If this feeling flows both ways, sad to see you go, was sorta hoping that you'd stay. baby we both know, that the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day.
Lui parler. Pas le toucher, ni même le voir. Simplement l'idée qu'il n'était pas mort. Tout le monde en parlait, tout le monde racontait les aventures de cette étrange maison de fou. Asile, ils finissaient tous comme des êtres futiles. Tout le monde racontait des rumeurs, venant raconter le pire comme le meilleur. Elle connaissait le monde foireux de la communication, ce téléphone arabe de merde qui racontait les pires bobards simplement à force de laisser la passion des ragots l'emporter sur la vérité. Alors, elle envoya un message. Un second, et un troisième en menaçant de débarquer s'il refusait l'idée de lui envoyer un message. Lâche et putain de borné, impuissant, bordel qu'il était lourd ce petit enfoiré. Un petit merdeux, mais elle l'aimait bien ce petit merdeux. Elle avait besoin de Silas, pour lui rappeler à quel point il existait toujours plus gros enfoiré que celui du quartier. Il était un archétype, ce type, mais au fond elle l'aimait bien pour cela. Un mec trop bien né, qui n'avait pas la conscience des valeurs et du labeur des autres. Pourtant, il était rassurant. Silas, il suffisait de se promener à son bras pour sentir les regards, parfois curieux ou envieux. Difficile de dire, mais la sensation fut toujours plaisante. Non, aucune apparition publique en compagnie de Ciara, il avait certaine une horde de prétendantes pour cela. La sorcière était celle qui veillait dans son coin, toujours là après ses combats, où le sang coulait et où les muscles se cognaient. Il brisait son corps, elle lui apportait un petit de repos après l'effort. Pas infirmière, mais elle avait de la ressource. Il pourrait faire venir un médecin, mais elle supposait, qu'il aimait bien la poupée craquelée qui ne cessait jamais de sourire. Il était ignoble, machiste, sexiste, et imbu de sa personne. Pourtant, elle l'aimait bien, ce gars-là. Pourtant, en deux jours, elle réalisa bien vite qu'être un enfoiré semblait, être une qualité nécessaire pour attirer le regard de la sorcière. Roman hyde, fut un mensonge honteux. Laissant place à un inconnu, un John Doe portant le nom de Feliks. Silas était imparfait, mais il était ce qu'il montrait, et sans doute qu'elle l'appréciait pour cela.
Se glisser dans les beaux quartiers. Elle fut incapable de déménager dans le coin, l'apparence certes, mais elle la substance nommée argent n'était pas assez conséquente. Attachée à son image de jolie demoiselle, mais qui se faisait toujours invitée, pas les moyens de faire autrement. Elle connaissait cet appartement, raccompagnant souvent Silas après ses combats. Pas une habituée, mais pas une inconnue. Toujours un mot gentil pour le concierge, un petit échange lors du départ, des banalités échangées. Voilà, comment la déesse pénétra dans l'immeuble de luxe sans daigner prévenir le propriétaire. Il refusait de répondre, mais il se trompait sur elle : elle mènerait une fronde pour atteindre ses objectifs. Une femme, à ses yeux, était une chose fragile. Bonne à cuisiner ou à baiser. Il se trompait, en s’acharnant, crédule comme un enfant, qu'elle le laisserait s'enfoncer dans son silence. Alors, elle usa de ses charmes. L'immense sourire, pour qu'il accepte de lui ouvrir, ce concierge qui se remémora la petite blonde. Peut-être qu'il avait l'habitude des voleuses, des vénales et des pétasses. Sans doute, alors, elle osait espérer qu'il parvenait à la distinguer dans la masse. Un bref échange et elle fut invitée à emprunter l'ascenseur. Le chemisier parfaitement repassé, les cheveux lisses et le maquillage soigné. Elle se glissait dans cet univers, en sachant qu'elle était un travers, une pauvre qui jouait à la riche. Baisser la tête, lui serait un jour demandé. Quittant la pièce étroite en laissant résonner ses talons dans son sac. Il était là, présence confirmé par l'occupant éternel de l'immeuble. La présence de nombreuses plantes, soins et autres accessoires empruntés à son travail sembla donc se justifier. L'idée de se faire refouler, lui effleura l'esprit alors qu'elle sonna une fois. Laissant le temps s'écouler. La serrure fut dénouée, et alors qu'il montrait le bout de son nez, le sourire sembla décidé à épouser le visage de la sorcière. « Je voulais venir avec du vin, mais je trouvais ça trop risqué. Alors, j'ai opté pour une jupe, beaucoup moins risqué. » Non, Silas n'était pas un clown, mais elle ne pouvait pas l'agresser avant d'être à l'intérieur : il serait certainement assez bougon sans devoir le froisser. Pire qu'un gosse.
