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alacrité éthylique — feat sinead

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alacrité éthylique — feat sinead - Lun 20 Aoû - 1:35

alacrité éthylique
sinead & athelstan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Dédales animées par les soûlards et les prostituées. Dandy déambulant la clope au bec sans se soucier de l'agglomérat nébuleux faisant semblant d'exister sous ses yeux. La journée avait été longue, grise, acrimonieuse. Des tas d'histoires sordides, des victimes et puis ces heures. Ces heures à attendre que les juges crachent leurs verdicts et amnistient des pauvres âmes cabossées. Faire éclater la vérité et s'en aller les poches débordant du pognon des condamnés. Le cérulé de ses yeux qui s'envolaient vers les cieux, des astres morts illuminant l'allée galeuse hantée par les tristes du trottoirs. Une odeur de pourriture, effluve iodée et parfum de pisse qui venaient lui chatouiller les narines tandis qu'il envoyait valser le mégot dans le cloaque des ressentiments. Routine meurtrière, soupire expectoré en foulant les pavés. Sa montre lui indiquait vingt et une heure tandis qu'il se dirigeait vers le temple celtique dédié aux alcools qui menaient la danse dans le cœurs des irlandais. Comme tous les soirs, il venait s'échouer au pub pour oublier ses responsabilités et la douleur lancinante d'une longue journée. Il était de ceux habitués à venir picoler, la rareté de ses sourires distribués aux joliesses et aux laiderons quand il se sentait généreux. Pas de vierges à sacrifier dans cette gargote où les chaotiques étaient des anges — des femmes, des hommes qui venaient s'oublier dans l'insouciance des lendemains inlassablement répétés. Il se sentit vibrer aux premières notes gaéliques crachées par le petit groupe composé de dockers alcoolisés, des lippes amusées tandis qu'il cherchait dans la plèbe un visage familier. Ses iris se plissèrent alors tandis qu'il serrait des mains, s'avançant ensuite vers le comptoir pour commander de quoi enflammer sa trachée. Accoudé au bar, il avait une envie de baiser pour relâcher la pression et se sentir vénérer dans les bras de celles pour qui il serait capable de tuer. Les femmes. Pourquoi étaient-elles toujours accompagnées d'un noir cortège de chimères venant le torturer ? Incapable de résister. Elles étaient belles les celtes, la poitrine généreuse gonflée par l'envie de vivre et les éphélides sur les traits lui rappelant un ciel enflammé par une myriade étoilée.

Le shot aux bords des babines, son regard se posa alors sur celle avec qui il avait grandi dans ces docks infestés . Sans hésitation, il traversa la salle en jouant parfois des coudes pour se frayer un chemin jusqu'à la table de la belliqueuse beauté. Stan portait simplement un pantalon de costume cintré, la chemise blanche épousant sa musculature et col déboutonné pour le laisser respirer. Géant d'un mètre quatre-vingt dix, le corps finement musclé dans l'albâtre siliceuse de trente-cinq putains d'années. Il passa sa main libre dans sa barbe et se laissa tomber sur la banquette à côté de Sinead, sans gêne, son bras venant se poser derrière elle, confortablement installé. « Faut que je t'offre combien de verres pour que tu commences à me trouver charmant ? » souffla-il à la déesse en désignant le shot vide en face d'elle. Stan laissa tomber sa tête en arrière, crevé mais brûlant d'un feu qui ne pourrait s'apaiser qu'après avoir chanter les louanges de la concupiscence à ses côtés. Il vida cul sec le sky et leva la main vers la serveuse pour qu'elle vienne les arroser. Boire pour oublier, picoler pour envoyer chier cette putain de journée.
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alacrité éthylique — feat sinead - Lun 20 Aoû - 11:22



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(pussycat doll & backstreet boy)


Dixième shot vidé. Toujours rien. Sinead est en train de se dire qu’elle a un problème, ou qu’elle a trop mangé avant de venir. C’est pas normal, ça elle en est sûre. Normalement, ça doit faire effet cette connerie. Au bout du dixième shot, elle devrait se sentir partir, ou aller vomir. Ou alors les serveurs ont décidé de lui jouer un tour, c’est peut-être ça. Ça doit être cela, se persuade Sinead, loin de se douter qu’elle a passé un stade ce matin et que l’alcool des mortels, soit celui avec lequel elle se pintait gaiement, ne lui fera plus jamais aucun effet. Alors elle picole, perplexe et seule. Ses collègues de l’orchestre sont retournés à leurs petites vies chiantes de parents, de vieux, de jeunes qui doivent aller en cours le lendemain, après être venus boire un coup avec elle. Depuis, elle est posée sur une banquette, écoute distraitement tous les tubes des années quatre-vingt-dix passer dans les hauts-parleurs réglés à un débit raisonnable, et vide shot sur shot de whisky, pour tenter de se prouver quelque chose.

