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City of delusion - Sybille

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City of delusion - Sybille - Dim 9 Sep - 23:49



City of delusion

 
Nemesis ϟ  Hermès .



Petit déjeuner simple, en compagnie agréable et promesses d'une journée qui le sera tout autant. Sybille commence par vérifier l'état des lésions de l'épiderme, soigne, protège. Le regard est concentré pendant que ses mains se font délicates elle sait que ce n'est pas agréable pour lui alors elle choisit de compenser ensuite. Entrée en matière radicale pour un changement de decor, un massage qu'elle désire lui offrir en lui demandant de s'installer et il devine

Les lèvres se pincent innocentes, faussement innocentes. Et puis c'est le sourire qui revient, énigmatique quand elle se lave soigneusement les mains tandis qu'il s'allonge sur le ventre comme elle lui a suggéré. Il sait déjà parce qu'ils ont pris ces petites habitudes en vieux couple qu'ils sont, parce qu'il sait que l'une de ses passions dans la vie est de prendre soin de lui et surtout dans ce moment là, il a besoin d'être chouchouté. Huile de massage dans le placard, elle s'en saisit et revient vers lui. Sybille s'installe, califourchon sur les hanches elle se penche d'abord pour lui voler un baiser et chauffe le produit entre ses mains. Et puis le contact de ses paumes sur ses muscles devient maîtrisé, tendre, calculé pour lui procurer un maximum de bien-être mais également dénouer les noeuds qu'elle ressent sous la peau. Régulièrement elle veut le faire, de ses doigts de fée, ôte les hybris, ôte la douleur. Les pouces descendent le long le la colonne, ressentent chaque os, chaque muscle jusqu'à ses reins et les effleurages remontent, savants. Le don ne perçoit pas de manifestation de l'hybris. Le corps crispé retrouve sa souplesse, doucement, elle le redessine, elle le connait par cœur, à longtemps eu le temps d'étudier sa silhouette, a souvent eu l'occasion de désirer les moindres recoins de son corps. Silhouette adorée, forte, Sybille ne refuse jamais le moindre contact avec lui mais elle le sent, elle ne pourra jamais totalement le connaitre, elle n'a pas la capacité de faire battre son cœur. Augustin est un mystère, un mirage en plein désert ; aussitôt qu'on croit l'avoir il disparaît, envole avec lui les bourgeons d'espoir.

Elle l'aime Augustin, depuis toujours sans doute dans leurs vies intérieures. Dans celle-ci, cette histoire, il se frôlent, s'embrassent mais le cœur ne change pas. Elle est heureuse, sybille de le compter toujours parmi ses proches. De la confiance, de l'attachement, au delà d'un amour véritable. Elle le sait, elle le sent dans leurs rapprochement. Ils jouent ils se cherchent et se trouve et les sentiments restent muets. Augustin est un homme bien, il l'a respecte, il prend soin d'elle alors elle se plaît là à prendre soin de lui. Les mains descendent sur les bras, baiser déposé dans la nuque quand elle est obligée de se pencher pour l'atteindre, joueur quelles que soient les circonstances. Et puis bras croisés sur le haut des épaules de son invité, elle pose sa tête et contemple son visage reposé par le massage. « votre carte de fidélité au Sybille spa vous offre des avantages, un massage improvisé sur le canapé » sourire commercial, un peu d'humour, pour le ramener à l'éveil. « T'es le seul client de la boîte en fait »


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City of delusion - Sybille - Mar 11 Sep - 23:19


