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Let the skyfall (Samanya & Sybille)

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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Ven 30 Nov - 0:00



Let the sky fall
Feel the earth move and then, hear my heart burst again

 
Nemesis ϟ  Baldr

Quelques heures volées, de liberté entre la terre et le ciel. Les ailes déployées, au crépuscule sans le moindre nuage, elle sent la progression; marque son visage d'un large sourire satisfait. Elle a attendu ces moments là, sans réellement le savoir, Némésis en elle, comblée par le simple fait de ressentir le vent se faufiler entre ses plumes.

Le soleil commence à se coucher à l'horizon, Sybille décide qu'il est temps de rentrer et entame une lente descente pour se rapprocher d'Arcadia, suffisamment près pour finir à pied, à moins que la nuit ne tombe vite et à ce moment là elle pourra directement s'infiltrer sur son balcon.  Trou d'air, en plein vol l'équilibre se perd et elle chute de plusieurs mètres à cause de la crispation soudaine. Battre des ailes lui permet tout juste de ralentir avant la collision avec les arbres. Elle panique, mais tente de penser à toute allure, les instincts de survie prennent le dessus et elle atterri sur plusieurs branches, qui se cassent les unes après les autres à cause de la vitesse de sa chute libre. Quand on dit qu'on fait plusieurs fois son poids quand on tombe, ce n'est pas un mythe et elle a tout loisir de réfléchir à la question. Ou pas, la collision est brutale, les branches craquent et cèdes sous le poids. Elle s'accroche, se coince ralentie pour finalement finir par terre dans un bruit sourd.

Une plainte passe ses lèvres, l'abdomen bloque la respiration par l'onde de choc dans l'ensemble de son corps. Il y a des blessures, des écorchures, elle le sent, c'est vif, douloureux. Sybille ouvre les yeux sur ces cimes arrachées, les branches cassées qui ont rejoint le sol et ces plumes qui doucement retrouvent le sol. Ah, l'erreur, qui aurait pu lui coûter la vie si elle n'avait pas fait plus attention. Le fait est qu'elle n'a jamais été préparer à tomber, ignore quel est le bon réflexe dans ces cas là puisque le sien a été de s'accrocher à n'importe quoi et que ses mains s'en retrouvent salement recouvertes de lésions. Juron qui passe les lèvres de Némésis, encore une fois trop exigeante envers elle-même qui désire savoir tout maîtriser d'un seul coup. Luca lui fera la morale s'il le sait, il lui dira que ce n'est pas prudent, qu'elle peut se tuer de manière idiote si elle brûle les étapes. Il sait toujours l'engouement de Némésis, Eros, c'est une déesse qui n'y va jamais par quatre chemins et qui a besoin que tout soit fait rapidement. Ces ailes, elle ne les a pas pour rien, alors elle a encore du mal à accepter que voler, non en rien ce n'est naturel pour l'hôte. On dira que la déesse de la vengeance se vengera de sa chute en retournant voler. Mais pas maintenant, elle a d'abord besoin de réfléchir au sens de la vie, désagréablement allongée entre ces branches telle une poupée de chiffon. Sybille se redresse, difficilement, les jambes la soutiennent mais ce sera peut être de courte durée, elle a besoin de soigner ses blessures, de reposer son dos en lambeaux ou bien elle se videra de son sang et la forêt s'en abreuvera. Mai posée sur le tronc d'un arbre, libère ses ailes encombrées dans les branches cassées. Sybille époussette ses mains salies de sang et de terre, en vain, tant pis, il lui faut avancer maintenant.  

Est ce que c'est son jour de chance pour remarquer quelques mètres plus loin un point lumineux dans la pénombre ? Qui est ce qui se trouve là bas ? Des campeurs ? Elle va les effrayer, pour sur, mais au pire des cas elle n'aura qu'à prendre la fuite rapidement. Sybille se dirige vers ce point lumineux, ils ont dû entendre la forêt grincer quand elle est tombée, peut être qu'elle est même déjà repérée. Ainsi blessée elle est inoffensive, espérons qu'ils ont la décence de le remarquer également. Sybille marche, titube,vacille de gauche à droite et prend la liberté de faire une petite pause. Ailes repliés, la main tient ce bras endolori, entaillé. Quand elle approche, la jeune femme reste à distance, la nuit est tombée, c'est dans la pénombre qu'elle gardera le contrôle de son apparence et réduira les chances d'être sacrifiée comme une bête sauvage. Il y a une silhouette, juste une. « Hey ! Est ce que vous avez de l'eau ? Des bandages ? » demande assez étrange timbre de voix coupé par le souffle manquant, Sybille s'écarte un peu plus dans la pénombre, retient ses plaintes. Elle a connu pire, la tueuse, elle a frôlé la mort un bon nombre de fois mais ça ne reste pas une partie de plaisir.



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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Mer 5 Déc - 3:46


Hold onto this lullaby even when the musics gone
L'homme aime se croire plus grand qu'il ne le sera jamais, il regarde parfois un globe et le fait tourner. Imaginant une vibrante conquête d'une ville, d'un pays. Mais la vérité en est souvent tout autre, le matin ce même homme se lève à heure fixe. S'en va faire un boulot qu'il méprise, pour rentrer le soir et coucher des gamins qui s'éloignent de plus en plus de lui. Avec de la chance il pourra coucher avec une femme, d'on le son d'un rire n'a plus rien de familier pour lui. Alors oui parfois il fait tourner un globe et rêve d'être plus, de faire mieux d'accomplir plus grand. Jamais il ne quittera les grandes routes, jamais sans un GPS pour le guider en sécurité. Sam avait oublié depuis fort longtemps l'idée d'un guide, d'une bouteille à la mer comme messager du hasard ballottant vers son naufragé. Sensation si étrange pour l'homme rangeant avec soin ses affaires dans un gros sac de voyage militaire, lui qui n'avait jamais eu de père pour partir au camping. C'est seul qu'il avait appris à survivre dans la nature rude, la nature la plus sauvage.

Devenir un prédateur dans la chaîne alimentaire, ne pas tuer par plaisir, uniquement par besoin. Prendre le strict nécessaire et poursuivre son chemin, la nicotine lui brûlait la gorge avec intensité. Certains jours la clope le soulageait de tous les maux et d'autres elle le dégoûtait, représentation moderne son ancestrale poison. Au loin raisonnait une sirène de police, il lui avait fallu quelques mois pour ne plus guetter l'arriver des forces de l'ordre. Autre vie, autre façon de traverser les journées. Il était le calme avant la tempête, un lion demeurant dans une cage imaginaire pour ne plus être ce monstre. Cette personne seulement en proie à une rage folle, tout était prêt pour sa ballade en forêt. Un fournisseur lui avait parlé d'un coin au coeur des bois, une terre ou peu d'hommes osaient aller.