La journée a pourtant été normale, elle avait répétition toute la journée, en atteste l’étui d’alto posé à côté d’elle. Elle qui pensait qu’elle le sortirait et en jouerait une fois ivre, elle n’est pas prête de réaliser pareil enchaînement. Non, pour l’heure, elle aimerait bien pouvoir se bourrer la gueule convenablement, mais son organisme a décidé de ne pas être coopératif. Ce qui fait qu’elle est encore sobre, et prête à déglinguer le type qui vient de se poser en conquérant à côté d’elle, le bras passé derrière son dos, sur le haut du dossier de la banquette, alors qu’elle dévisageait son verre vide. La nuque vrille, les crocs sont prêts à sortir mais elle s’apaise en reconnaissant l’impudent et la moue assassine devient un sourire ravi. « Stan. », le salue-t-elle en se détendant et en tournant son buste -au décolleté de plus en plus pigeonnant à mesure que les boutons de sa chemise noire en soie se défont naturellement- vers lui, les boucles rousses coulant dans son dos. « Si on joue à ça, tu vas te ruiner, j’ai l’impression que l’alcool me fait plus effet. Ou bien on me sert de l’eau depuis tout à l’heure, mais je m’en serais rendue compte. » Moue dépitée, la voilà qui refait le test et vide le shot qu’on vient de lui servir, sent la boisson lui brûler la gorge, déglutit mais constate que c’est comme si elle buvait de l’eau. Un commentaire, maugréé : « Ça va pas arranger ma consommation de neptra, cette connerie. », plus pour elle-même que pour Stan qui n’est sans doute pas sans ignorer qu’elle a du mal à se gérer quand elle ingère cette drogue pour dieux.

Elle passe naturellement une main dans les cheveux de l’avocat qu’elle connaît depuis des décennies, sentant la tension chez l’homme comme si elle suintait de lui. « Journée de merde, alors ? » S’il veut en parler, il peut le faire. S’il préfère ne pas y penser, elle a d’autres idées pour le réconforter. La question est plutôt rhétorique, tout de même. La main glisse dans la nuque de Stan, serre un instant l’épaule la plus proche d’elle, elle suggère tout en décroisant ses jambes galbées mises en valeur par un jean moulant : « À défaut de chercher à me saouler pour abuser de moi, tu veux danser ? » C’est qu’elle se laisse désirer, loin d’être dupe quant aux projets à plus ou moins court terme de l’avocat du Royaume à son égard. C’est le jeu, ça l’amuse bien plus que d’essayer de s’enivrer en vain.



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alacrité éthylique — feat sinead - Lun 20 Aoû - 16:53

alacrité éthylique
sinead & athelstan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Jeter l'ancre du répit et se noyer dans le fond de son verre. C'était une perspective finale plutôt appréciée pour clore cette journée. Ses yeux se baladaient sur les autres clients, sentant sans mal dans la plèbe la divine comédie se jouer parmi les échoués. Repère des dieux et autres créatures légendaires que l'histoire avait gommé. Le Celte était accompagné par une rouquine échaudée, nourrissant son regard lubrique à la vue de son appétissant décolleté. Elle savait y faire la guerrière, admirant sans gêne cette parcelle de féminité offerte en sacrifice à la déité. Il laissa couler une gorgée du liquide ambré dans sa gorge, louchant sur sa compagne qui cherchait désespérément le chemin d'une ivresse désormais anesthésiée. « Si on joue à ça, tu vas te ruiner, j’ai l’impression que l’alcool me fait plus effet. Ou bien on me sert de l’eau depuis tout à l’heure, mais je m’en serais rendue compte. » Semi amusé, il l’observa vider son verre comme-ci c'était de l'eau tandis que lui sentait déjà les effluves alcoolisées souiller son précieux véhicule de vie. « Ça va pas arranger ma consommation de neptra, cette connerie. » Stan ne touchait pas à cette merde. Il cumulait en lui assez de vices pour se rajouter celui des drogues. Mais il n'était pas de ceux qui jugeaient, étendant ses longues jambes sous la table, l'air fatigué. « Je vais devoir compter que sur moi-même alors ... Suis foutu.» Un fin de sourire amusé tandis qu'il fermait les yeux sous les caresses de la belle. C'était agréable, un peu de tendresse dans ce monde en proie aux affrontements divins. Il n'avait pas envie de penser aux mafias et au travail, il voulait tout simplement faire une pause amplement méritée, loin des tribunaux et d'un royaume dont il était que simple sujet. Là il était tout simplement entre de bonnes mains, celles-ci venant sans le savoir alléger le poids de cette journée, les muscles tendus et le cœur rouillé qu'elle venait soulager.

« Journée de merde, alors ? » Pas besoin de lui répondre, ça se lisait dans le regard qu'il partageait avec elle. Il se contenta de hocher la tête et de faire tinter son shot contre celui de la déesse. Comment une si petite ville pouvait abriter tant de criminels ? Ils se déplaçaient de loin pour quémander les services de l'avocat capable de déceler les mensonges éhontés. Il facturait lourdement ses services, gagnant les prières et les offrandes sans se fatiguer. Il n'avait qu'à se baisser pour ramasser et il n'éprouvait aucune culpabilité. « À défaut de chercher à me saouler pour abuser de moi, tu veux danser ? » Stan tourna son visage vers le groupe de musique jouant une ballade celtique, quelques couples hantant la piste de fortune dans des slow romanesques. Crevé, il aurait préféré rester sur la banquette à picoler, lui n'étant pas encore immunisé donc autant en profiter. « Tant que tu me fais pas danser la gigue. Suis pas assez bourré pour ça.» Il vida son verre et se leva, attrapant la main de sa compagne pour l'escorter jusqu'à l'orphéon. Brutalement, il attira le rousse contre lui, ses mains vinrent se poser sur ses hanches pour se balancer en rythme sur les notes gaéliques. Elle semblait si petite et pourtant, il savait très bien de quoi elle était capable. Cela avait le don de l'exciter, ses iris azurées noyées dans le bleu de ses yeux alors qu'elle était pendue à son cou. « Suis d'une humeur musicale, j'aurais le droit à un concert privé plus tard ?» Il baissa son visage pour venir quérir le parfum de la rousse dans le creux de son cou, sa barbe venant doucement chatouiller la peau diaphane de la musicienne avec qui il avait toujours adoré jouer.  
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alacrité éthylique — feat sinead - Jeu 23 Aoû - 13:04