city of delusion
Le massage est agréable, il délasse le corps et apaise l’esprit. Les mains expertes de Sybille lui procurent un plaisir pour lequel il est absolument reconnaissant. Il ferme les yeux et apprécie le contact de ses paumes sur sa peau, qui sont parfois douces, parfois fermes ; parfois elles frôlent l’épiderme pour ensuite s’appliquer à masser les muscles endoloris. Gourmand, il se laisse choyer et ressent les fantômes de la soirée quitter doucement son esprit et son système nerveux. Lui qui s’est installé crispé, le voilà tout à fait détendu à la fin du massage, à la limite de s’endormir si ce n’était pas pour les quelques caresses plus taquines que Sybille lui a réservées – très bon moyen de se réveiller, si vous voulez son avis.  Il sourit à ses plaisanteries et se retourne sur le dos dans un geste plus libéré qu’avant, mais tout de même prudent. Il voit dans son regard qu’elle est aussi ravie que lui de cet instant, et un sourire affectueux lui étire les lèvres. « J’ai bien fait de prendre cette carte de fidélité. En plus j’ai la patronne rien que pour moi, » répond-il. Il touche du doigt le bout de son petit nez et rit doucement. Augustin attrape un coussin pour mettre derrière sa tête et encourage Sybille à s’allonger un peu mieux sur lui, l’entoure de ses bras encore bandés. Ses mains glissent sous la nuisette et il lui caresse le dos tranquillement. « Je t’en ferais bien un, mais j’ai peur de n’être pas tout à fait en état. » Pour illustrer ses propos, il continue ses caresses avec les bandages, puis la chatouille sur les flancs lorsqu’elle proteste à la sensation désagréable. Les rires qui s’échappent de ses lèvres sont des plus authentiques et des plus sincères et en cet instant, avec elle, ensemble, c’est comme si le reste du monde n’existait pas.

Sybille le quitte un instant pour aller ranger l’huile et se laver les mains, et Augustin allume la télé Il n’a pas bougé d’un poil lorsqu’elle revient et tend les mains pour l’inviter à venir s’allonger contre lui. Il se recule pour lui laisser un peu de place, et il l’entoure de nouveau de son bras dont la main tient la télécommande. Il zappe un peu au hasard, attend de trouver un programme intéressant, ou au moins suffisamment débile pour qu’ils puissent s’amuser à critiquer les gens. Distraitement, il dépose des bisous dans ses cheveux noirs, les yeux toujours rivés sur l’écran sans vraiment faire attention à ce qu’il regarde. Il doit bien y avoir matière à commenter, là. La télé américaine regorge d’émissions plus stupides les unes que les autres. Ils finissent par tomber sur un épisode de télé-réalité particulièrement croustillant et se laissent emporter dans les péripéties et les remarques plus affligeantes les unes que les autres. Au bout d’un moment, il pose la télécommande sur le bord du canapé, devant le ventre de Sybille, et remonte la main vers son visage pour faire passer ses cheveux derrière son oreille. Il pose la main sur son épaule et caresse doucement la peau de son cou.« Tu as prévu d’autres animations pour la journée ? » demande-t-il, plaisantin, n’imaginant pas du tout que la réponse est vraiment positive. « Un atelier pâtisserie ? Un jeu de société ? Des perles ? »

C’est avec son kit pour les ongles que Sybille revient quelques instants plus tard, le regard malicieux et un sourire filou qu’il connaît trop bien. Augustin lui adresse une expression d’un air de dire sérieusement? et elle pouffe, acquiesce sans honte. Soit, se dit-il après quelques secondes de réflexion. « J’espère que tu es prête à voir un véritable artiste à l’œuvre, » déclare-t-il d’un ton faussement sérieux en prenant le nécessaire en main. Il a dû faire ça deux fois dans sa vie, parce que Nina le lui avait demandé. Et si ça n’avait pas été une catastrophe, ça n’avait pas non plus été une grande réussite. Il farfouille dans la trousse et lance un regard de challenge à Sybille. « Et tu me laisse choisir les couleurs, bien sûr. » Here goes… something, probably.

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City of delusion - Sybille - Mer 12 Sep - 14:48



City of delusion

 
Nemesis ϟ  Hermès .



Effleurages précis, les mains connaissent ce corps qu'elle soulage de ses tensions, de son hybris et des restes qu'il peut avoir eu sur l'ensemble de celui-ci. Les nœuds et les crispations disparaissent peu à peu, sa mission est donc officiellement terminée. Il se retourne, dos sur le divan et elle le surplombe avant de venir fondre entre ses bras. Rire qui échappe à ses lèvres à ses déclarations «  Oh ne t'en fais pas je compte bien te rappeler ta dette quand tu seras sur pieds ». Le beurre sur le toast, elle se liquéfie de tendresse. Le confort toujours est là quand elle peut profiter de sa présence, son corps est une oasis de bien être, son parfum familier lui rappelle les chaudes journées d'été en Méditerranée ; Chypre, bois chaud, fraîcheur des agrumes que l'on presse le matin, le masculin qui lui colle a la peau à lui tourmenter le cœur. Un pas et elle glisse, Sybille, elle le sait, mais elle ne sait pas si lui est prêt alors elle reste en retrait, l'amitié, l'amour simple, quelque chose de pur qu'ils se donne et qui se réchauffe quand vient le moment, quand le besoin s'en fait ressentir - cela leur convient. Le nez se loge dans le cou de l'homme, évite les bandages, elle respire, s'oxygène. Chatouillis dans son dos, répondus par les mêmes infligés à ses côtes histoire de se venger. Jeux d'enfants, caresses subtilement sensuelles sans basculer dans l’excès, juste de l'affection, juste de la tendresse ; c'est qu'ils en ont besoin tous les deux, et ce qui les lie a toujours été fort. Elle a l'impression de le connaître depuis longtemps, que leur relation traverse les âges et en même temps de ce qu'on lit sur Hermès et Némésis ce n'est pas si étonnant puisqu'ils travaillent ensemble.