Et pour cause, un territoire appartenant aux ours, aux loups et pire encore. Mais Sam ne pouvant presque pas mourir, il en aurait fallu bien plus pour le faire fuir. C'était un coin incroyable pour y trouver des plantes rares, de quoi faire des remèdes puissants. Un mélange qui mélangé avec une infime quantité de son sang pourrait soigner d'autres blessés, il n'en n'était pas encore à ce stade. Se tenant toujours aux abords immédiats de la fameuse forêt, le dieu observait les lieux avec soin. Couvrant son front pour ne pas être aveuglé par le soleil, durant les premières heures il avait croisé beaucoup de randonneurs. En sortant des chemins balisés la solitude avait été pour lui une compagne de choix, comme toujours la nature était muette. Muselée par les hommes, pour en faire des cartons, des meubles. Rien de durable, une belle métaphore pour définir le genre humain.

Moins il reconnaissait son chemin, plus son coeur gonflait d'une folle liberté. N'avait-il pas un jour était dieu au bateau le plus grand du monde ? Un explorateur en quête non pas de pouvoir, uniquement habité par une soif d'apprendre et de comprendre l'autre. C'est au moment ou son pied avait faillit écraser une fleur qu'il su que l'endroit était le bon, son odorat ne le trompait jamais. La terre était humide, pleine de vie et les arbres si haut qu'ils cachaient le ciel. Alors avait débuté le moment de tout mettre en place, rassembler les pierres pour protéger un feu. Sam avait eu plusieurs heures pour monter un abri de fortune, n'utilisant que les matériaux offerts par la nature.

Le résultat fut à la hauteur du difficile labeur, un toit assez haut pour protéger sa couche et le foyer qu'il n'avait pas tardé à allumer. L'air transportait déjà l'humidité d'une tempête lointaine, nuit agitée en prévision. L'orage n'est-il pas la plus tendre des berceuses pour un Viking ? Jamais fils ne saurait avoir peur des éclairs de son père. Il n'avait pas anticipé la venue de la femme, ni l'écho d'une voix brisant les claquements d'ailes des oiseaux environnants. Tel le corbeau se perchant sur le rebord d'une fenêtre elle s'était présentée sous la frêle apparence de la messagère sincère, sam su qu'il avait à répondre à sa requête. Posant une bouteille d'eau sur le sol avant de reculer de quelques pas pour se placer dans la lumière naissante de son feu: Qui que vous puissiez être, buvez et ensuite je pourrais m'occuper de vos blessures, vous pouvez avoir confiance."

( Pando )
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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Mer 5 Déc - 9:12



Let the sky fall
Feel the earth move and then, hear my heart burst again

 
Nemesis ϟ  Baldr

L'homme a bien entendu repéré sa présence, si elle se cache derrière un buisson, les contours de sa tête se dessinent à la lumière de la lune, il sait où elle est, elle ne s'en cache pas, elle retarde juste le moment où il la verra entièrement. Sybille se cache pour voler, à Arcadia elle attend la nuit pour survoler les toits, elle n'a donc jamais eu à se révéler de cette manière, se demande comment cela peut se passer et sait que ça dépend aussi de la nature de cet homme. Est il dieu ? Est il humain ? Son apparence à elle, loin d'être mortelle, pourra t-elle l'effrayer et minimiser ses chances de trouver de l'aide ? Némésis hésite un moment, dans la pénombre, dans le confort succinct des bras de sa créatrice. Le regard bleuté dissimulé derrière un arbuste observe la scène, cette bouteille d'eau à l'abandon qu'il laisse en guise de bonne fois quand il s'éloigne, et la silhouette du campeur entouré des flammes de son feu de camp. Il attend patiemment, ne montre pas le moindre signe de méfiance et cela la rassure déjà. La soigner, le pourrait il réellement ? Qu'a t-elle à perdre ? Elle saurait survivre en milieu hostile, si seulement elle n'avait pas des blessures qui la paralysent; pour le moment elle va dépendre de lui jusqu’à ce qu'elle reprenne possession de son corps et qu'elle parvienne à se relâcher.

« Je ne suis pas hostile ni armée, je suis tombée depuis le haut des arbres, si tu m'aides je ne te causerai pas de problème et je m'en irai. » Histoire d'en rajouter une couche pour sa bonne foi même si donner sa parole de nos jours parfois est vain. Elle même n'aurait pas cru, sans doute la main sur une arme au cas où, dans la méfiance la plus totale. Il ne faut juste pas qu'il prenne pas peur au moment où il la verra dans la lumière, et tout ira bien... Lippes pincés, le cœur cogne d'angoisse dans la poitrine qui peine déjà à maintenir un rythme respiratoire normal. Le choc crispe ses muscles, et le diaphragme bloqué, elle se décide finalement à y aller, à jouer le tout pour le tout et lui montrer qu'elle est inoffensive. Bruissement de feuilles, la créature ailée se fraye un chemin jusqu'au cercle éclairé, le pas lent jusqu'à se montrer totalement à la lumière. Elle attend quelques secondes, le temps qu'il comprenne et observe s'il le désire ses larges ailes repliées, écorchées. Pas un mot, elle le laisse faire le tri des informations, peut être qu'elle n'est pas la seule qu'il aura vu avec une apparence étrange ou peut être que si? Elle aura vite la réponse, en attendant ce qu'elle désire plus que tout c'est cesser de se sentir mourante en commençant par s'hydrater

Elle le quitte des yeux, ne prend pas le temps de le détailler dans un signe de soumission : montrer la confiance qu'elle tente de lui porter, focalise son regard sur cette bouteille d'eau qu'elle rêve de descendre entièrement pour retirer cette impression de sécheresse désagréable dans la gorge. Main tremblante qui se saisit du plastique, un genou à terre pour ne pas tomber elle l'ouvre et s'en abreuve  avec empressement. Elle prend garde à ne pas en laisser filer, sur les côtés, les sillons parviennent à se frayer un chemin sur sa gorge. Elle relâche finalement le goulot après quelques gorgées à s'en coupler le souffle, reprend sa respiration. La main au sol, le bras qui la soutien tremble et elle lève finalement les yeux vers son sauveur en lui tenant la bouteille presque vide. « Merci. » Elle souffle, puis ose enfin l'observer. Il a l'air totalement dans son élément ici, son charisme troublant lui donne l'impression nette qu'il est un dieu. Mais elle ne l'a jamais vu sur le bitume d'Arcadia. Les nouvelles rencontres sont délicates mais quand elles sont empreintes de bienveillance, cela facilite tout dès le départ. « Je m'appelle Sybille.»



