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dark roses cry (aedan+iris)

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dark roses cry (aedan+iris) - Jeu 12 Juil - 12:21

Aedan & Iris
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☛ Dark Roses Cry ☚

 

L’été est là. Il est arrivé en grande pompe avec une série d’orages violents. Depuis deux semaines maintenant, le beau temps est présent sur la région. On est enfin à la bonne période. C’est beaucoup plus agréable. Il m’arrive de sortir faire du vélo après le travail, d’aller sur la baie me promener. J’adore cette ville, pourtant elle a été le théâtre du pire moment de ma vie mais je m’y sens chez moi. Quelque chose m’a attiré à Arcadia, c’est étrange, elle a une certaine aura cette ville, lorsqu’on y est, on ne peut plus en sortir. Je ne me vois vivre nulle part ailleurs. J’ai trouvé ma place. Apparemment ce n’était pas le cas en Ecosse puisque je suis partie de mon pays natal. Maintenant que j’ai un travail fixe, une vie ici, je n’ai pas envie que cela change. Je crois que rien ne me prédestinait à devenir fleuriste, pourtant j’adore la boutique, c’est un coin de paradis, on se croyait dans un petit parc, les fleurs nous entourent, nous protègent et la gardienne des lieux et une déesse. Aislinn est un ange gardien, c’est elle qui m’a remis du les rails. Elle m’a donné ma chance quand elle a ouvert la boutique, elle m’a tout appris et aujourd’hui je crois pouvoir dire qu’elle me fait confiance. Enfin, remarque avec l’incident du début d’été, je me demande toujours si elle ne me croit pas secrètement folle. Elle s’est relativement bien gardée de me dire ce qu’elle en pensait, elle m’a rassuré, beaucoup mais elle ne m’a pas viré alors j’imagine qu’elle n’a rien contre moi ? J’espère sincèrement qu’elle ne prendra pas la décision de se détacher de moi. Parce que la boutique c’est tout ce que j’ai aussi, c’est mon refuge et j’ai besoin d’y être. Je croise les doigts pour le moment. Tout semble normal, rien n’a vraiment changé.

Ce soir, je suis de livraison. Nous avons eu un coup de téléphone dans la matinée, un enterrement, une commande de fleurs pour la cérémonie. Elle a lieu en soirée, ce n’est pas commun mais je ne juge pas, je sais qu’à Arcadia, il y a beaucoup d’ethnies différentes, alors chacun à sa façon de faire. Je m’occupe de préparer les couronnes et les bouquets. Je me pique d’ailleurs avec une grosse aiguille de rose. Tant pis, un pansement et cela repart. L’après-midi passe plus vite que prévu. Je ne dois pas tarder à partir, je dois traverser plusieurs quartiers pour me rendre sur les lieux. Je m’y rends en vélo, je ne suis pas ultra chargée et je n’aime pas tellement la voiture. Je charge ma bicyclette et je pars à l’aventure. Le cimetière ne se trouve pas dans un quartier très sympathique mais tant pis, je n’ai pas le choix. Je file directement sur les lieux. Je n’ai pas de mal à trouver l’endroit de la cérémonie, je suis guidée par un membre des pompes funèbres. Je mets tout en place comme cela a été demandé par la famille qui a passé la commande. Apparemment il s’agit d’un grand-père. Je prie pour lui avant de m’éclipser. Qu’est-ce que je disais tout à l’heure ? Qu’il faisait beau ? Je me trompais. Je ne sais pas comment ses gros nuages sont arrivés, mais ils sont bien là et deviennent menaçant, j’espère qu’il ne pleuvra pas pour l’enterrement, cela serait terriblement lugubre.

Je reprends mon vélo, je lance un regard un peu inquiet au ciel. Je vais me faire avoir je n’aurais pas le temps de retourner chez moi sans être mouillé. Je tente de presser la pédale tout de même. Bien évidemment cela ne suffit pas. Les gouttes commencent à tomber et l’orage lui à gronder. En cinq minutes le déluge s’abat sur moi. Je suis ravie, je vous jure, ravie. Je commence même à être gelé, le temps s’est rafraichi. C’est comme ça quand l’on vit sur la côte, le temps varie très vite, trop vite si vous voulez mon avis !

