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There's mistakes that I made - Eskel

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petite fleur fragile
Hedda Muharib
BLAZE : Nephtys
CREDITS : bandersnatch
FACE : Daisy Ridley
DOLLARS : 2227
SACRIFICES : 243
PORTRAIT : There's mistakes that I made - Eskel  1571342075764
ANNEES : 25 ans
CŒUR : liée à Eskel
RÉINCARNATION : Valkyrie
FACTION : Obscuri
GENÈSE : créature stade 3
TALON(S) D'ACHILLE : les yeux sombres du loup, les porte-manteaux aussi
RUNNING GUN BLUES : There's mistakes that I made - Eskel  Ewv0

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There's mistakes that I made - Eskel - Sam 28 Déc - 1:08


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


On disait des filles aux yeux perdus qu'elles oubliaient les choses, on disait que leurs coeurs chassaient la lumières pour y préférer un éternel hiver. On disait qu'aucun vertige n'existaient alors qu'elles regardaient jusqu'aux gouffres les plus profonds...
On disait tellement de choses idiotes pour le simple plaisir de poèmes, sauf que les poèmes n'étaient que des mots et les mots soit du vide, soit du papier.
Une tasse de café renversée, tout s'effaçait...

C'était les premières heures du soir, les premières heures de déprime. Petit à petit, Hedda apprenait à vivre avec. Par des journées simplement rythmées par un traumatisme, par un souvenir qui savait s'étendre de la même manière que de l'encre dans une flaque. Il ne s'effaçait pas, ce traumatisme, il se diluait, plus insidieux que le plus insidieux des poisons.
Parfois pourtant, la jeune femme avait ce qui ressemblait le plus à de l'espoir, quand elle pouvait trouver ces foutus jolis mots pour dire les choses et les penser. aussi  Quand elle ne se cachait pas dans ses silences, comme une toute petite fille...
Quelques mèches de cheveux lui chatouillaient les épaules. Ils avaient poussé, bientôt Hedda prendrait un ciseau face au miroir, couperait encore en regardant à peine, en se regardant à peine. Les choses moches, ça méritaient pas un simple coup d'oeil, les cheveux longs c'étaient pour les femmes belles qui ne se faisaient pas attaquer dans la rue parce qu'elles l'avaient bien cherché.
C'était pour Astrid, pour Evgenia, fortes et puissantes, que l'on craignait tout autant que l'on aimait. C'était pas pour elle, voilà tout et ses cheveux avaient trop poussés déjà et ce n'était pas bien.
Attrapant un post it sur le bureau, Hedda nota alors de se les couper. Elle nota également de racheter une paire de ciseaux par la même occasion, et puis du fil, des aiguilles, de quoi recoudre des boutons à des habits qui pourtant n'en avaient pas.
Une liste de courses, de douleurs.
Tout se refermait en elle, les yeux, le coeur, le tissu des chemises et les fenêtres de son esprit.

Les lumières de l'ordinateur captèrent ses yeux à nouveau : le mail attendait. Un mail bien trop long, bien trop technique qu'elle avait voulu envoyer sans reporter au lendemain, la belle erreur. Parce que les minutes s'étaient transformées en heures, parce que la fatigue était venue, parce que déconcentrée, Hedda avait perdu encore plus de temps à se lever pour regarder par la fenêtre, pour se reposer les yeux un peu, pour souffler trop, beaucoup trop. Pour se rasseoir, écrire sur les posts its les métaphores sans poésie de ses traumatismes (COUPE TOI LES CHEVEUX). Pour ne pas avancer alors qu'elle avait voulu travailler...

Et puis il faisait de plus en plus sombre, elle rentrerait en longeant les murs et le savait jusqu'à ce que claque la porte de sa chambre et qu'elle ne pleure jusqu'à l'agonie ou presque. Un sommeil sans repos viendrait jusqu'au lendemain, un autre jour commencerait.
Tout ça pour un mail, tout ça pour un peu de bonne volonté.
La bonne volonté, ça marchait jamais.

Un quart d'heure devint vingt minutes, et puis plus encore, enfin elle envoya quand bien même Hedda aurait dû être partie depuis longtemps déjà. Tout semblait silencieux, juste le ronron de l'ordinateur qui s'éteignait tandis qu'elle saisissait sa veste, la boutonnant jusqu'au cou, son sac, son écharpe. Dans le sac il y avait un couteau, ça la rassurait un peu, du moins la jeune femme arrivait-elle à s'en convaincre.

(MENSONGES)

(TU AS LES CHEVEUX TROP LONGS)

Et puis finalement, elle n'était pas la seule employée à partir aussi tard. Parce qu'il y avait quelqu'un d'autre et que la grande silhouette se découpait devant elle mais Hedda n'avait pas assez approché pour voir si le regard triste était le même que devant la machine à café simplement, ou s'il y avait autre chose.

”J'ai pas le temps.” Elle n'aboya pas, Hedda. Ses yeux se posèrent sur l'ombre au sol, l'ombre de l'homme. Celle ci ne s'étendait pas assez pour la toucher alors tout allait bien. ”Je dois aller chercher des ciseaux.” Parce qu'elle était une bonne employée, qu'elle ne volait pas les fournitures du bureau.
C'était important...
Et puis Eskel devait comprendre : c'était pas bien de lui parler à elle. C'était mieux Astrid, c'était mieux Evgenia, ça dégoûtait moins, ça faisait moins faire d'efforts.
Pour lui.

Il avait pas à se forcer.

Devait-elle s'excuser?  Les déchets, ça se traînait à terre après tout...


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Eskel Oernsson
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / reste @ mamand'amur ♥
FACE : adam driver
DOLLARS : 2590
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PORTRAIT : There's mistakes that I made - Eskel  1287f2bbb28c319236f836fe45fa0d02
ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
JUKEBOX : brother bright - blood on my name / baha men - who let the dogs out / ghost - cirice
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There's mistakes that I made - Eskel - Dim 29 Déc - 22:50


“There's mistakes that I made.” &
Le café était devenu froid à force d’attendre là, posé sur la table basse dans la salle du personnel. Le nez dans son bouquin au final, Eskel avait dit au revoir de loin à ceux qui sont passés par là, un à un, sans même se rendre compte que le bureau était à présent vide, quasiment. Il pouvait encore sentir cet odeur de mort et de violence qui traîne sur tous les employés, alors forcément il devait rester quelqu’un au moins. Sinon, de toute manière, on l’aurait prévenu que l’établissement fermait officiellement et donc, qu’il devait dégager de son fauteuil. Pourquoi ne pas rentrer chez lui pour bouquiner ? Après tout, il pourrait. Il pourrait se poser tranquillement sur son canapé et prendre son café là-bas, avec Agnar la tête appuyée sur ses jambes espérant faire un chantage affectif tel à son maître qu’il déciderait de partir plus tôt faire la promenade du soir… Mais il n’y a plus de café à la maison. Non, il n’en avait toujours pas racheté, l’exercice de faire les courses toujours aussi délicat pour lui qui ne sait plus quoi prendre, quoi manger. Un chien dans le crâne n’en faisant qu’à sa tête au point de toujours tout embrouiller. C’était l’excuse servie, là réalité était surtout basée sur la flemme qu’il avait d’y aller en course, juste pour du café… Surtout quand il y avait une machine ici, même si elle était son ennemie juré. Alors c’est très doucement qu’il sirote la boisson chaude au point que celle-ci refroidisse totalement le temps qu’il ne l’achève, malgré qu’il soit froid. Malgré Garm qui s’agite à l’intérieur, exaspéré de cet ennuis offert par l’être humain, grognant dans l’esprit cherchant à se concentrer en vain. Il était peut-être temps de partir, rentrer. Ce n’est pas à cette heure là qu’on lui trouverait un contrat à faire, pas quand dehors la nuit est déjà tombée et que son estomac commence à se plaindre, et le chien aussi. Manger, qu’il grogne. Et manger tout de suite, pas à la maison, maintenant.

Dans un soupire Eskel se lève après avoir placé son marque-page au bon endroit et déposer le livre sur la table basse. Juste le temps d’aller chercher un truc à grignoter et ensuite, il serait temps de rentrer. Juste de quoi bouffer un coup et le monstre pourrait retrouver un peu de son calme dehors, au lieu de rendre fou l’islandais qui cherchait un peu de paix. Le pas traînant il se rend jusque dans la mini cuisine servant de cantine aux employés. De quoi réchauffer sa nourriture, table, chaises et une corbeille de fruit dans laquelle il plonge pour en sortir une des pommes malgré la complainte de l’animal, pas forcément ravis du régime alimentaire de son hôte. Plus, toujours plus qu’il voulait. Pourtant Eskel n’allait pas se risquer à ouvrir la porte du réfrigérateur qu’il a déjà manqué de casser à deux reprises, tout comme celle du micro-ondes et voir l’électroménager retirer de sa paye..N’était pas vraiment dans ses priorités. Le fruit dévoré il repasse dans le couloir. Temps de partir, avant que le mal ne commence. Que l’animal ne le ronge de l’intérieur pour le punir. Temps pour lui de mettre les voiles et de saluer les dernières personnes encore présente ou plutôt la, dernière personne qui surgit de son bureau. « Oh Hedd- » pas le temps de finir que la voix s’élève, qui sans pour autant hurler se montre ferme, distante, ou comment envoyer chier quelqu’un avant même qu’il ne finisse sa phrase. Le monstre reste alors sans voix, l’espace d’un instant, tout simplement éberlué par sa façon de s’adresser à lui.

Souvent, il fait peur Eskel et cela n’avait rien à voir avec Garm: ça a toujours été. Le pire surement au début, c’était à l'adolescence quand il a débarqué à Arcadia, déjà un géant pour son âge, la voix trop grave et l’accent à couper au couteau qui n’arrangeait rien à son intégration dans le pays. Et puis, c’est devenu pire en grandissant. Comme les animaux qu’on adopte, petits et mignons qui finissent par ne plus l’être une fois arrivés à l’âge adulte, ou comme un pokémon qui évolue, et pas en bien. La forme finale, incluant le loup, lui donne sûrement cet air encore plus sordide comme son “aura” peut l’être. Noir, complètement sombre. Effrayant comme les bêtes qu’ils sont, comme celle qu’il est. Rien de bien étonnant alors à ce qu’elle lui parle ainsi, ou qu’elle regarde le sol. Normal, presque, au final. Juste surprenant après quelques semaines qu’elle ne se soit pas habituée à lui. Toujours un monstre, visiblement. Cela ne l’empêche pourtant pas de relever ce qu’elle a dit, cette excuse servie pour se débarrasser du collègue effrayant. Chercher des ciseaux on lui avait encore jamais sorti comme excuse pour l’éviter, à tel point que c’était trop étrange et attisait sa curiosité. « Pour quoi faire des ciseaux, on en a ici non ? » Sûrement au moins deux paires, trois, voir quatre si on réfléchit bien. Il devait y avoir ce qu’on faut en tout cas, pas de quoi partir en un éclair, ne justifient absolument pas cet entrain soudain de partir d’ici à la vas-vite si elle disant la vérité. SI c’était un mensonge alors pourquoi se forcer, c’était ridicule, assez pour qu’il le fasse remarquer. « Tu peux aussi ne pas chercher d’excuses et filer. Je vais pas le prendre mal. » Pas plus qu’avec les autres, pas plus que d’habitude. Ce n’était pas la première fois et surement pas la dernière qu’on ose même pas le regarder en face. Habitude qui ne devrait plus le toucher.

 
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There's mistakes that I made - Eskel - Lun 30 Déc - 0:34


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


”Mais...” Un instant elle chercha la suite de sa phrase, silhouette étrange entre deux précipices alors que s'agitaient des vents violents. Elle ne trouva pas.
Alors, la jeune femme releva la tête juste assez pour que les yeux sombres et tristes puisse effleurer Eskel. Eskel qu'Hedda n'osait pas regarder, comme si cela signifiait blesser l'homme. Ironie du sort, sans doutes lui faisait-elle bien plus mal par cette même conduite lorsque Hedda désirait s'effacer pour ne rien empirer.

”Les ciseaux du bureau c'est pour le bureau justement.” Son argumentation était pauvre, pitoyable. Une petite secrétaire débile face à un homme qu'elle dérangeait et avec qui elle se comportait mal. ”Et je ne veux pas être virée...”
Elle se tenait les doigts, les tordaient un peu, il y avait des traces d'ongles sur sa peau, les siens. Ces mêmes ongles qu'on pensait être courts lorsqu'en vérité ils étaient rongés, rien d'autre. Rien d'autre oui, rien de beau, rien de gracieux...
La voix de l'homme à nouveau, Hedda sentit son pied glisser dans l'un des trop nombreux précipices qu'elle portait en elle. Tombera, tombera pas? Elle voulut lever les bras pour se raccrocher à quelque chose quand bien même le geste était incongru dans un couloir sans obstacle aucun, mais ne parvint qu'à secouer la tête.

”C'est pas ça, monsieur Oernsson, Eskel...” Autour d'eux le silence, et puis des mots dont ils savaient pas trop quoi faire aussi. C'est mes cheveux.” Un instant, Hedda parvint à regarder la tignasse du géant et par un vieux réflexe enfantin, gonfla ses joues. ”Ce que je dis est absurde, je sais.”
Eskel avait raison cependant, la jeune femme cherchait des excuses non pas pour fuir le géant mais se fuir elle-même.

”Ils commencent à être trop long et j'aime pas ça, je supporte pas ça. C'est pas bien.” Toujours des phrases courtes, hachées, une manie qu'on remarquait peu chez la jeune secrétaire en journée. Pas quand le travail pouvait exiger cela de vous... Hors à présent, dans ce qui ressemblait le plus à une discussion entre deux personnes, Hedda se montrait comme un mauvais mime d'humanité et de sentiments, une ébauche abandonnée dans un coin, un brouillon chiffonné. Quelque chose qui essayait mais ne pouvait.
C'est toi l'humain, aurait-elle pu dire à l'homme. C'est toi l'humain, malgré tout...

”Il fait sombre, c'est compliqué quand il fait sombre.” C'était compliqué quand il faisait jour aussi, mais cela Hedda voulait le cacher, se cacher. Ne pas montrer qu'ils avaient embauché une folle, parce qu'elle voulait le garder ce boulot, c'est vrai !

”Si....si je voulais vous faire fuir parce que je ne vous aime pas, je menacerai plutôt de vous dire qui est le tueur dans votre livre. Ce serait plus efficace.” La moquette, elle peluchait contre le bout de ses souliers, ce serait pas mal de l'aspirer un jour non? Enfin que quelqu'un le fasse, quelqu'un d'autre que la secrétaire...
”Je l'ai lu la semaine dernière.” Une bonne intrigue d'ailleurs. Hedda possédait une fascination morbide pour la description de scènes de crimes. Parfois, elle imaginait la manière dont on aurait put la retrouver si, si...
La jeune femme détourna la tête. Dans le reflet de la vitre, ils se dessinaient tous les deux et étrangement, Hedda n'avait aucun mal à regarder le reflet de l'autre alors, relevant la tête soudain, personne normale et non plus souris terrifiée. Un reflet ne faisait pas peur...
Et, lentement, épaules tendues, la jeune femme tourna le visage pour regarder l'homme de la même manière qu'elle avait regardé son reflet : normalement.
Un exercice qu'il lui fallait faire parfois, le plus drôle étant que les gens ne remarquaient pas toujours ce manège, eux-même ne voyant rien de la détresse d'une autre personne. Cela arrangeait bien Hedda, trop heureuse de ne pas se faire juger, l'égoïsme lui semblant une meilleure option que la violence.

”...” Bon, du coup avec l'effort, les mots se coinçaient dans son esprit tout autant que sa gorge et encore une fois, Hedda se couvrait de ridicule. Rester concentrer sur le regard, sur le fait de ne pas fuir, cela semblait empêcher toutes les autres actions...

”Je préviens”, commença-t-elle d'une petite voix étranglée. ”Je vais dire un gros mot mais c'est sur ma bêtise, pas sur vous et faut que ça sorte et MERDE !” voilà...

”...ça va mieux. Je crois. Du coup, vous savez où sont les ciseaux à bouts ronds?” parce que les autres, elle se coupait avec, c'était comme un talent caché.
Caché et inutile.


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There's mistakes that I made - Eskel - Mar 31 Déc - 0:29


“There's mistakes that I made.” &


L’argument qu’elle émet semble logique, un peu. Les ciseaux étaient bien ceux de l’entreprise, mais de là à se faire virer pour les avoir emprunter.. Difficile à croire venant de leur patron. « Tu vas pas te faire virer pour ça, du moment que tu le rends demain. » C’est un emprunt, après-tout...Mais qui n’a pas de ciseaux chez lui et surtout, d’où vient l’urgence d’en acheter si...SI le besoin ne s’en était pas fait ressentir avant. L’ancien flic reste perplexe, mais écoute. Toujours trop attention aux réactions des gens en face de lui, on pouvait maudire ses heures passées en salle d’interrogatoire… et sur ses livres de psychologie. Les doigts qui s’accrochent, le regard fuyant et les phrases décousues qu’elle tente d'enchaîner. Tout pour montrer que quelque chose n’allait pas. Plus que d’habitude en tout cas, pour les peu de fois où ils avaient parlés. Jamais seul, il réalise.