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Le groupe était passé à une musique plus traditionnelle, un classique du répertoire, et elle aurait peut-être pu les accompagner si elle n’avait pas eu envie de passer le temps autrement. C’était pour ça qu’elle lui avait proposé d’aller rejoindre les quelques couples sur l’espace dansant. Certains soûlards les suivent du regard, un peu distraits, un peu encore à leurs paris à la con pour savoir avec qui les petits jeunes du Royaume allaient finir par faire des gosses -parce qu’il fallait quand même renouveler les générations avec des chiards qui prendraient à leur tour la suite des Sujets adultes qu’ils étaient. Elle promet, silencieusement, par un hochement de la tête, qu’ils ne resteront pas si ça vire sur une gigue. Autant le ménager un peu, le grand avocat, qui avait une tête d’enterrement en s’asseyant à ses côtés, malgré le shot de whisky. Ne pas l’épuiser en se trémoussant, ou du moins, pas à la verticale. Leurs corps sont pressés l’un contre l’autre, les bras de la rouquine passés autour du cou du barbu, tandis que la mélodie fait tanguer le duo. « Suis d'une humeur musicale, j'aurais le droit à un concert privé plus tard ?», lui demande-t-il avant de venir frôler la peau fine de son cou, qui bascule sa tête sur le côté opposé et frissonne quand il la chatouille. Ses doigts caressent la nuque de Stan et d’aucuns pourraient croire à un couple aux gestes tendres. Les lèvres de Sin se rapprochent de l’oreille de son partenaire, et d’une voix de catin, elle minaude : « Une humeur musicale, ah oui ? » Comme si le sous-entendu n’était pas assez évident. Comme si elle ne voyait pas où il voulait en venir, et comme si elle même n’était pas du tout intéressée par une éventuelle partie de jambes en l’air dans la suite de la soirée. « Je ne te cache pas que j’ai joué toute la journée. J’ai un peu les doigts gourds, pas sûre de jouer aussi bien que d’habitude. », commence-t-elle par s’excuser. Pour finalement contre-attaquer avec un rictus espiègle alors qu’elle écarte un peu son buste de lui et l’observe : « À moins que tu n’aies envie de m’entendre chanter ? » Chanter les louanges de quelque chose de bien dressé, ouais.

Il y a du feu dans les prunelles vertes de la native arcadienne. Du feu dans ses veines de fille d’Irlandais et de Latina. Certains raillent depuis qu’elle est jeune qu’il en faut peu pour l’allumer, celle-là. La réputation de chaudière n’est pas venue toute seule et Sinead en a fait bien vite son étendard, affichant avec fierté sa capacité à éveiller toutes sortes de désirs au sein des esprits visés, et son pouvoir dans ce qui est d’accepter ou non des avances proposées. Et de minauder encore, feignant d’hésiter et de ne pas être consciente de la fièvre que ses iris trahissent : « En plus mon appartement est pas rangé. » Comme s’ils allaient faire ça comme des gens civilisés, sur des draps et un vrai matelas. Un concert privé ne nécessite en vrai qu’une chose, et ils le savent l’un aussi bien que l’autre : un lieu clos et deux personnes. Quant à la musique, ça sera une autre paire de manches. Parlant de musique, l’heure avancée force à réveiller tout le Petit peuple et la complainte lente de la flûte s’arrête, tandis que le meneur du groupe tape du pied pour lancer une gigue, ce qui attire pas mal d’ivrognes à se lever de leur chaise pour venir taper du pied et brailler les malheurs d’un marin ivre, qui finit par être balancé dans le lit de la fille du capitaine (Drunken Sailor). « Fuyons ? », suggère-t-elle en riant. C’est qu’elle lui a promis d’éviter la gigue alors autant tenir sa parole, hein. Et dans un sens, les musiques lentes, c’est bien aussi quand ça s’arrête. Coup d’œil vers leur table, où l’étui d’alto est toujours sur la banquette, laissé indemne alors que les verres à shot ont été récupérés. « On retourne s’asseoir ou tu veux prendre l’air ? » Elle demande, en se mordillant un coin de la lèvre, comme si l’hésitation était dévorante chez elle aussi. Le tango, ça se danse à deux, et pour jouer, faut avoir un partenaire. Autant dire qu’elle s’amuse bien, la rouquine, à feindre d’être une mijaurée ne voyant pas clair dans le jeu de l’autre.