C’est sur le trajet que je commence à sentir ce picotement un peu étrange. Il est étrange mais trop familier pour que je ne le perçoive pas. Je sais ce qu’il va entraîner. Je ne sais pas qui et ou mais je sais qu’elle est là, qu’elle rode. Je m’arrête sur le bord de la route. J’aimerais pouvoir changer les choses, pouvoir éviter qu’elle attrape quelqu’un. Je pose mon vélo contre un mur et j’avance à l’instinct. Je la sens, je sais qu’elle est là, pas loin. Je n’ai qu’à suivre cette impression et cela me mènera jusqu’à elle. Je m’engage alors dans une ruelle sombre. Faut-il vous dire que je prends une décision stupide à ce moment-là ? J’avance à un tier de celle-ci, un peu perdue et toujours trempée, l’orage ne fait que commencer on dirait.

La suite arrive vite. Je perçois un petit groupe d’hommes. J’entends résonner le coup de feu à travers l’orage. C’est là que le cri sort. Il est puissant comme toujours et surtout il dévoile ma position. C’est un règlement de compte, c’est sûr, les mafias sont partout dans cette ville et ce quartier n’est pas le plus sûr qu’il soit. Je comprends que si je ne pars pas tout de suite, je vais moi aussi mourir et ça ce n’est juste pas prévu au programme. Après chaque cri, je suis toujours totalement bouleversée et épuisée mais il faut que je parte. Je les entends. « - Elle nous a vu, on doit la rattraper ! » Je file alors à travers la pluie, je ne vois même pas vraiment où je vais, les rues sont presque désertes et je ne vois pas la personne dans laquelle je fonce. Je me retrouve sur les fesses après l’avoir heurté, un homme immense, enfin comparé à moi, il est immense. J’ai l’impression que la mort me cherche aussi. Elle va m’avoir si je ne repars pas. Je me redresse totalement paniquée. « - Restez-pas ici, ils sont derrières moi et… Je… Ils ont tué quelqu’un… » C’est un inconnu, mais je pense à le sauver, il pourrait parfaitement lui aussi se faire blesser, je n’en sais rien, je suis paniquée, je ne réfléchis pas vraiment. Est-ce que lui aussi m’a entendu hurler à la mort ? Je ne veux juste pas mourir. Pas maintenant.



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dark roses cry (aedan+iris) - Ven 20 Juil - 18:52



« So we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past. »
Dark roses cry
Aedan & Iris
La rosée du matin avait présagé l’apparition d’un menaçant grondement de tonnerre, effrayant jonquilles et tulipes. Deux semaines que le temps s’était stabilisé derrière un bel astre lumineux et rougeoyant. Foutu soleil. Je ne l’appréciais guère. Et j’étais bloqué à ce maudit enterrement. Un vieux était mort, et j’étais allé voir. Je maudissais ma présence. C’était un manque de respect que je n’appréciais guère. Costume étincelant, noir. Italien. Je ne m’intéressais pas à la mode, et un de mes subalternes m’avait recommandé ce tailleur anglais. “Il faut être respectable pour nos aînés” disait-il. Balivernes que je n’avais contredites. Son nom était Spencer, et ce vieil homme avait un fils très mauvais payeur. En ultime recours, celui-ci s’était présenté devant moi, réclamant l’aumône du royaume pour le sauver. J’avais refusé. Sans hésiter. Spencer, pourtant, était un ami de l’imbécile qui m’avait mis au monde, ce père, cette figure que j’avais abhorré durant tant d’année. J’avais refusé ce cadeau, cette somme si ridicule. Et me voilà coincé à l’enterrement de son père. Une histoire qui a mal tourné, parait-il. On ne frappe pas un vieil homme pour récupérer son dû. Un coup sur deux, il est cardiaque et il claque. Mauvaise affaire. Un macchabé sur les bras, ce n’est jamais agréable. Les morts naviguent sur le styx, et ils ne payent pas. Ils ne payent jamais. Une très mauvaise affaire en somme.

Ainsi, bien habillé de ce costume italien probablement hors de prix, j’observais la scène. Un enterrement en soirée. Etrange. Le fils était là, et il était en colère. Logique. Son père était mort. Je n’avais, moi, ressenti aucune rage lorsqu’un vulgaire assassin avait assassiné mes parents. Au contraire, c’était une libération. Je connaissais les rumeurs. “Aedan n’a pas de cœur. Il a fait tuer ses parents.” Et je m’en moquais. J’observais les larmes couler de cet homme. Son père était mort à cause de lui. On ne vole pas le Royaume. Accompagné de l’homme qui avait échoué à obtenir le remboursement, j’observais. On livra les couronnes, une jeune femme. Ma peau me picota. Elle était étrange comme si la mort englobait ses pas, guidait son âme, mais je ne fis pas attention. En recevant les couronnes, il nous vit. Main dans la poche, je serrai ce qui était un antique poing américain. Devais-je le frapper ? Il arrivait en étant en colère, ignorant rapidement la livreuse. Mon attention se porta contre lui. Il insulta, invectiva. Et il menaça ma Reine. Personne ne s’attaque à ma famille. Personne.

