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petite fleur fragile
Hedda Muharib
BLAZE : Nephtys
CREDITS : bandersnatch
FACE : Daisy Ridley
DOLLARS : 2226
SACRIFICES : 243
PORTRAIT : Together - Eskel  1571342075764
ANNEES : 25 ans
CŒUR : liée à Eskel
RÉINCARNATION : Valkyrie
FACTION : Obscuri
GENÈSE : créature stade 3
TALON(S) D'ACHILLE : les yeux sombres du loup, les porte-manteaux aussi
RUNNING GUN BLUES : Together - Eskel  Ewv0

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petite fleur fragile
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Together - Eskel - Dim 28 Juin - 18:43


No matter any weather we're together

@Eskel Oernsson



La porte claqua une dernière fois tandis qu'Hedda ne jetait pas même un regard en arrière. Elle se débarrassait du lieu sans ressentir la moindre émotion, prête à rendre les clés, ne plus jamais y revenir.
D'un pas égal, la jeune femme commença à descendre les marches de la résidence. Elle craignit un instant d'y croiser un fantôme, un souvenir, celui de sa propre silhouette aux vêtements déchirés, aux cheveux emmêlés, des tâches de terre sur tout le corps, des tâches de sang aussi. Et bien sûr, parce que cela faisait partie de ses souffrances, Hedda se revit appuyer de tout son poing contre la barre de la porte d'entrée, celle du bâtiment, la démarche boitillante car elle ne portait plus qu'une seule chaussure et...
Pas de fantôme, pas de double d'elle même figé dans un instant infini de douleur, rien. La jeune femme franchit la porte, cette fois-ci dans l'autre sens.
L'extérieur.

***

Le nouvel appartement n'était pas si éloigné que cela des pauvres pièces qu'elle louait jusqu'alors. Un camion bloquait la rue, celui amenant tous les nouveaux meubles qu'il avait fallu acheter.
Eskel était déjà là, à discuter avec quelques uns des déménageurs. Même de loin, Hedda voyait les traces sombres de certains de ses tatouages sous les manches qu'il portait. Elle s'approcha, aussi droite que possible. Seule, la jeune femme n'aurait pas pu faire face à ces hommes, coincée par ses propres peurs et des accès de misogynie ordinaire. Aujourd'hui, elle les regardait du coin de l'oeil, consciente qu'ils lui étaient bien peu utiles finalement.
La Valkyrie, une ombre dans sa tête. Une ombre capable d'octroyer des pouvoirs, ses pouvoirs...
Les hommes occupés à déballer les meubles du camion la regardaient comme une petite fleur fragile, Hedda préféra poser les yeux sur Eskel, le regarder avec au coin des lèvres avec un petit sourire que lui seul voyait.
Il savait et évidemment, elle savait qu'il savait.
Sa force à elle était plus que celle d'une simple humaine, et porter le canapé que quatre gros bras s'échinaient à transporter en ce moment même, aurait été pour Hedda une broutille. Pour Eskel aussi, mais il fallait rester prudent n'est-ce pas? Ne pas se faire remarquer.

”On les laisse se débrouiller et on va les attendre en haut?” Après tout, ils les payaient pour ce job.
Mettre la main à la pâte n'était pas si nécessaire...

Contrairement à son premier logement, la résidence possédait un ascenseur désormais. La main d'Eskel dans la sienne, Hedda s'y dirigea et appuya sur le bouton du quatrième étage. Lorsque les portes de la cabine se refermèrent, elle s'approcha un peu plus de l'homme. ”Tient moi contre toi, s'il te plait...” La demande lui avait échappé des lèvres.
Cela arrivait parfois, et les contacts qu'Eskel lui prodiguaient la rassuraient.
Dans les gestes de l'homme, il n'y avait pas de douleur. Jamais...

La porte de l'appartement était grande ouverte pour permettre de passer, les bras chargés. Hedda avança, le crâne vide de toutes pensées. Elle franchit le seuil, rien ne se passa. Du bruit venait de la cage d'escalier : les déménageurs qui suaient sang et eaux. La jeune femme aurait pu avoir pitié d'eux, mais à quoi bon?

”Toujours pas de regrets, alors?”Elle même secoua la tête comme pour signifier que non, Hedda n'en possédait aucun.

"Pardon m'sieur dame mais le lit, y va où? Z'auriez pu en prendre un plus léger d'ailleurs..."




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Eskel Oernsson
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / reste @ mamand'amur ♥
FACE : adam driver
DOLLARS : 2589
SACRIFICES : 140
PORTRAIT : Together - Eskel  1287f2bbb28c319236f836fe45fa0d02
ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
JUKEBOX : brother bright - blood on my name / baha men - who let the dogs out / ghost - cirice
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Together - Eskel - Dim 12 Juil - 4:27


No matter any weather we're together



Ils avaient rassemblés les dernières affaires, les petites choses dont ils avaient besoin pour vivre, comme la machine à café, qui partait en dernier dans le camion. C’était le grand jour, celui d’enfin quitter l’appartement dans lequel ils vivaient à deux, celui de Hedda, pour emménager dans le leur, à eux. Une drôle d’idée peut-être, mais après des mois à vivre ensemble suite au blackout qui s’était emparé de la ville, cela semblait être quelque chose de réalisable qui rendrait leur quotidien beaucoup plus simple à vivre. Plus aucune envie de fuir, aucune envie de retourner vivre seul chez lui, ils avaient pris leurs habitudes, même le chien avait fini par se faire à l’appartement et restait chez les parents d’Eskel, le temps pour eux de s’installer dans leur nouveau appartement, bien plus grand que le précédent.

Dans le même quartier que leur ancien logement, pas très loin finalement de leur travail et du restant de la ville historic restait l’endroit idéal malgré les loyers un peu plus élevés, mais ça, leur patron avait été assez généreux pour revoir un peu leurs salaires. A croire qu’il sentait l’envie de déménager grandir sans qu’ils n’en touchent un mot au patron. Leur vie privée finalement, ils la gardaient pour eux un maximum loin des oreilles et des yeux indiscrets. Ne pas se faire voir, ne pas se faire remarquer, raison pour laquelle ce n’étaient pas eux qui s'affairaient avec les cartons à emmener à leur étage, mais les déménageurs. Cela a le don de faire sourire Eskel, témoin de la scène en bas de leur immeuble, amusé de les voir en pleine galère, ses yeux se posent sur Hedda, non loin et elle aussi le regarde, amusée.

L’un comme l’autre était doués de force surhumaine capable de déplacer tout ceci en un rien de temps et pourtant, il leur fallait avoir l’air ordinaire, d’une simplicité renversante, même si c’était presque douloureux d’imaginer leurs pauvres affaires entre les mains de ces simples mortels. « Allons-y, j’ai pas envie de les voir galérer avec la bibliothèque.» qu’il s’amuse, suivant Hedda, sa main logée dans celle de sa petite amie comme si, au final, c’était devenu ordinaire.. Et ça l’était. Des changements il y en a eu beaucoup, tous plus positifs les uns que les autres depuis quelques temps. Le principal, au final, c’était eux, une idée qui n’était plus aussi folle qu’il y a quelques semaines encore, quelques mois où les choses étaient beaucoup moins simple.

Une fois à l’intérieur de l’ascenseur c’est un exemple de ces changements qui quitte ses lèvres, demande faite pour qu’il la serre dans ses bras ce qu’il fait, bien entendu sans broncher. Les mains autour de sa taille il la serrait contre lui, juste le temps de monter à leur étage tout en déposant un baiser dans ses cheveux.  Des petites choses, simples, qu’il chérissait pourtant plus que tout. Leurs progrès étaient indéniables et le bonheur lisible sur le visage, dans les yeux, rien que dans les actions à tel point que même ses parents le trouvent changer, leur fils, sans qu’il ne parle de quoi que ce soit avec eux. Pas encore. Une fois à leur étages ils sont bien obligés de se séparer l’un de l’autre, Eskel suivant le pas derrière elle alors que leur appartement était grand ouvert, quelques cartons déjà montés attendaient là et les hommes se dépatouillaient avec un meuble, dans l’escalier.

Des regrets il n’en avait aucun. Il secouait la tête en retour, le sourire aux lèvres. Non il n’avait pas le moindre regret, comment pourrait-il alors qu’ils en étaient arrivés là. C’était plus encore que ce qu’il aurait pu imaginer, plus qu’il ne pensait avoir. Un rêve dont il n’espérait jamais s’éveiller. « Tu crois vraiment que je vais regretter tout ça ? »  dit-il en fermant la distance entre eux. Rester éloigné était hors de question. Même si le salon était encore dépourvu de beaucoup de meuble, même s'il ne ressemblait à rien à l’heure actuelle, ils étaient chez eux, et cela suffisait. C’était tout ce qu’il fallait. Pour ponctuer ses mots il se pencha vers elle, venant déposer un simple baiser sur ses lèvres. Cela aussi, il avait le droit de le faire maintenant. Un changement des plus inattendus et pourtant, c’était devenue une habitude, doucement. une simple bise sur les lèvres qu’il aurait aimé approfondir, mais derrière lui, le déménageur se veut pressant. Ah. Le lit.

