a trouvée. sans doute une mauvaise idée, au fond. tu soupires un peu. et tu la remercies silencieusement de ne pas poser de question à ce propos. tu dessines depuis longtemps ? depuis quelques années. j'ai arrêté de compter. tu souffles en haussant les épaules. d'aussi loin que tu t'en souviennes, tu as toujours dessiné, en réalité. tu prends une petite inspiration. celui-là. tu pointes le portrait. date de 2012. tu secoues la tête de gauche à droite avant de glisser tes doigts dans tes cheveux. ça fait longtemps, bien trop de temps, en réalité. tu te pinces les lèvres. je suis désolée de t'avoir... coupé. je vais retourner voir tes parents. tu hausses vaguement les épaules. tu as de moins en moins de temps pour dessiner, entre tes études et ce foutu mariage. tu peux rester. tu souffles en haussant les épaules, l'observant ranger les dessins avec minutie. tu te laisses tomber en arrière sur le lit pour te retrouver allongé. mes parents sont vraiment lourds quand il s'y mettent. tu ajoutes après quelques secondes d'hésitation. tu te mords l'intérieur de la joue. tu ne sais pas pourquoi tu te comportes de cette manière, soudainement. tu fermes les yeux quelques instants et tu soupires un peu. tu fixes finalement le plafond. vous êtes dans la même merde, de toute manière.
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eaux troubles (ismaël) - Lun 16 Avr - 10:44

Ismaël t’expliquait que le portrait datait de 2012 et tu acquiesçais doucement. Tu finissais pas ranger les dessins, ne voulant pas intervenir plus encore dans son intimité qui semblait lui tenir à coeur et tu haussais les épaules, proposant de le laisser et de rejoindre ses parents. Il t’indiquait alors que tu pouvais rester, et que ses parents pouvaient parfois être lourds et tu riais tout bas. Tu connaissais ça. Il s’allongeait finalement sur le lit, les yeux posés sur le plafond et tu soupirais en restant un peu en retrait. Tu ne savais pas comment réagir. Tu étais fiancée à un homme que tu connaissais pas du tout, et que tu avais de toute façon choisie de détester. C’était merdique. Tu soupirais à nouveau et tu venais t’asseoir sur le lit, à côté de lui. « Je suis tellement désolée que mon père te fasse subir ça. Il fait ça pour me punir et… enfin tu mérites certainement pas de te retrouver avec une femme que tu aimes pas. » Tu avais désobéi à ton père, tu l’avais certainement beaucoup déçu en décidant de ne pas suivre sa voie politique et il te le faisait payer. Soit tu te mariais avec Ismaël sans broncher, soit il te coupait les vivres. Et comme tu ne faisais rien de ta vie, tu n’avais pas vraiment le choix. Tu ne voulais pas te retrouver sous les ponts, tu étais devenue bien trop précieuse pour ça. T’étais simplement coincée. Ton père avait toujours échoué à faire de tes soeurs et toi ce qu’il voulait, et il avait finalement réussi à gagner, avec toi. Tu te mordillais les lèvres en soupirant et tu passais tes mains sur ton visage. Tu ne savais pas pourquoi tu lui disais ça, il était certainement forcé d’une manière ou d’une autre de son côté. Tu te pinçais les lèvres en te relevant finalement et tu venais observer la ville par la fenêtre. Tu décidais alors de passer totalement à autre chose, voulant t’intéresser ne serait-ce qu’un petit peu à lui. « C’est quoi tes pouvoirs ? » demandais-tu alors distraitement, en passant tes mains sur les rideaux doucement, perdue dans tes pensées. Tu ne connaissais rien de lui, il ne connaissait rien de toi. Et si tu voulais que ça se passe un minimum bien, tu n’avais pas le choix que de faire avec la situation, aussi complexe soit-elle. Tu ressentais une aura assez forte autour de lui, tu avais l’impression qu’il était l’incarnation d’une divinité assez puissante. Tu soupirais en revenant vers lui et tu t’asseyais en tailleur sur son lit. « Je pense être l’incarnation d’une déesse de la mort. » lâchais-tu alors en haussant les épaules et en grimaçant un peu. Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus glamour, clairement. T’aurais pu te réincarner en déesse de la famille, ou de l’amour. Ou même en déesse de la guerre. Mais non, tu étais l’incarnation de ce qu’il y avait de plus sombre. Tu soupirais en haussant à nouveau les épaules. « J’espère que tu prendras pas peur. » Tu riais doucement en plongeant finalement ton regard dans le sien, et détournant bien vite les yeux pour les baisser sur tes mains liées.
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eaux troubles (ismaël) - Ven 20 Avr - 12:26

les dessins. ce portrait bien trop familier, au regard dans lequel tu te perdais autrefois. tu fermes les yeux quelques instants, essaye de reprendre le contrôle de tes émotions. tu soupires un peu et tes doigts glissent contre ton visage. histoire bien trop compliquée, en réalité. bien trop sensible, encore. corde sensible à laquelle il ne faut pas toucher. pas encore, c'est trop tôt. tu sens le lit s'affaisser à tes côtés et tu te mords l'intérieur de la joue, rouvrant les yeux pour poser ton regard sur la jeune femme. je suis tellement désolée que mon père te fasse subir ça. il fait ça pour me punir et… enfin tu mérites certainement pas de te retrouver avec une femme que tu aimes pas. tu arques un léger sourcil en l'entendant. c'est une punition aussi pour moi. j'ai fait des trucs qui n'ont pas plus à mon paternel. à ton avis, pourquoi y'a qu'à moi qu'il impose ça ? tu demandes en te mordant la lèvre inférieure assez brièvement. j'ai un frère. jumeau. tu ajoutes après quelques instants de réflexion, tu ne sais pas si elle est au courant ou non. tu glisses tes doigts dans tes cheveux. oui, c'est toi qu'on blâme, parce qu'il y a cinq ans de ça, tu es tombé amoureux. parce qu'elle ne plaisait pas à ton père et que tu voulais faire ta vie sans son avis. tu soupires une nouvelle fois. c’est quoi tes pouvoirs ? tu te pinces les lèvres et tu l'observes quelques instants, tandis que zahira semble se perdre dans une contemplation de la ville, au travers de la fenêtre de ta chambre. je pense être l'incarnation d'une déesse de la mort. tu arques un sourcil, tandis qu'elle est revenue s'asseoir sur ton lit, les jambes croisées. j'espère que tu prendras pas peu. tu ris doucement et tu te redresses à ton tour, pour t'asseoir sur le matelas, tes doigts glissant dans tes cheveux, ton regard se posant sur la jeune femme. j'ai l'air de prendre peur pour si peu ? tu demandes en riant à ton tour. la météo, c'est mon truc. tu ajoutes après quelques instants de réflexion. tu retiens un souffle. tu n'as pas vraiment l'habitude de parler de ça avec quelqu'un d'autre que ton frangin ou que tes parents. et c'est un peu étrange de le faire. tu soupires un peu, tes yeux se ferment quelques instants et tu secoues la tête de gauche à droite. et parfois, j'me demande, c'est quoi qui part le plus en vrille dans ma vie. ça ou le côté sentimental. tu lâches en esquissant un petit rire, ne sachant réellement comment réagir. c'est trop étrange comme situation.
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