Pourtant c’est pas cela, que dit Hedda en trébuchant sur son appellation, oscillant entre Oernsson et Eskel comme si elle parlait à un vieillard impossible d’appeler par son prénom. ça lui fait tendre la mâchoire, pas très à l’aise avec ça même si elle se ratrappe. Elle a du mal à se trouver une excuse au départ, l’objection sans suite suspendue dans les airs, preuve qu’elle réfléchissait trop à quoi dire pour se sortir de là, preuve qu’il y avait une part de vérité là-dedans et ce n’était pas étonnant. Impossible de lui en vouloir, pas quand elle a l’air aussi perdue face au grand méchant loup.. Et elle avait un peu raison. Dans l’ombre, toujours les crocs du chien loup des enfers mordillant la chair de l’intérieur. C’est ce qu’il ressent en tout cas, intrusion à laquelle il ne pouvait rien, partage maladroit de ce qu’il est, ce qu’il a été. Et dans l’ombre imposante alors se glisse aussi celle du loup, inapprochable, prêt à mordre quiconque ose trop s’approcher même si les pupilles quittent le sol pour remonter, loin de son visage ou de ses yeux, mais plus perdues dans l’ombre. Elle détaille le problème, venant de ses cheveux. Un absurde soucis d’après elle que Hedda tente d’exposer toujours avec ses mots un peu compliqués à déchiffrer, la nervosité toujours présente. Pourtant si il comprend plus ou moins ses choix, ses goûts en matière de coupe c’est la dernière partie de son propos qui semble bien trop étrange. « Comment ça, c’est pas bien ? » Qu’il demande, le ton bas, parce que ça ne va pas, la voix trop forte qu’il tente de taire pour ne pas avoir cet impression de menacer dès qu’il pose une question, ouvre la bouche. Pourquoi ce n’était pas bien, d’avoir les cheveux long. Ce n’est pas lui qui allait véritablement comprendre, il n’y a que lorsqu’il rend visite à sa mère que ses cheveux sont coupés, presque à chaque fois tant elle radote sur la longueur de la tignasse épaisse. Un fouillis désordonné qu’on ne pouvait pas appeler court pour un homme, même si il ne prenait pas sa haine des cheveux long pour lui.

Plus elle parle et plus les interrogations se font. Sombre. C’est difficile quand il fait sombre et il ne sait trop pourquoi elle dit ça. Pourquoi la nuit dehors visiblement était un problème pour elle alors que l’hiver commence, que la noirceur dehors était de pire en pire. CHez lui, c’était pire encore et ils devaient s’estiment heureux de voir la lumière du jour pour une heure ou deux...Heureusement qu’ils ne sont pas là-bas, elle aurait encore plus de soucis à se faire. Pour l’instant, le sien, c’était de comprendre ce qui n’allait pas. Parce que ça cloche, détonne. Parce que c’est pas normal, tout ça, tous les mots qui s’enchaine en rippant les uns sur les autres, la menace étrange franchissant ses lèvres. Elle savait quel livre il lisait. C’est qu’elle l’a déjà vu le nez dans son bouquin, pour le menace ainsi. « Ce serait cruel, j’ai loin d’avoir terminé. » Il devait en être à la moitié, un peu plus et l’intrigue commençait à montrer crescendos.. Ce n’est pas pour être spoiler maintenant. « Tu en as pensé quoi ? Sans raconter la fin bien entendu. » Peut-être que ça la détendrait de parler de quelque chose qu’elle connaît, qui semble l’intéresser. Mais cela ne réussi pas à prendre la conversation plus ordinaire, parce que les yeux chavirent vers la fenêtre et observent l’extérieur, longtemps. Ce qu’elle regarde aucune idée, il ne tourne pas les yeux, pas tout de suite. La curiosité cédant finalement quand les yeux se posent sur la fenêtre. Rien d’extraordinaire. Simple reflet des silhouettes qu’il observe un instant, contraste entre l’apparente douceur et sa brutalité à lui. Peut-être qu’elle ne le déteste pas, comme elle le dit. Mais pas de quoi être rassurée non plus.

Quand il voit son visage se tourner doucement il l’imite, plus rapide, dévisageant la secrétaire qui faisait le curieux effort de le regarder à son tour sans pour autant parler. Alors c’est un jeu d’observation au silence pesant, à qui oserait parler en premier, à dire quelque chose pour se sortir de là. C’est Hedda qui le fait, prévenant de l’insulte qui allait quitter ses lèvres comme si elle devait quelque chose, comme une gamine que ses parents allaient entendre jurer et s’excusait à l’avance pour ce merde sincère qui la quitte, puis son interrogation, toujours aussi étrange que le reste de ses propos. « Des ciseaux… à bout ronds ? … Pourquoi tu voudrais des bouts ronds spécifiquement… Tu veux te couper les cheveux avec ça ? » De pire en pire, vraiment. les bras ballants il ne savait pas trop quoi faire de tout ça. De comment aider de quoi dire. C’était pas un expert mais ça ne semblait pas une bonne idée. les bouts ronds ça coupe rien en plus c’est fait pour les enfants. « Tu ne veux pas aller chez le coiffeur si ça te dérange tant que ça ? » Ce qu’il n’avait jamais fait de sa vie, mais il s’imagine qu’elle, oui, surtout si la longueur de ses cheveux est quelque chose qui lui importe beaucoup. L’interrogation se pose et toujours il l’observe, jusqu’à ce que sa curiosité le dépasse, qu’il ne puisse plus se retenir, incapable de retenir sa langue quand il demande. « Tu es sûre que ça va ? »

 
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There's mistakes that I made - Eskel - Mar 31 Déc - 16:07


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Pour un instant, ils regardèrent dans la même direction quand bien même la vitre ne reflétait rien pour l'homme. Cela dura peu, bientôt il y eut le face à face encore.
Yeux dans les yeux.
Les questions roulèrent, chacune formant un mur entre Hedda et le monde, comme pour l'empêcher de s'égarer plus encore. Il fallut un temps à la jeune femme (un silence de plus) pour en reprendre l'ordre, donner ses réponses. L'instinct de survie, et cela était inconscient, lui avait fait mémoriser chacune des demandes de l'homme. Ce même instinct lui dictait de les remanier ainsi qu'elle le désirait.
Pour survivre.

”Le livre est...cruel. Pas vulgaire mais cruel. C'est un bon livre.” Elle ne cillait pas, gardant le regard droit, pareil peut-être à certaines de ces femmes dans de vieux films de science-fiction. Celles que l'on ne savait pas vraiment si humaines ou machines peut-être... ”Et ce n'est pas bien, les cheveux, parce que...” mais le reste ne vint pas. Aucun mot de ses lèvres à elle, aucun rire pour Eskel, pas même dans son regard.
Il l'observait juste.

Figée, Hedda n'osait pas un mouvement de plus. Comme si secouer la tête saperait toutes ses forces jusqu'à la faire tomber, yeux au sol, coeur en croix et chute qui n'en finissait pas. Ne lui restait que les mots pour s'exprimer et sa voix qui refusait d'obéir, de dessiner les pensées de son crâne à ses lèvres.

”Oui, les cheveux... plus que les doigts en tout cas.”Est-ce qu'Hedda s'était déjà agrafé un dossier à la main par erreur? Oui. S'était-elle coupée également avec la petite cuillère en apportant un café à Cian? Oui, encore une fois. Quelque chose de sombre qu'elle ne pouvait, ne savait regarder, réclamait le sang, et la jeune femme n'avait que le sien à donner. On ne saignait pas quand on était mort, pas vrai? Alors tant qu'elle pouvait, c'était comme repousser au loin un souvenir sans sens, sans logique.
Une porte close de son esprit qui menaçait de céder, peu importe le nombre de chaînes pour l'en empêcher. Et chaque lien fermait la porte, certes, tout autant qu'il attachait Hedda à celle-ci...
Le coiffeur, des mains étrangères dans ses cheveux, des... des mains qui l'attrapaient, tiraient sur les mèches brunes jusqu'à lui faire baisser la tête, jusqu'à ce qu'elle ne tombe et...

”Pas le coiffeur”, souffla la jeune femme. ”Ce n'est pas pour être jolie.” Jolie, comme si elle pouvait l'être de toutes manières et Hedda se sentit rougir de sa propre arrogance. Elle avait honte. La question de trop enfin : tu es sûre que ça va? Elle pensa à son reflet dans un miroir, à des fleurs déchirées, son pied gauche s'agita un peu, il se souvenait du froid, il se souvenait d'une chaussure qui n'était plus là.

”Oui.” Non. ”Vous êtes fort, vous empêchez les choses d'arriver ici.” Les choses mauvaises... ”Ne faites pas attention, je suis juste folle.” Un mensonge que la jeune femme pensait vrai. Tant de choses fausses qu'elle acceptait comme des vérités : c'est de ta faute, tu l'as bien cherché. Tu l'as mérité. Tu l'embêtes, tu embêtes tout le monde. Même ces hommes là, ce soir là tu les as embêté, toi incapable d'être bien même un peu.

Même pour ça.

”Ca va...” et le “pas”, “pas du tout” sorti de ses lèvres également mais sans son aucun. Des fantômes de mots pour un fantôme de femme, quand bien même de chair et d'os.Et de sang, tellement de sang...

”J'ai eu des derniers mois aussi...chargés.” Tais-toi donc avec ta vie, sale idiote. ”Ca va mieux maintenant, je travaille.” Jusqu'à ce que tu te fasses virer. Tu n'es jamais à la hauteur de toutes façons...

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ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
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There's mistakes that I made - Eskel - Mer 1 Jan - 0:17


“There's mistakes that I made.” &

Ses questions sont sans réponses, silence instauré de nouveau par l’interlocutrice perdue. Comme si les mots mettaient un temps à lui parvenir, comme si elle était ailleurs alors..Alors qu’elle est là, en face de lui et pourtant bien loin à la fois. La question alors semblait évidente. Est-ce qu’elle va bien, la secrétaire au discours décousu et à l’air absence. Plus que d'accoutumé, cela étant. Quand elle parle de nouveau c’est pour rappeler le livre, et si lui, trouvait le fait de spoiler cruel pour Hedda c’est le livre lui-même qui l’est. Rien de bien étonnant avec un thriller, plutôt là pour surprendre le lecteur par la violence des propos ou du twist mental qu’il pouvait créer chez lui. Toujours à maintenir l’attention, ils sont fait pour être dévorés et surtout pour être marquant et souvent, ils étaient cruels. La fin par toujours celle que l’on espère en tout cas. Pas vulgaire, juste cruel. Qu’elle ajoute même. Peut-être qu’elle avait raison et il aura l'occasion de s’en rendre compte lui-même, peut-être cette nuit s’il y mettait du sien pour le terminer.. Mais oubliez le mystérieux meurtre, au final la plus grosse interrogation c’était la contemplation détachée, les mots sans sens qui sortent de sa bouche et les phrases inachevées. Il attend qu’elle finisse, début de parole commencée mais qui ne s’achève jamais, elle aussi suspendue. les cheveux était définitivement un soucis visiblement. Curieusement, même...Un plus gros mystère que le meurtre quasi surnaturel du bouquin.
Couper les cheveux mais pas les doigts, peut-être que c’était logique, mais avec des bouts ronds ce qu’elle arriverait à découper, au moins, c’est du papier. Le type de ciseaux que l’on donne aux enfants en étant certain qu’ils ne se feraient pas mal avec et encore, les accidents étaient quand-même possible, fallait voir ses nièces et neveux ou les enfants d’Annalisa… Ils sauraient se blesser avec un pansement si on les laissait seul avec la boite plus de dix minutes. Surement la raison pour laquelle engendrer de telle créature ne l’intéresse pas… Gérer celles des autres c’était déjà bien compliqués, jamais il ne saurait s’en sortir à temps plein. « Tu as peur de te faire mal ? » Une dizaine d’année plus jeune, c’était assez pour savoir se servir avec confidence d’une paire de ciseaux non ? Peut-être pas. Peut-être pas pour tout le monde, c’est ce qu’il croit comprendre en tout cas, tout comme il comprend que ce manque d’assurance est simplement général. Parce que même le coiffeur semble l'effrayer, que les ciseaux aussi. Même cligner des yeux semble compliqué face au grand méchant loup.
Le coiffeur aussi c’était donc difficile, pas pour être jolie, le rapport entre les deux ne se faisant pas dans son propre esprit. Quel était le rapport entre devoir couper sa tignasse et se faire belle, voyant plutôt la praticabilité qu’une question d’esthétisme dans le fait de se couper les cheveux. Cela suffit pour que les joues deviennent rouges, et qu’il se retrouve encore un peu plus perdu, l’islandais. « C’est pas plus pratique quand-même ? » Les gens devaient bien le faire eux-même, après tout, mais si c’était aussi stressant peut-être que laisser quelqu’un d’autre s’en charger aiderait à faire tomber la pression. « Sinon peut-être qu’Astrid ou Evgenia peuvent aider ? » Après tout il les imaginait mal aller chez le coiffeur, elles savaient surement s’y prendre autrement. Du genre y aller carrément au couteau si ça se trouve. Mais elles seraient sûrement plus aptes qu’il ne l’est, c’est certain. Incapable d’aider il cherche quand-même une solution plutôt que d’ignorer le problème.

Comme lorsqu’il pose la question, trop curieux pour ne pas le faire. Est-ce qu’elle allait bien, vraiment, bien. La réponse est toujours la même peu importe la vérité. On dit toujours que tout va, que rien ne cloche alors qu’en réalité il y a des choses derrières tout ça. Lorsqu’elle l’évoque lui et sa force, par exemple, trahissant que quelque chose n’allait pas et que sa présence était utile ici. Pourquoi. Trop de choses pour ce que soit anodin tout ça. « Dis pas ça. » pas de folie, mais un soucis. Quelque chose qui cloche et qui l’empêche de parler, de réfléchir. Peur qu’il flaire sur elle, le chien. Peur qui font trembler de l’intérieur mais est-ce vraiment lui le fautif, c’est à en douter. Mais quand les ténèbres sont dangereux et que sa présence empêche “les choses”. La peur et l’hémoglobine. Tout le sang qui a coulé, tout le sang qui a été versé. Le sien. Et la mort. La mort partout, la mort qui l’enveloppe. Mort frôlée ou évitée. mort imprégnée en elle, parfum macabre qui entour la fleur fanée aux derniers mois compliqués.
« Je comprends. L’année dernière c’était.. Compliqué de mon côté aussi. » Garm. C’est lui qui est arrivé, qui a brisé sa carrière, son couple, sa vie en générale. Tout était à recommencer. Pourtant il était debout, s‘en sortait désormais même si il avait parfois toujours besoin d’aide pour des tâches délicates, comme prendre un café. Cette fois c‘est lui qui créer le silence, qui la détaille de nouveau. « Mais je suis pas certain que ce soit vrai. » Qu’il commence, ne sachant trop où aller avec ses questions. « Quelque chose t’es arrivé. » Pas une question, une affirmation. Il savait, que quelque chose lui était arrivé. C’était frais, c’était là. Un fantôme pensant sur ses épaules bien frêles. Le sien. Si il fait un pas en avant, c’est doucement, par peur de faire peur alors qu’il voulait juste rassurer, savoir..Comprendre. C’est le flic qui parle, celui qui s’est occupé de Dakota et de sa mère pendant des années, qui a vu ce que c’était que la violence, la peur qui ronge jusqu’aux os. « Je peux pas t’obliger à me dire ce qui ne va pas. Mais peut-être que je peux t’aider ? » Mauvaise habitude de se croire encore à son ancien travail, manie d’aider. Ce n’est pas pour rien qu’il a choisi cette voie quoi qu’on dise des officiers comme lui. « Si quelqu’un te menace, ou si tu sa peur dehors de la nuit, tu peux me le dire. Tu m’aides, je peux en faire de même. T’accompagner ou aller casser les dents de quelqu’un si besoin ? » Parce que la police il n’en fait plus partie et que casser la gueule de quelqu’un il pouvait le faire sans risquer son job désormais. Chose qu’il lui aurait été reproché l’année dernière bien entendu. Au final, c’était peut-être pour le mieux qu’il se fasse virer même si il l’aimait, ce job.
Il se rend compte que c’était invasif, tout ça. Alors il recule un peu, secouant la tête. Pas d’insigne dans la poche, elle a été retirée. Il pouvait arrêter d’être ainsi avec les autres même si il en avait toujours l’envie, incapable de s’arrêter. Trop envahissant, trop curieux. Il soupire, avant qu’un léger rire ne s’échappe de ses lèvres face à sa propre stupidité. « Désolé de mettre mon nez là où je dois pas. J’étais détective pour la police d’Arcadia. C’est les vieilles habitudes. » Et il fallait les oublier, il était ici maintenant.