Ils avaient commandés un lit oui, mieux que le tas de coussins sur lequel ils dormaient tous les deux jusqu’alors même si, il avait rapidement  adorer ce coin de la chambre qui lui était réservé, principalement quand elle a décidé de venir l’y rejoindre et passer ses nuits avec lui. Depuis c’était difficilement envisageable de changer ça, et les jours passés loin d’elle n’avaient fait que solidifier ce besoin d’emménager ensemble. De remédier à cela définitivement. Alors le premier achat qui avait été fait, c’était un lit dans lequel il pouvait tenir sans devoir se contorsionner et dans lequel il y avait assez de place pour eux deux ainsi qu’un nouveau canapé, lui aussi plus grand pour les mêmes raisons. Bien qu’il est entendu, cela n’empêche pas Eskel d’embrasser Hedda un peu plus longtemps, se détachant finalement d’elle pour annoncer l’endroit où allait se trouver leur chambre, deuxième pièce à gauche, pas très loin. Les hommes qui entraient dans l’appartement avaient l’air effectivement essouflés et ils auraient pu les aider, il est vrai, mais il ne préférait même pas le faire, encore moins après la réflexion du déménageur. « On aurait du prendre un lit encore plus lourd. » qu’il souffle à Hedda lorsqu’ils sont enfin passés. « Je n’arrive pas à croire qu’on a un lit. Mais le tas de coussin va me manquer, pas à toi ?» Un véritable nid douillet, mais un véritable sommier n’était pas un désavantage, surtout pas pour son dos qui effectivement n’allait pas cracher sur un peu plus d’ergonomie. « En tout cas j’ai pas hate de les voir porter le frigo, ça va être un carnage, on aurait dû le faire nous-même une fois la nuit tombée. »




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Together - Eskel - Dim 12 Juil - 21:40


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C'était intime un lit, c'était différent. Différent de quelques coussins à même le sol sur lesquels ils s'étaient blottis comme des enfants, osant à peine se serrer l'un contre l'autre, osant à peine respirer, chacun tremblant de ses propres craintes.
C'était différent du parc, de l'herbe encore verdie par l'été indien qui finissait, de la nuit qui tombe et des hommes plus méchants que tout.
Différent du lit au sommier défoncé dans lequel Hedda n'avait que des cauchemars et où le drap reposant sur elle semblait aussi lourd qu'un couvercle de cercueil.
Là il ne serait pas pour elle mais pour eux. Un lit où Eskel se coucherait aussi pour enlacer une bien drôle d'amante qui avait si peu à lui offrir.
Pas maintenant, pas tout de suite.
Eskel ne réclamait rien.
Quand il l'embrassait (peau, cheveux, lèvres parfois...) la sensation était comme le battement d'ailes d'un papillon qui s'attarderait un peu. Parfois, comme dans l’ascenseur, Hedda lui demandait de la serrer fort. Il obéissait.
Et elle s'accrochait à lui tout autant, dénuée de peur mais non d'appréhension. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde, Eskel la consolait tout autant de ses chagrins que des larmes qu'Hedda ne versait pas.
Etait-elle tout le temps triste pour autant?  Elle pouvait sourire, elle savait sourire, le faisait. L'ancien appartement avait été trop petit pour y danser, ici Hedda voulait tourner en coeur avec son compagnon là, dans le salon si large. Et puis sauter à son cou ensuite, sentir son souffle contre elle comme au plus noir de la nuit quand sa simple présence éloignait les monstres.

Mais Hedda restait immobile, se contentant de l'étreinte de l'homme, de son baiser qui dura plus longtemps que ce que la décence permettait, mais la décence, Hedda s'en fichait bien. Il y avait d'autres choses importantes, des choses qu'Eskel faisait...
Au déménageur demandant le bon endroit pour le lit, Hedda indiqua la chambre du bout du doigt. Elle remarqua le clin d'oeil grivois de l'homme à son collègue, pour les désigner eux, ce qu'ils allaient sûrement faire dans ce lit, et rougit.
Pourquoi les gens rendaient ça aussi sale?

La jeune femme secoua la tête : porter le frigo la nuit tombée? Il suffisait qu'un voisin entende le bruit de leurs pas, ouvrent la porte et...

”Le lit sera bien, une vraie place, une où on a le droit d'être tous les deux et qui a été pensée comme ça, pas juste...aménagée. Et ça évitera le chien d'y mettre trop de poils...”

Petit à petit, d'autres meubles arrivaient.

”Je peux te demander de porter le frigo ce soir si tu penses qu'il te faut cette épreuve pour te montrer digne”, taquina doucement Hedda son compagnon.
Au travail, lorsque Eskel usait de sa force, la jeune femme baissait toujours les yeux avec pudeur. Mais ici, chez eux, sans doutes avait-elle le droit de regarder...
Et sa main tenait celle d'Eskel, la serrant fort, fort de sentiments, non de violence. Parce qu'il y avait une subtilité, une différence entre ces deux choses, et patiemment, Eskel la lui expliquait entre chaque étreinte, entre chaque baiser quand bien même Hedda ne pouvait tout donner d'elle encore.

”Ils montent les derniers meubles et ils partent de toutes manières, les déménageurs. Ensuite on se débrouille. Tous les deux, juste nous deux.”

Et il n'y avait pas grand chose à vrai dire.

”On mettra les coussins sur le lit et on se reposera un peu?”

Il avait fallu se lever aux aurores après tout pour terminer de tout emballer, se débarrasser ce qu'ils ne gardaient pas quand bien même il y avait peu. Attendre le camion avec les meumbles descendus dans la rue, faire le pieds de grue pour récupérer les clés de leur nouveau bien, ensuite pour Hedda, courir rendre l'ancien... Une longue journée émaillée d’événements divers...





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GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
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Together - Eskel - Mar 28 Juil - 22:58


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Malgré l’intervention du déménageur, Eskel ne râlait pas.
Une curieuse réaction pour le monstre au tempérament souvent brûlant, mais qui se contentait cette fois de les regarder, laissant Hedda leur indiquer le chemin du doigt alors que les autres, le lit posé dans le salon le temps de récupérer un peu leur serve un sourire qui voulait tout dire. A cela non plus il ne s'énerve pas. Pire, il leur rend même leur rictus, amusé de leur réaction. Ce n’est pas la première fois qu’ils déménagent un couple et allait surement parier combien de temps ils allaient mettre après leur départ pour mettre à l’usage le lit qu’ils avaient porté jusqu’ici. Mais eux étaient différents sur bien des points, sur bien des manières. Cette place comme elle dit ce serait la leur, au grand désespoir de son chien qui allait devoir s’habituer à ne plus s’affaler sur eux. Les activités dans le lit seront bien plus prudes que ce que leur imagination dépeignait certes, des étreintes et peut-être quelques baisers...

Pourtant il en était ravis de ce qu’ils avaient déjà réussi à construire, si bien qu’il trépignait à l’idée qu’on les laisse tranquille, même pour regarder la télévision dans leur canapé. Dans un tas de coussins, sinon. Un peu de paix après tout le bazar du déménagement, si bien qu’il proposait de participer. « J’ai pas besoin de ça pour me montrer digne, ma virilité est pas si fragile, j’ai juste pas envie qu’on y passe des années. Toi comme moi on aurait déjà terminé. » Quelque chose dont ils ignorent tout, ces gens parfaitement ordinaires d’après l’absence d’aura autour d’eux. Que la précieuse aide des tourtereaux les soulageraient eux et leurs lombaires de façon drastique… si ils étaient en mesure de les aider sans risquer d’avoir des problèmes. Des problèmes qu’il s’est attiré, avec pour conséquences du temps de perdu, éloignés pendant un temps pour mieux se retrouver ensuite.

Ne pas se lâcher, les doigts glissés dans les siens, les doigts serrés avec force par une valkyrie gagnant en pouvoir tous les jours. Il y avait ce coe incroyablement rassurant dans une simple main tenue. Un bonheur que beaucoup ne comprendrait pas non, devant la simplicité du geste. Mais il sert sa main en retour, indiquant sa présence là avec elle, dans ce nouvel endroit. Ce nouveau cocon qu’ils ont choisi ensemble et qui serait à eux, une fois qu’ils auront terminé. Dans peu de temps, d'après elle. Si seulement c’était vrai.

Que eux deux, une bien bonne perspective à laquelle il fallait s’accrocher pour ne pas perdre patience. Pour rester docile tandis que le lit était mis enfin en place dans leur chambre, lit dans lequel ils pourraient enfin souffler d’ici peut. «Ça me parait être un excellent plan. On commandera sushis pour ce soir aussi. » comme le premier soir qu’ils ont passé chez elle, et bien d’autres ensuite. Vu les cartons dans la cuisine et le frigos vies ils n’avaient pas d’autres choix que de commander quand bien même la fatigue n'était pas un facteur pris en compte. Avec la flemme que le déménagement avait apporté, une livraison semblait être l’idéal pour ne pas les déranger davantage une fois que le calme serait enfin tombé chez eux.
Chez eux, enfin.


Le frigo était arrivé entier dans la cuisine sans l’aide de l’un des êtres surnaturels. Un miracle qu’Eskel aurait applaudi si il n’avait pas les mains dans un carton à trier les premiers objets en sortant. Tout était savamment inscrit sur les cartons et tout avait une place défini dans l’appartement. Des premiers livres qu’il avait rangé dans la bibliothèque, après avoir fait un tris de leurs copies en commun et s’être séparé des doubles avant leur déménagement, ainsi que le linges dont ils auraient besoin dans la chambre, ils étaient prêts à s’installer. Ne manquait que deux cartons qui sont déposé dans le salon avec les autres et c'était terminé, enfin. Le temps de parler de la facture et le temps de dernières remarques des employés définitivement portés sur la chose leur souhaitant de “bien s’amuser ce soir” la porte était enfin fermée derrière eux. « Enfin, j’ai cru qu’ils allaient jamais nous laisser.» qu’il soupire de soulagement, au côté d’Hedda. Le silence était parfait, attendu. Un peu de tranquillité tombant enfin sur le salon… Avec la réalisation soudaine que c’était fait. « On est enfin chez nous. » qu’il murmure, heureux.