silhouettes décollées un court instant pour aller retirer l'excès d'huile sur ses mains et qui finissent de nouveau par s’emboîter sagement devant la télé. Silence des âmes apaisées, les corps reprennent, s'infusent tranquillement de la présence de l'un et de l'autre. Les blessures dans le dos démangent encore un peu, mais au moins rien n'est infecté grâce à lui. Les doigts trouvent les siens, elle caresse le dos de celle-ci, ses avants bras, chaque parcelle de peau qu'elle trouve, qui n'est pas pansée et se délecte de cette sensation. Sybille est une personne indépendante, solitaire, elle a toujours été vouée a elle-même, elle n'a jamais pu compter sur personne, elle n'a jamais pu avoir confiance en personne jusqu'à ce que Arcadia change la donne. Elle adore pourtant être là, abandonnée entre ses bras, bercée par les battements de son cœur et les ronronnements du chat qui s'invite à leurs pieds.  Elle ferme un instant les yeux,  l'impression d'avoir toujours connu cette sensation, elle s'est vite sentie en confiance avec lui, se souvient du jour de leur rencontre – une évidence, étrangement familier. Alors Augustin attire son attention, arrache les souvenirs aux pensées et lui demande la suite du programme et elle se retourne vers lui pour qu'il puisse contempler ce regard énigmatique. Bien sûr qu'elle a prévu quelques petits choses.

Elle ramène sa trousse de vernis, il a de quoi lui faire une beauté des mains qu'elle n'a pas eu le temps de faire la veille au soir après leur dîner, trop épuisée et surtout trop occupée ensuite à le soigner. Ça l'amuse Augustin, tant mieux, avec un peu de chance il sera son esthéticien attitré s'il se débrouille bien. Activité quelque peu folle, mais elle avait promis de l'occuper. « bien sûr que tu peux choisir les couleurs! » La télé en fond passe, émission faciles à regarder, pas besoin de réfléchir, parfait. «  Je te ferai des soins après, j'ai acheté un nouveau produit ! Et je peux m'occuper de cette barbe » grattouilles sous le menton pour illustrer ses propos, sourire doux, elle ne résiste pas à l'envie de lui dérober un baiser avant de s'installer pour qu'il puisse vernir ses ongles longs et parfaitement taillés. Elle se demande comment il va se débrouiller, ça a l'air de l'amuser dans tous les cas et c'est le principal. Elle sort également quelques autocollants « Amuse toi, tu as mon feu vert, à condition que tu ne dépasses pas et que te ne fais rien de compromettant dessus ! »


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City of delusion - Sybille - Jeu 20 Sep - 9:46


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Il sourit quand elle lui chatouille le menton, il est vrai qu’il ne serait pas contre un petit coup de rasoir qui sonnerait comme un nouveau départ, comme un trait tiré sur ce qui vient de lui arriver. Surtout qu’avec Sybille cela peut être assez amusant. Ils ont une soirée assez importante à venir avec la Camorra, les préparations pour l’Eden Manor vont bon train et Augustin aura à cœur d’être le plus présentable possible. On ne participe pas à une exécution sans maintenir un certain style.