 
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There's mistakes that I made - Eskel - Mer 1 Jan - 2:27


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Il s'approcha d'elle, une demie seconde, une demie seconde simple dans laquelle bien des mondes parvinrent à naître et des empires à s'écrouler. Chaque instant avait un prix et quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne, Hedda peinait à le payer.
Quelque chose trembla dans son regard, les larmes ne vinrent pas cependant : il y avait des détresses au delà de tout chagrin. Un loup sentait une ombre en elle, un loup qu'elle ne pouvait voir, qui était là mais c'était bien d'autres terreurs qui l'encerclaient.

”Je suis désolée”, murmura la jeune femme. Non pas pour elle, non pas de son comportement, mais de ce qu'il disait. Une année difficile, Hedda peinait à imaginer, elle qui survivait si peu aux simples derniers mois. Alors, quelque chose dans son regard changea, ce n'était pas de la pitié, juste quelque chose au delà, sans mots, sans sentiment.
Elle le regarda ainsi que l'on observait un animal au loin, quand bien même il était si proche d'elle à présent. Assez pour voir que dans la nuit de ses yeux, il y avait comme des éclats de forêts aussi.

”C'est fini”, bredouilla Hedda. Une chose qui était arrivée, qui n'arriverait plus. Des petits bouts d'elle, brisés un peu partout comme autant d'ombres qu'elle laissait en son sillage. Et la jeune femme ne croyait pas à ses propres paroles, car rien ne serait jamais terminé vraiment. Une faute grande, si grande, de marquée en elle que même Eskel pouvait tout en voir ou presque.
Ne pas s'effondrer, tout son corps était tendu dans cet effort simple. Une énergie brûlante, désespérée, qui au moins ne se gâchait pas dans des larmes.
Elles viendraient après, lorsque Hedda serait de nouveau seule dans un appartement qui n'était plus un foyer, où un miroir étendait son ombre, ou un reflet attendait qu'elle lui fasse face à nouveau. Elle ne pouvait pas.

”Evgenia, Astrid...elles ne comprendraient pas.” Comme lui peut-être. Les mains de la jeune femme attrapèrent les pendants de la veste, essayant de les refermer un peu plus quand bien même l'habit ne pouvait être boutonné au delà de ce qu'il était déjà. Hedda en montrait trop, de sa vie, de ses souvenirs. De son corps. (Non.).
Quand on en montrait trop, on était puni, quand on en montrait trop, on méritait tout le reste. Quelque chose dans ses yeux s'écarquilla un peu plus alors, quand bien même cela semblait impossible. Les mots de l'homme face à elle, un instant Hedda se prit à rêver, à espérer changer ses propres souvenirs.
Qu'il soit venu alors qu'elle criait et hurlait, qu'il soit venu en cassant des dents, en cassant d'autres choses aussi et que le “trop tard” n'arrive jamais. Juste un petit “tant pis” d'avoir ses habits déchirés, d'avoir eu peur presque un peu trop et que tout aille bien, que tout aille vraiment bien. De belles pensées presque pour un instant...
Hedda était presque surprise d'elle-même.

”Tu es toujours triste toi aussi alors si un café peut aider...” “Tu”, la jeune femme se rendit compte que son intonation avait changé alors même que la phrase s'échappait. On pouvait dire “tu” à quelqu'un que l'on imaginait capable de l'impossible, non? Peut-être. ”Ce que tu as senti, ce n'est pas si grave vraiment.” Elle mentait. Hedda portait des vêtements informes, son petit gabarit faisait passer cela pour un simple style, et oui elle voulait s'arranger pour que ses cheveux ne dépassent jamais une certaine longueur. Il n'y avait pas de bijoux, il n'y avait pas de maquillage, pas de parfum surtout. L'odeur de la mort, impossible pour elle d'en avoir conscience, d'autres pouvaient la sentir cependant.
Un instant, Eskel avait rit. Pas d'elle, mais de lui-même... D'avoir été un détective, de vouloir casser des dents, de vouloir défier l'obscurité.

”Vous... Tu es vraiment chez les gentils alors? “ Et bon sang, que sa phrase sonnait idiote, enfantine.
Contrairement à l'Islandais, Hedda n'avait pas la force de rire d'elle-même. ”C'est vrai, s'il y a des monstres devant moi et que je cris, tu viendras?” De la douleur, mais les monstres ne viendraient plus. Ils avaient pris d'elle tout ce qu'il y avait à consommer, l'avaient recraché au sol et plus rien d'Hedda ne semblait exister réellement à présent. ”Je plaisante : les monstres n'existent pas.”

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GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
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There's mistakes that I made - Eskel - Mer 1 Jan - 18:19


“There's mistakes that I made.” &
La tristesse qu’elle lisait chez lui était-elle véritablement présente, il en doute. Toujours dans cette neutralité maladive, la tristesse comme le bonheur avaient du mal à l’atteindre. Comme absent de sa propre vie, il n’était qu’un simple spectateur la plupart du temps, voyant le monde tourner sans véritablement participer. Pour cela il fallait suffisamment attirer son attention, le distraire, attiser sa curiosité comme on lancerait une balle à un chien. La réalité alors était différente de ce qu’elle pense. « Je suis pas triste, c’est juste comment je suis d’habitude. J’en ai marre de ne plus pouvoir vivre normalement. Faire attention à tout, tout le temps. » Pause, ou il prend le temps de mettre de côté ce sentiment d'injustice qui souffle. « Je casse tout ce que je touche ou presque. C’est assez...frustrant. » Rien de délicat ne survivait bien longtemps dans ses mains, surtout pas les livres qu’il abîme si il oublie quelle opération chirurgicale c’était, que de tourner une page quand on est lui. Tout était devenu compliqué très vite et tout faisait encore peur. C’était aussi ça, cette distance établie envers le monde et les autres. Incapable de trop s’approcher d’autruis sans risquer de blesser, force non maîtrisée. Même lorsqu’il se bat avec l’amazone il fallait se retenir, pour qu’aucun os ne se brise sous les doigts meurtriers. Pour ne pas causer cette violence qu’il sent tout autour de lui, pour ne pas en être la cause. Comme la violence qu’il l’entour et qu’elle nie, comme si elle n'avait d’importance. Pourtant c’est la mort qu’il a sentit, son propre trépas.

Le ton de ses mots changent, comme si la confiance, s’établissait en partie. Question posée comme une confirmation de ce qu’il venait de dire, pour être certaine...Mais lui ne l’est plus vraiment. Faire parti des gentils...Est-ce qu’il en était toujours un. Difficile à croire quand la marque de Khaos orne sa peau comme un nouvel acte de propriété sur sa couenne, après celle de Garmr bien entendu. Est-ce que le sang qu’il a versé lui permettait toujours d’être ainsi considéré, comme un gentil dans cette grande histoire..Peut-être. Après tout il n’avait rejoint leurs rangs que pour venger ce qu’il a perdu sous le coup de cette guerre des clans. Mais c’était pas les motivations de Garmr. Lui voulait servir sa propriétaire, lui voulait l’approbation de la déesse, la mort, leur chez eux. Les enfers sur terre s'il le fallait. Il voulait que la fourrure blanche soit de nouveau imbibée de sang. Que la peau humaine se teigne d’hémoglobine. Le chaos. C’est ça qu’il attendait. Le frisson qui parcours Eskel nécessite qu’il s’étire pour passer, comme si cela pouvait suffir à faire arrêter la bête assoiffée du sang des morts. « Je fais tout pour le rester. »  qu’il souffle en réponse. « Quelque chose m’est arrivé. Ca complique..Tout. Mais j’essaie. » C’est tout ce qu’il pouvait faire désormais, essayer, ne pas laisser Garm prendre le dessus. Se battre pour rester celui qu’il était et ne pas céder à cette voix dans sa tête qui lui dit d’envoyer au diable ses principes. Pourtant il veut les garder et il aimerait croire à ça. « Si tu m’appelles, si je sais où te trouver... Je viendrais, bien sur. Je ferais tout pour en tout cas. Et si il faut te venger… Je suis là. » Bien entendu qu’il viendrait. Si elle appelait il serait là. Peut-être qu’ils devraient établir son numéro en cas d’urgence dans son téléphone, peut-être. Un clic et l’alerte pouvait être envoyée, coordonnées affichés et capacité à venir, si il y avait besoin de protéger. C’est bien ça qu’il avait voué sa carrière non ? Protéger, venger. Enfermer les monstres loin des gens.

Mais le monstre maintenant, c’était lui. Pourtant les monstres ça n’existe pas d’après elle, alors que sous ses yeux, derrière la peau bien humaine gronde un cabot enragé sorti de Niflheim. Un monstre dont l’étoile à huit branche, la marque, ronge la nuque de son immondice. Preuve, qu’il est habité malgré lui par le démon. « J’en suis un. » qu’il répond peut-être un peu trop sec pour faire la mascarade, les mensonges rassurants. Le fait est accepté, monstre qu’il est devenu et monstre qu’il restera. Aucune échappatoire hormis sa propre mort comme issue, coincé avec cette voix dans sa tête qui ne le laisse que rarement tranquille. T’es à moi, que ça grogne là-haut dans la caboche, preuve que même ses pensées sont épiées par la bestiole envahissante. « Je suppose qu’il y a deux sortes de monstres maintenant. Je suis pas un de ceux-là en tout cas. Pas un qui fait du mal aux autres volontairement. » Comment expliquer tout ça. Comment dire. Elle ne pouvait pas voir ce que les autres voient. Cette flamme noire au dessus de sa tête qu’il n’a jamais apperçu lui-même mais qu’il voit chez les autres si il se concentre assez. Mais c’est douloureux, c’est impossible à divulguer. C’est une capacité que l’on utilise quasiment jamais pour ne pas souffrir des conséquences qui suivent pas comme les dieux qui eux, voient tout avec clarté. Pas besoin de cela pour autant pour savoir qu’il avait affaire à l’une d’entre eux. La mort sur elle et pourtant la vie, qui l’abrite. Le trauma d’une mort violente, synonyme d’une chose que pourtant il ne pourrait pas dire. « Je sais que tu es morte. Que tu as été tuée. » qu’il souffle. « Je peux le sentir sur les gens. La violence, la peur. Le sang. Le trauma...La mort. Comme si on entre dans une morgue. Même sur moi je peux sentir ça. » Cadavres de l’enfer sur lui, lointain et pourtant présent, sur quasiment tous les êtres vivants c’était présent, à différent degrés. Elle, c’était fort. Trop pour qu’il l’ignore. Trop pour que ça ne l’intrigue pas. « Ne me dis pas que ce n’est pas grave. Ca l’est. » On parle de mort, on parle de peur. Quelque chose qui la hante toujours, qu’elle ne comprend pas et face à son inutilité, ça le frustre, Eskel. Qu’est-ce qu’il pouvait faire pour aider maintenant qu’il était hors jeu, simple garde du corps et non flic. Pas grand chose, mais il tenterait de faire ce qu’il pouvait. Pour que la peur cesse, pour que les maux se calment.  « Je suis peut-être un monstre, mais pas un mauvais monstre. Je veux juste aider, Hedda. D’accord ? » Les mots cherchent à rassurer, tout comme à affronter. Cacher, enfouir.. Ce n’était pas bon. L'hôpital qui se fout de la charité bien entendu, lui-même enfonçant la bête à l'intérieur comme si cela suffirait à la calmer. Mensonges. « Si je peux faire quelque chose, tu peux le dire. Y’a que comme ça que je peux aider.» Qu’avec les informations qu’il pourra faire quelque chose, qu’avec des mots, qu’il peut soulager d’un point. Rassurer. « N'ai pas peur de moi. » Une supplie pour le monstre qui cherche tant à obtenir la confiance des autres. Monstre il a toujours été, monstre il est devenu un peu plus.  

 
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There's mistakes that I made - Eskel - Mer 1 Jan - 21:23


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Qu'y avait-il à répondre à cela, au poids du monde, à tout le reste? Tends la main et brise la nuit alors, si c'est en ton pouvoir...
Mais certaines choses restaient impossibles. La jeune femme pensa à tout ce qui était sombre et du bout des doigts, laissa son silence rouler jusqu'à Eskel comme une marée étrange et montante. ”Tu fais attention à tout mais personne ne fait attention à toi”, murmura Hedda. Alors, d'un pas, la jeune femme se recula. Elle baissa les yeux enfin, quelque chose dans ses épaules se relâcha de même.Elle aurait pu vaciller, son ombre le fit peut-être, qui pour le remarquer?
Il était grand, Eskel, et Hedda le regardait, le regardait vraiment, ses mains aussi larges que son visage à elle, la manière dont sa silhouette étrange se nouait et se dénouait selon les mouvements et les tristesses et puis ses yeux parfois sombres, parfois plus que cela.
Pour un instant, Hedda en eut le pouvoir.

”Pourquoi?” le mot se serra dans sa gorge, l'étrangla à moitié. Eskel, lui, portait ses mots à lui comme il portait tous le poids du monde : avec une force immense, le dévorant tout entier. Hedda eut le souvenir du sang, des brindilles dans ses cheveux dénoués des bleus difformes qui martelaient son corps.
Le souvenir de douleurs impossibles à décrire, qui s'ajoutaient les unes aux autres comme toutes les marches d'une pyramide sacrificielle. Une pyramide dont Hedda était loin d'avoir atteint le sommet.
Et les marches ne disparaissaient pas derrière elle, pas plus que les souffrances, elles étaient là, elles restaient...

”La mort pue, je me souviens de ma propre odeur et tu as raison je le suis, je l'ai été, je....” Elle ne niait pas, soulagée presque. Soulagée qu'Eskel comprenne qu'elle n'était rien de plus qu'un déchet. Pourtant, des questions restaient toujours... ”Et... si tu me sens encore ça ne doit pas être agréable pour toi alors pourquoi restes-tu face à moi? “ Sauf qu'Hedda secoua la tête, ne voulant pas de sa réponse : peur des mensonges, peur de se sentir trop étrangère du monde, des sentiments qui y étaient encore. Nous marchons au milieu de débris de verre et nous sommes pieds nus. ”Ne dis rien aux autres, c'est tout. Je veux juste faire mon travail...”

Sentir chaque souffle, chaque geste comme une erreur. Elle aurait aimé croire aux mots de l'homme, que si elle ouvrait la bouche là, juste là, racontait les visages dont elle se souvenait, les voix, la douleur (non pas la douleur, la honte était trop forte), alors oui quelque chose de terrible arriverait. Mais pas à elle, surtout pas à elle enfin.
Quelque chose de terrible, quelque chose de juste. .

”Tout était de ma faute, tu sais? Je l'ai mérité...” Etrange, tout ce qu'un coeur pouvait porter de mensonges en soi et battre encore pourtant.
Jamais encore Hedda ne s'était fait supplier, il lui semblait y avoir quelque chose de mal à cela : Elle était celle à genoux, d'habitude... A genoux, ils t'y ont mise.. Elle voulu lui dire d'arrêter, de se taire, que c'était dangereux. Que les gens qui faisaient ça, on ne les écoutait pas et...
Elle aurait voulu être quelqu'un d'autre aussi. Quelqu'un d'assez fort pour s'approcher, poser une main sur ce visage et le faire pencher assez, juste assez, pour en baiser le front soucieux. Pourquoi Eskel apprécierait-il la caresse d'une morte, le baiser d'une morte cependant?

”Eskel, je n'ai pas peur de toi” répondit Hedda, immobile. Et puis la jeune femme leva la main, un instant le geste sembla étrange et le spectre de ce qu'elle avait été flotta alors, cette fille qui tentait vainement de se protéger quand bien même cela était inutile.
Elle ne haussa pas assez haut le bras pour se cacher derrière cependant, le tendit juste. Puis, son auriculaire se noua à celui de l'Islandais, de la manière dont on apprend aux enfants à faire un serment.

”Je te promets que je n'ai pas peur de toi, je te promets aussi que tu ne casses pas tout”

Et puis elle essaya de sourire, un simple geste beaucoup trop difficile mais Eskel n'y était pour rien. ”On est pas ennemis alors? Malgré l'odeur...” Hedda voulait plaisanter, rougissait quand même. Savait combien elle était sale, tremblait de toucher ainsi l'homme, de lui transmettre quelque chose, de... ”Pense autrement : ce n'est pas parce que tu fais naître le désordre que tu brises les choses. Du chaos naissent des...des trucs.” Philosopher, son petit doigt dans celui d'un géant, pas un exercice facile. Pas un exercice commun non plus. ”Ils n'ont pas la même fonction que celle qu'on a voulu leur donner, ils deviennent autre chose c'est tout. Déchire la page d'un livre, peut-être qu'elle volera jusqu'à moi et que j'y verrai les mots dont j'ai besoin....” Elle essaya de hausser les épaules mais cela était encore un geste trop grand pour elle. Il y en avait tant....