Par automatisme les doigts étaient revenus s'entremêler, contact discret mais indispensable. Rassurant. Cette fois il s’autorise un geste différent des autres mais qui n’en restait pas moins délicat, quand le loup porte sa main jusqu'à ses lèvres pour y déposer un baiser, avant de la relâcher malgŕe l’envie de rester accroché à Hedda. Si ils rangeaient leur lit ils auraient tout leur temps pour se retrouver. «Allons faire le lit, j’ai envie de voir si le matelas est toujours aussi confort qu’au magasin. » Parce que c'était un détail important, mais surtout, il avait simplement hâte de pouvoir en profiter. Il saisit une partie des coussins et des draps posés sur le canapé et va rejoindre la chambre encore vide si ce n'était pour le lit et les tables de nuits, mais cela suffirait. Encore un peu d’huile de coude était nécessaire, mais ils seraient bientôt tranquille.





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Together - Eskel - Mer 29 Juil - 22:44


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Si la porte fit un bruit quelconque en se refermant, Hedda n'entendit rien. Ne restait qu'eux, eux et les ombres qu'ils déposaient au sol par chacun de leurs gestes comme d'autres y déposeraient leurs propres vêtements. Pas eux, pas encore, pas tout de suite. Pas vraiment, pas maintenant...
Les cartons s'empilaient un peu partout, certains commençaient déjà à être rangés. Hedda regarda Eskel prendre les livres sans effort dans ses mains pour les placer entre les rayonnages d'une première bibliothèque. Il calculait chaque geste pour ne rien abîmer et n'avait peut-être pas conscience de la douceur de ses mouvements. Il y avait une grâce en lui, et lorsqu'il l'enlaçait, Hedda ne pouvait décrire correctement ses gestes, son regard et ses baisers.
Parfois, ça lui donnait à elle le coeur gros : l'impression d'être bien trop banale à côté ou pire, bien trop ratée, bien trop gâchée.
Et puis il suffisait qu'Eskel s'approche, comme maintenant, qu'il ait un geste quelconque et...

L'homme lui avait repris la main, la portant à ses lèvres. Alors, le plus simplement du monde, Hedda sourit elle aussi. Avant, ce genre de geste n'arrivait plus à être automatique. Il fallait y penser, y réfléchir, faire l'effort des interactions avec les autres tout en contrôlant ses nerfs. Ses nerfs et ses mains. Ne pas s'arracher les cheveux, ne pas pleurer. A présent c'était différent, du moins avec Eskel. L'homme disait bien des choses y compris par son silence. Hedda savait qu'elle ne comprenait pas tout de lui, pas encore, mais cela importait peu. Ce qui importait c'était de le regarder, de lui toucher la joue parfois et de le sentir appuyer son visage contre la main de la jeune femme.
L'embrasser.

”Je m'occupe des oreillers” murmura la jeune femme en attrapant les taies. Ils parvinrent à passer la porte de la chambre ensemble, côte à côte. Enfin côte à côte...Eskel du faire passer la jeune femme devant, à moins que Hedda ne se soit faufilée elle-même au dernier moment, se retournant à moitié pour soudain lui embrasser le menton. Un geste bravache, pas facile à avoir mais qu'importe?
Elle se souvenait du magasin de meuble, du regard presque abasourdi d'Eskel devant un lit adapté à sa taille. Ce lit était là à présent, dans la chambre. Dans leur chambre... Et des coussins commençaient à le garnir tandis qu'Hedda recouvrait les oreilles, elle.
Eskel s'occupait rapidement des draps, efficace comme toujours.

”Allonge toi et dis moi s'il est aussi bien que dans tes souvenirs...”

Elle-même attrapa un coussin, le serrant contre elle dans un geste réflexe. Elle en avait encore un peu parfois...
La jeune femme restait debout, l'impression d'un poids aux jambes. Elle ferma les yeux un instant, puis enleva la vieille paire de baskets défoncées qu'elle portait en guise de chaussons.

”Tu as peur que j'ai peur, pas vrai?” demanda-t-elle dans une phrase on ne peut plus maladroite.
Hedda s'assit sur le rebord du lit un instant avant de finalement étendre les jambes, aller à ses côtés. De ses mains, elle attrapa le visage de l'homme. ”Tu es beau” murmura la jeune femme. Il l'était oui, dans une définition de beauté allant au delà du simple physique et beau, fallait-il qu'il le soit pour qu'une femme tourmentée soudain s'arrête et, en le voyant, décide à nouveau d'aimer.

”...Tu crois qu'ils se sont rendu compte du changement d'adresse commun maintenant, au bureau?”



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Together - Eskel - Mar 11 Aoû - 21:00


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Il était temps de finir de s’installer, du moins pour la soirée. Les cartons étaient un peu partout bien qu’ils ne possèdent que peu de choses, même à deux. Ils avaient la particularité commune de ne pas posséder à l’excès. Minimalistes et ordonnés, qu’ils en soient conscient ou pas, s’entourant au final de choses pratiques. Peut-être un peu impersonnel, mais qui sait. Ici il y avait plus d’espace, plus de bric à brac à collecter qui leur serait commun pour parsemant les bibliothèques par exemples, alignées de leurs divers tomes dans une cacophonie d’auteurs et de genre littéraires.  Au final le principal pour eux était déjà là, leurs livres, la télévision installée, le canapé et le lit, qu’il suffisait d’installer convenablement maintenant que les déménageurs étaient partis et qu’il n’y avait plus qu’eux deux.

Un message transmis d’un baiser sur sa main, simple, mais qui avait demandé du temps et travail. Une confiance gagnée au fils des mois pour avoir en retour ce qu’elle lui offre. Un sourire qui réchauffe le coeur quand les doutes s’installent. Encore un peu de tendresse, même si c’était toujours compliqué. Petit pas par petit pas, ils avançaient et au delà des soucis, au delà des baisers, l’appartement en était une preuve, de leurs progrès.  En s’emparant de la literie Eskel se débrouille pour ouvrir la porte de la chambre et dépose le linge sur le matelas, s’attelant à la tâche de mettre les draps tandis que Hedda s’occupait des coussins si bien que rapidement, le travail fut terminé et le lit était fait et le loup ne se fait pas prier en grimpant dans le lit, s’étalant sur le matelas toujours aussi confortable que la dernière fois.

« C’est toujours aussi confortable, en effet. » Presque parfait, même, qu’il aurait dit. Un détail manquait tout de même au décor, mais l’islandais se retenait d’en faire part. Les yeux scrutaient le plafond tandis que le silence demeurait, suspendu. Si il entend Hedda bouger il ne la regarde toujours pas. Il devrait bougé, qu’il pense rapidement. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire, sortir et ne pas compliquer les choses plus qu’elles ne l’étaient déjà.  

Mais elle parle, et il se tend sous la vérité qui quitte ses lèvres, qui le terrorise au final. Peur qu’elle ait peur. Peur qu’elle dise non à tout ça maintenant qu’elle était présentée à la situation. Bien qu’ils aient déjà passés de nombreuses nuits ensemble, dans les bras l’un de l’autre. Bien qu’ils aient progressés. Un lit avait d’autres consonances et ses réactions, il ne pouvait les deviner. Parfois les choses se passaient sans encombre, parfois un moment à la télévision était mal interprété et il fallait expliquer, consoler. Parfois il était surpris, en bien, comme aujourd’hui ou le poid du lit s'alourdit quand elle s’y assoit, au début.

Après un temps, le lit s’enfonce un peu plus d’un côté et finalement, il la sent enfin s’allonger à ses côtés, les mains de la valkyries trouvant ses joues. Comme toujours lui appuie sa joue contre sa paume, un geste devenu une habitude, un moyen de monter son appréciation. Toujours de la tendresse, des petites choses qui lui donnait l’impression que tout ça, ça avait du sens aussi fou que cela puisse être, aussi imprudent c’était. Mais Eskel se savait heureux, encore plus à cet instant où le corps se tourne complètement vers elle. Une main se glissent sous son corps pour l’entourer et l’autre la rejoint au dessus essayant la valkyrie entre ses bras. Peut-être qu’il ne comprend pas le compliment, peut-être qu’il ne sait pas pourquoi les mots sont dit, a du mal à les croire. Pourtant il retourne celui-ci, emprunt de vérité. Incapable de formuler ses pensées d’une meilleure façon, bien qu’il aimerait dépendre son ressenti d’une meilleure façon. « Et toi tu es magnifique. » qu’il souffle, accompagnant ses mots d’une main quittant sa plate pour venir poser ses doigts sur sa joue, si légèrement qu’il était difficile de savoir si elle pouvait le sentir ou non avant de laisser retomber son bras, toujours aussi délicatement posé sur elle, sans trop de poids. Comme si il avait peur de la briser.  

« Je pense qu’ils savent déjà, non ? » qu’il répond, ne pouvait s’empêcher de sourire face à cette probable éventualité. « J’imagine que Cian oui en tout cas. Il est tellement curieux, il savait qu’on habitait ensemble avant déjà… Si il se rend compte que l’un d’entre nous a changé d’adresse il va aller voir pour l’autre j’imagine. » Impossible de lui cacher quoi que ce soit à leur patron et tristement, il en avait fait les frais. Il avait été incapable de lui cacher les sentiments naissants qu’il avait pour Hedda, bien avant qu’il ne décide d’envoyer valser la bienséance. Quand il craignait encore de n’être pas assez bien, quand il craignait sa réaction en découvrant le lourd secret, il l’appréciait.  Il l’a même encouragé, ce patron un peu trop curieux. Ils étaient rare ceux qui encouragent leurs employés à aller vers un collègue. Mais c’était son cas, peut-être parce qu’il pouvait déceler la sincérité de ses actions. L’amour, qui commençait à naître.