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alacrité éthylique — feat sinead - Jeu 30 Aoû - 2:55

alacrité éthylique
sinead & athelstan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Il se balançait contre la rousse, appréciant l'étreinte réconfortante dans des bras féminins. La journée avait été chiante et quoi de meilleure comme perspective finale de la terminer au lit entre les cuisses de la déité. Du whisky et des capotes usagées, voila comment il envisageait finir la nuit à ses côtés. Sinead et Stan ça durait depuis des années, se délaissant pour au final toujours mieux se retrouver. Elle n'était plus gamine d'Arcadia mais bien une jolie femme pour qui il aurait volontiers ployer le genou. Non pas dans la soumission même si sa beauté méritait d'être glorifié — mais dans un élan de passion et de tendresse. Il n'avait même pas besoin de la voir nue pour bander, c'était chimique, elle lui faisait constamment de l'effet et elle en jouait. Il esquissa un fin de sourire aux lèvres en l'observant simuler les ingénues, n'étant pas vraiment dupe face à la nature véritable de la rouquine. Sinead avait cette réputation de fille aimant un peu trop la vie. C'était d'ailleurs ce qui l'avait attiré chez elle, la déesse étant son étoile contraire. Lui qui s'enfermait dans le travail en oubliant d'exister se cognait furieusement à la vie quand il la retrouvait. Oublier les responsabilités, juste se laisser porter par le rythme et profiter de l'instant présent. « Une humeur musicale, ah oui ? » Stan hocha doucement la tête, sans la quitter des yeux bien qu'il s'autorisait parfois à loucher sur son décolleté offert en sacrifice à son regard lubrique. « Je ne te cache pas que j’ai joué toute la journée. J’ai un peu les doigts gourds, pas sûre de jouer aussi bien que d’habitude. » Les babines amusées, il restait silencieux tout en continuant de l'admirer, cœur contre cœur. « À moins que tu n’aies envie de m’entendre chanter ? » Il attrapa la jeune femme par la main pour la faire tournoyer un peu et profiter de la vue de dos. Satisfait, il jeta un œillade sur les autres danseurs déjà tous à moitié alcoolisés. « Si il le faut. Dans mes souvenirs, tu montes assez facilement dans les aigus.» Il retrouva les yeux verts de la joliesse, un clin d’œil partagé.

« En plus mon appartement est pas rangé. » Cette fois-ci, le rire du Celte se fit entendre, secouant doucement le visage. Elle se doutait bien qu'il en avait rien à foutre de l’endroit où ils iraient s'échouer. Dans des draps satinés ou sur le goudron dégueulasse d'une une ruelle malfamée. Il en avait rien à cirer, c'était elle et lui contre le reste du monde et il n'allait pas s'offusquer pour quelques fringues traînants dans l'appartement de la musicienne. « Le mien l'est.» Il avait réponse à tout l'irlando-écossais, reculant devant rien pour avoir sans cesse le dernier mot. Il avait envie et ça se voyait, il ne se contentait pas de la regarder mais bel et bien de la dévorer des yeux. C'était agréable de danser, d'évacuer le stresse de la journée au milieu des siens. Le pub était majoritairement fréquenté par les sujets du Royaume et autres sympathisants. Il tourna son visage vers le groupe qui s'arrêta quelques instants de cracher la musique pour partir sur un rythme bien plus endiablé. « Fuyons ? » Stan hocha la tête, les iris amusées en entremêlant ses doigts dans ceux de la divinité belliqueuse pour être sûr de ne pas la perdre parmi ces danseurs fou. Les dockers rejoignaient la piste pour se cogner les uns aux autres dans une gigue un peu trop bruyante à son goût. « On retourne s’asseoir ou tu veux prendre l’air ? » Clairement, il avait envie de respirer. De savourer une clope sous le ciel faussement étoilé. Il sortit alors son vieux paquet de clopes chiffonné de sa poche arrière, glissant une tige entre ses lippes. « Pause clope beauté.» Il retourna alors près de la table en constatant que les verres avaient été ramassés, soupirant tandis qu'il laissait Sinead récupérer ses affaires pour ne pas se les faire tirer. Malgré les sourires amicaux, les rires joviaux, il y avait quand même dans ce pub quelques irlandais à qui on ne pouvait pas se fier. Escrocs, voleurs et enculés.

L'air marin fouetta ses traits, le réveillant brutalement tandis qu'il alla se poser sur un banc non loin de l'entrée. Il attira alors la rouquine sur ses genoux, recrachant un nuage de fumée vers les cieux enténébrés tandis que sa main libre soutenait la beauté tout en caressant le bas de son dos. « Je t'ai dit que t'étais particulièrement jolie ce soir ou je suis un enfoiré ? » Il se noya un instant dans le regard émeraude de la musicienne, détaillant chaque traits qu'il avait mainte et mainte fois souillés sans jamais la dénaturer. Il envoya valser le mégot et retrouva alors l'usage de ses deux mains. Il glissa la droite sous le chemisier de la belle pour sentir la douceur de sa peau sous ses doigts tandis que la gauche venait retirer une mèche cuivrée du visage de déité. Il approcha son faciès pour venir embrasser le coin de ses lèvres, puis son cou à nouveau dont le parfum ne cessait pas de l’enivrer. « Qu'est-ce que tu as envie de faire ? » Lui il avait clairement envie de baiser mais pas que. Il ne voyait pas Sinead comme un trou à profaner pour son bon plaisir, il aimait sincèrement partager du temps avec elle car elle arrivait à le faire sentir plus vivant que jamais.
(c) DΛNDELION
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alacrité éthylique — feat sinead - Jeu 6 Sep - 0:32