”Je devrais me taire.” Parce qu'Hedda ne savait pas comment dire merci, que cela lui brûlait la gorge un peu. Qu'elle avait envie de crier, de crier fort si fort juste pour voir si Eskel se dresserait alors, capable de déchirer des forces et des ennemis qu'elle-même ne pouvait voir. Tu rêves trop, idiote, tu rêves trop... ”Comment m'entendras-tu, si je crie?”
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ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
JUKEBOX : brother bright - blood on my name / baha men - who let the dogs out / ghost - cirice
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There's mistakes that I made - Eskel - Jeu 2 Jan - 0:10


“There's mistakes that I made.” &
La conclusion de la secrétaire tombent d’un coup. Constat de ce qu’elle apercevait de lui, aura véhiculé par le monstre au silence souvent primant sur les mots. Seul. C’est ce qu’il est, dans un monde où au final il cherchait à aider les autres, à la fin de la journée il n’y avait plus personne, plus maintenant. La proximité des autres c’est Garm qui lui a arraché, ou bien c’était l’islandais lui-même qui c’était isolé, pour ne pas risquer le pire, pour oublier. En général il n’y avait personne pour lui rappeler l’absence d’autruis. Personne n’osait, hormis sa mère peut-être, qui se plaignait qu’il n’a pas ramené quelqu’un à la maison depuis sa rupture. Les autres n’avaient pas grand chose à dire sur le temps qu’il choisissait seul plutôt qu’avec des amis, eux-même trop occupés ailleurs. « C’est ça. » qu’il répond, sans chercher à nier. Pour quoi faire de toute façon, c’était la simple vérité, affrontée par le monstre et elle ne changerait plus désormais.

Pas besoin, plus besoin, maintenant qu’il est cette chose qui gratte de l’intérieur. Maintenant que ce qu’il est était dominé par ce qu’il est devenu. Un hybride entre l’humain et le parasite brouillant sa tête de son ombre. « Pourquoi quoi ? » qu’il demande, incapable de savoir ce qu’elle entendait par là, pourquoi elle posait une question pareil alors qu’il avait avoué ce qu’il est, en partie. Ce qu’il sait faire en tout cas. Sentir la mort, sentir l’odeur sur les autres. Quelque chose qu’elle semble avoir senti elle aussi, quand elle est revenue. Cadavre à l'arôme putride qui rappel la maison au cabot, qui lui donnait envie de vomir à lui avant de s’y habitué, forcé, puisqu’il était resté auprès d’une oupyr pendant plusieurs mois. L’odeur désagréable alors ne le faisait plus tellement réagir. Pire, il pouvait donner une approximation de la date du sinistre, plus la mort était fraîche ou éloignée. « Je suis habitué. Quasiment tout le monde a un cadavre sur les épaules. Quelqu’un qu’ils ont perdu ou sont liés d’une façon ou d’une autre à la mort...Toi plus que certains ici, peut-être. Mais je supporte. Astrid c’est pire, je vais pas mentir. » La déesse de la mort, sans parler des meurtres qu’elle a commis. Elle sentait beaucoup plus fort que n’importe qui dans le bâtiment, reine des morts, elle l’était véritablement. Alors à côté ce n’était rien, pas si grave. Quelque chose de supportable même si ça le fait souvent tiquer. Il a l’habitude, simplement, de ne sentir plus rien d’autre que ça. « D’accord. Je ne le ferais pas. De toute façon, je peux pas leur dire ce que tu es même si je le savais. C’est. C’est difficile à expliquer, mais les monstres comme moi on pas le droit de le dire, quoi que je fasse, je peux pas. Alors ton secret est bien gardé. » Comme dans une tombe, même si il pouvait essayer d’en parler un peu avec le patron, rien de très fulgurant ne pouvait quitter ses lèvres hormis cette certitude qu’elle est morte, à un moment donné, il y a quelques mois. Le reste, impossible de dire ce que cela implique. Impossible de vendre la mèche.

« C’est jamais la faute de la victime, c’est la faute de la personne qui a fait ça. Pas de toi, en aucun cas c’est de ta faute. » C’est eux les dégénérés, eux qui commettent des crimes sans raisons, sans motifs. Ce sont les tueurs, ceux dont elle a été victime, peu importe comment elle a été tuée, pour quelle raison elle a été tuée. C’est l’assassin qui est en tort, fait difficile à rappeler, toujours. Parce qu’il est bien trop facile de se blâmer, de reporter la faute sur la première chose qui vient: soi-même. Alors il espère rassurer un peu, de ses mots même s’ils ne sont pas forcément des plus rassurant. Il tente, comme il peut de convaincre qu’il est pas un monstre cruel, un monstre horrible dont il fallait avoir peur. Rassurant alors sont les propos, le retirant de la catégorie de ces monstres là. Un monstre à l'humanité encore intacte pour l’instant duquel elle approche assez pour s'empêcher de l'auriculaire, promesse tenue que c’était vrai. Croix bois, croix de fer, même si elle ne se rend pas compte de tout. « Tu en sais rien ça. Je fais très attention ici. » qu’il ajoute, mais, ça lui laisser échapper encore un léger rire. Toujours moqueur de sa propre débilité et de cet handicap ridicule, éléphant dans un magasin de porcelaine sauf que tout était fait de cette matière fragile, même elle. Prudente manoeuvre de ne pas lui faire de mal, la laissant faire sans bouger au risque de la casser elle aussi. « M’en fiche de l’odeur de cadavre. On est pas ennemis, juré. » Eskel sourit, lui aussi, en retour. Même si c’était maladroit et surement que lui aussi, a les joues légèrement empourprées parce qu’il ne pensait pas à son âge faire une promesse de petit doigt avec quelqu’un d’autres que les enfants d’Anna. Mais il écoute, avec patience. Même si la réflexion n’a de cesse de l’amuser. La philosophie était peut-être belle, dans un sens, peut-être véridique aussi. Cela pouvait toujours mener quelque part,peut-être être utile, mais difficile à appliquer ceci, dans son cas. « Je ne sais pas trop si casser la porte de mon frigo ou l’écran de mon téléphone quasiment tous les mois voir plus est une bonne chose. Sans compter les gens à qui je fais du mal si je les touche. Mais merci. » qu’il souffle. Au moins pour noter qu’elle essayait de le rassurer sur ses incapacités. Pour dire que ce n’était pas perdu dans le vent. « Tu as le droit de dire ce que tu veux, Hedda. » Parler au lieu de s’effacer, c’était important aussi. Il fallait communiquer même pour dire n’importe quoi, elle avait une oreille pour l’entendre au moins. Pour tout écouter, même ses questions auxquelles il doit réfléchir un peu pour trouver une solution. « Ton téléphone. Je peux activer le service sos, si tu veux. Si tu appuies pour demander de l’aide ça envoi tes coordonnés gps directement sur le miens et je peux venir te retrouver. Peu importe quand, peu importe l’heure. Dès que tu te sens en danger, même si tu crois que c’est stupide. » Il l’avait fait pour Dakota, quand il était encore chez sa mère à fuir ce beau-père violent. Un simple appel et tout était lié, tout était mis à jour en temps réel pour retrouver la personne, juste au cas où. C’était parfait pour savoir. Parfait pour aider si il était trop loin pour l’entendre hurler. « Je te promet que je ferais tout pour être là, en tout cas. Même si il est trois heures du matin, même si c’est en fait ton porte-manteau qui t’as fait peur. C’est pas grave. » Cela arrivait parfois après tout, des appels pour rien au milieu de la nuit. Il en avait eu, mais au final c’était pour rassurer aussi qu’ils étaient là, pour aider dès que la peur s’en mêlait.

C’est lui qui se libère de la promesse, avant qu’un geste malencontreux ne la blesse, elle qui avait déjà assez eu mal comme ça, préférant être prudent que devoir s’excuser par la suite. Ils avaient de toute façon d’autres choses à régler, d’autres choses à parler. Peut-être ailleurs que dans le couloir, même. C’était peut-être mieux. « Tu veux te poser en salle de repos ? Ou je peux t’accompagner chercher tes ciseaux même si je comprends toujours pas pourquoi tu en as tellement besoin. » Pourquoi cette obsession qui lui faisait si peur. pourquoi ce mal-être qui s’empare d’elle. Il se demander, l’esprit curieux. Même si il redoute la réponse, même si les pièces du puzzles éparpillées avaient un triste air de déjà vu. Comme tant d’affaires avant la sienne, où rien ne pouvait plus être fait. Où tout était déjà fini. « C’est à cause de ce qu’il s’est passé ? »
 
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There's mistakes that I made - Eskel - Jeu 2 Jan - 21:40


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Il n'y avait aucun autre mot derrière le “pourquoi” de la jeune femme, quand bien même Eskel demandait, questionnait.
Hedda cacha son silence par d'autres choses, d'autres mots, dissimulant les secret dans des ombres et les ombres dans des secrets. Et lorsque l'homme lui avoua pouvoir ne rien dire et avouer, alors seulement Hedda hocha la tête. ”Merci”, murmura-t-elle. Quand bien même il s'agissait d'Eskel de sa nature de monstre bien plus que d'un choix peut-être...

”Tu n'étais pas là” Des tragédies s'écrivaient avec moins que cela. Sa faute à elle, son fardeau. Un instant Hedda sembla prête à en dire plus, se justifier, mais là encore elle n'en eut pas la force. Parce que les choses étaient ainsi, qu'au final, à quoi bon? La jeune femme savait comment cela s'était passé, toutes les erreurs commises, toutes celles qu'elle n'essayait plus de faire à présent.
Il n'y avait plus ni robes, ni jupes dans ses placards.
Elle puait le cadavre, mais Eskel disait que cela n'était pas grave, de la même manière qu'Hedda affirmait ne pas voir en lui un monstre.
Il lui fit mal pourtant, et la jeune femme si figea. Par le doigt le plus petit, par le doigt le plus insignifiant, ils se touchaient. Ce n'est pas là qu'il la frappa.
Ses mots suffirent...

Rester debout tout le temps, rester debout seule, devant ses yeux s'étalait un chemin dans un parc qu'elle n'avait pu suivre jusqu'au bout. Parce qu'elle était morte avant la fin... A présent, Eskel parlait de chose à sauver, d'Elle à sauver alors que d'elle, il ne restait plus rien. Des lambeaux épars, des bouts comme autant d'ombres, autant de fautes...
Chacun d'entre eux laissa retomber sa main.

”Ce n'est pas stupide, c'est...inutile.” Déjà morte, déjà gâchée. Ca n'empêchait pas le géant de vouloir affronter ses monstres, son porte-manteau aussi. A nouveau Hedda eut conscience de ce fantôme d'elle-même qui aurait pu rire, heureuse, parce que il fallait rire et sourire quand un chevalier (ou un loup) s'agenouillait devant vous.
Eskel était debout, Hedda ne souriait pas. Tout restait coincé dans sa gorge bien au contraire. Pouvait-il vraiment y avoir d'autres pièges, d'autres chemins?
D'autres hommes pour encore vouloir la regarder, pour encore vouloir l'attaquer? Aujourd'hui elle avait les cheveux longs ou presque, et c'était une faute. Comme la jupe, comme le maquillage qu'elle ne portait plus. Comme un bouton ouvert, un bout de peau montré.
Et l'idée de souffrir encore, la jeune femme refusait. Alors, dans un geste délicat, Hedda sortit son téléphone et, prenant la main de l'Islandais, glissa l'objet dans la paume ouverte.

Parce qu'elle était une idiote capable de refaire les mêmes erreurs, rien d'autre. Que c'était vrai, qu'elle ne voulait pas mourir encore, quand bien même Hedda ne savait plus trouver les mots ou les sentiments pour l'exprimer. Par automatisme, elle acquiesça, suivant Eskel jusqu'à la salle de repos. Sur la table basse, un gobelet de café sans parfum, sans odeur, froid.

Alors, la jeune femme se dirigea vers l'un des distributeurs. Parce qu'il n'y avait personne d'autre qu'eux, elle utilisa sa technique secrète. Celle de taper fort dans un coin du haut de la vieille machine pour qu'un gobelet tombe et que le café y coule. Pratique quand on avait pas assez de monnaie sur soi...
Elle le prit dans sa main droite et, du pied gauche, frappa le bas cette fois-ci. Un autre gobelet, un thé au citron. L'endroit à maltraiter pour la soupe à la tomate, Hedda ne l'avait pas trouvé. Pas encore La jeune femme vint déposer chacun des gobelets sur la petite table.

”Il n'y a rien à comprendre, je dois juste... c'est pour pas attirer l'attention. Les cheveux longs parfois, le regard s'y pose. Et j'ai pas de bonnet pour les cacher ce soir, j'ai été idiote, j'ai pas surveillé et ils sont trop longs maintenant.”

Une autre question d'Eskel, et Hedda acquiesça. ”Oui, c'est à cause de ce que j'ai fait.” Aguicher des hommes, leur donner un faux espoir de distraction.
Il faisait chaud dans la salle, et Hedda peinait un peu, engoncée dans sa veste. L'idée de l'enlever lui semblait absurde pourtant. Être habillée, rester habillée...

”Je peux m'asseoir?” Demander la permission toujours, ne pas savoir quoi faire d'elle-même, de son corps crispé où chaque muscle, chaque nerf semblait tendu, prêt à se rompre. ”Un porte-manteau, c'est difficile à combattre?” Et puis une triste tentative d'humour aussi.
Hedda baissa les yeux à nouveau, comme une défaite, elle qui avait presque réussi ses efforts jusqu'alors, presque été courageuse, presque été elle.
Presque...
A nouveau, elle redevenait une forme étrange, une chose effrayée sans valeur aucune.
Et dans son coeur, aurait pu chanter une épée...

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GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
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There's mistakes that I made - Eskel - Mar 21 Jan - 19:37


“There's mistakes that I made.” &Absent, il l’était à ce moment là et pourtant, son avis ne change pas. La faute était a rejeter sur le coupable et non sur elle, pourtant, il n’arrive pas à formuler ça maintenant, pas tout de suite. Parce qu’elle a raison il n’était pas là, mais il aurait préféré. Peu importe s'ils se connaissent peu ou pas du tout. Inconnus ou non, les choses sont les même aux yeux de l’ancien flic qui n'hésitera pas à foncer dans le tas d’une situation chaotique, si il était confronté. Difficile d’argument, difficile d’expliquer il laisse la parenthèse pour plus tard, ne protestant ses dire que quand elle le corrige. Inutile comme si ça ne valait rien ses mots, des promesses d’actions en cas de besoin. Efforts qui ne serviraient à rien d’après elle. « Ce n’est pas inutile. Pourquoi ça le serait » ça ne l’est jamais. Il y a toujours une part d’utilité dans les actions faites, même si elles peuvent paraître minimes. Au moins, il aurait essayé.
C’est bien ce qu’il faut faire pour avancer, essayer. Même si le petit truc vert dans star wars dit que non. Qu’est-ce qu’il en sait, le brocoli fripé. Un brin trop fataliste pour celui qui ne l‘est qu’envers lui-même. Comme si il était plus facile de voir la rédemption ou un avenir meilleur chez les autres que chez lui-même.

La possibilité de s’asseoir sonne comme une véritable délivrance, même si il aurait forcément du mal à s’extirper de sa cachette au bout d’un moment. Préféré à la course rapide pour récupérer des ciseaux ils se dirigent vers la salle de repos où il s'assoit à même le sol, finalement plus confortable que les sièges. Au premier bruit il lève le nez vers la machine, réalisant que le coup qu’il avait entendu ne provenait pas d’une canette tombée dans la machine voisine, mais bien de la machine à café, dans laquelle elle tape à deux reprise. Les boissons sont délivrées et la secrétaire, finalement, parle de ses raisons la poussant à tant vouloir cette paire de ciseaux. Bien entendu c’est son agression qui en est la cause, et plus elle s’exprime, plus les doutes sur ce qui lui est arrivé s’estompent. Histoire déjà entendu beaucoup trop de fois et totale incapacité de faire quelque chose pour aider. Des affaires qui rarement sont résolues. Dans son cas, c’était encore pire. Morte et pourtant de nouveau vivante, coup du sort quand certaines n’arrivent plus à survivre après ce qu’il s’est passé, ce qu’elle a à l’intérieur d’elle à choisi de ne pas la laisser tranquille et de vivre avec les conséquences, le trauma, qu’on lui a infligé. Il l’observe alors sans rien dire, incertain des mots qu’il devait prononcer. Il ne pouvait pas dire que la longueur de ses cheveux n’avait pas d’importance. Qu’elle était mignonne et qu’ils étaient des porcs sans retenue ni cervelle. Qu’elle n’y était pour rien, dans tout ça… Que c’était la malchance. C’était pas rassurant, c’était tout le contraire. C’est derrière ces principes qu’elle se protège, avance. Des tocs la forçant à se cacher ou à couper ses cheveux pour se protéger de ces hommes. Mais était-ce efficace, Eskel savait très bien que non. C’est simplement le hasard qui l’a touché de plein fouet. Peu importe sa tenue, peu importe ses cheveux. C’était le plus triste, mais tout ça il ne pouvait pas le dire. Le maximum que l’islandais pouvait faire à présent, c’est essayer de la protéger comme il le pouvait, pour pas que ça recommence.