La main dans son dos se met à imprimer un mouvement de balancier, légère caresses machinales qu’il prodige, souvent, même en plein milieu de la nuit pour montrer qu’il était toujours là, attentif et protecteur. « Personnellement ça ne me dérange pas qu’ils sachent. Ils savent déjà tous. Je crois que même avec toute la discrétion du monde.. c’est un peu évident. On est pas aussi discret que ça… et ils ne sont pas aveugles. »  Peut-être qu’ils pourraient fair eun peu plus attention, particulièrement lui. Un peu trop présent au siège de la boîte, un peu trop dans les pattes de Hedda, peut-être. Il savait que c’était aussi visible que son nez au milieu de sa propre figure, ou ses oreilles. Évident, bien avant qu’ils ne se rapprochent. Bien avant le début de la coupure d’électricité qui les a fait vivre ensemble. C’est comme cela qu’il avait été grillé, à cause de ses yeux de merlan frits et son air de chien battus quand elle était là. Mais qu’importe.  « Je veux être avec toi et ils ont pas leur mot à dire. » qu’il décide. Cette fois les doigts s’accrochent un peu plus, présent. Il le voulait, ce “eux” dont il a si longtemps eu peur.


« Comme ça c’est parfait. » juste eux, dans leur nouvel appartement, dans leur lit. « Je ne veux plus jamais bouger. » Parce que rien ne semblait pouvoir les atteindre ici, rien de mauvais ne pouvait leur tomber dessus. Pourtant aussi rose ce cocon semblait être sa question plus tôt prouvait que derrière tout ça la peur grondait, les consumait. Il se tâte à répondre. A engager le sujet de peur - encore et toujours- mal faire, de déranger, de perturber ce paisible échange avec elle. Mais il expire un bon coup, osant prononcer les mots, affronter cette peur justement qui menaçait ce monde rosé et heureux dans lequel il aimait se fondre. « J’ai peur que tu es peur oui. » Qu’il commence. « Je ne veux pas te contraire à quoi que ce soit juste pour que tu me fasses plaisir.  Je ne veux pas que tu es peur de moi aussi. De quoi que ce soit qui pourrait être ma faute. » Ne pas être comme eux, ne rien imposer, lui cacher tout ce qu’il avait en tête. C’était le plus dur, ne pas laisser ses mains descendre trop, ou garder les baisers les plus chastes possible. Ne pas s’énerver contre les autres, ne rien détruire en sa présence. Un contrôle sur bien des aspect de sa vie qu’il avait du mal à tenir parfois, qui pouvait tout couter, si il se laissait aller. « Je ne veux pas te perdre. » c’est ce qu’il risquait de mettre à mal, ce qu’il risquait de détruire. Ce cocon, ce eux. Ce fragile équilibre dont il ne pouvait se séparer. Du bonheur, enfin, qu’il chérissait bien plus qu’il n’osait le lui dire.  « Tu me le dirais, si je faisais quelque chose de mal ?. »





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Together - Eskel - Ven 14 Aoû - 14:02


No matter any weather we're together



Il y avait une violence dans les mots d'Eskel, comme un coup de poing lancé au monde : tu es magnifique, disait-il. Et cela aurait pu être un cri de guerre sur un champ de batailles, avant mort, chaos et néant. Tu es magnifique, quand bien même Hedda puait la mort et tout ce qu'on lui avait pris déjà.
Eskel ne mentait pas, aussi sincère que la jeune femme lorsqu'elle disait le trouver beau. Bien sûr qu'il l'était, une beauté plus universelle que toute autre chose, de coeur, d'âme et de corps face à un monde qu'Hedda ne voyait que laid. Elle s'était raccrochée à lui, à Eskel, comme une autre aurait pu se battre à mort. Non pas de la rage, juste autre chose, un désir violent, une abnégation et en même temps une compréhension qui amenait non pas la paix, mais illuminait au moins un peu plus un chemin à suivre. Même au plus profond des paniques de la jeune fille, l'éclat d'Eskel avait été là, capable de faire se reprendre Hedda au moins un peu.
Il avait suffit qu'elle croise le regard de l'homme une fois, un effort surhumain elle s'en souvenait. Et la jeune fille n'avait pas les mots pour dire merci, ni les larmes pour pleurer de joie. Ce qu'elle pouvait faire, ce qu'elle savait faire, c'était fermer les yeux tandis que des doigts lui effleuraient le visage.
Des doigts qui ne griffaient pas, ne frappaient pas.
Ne déchiraient pas.
Qui ne se servaient pas sur elle pour la dépouiller de tout. La main d'Eskel était une caresse au contraire. Parfois Hedda rougissait à son contact sans que la peur n'ai le temps de s'installer. La peur venait après, la peur revenait toujours mais il restait quelques instants parfois petits, parfois plus grands, à grappiller.

Elle s'allongea un peu plus, à moitié étendue sur l'homme malgré l'espace pourtant disponible dans ce nouveau lit. Son choix à elle, lui écraser les organes internes avec amour et dévotion plutôt que de se mettre sur le matelas, simplement là, à côté d'Eskel. Il y avait les battements de coeur de l'homme, Hedda les entendait. Il touchait son dos, simple effleurement au départ puis caresses plus appuyées tandis qu'elle-même frissonnait pour l'encourager à toucher plus. Comme il aimait et comme ils aimaient simplement. Bien sûr le monstre de peur continuait à vomir des choses et des paniques dans l'esprit de la vakyrie, et Hedda devait vivre avec, se battre sans cesse pour ne pas que le monstre gagne et ne l'emmène plus loin, bien trop loin dans ses traumatismes. Au point de non-retour...
La peur, parasite bien plus violent et dangereux que l'esprit d'une guerrière surnaturelle morte il y a sûrement des siècles. Comme de la Valkyrie, Hedda ne s'en débarrasserait jamais, mais de même que la guerrière nordique ne pouvait effacer son identité, la peur ne gagnerait pas non plus. Hedda se battait jour après jour pour cela, un combat qui ne se finirait qu'à sa mort bien sûr, mais qu'importe. Une guerre qu'elle parsèmerait de ses victoires jusqu'au dernier souffle, ainsi commençait-elle à voir les choses. Et des défaites parfois, mais dont elle se relèverait comme lorsqu'Eskel la berçait au milieu des larmes et de la peur.
Parce qu'il y en aurait toujours aussi, des défaites. Qui amèneraient d'autres victoires aussi même si cela demandait plus d'énergie, plus de force, plus de courage quand bien même Hedda s'écorchait vive à déjà trop donner d'elle-même.
Parce que ce genre de combat ne pouvait se mener que sans armure, puisqu'il était question du corps.

”Cian...J'ai essayé d'être discrète, de ne pas mettre ton pull devant lui.” Mais il y avait tous ces autres instants bien sûr, la main d'Eskel sur son visage à elle tandis qu'Hedda lui apportait un café de la machine. Ces moments où ils se tenaient l'un près de l'autre, où ils se réfugiaient l'un contre l'autre avec par le même temps, une pudeur surannée...

”Je veux être avec toi”, répondit Hedda en reprenant mots pour mots la phrase d'Eskel. Qu'elle fasse entendre sa volonté même si elle rejoignait celle de l'homme. S'exprimer, toujours s'exprimer. Il le fallait...
Lui aussi, il disait les choses. Il disait être heureux, là, à la porter ainsi à moitié sur lui dans ce grand lit rien que pour eux. Dans cet appartement rien que pour eux...
Cela fit sourire Hedda, les bras de l'homme étaient synonyme de protection, de sécurité. De tendresse aussi, et bien d'amour quand bien-même la jeune femme peinait à formuler le mot sans trébucher. L'impression de ne pas avoir le droit de l'utiliser, de ne pas le faire correctement parce que... parce que quoi?
Qu'il manquait quelque chose?
Qu'elle ne remplissait pas toutes les conditions comme les héroïnes des téléfilms de noël qui pouvaient finalement surmonter tous les obstacles en se montrant belles, fortes, indépendantes et capables d'ouvrir un magasin de cupcake pour finalement abandonner la partie financière au fiancé providentiel avant la fin du générique?
L'esprit d'Hedda s'égarait, elle se redressa un peu, appuyant sur les muscles de ses bras pour mieux contempler Eskel. L'écouter.
Et puis elle baissa la tête assez, juste assez pour l'embrasser.
D'abord les lèvres qui s'effleurent, puis sa langue à elle qui demandait l'autorisation. C'était difficile de parler avec une langue. Parler sans parler, qu'il n'y ait pas des mots mais des gestes justes. Parce que demander à chaque fois en toutes mettres “puis-je enfoncer mon appendice lingual dans ton orifice oro-buccal dans une chorégraphie d'abord horaire puis anti-horaire tandis que la passion nous étreint”, ça enlevait un peu de paillettes au processus en vérité.
Prouver à Eskel qu'elle aussi elle demandait, y compris des gestes d'adulte. Parce qu'embrasser ainsi était un geste d'adulte, et qu'avec Eskel, Hedda aimait cela. Ca ne voulait pas dire “soumets toi à moi”, peu importe la taille de la langue de l'homme, peu importe combien ils parvenaient à approfondir le baiser finalement. Ca ne voulait pas dire ça, avec lui ça n'avait JAMAIS voulu dire ça.
Et Hedda l'avait compris dès le premier baiser.
Ca n'effaçait pas le parc, cela montrait juste qu'autre chose existait, était possible. Ca la rassurait au moins sur un point aussi, Hedda : de la bouche, elle n'était pas cassée.

”C'est pas de ta faute si j'ai peur ou que tout à coup je me souviens d'autres gestes, des que j'aime pas.”

Elle parvint à murmurer cela en détachant à regret sa langue de la sienne, ses lèvres de son visage. ”Parfois moi aussi j'ai peur. De faire comme eux, même si je suis une fille. De t'obliger et de pas comprendre...”