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Dehors, l’air frais de la nuit les accueille et les calme. Quoique, à peine ont-ils fait trois pas dehors qu’il se pose sur un banc et l’attire sur ses genoux. Elle ne proteste pas, passe ses bras autour de la nuque de l’avocat et lui sourit tendrement. Ils ont fait assez de sous-entendus graveleux depuis le début de la soirée pour savoir qu’ils sont sur la même longueur d’ondes. D’ailleurs, en général, ils ont le même état d’esprit quand ils se voient, ce qui facilite grandement leur vie. Ils iront peut-être chez lui, ou peut-être ne dépasseront-ils pas la ruelle. L’étui d’alto est posé sur le banc, à côté de Stan, et la rousse lui dérobe sa cigarette un instant pour lui en piquer une taffe, avant de la lui rendre. « Je t'ai dit que t'étais particulièrement jolie ce soir ou je suis un enfoiré ? - Je croyais qu’on s’était entendus sur le fait que t’étais un enfoiré, moi une salope, et que c’était pas un problème. Mais merci, pour le compliment. » Bon, bien sûr, il aurait pu dire qu’elle était toujours jolie, ou belle, ou renversante. Sinead ne s’encombrait pas vraiment de ce genre de considérations, mais ça faisait toujours plaisir à entendre, hein. Elle se laisse faire aussi tandis que l’une des mains du dieu passe sous son chemisier et lui réchauffe la carne sans vraiment se soucier qu’on les voie. Se minoucher en public, en pleine nuit, au niveau des Docks, c’est loin d’être choquant ou rare. Les Irlandais et les Dockeurs ont ça de commun qu’ils aiment faire bombance et qu’ils grappillent chaque moment qui leur est offert pour profiter de la vie. C’est pas des membres d’An Riocht qui iraient dire le contraire. « Qu'est-ce que tu as envie de faire ?, lui demande Stan, le souffle chaud sur la peau de son cou. Elle regarde le ciel noir, à cause du lampadaire jaunâtre pas loin d’eux. Faut-il tout de suite aller droit au but, sans histoire ? Peut-être bien.

Néanmoins, c’est toujours beaucoup plus drôle de minauder et de feindre le désintérêt, tout en étant assise sur lui et en se laissant caresser sans hurler au scandale et à l’agression. La rouquine se plaît bien, assise et à la merci de son compagnon divin. « Là ? Je pense que j’ai très envie de rentrer chez moi et de lire un truc bien chiant. » Elle ment mal, mais le but n’est pas de tromper son interlocuteur sur ses véritables intentions. « Mais bon, on peut rester là, plutôt. On va bien trouver quelque chose à faire, non ? », interroge-t-elle tout en défaisant les boutons du haut de la chemise de Stan, histoire qu’il puisse respirer un peu mieux. Puis la voilà qui se penche vers lui et l’embrasse dans le cou à son tour, avant de lui glisser à l’oreille : « En fait, j’ai peut-être une idée., qu’elle roucoule, avant d’asséner le coup de grâce avec un ton de voix qui trahit clairement le degré d’amusement qu’elle atteint pour l’heure : « Derrière moi, y a un Leprechaun qui essaie d’entuber deux dockers. Tu le vois ? Viens, on le coince et on le recrute. » Elle s’écarte, lui offre une mine innocente sous les yeux, et, haussant un de ses sourcils d’une façon évocatrice, elle promet : « Si ça marche et qu’on s’est bien amusés, je trouverai bien le moyen de te remercier… » Non parce que faudrait juste pas que ça prenne trop de temps, là, à recruter, la créature qui cherche à dépouiller des collègues dockers aux dés. Manquerait plus que l’intérêt de Stan pour sa charmante camarade ne retombe. « Ou bien on fait nos affaires, et je m’occuperai de lui filer le train demain, maintenant que je l’ai repéré… » Elle s’abandonne à lui, parce qu’elle a bien envie de Stan, aussi, là. Le divertissement en rapport avec le Petit peuple pourrait être tout à fait ce dont Stan a besoin pour arrêter de penser à sa journée pourrie, mais Sin a d’autres atouts qui sont tout aussi bons pour faire oublier ses tracas au grand type sous ses cuisses.



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alacrité éthylique — feat sinead - Lun 24 Sep - 18:37

alacrité éthylique
sinead & athelstan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Ils étaient comme deux cons échoués, deux déités oubliés dans une société frelatée où seul le vice était vénéré. Ne faisaient-ils pas à eux deux une offrande pernicieuse et précieuse pour les divins libidineux ? Il surchauffait. A la sentir contre lui, son parfum, son insolence, ses minauderies qui lui donnait encore plus envie de la posséder sur l'asphalte crasseuse. Le Celte savait pourtant se tenir en général, fermant un instant les yeux pour tenter de perdre cette putain d’érection qui ne cessait de clamer son envie de pénétrer le jardin édénique de la divine Nemhain. Profaner de semence cette amante de minuit, sous un ciel peu désireux de faire briller ses myriades d'étoiles et d'éclairer le chemin tortueux d'esprits graveleux. « Je croyais qu’on s’était entendus sur le fait que t’étais un enfoiré, moi une salope, et que c’était pas un problème. Mais merci, pour le compliment. » L'avocat laissa apparaître un sourire amusé, charmé par la répartie de la rousse aux verbes faussement parnassiens. Ses doigts dansaient contre son dos, frôlant l'épiderme diaphane de la déesse avec volupté. Ses iris cérulées hantant son propre regard, observant un instant ses lippes qu'il mourrait envie d'embrasser. Oublier les clochards, les putes du quartiers et les dockers alcoolisés. Non il ne ressentait que sa propre alacrité concupiscente pour cette succube dévoreuse de testostérone. Sinead savait comment faire monter le désir chez ses partenaires et les punir avec. Ses mots, ses sourires, il n'était pas dupe le Gaulois. Elle avait autant envie de lui de se perdre dans une étreinte passionnée afin d'oublier les responsabilités diurnes et se laisser aller dans une danse des plus fiévreuses.