La trousse regorge d’accessoires de beauté et d’entretien pour les ongles, et Augustin se charge de sortir tous les petits pots de vernis sur la table afin de bien voir les couleurs auxquelles il a accès. Plusieurs bleus différents, une multitude de rouges aux teintes variées, des vernis plus crémeux, plus mats, plus brillants. Sans oublier les quelques vernis pailletés. Il se dit que Sybille parviendrait sûrement à donner un nom spécifique à chacune de ses couleurs, mais pour lui du bleu est du bleu. Plus ou moins clair ou plus ou moins foncé mais… ça reste du bleu. Il fronce les sourcils en sortant des plaquettes portant ce qui ressemble à des décalcos. Des petites fleurs, des dessins de toutes sortes assez stylisées qu’il devine fonctionnent comme des tatouages pour les ongles. Il sourit tranquillement, prend la main de Sybille entre les siennes et triture ses ongles en feignant de savoir ce qu’il fait, comme s’il était un expert en manucure depuis des décennies. Il lève les yeux et rencontre le regard amusé de son amie, ils ne disent rien mais leurs sourires en disent long. Il porte son choix sur un vernis qui lui rappelle la couleur de ses yeux et approche le pinceau d’un premier ongle, met quelques secondes à trouver le bon angle d’attaque et la bonne technique. Il s’applique, avec ses mains bandées c’est un peu délicat, déjà qu’il n’a pas l’habitude de faire ça.

Augustin fait de son mieux et l’activité le divertit. Il change régulièrement de couleur au gré de ses envies, sans faire attention à la cohérence ou aux standards de classe. C’est un moment de détente qui se prolonge depuis leur réveil, et quand il termine la première couche il se dit qu’il serait sympathique de rajouter des paillettes par-dessus. Il laisse un ongle sur chaque main sans deuxième couche et reprend les plaquettes de décalcos, regarde un modèle qui lui plairait. Il y en a un qui fait penser à un petit oiseau qui prend son envol, traits habiles et simples suggérant la silhouette ailée. C’est parfait. Il prend les ciseaux dans la trousse et découpe le dessin tout en s’adressant à Sybille. « Ca par contre je ne sais pas comment on fait. » Petit sourire complice, avec les directives de Sybille il parvient à transférer le dessin sur son ongle, même si un bout de l’aile reste collé à la feuille. Il penche la tête, un peu contrarié de n’avoir pas fait un sans-faute dès le début. Il découpe une fleur et réitère le processus sur un ongle de son autre main. C’est un peu mieux, mais le bout de la branche reste lui aussi collé au papier. Il sourit à Sybille, hausse les épaules d’un air de dire tant pis. Il finit le tout en repassant des paillettes sur les deux dessins et admire son travail. Ce n’est pas fantastique, le vernis a bavé et fait des paquets à plusieurs endroits mais il s’est bien amusé et apparemment Sybille aussi, à le regarder faire. « Alors, t’en penses quoi ? Je pourrais ouvrir un salon, à ton avis ? » demande-t-il avec humour avant de se mettre à ranger tranquillement les ustensiles dans la trousse.

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City of delusion - Sybille - Jeu 20 Sep - 22:35



City of delusion

 
Nemesis ϟ  Hermès .


C'est agréable, ces douces mains malgré les bandages qui prennent les siennes avec tant de délicatesse, cette attention portée sur elle. Sybille a l'habitude de donner, pas de recevoir, cela a toujours été ainsi, mais elle se laisse chouchouter, observe Augustin se débrouiller, le défi du jour est de lui vernir les doigts, il a de quoi s'amuser et le regarder s'appliquer est relaxant. Elle aurait voulu avoir vingt doigts de plus pour qu'il continue mais ça se termine bel et bien, chaque ongle recouvert, peint, décoré, il n'a pas fait dans la demi-mesure et elle détaille un peu plus le résultat de près.« J'adore, tu es mon nailartiste attitré. » La technique n'est rien comparé à la volonté, à la créativité, elle portera ce look aussi longtemps qu'il pourra durer. La jeune femme détaille ses idées, elle aime ses choix, c'est original, c'est personnalisé car il a voulu faire ce qui lui ressemble le mieux et personne ne pourra se vanter d'avoir tel honneur. La jeune femme sourit, ravie, elle doit laisser sécher un peu avant de reprendre une vie normale, c'est l'une des condition de vie pour ne pas saloper ce magnifique travail qu'il a fourni avec autant de sérieux. Le film continue, quelques minutes après c'est elle qui est en train de prendre soin de lui.