FInalement la question le sort de ses pensées, acquiesçant bien entendu. « Bien entendu que tu peux, c’est fait pour. » qu’il ajoute, tout en récupérant finalement son téléphone toujours dans sa main. Il pianote dessus tout en répondant à la question suivante, tout en rentrant son numéro de téléphone dans la machine. « Les portes-manteaux ne font pas le poids contre moi, je pourrais les casser en deux. Les méchants aussi. » La force, toujours.. Et la volonté surtout. Volonté de rétablir la balance, justice qu’il se sert désormais lui-même, maintenant que l’insigne a été rendue. Se servir de ses poings comme bon lui semble désormais, un pouvoir libérateur, mais destructeur également. C’est avec précaution qu’il tend le téléphone à sa propriétaire, après avoir fini de programmer ce qu’il fallait à l’intérieur. « Tiens, c’est fait. C’est le bouton en bas à gauche quand tu veux déverrouiller ton téléphone. Tu n’as rien besoin de faire de plus. »

Eskel récupère le verre de café déposé sur la table en le faisant glisser avec soin, remerciant au passage Hedda qui s’était chargée, comme toujours quasiment, de l’aider avec la machine. « T’es une arnaqueuse en tout cas, à vandaliser la machine pour avoir des boissons gratuites. Joli coup. » Il économiserait pas mal sur le café si il savait en faire de même, mais à force ils se feraient surement prendre par la compagnie leur fournissant l’or noir… C’est qu’il avait besoin d’une bonne dose de caféine pour fonctionner, Eskel. « Promis je dis rien au patron. » qu’il ajoute dans un sourire, promesse qu’il tiendrait sans avoir besoin de refaire un pacte du petit doigts. Ils allaient pas risquer qu’il lui pète un os la seconde fois. « Je vais éviter d’essayer j’en ai déjà cassé une. Je fais toujours attention maintenant. Tu n’imagines pas le nombre de gobelet que j'ai explosé avec mes mains sans faire exprès. Alors sortir le gobelet du petit truc de support dans la machine sans en foutre partout c’est très compliqué... » Comme déverrouiller son alarme le matin l’est, comme ouvrir son frigo, ou juste être proche de quelqu’un. Poigne beaucoup trop appuyée, malédiction d’une créature qui se sent quand-même à l’étroit dans le corps du géant. Il se demande un instant ce qu’elle peut être. Maintenant « Qu’est-ce que tu es, du coup ? » question spontanée, qu’il ne garde pas pour lui un instant. Il a grandit à coté d’une famille de primus après tout. Les bizarreries… il les connaît, au moins un peu. « Tu dois bien savoir j’imagine. Comme nous on le sait. » C’était leur chance dans leur malheur. Savoir qui vit dans leur corps à l’instant même ou cela ce produit. Vivre et s’entendre avec sa créature, son monstre qui vous tombe dessus du jour au lendemain. Il savait ce que c’était au moins que ça.
 
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There's mistakes that I made - Eskel - Mar 21 Jan - 23:00


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Eskel avait ce genre de regard, capable de lui brûler les paupières quand bien même Hedda fermait les yeux pour y échapper. Elle songea à tous ceux que l'homme avait pu regarder ainsi, aux ordures et aux innocents, aux coupables, aux suspects, aux témoins. Aux victimes, aux corps qui attendaient qu'on les emballe dans une housse parce qu'une fois mort, ils se fichaient bien de la vérité...
La vérité, c'était pour les vivants, ceux qui voulaient la voir apparaître, la comprendre, y échapper.  Et, dans tous les thrillers que Hedda avait pu lire, lisait encore, rien ne se rapprochait du poids des yeux de l'homme à terre.
Dans les livres, les flics ils ne savaient rien. Eskel avait deviné, et la chair de poule se déposa comme un voile glacé sur les avant bras de la jeune femme. Elle manqua hurler, le supplier de ne pas parler quand bien même c'était le silence qu'il y avait, là, maintenant mais même ça, elle ne le pouvait pas, n'y arrivait pas.
Un instant entre deux rives, entre deux chutes, entre une seconde et une autre. Un homme assis par terre avec des promesses qu'Hedda pouvait croire ou non.
Elle apporta le café, son thé à elle, récupéra son téléphone, attendit.

Attendit d'être capable d'une décision, parce qu'il y avait des chaises, parce qu'il y avait le sol. Qu'il y avait ses choix à elle, qui ne menaient à rien, et la culpabilité qui la bouffait et la rongeait. Cela lui coûta un effort considérable mais, comme par miracle, Hedda parvint à s'asseoir en tailleur par terre, là, face à Eskel.
Comme si c'était normal de ne pas utiliser le mobilier justement fait pour, puisque lui ne le faisait pas (ne le pouvait pas?). Un instant, la jeune femme attendit une catastrophe quelconque, que la foudre s'abatte ou quelque chose rien que pour lui rappeler qu'elle avait tort de prendre ainsi des initiatives, rien ne vint.

”Je le fais pas tout le temps, le vandalisme. Me dénonce pas et je continuerais de t'apporter des gobelets...” Là non plus il n'y avait pas besoin de promesse, du moins pas vraiment. Les mots d'Hedda étaient faibles, avaient à peine l'énergie de passer ce mur invisible entre elle et le monde, dont elle s'entourait.
Elle but une gorgée de son thé au goût comme chimique, ne s'étouffa pas. Ca y est, la foudre tombait ainsi que la jeune femme s'y était attendu. La question d'Eskel...
Il allait rire, se moquer, de cela Hedda était certaine. Sauf qu'avant qu'elle ne réponde, l'homme parla encore. “Nous”, et il y avait de la solitude dans ce pronom quand bien même cela aurait dû être le contraire.
La jeune femme leva les yeux, sembla prête à parler une première fois mais n'y parvint pas. Il y avait un poids sur sa langue, la peur d'un mensonge, la peur d'être un imposteur.
Parce que les valkyries n'étaient pas ainsi, parce que les valkyries ne craignaient rien, elles, ne se faisaient toucher de personne aussi à part dans d'autres mythes, à part de héros mais ce n'était pas des héros que Hedda avait croisé dans ce parc alors que la nuit tombait. Il fallait bien répondre pourtant, même si ça brisait le coeur encore un peu...

”Je suis...elle est.... Il.... Il y a une valkyrie en moi.” Et la phrase mourut en un éclat de rire bas et amer, ténu et feutré comme celui de ces héroïnes de grand écran que l'on voyait simplement en noir et blanc mais pour qui le son existait et les mots aussi, pas le simple muet.

”Et toi? Tu as dit “nous”, tu...as eu quelque chose aussi?” Une question idiote à un homme beaucoup trop triste, beaucoup trop fort. Hedda contempla le poids de ses propres mots, incapable de trouver comment les dénouer et les renouer encore pour qu'ils sonnent plus justes, pour qu'ils sonnent meilleurs.
Cela était idiot, n'est-ce pas? Ne pas avoir compris qu'Eskel était différent malgré les problèmes qu'il avait et les batailles qu'il menait.

”Je réfléchis jamais avant de parler, pardon...” Elle s'excusait encore, ça non plus c'était pas une chose de Valkyrie. ”C'est dur, la conversation...”
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PORTRAIT : There's mistakes that I made - Eskel  1287f2bbb28c319236f836fe45fa0d02
ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
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There's mistakes that I made - Eskel - Jeu 23 Jan - 21:59


“There's mistakes that I made.” &Le café récupéré il se permet d’en boire une gorgée avec précaution, pour ne rien renverser stupidement bien entendu, avec sa malchance légendaire Eskel n’était à l’abris de rien. Par miracle pourtant, il réussit, reposant le verre à sa place sur la table basse une fois terminé. C’était toujours aussi drôle de se dire que c’est la si discrète secrétaire qui l’a volé à la machine de malheur, ce café si précieux.  « Ça me va comme arrangement. » Qu’il acquiesce. Après tout ce n’est pas l’entreprise qu’elle volait mais plutôt la compagnie s’occupant de la machine et soudainement..C’était beaucoup moins grave que des incidents se produisent.. Et que le café ne tombe gratuitement.

Ils auraient pu continuer à parler de café et de la machine pendant un temps, même de porte-manteau, si la curiosité ne l’avait pas tant piqué, motivée par une bestiole mourant d’envie de savoir autant que son propriétaire, la curiosité malsaine comme pire ennemi, trop fouineurs l’un comme l’autre. Ce qu’elle est, c’est une question difficile pour la plupart des gens. mais eux, ces montres, ces créatures.. Ils savent toujours. la nature ressort, l’être à l’intérieur d’eux se manifeste assez pour en connaître le nom, l’origine. Comme Garm, qui se fait sentir tout le temps, la présence toujours sentie sous l’échine comme une écharde qu’on ne parvient pas à retirer et qui s’agace, quand il est considéré tel qu’il est: un parasite habitant un hôte. C’est en trébuchant sur ses mots qu’elle finit pourtant par parler, hésitant sur le pronom à utiliser. Elles, ou elle uniquement. L’autre, ou sa propre personne. Visiblement les choses restaient floues encore pour Hedda, mais il ne pouvait pas la blâmer. Lui non plus ne faisait pas vraiment corps avec sa nature, pas vraiment...Parce qu’il ne se laisse pas faire, l’islandais. « On est du même panthéon alors. » Qu’il commente. Des morceaux des légendes nordiques, mythologie avec laquelle il a été bercé. Enfant du nord, descendant de ces peuples vénérant ces dieux il avait au moins cette familiarité avec ces mythes et légendes pour avoir côtoyé certains de ces dieux.

Avec étonnement il relève le nez à sa question, la dévisageant un peu, perplexe. Les nouvelles devaient circuler vite ici, non ? Ou alors elle aurait dû entendre quelque chose de suspect, ou vu même des choses ? Peut-être pas. Peut-être qu’elle ne se doutait pas de sa bizarrerie. « Je pensais que tu savais déjà. T’avais pas vraiment l’air étonnée que je puisse renifler les morts de loin. » Personne de sain d’esprit n’irait dire ça dans la vie de tous les jours. Forcément, alors, il y avait quelque chose d’anormal si il disait la vérité. Folie humaine ou don divin, le doute peut persister mais dans son cas c’était bien réel. C’était le monstre sous la peau, le flaire surnaturel qui le rendait sensible au trépas et à la souffrance.

Finalement, les présentations se font, le nom quittant les lèvres sans trébuché. Il avait l’habitude désormais, conscient que c’était maintenant sa vie, qu’il le veuille ou non. Accepter, c’était déjà un certain progrès. Arrêter de nier ce qui lui arrivait aussi.  « C’est Garm. Le chien loup des enfers nordiques, un peu comme cerbère chez les grecs... Sauf qu’il n’a pas trois têtes. » Mais à la place, sa fourrure blanche est imbibée de sang qui ne partira jamais. Maculé de l’hémoglobine des morts qu’il garde dans Niflheim, aux portes du monde des morts. L’idée lui vient soudainement. Utiliser le valknut sur son bras comme véritable carte explicative de leurs similarités, d’une étrange façon. Liés par la mort.

Il remonte la manche du pull-over qu’il porte et pose son bras sur la table. Ainsi, il expose le tatouage représentant les trois triangles entrelacés découlant de l’arbre de la vie, le symbole d’appartenance à Odin lui-même. Les mondes dont une partie d’eux provient. Du doigts, il désigne les emplacements un à un pour mieux illustrer son propos. « Les neuf coins, ce sont les neufs mondes de notre mythologie. Ta Valkyrie, elle ramenait les âmes des combattants au Valhalla. C’est ici. » Asgard est en haut, bien entendu. Centre du monde autour duquel tout tourne, c’est là où se trouve le Valhalla, là où sont déposé les courageux guerriers morts au combat par les valkyries en attendant la fin des temps. Le doigts descend dans le coin inférieur gauche. Le bas du monde et de ses racines, tréfonds des enfers. « Et mon loup, gardait les portes de Niflheim là, au fond de Helheim. Supposément c’est là où finissaient les meurtriers, les voleurs… Les gens mauvais et ceux morts dans le déshonneur, ou loin du champ de bataille. Et ils en sortaient pas, ça je peux te le dire. » Parce qu’il gardait l’entrée avec férocité, Garm. Le fidèle clebs de la déesse de la mort personnifié à l’intérieur de leur collègue désormais. Il est décrit comme étant aux canidés ce qu’Odin est aux dieux, leader, le plus important… Alors pourquoi il l’a choisi, lui. « Quand y’a eu l’éclipse l’an dernier, il m’a choisi. Je sais pas pourquoi. »  Il se le demande toujours, malgré ce que la gestion répète sans arrêt . On est pareil, qu’il dit. Et l'islandais en doute toujours autant.

Une chose était certainement pourtant, dans tout ça. Pourquoi les choses arrivent, pourquoi eux et pas les autres. Peut-être que c’est simplement son sang qui était à l’origine du choix de Garm...Mais elle. Elle, c'était volontaire, le hasard trop heureux qu’une femme violée et tuée s’incarne d’une valkyrie. « Mais moi, je suis persuadé que cette valkyrie t’as choisi toi pour une très bonne raison. Pour te venger. Pour t’aider. Elle va te donner de la force. C’est ce qu’elles font. » Des femmes fortes au caractère fort. De la puissance à revendre… Elle allait le découvrir si ce n’est pas déjà fait. Et alors, elle n’aura plus jamais à craindre les hommes. « Bientôt c’est toi qui aura du mal à utiliser la machine. » qu’il plaisante, en reprenant son café dont il boit à nouveau une gorgée. C’était meilleur chaud que froid, y’a pas à tergiverser.
 
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There's mistakes that I made - Eskel - Lun 27 Jan - 15:18


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


”Hé bien...” Encore une fois, les yeux de la jeune femme se perdirent sur l'ombre de l'homme. Plus que de la peur, c'était une pudeur étrange aussi, une volonté de ne pas s'approcher de quelque chose de trop intime, de ne pas déranger. Son esprit marchait sur la pointe des pieds lui aussi, comme une danseuse en coulisse quand d'autres se produisaient sur scène. ”Je sais que des différences existent, que certaines sont invisibles et je ne voulais préjuger de rien parce que cela aurait pu être quelque chose n'ayant rien à voir avec...” Avec quoi, les dieux, les valkyries?
Un instant, Hedda sembla seule survivante d'une bataille perdue alors qu'elle haussait les épaules un peu, que son coeur la pesait beaucoup trop aussi.

”On ne sait jamais comment une personne souffre, pas vrai? Ce qu'elle vit et qu'elle endure et l'on pense parfois que mettre un mot ou un nom, ça suffit à guérir. Que parce que la personne sait, elle n'a plus le droit de se plaindre sauf que non. Je...voulais juste être polie en ne...n'utilisant pas un mot ou un nom que je ne peux pas comprendre” Et agir simplement dans ses silences quand Eskel en avait besoin, sans justification aucune. De la même manière qu'Hedda aussi aimerait ne pas se justifier mais devenir folle ainsi qu'elle en avait envie chaque fois que les terreurs menaçaient de la reprendre.

”C'est pas mon rôle d'être étonnée de ce que tu es ou de ce que sont les autres... “ Et peut-être la jeune femme était-elle idiote, peut-être se trompait-elle sur toute la ligne aussi. Il n'y avait personne pour guider Hedda entre tous les gouffres de son esprit, l'un qui aspirait à la douleur et la cruauté et l'autre, la compassion simplement, à l'image de celle qu'on ne lui avait pas accordé en préférant la traiter comme un bout de chair, un objet.
Ce fut alors qu'Eskel leva le bras tandis que la jeune femme se figeait entièrement, comme dans l'attente d'un coup quand bien même ses doigts à elle se crispaient en griffes pitoyables au besoin. Il ne la frappa pas, évidemment, et ce qu'Eskel voulait faire c'était relever la manche de son pull à lui, rien de plus.
Quelque chose bouscula la terreur de la jeune femme, sans qu'Hedda ne sache s'il s'agissait de la Valkyrie ou d'un de ses sentiments à elle. Devant ses yeux, le tatouage, et tandis que l'homme parlait, des paysages et des souvenirs auraient pu danser alors mais Hedda ne possédait rien de cela. Il y avait une mélancolie pourtant, une mélancolie qui se disputait au vide.