« Là ? Je pense que j’ai très envie de rentrer chez moi et de lire un truc bien chiant. » Stan resta placide, mais ses babines s'étiraient dans un sourire en coin, mimant un faux intérêt à cette perspective déjà enterrée dans son esprit qui chantait le stupre. Mais bon, on peut rester là, plutôt. On va bien trouver quelque chose à faire, non ? » Sinead déboutonna ensuite quelques boutons de sa chemise qui permirent enfin au dieu de respirer. Les yeux plongés dans les siens, elle se pencha alors vers le cou de l'avocat pour le célébrer de baisers brûlants qui ne l'aidèrent pas à débander — bien au contraire. « En fait, j’ai peut-être une idée. Il se forçait à l'écouter, tentant comme il pouvait de repousser ses instincts primaires de mâle excité. Derrière moi, y a un Leprechaun qui essaie d’entuber deux dockers. Tu le vois ? Viens, on le coince et on le recrute. » Elle se redressa alors, rouvrant ses yeux sur la beauté de ce monde. Il quitta alors les traits de la rouquine pour observer la future victime. Il n'avait aucun intérêt pour l'avocat, bien trop concentré sur l'unique joyau de cette soirée qu'était la musicienne à la chevelure enflammée. « Si ça marche et qu’on s’est bien amusés, je trouverai bien le moyen de te remercier… » Une proposition des plus indécentes accueilli par une œillade complice. Bien que jouer cette baise aux dès sur le destin d'un leprechaun dévoyé ne semblait pas le séduire plus que ça. Néanmoins, il aimait relever les défis et la perspective d'unir son corps au sien serait le clou finale de cette indigente journée. « Ou bien on fait nos affaires, et je m’occuperai de lui filer le train demain, maintenant que je l’ai repéré… » L'avocat noya ses phalanges dans la chevelure carminée de la belliqueuse, attirant son visage contre le sien pour frôler ses lèvres, soufflant ensuite dans son oreille sa réponse. « Je te laisse une heure pour te le mettre dans la poche. Si tu réussis, tu me baises. Mais si tu perds ... Je te baise deux fois plus.  »

Il donna une tape sur la fesse de la rouquine pour qu'elle se lève, se redressant ensuite en calant une nouvelle tige entre ses lèvres. Le regard posé sur la créature en train d’arnaquer des pauvres dockers bourrés, il leva les yeux vers son royaume qu'était les cieux et un vent se leva doucement. Il souffla ensuite sa fumée de cigarette en direction de la table où un violent courant d'air balaya les billets chiffonnés de la tablée. Le leprechaun se hâta alors de tous les ramasser tandis que les autres marins retournaient se péter la gueule à coup de whisky bon marché à l'intérieur du pub. « Madame ... Une heure.  » Il invita la jeune femme à passer devant, reluquant son fessier au passage, pressé de voir à l'action le pouvoir de persuasion de la déité. Il se savait déjà baisé, mais dans les deux cas il gagnait mais l'An Riocht lui, se verrait affublé d'une nouvelle vermine pour gonfler les rangs des mafieux Irlandais.  
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alacrité éthylique — feat sinead - Jeu 18 Oct - 17:49



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Le pari est lancé, la lueur de défi éveillée dans les prunelles de la rouquine qui pourrait peut-être glousser comme une dinde si elle était vraiment de cette espèce. Mais point de sons gutturaux, l’heure est grave -ou peut-être ne l’est-elle pas vraiment, alors que la menace d’être baisée avec deux fois plus de ferveur est prononcée. Ils se lèvent et elle prend la tête de l’approche, éclaireuse qui roule du cul ostensiblement, plus pour le jeu que par véritable démarche naturelle. Un coup d’œil par dessus son épaule, alors qu’elle arrive aux abords de l’arnaqueur, et elle passe une main dans ses cheveux, dans ses boucles emmêlées, avant d’hasarder une interrogation : « J’peux jouer ? » On dirait une enfant demandant à participer à la marelle tracée par d’autres gamines, la mine innocente et le sourire amusé. Or, c’est bel et bien une femme faite qui se tient face au leprechaun, ancrant les talons dans le sol, mains dans les poches de son pantalon moulant. Le manipulateur est goguenard, s’imagine dépouiller la rousse qui doit être aussi bête qu’elle est attirante, et acquiesce forcément. Mais la chance sourit à la créature, et moins à la déesse, car il sent l’arnaque, lui qui surfe dessus chaque jour. Et s’il semble se plier à la proposition de jouer 50$ sur l’emplacement d’une boule rouge en mousse qu’il décale d’un gobelet à l’autre avec dextérité, il plie surtout bagage et, profitant d’un coup d’œil lancé à Athelstan, décampe sans demander son reste en hurlant un : « Vous m’aurez pas comme ça ! »

En temps normal, il est évident que Sin, à plat ou en talons, lui aurait filé le train et se serait mise à courir. Mais sachant que l’issue de cette entrevue éclair ne lui importait pas vraiment -après tout, physionomiste comme elle est, elle aura tôt fait de retrouver ce type débraillé dans un autre coin des Docks- on peut comprendre que la Reed se contente de lever les bras puis de les laisser retomber en soupirant, comme si elle ne voyait pas l’intérêt de lutter pour le moment. Dire qu’elle pensait que ça serait réglé en deux coups de cuillère à pot, propre et net, pas trop contraignant, voilà qu’il va falloir qu’elle quadrille le secteur un jour prochain pour mettre la main sur l’impudent qui a cru pouvoir lui échapper.