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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Dim 16 Déc - 9:56


Hold onto this lullaby even when the musics gone
Ayant longtemps marché à travers les rocs, les sables et les neiges. Pour n'en retenir que le pire, voilà la plus grande erreur du garçon, commise par bien d'âmes brisées. Pénétrer dans une forêt et ni voir que l'absence, comme si le bonheur devait être partagé pour exister. La sagesse plutôt que la violence des actes, la contemplation à la cruauté des mots. Par quelle miraculeuse circonstance le destin lui avait apporté une jeune femme égarée, mais dans le fond qui peut perdre son chemin en un lieu sans aucune route ? Il fallait s'y attendre, l'inconnue semblait être plus que craintive. De base le cadre n'était pas propice à la rencontre, alors avec un type comme Sam cela ne pouvait que pire. Mais voilà que le tableau se dessine ainsi, dans la pénombre il ne discerne absolument rien. Une vague ombre prenant la forme d'une chevelure fournis et rien de plus, des billes qui parfois luisent en sa direction. " Comment refuser une telle offre ? " Avait-il laissé glisser entre le pli de ses lèvres d'un air amusé.

Et en effet en voyant de façon plus distincte la jeune femme, cela aurait été bien dommage de lui refuser son aide. En face de lui se tenait la créature la plus singulière qu'il n'ai jamais pu voir, une divine apparition aux ailes blessées. Un ange tombé du ciel, elle donnait corps à une expression de longue date. On pouvait voir dans les yeux du vagabond un certain étonnement, sans y noter aucune crainte cependant. D'une stature imposante, la forêt semblait s'être inclinée de silence pour lui rendre une forme d'hommage. Voilà que c'est à son tour de ne pas savoir comment agir, devait-il ou non regarder ses ailes ? D'elle il ne savait rien, assez de monde devait voir en elle une sorte de monstre. Divine a n'en pas douter et pourtant si différente, un écho discret pouvant lui faire penser à Lis. Un simple sourire, juste un sourire pour lui faire comprendre qu'il n'y avait ici aucune haine.

Il avait su accepter la reine des morts avec son visage fait de douleur, il en ferait de même avec la nouvelle arrivante. Malgré lui il esquissa un sourire en la voyant boire, en profitant néanmoins pour examiner de loin son petit corps meurtrie. Allant vers elle pour reprendre la bouteille d'une main calme, elle irait de nouveau dans son sac pour être recycler plus tard. Laissant la nature comme avant sa venue: Il serait bon d'attendre avant de me remercier, le poison met peut-être du temps pour agir..." Un visage neutre presque méchant pour soutenir son propos, retournant ensuite vers son campement d'une démarche tout aussi assurée.

" Je verrai bien mieux les bobos à la lumière du feu." Dit-il avant de poser son sac sur une buche servant de siège de fortune, un reste de tronc non loin ferait office de place pour la jeune femme. Sam ne doutait pas de pouvoir l'aider, confiant dans son usage des plantes et en dernier recours sur les effets de son sang. Sybille donc, cette femme serait-elle une prophétesse des cieux ? Comment ne pas y voir la chute de l'étoile du matin, une Lucifer seule et blessée. Il repensait souvent aux mots de sa mère, à cette lettre d'adieu. Elle qui décrivait les dieux comme tous mauvais, une vision étriquée de la réalité. Sa génitrice n'avait vu qu'une facette, car elle était incapable d'en ressentir plus. Sam avait découvert un monde avec des vampires, des dieux et des banshees. Mais encore plus, un monde ou des gens luttaient pour faire au mieux, pour parfois changer les choses.

Lui-même avait fait des choses d'une rare violence, non pas au nom d'un dieu. Il n'avait juste pas pu supporter un coeur brisé, une raison injustifiable certes mais une raison au moins. " Sam, Installe toi ici, je vais essayer de ne pas faire trop mal." Un mouvement de doigt dessinant les ailes de la demoiselle pour appuyer sa phrase, après avoir frotté ses mains avec des feuilles de thym pour les désinfecter.

( Pando )
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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Dim 16 Déc - 18:31



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Nemesis ϟ  Baldr

Revigorée d'eau, Sybille respire, reprend son souffle. Lh'omme n'a pas eu peur de son apparence quand d'autres peut être auraient fait quelques pas de recul dans le réflexe. Pas lui, il a sourit, ce qui lui indique sans doute qu'il n'est pas étonné de voir cela; un dieu sans nul doute, car un humain lambda aurait peut être cherché à l'attaquer où à la déplumer pour s'en faire une coiffe indienne. Une chance pour elle d'être tombée sur lui, comme le sauveur soudain, il parait presque irréel. Elle le remercie, se présente, respire. Et il reprend cette bouteille vidée rapidement, sa voix de nouveau perturbe le silence des alentours mais aussi son cœur qui accélère dans l'horreur de ses déclarations. Poison  ? Vraiment ?

Une grimace passe sur son visage, à propos de poison, elle sait qu'il est possible qu'on l'empoisonne, que tout peut arriver et qu'elle est bien placée pour parler d'histoires malheureuses et hasardeuses. Sybille observe l'homme tandis qu'il se tourne pour se rapprocher du feu, visiblement en train de préparer la place pour lui prodiguer des soins, déclare que tout serait bien plus visible à la lumière. Et elle hésite un moment, essayant de se persuader que c'était une plaisanterie pour se jouer de la situation plutôt inhabituelle. Il l'invite à venir, Sybille hésite un instant, observe le visage de son hôte; il a l'air d'un ours, d'un animal sauvage et indomptable, n'a t-elle pas perturbé sa tranquillité ? Sybille n'aurait pas la force de voler si quelque chose se passe, elle comptera sur ses talents de combattante seuls pour pouvoir se défendre face à cette montagne. Elle se relève, les pointes de ses ailes effleurent le sol et une fois difficilement debout elle s'approche du puis de lumière, perçoit la chaleur sur sa peau qui frissonne. Lumière chaleureuse et enveloppante, rassurante auprès de laquelle elle se réfugie, tend ses mains pour réchauffer ses bras. Les blessures ne sont pas très belles, elle a eu énormément de chance de pouvoir se rattraper et amortir la chute d'un dernier battement d'aile. Elle mesure l'ampleur des précautions qu'elle va devoir prendre tant qu'elle ne maîtrise pas ce don. Elle mourrait si elle se montre trop fougueuse. Elle s'assoit après une dernière œillade à ce prénommé Sam, sur le rondin de bois. Une odeur aromatique lui vient au nez quand il frotte ses mains, elle observe ses moindres faits et gestes, méfiante, craintive.