Parce qu'elle voulait l'embrasser quand bien même cela demandait de combattre par le même temps le monstre-peur, qu'il fallait y mettre pour elle le double d'énergie. Parce qu'elle voulait le toucher aussi.
Le regarder aussi : à partir de quand avait-elle le droit de le regarder sans que ce ne soit indécent? Elle se souvenait des yeux de ses agresseurs, elle ne savait pas parfois, elle oubliait. Elle oubliait que cela avait été eux qui avaient tout saccagé, ruiné, souillé. Qu'ils avaient mal faits des gestes beaux, normaux. Les mêmes gestes qu'Eskel savait faire avec naturel lui, parce que cela était NORMAL. Mais il faisait attention toujours, il prenait garde, il l'aidait à combattre un monstre que pourtant l'homme ne pouvait voir.

”Tu fais les choses comme il faut, Eskel. C'est...pas parce que parfois j'y arrive pas que c'est ta faute à toi. C'est juste que... que ça va pas, moi. Toutes les choses que j'ai de cassées. Toi aussi dis le moi si...si jamais j'fais des trucs mal. Je dois le savoir et...”

Elle soupira. S'arrêter avant de dérailler. Elle soupira, acquiesça. ”Oui, promis. Si quelque chose me déplaît ou que je trouve cela mal, je te le dirais et j'expliquerai pourquoi même si mes mots veulent rien dire.”

Ils n'avaient pas fermé les volets de la chambre, juste les rideaux nouvellement mis. Depuis la rue, le parfum de la nuit, la lumière de quelques lampadaires aussi, et tout ça venait strier leur corp à tous les deux comme un patchwork étrange. La main d'Hedda se posa sur le torse d'Eskel, là où le coeur battait.
Un coeur bien lourd, songeait la jeune femme, car il avait tant à subir et porter. Elle-même n'était pas étrangère à ce fardeau, au poids du monde que l'ancien flic soulevait, jour après jour. C'était cela, vivre aussi...

”On y arrivera, toi et moi. On y arrivera...”

Elle ne prononçait pas cela comme une promesse mais une certitude. Hedda se rappelait le black out, la terreur presque animal tandis qu'au soir plus aucune lumière ne semblait pouvoir venir. Eskel qui avait accouru quand bien même rien ne l'y obligeait, et dans les yeux de l'homme, de l'inquiétude bien sûr, de l'inquiétude pour elle.
Autre chose aussi.
Le genre de chose qui, lorsqu'on la nommait, faisait trébucher la pensée parce qu'on se sentait rougir, qu'on se sentait maladroit.
De la tendresse, de l'affection. Un peu plus, beaucoup plus au fur et à mesure des secondes et des minutes. Des heures passées ensemble, des jours aussi.
Hedda aussi l'avait regardé ainsi, séduite ainsi qu'il était bien de l'être : sans violence, sans obligation.
Sans martyre.
Et parce qu'elle le pouvait maintenant, que cela était son droit, Hedda sourit à nouveau. Elle aurait pu l'embrasser encore mais préférait mettre Eskel au défi de le faire lui-même. Parce qu'il le faisait bien, tellement bien...

En espérant que cela ne lui fasse pas non plus oublier sa promesse de sushis malgré tout...



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FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
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Together - Eskel - Ven 28 Aoû - 13:29


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Peut-être que la discrétion n’était pas leur atout, et franchement, il n’en avait que faire> Personne n’avait quelque chose à leur redire à ce sujet hormis leur patron> Certains ne voient pas d’un très bon oeil que leurs employés puissent se fréquenter, encore moins vivre ensemble> D’autres, comme Cian, s’en moque> Pire, il l’avait même encouragé. La preuve que Cian n’allait pas en renvoyer un pour garder l’autre, ni que leur relation devait rester un secret> ča n'était plus, et si déjà les doutes avaient pu se lever avant la fête foraine, les évènements qui s’y sont produits, et en ont découlé, devraient suffir à vendre la mèche. Vivre ensemble, ce n’était qu’une autre preuve de ce qu’ils savaient déjà tous. Les petits attentions, le rapprochement Et même si ils s’attendaient au coin de la rue avant de rentrer chez eux ou aller déjeuner quelque part, il y avait toujours moyen de les voir ensemble, de voir un baiser être donné discrètement, capturer des mains qui s’effleurent.

La discrétion, pas leur fort non. Encore moins depuis son retour, depuis la libération où ils avaient plusieurs semaines à ratrapper. Où ils ont eu du temps pour réaliser des choses. Pour lui, c’était qu’il avait envie d’être près d’elle et nul part ailleurs. Vomitif, n’est-ce pas ? C’est ce que le rouquin dirait si il l’entendait penser, mais c’était la vérité. C’est pour elle qu’il s’inquiétait, pour elle qu’il allait tâcher de sortir de la le plus rapidement possible quitte à donner des informations, quitte à balancer, si ça pouvait le libérer un peu plus vite, plus tôt. Et il avait bien fait. Les choses se sont précipitées ensuite, comme si la peur d’être éloignés leur a fait bravir des interdits, comme se tenir la main, ou s’embrasser. Des choses qu’ils arrivent à faire sans encombre, ou en tout cas avec plus de facilité même si cela restait dur, un combat mais maintenant, ils étaient deux contre les monstres.

Parce qu’elle aussi voulait être avec lui. Qu’elle sourit, dans ses bras. Son sourire, le sien, il l’aimait plus que tout. A en faire dérailler le cœur, à le rendre un peu plus atteint à chaque fois. Parce qu’il était beau son sourire et si rare, si précieux, qu’il ne voulait jamais en perdre une miette, en oublier un éclat. C’était le synonyme d’un mieux, d’un progrès. Que quelque part tout ça, ça la rendait heureuse et n’était-ce pas le plus important ? Son bonheur ? Si. C’était ce qui comptait le plus, la plus belle chose. C’est quand elle a sourit véritablement pour la première fois qu’il a su. Avant même les baisers, avant même tout ça, qu’il était en train de complètement tomber amoureux de la Valkyrie.

C’était terrifiant, malgré la douceur de leur relation, sa pureté. Parce qu’Eskel était le maillon risquant de tout briser, parce que c’était lui la variable instable dans cette équation. Si il faisait mal les choses, si il disait quelque chose, se laissait emporter. Alors, il y avait de la précaution dans tout ce qu’il faisait, toujours cette retenue qui devait primer. Il fallait faire attention, pour ne pas la brusquer, pour ne pas lui faire de mal. La laisser faire c’était le mieux, la laisser décider, diriger. Pas l’impression de la contraindre, de la forcée, jamais, puisque c’est elle qui venait quémander un baiser, elle, qui décidait de l’appronfondir. Ça le fait sourire, c’était même encore mieux quand c’est elle qui demandait, au final. Parce que cela confirmait qu’elle aussi, elle désirait des baisers, désirait une proximité avec lui. QUelque chose qui rassure aussi, qui apaise, même si il interrompt tout ça, ils se retrouveraient assez tot, à ne pas en douter. Il fallait tout de même parler des peurs, essayer de les congédier, que ce soit celles de l’islandais ou les siennes à elle. Des peurs ils en avaient revendre de chaque coté, mais chacun s’accordait sur une: la peur de mal faire avec l’autre.

Qu’elle est peur de lui faire du mal l’attriste un peu, ces hommes ayant ruiné ce qu’elle connaissait des relations à néant en lui faisant tant de mal qu’elle-même avec peur d’être une agresseuse, là ou luicrevait d’envie de la sentir contre lui, de son toucher sur sa peau. De tout ce qu’elle voulait bien lui donner. Un vrai désespéré, peut-être. Mais c’était une situation délicate, particulière, où ils se privaient de beaucoup de choses. « Je ne pense pas qu’il est de risque Hedda. » qu’il répond, un rire léger échappant de ses lèvres, amusé par le fait qu’elle puisse penser ça alors qu’il mourrait d’envie pour elle d’essayer tout ce qu’elle voulait. Qu’il se languissait des contacts avec elle, des progrès. Que chaque millimètres de peau conquise, de peur vaincue, était une avancée phénoménale pour eux. Mais derrière le rire il y a le pincement, et finalement, le manque installé. L’envie, le désir d’être proche d’elle et l’incapacité de l’être créant cette presque tristesse chez lui, mélancolique homme qui ne voulait qu’une chose: l’aimer.

« Tu peux tout essayer, quand tu veux. Si vraiment ça ne va pas je te le dirais bien entendu… Mais y’a très peu de risques. » Il s’imaginait mal refuser quoi que ce soit venant d’elle, semblait toaleemnt infaisable. « Je ne crois pas que tu sois cassée, Hedda. Pas physiquement en tout cas. Tout ce qu’ils t’ont fait de mal.. la valkyrie à tout réparé pour toi. Pour te sauver. Tout ça n’est pas ta faute à toi non plus. C’est eux, les coupables. » Eux les responsables, eux, qui devaient être accusés. Pas elle, jamais elle.

Les doigts se posent plus haut sur son torse, là où tembourine au plus fort contre ses doigts les battements de son coeur. Un coeur qui se serre un peu plus qu’il ne l’aimerait, mais qui battait vite et fort dès qu’elle était là, près. Un coeur assourdissant pour le roi qui le maudissait souvent. Un coeur qui n’était plus de marbre à cause d’elle, grâce à elle. Ils allaient y arriver. Et il hoche la tête à ses mots, persuadé qu’avec le temps les choses s’arrangeraient, d’une façon ou d’une autre, mais qu’au moins ils seraient ensemble. ça, il n’avait pas non plus à en douter. Comme une preuve, comme un rappel, il ne peut s’empêcher de lui rappeler. « Je t’aime. » qu’il avoue sans difficulté, le sourire répondant au sien avant qu’il ne s’appuie sur son coude pour se relever un peu, venant capturer ses lèvres dans un nouveau baiser. Avec le temps, les échanges étaient devenus un peu moins sages, et si le respect restait à la base de tout, que les codes restaient appliqués avec les semaines, la possibilité d’approfondir leurs baisers était plus courantes. Certes, la retenue était toujours de mise et la délicatesse primait sur la passion, mais étrangement il s’en satisfaisait pour le moment. Plus qu’heureux de pouvoir l’avoir à ses côtés, déjà heureux de tous les progrès ces derniers mois. Des caresses qu’il pouvait pousser d’avantages, des baisers, et des moments passés ensemble.