Tant pis.

Faisant demi-tour, elle offre une mine à peine dépitée à Athelstan alors qu’elle revient vers lui, et la voilà qui pose une question, somme toute rhétorique : « Eh quoi, j’avais tant l’air d’une emmerdeuse que ça ? Je devrais être vexée, tu crois ? » Un coup d’œil à son téléphone, pour voir l’heure, qu’elle oublie aussitôt tandis qu’elle re-range l’objet dans une poche avant de pantalon, et observe son collègue, ami, et partenaire de soirées enfiévrées. « Bon… Je crois qu’on peut dire que j’ai perdu. », souffle-t-elle bientôt avec un sourire de louve, les crocs qui pointent au bord des lèvres, et l’air absolument pas déçu qui se peint sur ses traits. Les doigts fins s’assurent de la bonne tenue de la bandoulière de son étui d’alto, avant de venir longer les bords défaits du haut de la chemise de l’avocat, comme un écho à son décolleté définitivement plongeant et indécent. Peut-être que le leprechaun a eu peur d’une pute et de son mac, tiens ? Faudra lui demander, lorsqu’elle mettra la main sur lui. Pour le moment, elle penche la tête sur le côté, tandis que ses mains glissent le long du torse de son interlocuteur et chutent un instant sur la ceinture et la bosse plus bas. Quelle maladroite elle fait !
Simple vérification des longueurs d’ondes, bien sûr. « On avait dit que si je perdais, je rentrais chez moi, non ? », minaude-t-elle encore, un sourcil arqué, et le défi charnel persistant au creux de ses pupilles, avant de faire mine de s’éloigner comme pour rentrer chez elle, ses pas lents comme adieux factices à celui qui n’a vraisemblablement pas débandé d’un iota. Démarche chaloupée, cul qui roule, tout pour attirer l’homme, tout pour amener le dieu à venir l’honorer. Nemhain joue dans ce combat des volontés qui n’est qu’une lutte éphémère et illusoire alors qu’ils savent bien ce qu’ils veulent tous les deux, au creux de la nuit. Viens m'attraper, semble dire sa silhouette entière qui ondule sans qu'elle ne se retourne.


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alacrité éthylique — feat sinead - Mer 21 Nov - 22:45

alacrité éthylique
sinead & athelstan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Tout comme le ciel dont il était le père, le dieu était spectateur placide de ce qui se passait sur la terre. Humanisme jugé avec nonchalance, condamné avec véhémence. La cigarette aux bords des lippes sardoniques, il suivit du regard la rouquine rejoindre la créature sans oublier de laisser traîner ses yeux libidineux sur le fessier de la belliqueuse. S'amusait-elle à tester la patience de l'avocat qui crevait manifestement de désir pour elle ? Un soupir alors qu'il tirait une bouffée sur la marbloro avant de s'adosser à un mur et d'observer la déité s'amuser avec le leprechaun malchanceux de croiser sa route. Un paradoxe qui amusa presque l'avocat alors qu'il levait son poignet pour observer les aiguilles de sa montre afficher l'heure d'une envie qui se faisait de plus en plus présente. Il avait parié sans être réellement certain d'en sortir gagnant, la défaite pouvant se révéler bien plus agréable au vu des enjeux. Le voleur de chance commença alors sa partie sous l’œillade du celte qui n'avait jamais éprouvé un quelconque intérêt aux jeux d'argents. Néanmoins, il fût assez surpris de voir la créature se méfier aussi rapidement et décamper avec vitesse. Athelstan regarder ses pieds et laissa échapper un rictus moqueur, relevant ses yeux cérulés vers la rousse infortunée. Voila une issue à laquelle il ne s'était pas du tout attendu au vu du pouvoir de persuasion de la joliesse. Le mégot jeté dans le cloaque de la ruelle dégueulasse, il rangea ses mains dans ses poches en observant la déité revenir vers lui. « Eh quoi, j’avais tant l’air d’une emmerdeuse que ça ? Je devrais être vexée, tu crois ? » Stan se contenta d'esquisser un fin de sourire moqueur, ne bougeant pas d'un cil sauf pour venir gratter un instant sa barbe avant de lui souffler quelques verbes. « Quel sens aigu de la rhétorique Reed.  » C'était une emmerdeuse. Une belle emmerdeuse même. Point étonné d'avoir vu la créature sentir les emmerdes à des kilomètres et fuir devant la rousse enténébrée. « Comme-ci t'en avais quelque-chose à foutre de ce qu'on pense de toi.  » Un simple haussement de sourcil pour clore le sujet.