Elle est allée chercher tout un tas de produits, pour lui donner une jolie peau, pour qu'il se sente un peu plus revigoré et surtout après ce qu'il s'est passé la veille, prendre soin de lui ne lui fera pas de mal. Alors elle le laisse s'allonger sur le canapé, se concentre sur son visage. Elle improvise, Sybille, elle connaît un minimum de choses concernant les sons de la peau, car un phototype comme le sien, la peau aussi claire et aussi fragile, elle a tout intérêt à faire attention. Ce n'est aps les soins qu'il manque chez elle, d'autant plus qu'elle est ce type de personne qui aime tester un tas de choses. Il lui est alors arrivé de prendre des produits à Augustin, les tester sur lui de cette manière, lui demander ce qu'il en pense. C'est le côté très coquet de Sybille, amplifié par son métier de danseuse souvent, quoi qu'elle danse moins maintenant qu'elle travaille avec Luca plus en haut du Silver Arrow. Et à vrai dire ce n'est pas mauvaise chose ; la danse a beau être une de ses passions, il arrive de ces fis là où elle rentre, exténuée, et le lendemain au réveil, c'est comme si elle n'avait pas eu une seule minute de repos pour son corps. Alors, prendre soin d'elle, prendre soin des autres, c'est devenu sa seconde passion ; Augustin est client régulier puisqu'ils sont suffisamment proches désormais pour partager tout un tas de choses ; ils se connaissent de l'extérieur, maintenant c'est dans l'intimité. Ils sont un vieux couple, elle prend soin de son mari en nettoyant sa peau, lui prodigue un massage et prend plaisir à faire quelques doux mouvements qui suivent les traits de son visage, aide la circulation sanguine, c'est qu'il a un joli visage, Augustin, elle l'a toujours trouvé beau mec. Elle a toujours eu un faible pour les hommes plus âgés qu'elle, mais quand l'on compare certains au charisme d'Augustin ça n'a rien à voir. Elle, s'occupe ensuite de sa barbe «  t'endors pas hein, je n'ai pas envie de t'égorger chéri, pas tout de suite.. » Rire innocent, amusé, elle fait pourtant attention à ne pas le couper, à lui offrir un rasage de près d'une qualité exceptionnelle. Sybille se débrouille bien, du bout de ses doigts de fée, elle fait toujours bien de jolis miracles. Elle lui met ensuite un baume après rasage, lui laisser la peau lisse et douce, bien qu'elle aime aussi le piquant de sa barbe de trois jours.  Elle se penche vers son visage, embrasse son front pour marquer la fin de ce moment agréable.

Fini, Sybille le laisse un peu se remettre de ses émotions d'avoir été son cobaye pendant presque une heure et demi puisqu'elle a pris son temps. Elle met un film, cherche dans ses blue-ray et opte pour infinity war puisque tous les deux sont amateurs de Marvel. C'est assez comique de voir des dieux nordiques présentés en super héros pour certains. « Si Loki et Thor leur ressemblaient, je pense qu'on les aurait vite repérés. » Assise en tailleurs sur le canapé, elle a ramené des pop-corn, de la limonade « On se prend des pizza? » Journée sans effort on a dit, Sybille n'a nulle envie de cuisiner après les soins qu'elle lui a fait.


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City of delusion - Sybille - Dim 23 Sep - 21:00


city of delusion
Sybille a l’air contente, ce n’est peut-être pas la plus jolie des manucures mais c’est l’intention qui compte, et Augustin y a mis toute son application et beaucoup d’enthousiasme. Sa joie lui fait plaisir, il aime ces moments simples et sans prise de tête qu’ils passent si souvent ensemble. Quand il est avec elle, tout paraît si facile et si amusant. Quand ils se voient, le reste du monde disparaîtrait presque à leurs yeux. Presque. Car depuis hier soir, le beau tableau s’est déchiré. Une fissure qui mord la toile doucement, n’attendant qu’un autre faux mouvement pour gagner encore un peu de terrain.