If this feeling flows both ways, sad to see you go, was sorta hoping that you'd stay. baby we both know, that the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day.
Dégradant. Suffisant. Méprisant et méprisable. Arrogant. Sexiste. Détestable, et sans doute le seul point qui jouait en sa faveur : détesté. Silas Salvatore pouvait se vanter d’avoir un nom et de la réputation, mais difficile pour lui d’intégrer toure la négativité qui s’en dégageait. Propriétaire étoilé, un homme d’affaire redouté qu’il fallait admirer selon la pensée générale. Charmée par son physique, elle le fut. Personne ne lui pouvait lui retirer cette qualité : il était bien né, avec un physique agréable à regarder. Condition nécessaire, à son orgueil, son narcissisme et sa capacité à se prendre pour un Dieu. Il l’était, dans les faits, mais cette idée ne suffisait pas à défendre son caractère aussi désagréable que les flammes de l’enfer. Silas avait tout ce qu’il voulait, le mépris en prime. L’humaine, serait tombée sous son charme, comme une idiote. La déesse fut là pour préserver la blonde des abus de pouvoir . Elle l’aimait bien, parce qu’il assumait tout ce qu’il était. Du pire au… moins pire. Jouant de ses qualités pour faire oublier ses défauts. Un attachement étrange, envers le petit con de service. Ciara ne s’en inquiétait pas, de cet attachement. Trop occupée avec Feliks et ses révélations merdiques sur sa nature. Silas avait le mérite de ne pas être menteur, ou du moins, pas sur ce qu’il était. Réaliste, serait le dernier mot qu’elle daignerait accorder pour le définir.
Il ouvrit la porte, et pour rester polie, elle ne saurait lui dire qu’il avait vraiment une sale gueule. Elle savait, qu’il y était, à cette fameuse soirée. La sorcière n’était pas intégrée aux mafias, au contraire, elle était désormais proche de la neutralité parfaite. Lui, en revanche, il suffisait d’écouter les bruits de couloir pour réaliser ses idéaux. L’avantage de la clairvoyance, était cette facilité avec laquelle, l’enchanteresse parvenait à espionner n’importe qui dans un périmètre donné. Bref silence, et voilà qu’il daignai prononcer une phrase en se reculant. Toujours aussi aimable, même si la remarque avait le mérite d’être surprenante. Pas besoin de prononcer un discours justifiant sa présence pour l’aider et non pas pour lui sauter dessus. « C’est pour ça, que j’suis là. » Petit air moqueur au coin des lèvres. Pénétrant dans l’appartement. Pas de bise, ni même de contact, il semblait prêt à imploser. Ciara le connaissait assez pour savoir qu’il fallait choisir ses mots avec attention : oser proposer de l’aide à monsieur Salvatore pourrait le braquer. La sorcière ne comptait pas le droguer pour pouvoir le soigner. Peut-être qu’il était en parfaite forme physique, mais elle en doutait. « Je savais, que tu n’irais pas chez un médecin ou à l’hôpital, sauf en y étant traîné par la force. Et il en faut, de la force, pour te traîner. » Elle était là, après ses combats. Toujours l’ombre qui veillait. Dans les faits, elle était non nécessaire. Des guérisseurs existaient, et ils feraient des bien meilleurs remèdes que la déesse. « Alors si tu n’as rien, je repars et je vais m’amuser dans les bars. En revanche, si tu as envie que je m’occupe de tes blessures… je le ferai avec plaisir. Si tu en as, évidemment. » Donc, elle s’en foutait qu’il soit « d’humeur ». Elle tentait la méthode douce, et savait que la violence ne servirait à rien hormis l’énerver.