”...Est-ce que je suis morte dans le déshonneur, moi?” La question lui avait échappé alors même qu'elle ne désirait pas en entendre la réponse. Elle continuait de regarder le bras, le tatouage, les muscles qui se dessinaient sous l'encre, et les mots étranges et étranges qu'Eskel prononçaient. Cela était réconfortant de les entendre, ils roulaient sur la langue de l'homme de manière vraie, étrangement Hedda y trouvait comme un certain réconfort.

”Peut-être parce que tu désires empêcher les gens mauvais de sortir, comme lui le faisait? Que tu comprends son rôle et qu'il a besoin de cela? “ Les yeux sombres revinrent jusqu'à ceux de l'ancien flic quand bien même chaque muscle de la jeune femme semblait tendu dans un désir de fuite.

”Si tu as raison alors la Valkyrie doit le regretter amèrement. Est-ce que je prononce ça correctement au moins, Valkyrie? Je t'écorche peut-être les oreilles depuis tout à l'heure. Promis, s'il m'arrive quelque chose, je trouverai le moyen que tu aies ton café quand même... “ Et la phrase est sérieuse, tandis qu'Hedda se recroquevillait un peu plus sur sa propre présence. Elle avait froid, la peur l'avait vidé de son énergie et même le gobelet de thé lui semblait glacé à présent quand bien même il n'en était rien.

”Garm...il est un loup sans meute maintenant? Ca doit être dur...”
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There's mistakes that I made - Eskel - Lun 3 Fév - 17:46


“There's mistakes that I made.” &
Personne ne sait vraiment ce que les autres ressentent. hormis les dieux et autres entités capables de ressentir ce que les autres vivent. Des empathes il en a surement déjà croisé, sans même s’en rendre compte, au détour des rues d’Arcadia sans même le savoir. Qu’est-ce qu’ils auraient été capable de capter, emmenant de lui, il se le demande soudainement. Peut-être ce néant qui a tendance à l’envahir le rendant muet à leurs oreilles curieuses...Ou bien ils pouvaient capter ce mal qu’il nie, ou garm, à l’intérieur, qui se frustre de l’enveloppe de chair qu’il habite. « Peut-être pas, en effet. » qu’il répond, les yeux sur la tasse de café, loin d’imaginer que la conversation pouvait tourner aussi grave, si rapidement. Ou il serait confronté avec ce qu’il tente de taire et ce qu’il est, ce qu’il est devenu malgré lui et son existence si ordinaire, si simple, qu’il avait avant tout ça. Balayé par la voix dans sa tête qui lui répète que c’est ainsi. Qu’il n’y changera plus rien. Il est ce qu’il est. Un mot qu’il débecte avec dégoût, colère presque, qui gronde sous la peau. « Mais ça suffit aussi à expliquer ce qu’on est, je suppose. Qu’on le veuille ou pas. » Il s’en serait bien passé et elle encore plus, sans le moindre doute. « Un monstre. C’est comme ça qu’on dit, dans mon cas. » Un monstre, pas de ceux qui l’ont attaqué mais un monstre tout de même, conduit pas l’appel du sang, par la mort. Bête des enfers dans l’imposant corps, destructeur contre son gré. Violent, contre tout ce en quoi il croit. Tout ce qu’il était, jadis.

Aujourd’hui les deux tatouages sur ses avant bras représentaient bien plus que des symboles de chez lui, bien plus que des vestiges marquant ces légendes  viking qui ornent les musées de son pays et son folklore.  C’était aussi des marques liant un peu le monstre à lui. D’un côté ce symbole d’Odin qu’il montre en relevant sa manche, de l’autre, c’était le vegvisir qui orne la peau, compas des voyageurs et protection de ceux-ci. Plus que jamais il avait besoin de ne pas se perdre, de retrouver son chemin. Mais sa peur de se perdre, elle est dissimulée sous la manche du lourd pull. Seule la carte des neuf mondes est visible, noirceur des lignes d’encre dans la peau traçant le symbole nordique dont il explique la signification. Peut-être qu’elle avait déjà fait des recherches, peut-être qu’elle savait ce qu’il voulait dire. Mais de la bouche d’un natif, d’un homme habité des souvenirs de ces mondes, de leur aspect, il était peut-être plus même d’en parler. Quand les noms sont prononcés dans sa propre langue, quand la bête se souvient de son chez lui.

Ce qu’elle retient pourtant le désarçonne, la question sur les lèvres tellement spontanée qu’il marque une pause dans son récit, incapable de continuer alors qu’elle se pose des questions aussi tragique. Qu’elle puisse penser cela d’elle le dégoûte un peu plus, pas d’elle, mais du coupable encore dans la nature. Cela la même qui l’a brisé, tué… et pourtant elle se tenait là. « Pas du tout, dis pas ça. La seule personne qui va mourir dans le déshonneur, c’est celui qui t’as fait ça. » Et il va le payer.qu’il aurait pu rajouter, mais ne se le permet pas. La colère est déjà assez grande et roule à l’intérieur et il n’a pas besoin de la laisser prendre le dessus sur lui. Pas maintenant. Pourtant quand les yeux se tournent vers elle, et l’observent à nouveau il se le jure: il fera tout pour retrouver le coupable et le faire souffrir. Tout pour la venger, et essayer de l’aider.

Et les explications continuent. Des mondes, de lui. Ce qu’il est, ce qui l’habite. Le monstre dont il ignore les motivations, ou plutôt cherche à les fuir. Ils sont pareil, c’est ce qu’il répète et pourtant il a du mal à le voir, à le comprendre. Peut-être qu’ils sont des gardiens protégeant, comme elle le suggère. Si seulement cela pouvait être le cas. Que leurs rôles soient similaires, et seulement cela. Ou que le chien ait mal été jugé par son hôte. Peut-être. Si seulement. « Je ne sais pas, j’ai du mal à me dire qu’on est fait pour s’entendre… Mais cela viendra après peut-être. Cela ne fait qu’un an après tout. J’aimerais me dire que tu as raison en tout cas. » Un an de questions sans réponses. Un an sans réussir à comprendre pourquoi lui et pas un autre.

« Oui, c’est très bien. Chez moi on dit une Valkyrja ou des Valkyrjur. Y’a pas d’accents bizarres sur ces mots mais ça ne nous empêche pas de les prononcer bizarrement non plus. Mais valkyrie, ca va très bien aussi. On est pas en islande, après tout. » Ici c’est les U.S et son accent si prononcé à l’époque, il n’était pas le bienvenue. Alors il s’est noyé dans la flegme américaine. God bless America et tout le tintouin, son pays natal ne ressort que rarement, ou seulement en famille, entre amis eux aussi immigrés. « Il ne va rien t’arriver, hors de question. On veille sur toi ici. Et tu n’as pas à me servir mon café non plus, t’es pas payée pour ça, même si je te remercie de ton aide. Elle n’est pas déçue, j’en suis certain. Elle t’as sauvé. C’est qu’elle a vu en toi quelqu’un qui méritait de vivre. De revenir. C’est pas un hasard non plus, elle et toi. » Comme lui ce n’était pas un hasard, avec Garm. Tout devait s’expliquer d’une façon ou d’une autre. « Je dois dire que je connais plus les légendes que les faits actuels. je me demande de quoi tu seras capable, quand tes pouvoirs viendront à se manifester pleinement. Je sais pas grand chose à ce sujet, désolé. Mais je connais des gens qui sauront peut-être m’en dire plus, si tu as envie. Si tu ne sais pas trop de tout côté aussi. » C’était difficile de savoir ce qui vous arrive, quand ça tombe. Au moins lui avait la chance de connaître une famille de primus, des créatures, avant même sa transformation. Même si c’était étrange, même si il est la première incarnation de la bête.

Il boit de nouveau dans son café, le liquide brûlant réchauffant le corps. « Garm il a toujours été seul, sans meute. Les loups de la mythologie étaient toujours séparés, quasiment. La seule personne qu’il suivait, c’est sa propriétaire, Hel. C’est ma déesse titulaire aussi. Ma propriétaire. » Il tait le nom pour le moment. Pas ses affaires de lui révéler qu’elle était leur collègue. Qu’elle avait un droit de vie ou de mort sur lui, qu’il était son pantin articulé. Vulgaire clébard jusqu’au bout.
 
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There's mistakes that I made - Eskel - Mar 4 Fév - 19:37


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Elle ne pensa pas aux racines noueuses et immense d'un arbre, elle ne pensa pas aux brumes, au peuple étrange qui en tirait son nom. Elle ne pensa pas aux yeux des dragons, à l'éclat des anneaux, le galop d'un cheval entre les mondes et les existences. Elle n'y pensa pas, quand bien même tout cela et bien plus encore semblait affleurer à la peau même d'Eskel, à l'encre qui se diluait à la chair.
Elle n'y pensa pas car de cela, Hedda ne pouvait posséder le moindre souvenir. Il y avait une Valkyrie en elle, cela était tout...

Et la voix d'Eskel était un grondement triste et doux. ”Pas “celui”, non” murmura la jeune femme. ”Ils... étaient plusieurs. Îls devaient avoir peur de mes ongles je pense. “ Et plaisanter lui laissa un goût de bile atroce, là, au fond de la gorge. Quelque chose au delà de ses forces, de toute son énergie, de celle de la Vakyrie aussi. Déjà, hedda regrettait d'avoir parlé.
Elle ferma les yeux tandis que l'islandais prononçait le nom d'une manière qui la berça presque. C'était comme porter toute l'histoire du monde sur sa langue, de bien le prononcer (d'enfin le prononcer) et il sembla à Hedda que la créature pouvait être une soeur alors.
Peut-être...

”Ca me dérange pas, le café.” Un haussement d'épaule, un tremblement. Les tics nerveux revenaient quand bien même Hedda tâchait de les dissimuler. Ses mains étaient deux poings qui se crispaient encore et encore. Les ongles, ceux là même qu'elle rongeait à présent (elle ne l'avait jamais fait plus jeune, elle ne l'avait jamais fait avant) s'enfonçaient dans ses paumes habitées au martyr. Il y avait de la tristesse peut-être, quelques mèches de cheveux bruns qui tentaient de dessiner un visage, le secret d'une nuque aussi, et est-ce que cela était seulement suffisant pour exister?

”Attends...des pouvoirs?” Le mot lui sembla incongru, loufoque. Elle releva la tête un peu, la poitrine soulevé par un souffle timide qui se figea dans son simple mouvement. Et ca faisait presque peur d'imaginer tout ça, de prendre conscience qu'une autre version de soi pouvait exister avec des choses en plus. C'était comme des trous noirs dans ses yeux à elle pour lui aspirer rêves et idées, ça donnait le tournis, ça rendait malade aussi, un peu. C'était beaucoup, c'était trop, peur de devoir payer, abandonner quelque chose d'elle qui ne se retrouverait pas.
Elle avait déjà abandonné beaucoup...

”Je...euh...” De nouveau Hedda bafouillait, bégayait et peut-être que la Valkyrie ne jugeait pas car elle avait été femme et vierge non pas de mots mais d'épée. ”Merci, je garde ça en tête si...j'ai des questions. Pour le moment je...ne veux pas. Je peux pas y réfléchir alors que j'arrive pas à regarder mon propre reflet.”

Peur, lâcheté, elle pensa les mots, se les infligea comme des coups cruels mais ne les prononça pas. Je sais ce que je suis et en même temps je ne sais pas, aurait pu dire Hedda. ”Hel, j'ai lu la manière dont on la décrit physiquement. C'est triste... “
Des choses tristes, il y en avait beaucoup.

”Alors tu...il...n'était pas complètement seul malgré tout. C'est bien... Peut-être que la valkyrie... Valkyrja ? Bref, qu'elle t'a...l'a connu? Le chien...enfin le loup...ah je m'emmêle !” De la même manière qu'elle trébuchait à ses gestes, Hedda trébuchait à ses propres mots. ”Qu'ils se sont disputés l'âme d'un homme mort au combat qui pensait n'être qu'un monstre une une raclure et aller là où vont les âmes damnés, et que la Valkyrija a dit nom, a reconnu sa valeur quand bien même le mort lui-même n'y arrivait pas, et l'a arraché à Garm.”
De suprise, elle porta les mains à ses lèvres, suivant le cours de ses propres idées. ”Bon sang, peut-être qu'en fait ils se détestaient !” Mais il y avait Eskel devant elle, et le café fumait encore, et le thé lui un peu moins. Eskel, le sol sur lequel ils étaient assis tous les deux, la nuit par delà les carreaux car l'hiver s'étendait sur Arcadia et s'il y avait eu un sortilège, alors celui-ci se brisa.

”Désolé, je lis beaucoup trop et je dis des bêtises.”
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There's mistakes that I made - Eskel - Dim 23 Fév - 16:30


“There's mistakes that I made.” &Les phalanges perdent toute couleur tant le poings se referme sur lui-même, à ses mots. Pas un assaillant, mais plusieurs. Nombre vague, signifiant soit qu’ils étaient bien plus qu’il ne l’avait supposé, soit qu’elle n’était même pas capable de le savoir elle même. Dans les deux cas il se laisse consumer par la colère, imaginant déjà quel sort il allait leur infliger, parce qu’il allait les retrouver, aucun doute à ce sujet. Il fallait leur faire payer les maux infligés, peu importe si au final c’était répondre la violence par la violence, rien à secouer des lois et des procédures. Plus de la police, juste une bête errante avec pour seule loi l’autorité d’une déesse meurtrière. La bestiole jubile à le sentir penser ainsi, loin de ses habitudes, loin de son sens précieux du bien et du mal qu’il valdingue au profit d’une vengeance personnelle, pour les beaux yeux d’une collègue qu’il connaît à peine. Simplement touché par son histoire, simplement justicier à la raison qui s’effrite. «Je vais les tuer.» qu’il souffle trop bas, trop grave, murmure et promesse qu’il lui échappe malgré l’envie de ne pas lui faire peur. Il va les buter jusqu’au dernier, le chien de garde se pliant à ses pieds.

Même si l’aide qu’elle lui apporte ne la dérange pas, il y a toujours cette impression désagréable de la traiter comme une servant alors qu’il se devait d’essayer, d’être capable. D’avoir enfin une vie normale où il n’avait pas tant besoin d’assistance. Ou il pourrait de nouveau faire ce dont il avait envie. Tout ceci pour des pouvoirs offerts sonnant comme un malédiction, incapable de sentir les odeurs l’entourant, ni celle du café, ni celle du parfum qu’elle porte. Incapable de la rassurer d’une main bienveillante ni d’étreindre les autres autant qu’il aimerait. Ses pouvoirs à elle il ne les connaissait plus de tête, comme cela. Encore un peu de mal à tout retenir, à différencier ces auras qu’il parvient si difficilement à voir. « les gens comme nous en ont oui. Ils reflètent ce que l’on est maintenant. Il ne s’est rien passé d’étrange, depuis ta mort ?» Très vite après l’éclipse il a réalisé que ce cabot, Garm, c’était bien plus qu’une hallucination. C’était définitivement lié à ces merdes surnaturelles et très vite, sa force nouvellement gagnée a été la preuve que quelque chose n’allait absolument pas avec lui. quelque chose d’anormal dont il était le responsable, lui. La petite voix dans sa tête.

«Tu vas réussir. » qu’il tente de rassurer, du bout des lèvres, même si il n’avait aucune maîtrise de ça, ni aucune certitude hormis qu’il allait faire de son mieux pour lui venir en aide. Avec ses pouvoirs, avec ce monde dans lequel elle est tombée et contre lequel elle doit lutter. Apprendre à s’en défendre et à se protéger des cons et du monde impitoyable, pour ne pas recommencer. « T’es pas toute seule» qu’il ajoute, confirmant sa présence dans les rangs en cas de besoin.

Propriété de Hel, l’évocation de l’état de la déesse le fait rire, tout en buvant une nouvelle gorgée. «Crois-moi, elle s’en sort mieux de nos jours qu’à l’époque où elle était à moitié momifiée. Tu verras, quand tu la verras» Il n’en dira pas plus, ce n’était pas son rôle. peut-être qu’elle comprendra seule en étudiant le comportement de la déesse de la mort face à son cabot, statut qu’elle aime lui rappeler même au jour d’aujourd»hui où malgré l’apparence humain qu’il revêtit, il lui appartient toujours.