L'heure des putains malheureuses et des marins ivres d'amour, jetant une œillade rapide aux fantômes de cette rue hantée par les chaotiques. Un contexte qui ne refroidissait en rien les ardeurs du divin. Bon… Je crois qu’on peut dire que j’ai perdu. » Un sourire faussement désolé pour la rouquine qui s'approchait du géant celte. Ses mains qui vinrent s'échouer sur le torse du trentenaire. Immobile, ses mains étaient toujours dans ses poches sans la quitter des yeux. « On dirait bien.  » Et ça l'arrangeait fortement. Il avait toujours préféré jouer les dominateurs avec elle bien que sous les caresses de la belle — il se révélait être esclave de ses désirs. Une main exploratrice pour venir titiller un peu plus l'envie du dieu dont la virilité criait famine et réclamait une offrande. « On avait dit que si je perdais, je rentrais chez moi, non ? » La garce. Le ténébreux laissa échapper un rictus, levant un instant les yeux au ciel pour cracher un soupir de frustration. Elle savait se faire désirer alors qu'elle se reculait pour le laisser comme un con sur l’asphalte, admirant avec concupiscence la démarche de la belle. C'était donc ça ce qu'elle souhaitait ? Qu'il la supplie d'écarter les cuisses pour faire taire cette amante rébarbative qu'était cette salope de solitude ? Il aurait très bien pu en rester là par fierté, lui qui ne quémandait jamais. Faire simplement quelques mètres et ramasser au coin d'une rue la première putain qui ouvrirait la bouche pour trente malheureux dollars chiffonnés. Mais il savait qui elle était. Ce qu'elle savait faire et surtout — ô combien elle était douée.

Il marcha alors derrière elle, loup rôdant derrière sa proie alors que cette traque commençait à le faire bander. Faiblesse masculine, facilement manipulable devant les apparats féminins. Immunisé d'ordinaire contre le sourire des filles, il n'était qu'un simple automate à la vue de ce jolie cul devant lui. L'avocat attrapa la main de Sinead pour l'attirer contre lui alors qu'ils se faisaient happer par les ombres d'une ruelle boudée par la plèbe. Le bruit des docks au loin alors qu'il plaquait la musicienne contre le mur de pierre. Il lui arracha son étui qu'il posa délicatement sur le goudron avant de revenir capturer ses yeux. « Faut-il que je vienne moi-même réclamer mon gain ?  » L'avocat pactisa de nouveau avec la douceur des lippes de la belle dans un baiser des plus fougueux, ses mains partant à la conquête de ses formes féminines. Dans ses bras, il continua de l'embrasser et de soumettre passionnément sa langue à la sienne. Étreinte brutale au cœur d'une allée aux mauvaises étoiles alors que sa bouche s'éloignait des lèvres de la joliesse pour venir décorer son cou de brûlants baisers. Il n'attendait qu'un signe de sa part, qu'un mot, qu'un regard pour lui prendre ce qu'il avait gagné. Malgré cette envie de la souiller sans son consentement, il avait trop bien de respect pour elle pour la baiser comme une vulgaire putain qu'il ne rappellerait jamais.  
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alacrité éthylique — feat sinead - Ven 30 Nov - 22:36



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Elle le chauffe, évidemment. Elle le chauffe parce que ça l’amuse. Parce que c’est pas la première fois qu’ils jouent au chat et à la souris. Parce qu’ils oublient leurs tracas quotidiens en feignant de se résister mutuellement. Elle sent la présence de l’avocat derrière, on peut suppose qu’elle accentue le cul qui roule ne serait-ce que pour attiser encore plus le désir chez son pisteur.

Ça ne rate pas. Une ruelle, sur leur gauche, et le voilà qui l’y entraîne en la saisissant par la main. La pierre froide dans son dos, le souffle chaud du mâle devant elle. Les haleines qui se mêlent tandis que les corps se pressent l’un contre l’autre, qu’il la déleste de son étui sans autre forme de procès et qu’il commence à minauder -déteindrait-elle sur lui- sur une histoire de gain à mendier. Le rictus carnassier de la rouquine est bientôt enseveli sous les lèvres avides du géant, dont elle entoure la nuque, ses propres mains s’agrippant aux cheveux du futur partenaire. Et de souffler, riant à moitié : « Tu sais que je suis en train de me maudire d’avoir voulu mettre un jean ce matin ? » Une robe, ça aurait été quand même vachement plus simple pour faire leur affaire dans la rue. Mais, même en disant cela, elle ne fait pourtant rien pour mettre un terme à la fièvre qui monte, puisqu’une de ses mains lâche la nuque, passe par le col qu’elle déboutonne encore d’un cran, et choit plus bas pour flatter l’aine de son compagnon déjà bien bombée. Après tout, personne n’a jamais dit que Sinead Reed était connue pour sa pudeur, elle qui se trimballe à poil sans vergogne dans son appartement, sans se soucier d’être vue par un voisin vicelard qui aurait investi dans une paire de jumelles. « T’attends quand même pas que je te supplie de me prendre, si ? Tu me connais mal, Stan, si c’est ça. » C’est que ça serait quand même ridicule de supplier quand l’autre le désire autant qu’elle, non ? Le décolleté définitivement vertigineux, du fait du saut de l’ensemble des boutons qui pouvaient lui donner l’apparence trompeuse de la décence, la courtisane se fait catin des bas-fonds pour le jeu, pour l’amusement, pour le plaisir. « Surtout que si on joue à ça…, reprend-elle en passant sa main entre le caleçon et le pantalon du malheureux ferré à l’hameçon, à attendre que l’un supplie l’autre… ben tu vas perdre, hein. » Et revoilà le sourire carnassier qui réapparaît au coin de sa bouche, alors qu’elle vient lui voler un baiser passionné. « Verdict du jury ? »



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