Une intimité timide, mais grandissante.
Un peu moins sage parfois aussi, souvent à cause de lui.
Cette fois c’est lui qui se décolle légèrement du lit pour l’embrasser, ne lui laissant pas le temps de répondre, volontairement. Toujours sage au début, il quémande comme toujours avec sa langue contre ses lèvres d'approfondir leur échange, même un tout petit peu. Les règles, toujours. Les mains qui font attention à où elles se trouvent, caresses toujours rangées, pression de ses bras autour d’elle mesurée. C’était peut-être peu de place à la spontanéité oui, et à la passion. Mais c’est ce qu’ils avaient pour le moment. Un moyen sûr de se faire confiance, de lui apprendre patiemment ces choses qu’elle ne connaît pas. Bien qu’il ne désire pas la quitter, encore moins quitter ses lèvres et leur ballet maladroit, il était peut-être temps de manger puisque la lumière descendant rapidement dans leur chambre éclairée par les artifices des lampadaires était la preuve qu’il devait déjà être l’heure de dîner. Coincé en dessous d’elle, il s’accorde le droit de renverser la balance pour une fois, de s’accorder une folie, maintenant qu’ils possédaient un lit, rendant la manoeuvre possible désormais. En s'agrippant légèrement plus à son dos, il entreprend de les faire rouler jusqu'à être au dessus d’elle.

Sans trop lui laisser le temps de paniquer, il s’accorde le droit à un simple baiser sur son nez avant de se relever, à la fois pour ne pas l’écraser mais surtout pour ne pas lui faire peur à être sous lui. « Et si j’allais commander maintenant ? Même chose que d’habitude ? » qu’il demande en s’asseyant au bord du grand lit, sortant déjà son téléphone de sa poche pour passer commande. En général ils avaient la même commande à peu près, mais il lui laissait toujours l'occasion de vouloir changer d’avis, de changer, plutôt que de choisir à sa place. Lui, avait déjà choisi ce qu’il voulait et s'intéressait déjà au restant de la soirée. « Tu veux regarder un film ce soir ? Normalement on peut avoir netflix sans soucis.» Heureusement internet était déjà installé dans l’appartement, sinon les soirées films étaient compromises un certains temps. Mais dans l’appartement il y avait mieux que la télévision, il y avait la salle de bain avec la nouvelle douche à l’italienne spacieuse et surtout, la baignoire. «Ou je peux te faire couler un bain aussi, te faire un massage après..» Une autre possibilité qui lui allait tout aussi bien, prendre soin d’elle comme il le pouvait. C’est que c’était exténuant, les déménagements.



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Together - Eskel - Ven 28 Aoû - 20:43


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Parfois, elle avait envie de pleurer pour des larmes qui ne voulaient rien dire. Sauf qu'elle restait dans ses silences, gardant ses mots, son énergie, pour autre chose qu'un chagrin lui prenant déjà trop. Mais Hedda n'était pas consolée pour autant, ne le serait jamais. Une blessure resterait toujours, elle la porterait différemment selon les humeurs, les moments.
Le souffle d'Eskel l'accompagnait tandis que leurs lèvres se séparaient enfin. La jeune femme prit garde à acquiescer à chaque mot, chaque phrase de l'homme. Elle écoutait, elle comprenait, et contre lui Eskel pouvait sentir le mouvement des cheveux pour le caresser au delà de la barrière des vêtements.
Il disait vrai : la Valkyrie avait réparé le corps d'Hedda en en prenant possession. Pourtant, nue face à un miroir, la jeune femme continuait à sentir les choses brisées. Eskel effaçait ce genre de souvenirs lorsque ses mains allaient et venaient pour la réconforter, la serrer fort.
Non, effacer ce n'était pas le bon terme. Sauf que le mot que cherchait Hedda n'existait pas, peu importe la langue. Elle pouvait s'épuiser à le chercher ou bien accepter simplement le toucher de l'homme. Il ne la frappait pas, il ne la forçait pas.
Parfois (souvent), elle lui attrapait les mains elle aussi. Elle restait intimidée encore de caresser son torse, son visage, autre chose. Il ne la dégoûtait pas, mais Hedda gardait l'impression d'une chose sacrée qu'elle se devait de mériter.
Parfois, elle observait la manière dont la respiration d'Eskel devenait plus rauque, dont ses pupilles se contractaient. Relier les réactions de l'homme aux mouvements de ses propres mains à elle ou des baisers qu'elle pouvait donner, ça semblait presque absurde.
Intimidant.
Elle rougissait toujours de lui toucher les cheveux, elle rougissait toujours de se saisir de son visage, de se hisser sur la pointe des pieds pour un baiser, pour une étreinte simple. Elle rougissait toujours, la peur au ventre que quelque chose ou quelqu'un ne les arrête.

En vérité, les anges gardiens de la jeune femme étaient plutôt du genre à l'encourager, à la supplier d'y aller plus fort encore, de s'emparer du Loup puisqu'ils s'appartenaient l'un l'autre. Elle ferma les yeux un instant, bercée par la présence de l'homme, le corps secoué d'un frisson.
Ce qu'il avait fallu soigner et réparer d'elle avait été immense, créature ou non. La faire revenir de la mort dans un corps dénué de blessures, est-ce que cela avait aggravé celles de son esprit? Peut-être. Et Hedda aurait pu s'éloigner et se perdre das ses réflexions sans le murmure d'Eskel.
Je t'aime.
Elle regarda l'homme, sourire aux lèvres. Un sourire grand, capable de lui froncer les yeux comme ceux d'un lutin quelconque, de lui retrousser le nez aussi parce que la mimique lui prenait le visage entier. Il n'y avait que devant Eskel qu'Hedda souriait ainsi, sans pudeur, sans retenur, sa manière à elle de se déshabiller et de se mettre à nue. Une métaphore, au début il ne s'agissait que de cela, et puis au fur et à mesure la jeune femme avait appris à enlever ses vêtements pour de vrai.
Parfois, elle tremblait et cela pouvait être de la peur, cela pouvait être autre chose aussi, quelque chose de non identifiable encore mais de là.
Aujourd'hui ils étaient habillés tous deux, ils s'embrassaient. Qu'Eskel bouge un peu, caresse sa nuque, son visage, cela ne dérangeait pas Hedda. Quand l'homme la fit basculer cependant, il n'y eut que les ténèbres comme si son esprit imposait un black out pour ne pas que viennent les mauvais souvenirs.
Cela dura peu, contre son nez à elle, son baiser à lui. Il se redressa.
Les sushis.
Elle était là, dos contre le matelas, libre de ses mouvements. L'air retenu s'expulsa de ses poumons et là qu'elle ne la vivait plus, elle revit la scène.
Les yeux d'Eskel, sombres et tendres, et qui ne regardaient qu'elle. Dans un monde parfait, Hedda aurait glapit, gémit à ce geste qu'il avait eu, à sa façon douce et joueuse de la plaquer au lit, elle ne l'avait pas fait. Ne lui restait que l'idée, et cela fut suffisant pour que le rouge lui monte aux joues. Etait-ce désagréable? Non.
(elle ne pensa pas à des mains dans ses cheveux pour l'attirer et la menacer, repoussa cela loin dans son esprit).

Elle se redressa, assise elle aussi. Elle faillit ne pas le faire, céder à son idée, reculer juste, reculer beaucoup. Et comme l'on saute d'un sommet pour mieux plonger, Hedda se décida : ses bras entourèrent les épaules de l'homme, s'y jetant avec dévotion. Elle se fit présence souple, comme une ondulation, contre son dos à lui et au creux de sa nuque découverte, la jeune femme déposa un baiser timide, comme une aile de papillon.

”Je t'aime.” Ce qui ne correspondait pas à une des nombreuses commandes de sushis du menu. Elle pointa du doigt ce qu'elle préférait malgré tout, encore et toujours la même chose.

”Titanic on avait dit pour le film, non? Et je peux te masser, moi... Ca te plairait? “

Elle était déjà dans son dos après tout, et la main libre d'Hedda toucha timidement la chemise d'Eskel là, juste là, entre les omoplates. ”Je t'aime” répéta-t-elle encore soudain, consciente de la peur qu'il avait pour elle. De lui faire mal, d'être la cause de ses larmes. Hedda ne savait pas comment lui dire non, que ça allait. A peu près. Qu'elle n'avait pas mal prit son geste, juste pas su quoi en faire là, sur le moment.
Et ca durerait comme cela un peu, quand bien même la jeune femme se voulait rapide à apprendre. Mais elle ne pouvait aller plus rapidement qu'elle-même au risque de se perdre et s'effondrer.

”Ou alors... un film un peu plus punchy? Tu vas rire mais même si je sais que le bateau coule, je ne l'ai jamais vu. Et vu qu'on mange du poisson avec les sushis...Mais on peut trouver autre chose quand même !”



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ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
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Together - Eskel - Mer 2 Sep - 10:56


No matter any weather we're together


Le geste était spontané, peut-être un peu fou.
Mais parfois la surprendre n’était pas un mal. Essayer de nouvelles choses, tenter, au final c’est ce qui les aidait à avancer à leur manière, à leur rythme même si c’était peuplé d’embûches et d’interdits. Ils avaient tout le temps du monde et une mécanique bien particulière, peut-être pas des plus communes, mais qui fonctionnait. Une surprise qu’il adoucit d’un baiser sur son nez, un geste tendre pour rassurer après quelque chose de nouveau. Un rappel que ce n’était que lui, que Eskel. Juste l’homme qui l’aime, dans leur lit à eux dans leur chambre à eux… et qu’il ne lui voulait aucun mal, jamais. Des choses qu’il espérait être acquises, comprises. Que les mains ont beau être larges, puissantes, elle n’ont jamais pour but d’immobiliser ou de briser. Qu’il pouvait se laisser un peu trop porter par leurs échanges mais qu’elle n’avait besoin que d’un mot ou d’un geste pour l’arrêter, peu importe la situation. Elle était en parfaite sécurité, avec lui. Après tout il avait juré de la protéger.