Je me tournai vers mon acolyte.

- Tu sais ce que tu dois faire.

Je respirai bien fort. Je venais d’ordonner un meurtre. Je le savais. Mais personne ne s’attaque à mon royaume. Je suis Duc, et j’ai les mains sales. Pas besoin de m’en cacher. J’en suis fier. Serrant le poing, je disparaissais vers l’ombre d’une berline qui m’attendait. Nous roulâmes rapidement, alors que des hommes s’emparaient de l’inconscient qui avait osé proférer devant moi des menaces sur ceux qui avaient gagné ma loyauté. Je ne pardonne pas la folie, seulement la sottise. La voiture roula quelques minutes, doublant rapidement la jeune cycliste. Une seconde voiture amenait un peu plus loin le sot inconscient. M’amenant dans une rue, dans le quartier, j’observais la pluie avant de sortir, veste en arrière, dans la rue.

J’attendais, un parapluie déplié dans ce qui ressemblait à une modeste ruelle. J’attendais le retour des hommes. J’attendais la fin de la pluie. Cette journée était sacrément mauvaise, et quelle surprise lorsque la livreuse apparut devant moi, paniquée. Elle suintait la mort. Elle suintait la mort comme rarement un humain suintait. C’est comme si la noirceur enlaçait son âme. Je reculai presque d’un pas. Stoïque. Immobile. Je l’observai. J’étais plus grand qu’elle. Ses mots n’avaient de sens. La mort la poursuivait. Non. La mort était en permanence avec elle, comme une amante insatisfaite. Je la regardai. Et soudainement, les hommes étaient là eux-aussi. Le plus grand agita une arme à feu devant elle. Je n’avais le temps de réagir. D’un pas brusque, j’avançai pour dévier l’arme de sa trajectoire morbide. Un bruit sourd. Il avait tiré sur le mur, la balle se perdant dans une brique ancienne, remuant de la poussière comme seule conséquence. “Cassez-vous.” dis-je, sur un ton autoritaire. Nulle complainte. Ils disparurent dans l’ombre de la nuit.

Je me retournai vers l’autre créature de cette nuit étrange, celle qui avait l’odeur de la mort. Je la scrutais. Je retrouvais mon sourire, celui du méchant charmeur que j’étais. Puis, l’espace d’un instant, je m’interrogeai. Devais-je mettre fin à ces jours pour protéger mes hommes ? Non. Je m’ôtai la question de la tête. Je souriais. Un sourire charmeur. “ - C’est mon parapluie, je crois.” Je la regardai, avec un petit sourire. Ah les femmes. Je ne pouvais pas résister. Mais celle-là, elle avait un truc particulier.. un truc qui ferait tilt bien assez vite. Puis, je devais m’assurer qu’elle n’envoie personne en prison, aussi. La loyauté, c’est aussi pour ça que j’étais un Duc. Loyauté à la Reine, mais loyauté à ceux qui sont loyaux. Voilà le secret du pouvoir.
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dark roses cry (aedan+iris) - Mar 31 Juil - 0:07

Aedan & Iris
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J’ai toujours le chic pour me retrouver sous la pluie. A croire que je l’attire, c’est impressionnant. J’ai beau me dépêcher pour aller faire cette livraison, je sais d’avance que je vais arriver à la boutique tremper jusqu’aux os. Je ne peux décemment pas pédaler plus vite, je ne suis pas une grande sportive, je tente d’avoir une vie saine mais ce n’est pas toujours évident de faire régulièrement du sport. Je me dépêche de faire la course en priant que cela suffirait. Forcément la pluie arrive trop tôt. Je m fais avoir, prisonnière de l’eau, je vais finir par attraper la grippe à finir mes journées sous la pluie. Bon le trajet aurait pu être on ne peut plus normal, hormis l’orage qui fait rage sur Arcadia. Seulement la Mort se mêle au jeu. La partie risque d’être serrée, compliquée. Elle arrive d’un coup, elle m’encercle, elle m’attrape et ne me lâche pas. Je m’arrête. Je n’arrive plus à être concentrée sur la route. Je gare mon vélo contre un trottoir et je suis mon instinct. Il est tellement lié à la Mort que je peux la suivre à la trace. Je m’aventure au mauvais endroit. Pourquoi est-ce que je rentre dans cette ruelle ?