De sa voix grave il lui a assuré qu'il tenterait de ne pas lui faire de mal, mais quand elle voit l'ours elle a peur qu'il lui arrache les ailes. Elle n'est pas armée Sybille, ses vêtements lacérés feraient à peine de quoi l'étrangler. Sybille décroche son regard détaille le camp établi ici, dans ces lieux où il n'y a absolument personne. Silence absolu, juste la quiétude de la nature que Sybille apprécie et qui n'a pourtant pas l'occasion d'en profiter. S'éloigner d'Arcadia, se perdre dans la forêt, et ne respirer que l'air pur, oublier le chaos sous jacent du monde. Pour peu elle se sentirait presque sereine, elle est juste intriguée et intimidée par cet homme, qui ne la connait pas et la rencontre dans la plus grande faiblesse et la plus grande détresse. Elle se décale un peu lui laisse de la place, l'autorise à venir plus près. Comme leur pacte a été négocié, il l'aide et elle ne fera rien mais il n'a pas l'air effrayé le moins du monde par cette apparence surhumaine, ce qui au fil des instants lui permet de respirer plus calmement. Les muscles restant crispés, la chute, le stress, le froid au ventre, Sybille espère que ce type sait ce qu'il fait. « Tu n'as pas peur, Sam ? » Un timide sourire sur ses lèvres, ironique, elle a bien vu qu'il n'es pas tant que ça perturbé par la présence d'ailes dans son dos; elle se demande néanmoins ce qu'il se passe dans sa tête à ce moment là.



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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Mar 18 Déc - 17:51


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Comment ne pas se sentir plus humain que divin aux prises avec une vision aussi atypique ? Plus encore comment ressentir de la peur devant elle ? Cette pensée ne lui avait même pas effleuré l'esprit, elle avait besoin de son aide et il était seul à pouvoir lui en apporter. Le temps des questions viendraient par la suite, Sam tourna en premier lieu autour d'elle la jaugeant elle et la gravité de ses blessures. Continuant son observation il s'était accroupit à proximité du feu approchant ses mains des flammes dansantes, presque assez pour que s'empare d'une partie de la chaleur du foyer. Personne n'aimait avoir des mains froides lui tripatouillant le corps après tout, Sybille posa une question d'on elle même semblait être la réponse. Une interrogation au sujet de la peur, prononcée d'une voix chevrotante et inquiète. Tel l'oiseau blessé toisant le loup d'un faux air d'assurance, Sam traîna son genou sur le sol pour la rejoindre. N'accordant aucune importance à la terre sur son jean usé, pour ensuite saisir après un regard posé sur elle sa jambe avec ses deux mains chaudes. La première soutien la cheville, de ses doigts il se contenta d'une caresse délicate. Cherchant un signe de fracture, minimisant dans un premier temps des mouvements inutiles. Sous l'épiderme de son pouce glissait à la fois tendons et veines, le regard fixé sur le sol l'oreille en direction de la femme volante: J'ai des peurs comme tout un chacun, si la question est de savoir si la peur pourrait me faire accomplir un acte mettant en cause ton intégrité physique ?"

Son autre main enfoncée au creux de sa cuisse s'abaisse alors qu'il repose doucement la jambe, la nature aux travers des yeux d'écureuils et autre habitant des lieux l'étrange manège de l'homme et de sa majestueuse patiente: La réponse est non." Sam note des égratignures sur les deux membres inférieurs, reproduisant la même méthode pour l'autre jambe. Portant ensuite toute attention vers le haut du corps, approchant des mains frêles de Sybille.

Marquant encore une fois une pause avant de les prendre dans les siennes, laissant toujours un instant pour qu'elle refuse le contact à venir. Il pouvait sentir la peau dense des doigts ainsi que de la paume, elle avait une occupation manuelle. Son poignet droit avait beaucoup souffert de la chute, elle serait bonne pour quelques jours d'atèles. Le délai pour le muscle de repartir comme avant, elle ne sentait pas encore la douleur. Le stress de son accident conservant encore la main mise sur les sensations physiques. " Toujours aucune sensation pour le poison ?" Lui lança t-il en lui offrant un haussement de sourcils amusé, se retournant pour saisir des choses hors de son sac. Il avait posé à terre un bol de bois dans lequel était à présent posé des feuilles d'un rouge bordeaux, ajoutant à cela un peu de sel et de l'eau pour mélanger le tout.

Une pierre avait fait office de pilon pour rendre le tout un peu épais, produisant une pâte à l'odeur qui s'en être attirante demeurait acceptable. Sam en avait ensuite imbibé sa main pour l'appliquer sur le poignet blessé, de quoi éviter qu'elle ne gonfle en diminuant un peu la douleur par la même occasion. N'ayant que des habits sous la main c'est en déchirant un t-shirt qu'il lui fit son bandage, entourant le tissu autant d'une partie de sa main et de son avant bras: Dans quelques heures ça va faire mal, il faut garder ça le plus au chaud possible."

Enfin était arrivé pour lui la partie la plus compliquée, les ailes. D'une main ferme il avait retiré quelques traces de terre et autre morceau de bois, la structure des ailes semblait plus que solide. Une oeuvre d'art faite d'or et de chaire, du repos voilà qui serait la clé pour pouvoir voler de nouveau. Avec précaution Sam avait déployé chaque elle, frissonnant d'ausculter pour la première fois quelque chose comme ça. Que pourrait ressentir un restaurateur devant la Joconde ? Sam à sa façon l'éprouvait à cet instant. Un peu de menthe et de Thym ferait un petit miracle sur les ailes de la jeune femme, dans le cas contraire il y aurait toujours sa solution miracle: Il fait trop sombre pour voyager maintenant, dans le petit sac il y a de quoi manger et sous l'abri de quoi dormir. Aux premières heures demain je te ramène sur la route ou il y a du réseau pour téléphoner."

( Pando )
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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Mar 18 Déc - 21:22