Sur son téléphone il passe la commande, lui laissant le temps de s’ajuster un peu, de respirer et de réfléchir aux sushis qu’elle voulait. Le temps de réaliser et de se manifester si il y avait besoin. De lui dire de ne plus recommencer, ne plus tenter. Ce serait dommage mais il comprenait. Même éphémère la sensation d’être prisonnière, même avec lui pouvait être de trop. Même avec les baisers, même avec les mots doux. Était-ce suffisant pour la distraire loin du mal qui lui a été fait. Des souvenirs qui la hantait encore maintenant. Eskel allait se retourner pour vérifier si tout allait bien. Inquiet de l’absence de réponse et de mouvement de sa part derrière lui. Peut-être qu’il avait fait une connerie, une belle erreur. Peut-être qu’elle était en panique, qu’il lui avait fait du mal, lui a fait revivre ces horreurs encore même si il ne pensait pas à mal.

Mais son poids s’écrase contre son dos, les bras se glissent sur ses épaules et un baiser est donné dans son cou, le corps appuyé contre le sien le faisant frémir. De quoi le soulager, même si c’est les mots qui ont raison de lui. Je t’aime, il la savait sincère. Savait qu’elle ne le dirait pas si ce n’était pas penser. C’était rare, précieux. Et comme elle avait sourit à ses mots, lui aussi se laisse aller à un sourire, large, qu’elle seul pouvait voir en général. Dans son dos pourtant elle ne voyait rien de la joie dans son sourire, et des émotions dans ses yeux. Qu’avec ces petits mots et ces attention elle pouvait lever de ses épaules une partie de sa culpabilité, de ses doutes. Un soulagement dans les iris alors qu’il finalise de commander, et que le programme de la soirée se consolide.

Titanic donc. Trois heures de film, de quoi les occuper un moment devant le classique que c’était. Lui, l’avait déjà vu, mais la perspective de rester allongé devant un film de trois heures près d’elle ne semblait pas le déranger le moins du monde.
L’esprit n’a pas le temps de vagabonder, car la proposition continue, celle d’un massage à son attention accompagné d’un simple contact dans son dos. Simplement sa main, entre les omoplates non loin de l'imposante étoile à neuf branches marquant sa peau. Mais cela suffit à le faire frissonner, malgré la chemise séparant les peaux. Plus. Il en voulait plus. Ses mains sur lui, partout, n’importe quand. Son contact addictif dont il manquait toujours, mais ne pouvait pas accepter sans avoir confirmation avant, toujours inquiet de ses choses. « Avec plaisir, mais seulement si tu en as envie. J’aime bien ta main là où elle est. » Peut-être cela pouvait l’encourager, lui confirmer que oui, il aimait ça. Tout ce qu’il espérait c’est que elle aussi et non parce qu’elle se sentait obligée, miroitant sa proposition à lui. C’était toujours la crainte, la contraindre d’une façon ou d’une autre, l’influencer. « Moi aussi je t’aime. » qu’il répond à sa suite. Cela aussi, longtemps, il a eu peur de l’influencer, de le forcer. D’imaginer quelque chose qui n'était pas là… mais si, aussi étonnant que cela puisse paraître, aussi dingue… Il arrivait à la croire sur parole quand elle le disait, le répétait… Et ça le rendait heureux, à fendre son visage d’un nouveau sourire qu’il n’a pas à caché. « Titanic ça me va très bien, et puis c’est assez approprié de manger du poisson devant ça. Je te préviens il dure trois heures par contre, c’est sacrément long, mais ça me dérange pas perso. » Lui n’avait rien contre l’idée, quitte à s’endormir sur le canapé calé contre elle, cela ne semblait pas des plus dérangeant effectivement. C’était un moment de repos où ils pouvaient profiter. Après deux semaines de prison séparé d’elle, c’était le minimum. C’était des films à ratrapper, des diners.. Du temps, et de la tendresse à partager tous les deux maintenant que les choses étaient dites, que les choses évoluent si vite. Parfois devant il film ils s’emportent, la distraction des lèvres d’Eskel dans son cou, des caresses suffisait à faire perdre le fils du film au point de ne plus en suivre l’intrigue du tout. Devant titanic par contre c’était moins certain. La première moitié encore le permettait largement, mais la seconde, moments violent et de tragédie ne laissait pas trop la place à ça. Pire, il leur faudrait quelque chose pour décompresser ensuite de toute cette tristesse. Un film plus punchy donc « On pourrait regarder un truc avec plus d’action ensuite, ou un peu plus drôle ? On travaille pas demain.. Et on va en avoir besoin je pense. » De quoi se remonter le moral, de quoi oublier un peu. Ils étaient en plein dans la filmographie de the rock, pourquoi ne pas continuer avec un film débile. « Jumanji, ça t’irait ? Ou Baywatch ? Bad Cops ? y’en a un tas, ça manque pas. » De films débile, oui.

Une autre chose qu’il avait réalisé, depuis sa sortie, c’est qu’elle n’était plus si fragile que ça Hedda. Qu’il pouvait plus facilement oser, toucher, sans risque de blesser sans faire mal. Qu’il pouvait se relaxer contre elle aussi, pouvait bouger un peu plus. Se retourner légèrement et déposer un baiser sur sa joue, sa mâchoire. Des choses interdites avant tout ça. « Tu sais pas à quel point tu as pu me manquer. » qu'il souffle. Mais c'était fini, et l'absence au final leur avait fait du bien, leur avait montré une chose importante. Qu'ils étaient mieux, ensemble.




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Together - Eskel - Dim 6 Sep - 15:09


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Elle apprenait. Elle apprenait à pencher la tête et soupirer, se laisser aller au mouvement quand les lèvres d'Eskel venaient chercher son cou. Cela commençait toujours par un souffle, une demande et au début Hedda restait la nuque droite, inconsciente de sa propre crispation quand bien même elle autorisait la tendresse de l'homme, l'appréciait.
Peut-être Eskel avait-il eu la sensation d'un granit dur contre ses lèvres, de quelque chose de froid, de glacé, sauf qu'il n'en avait jamais fait mention.
N'avait jamais dit que ce n'était pas comme cela qu'il fallait se faire embrasser dans le cou.
Et Hedda avait retrouvé des instincts que la jeune femme ne pensait pourtant pas avoir, apprenant tout d'abord à détendre sa position puis ensuite, jour après jour, à rechercher ce contact particulier, succession de baisers le long de sa gorge jusqu'à l'épaule parfois (et cela était bon), succession de baisers sur sa nuque avec son corps à elle pour se tordre de plus en plus, ne plus être statue.
J'aime cela, disait-elle à Eskel, voulait-elle le rassurer. J'aime cela.
Elle ne mentait pas.

Et elle repensait parfois à une sortie de son enfance dans un parc d'attraction. L'une des seules fois/ Hedda ne venait pas d'une famille aisée : occasion exceptionnelle pour souvenir exceptionnel d'après les parents.
Son grand frère l'entraina dans un grand huit, la gamine en était ressortie
couverte de bleus, brinqueballée entre le siège et le harnais de sécurité sans rien pouvoir y faire. “C'est parce que t'as pas appris comment il fallait faire pour bien se mettre”, s'était moqué Eric. Lui il savait bien sûr, mais n'avait pas préféré informer sa cadette avant de l'importance de bien poser ou lever sa tête selon les instants.
Être avec Eskel n'était pas une montagne russe quand bien même cela faisait quelque chose au ventre. Quelque chose de bien, d'unique. Le souvenir inconscient du manège faisait prendre conscience d'une chose à Hedda: Eskel ne la laissait pas se débattre avec son propre corps.
Peut-être aurait-il pu car lui-même menait un combat contre sa propre carcasse que d'autres ne pouvaient forcément comprendre. Mais il était là, prenait du temps pour elle, pour eux. Différentes choses permettaient de comprendre la valeur d'un homme...

”Tu choisis le second film, je veux en voir un qui te plait” assura la jeune femme. Du bout des doigts, elle continuait d'effleurer la chemise de son compagnon, la peau qui se devinait en dessous.
Elle ne pouvait deviner tout des pensées d'Eskel, l'homme ne lui cachait rien tout autant qu'il gardait beaucoup pour lui-même. Chacun d'eux portait un poids, celui de leur vécu, celui du surnaturel aussi qui à présent faisait partie d'eux. Ils n'étaient pas indemnes, Hedda elle-même se forçait parfois à ravaler colère et chagrin. Pas parce qu'elle ne faisait pas confiance à Eskel pour l'écouter mais parce que la jeune femme se savait trop proche de s'y perdre.
Elle savait ce qu'elle voulait, elle savait ce qu'elle ne désirait pas.

Le visage d'Eskel se tourna vers elle, il lui embrassa la joue, faisant monter quelques couleurs dessus. En souplesse, Hedda se lève du lit pour lui faire face. Elle se souvenait de ce dernier jour, du téléphone qui sonne et de la voix de Cian pour lui annoncer la libération d'Eskel d'ici quelques heures sans doutes.
Elle se souvenait avoir raccrochée sans même remercier son patron, puis avoir changé de vêtements, remettant ceux là même qu'elle portait le soir de la fête foraine (elle les avait avé depuis malgré tout). Parce que ce soit là, Hedda avait commencé à dire des choses importantes.

reste avec moi...

reste ici

Qu'elle voulait reprendre ce moment suspendu. Et Eskel aurait pu, dès sa sortie de cellule, rentrer dans son appartement à lui ou bien même quitter la ville (ses parents habitaient à l'écart, savait Hedda).
Elle était sortie sur le pas de l'immeuble (l'ancien), avant attendu. Et quand l'homme avait surgi du bout de la rue comme si se rendre chez Hedda était la chose la plus naturelle au monde, la jeune femme se jeta à son cou, l'embrassa.