La curiosité, je ne peux m’empêcher de comprendre ce qui m’arrive, les gens pourraient penser que je suis folle mais je sais que ce n’est pas le cas, la Mort avance dans cette ruelle, alors moi aussi, je veux comprendre. Qui va mourir ? Est-ce que je peux faire quelque chose ? Je sais que je ne peux rien faire en vérité mais c’est plus fort que moi, je voudrais pouvoir contredire mon intuition. Echec. Je tombe sur un groupe d’hommes. Ils ne semblent pas avoir remarqué ma présence. Pourtant lorsqu’un coup de feu sort et que l’un des hommes tombe au sol, le cri me rattrape. Ce cri spectaculaire qui sort, je ne sais comment, de mes entrailles. Il perce la nuit qui arrive et forcément il attire largement l’attention. Je vois les têtes se tourner vers moi, je me fige avant de comprendre que je dois me reprendre et partir. Le cri a tendance à m’épuiser mais là, je n’ai pas le temps de me reprendre, je dois prendre mes jambes à mon cou. Si je ne pars pas, je vais y aller ma peau et il ‘en est hors de question. Je ne veux pas mourir parce que j’ai été trop curieuse… je ne veux pas mourir dans une ruelle sombre, pas comme ça… Cela me rappelle bien trop ce qui m’est arrivé. Rappeler est un grand mot mais je sais ce qui s’est passé. Une ruelle similaire, un groupe d’hommes et un désir ardent de sexe et moi qui était perdue. Ils ont été des ordures, ils ont profité de ma faiblesse, quel genre d’homme encore aujourd’hui traite les femmes de la sorte ? Ils se sont acharnés sur moi, il ne fallait pas que je puisse les reconnaître, il fallait que je sois morte après une telle agression. C’est bien ce qu’ils ont cru. Moi aussi, je pensais que j’allais y rester. Encore aujourd’hui lorsque je repense à ce qui m’est arrivé, j’ai l’impression de ressentir le froid qui a dû m’envahir. J’ai attendu des heures avant qu’une personne ne me trouve. Les médecins m’ont dit que j’avais eu beaucoup de chance. Je suis arrivée dans un état plus que critique à l’hôpital. J’étais dans le coma… j’y suis restée plusieurs jours… personne ne pensait que je me réveillerais… et pourtant, je suis bien là. Je crois que je ne suis plus vraiment la même. Je n’ai pas l’impression d’avoir été aussi dérangée… quand je lis mes textes, ils sont loin d’être aussi sombre qu’aujourd’hui. Je sais que j’étais professeur à l’université, je sais que je faisais un métier intéressant. Maintenant c’est derrière moi.

Un peu comme le groupe d’homme qui est à ma poursuite. Je prends mes jambes à mon cou, je voudrais retrouver mon vélo mais dans la panique je ne sais même plus où je l’ai laissé. Je me tourne une fois pour voir où sont les assaillant et quand je me retourne, je fonce dans un inconnu. Et merde, manquez plus qu’un témoin de plus. Je le détaille de la tête aux pieds, rapidement, juste pour être sûre qu’il est réel, j’ai tendance à confondre rêve et réalité. Il est bien là… alors je lui conseille de partir, j’insiste, je tente même de le tirer avec moi mais l’homme ne semble pas des masses réceptif à mes indications. Je reste bêtement figée devant ce géant. Il fait presque deux mètres et je dois lever la tête pour accéder à son regard. Je suis presque sûre qu’il est plus grand que Clarence. Je recule d’un pas, je commence à me méfier parce qu’il ne semble pas du tout inquiet que j’ai une horde de mecs armés près à me descendre. D’ailleurs, quand on parle du loup… je les attends arriver. Je commence à prendre un peu peur du type en face de moi. Je ne sais plus où donner de la tête. Je sens que cela va mal finir. Est-ce que je viens de tomber sur leur chef ? Comment cela se passe ? Ils vont me tirer une balle dans la tête ? Je suis fichue ? Pourtant alors que j’entends de la proximité derrière moi, je le vois faire un mouvement brusque au-dessus de moi. J’entends un coup de feu… e sursaute, je me recroqueville légèrement sur moi-même comme pour me protéger, bien que cela n’aurait pas aidé. Je me rends compte qu’aucune balle ne m’a percé le corps, que je suis toujours en vie. Alors à nouveau je regarde cet homme, cet inconnu. Qui est-il ? Il semble plutôt autoritaire et je crois que c’est bien leur chef. Il les congédie assez brutalement et je me retrouve seule avec lui. Je frémis, je commence à avoir froid sous cette pluie. Je suis légèrement abritée par le parapluie de l’inconnu mais cela n’empêche pas que je ruisselle de partout. J’ai envie de le fuir, instinct de protection, de survie, c’est une idée que je devrais suivre mais à la place, je suis comme envoutée par l’homme, par sa présence, sa prestance. Je fronce les sourcils. « - Qui êtes-vous ? » Je recule d’un pas pour me retrouver sous la pluie pleinement, je ne le quitte pas des yeux. « - Vous venez de tuer un homme… et je viens d’en être témoin… je suppose que je suis la suivante ? » Je recule encore un peu, doucement, pas par pas… j’ai peur, pourtant je suis prise au piège.