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Il n'a pas peur Sam, il ne craint pas la créature étrange qu'elle est. Pour des raisons qui lui sont obscures et bien qu'elle ne le connaisse pas, elle se surprend à le croire quand il lui confirme qu'il ne fera rien d'idiot à cause de son apparence physique. Elle lui fait confiance. Il a une aura douce, amicale, intrigante, elle a envie de le croire sur parole. Sam est proche, elle le laisse doucement, observer détailler d'abord l'étendue des dégâts. Ses paumes chaudes trouvent sa peau; Elle le sent au travers de son jean, il touche, palpe, dessine les moindres muscles, les os, pour vérifier que tout est en place, remonte petit à petit dans une douceur et un respect rassurant. Dans un autre contexte elle aurait trouvé cela plaisant, malheureusement c'est la situation où elle tombe de l'arbre et où il la sauve - la chaleur de ses mains ont quand même quelque chose de rassurant, d'apaisant pour les tremblements qui la prennent encore d'angoisse. Il ausculte ses jambes, vérifie qu'il n'y ait pas de blessures grave, mis à part les lacérations des branches qui déchirent son jean et font apparaître des traces de sang, rien de grave à signaler. Sybille expire doucement, ses muscles crispés, ses épaules tendues à cause du choc. Elle se laisse faire, observe les gestes savants et attentifs de son ange gardien. Il trouve une faiblesse dans le poignet, Sybille se redresse, crispe un peu les mâchoires quand il manipule, elle n'avait pas remarqué qu'elle avait mal ici, son corps est encore sous l'état de traumatisme; elle ne sent que ses mains sur elle, rien d'autre. La blague sur le poison relancée, Sybille se mord les lèvres, se demande si elle ne ferait pas mieux de se détendre un peu, et oublier ses vieilles manies d'être froide comme la glace avec ceux qu'elle ne connait pas.  « Maintenant que tu le dis, j'ai la tête qui tourne...Tu vas devoir t'occuper mieux de moi si tu ne veux pas que je perturbe ton sommeil dans mon agonie cette nuit.» Sourire amusé, elle arque un sourcil en miroir à ses propres mimiques. Un peu de quoi rire, après tout elle a frôlé la catastrophe, elle devrait s'en réjouir plutôt que d'être prostrée. Mais les nœuds dans les muscles auront raison d'elle jusqu'à ce qu'elle puisse réaliser que tout va bien désormais.

Finalement il s’attelle à la préparation d'un remède. Elle n'y connait pas grand chose Sybille, en remèdes naturels. Mais elle se rend compte à quel point cela peut servir, il perçoit sans doute une certaine liberté à ne pas être obligé de compter sur les services publics, d'être capable de compter que sur lui-même. Sybille admire cela, elle le jalouserait presque, elle qui s'est toujours déclarée indépendante. Il étale le remède sur sa peau, zones précises, gestes doux, et recouvre le tout d'un bandage de fortune arraché à ses propres vêtements. Trop d'honneur, trop d'attention pour elle, ça la prend en plein cœur: la reconnaissance; d'une façon ou d'une autre elle lui rendra service et n'oubliera jamais ce qu'il a fait pour elle. Alors elle se détend un peu, le laisse passer sur le côté pour regarder ses ailes, le laisse les manipuler, retirer ce qui s'est accumulé entre les plumes, Elle les déploie un peu pour l'aider, quelques égratignures sur le dessus de l'aile au niveau des os. Ses plumes on résisté sauf quelques petites sus-alulaires manquantes, cela ne l'empêchera pas de voler. Il lui propose de rester, manger, dormir, de la ramener au lendemain. Elle n'aurait pas pu rêver meilleur hôte en fin de compte, et il n'est clairement pas obligé d'être comme cela. Dans cette société qui pousse les uns et les autres à se méfier d'autrui, il est rare de croiser des perles telles que Sam.« Je te remercie pour tout ça, tu n'étais pas obligé de m'aider.»  Impossible qu'il soit dans une famille mafieuse ou qu'il ait quelconque lien avec elles, c'est le genre de personne qui doit être préservée de ces infernaux.« Je n'ai pas très faim pour le moment, j'ai l'estomac noué. »  Elle grimace, ajuste sa position pour se laisser aller un peu en arrière, reposer le dos douloureux et permettre à son diaphragme de se détendre ainsi respirer moins difficilement. Pas possible de manger tout de suite avec cette tension dans le corps, avec l'estomac noué, elle préfère se poser un peu, se relâcher. Le gamin n'a pas l'air d'avoir souffert et même si ça se voit pas clairement encore, ce n'est pas pour autant qu'elle ne ressent rien. « Tu es un dieu n'est ce pas ?» Le regard clair de Sybille se balade sur la silhouette de Sam, comme si elle pouvait trouver un signe quelque part que cette hypothèse est juste. « Ou est ce les effets du poison?»



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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Mer 2 Jan - 15:15


Hold onto this lullaby even when the musics gone
Sam acquiesça à son propos, elle disait vrai car rien ne l'obligeait à l'aider. Il aurait pour l'ignorer ou pire encore, agir comme l'homme du passé et neutraliser la menace sans chercher à la comprendre. Sans pour autant vouloir en savoir plus sur elle, il n'avait pu se résoudre à fermer les yeux. Son temps passé à Aracadia commençait à le changer en profondeur, le monde avait le don d'être bien plus complexe à saisir sans un regard plein de haine. Il suivait le chemin qu'une vieille connaissance avait imaginée pour lui, y trouvent de plus en plus un moyen d'en honorer la mémoire. Toutes ses affaires semblaient être des pièces rapportées de divers endroits du monde, pourtant il en prenait grand soin. Lavant ou nettoyant les objets utilisés pour soigner la jeune femme, ne prêtant en apparence aucune attention aux gestes que pouvaient bien faire sa compagne nocturne.

" Le temps du repas viendra plus tard, patience alors." Avait-il dit sans même se retourner vers elle, continuant son petit manège. Une fois chose faite, Sam s'éclipsa dans l'obscurité pendant de longues minutes. Tenant une bonne partie de la nourriture dans un plus petit sac, l'homme s'appliqua à mettre une bonne distance avec le camp. Les ours pourraient faire un petit tour et croquer son invitée, une fois loin de la lueur des flammes. Il devenait plus aisé de voir les formes des arbres ou de mammifère de taille plus réduite, un simple couteau de poche pour se défendre. Sam avait à cet instant tous les sens en éveils, il n'était pas le meilleur des traqueurs mais de son point de vu l'endroit était plutôt paisible.

Une nouvelle crainte avait pointée le bout de son nez, il ne savait pas quoi dire à cette nouvelle dame. Une personne comme lui, mais dans cette ville des femmes comme Anna ou Ais étaient des plus rares. Il pourrait bien trahir des amis à lui en se dévoilant un peu trop, trop de personnes dans trop de camps différents. Un vrai casse tête, une terre et des codes parfois troubles pour lui. Une fois son bon coeur l'avait conduit à la ruine et son aube rouge, plus jamais, pas dans cette vie. Dans la forêt le temps ne s'écoule plus, le vent n'est guère plus que du vent. Il ne transporte rien, ne détruit rien. La rivière coule dans son lit, elle n'en déborde pas et s'enfonce plus tard dans la terre. Dans la nature rien ne va vite, rien ne change à l'oeil humain.

Finalement Sam revint au camp sans le sac et avant de dire quoique ce soit cassa quelques branches pour en balancer dans le feu. Des braises s'envolèrent haut dans le ciel, l'éclat de lumière dessina de manière précise les courbes de la fille sur les paroi de sa cabane de fortune. La question lui avait brûlée les lèvres depuis la première seconde, l'interrogation sur sa divinité. Lui-même avait eu envie de la poser, de lui demander qui elle était avec ces incroyables ailes. Combien cela pouvait être grisant de se sentir tout puissant, de juste admettre que oui il était plus que modeste homme. C'est avec raison qu'il décida de répondre, pour ainsi ne pas tomber dans la folie des anciens: Suis-je un dieu ? Et toi femme du ciel es tu une déesse ?"