Aujourd'hui elle l'embrassait encore, acceptait l'intimité des gestes, la demandait parfois, maladroite, amoureuse. Cela n'allait jamais vraiment loin, les choses étaient ainsi pour le moment. Cela changerait.

”Je t'ai manqué comme un coeur arraché? “ Et tout en parlant, l'accent du Kansas venait redessiner les mots de la jeune femme. Il apparaissait parfois le soir, avec la fatigue, comme le propre de tous les accents.

”Ils t'ont emmené et je n'avais plus ni coeur, ni courage, juste le vide. Sauf que maintenant ils vont se faire foutre bien profond pendant que nous on va manger et regarder un film, et que je veux pouvoir te toucher et sentir tes lèvres sur moi un peu même si on aura une haleine de sauce soja.”

La jeune femme ponctua sa phrase d'un sourire... avant de quasiment bondir au plafond lorsque la sonnette se fit entendre. Pas le même bruit, un son inconnu, et le glapissement lui étrangla la gorge avant qu'elle ne soupire, furieuse contre elle-même.

”c'est vrai qu'on est plus proche du restaurant du coup maintenant... Tu vas ouvrir et je prépare le film?”



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Together - Eskel - Mer 14 Oct - 23:13


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Incarcéré, le temps paraissait encore plus long qu’il ne l’était réellement, il a réalisé.
De l’autre côté des barreaux, des couloirs qu’il avait arpenter lorsqu’il était encore flic pour enfermer des criminels, comme il l’était devenu. Pourtant pas de charges contre lui et finalement, après quelques jours, deux semaines tout au plus il était libéré, enfin. Cela n’avait pas été sans mal, il faut bien l’avouer et l’expérience restait une horreur qu’il n’aimerait pas revivre. S'il venait à se faire arrêter pour les crimes qu’il avait commis et non simplement pour une affaire de dieux marchant parmis les hommes, il serait resté enfermé beaucoup plus longtemps. Des décennies. Cela, Hedda n’avait pas à le savoir, n’avait pas à être complice de ces meurtres commis au nom d’une déesse au dessus de lui, d’une organisation, ou de son ancienne patronne. Dans les trois cas il avait accepté, avait commis ces crimes pas par envie, simplement trouvant sa place de chien obéissant aux ordres, tel qu’il lui était demandé. Astrid finira par avoir le dernier mot sur lui il le savait, quoi qu’il fasse, même si Garm venait à aller à l’encontre de sa maîtresse. Ce n’était qu’une question de temps, de décennies ou de mois mais elle pourrait lui ordonner quoi que ce soit et lui, n’aurait plus d’autre solution que d'acquiescer.

Il n’est pas quelqu’un de bien. C’est ce qu’il retenait de tout ça, c’est ce qui finalement le hantait un peu. Pourtant, le sang, elle l’aide à le retirer de sa peau et apaise cette impression de n’être qu’un clébard tenu en laisse. Parce qu’elle a l’impression qu’il vaut plus, et qu’elle lui ferait presque croire que c’était vrai. Alors quand on lui retire cette part d’humanité qui a réussi à apprivoiser le monstre sans l’enchainer, oui, l’absence s’était fait présente comme un palpitant arraché, resté avec elle tandis qu’on embarquait pour il ne savait combien de temps, si même il la reverrait. L’inquiétude l’a fendu, durant ce temps là où rien n’était certain, ou ceux qui pouvaient au final le sortir de ce pétrin étaient eux aussi en tôle, dans des cellules voisines à surement tout faire pour empirer la situation, Evgenia devait en être capable en tout cas à ne pas en douter. Il acquiesce à ses mots, mais ce qui était solennelle le fait sourire au final, amusé par son accent qui revenait parfois et qui avait le don de l’amuser. « On peut dire ça oui. J’avais qu’une envie c’était sortir te retrouver. » qu’il commente,avant qu’elle ne continue de parler, le faisant sourire d’avantage. Mais l’instant est interrompu par la sonnette qui retentit, la faisant sursauter et rire le chien qui avait sentit le livreur. « Ca me va, d’accord.. »  qu’il acquiesce. Il se lève du lit, amusé, ponctuant son départ de quelques mots. « En tout cas, moi je m’en fiche de la sauce soja, et puis y’a pas que tes lèvres que je vais embrasser, t’as pas à t’en faire pour l’haleine. » Il n’avait pas l’intention de la laisser tranquille, chose qu’il faisait rarement depuis qu’il était rentré, trouvant toujours le moyen de se laisser distraire et déposer des baisers sur sa peau accessible à ses lèvres quand bien même il décrochait son attention du film complètement. Aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle, bien entendu.

La chambre quittée, il se rend dans l’entrée pour ouvrir la porte et accueillir le livreur auprès duquel il récupère leur commande, saluant l’homme avant de refermer la porte derrière lui et de poser les sacs sur la table basse du salon non loin qu’il attire plus près du canapé, simplement pour pouvoir y manger tranquillement. Par habitue il commence à séparer ce qui est à elle et ce qui est à lui, déposant le tout sur la table pour que ce soit plus facile de se repérer et s’assoit finalement dans le canapé, tandis qu’Hedda s'affairait à mettre le film en place. « On va avoir cette satanée musique en tête je le sens.. » qu’il commente en se laissant tomber dans le canapé. Autour d’eux des cartons et encore beaucoup de travail et pourtant, ils retrouvaient leurs habituent dans ce véritable chez eux qu’ils partageait pleinement.  Une réflexion qu’il fait à haute voix, satisfait. « On est enfin chez nous. » Un grand moment, qui devait être célébré par de la nourriture et sans trop tarder il se remet bien sur le canapé, récupérant une boîte lui appartenant et ses baguettes qu’il sépare en essayant de ne pas les briser au passage. Un exercice compliqué pour lui.  « Le début est assez calme, tu vas voir. » Toute la partie au temps présent l’était.. Puis celle avant l’iceberg bien entendu, l’était aussi. Les choses qui fâchent n'arrivent que bien après, ils avaient encore le temps de manger tranquillement.





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Together - Eskel - Dim 1 Nov - 15:47


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Elle portait encore aux lèvres le souvenir de leurs retrouvailles. D'autres jours étaient venus, d'autres nuits aussi, pourtant cela restait.
Certaines actions avaient ce genre de poids, elles s'attardaient, elles s'installaient jusqu'à devenir une part de vous-même et il n'y avait pas que les actions violentes qui faisaient cela. Les baisers aussi...
Pour qu'Hedda le découvre, elle du embrasser une première fois, se jetant au cou d'Eskel, les bras douloureux de s'accrocher et le coeur en vrac.
Ils s'étaient retrouvés ainsi et après avoir embrassé une première fois, Hedda laissa d'autres baisers venir. Elle ne le regretta pas...

Aujourd'hui ils étaient là, dans un appartement qu'ils avaient pris à deux, avec un lit qu'ils partageraient.
Ils étaient là, avec l'autre. Chaque mot, chaque geste d'Eskel avait le poid de sa patience, de son affection...
Un coup de sonnette fit sortir Hedda de ses pensées. Elle-même se leva rapidement tout en laissant le soin à Eskel d'aller ouvrir. Lorsque l'homme lui annonçait en même temps ses propres plans pour le film, Hedda ne put empêcher un léger rire. Elle se tourna vers lui et se dressa juste assez pour l'embrasser sur l'une de ses joues afin de lui montrer son accord.
La suite lui vint comme une évidence : enlever les vêtements de la journée pour leur préférer une chemise de nuit plus confortable. Pas de veste par dessus, pas de pull, elle n'en avait pas besoin. Pas avec Eskel.
Puis, le plus naturellement du monde, Hedda revint à la télé pour effectuer les branchements nécessaires. Cela fut rapide. Dans son dos, Eskel s'occupait de leur menu.

”Ca fera quelque chose à siffloter sous la douche, je suppose?”

A son tour, Hedda revint au canapé, une boîte également dans les mains. Blottie contre Eskel, elle acquiesça légèrement tout en faisant un sort à la salade. Les premières images de l'épave ne réussirent pas à lui couper l'appétit et très vite, l'histoire commença à se dérouler sous leurs yeux à tous les deux.
Les chasseurs d'épaves, la vieille dame...
Le secret d'un dessin.
Une femme nue, complètement, si ce n'est le collier reposant sur sa poitrine. Hedda baissa les yeux, rougissante, préférant plutôt avaler en deux lampées sa soupe miso, au risque de se brûler.
Et puis le retour au passé vint, lui provoquant un frisson. La jeune femme chercha à se rapprocher un peu plus d'Eskel, attentive cependant à ses réactions de peur de l'ennuyer.

”C'est triste, un fiancé comme ça” nota-t-elle à mi voix. ”Ca va, tu ne t'ennuies pas trop?”

Hedda osa un bref coup d'oeil à Eskel, ses propres yeux s'adoucirent face au profil de l'homme. Elle s'apeçut qu'elle mourait d'envie de ui passer la main dans les cheveux, de l'attirer contre elle et de s'amuser de sa respiration dans son cou. A l'écran, les personnages étaient froids, figés, semblaient à peine vivre. Ils dégageaient peu d'empathie pour Hedda qui en retour, se sentait comme prise d'une énergie brûlante.

"Hm... Je te préfère à Di Caprio. Il a pas tes yeux. "



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Together - Eskel -

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