L’islandais l’écoute s’emporte dans son récit, racontant les péripéties de la valkyrie grouillant sous sa peau et du loup grattant sous la sienne, amusé par tant d’imagination et un emballement si passionné sur son récit. Il en rit même, légèrement, quand la réflexion sur leur entente est faite, les mains sur les lèvres comme si une chose horrible venait d’être dite. «Tu lis beaucoup oui. Mais c’est beau en tout cas, d’imaginer qu’elle soit capable de se battre pour quelque chose qui a l’air déjà pourri à la moëlle. Je pense pas que je le ferais, Garm non plus. Finalement on s’accorde bien, tous les deux.» Lui et le monstre, tous les deux liés par quelque chose au final, tous les deux semblables en certains point qu’il refuse juste de voir. « Tu sais, c’est pas parce que, hypothétiquement dans un scénario digne d’un best seller ils ne s’entendaient pas que ça va changer quelque chose. En plus, j’veux pas dire, mais je réfléchis plus qu’un chien. Même un chien géant.» ça le fait sourire même si le cabot lui ne devait pas être trop joyeux d’être insulté, pourtant, c’était véridique. « On est peut-être habité par un truc, mais au final, on reste nous. J’espère en tout cas. » Rien n’est jamais certain, pas avec eux. Peut-être qu’un jour il ne sera qu’un chien gigantesque, incapable de sortir d’un appartement devenu trop petit pour lui et elle, une créature ailée. Rien qu’à y penser il sent l’envie de se débarrasser du parasite revenir obsession de redevenir ce qu’il était quitte à déchirer son corps pour le laisser s’échapper, pourtant, il s’en savait incapable. Condamné. Il se concentre sur autre chose soudainement, revenant aux histoires légendaires de son pays, de ses ancêtres. «En islande, on a un livre qui remonte au moyen age. C’est une collection des histoires de notre mythologie, de poésie aussi… Et ça s’appelle l’Edda. C’est presque comme ton prénom. Ironique, maintenant que tu en es un morceau toi aussi.» Peut-être qu’elle a été aussi choisie pour ça, comme si le destin avait décidé il y a bien longtemps de la sauver de la mort. Une bienheureuse tournure des évènements malgré la situation. La perdre face à la cupidité et la cruauté des hommes aurait été bien triste, pourtant il ne peut s’empêcher de se dire qu’elle aurait préféré ne pas vivre tout ça et il la comprendrait. Faute d’effacer le passé, il pouvait toujours aider pour l’avenir. « En vrai ce serait intéressant, qu’elle dérobe à la mort elle-même ce qui devrait lui appartenir. Un pieds de nez à Hel et à son chien. Elle lui aurait volé son jouet..ou son dîner. Je me demande si en vrai, Garm a déjà croisé une valkyrie hormis le jour de la fin de temps. Peut-être qu’ils se sont croisés là-bas, même si il y est mort.» Comme les autres loups, comme beaucoup durant Ragnarök. C’était les souvenirs les plus fréquents qu’il avait, ce qui hante le plus les nuits. La mort, les dieux, le monde qui s’écroule. « En tout cas, c’est pas des bêtises. J’aime bien. T’es plus créative que je ne le serais jamais en tout cas. Tu devrais écrire un livre un jour. Je le lirais.»
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CŒUR : liée à Eskel
RÉINCARNATION : Valkyrie
FACTION : Obscuri
GENÈSE : créature stade 3
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There's mistakes that I made - Eskel - Mar 25 Fév - 16:26


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Quelque chose dans ses yeux noirs à elle, entre tristesse et incendie. Quelque chose pour répondre à l'ombre de l'homme, au souffle du Loup appelant la Chasse. Et les propres mots de la Valkyrie, dans un murmure de silence : Elle viendra..
Chasse, hallali.
La jeune fille frissonna, un froid d'hiver attendait, l'attendait. Dans sa tête, des songes étranges se livraient batailles mais Hedda ne leur prêtait ni formes, ni mots. Parce que son royaume était ainsi : intangible.

”Ca fait juste un mois” Deux en vérité, deux bientôt. Elle ne reconnaissait plus son reflet dans le miroir, elle ne reconnaissait plus ni le vide en elle, ni ce qu'elle avait un jour pu éprouver. Tout semblait comme un charnier et Hedda ne distinguait pas les choses normales des autres.
Plus maintenant.
L'idée de se regarder, d'écouter, ne lui plaisait pas. Elle n'était pas prête et la Valkyrie n'avait rien à y voir. C'était elle juste, c'était Hedda, son traumatisme. L'idée qu'on lui avait implanté dans le corps et dans le corps par la violence immonde de va et vient que non, elle ne valait rien.
Pas même ce pourquoi on l'avait agressé.

Pour ne pas s'effondrer, la jeune femme lança les quelques mots d'un récit. Elle le regrettait presque car trop de phrases venaient la heurter malgré tout. Elle haïssait ses propres blessures, ne savait comment l'exprimer.

”Mon prénom me vient d'une arrière grand-mère paternelle. Ou d'une arrière grande-tante, je ne sais plus... Un dérivé de Hedwige.” Hedwige qui était lui-même un prénom de combat, se rappela-t-elle.
Parfait pour une Valkyrie ou presque et Hedda commençait à comprendre ces “choix” dont Eskel lui parlait à mi-mots. Non pas des hasards ou des prédestinations pour elle, mais quelque chose comme des lignes directrices soudain capable de se rejoindre à point nommé. Elle frissonna.

”Peut-être que je suis devenue un livre de contes moi aussi maintenant? “ Elle divaguait à nouveau, son esprit refusant de se concentrer sur ce qui pouvait être, ce qui avait été. Et la silhouette frêle tremblait toujours, comme si Hedda arrivait au bout de ses forces et qu'un froid terrible de fin du monde la gagnait désormais.

”Non, vaut mieux pas que j’écrive. J'ai le langage administratif dans le sang alors ce serait concis, pompeux et ennuyeux tout à la fois Je peux raconter à mi-mots, c'est mieux, quand j'en ai envie.”

Des mots capable de disparaître de sa bouche pourtant, parce que certaines choses restaient au delà, que des frontières se refermaient autour d'elle, en elle aussi, partout. Juste partout...

”Je crois que ma valkyrie t'aime bien.”
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Eskel Oernsson
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ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
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There's mistakes that I made - Eskel - Mer 18 Mar - 20:40


“There's mistakes that I made.” & Un mois seulement qu'on lui a fait ça.
un mois pour mourir et revenir à la vie, perdue, réaliser que l'on est devenu une créature, changer de travail, vivre avec les traumas laissé... Beaucoup de choses à gérer en si peu de temps. Eskel comprend d'autant plus sa détresse de tout à l'heure. Un mois, putain. La rage était là, bouillante et le chien n'avait qu'un envie: mordre. Il parvint toute fois à se retenir de grogner, comme ça lui arrive souvent. Colère, poings serrés et l'envie démengeante de sortir arracher els yeux des coupables ou de toute personne s'opposant à lui. C'est sur les mots que son envie de dévorer les coupables trébuche. La colère est toujjours là, elle grouille, mais la regarder appelle aussi sa compassion, plutôt que la vengeance. Peut-être plus en accord avec Eskel que Garm, ou peut-être c'était un peu des deux, avait envie de rassurer ceux qui ne vont pas bien.

La conversation alors, est changée; Pleine d'histoires et de paroles rassurantes, d'encoruagements pour l'avenir, pour elle et sa créature. Il savait au moins cette petite partie; Ce ce que ça fait d'avoir quelque chose dans la tête qui parle, même si il était capable de se souvenir lui, d'une autre vie qu'il n'a pas vécu mais vécu malgré tout. L'histoire d'un chien géant et de la fin du monde qui le fait cauchemarder. C'est l'histoire de l'Edda, le livre dont il lui parle, même si son prénom ne vient pas de chez lui, ni de sa mythologie. Elle en expliquer l'éthymologie, cadeau de famille, d'ancêtres. Un peu comme eux pouvaient avoir, sans parler de leur systèmes de patronyme les désignant littéralement comme les enfants de leur père, ou de leur mère le cas échéant. "Je l'avais jamais entendu avant en tout cas, comme prénom. Mais il te va bien." Original, comme le sien l'était, prté par peu de personne au final même chez lui, ou dans d'autres pays nordiques. Il se souvient de l'éthymologie parce qu'elle aussi, semble ironique. Protégé par les dieux, que ça voulait dire et au final, il s'en retrouvait serviteur. Un bien triste sort d'ailleurs, même si il était encore libre, pour l'instant.

L'idée du livre lui en inspire une autre, l'esprit créatif partait dans une nouvelle idée, alors qu'un frisson la parcours de nouveau. " Le thé suffit pas à te réchauffer ?" qu'il questionne, mais sans attendre de réponse il se tourne vers le fauteuil où sa veste était entassée dans le fond, là où il l'a laissé et la saisit, avant de lui tendre. "Tiens, si tu veux. J'en ai pas tellement besoin, j'ai vu pire." né en hiver, en islande... Effectivement, il n'en avait pas vraiment l'utilité même si c'était confortable. Visiblement son pull lui suffisait, et si cela pouvait l'empêcher de mourir de froid personne n'y perdait, dans l'histoire.

"Pourtant tu as l'air d'être pleine d'imagination, je suis certain que ce ne serait as ennuyer à lire. Même si je n'ai rien contre les histoires racontées comme ça." Si cela lui permettait de s'évader un peu et de penser à autre chose, elle pouvait lui raconter toutes les histoires lui passant par la tête.au final, l'imaginaire, c'était bien la meilleure façon de prendre l'air, de s'éloigner de la morosité d'Arcadia et des mauvais rêves. Un peu de paix, même pour quelques instant.

Quand elle parle à nouveau, c'est avec des mots un peu désarçonnant, concernant cette créature qu'il est capable de sentir sur elle l'apprécie. Une étrange formulation, quelque chose ne venant pas d'elle Elle, si bine qu'il se demande à qui c'est adressé. A lui, ou bien à Garm. La question se pose. bien plus importante au final, c'était ce qu'Hedda, elle, pensait de lui. C'était plus important que l'avis de la valkyrie, tout comme le sien primait sur celui de Garm. Avant tout ils demeurent des êtres humains, pas une créature, pas un monstre. Pourtant il n'ose pas demander, ni confirmation, ni ce que elle, pouvait penser de lui. D'eux, même. "Je me demande bien pourquoi" près tout d'après son histoire ils devaient être ennemis, avant tout. Il évite de parler d'avantage, là où il aurait du répondre quelque chose du genre " c'est réciproque" ou "moi aussi". Parce qu'elle n'avait surement pas trop envie d'entendre ça, ni venant de lui, ni venant du Cerbère nordique. Il suffitsait de voir ce qu'il faisait à la place. Lui proposer son aide, promettre d'être là, lui confier sa veste si elle en avait besoin. Protecteur, guardien.C'est ce qu'ils savent faire de mieux, tant l'humain que le chien qui fini par se lever. " On devrait s'en aller, avant que l'alarme du soir se mette en route." qu'il commente, en récupérant son livre bien entendu, qu'il finirait le plus rapidement possible histoire de pouvoir en discuter avec elle. " Je te racommpagne ? Tu vas mourir de froid ici, tu seras mieux chez toi." Et il veillerait à ce qu'il n'arrive rien, si elle en avait envie; Sinon elle pouvait toujours appeler, ou simplement rentrer, comme elle le souhaitait, rien ne l'obligeait. C'était comme marcher sur des oeufs pour quelqu'un d'aussi indélicat que lui. Pourtant il ferait des efforts, pour la valkyrie.
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There's mistakes that I made - Eskel - Mer 18 Mar - 23:24


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Elle avait froid, un souffle glacé depuis son coeur à elle jusqu'à celui de la Valkyrie. Elle avait froid, le pied posé sur une solitude, l'autre sur un silence, assise dans le même temps sur un trône de misère tout autant que la moquette de la salle de repos.Elle avait froid, incapable de dire comment, incapable de dire pourquoi quand bien même il y avait ce gobelet de thé fumant, cette Valkyrie aussi, là en elle. Celle Valkyrie empêchant Hedda de tomber malade.
Alors pourquoi le froid?
Etait-elle si gelée que cela à l'intérieur d'elle-même? Il y avait des enfers et des tortures, il y avait le silence encore, toujours, tout le temps. Eskel, des mots échangés, une rage qui aurait pu apparaître depuis ses yeux jusqu'à ses doigts à lui (de la rage, il en avait, non?). Son propre ventre à elle qui se tordait d'angoisse à la recherche de sentiments simples.
Eprouver des choses autres que la peur.
Et pour Hedda, quand il n'y avait pas la peur, il y avait le froid...

Dans un geste aussi simple qu'un loup se défaisant de sa fourrure (une pensée idiote), Eskel tendit son pull à la jeune femme. Etrange homme, aurait pu dire Hedda, les yeux dans les yeux. Et les yeux dans les yeux, elle le regarda, gorge tendue comme une biche aux abois, mains crispées, un effort.
Un mois, un peu plus, ce nombre de jours s'étendait entre eux non pas en mont invisible mais comme une barrière. En un mois cela était difficile d'apprendre à regarder les gens à nouveau.
Il y avait un homme face à elle, un homme qui lui donnait de quoi se rhabiller, rajouter une couche en plus aux vêtements que portait déjà la Valkyrie, et il y en avait beaucoup.
Hedda leva les bras, se saisit du pull. Sentait-il comme Eskel? Elle se souvenait du parfum de sueur et d'alcool d'autres hommes. Pas une bonne odeur...
Eskel ne sentait pas cela.
Il sentait d'autres ombres, d'autres ténèbres.
Elle enfila le pull de la même manière que l'on pouvait vêtir une armure.

”Merci.”

Sous le tissu, ses mains s'agitaient encore du bout des doigts, comme espérant déchiqueter ses rêves et ses tourments au moins un peu. Un tout petit peu. ”La Valkyrie t'aime bien parce que tu ne me fais pas avoir peur.”

L'avait-il seulement entendu? L'homme proposa de partir, faisant acquiescer la jeune femme à ses côtés. ”Et parce que tu fais partir le froid au moins un peu.”
La raccompagner chez elle, comment devait-on répondre à ce genre de chose? Eskel la regardait encore...

”Oui s'il te plait.”

Et le froid revint parce que Hedda ne pouvait le conjurer totalement, que cela était en elle bien plus que la Valkyrie, bien plus que quelques instants de mort.

”Ton pull me donne presque presque l'impression de porter une robe comme avant”, murmura la jeune femme. Sa voix était un souffle à peine, quelque chose se dessina alors de tous les sourires qu'elle avait pu avoir, pieds nus et robe collée au corps un jour. Quelque chose comme un fantôme, quelque chose de disparu et, du bout des doigts, elle pinça les bords du vêtement bien trop ample pour elle, le fit tourner un peu à la manière d'un jupon. Il y avait eu des danses avant, aujourd'hui il n'y avait que des regrets...
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There's mistakes that I made - Eskel - Sam 21 Mar - 17:41


“There's mistakes that I made.” &La main tendue comme une offre de paix, de calme. Un don, pour qu'elle arrête de trembler, poour la rassurer. Pourtant, il y avait toujours la possibilité d'un refus, trop effrayée, trop hésitante et sa nature, peut-être, n'aurait rien à voir avec cela. C'était simplement pour ce qu'il est, humain et homme, menace pour elle que le loup soit là ou non. Le loup n'était qu'un élément de plus, un détail rajouté pour ne pas simplifier du tout cette situation complexe. Pourtant, elle lève les yeux, l'observe. Elle n'a rien à craindre, c'est bien ce qu'il essayerait de dire de ses prunelles obscures et pourtant il el savait, il avait le défaut de paraitre trop intense, trop sombre, tout le temps. L'étrange illusion que les iris étaient aussi teintées que lui par l'animal, par la mort, alors qu'elles restent finalement un mélange des deux, la couleur de l'ambre épousant celle des abysses, mais il n'y a qu'en y plongeant longtemps, de près, qu'on peut le voir. Que sous les apparence finalement, la nirceur était aussi douce que le miel.

Elle saisi du bout des doigts le présent qui lui permettra d'avoir un peu plus chaud, l'accepte. Une surprise pour l'islandais qui rétracte son bras, alors qu'elle enfile le vêtement. " De rien." qu'il répond simplement en retour, observant le tout, qui était presque comic tant elle se noit dans le pull bien trop grand pour elle, alors que juste, sur lui. Il faisait ce qu'il pouvait pour aider, pourtant les mots ne rassurent pas vraiment, la valkyrie qui parle au desus de sa propre voix, si bien qu'elle en oubliait la sienne. La question se pose alors de savoir pourquoi, elle l'appréciait. Du mal à l'imaginé et peu enclin à avoir une réponse il préfère détourner l'attention, oublier. Lui n'est fait que pour aider, pas pour être apprécié. Pourtant elle continue de parler malgré qu'il se lève, et elle expliquer. Il ne lui fait pas peur, toujours pas. Une drôle d'idée pourtant rassurante, cette fois. Ne pas avoir peur de lui, de ce qu'il est... mais de ce qu'il pouvait devenir, ça, il en était moins sur. Même lui, en avait peur.