D'un mouvement lourd il prend place à même le sol, l'observe pour lui laisser le temps de la réflexion et continua: Dans l'Est un roi à violée plus de femmes que n'importe qui, dans le nord un père a donné la vie à un fils pour tuer un autre fils. Voilà qu'à l'ombre des pyramides un frère a découpé un frère en morceaux, on parle des jap ? Mieux vaut éviter de parler des dieux d'on le peuple trouve commercial de vendre des culottes usagées non ?" Conclu t-il en secouant la tête, avant de la basculer en arrière afin d'observer les étoiles perçants à travers les branches: Les dieux sont morts il y a bien longtemps, pour la plupart c'est une bonne chose. Je suis juste un gars, cela conviendra pour notre soirée commune très chère. "

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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Jeu 3 Jan - 8:25



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Feel the earth move and then, hear my heart burst again

 
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Réccurence, aurait été ce qu'elle aurait voulu dire, au lieu d'employer le mot dieu et quand il lui retourne la question elle s'en rend compte, étire un sourire amusé. Non elle n'est pas une déesse, pas totalement bien que ces larges ailes laissent supposer qu'elle est bien plus en phase ces temps ci et que Némésis a tendance à prendre le dessus sur elle concernant ses actes. Elle bouge doucement la tête, non, affirme t-elle. Elle ne sait pas si pour autant cela fait de lui quelqu'un de divin ou non mais le fait qu'il ne s'offusque pas de son apparence lui laisse penser que si. Et la suite de son discours d'autant plus qu'il résonne à ses oreilles comme un écho familier. Il a les mots d'une personne qui rejette toute idée de divin par ce qu'ils ont commis, par ce que leurs légendes racontent.

«C'est bien que je pensais, tu es une récurrence» Quel panthéon ? Elle n'ira pas jusqu'à lui demander de détails, mais elle lui adresse un sourire espiègle pour le taquiner, parce qu'elle a bien compris qu'il n'avait pas envie d'en parler. Il lui rappelle ce genre de pensées qu'elle a eu auparavant, avant de venir à Arcadia, avant de rencontrer les autres dieux de son panthéon. Les dieux ne méritent pas de renaître pensait Némésis avec la colère d'un passé qui dépasse Sybille en n'ayant pas accès au moindre de ses souvenirs. Justifiés ensuite dans les légendes racontées. Trahisons, disgrâce, Némésis a couvert le monde de sa justice et de son équilibre jusqu'à être trompée par celui en qui elle avait le plus confiance. Changée en oie pour lui échapper, il s'est transformé en cygne et a abusé d'elle. Comment justifier que la colère de Némésis vient de ce genre d'événements sans avoir la preuve par le souvenir que tout ceci était réel? Elle a parlé à Zeus et elle a compris. Tous sont dans cette même situation, humains à porter une charge divine sans comprendre pourquoi de certains dieux qui ont été cruels. Le débat avait été lancé avec Lyra, et Sybille y a pensé de longues nuits durant, pourquoi ces réincarnations. La rédemption avait elle pensé, les dieux se tournent vers les humains pour apprendre de leurs erreurs et quand l'Olympe sera de nouveau, ils sauront ce que c'est que de placer sa foi en des divinités. De toute manière, elle ne peut confirmer cette théorie, tant qu'elle n'a pas récupéré le moindre de ses souvenirs. «Tu es juste un gars, je vais faire comme si il n'y avait que ça, si tu fais pareil.» A condition de pouvoir occulter la présence de ses ailes. Elle y pense, se pince les lèvres et jette un regard par dessus son épaule, les traces de sang ont été retirées de ses plumes.

Un instant de silence flotte, Sybille profite d'avoir retrouvé ses sens pour observer autour d'elle, détailler la clairière, les étincelles qui s'échappent des flammes, la brise fraîche contre sa peau, ces senteurs d'aiguilles de pin et de terre sèche. Elle n'a jamais réellement vécu dans un endroit aussi sauvage mais cela l'a toujours intriguée. En Grèce elle n'avait pas autant à proximité d'aussi denses forêts, son paysage se résumait à la mer, la chaleur du sable et la blancheur des pierres de leurs architectures. Son regard se pose sur les quelques outils qui appartiennent à son hôte, usés, fabrication artisanale, sans doute traditionnelle pour certains. Il doit être un homme qui a l'habitude de faire cela, un genre d'explorateur ou juste un ermite. Comment commence t-on la conversation quand on veut ignorer le divin omniprésent à Arcadia ? «Tu es un voyageur de l'extrême ? Tes outils m'intriguent, tu as l'air d'être un habitué de la vie loin de toute forme de civilisation.» Elle admire cela, ça s'entend dans sa voix, dans le regard curieux et l'envie d'en savoir plus sur lui.



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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Mer 23 Jan - 16:37


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" Si je suis quoi ?" Répondit-il en penchant à peine la tête vers elle, que pouvait-il bien y avoir d'extrême dans son attitude ? Quoi d'extrême dans le simple fait d'être dans la nature et de ne la prendre ni en peur ni en pitié ? Non il n'y avait la rien d'extrême pour lui, ce terme a par définition un sens de
nouveauté. " Pas vraiment..." Grommela t-il en fronçant les sourcils, luttant un temps avec le fond de son sac. Sam en avait arraché un bout de viande séché, le déchiquetant ensuite entre ses dents. De nouveau posté sur son siège de fortune il continua simplement de manger son repas sur le pouce, restant pour le moins intrigué par ses ailes, finalement et se démenant avec sa curiosité folle il lui dit: J'accepte donc ta proposition chère Valkyrie." Ayant évalué ses faibles
connaissances en matière de mythologie nordique, il avait vite de fait classé la jeune femme dans cette catégorie. Après tout il ne savait pas si elle était tombée du ciel par le plus grand hasard, ou si la farouche voyageuse était en face de lui dans le seul et unique but que de prendre son âme.

La rumeur du vent faisait alors son chemin dans la cime des arbres, et le temps s'écoula alors à son rythme naturel. Le bruit de la mâchoire masculine déchirant la viande accompagnait de concert le son du bois craquant sous la chaleur rouge des flammes, la forêt rébarbative s'étendait loin dans l'obscurité. Place ou des dieux aussi anciens qu'oubliés dormaient depuis des siècles, acolytes d'une nuit le duo partagea ce temps propice à la réflexion: Nous sommes au coeur d'une civilisation cependant, le moindre arbre ici possède son propre écosystème, de même que pour le sol, les animaux. Autant de civilisations que de choses pour en avoir le besoin, nous ne sommes loin que d'une seule, celle des hommes tout au plus."