Les produits de soin ont remplacé le kit pour ongles sur la table basse, et c’est Sybille qui a pris la suite. De nouveau allongé sur le canapé, il profite et savoure ces instants de tranquillité, apprécie le contact et la douceur des mains de son amie qui s’appliquent à lui crémer la peau. Il est souvent son cobaye, volontaire, il serait sot de dire non à de délicates attentions. Augustin ne se décrirait pas comme un homme coquet, mais la vérité est qu’il aime prendre soin de son apparence, et en cela Sybille et lui se sont encore bien trouvés. Apaisé, il ne pense à rien d’autre qu’à ces mains graciles et délicates, entend vaguement les dialogues du film qui passe sourdement à la télévision. Il somnole, ouvre les yeux quand Sybille décide de lui raser la barbe. Sa remarque le fait sourire et il répond avec un regard amusé tandis qu’elle étale la mousse sur sa mâchoire. « Tu as raison, attends au moins que j’ai fait mon testament pour que tu hérites de tout. » Il plaisante, et Sybille commence son travail tranquillement. C’était une plaisanterie, mais maintenant qu’il y pense… il serait peut-être temps qu’il se penche sur la question. Il avait bien fait un testament, mais voilà des années qu’il ne l’a pas édité. S’il venait à mourir, où partiraient tous ses biens, où irait son argent ? Il avait tout donné à la Camorra, n’ayant plus d’enfant, plus personne à considérer dans sa vie. Mais aujourd’hui… peut-être qu’il pourrait reconsidérer la question. Il laisse cette pensée faire son chemin en détaillant le visage de la danseuse, appliquée sur son ouvrage, les petites rides qui se dessinent entre ses yeux et dans le creux de ses joues quand elle se concentre. Répondant à la tendresse qui se diffuse dans son esprit, elle dépose un baiser sur son front.

Infinity War est lancé. Il a déjà vu le film trois fois, il trouve les Marvel assez amusants et divertissants – et en plus, pour une fois, c’est le méchant qui gagne. La blague de Sybille sur Thor et Loki le fait pouffer de rire ; il ne sait pas s’ils ont des récurrences présentes sur Arcadia, mais il parierait tout comme elle qu’ils ne ressemblent pas du tout à ça. Surtout au niveau des costumes, ce serait un peu voyant. L’idée des pizzas lui convient parfaitement, il n’a pas la moindre envie de faire à manger ni de lever le petit doigt pour aller chercher quelque chose dehors. Il sort son iPhone et cherche l’appli Uber Eats, cherche la pizzeria la mieux côté du coin et tous les deux regardent le menu. Une reine et une quatre fromages en maxi format, du coca et un brownie en dessert, une petite touche sucrée pour bien finir le repas. Il répond rapidement à un mail du boulot et aux textos de son assistante qui s’inquiète de son absence, prétexte une maladie. Il ignore les autres messages bien que certains soient accompagnés de la mention urgent dans le titre. Rien n’est jamais urgent, car tout est toujours urgent aux yeux de tout le monde. Ils s’en sortiront très bien sans lui pour aujourd’hui. Il n’a rien envie de faire d’autre que de rester avec Sybille, profiter de son corps chaud et affectueux, de sa présence qui l’apaise comme aucune autre.

Le film avance, ils sont toujours collés l’un à l’autre sur le canapé, ses doigts tracent des fresques invisibles sur les bras de Sybille. Il sourit quand Thanos explique son plan assez discutable pour sauver l’Univers, lance un regard en biais à son amie. « En fait, Thanos a tout copié sur toi, Nemesis. L’idée d’équilibre, tout ça. » Les yeux rieurs, il sait que Némésis n’approuverait certainement pas cette solution plutôt morbide, mais il ne résiste pas à une occasion de la titiller.
Les pizzas arrivent, Augustin se lève pour aller ouvrir au livreur, vérifie que tout est bien là avant de remercier le jeune homme qui s’éclipse rapidement. Les boîtes sont vite ouvertes sur la table, les pizzas sont encore chaudes et le fromage fondant. Ils échangent un sourire ravi et commencent à manger tandis que Thor débarque enfin au Wakanda avec Rocket et Groot. « J’adore Rocket, » commente-t-il quand il demande à Bucky son bras. La fin du film ne les surprend pas car ils l’ont déjà vu, mais ils restent quand même sur cette note de frustration qui appelle à une suite. Dans un an, il paraît. Il reste une dernière part de pizza que Sybille lui laisse prendre, puis ils attaquent le brownie alors que la télé revient sur les chaînes normales, revient aux émissions pas très intéressantes qui passent constamment. Cette fois, c’est un truc sur des particuliers qui mettent leurs vieilleries aux enchères. Ils finissent de manger, bien repus, se laissent retomber sur le canapé et dans les bras l’un de l’autre en regardant la télé sans vraiment la voir. Les minutes passent, bercées par le contentement tranquille et assommant de la digestion. Les yeux d’Augustin se ferment, le picotent. Il finit par s’endormir contre Sybille, la tête posée sur le haut de la sienne.

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