Is it time for justice ? ✻✻✻Ses talons claquent sur les pavés dans un rythme régulier alors que la jeune femme fait son chemin jusqu’au bureau d’avocat. La tête haute, le buste droit et des lunettes de soleil perché, elle fait son chemin d’un pas plus que décidé. Rien ne subsiste de cette hésitation qui lui noue les boyaux et tend ses épaules et la crise de panique de la veille est presque oubliée.
Dans le passé.
Oublié la petite Akira effrayée à la seule idée de revoir cette femme, elle était maintenant prête à l’affronter. La dernière fois qu’elle l’avait vu la blonde, son père était mort et elle était là, à pleurer et à se rappeler des souvenirs passé à son enterrement, drapé d'une robe du plus haut designer d’Arcadia alors qu’elle avait poussé son père 10 000 mille lieu sous l’océan. Et comme une putain d’idiote elle avait cru à sa comédie. Comme toutes les personnes présente elle s’était bâfré des mensonges soigneusement tissé de la blonde, sans réfléchir. Un trop-plein de confiance qu’elle avait naïvement placé dans le personnage que c'était construit Wilhelmina, à l’image de son père.
Une bonne famille d'abrutis, le paternel sûrement poussé vers une mort trop tôt sans vraiment s’y attendre et la fille qui s’était retrouvée à la rue de la même façon.
Elle y avait pourtant cru à ses mots réconfortant qu’elle lui avait à moitié murmurer ce jour-là.
« Sois forte, tout ira bien » qu’elle disait.
« Je suis là » avait -elle rajouté avec une ironie qui avait du être palpable au moment même « Nous nous en sortirons ». S’était t-elle retenu de rire d’un éclat tonitruant et maléfique à ce moment même ? Où l’avait-elle simplement trouvait pathétique alors qu’elle lui servait ces mêmes rengaines, vielle de la nuit des temps à la louche, à l'image de l’avion que l’ont fait rentrer dans la bouche des nouveaux nés.
Puis les masques étaient tombés et la jeune fille s’était retrouvée à la rue. Sans rien pouvoir faire.
La petite poupée impuissante.
Contre toute attente, elle s’en était sortie. L’éducation presque surprotective de son père lui avait attribué quelques galères, mais le petit cerveau qu’il avait fait grandir avait fait ses preuves et la voici étudiante en un seul morceau le jour, serveuse à l’infernal à mi-temps le soir et maman à temps plein des poissons rouges de son appartement. Ainsi de jeunes adolescents complètement perdu, mais cela était une autre histoire.
Elle s’arrête devant la grande porte bien trop luxueuse à son gout et monte les marches en marbres. Sans trop se dépêcher, ni trop hésité. À la bonne vitesse.
Puis elle se retrouve devant la porte du bureau. Elle prend une grande inspiration et entre dans le bureau alors qu’elle exhale en silence. L’office est propre et moderne tout en étant la chose la plus luxueuse qu’Akira ai vu depuis bien longtemps. L’avocat l’attend, Willhemina n’est toujours pas arrivé, mais l’homme en costume et au sourire trop compatissant, à goût la mène jusqu’à son bureau.
Le bureau massif en bois d’ébène sépare une chaise de deux fauteuils en cuir bien trop riche au goût de la jeune héritière. Dans une autre vie, c’est meuble trônait dans le salon de son père perdu dans le mobilier tout aussi luxueux qui appartenait plus à un manoir car leurs appartement. Akira n’avait pas ce genre d’argent, elle avait eu assez de chance pour trouver un appartement avec autant de lumière, mais le loyer ne lui permettait pas de se laisser emporter avec la décoration. L’endroit était cependant devenu chez elle, petit à petit, l’appartement s’était rempli de plantes et de vieux meubles. De vêtement qui ne lui appartenait pas et de fabrique qu’elle n’avait pas encore transformé.
Il ne payer pas de mine, mais c’était devenu sa tanière, là ou elle attirait ses invités. La forêt ou elle se recroqueviller pour passer la nuit, là ou rien ne pouvait l’atteindre. En sécurité parmi les plantes. « Madame Ackerman ».Une irrésistible envie de retourner se cacher parmi les végétaux la prends et un sentiment qu’elle n’ait plus ressenti depuis bien longtemps viens lui étreindre la gorge. Pourtant, elle réside croise gracieusement les jambes en se redressant dans le canapé. Elle ne pouvait pas reculer, elle était une déesse la chef des Youngbloods . Elle avait besoin de cet argent et n’allait pas laisser la blonde s’en emparer comme elle l’avait fait avec le reste de son héritage. Son père s’en retournerait dans sa tombe « Ne l’appelais pas comme ça » Sa voix est aussi froide que son regard. Elle dévisage l’homme qui invitais cette femme à prendre la place à sa gauche . « Elle ne mérite pas ce patronyme ». Le regard de l’homme alterne entre elle et Wilhelmina, un air perdu traverse ses traits dubitatif mais baisse les yeux sous le regards insistant et colérique d’Akira. Il ne s’attendait pas à ce genre d’autorité venant de là petite poupée assise devant lui. Une autorité qu’elle avait vue Christopher utilisé de nombreuse fois, une autorité qu’elle avais elle-même appris à utilisé avec les Youngblood. Une affirmation retrouvée, elle ne laisserait personne la remettre en question.