Laissant son épaule craquer, l'homme des bois était venu prendre place sous le toit de la cabane. Intrigué ou pas il avait besoin de sommeil, il n'arrivait jamais rien de bon à partager des mots une fois la lune trop haute dans le ciel. Un signe de tête et il l 'écroula sur un oreiller à peine acceptable: Repose toi, on y verra mieux demain." Aussitôt dit-il cela qu'il avait sombré dans le sommeil, un soupire pour s'endormir. Dormir au coeur du danger était à présent pour lui une seconde nature, il avait froid mais la couverture était préférable sur les épaules d'une femme blessée. Les yeux clos le froid se fit porteur d'un vieux souvenir, celui d'un enfer à la fois vide de tout et plein de tempêtes venteuses. Si ce n'était pas vision infernale c'est de fantômes qu'il rêvait, rien de bon ne se baladait entre ses oreilles.

Parfois Sam se réveillait pour balancer quelques branches dans le feu, Portant sur Sybille un regard furtif. Depuis son arrivée dans le coin il avait découvert que ne pas se mêler des affaires des dieux, était pour sur une valeur sur. Car des hommes il n'en avait été un des meilleurs, que dirait-elle en connaissant sa vie et le nom du dieu qu'il était supposé être ? Elle poufferait de rire, voudrait l'embarquer dans son clan ou quoi d'autre ? Le dormeur bouger parfois dans son sommeil, comme un soldat de retour chez lui son corps même dans la torpeur ne trouvait un repos absolu.

Finalement l'aube avait décidé de pointer le bout de son nez, les supplications de ses membres n'y avait rien fait. Sam debout aux premiers rayons préparait déjà un café, laissant le liquide sombre bouillir dans son récipient. Difficile de croire qu'il venait de passer la nuit avec une singulière femme, parfois la cuillère cognait ou raclait le fond pour bien dissoudre le café. Les oiseaux piaillait de plus belle au fur est à mesure que le ciel devenait clair, une photographie de ce qui avait une fois le début du monde. Une terre avec les dieux seuls, un bref instant avant que le spectacle ne commence dans la création.

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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Dim 27 Jan - 17:28



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Les premiers rayons de l'aube n'ont pas perturbé le sommeil de la déesse, en revanche l'agitation autour d'elle finit par lui faire ouvrir un œil. Son corps entier se crispe sous les courbatures nées du traumatisme de la chute, le choc, et elle se redresse difficilement pour se mettre assise. Sybille observe autour d'elle, les informations de la veille reprennent leur place, le vol, la chute, l'inconnu qui l'a recueillie. Elle s'étire, doucement, les ailes se déploient pour se replier ensuite dans son dos et elle repère d'un coup d’œil son hôte. L'odeur du café la réveille, toujours, elle se met difficilement debout sur ses jambes, prise d'une faim de loup puisque la veille l'idée même d'avaler quoi que ce soit lui nouait l'estomac. «Bonjour Sam.» Elle ose lui adresser un sourire, puisqu'il n'a pas essayé de la tuer cette nuit, ou même de lui arracher des plumes, elle devine qu'il était sincère quand il disait qu'elle n'avait rien à craindre de lui. Elle ose s'asseoir près de lui, lui demande un peu de café et ramène ses genoux contre sa poitrine. Elle ressent chacune de ses blessures, soignées pourtant avec soin par son sauveur, probablement lui faudra t-il plusieurs jours pour recouvrer. «Je pourrais me réveiller dans cette ambiance tous les jours.»

La tranquillité, loin de la ville, loin des autres, vivre simplement et regarder la nature évoluer autour d'elle, s'éveiller. Ça lui rappelle ces longues heures durant lesquelles elle observait les vagues, chacune d'entre elles différentes, chacune d'entre avec avec une mélodie unique.  Et là aussi, le chant des oiseau, la brise dans les cimes, le cours d'eau plus éloigné. C'est une retraite spirituelle, ça tombe bien, elle en avait grand besoin car ici elle n'a pas à se demander de quelle manière se cacher ni quel visage qu'elle croise est son ennemi. Il n'y a rien d'autre autour, juste eux, dans un environnement respectable et bienveillant. Sybille trempe ses lèvres dans son café et soupire doucement, elle ne sait toujours rien sur son hôte, c'est quelque peu frustrant de ne pas pouvoir connaitre une personne aussi généreuse, le genre qu'il vaut mieux avoir dans son cercle sociale, une âme pure comme on en voit rarement à Arcadia. Elle aimerait le connaitre davantage, mais n'étant que très peu douée pour ce genre de choses, elle imagine qu'il y a d'autres moyens de procéder. Son regard passe sur les hauteurs, le Mont Katahdin sans doute. En grèce elle avait l'habitude de faire des randonnées, et depuis ses quelques problèmes, elle n'a jamais réellement pris le temps de savourer la nature.  «Tu as été là-haut ?» Elle point du doigt le sommet, elle l'a vu en vol, elle n'a pas réussi à se poser dessus à cause du vent. «1600 Mètres ça se fait rapidement, on y va ? Il y a un lac un peu plus loin, je rêve de me baigner, retirer le sang et laver mes guenilles. » Elle étire un sourire, laisse passer un petit rire en observant son tshirt en lambeaux. Avec un peu de chance elle pourra tenter de voler depuis le sommet, les vents y sont assez forts pour un décollage sans trop d'encombres, à condition que les douleurs ne la paralysent pas.



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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Dim 24 Fév - 21:54


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Sam avait toujours pour habitude d'offrir un visage neutre, ballottant d'une indifférence à une gentillesse simple. Une première couche de personnalité rarement percée depuis des lustres, le type sympa qu'on croise mais d'on on ne sait jamais assez de choses et qui lentement quitte l'esprit des autres. Il en est ainsi dans le monde des hors la lois, des vrais criminels pas comme ces clowns d'Aracadia. Tous occupés pour prendre un peu plus de pouvoir, d'argent ou se faire un nom. Sam comme tant de desperados avant lui savait que sa route n'aurait de sens que par sa fin violente, qu'un jour on mettrait sur son corps un drap blanc. Tout le monde parlerait du personnage comme d'un sombre monstre, d'une fine gâchette ou dieu sait quoi comme on peut le trouver sur Wikipédia. Une partie de lui voulait emporter loin des hommes et de l'histoire l'être qu'il était vraiment, laisser ce qu'il restait de son âme tomber au plus profond d'une tour de silence. " Bonjour Sybille."