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dark roses cry (aedan+iris) - Sam 11 Aoû - 20:09



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Dark roses cry
Aedan & Iris
Certaines journées sont faites pour être douloureuses. Elles irradient votre peau sans que vous puissiez en percevoir le sens, sans que vous puissiez comprendre la raison divine qui s’est caché sur votre route. C’était une journée comme celle-ci pour Aedan, une journée pourtant affligée par une banalité qui rendait l’avenir dépourvu d’une quelconque rêve si ce n’est servir sa famille. Ainsi, son doigt n’avait jamais tremblé lorsqu’il avait flirté avec la gâchette après avoir caressé le chien. Il faisait ça pour la raison la plus banale : l’amour. L’amour de sa famille. Non pas celle qui partageait son sang. Ceux-ci n’avaient jamais partagé le sens d’un mot irradiant un organe dont ils étaient dépourvus, en particulier depuis que les asticots avaient décidé d’en faire leurs festins. Non. Ceux qu’il avait choisi. La seule famille qui compte. Et pour cela, oui. Aedan était un meurtrier.

Ce soir-là, sans qu’il puisse en saisir le sens, Aedan s’était interposé. Interposé entre sa famille -et par définition sa Reine- et une inconnue. Cette action, il ne la comprenait pas lui-même. Alors, il se contentait d’observer, silencieusement jusqu’à que son cœur lui explique. Aedan n’avait jamais été un homme de réflexion et de théorie. Il n’expliquait pas ses actions, et ça lui allait très bien comme ça. Pourtant, lorsque son regard croisa celui de la jeune femme, son corps bougea seul. Écarter l’arme lui paraissait être la chose à faire, comme si c’était naturel. C’était naturel de la protéger, et son instinct ne le trompait jamais. Jamais. Ce soir, il avait encore l’impression d’avoir bien agit.

A mesure que la Dame, si elle pouvait être nommée ainsi, reculait, Aedan avança d’un petit pas laissant un silence clôturer la phrase de la jeune femme. Le silence s’installa dans une atmosphère grave alors que la pluie prenait un malin plaisir à poser un fond sonore douloureux. Aedan se baissa rapidement pour ramasser son parapluie ténébreux et à l’ouvrir pour se protéger. Immédiatement, les fines gouttelettes s’acharnèrent sur le tissu protecteur.

« Oui. » Répondit-il. « En principe, quand on écarte un revolver de la tête de quelqu’un, c’est pour tirer soi-même.. » Aedan ne songea même pas à son sarcasme tant il lui paraissait naturel de répliquer.

Aedan recula alors d’un pas pour reprendre sa position initiale. Il sortit alors une cigarette de sa pochette, puis à l’aide d’un zippo, il alluma celle-ci, soufflant rapidement une vague de fumée en l’air.