Pourtant il se tait, préfère ne rien dire, ne pas affoler. Il n'y avait rien de mal pour l'instant, il ne la blesserait pas, tout ce qu'il avait fait, c'était faire partir ce froid comme elle dit, un petit peu. Ironique pour un homme ayant toujours connu le froid et la neige d'être capable d'adoucir un peu le froid hivernal, même si il fallait plutôt remercier le vêtement qui porte chaud, qui lui évitait de ressembler à une feuille soumise aux agitations du vent. Hedda accepte l'offre de la raccompagner chez elle, une bonne idée, si elle ne voulait pa rester dormir ici sans confort et frileuse alors qu'un appartmeent l'attendait, où elle serait en sécurité. Il récupère ses affaires tranquillement, revenant finalement près d'elle lorsqu'elle murmure à nouveau, exprimant un souvenir révolu.

Si ses cheveux étaient une source de stress il pouvait imaginer qu'il en était de même pour ses vêtements, qu'elle observe un instant, immense, qu'elle agite du bout des doigts. Elle avait une expression étrange sur le visage, effacée et pourtant, pas peinée, comme si le souvenir devait être agréable, d'un temps plus simple, plus clair. "Je suis persuadé qu'avec le temps, tu y arriveras si tu en as envie." qu'il souffle, en retour. c'était bien délicat, et il pouvait comprendre l'apréhension, imaginait en tout cas qu'elle ne veuille plus porter ces vêtements, quand bien-même ils n'étaient pas la cause de son attaque. C'était la faute de ces porcs, et de rien d'autres. "Si ça te rend heureuse de l'avoir, tu peux le garder. Au moins tu seras au chaud à l'intérieur." qu'il affirme, alors qu'ils se dirigent vers la porte. Clés en mains ils pouvaient fermer l'établissement pour le soir, demain, le travail les attendait de nouveau de toute façon.

A l'extérieur il faisait froid, comme toujours et le trottoir déblayé était toujorus bordé de tas de neiges prouvant que l'hiver allait forcément durer un peu plus longtemps. "Je te suis du coup." qu'il dit, lui laissant ouvrir la marche, suivant à côté comme un bon petit toutou qu'il était, prêt à mordre si il le fallait. Protéger, qu'on lui répète. Toujours. "Merci à la valkyrie, de voir que je suis pas.." un monstre ? Si. Si tu en es un, Eskel. Le mot meurt alors sur ses lèvres, dire le contraire sonnant comme un mensonge qu'il donnerait sinon. Il soupire, reprenant ses mots autrement. "Je veux pas faire de mal. je veux protéger. Aider." qu'il répète, comme si il avait aussi esoin de se persuader lui-même que c'était sa nature, et pas celle d'un animal charogniard au mordant vif. La bête pouvait être calme, douce, si il le voulait. il fallait juste réussir à l'apaiser, la colère. "Je t'apprécie aussi, c'est tout."

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There's mistakes that I made - Eskel - Dim 22 Mar - 17:13


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Il lui offrait le pull, et à demi-mots, il parla de ses robes à elle. Qu'elle les remettrait si elle en avait envie et peut-être bien que oui quand bien même la simple idée fit rougir Hedda un peu. Il y avait de la honte, il y avait de la peur, pas de lui mais d'elle-même, de ses propres actes, de tout ce qu'elle pouvait faire. Dans le grand pull, Hedda trembla un peu.

”Certaines m'allaient plutôt bien”, encore une fois la phrase avait glissé hors de ses lèvres. Que dire de plus? Aujourd'hui, Hedda ne ressemblait plus à grand chose, le savait. Des vêtements informes, un visage marqué... Le seul maquillage qu'elle se mettait était pour son teint : cacher les cernes, les marques de griffures qu'elle se faisait elle-même...
Avoir l'air présentable un peu, au moins pour le boulot.
Dehors, une bourrasque de froid comme un ricanement cruel. La jeune femme passa devant, mais ferma elle-même la porte une fois Eskel dehors à son tour. Aucune clé ne fut donc défoncée dans son trou de serrure ce soir là...

[color=olive]”Je veux faire du mal, me venger.”re une confession. En son sein, la Valkyrie était silencieuse, ne disant rien de l'homme ni même du monstre qu'il abritait. Des frontières étranges, troubles, et quand devenait-on un monstre réellement? Si jamais Hedda en venait à tuer quelqu'un (et torturer, elle souhaitait la torture), perdrait-elle toute humanité dans le peu d'identité qu'elle possédait encore?

[color=olive]”Merci de m'avoir aidé ce soir, j'ai cru que j'allais vraiment être pas bien.”
Et peut-être que d'autres mots pouvaient désigner son malaise mais aucun ne plaisait à la jeune femme. Des nuances et des douleurs, nulle ne ressemblait à une autre en vérité.
Contre le trottoir, ses chaussures claquaient un peu. Il y eut un instant le fantômes de semelles à talons, des qu'elle avait pu porter un jour (et il lui en manquait une aujourd'hui de chaussure, n'est-ce pas?). Des choses qui avaient été, des choses qui n'étaient plus.
Puis Eskel parla à nouveau, ce qu'il dit surprit la jeune femme à tel point qu'elle ne vit pas le lampadaire devant elle, et que le BANG de la collision résonna alors. Plus surprise que blessée, Hedda ne parvint pas même à laisser échapper un juron. Dehors, elle avait peur de tout, élever la voix, elle n'y arrivait pas.

A défaut d'autre chose, la jeune femme se frotta le front, ne cherchant pas à capter le regard de l'homme avec elle.

”Tu...” Un instant, elle faillit utiliser le passer comme si quelques secondes à peine pouvait décider Eskel à changer d'avis.
Hedda inspira, parvint à parler. ”Tu m'apprécies?” Bientôt, ils furent devant le perron de la jeune femme. Une façade d'immeuble à la fois triste et banale, et Hedda songea à son appartement sans couleur, sans saveur qui l'attendait.

”J'ai...du vrai café si tu veux en haut. Si tu veux voir le porte-manteau.” Elle tapa le digicode, la porte buzza comme un insecte agaçant. ”Merci pour le pulL, c'est rare les vêtements dans lesquels je suis”Comme dans une armure, voulait dire la Valkyrie. ”Protégée.”
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Eskel Oernsson
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / reste @ mamand'amur ♥
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DOLLARS : 2590
SACRIFICES : 140
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ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
JUKEBOX : brother bright - blood on my name / baha men - who let the dogs out / ghost - cirice
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There's mistakes that I made - Eskel - Mar 24 Mar - 23:11


“There's mistakes that I made.” &
Tout était au passé, avec elle. C'est ce qu'il remarque un peu, avec ses mots. Comme si elle, était encore et toujours morte. Un fantôme, abandonné quelque part, qui n'était plus. Pourtant elle tremble devant lui, parle, respire. Une personne en chair et en os, corps présent dans le monde des vivants mais l'esprit.. L'esprit devait être coincé dans les limbes, entre vie et mort. Une bien curieuse façon de parler de soit qui l'attriste un peu, l'islandais. Si il aimerait la rassurer, il ne savait pas trop comment faire pour n'avoir l'air ni d'un flic, ni d'un connard, même si beaucoup confondent les deux ces temps-ci. "D'après mes soeurs, je suis incapable de juger ça. A leur grand regret je suis d'aucune aide niveau fashion... Mais il n'y a aucune raison pour que ça change, elles t'iront toujours. " Il n'a finalement jamais eu affaire à un mal pareil en temps qu'Eskel, simplement, et non du Détective Oernsson, dont le métier était d'avoir les informations, plutôt que de s'occuper des gens, ou de les punir. C'est bien ce qui lui avait couté sa place non ? Ne pas être d'accord avec ce système qui ne faisait rien pour aider. C'est bien lui, qui a agit sur un coup de tête pour punir une ordure de plus, quitte à péter les plombs et à se faire salement virer. Peu importe, au final. Fuck the police, comme ils disent. Les flcis ils allaient rien faire, ni pour elle ni pour les autres. C'est toujours comme ça.

Ce qu'elle évoque en revanche semble surprenant au premier abord, quand on la voit, quand on écoute un peu la secrétaire. Vengeance qu'elle crie et à l'intérieur, la valkyrie doit avoir elle aussi son avis sur la question, il le sait. Vengeance et sang, c'est la même chose qui agite l'esprit du chien comme si un os venait d'être agité sous son nez, l'appel au jugmeent, à défier. A faire payer ceux qui le méritent. Ca l'électrice, l'adrénaline que simplement l'idée lui prodige. Tout de suite intéressé, tout de suite près, quitte à partir maitnenant, tout de suite, dévorer vivant les auteurs de son attaque. Les faire souffrir un maximum, les entendre supplier. Jubilant d'avance le cleps, autant que son hôte, auteur de ces pensées. Ils auront ce qu'ils méritent. "Pour ça aussi je te suis. J'aiderais." qu'il se propose, regrettant tout de suite après. Si il perdait les pédales, si c'était trop pour elle alors.. Alors elle aurait peur de lui. C'était bien beau de ne aps avoir peur de ce qu'il est tout de suite, un simple garde du corps dont elle porte le pull. Mais quand serait-il qaund il sera couvert de sang. La force capable d'exploser un crâne en pièce avec seulement un peu de pression dessus. Broyeur d'os et mordant comme un chien jusqu'a déchirer la peau. Quand elle verra à quel point il adore cette violente vengeance, justicier aux mains poisseuses d'hémoglobine plus cabot qu'humain, quand la raison lâche. Ce n'est pas un pull, qui pourra la protéger. Pas de lui.

Avec horreur il sent la peur s'emparer de lui. La peur de lui-même, hantise. Sa voix est peut-être un eu plus serrée que d'habtiude lorsqu'il rpond, ne s'étalant pas dans ses mots. "De rien. C'est normal." Il n'allait après tout àas la laisser paniquer, peu importe au final de qui il s'agissait, d'une amie ou d'une inconnue dans la rue. Peut-être qu'il aurait une approche différente, il est vrai, mais lorsqu'une collègue so'bstinant à vous aider a besoin d'aide en retour, il était là, pour quoi que ce soit. De l'aider à s'apaiser un peu, jusqu'à avoir un peu moins froid. L'inquiétude, même dissimulée sous ses traits rarement expressifs, elle était là, demeure... Et à l'occassion de se réveiller un peu plus, lorsqu'elle se prend le lampadaire en pleine poire. L'islandais s'arrête net et surtout, arrête son réflexe. Celui de frère, d'oncle, de parrain, de gardien et d'ami. Celui de venir immédiatement au nouvelles, la main s'arrêtant avant d'atteindre son dos, évitant de la toucher, alors qu'il demain malgré tout. "Tu vas bien ?" qu'il demande. C'étit de sa faute, c'est ce qu'il avait dit. Et elle n'a pas fait attention à où elle allait, à cause de lui. A tel point, d'ailleurs, qu'elle ne répond pas à sa question, préférent en poser une autre directement liée à la sienne. Il l'apprécie. Quelque chose qui sonnait étonnant pour elle, et lui.. Ne comprenait pas trop pourquoi. "Ben...oui ?" qu'il affirme, incertain de si c'était la bonne réponse à donner ou si elle était appropriée. C'était un retour à ce qu'elle avait dit, peut-être. La valkyrie l'aime bien, quand àhedda, elle, ne s'était pas incluse comme lui, venait de le faire. Et c'était peut-être déplacé vu les circonstances, même si rien de troublant n'a été dit, même si il parlait là en toute camaraderie, sans arrière pensées, il fini par regretté d'avoir ouvert la bouche et se contente de rester silencieux, ce qu'il sait faire de mieux, jusque chez elle... Ou les choses ne s'arrangent pas.

La proposition, il la questionne un moment, pesant le pour et le contre d'accepter de monter. C'était une mauvaise idée il en était certain, même si l'appel d'un café n'était aps de refus, il se demandait bien comment les choses pouvaient se passer, là-haut. Il ne saurait simplement pas comment tenir en place, ni quoi dire. Pas après ses mots, ni cette étrange soirée. Pourtant d'un autre côté, est-ce qu'il pouvait refuser l'invitation. Pas certain, pas quand elle évoque cette protection donnée par un simple pull, ou le porte-manteau qu'elle rapelle. Tout ce qu'il voulait, c'était l'aider. Et si pendant un temps sa présence pouvait le faire, alors pourquoi l'en priver. Forcément il allait le regretter, un autre jour ou peut-etre dans les minutes qui allaient suivrent, mais il accepta, en répondant un "Je peux pas dire non à un vrai café" soufflé avec une teinte d'amusement, le plus faibrile des sourire se glissant sur ses lèvres malgré la peur qu'il n'arrivait pas à faire taire. La porte poussée ils grimpent jusqu'au petit apartement aux murs blancs, épurés. Le porte-manteau non loin qui les attend, le fameux, le coupable, qu'il salue comme il se doit. "Monsieur le porte-manteau." qu'il comment, avant de rajouter, à l'attention d'Hedda. "T'inquiètes, je l'ai à l'oeil." encore une plaisanterie alors que la prote est refermée, les laissant seul. C'est qu'elle devait vraiment lui faire confiance, pour le laisser entrer ici. "La prochaine fois que je vais en Islande, je t'en ramènerais un de pull dans lequel tu nageras moins quand-même. Il vient de chez moi, celui-la. " Une des choses pour lesquelles son pays est connu, ça et ses volcans, sa glace... Et cette tranquillité qui était lon d'être celle d'Arcadia. Pourtant dans l'appartmeent une fois la porte close, c'était calme, là aussi. De nouveau un peu de répis. "Tout à l'heure, j'ai proposé de commander un truc. Tu as faim ? "
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ANNEES : 25 ans
CŒUR : liée à Eskel
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FACTION : Obscuri
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TALON(S) D'ACHILLE : les yeux sombres du loup, les porte-manteaux aussi
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There's mistakes that I made - Eskel - Jeu 26 Mar - 19:45


There's mistakes that I made
Eskel & Hedda


Elle ne vacilla pas une seule fois tandis qu'elle ouvrait la porte d'accès à l'immeuble puis se dirigeait vers son appartement. Glisser la clé dans la serrure, tourner une fois, deux fois, appuyer sur la poignée.
Entrer.
Et Hedda fut fier de cela, comme si ça signifiait être plus fort que tout au fond. Et au fond, peut-être que c'était bien le cas?  
Eskel entra à son tour. Il y avait quelque chose de mélancolique dans sa présence ici et peu importe sa taille et sa carrure, rien de lui ne semblait jurer dans l'appartement dénudé. Comme si cela était sa place un peu.
Il regarda le porte-manteau, plaisanta. Entendre une blague dans cet appartement dont l'ambiance morose pouvait se trancher au couteau, encore une nouveauté.
Hedda esquissa un sourire timide, il remonta de ses lèvres jusqu'à ses yeux. Cela arrivait peu, presque jamais dans le building d'Ikaros...

”Tu y retournes souvent, en Islande?” Un instant, elle songea à la mer et aux embruns sans savoir s'il s'agissait là de vieux souvenirs de vacance ou bien à la nostalgie de la Valkyrie. Certaines frontières étaient ainsi, troubles.

”Ce serait gentil. Pour le pull.” Quand bien même celui qu'il venait de lui offrir était déjà beaucoup. Sur le meuble de la cuisine, la cafetière commença son remue-ménage. Une machine bruyante, comme pour casser le silence qui régnait ici d'habitude. C'était encore un vieil appareil marchant à filtre, pas un de ces bijoux high tech nouvelle génération se nourrissant de capsules. En parlant de nourrir...

”Oh euh...oui? “

Commander, Hedda le faisait parfois mais jamais à son retour direct du bureau. Parce que la jeune femme avait besoin de se dénouer le ventre, de faire partir la peur et tout le stress du trajet de retour. Parfois, elle ne dînait pas, ne mangeant à nouveau que le lendemain venu. L'extérieur lui faisait peur, c'était à l'extérieur qu'elle avait été attaquée, tuée et non chez elle. L'appartement était un refuge triste et douloureux : des gens pouvaient y entrer de temps en temps et elle-même semblait en hanter les murs comme une présence désincarnée.

”Enfin si le porte-manteau accepte de ne pas mordre le livreur, sinon ça va être difficile. Sushis ou asiatique, tu aimes bien? On peut manger par terre.”

Et puis Hedda avait bon nombre de baguettes en bois dans ses tiroirs (elle les lavait avait de les réutiliser, un réflexe comme un autre), Eskel n'aurait pas à craindre d'en casser une ou deux...ou même une dizaine.
Stocker les choses, une habitude de la jeune femme quand bien même ces choses ne lui servaient à rien.

”Mais... Tu as peut-être des choses de prévues, non?” Le regard d'Eskel, calme et posé.
C'était nouveau pour Hedda d'y répondre dans un lieu autre que le travail. De le regarder aussi. Elle y parvenait, du moins l'espérait...
Sans trembler (sans trembler beaucoup?), elle apporta les tasses de café, tendant la sienne à l'Islandais.

”Je viens du Kansas, ma famille y est encore. J'y retourne peu et je ne sais pas ce que je peux te rapporter de là bas... Un épis de maïs, c'est moins bien qu'un pull.”
AVENGEDINCHAINS
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