La voix profonde troubla un instant l'équilibre parfait de l'endroit, tel l'ours sortant de sa caverne et faisant fuir les petites bestioles. Il savait combien la jeune femme pouvait encore le craindre, une peur de l'inconnue plus que de sa personne même. Non il ne lui ferait encore aucun mal, n'y voyant ni raison ni récompense en cela. Il plongea une tasse en métal dans le café à présent bien chaud, la déposant devant Sybille après l'avoir un peu enfoncé dans la terre plus fraîche un sachet de biscuits pour accompagner la boisson: Durant la seconde guerre mondiale, un soldat américain a écrit une lettre à son épouse. Un type de New York je crois, dans cette lettre il disait qu'il avait fait un pacte avec dieu. Si jamais il revenait de la guerre en vie, il trouverait un coin de terre comme ici pour y construire une maison. Que jamais plus il ne prendrait une vie humaine, apprécier un cadre comme celui-ci demande un prix fort élevé."

Il avait dit cela à l'ange car il pouvait sentir qu'elle comprendrait à sa façon, aucune personne de cette ville ne pouvait se vanter de ne pas connaitre la face difficile de l'existence. Pour suivre les propos de Sybille Sam avait détourné le regard pour observer l'endroit en question, la petite ne plaisantait pas en matière de rando. Il ne pu s'empêcher de rougir un peu à l'idée de l'imaginer nue ou presque dans le lac, voyant qu'à la lumière solaire la demoiselle était encore plus séduisante que de nuit et couverte pénombre. L'humain n'avait pas toute la panoplie des animaux pour montrer son intérêt envers un tiers, aussi un regard plus long sur elle fut son involontaire message. " Non jamais, mais pourquoi pas s'y rendre. J'imagine ça vaut la peine." Dit-il avant de commencer à ranger son camp, laissant son siège à la belle tout en effaçant les traces de son passage dans le coin. De gestes précis l'homme avait sanglé son sac à un arbre pour mettre sur l'épaule un plus petit et supportable pour son dos d'une main tendue vers Sybille pour l'aider à se lever il chuchota: Allons-y maintenant, sinon la marche sera trop pénible pour toi avec le soleil au zénith."

Un souffle lourd avait alors gonflé la poitrine de l'homme sauvage, une démarche sans grâce, aucun geste inutile pour économiser des forces. Après un rapide rangement du camp de fortune il avait prit avec elle le chemin du lac, l'observant de temps à autre pour avoir par elle la bonne direction à suivre. Une plante, une bête pouvait un temps attirer son attention. Sam ne prenait pas la peine d'expliquer à Sybille ce qu'elle pouvait voir, laissant à la contemplation tout le loisir de s'exprimer pleinement: Mange ça..." Lui avait-il dit tout en lui offrant une fleur blanche, une petite fleur au parfum prononcé de framboise.

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Let the skyfall (Samanya & Sybille) - Dim 17 Mar - 17:31



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Du peu qu'elle le connaisse, les paroles de Samanya demeurent toujours plus emplies de mystères les unes que les autres, des discours et des histoires au travers des quelles le message passe. Elle admire sa sagesse, se demande si derrière cela se cache une histoire fort mouvementé pour qu'il choisisse de rester en retrait d'Arcadia. Puisqu'il semble avoir l'habitude de vivre à l'état sauvage, elle remarque qu'il lui possède certaines choses et ses vêtements qui doivent assurément venir de la ville. Ici il n'y a ni dieux, ni mafia, juste un monde vivant dont ils font parti. Elle lui propose d'aller plus loin dans la nature, curieuse d'en voir plus, soucieuse de reprendre sur elle et ne plus jouer les blessés, un besoin physique et psychologique de se perdre pour se retrouver.

Peut être que tout ce qu'elle avait besoin à ce moment là c'était de vivre autre chose, dans un autre endroit, avec quelqu'un d'autre. Pouvoir se recentrer, simplement et repousser certaines limites dont la première était celle du corps. Endolori encore par la chute, la déesse refuse de suivre les besoin de l'enveloppe charnelle. Elle aura besoin au cours de sa vie d'ignorer certains appels, si elle veut survivre si elle veut que ce genre d'événement ne se reproduise plus, elle doit s'endurcir encore, toujours plus. Sybille suit, le regard rivé sur la silhouette de Sam. La déesse a réclamé la marche, elle désire aller haut, retourner voler, l'humaine quand à elle ne comprend pas, elle se laisse juste guider, ignore les chocs électriques qui viennent parfois déranger sa marche. Elle avance, sans se plaindre, d'abord interpellée par ce qui les entoure. La nature à l'état brut l'a toujours fascinée. Aux cimes elle perçoit quelques oiseaux, dont l'ombre vient déranger les rayons du soleil sur sa peau, les siennes sont repliées dans son dos, le blanc de ses plumes resté poussiéreux. Samanya se retourne vers elle, lui tend quelque chose en lui intimant de le manger.  Une petite creux blanche entre ses pattes d'ours. Sybille lève les yeux vers lui, essaye t-il de l'empoisonner ? Briserait-il le secret qui a été silencieusement fait quand il a choisi de l'aider ? Sybille attend une fraction de seconde et refuse de croire que cette aura protectrice cherche à lui faire du mal. Ses doigts frôlent les siens quand elle attrape cette petite plante blanche, qu'elle vient ensuite glisser entre ses lèvres, un peu suspecte d'y trouver un gout. La nature regorge de surprises, elle a tendance à oublier que la terre mère mère est de base ce qui leur permet de vivre. Lui semble le respecter, semble connaitre tout ce qu'il se passe ici, le moindre bruit, le moindre événements naturel. Elle est dans son monde, il est là pour la guider jusqu'au sommet. Elle doit lui faire confiance.

un sourire, perçoit de légères saveurs de framboise sur le bout de la langue. Elle se penche pour en cueillir une autre et la lui tend à son tour. «Toi aussi.» Qu'il s'agisse simplement de nourriture ou de remède pour avoir la force nécessaire pour endurer l'ascension ou même de découverte curieuse, elle apprécie le geste, et un fin sourire se fait sur ses lèvres.  Elle perçoit son hybris à lui, la peur du noir et dans un tel endroit, elle comprend que l'obscurité puisse l'effrayer. Néanmoins elle ne sait toujours pas quel dieu il est et cela finira par trop attiser sa curiosité. Elle inspire, résiste à l'envie de lui demander une nouvelle fois, essaye de profiter de l'anonymat pour faire connaissance sans avoir le moindre préjugé, tout comme on pourrait en avoir sur elle: déesse de la vengeance. «allons y» Elle passe devant, à son tour, se laisse découvrir la nature, marche en prenant relativement le temps d'observer ce qu'il y a autour, attrape les arbres, laisse passer ses mains dans les feuillages, inspire, expire. «J'espère pouvoir voler arrivé en haut, j'ai les ailes ankylosées»



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