« Lorsqu’on est témoin d’un meurtre et qu’on est un bon citoyen, on est supposé appeler la police, non ? » Le ton moquer, Aedan recula encore pour s’adosser gentillement au mur de brique. « Quelle genre de citoyenne êtes-vous ? » Le regard ne se posait plus sur la jeune dame qu'il avait déjà reluqué de la tête au pied, mais il se concentrait désormais sur sa cigarette et sur la fumée qui en résultait.
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dark roses cry (aedan+iris) - Lun 13 Aoû - 21:09

Aedan & Iris
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Cette soirée tourne au cauchemar. Véritable horreur. La mort sous mon nez. Mon corps qui crie, hurle, je n’ai plus le moindre souffle, je me noie sous la pluie. Je meurs doucement. Elle est partout, elle devient une amie fidèle, une amie indésirable, une personne qui ne peut se passer ce vous mais vous vous passeriez bien d’elle. Je tente la fuite, il faut que je parte, je n’ai pas le choix, je dois m’en aller sinon la Mort ne sera pas juste au coin de la rue, elle m’enlacera et ne me laissera plus jamais partir. Je prends mes jambes à mon cou, je fuis, j’ai peur d’entendre le coup fatal, la détonation qui annonce la fin. Elle pourrait arriver à n’importe quel moment. Je la crains à chacun de mes pas, je tente le regard en arrière, je lance un coup d’œil, ils arrivent. Je les sens, je les entends. Dans cette panique je percute une personne. Inconnu qui déboule dans la scène. Il devient acteur des faits, future victime peut-être si je ne fais rien. Qui pourrait faire quelque chose face à une mafia ? Qui peut faire quelque chose face à une pluie de balles possible ? Je tente de le raisonner, je tente de lui dire de partir, il faut que l’on parte, que l’on court, nous sommes des témoins gênants. Je ne réfléchis pas plus, je sais que je vais mourir si je ne fais pas quelque chose.

Seulement je me heurte à ce géant. Ce colosse refuse de bouger. Je ne peux rien faire du haut de mon mètre cinquante-sept. Il me dépasse largement de quatre têtes peut-être… Il m’impressionne et j’ai l’impression qu’il n’est pas tellement la victime. Qu’il sera immunisé des balles qui risquent de pleuvoir. Je le dévisage sous la pluie, les sourcils froncés, je tente d’y voir clair. Mon cœur bat trop vite, j’ai l’impression de n’entendre que lui, d’être sourde. Un coup de feu retentit, il me ramène à une certaine conscience. Je sursaute, je me recroqueville sur moi-même sur le moment. Je m’attends à la douleur, d’une minute à l’autre. Pourtant rien. Je comprends ce qu’il vient de faire, ce geste brutal et rapide. Il vient d’empêcher un des hommes de me tuer. L’ordre est net, autoritaire et j’ai l’impression que personne ne le contredit. Je déglutis. Je m’attends à la suite. Il vient de me sauver la vie, pourtant je sais que je vais y passer. J’ai largement eu le temps de voir son visage et à mon avis je suis la prochaine sur la liste. Je veux savoir qui il est. Je crois savoir. Un mafieux, la ville en est pleine de cette vermine. Ils rendent les rues rouge sang, pleines d’insécurité. On n’ose plus sortir dès que la nuit est là. Je recule doucement, pourtant il avance. Je veux savoir qui il est, mais ce n’est pas à cela qu’il répond. Je sens une pointe de moquerie dans sa voix. Je n’aime pas, est-ce que la vie humaine n’a que si peu d’importance ? Il s’arrête. Il allume alors une cigarette. Je fronce toujours le regard totalement perdu dans mes certitudes. Je ne sais pas vraiment à quoi il joue ? Je suppose que je ne vais pas avoir le temps de sortir mon portable pour signaler la scène que j’aurais une balle en pleine tête. Cela ne peut être que ça. Pourquoi autrement ? Je recule d’un pas, encore. Je regarde autour de moi. On n’est plus que tous les deux. Je cours vite, mais je suis sûre que lui est plus rapide que moi. C’est un géant bordel. Je suis fichue. Je peux faire mes adieux à ce moment gangréné. « - De toute façon vous n’en avez strictement rien à faire ! Que je préfère la police ou pas, elle viendra, ramassera le corps et quoi ? Vous êtes tous immunisés. Il ne peut rien vous arriver. Comment nous sommes censés rivaliser ? Expliquez-moi ? Vous n’êtes qu’une bande de sauvage, vous ne jurez que par la mort » Je suis toujours en colère même si la peur est très présente. J’ai l’impression de revivre une agression. Mon agression, celle que mon esprit occulte. Celle qui m’a fallu cette vie pourrie, différente, étrange. Je ris légèrement pourtant, vouloir allumer une cigarette un soir d’orage, avec de la pluie et un parapluie dans les mains, rien de très pratique. Un grand gaillard comme lui. Je pouffe légèrement. « - Vous allez vraiment fumer avec ce temps ? » Je suis trempée, lui sous son petit parapluie, quelle galanterie. « - Non parce que là, clairement pendant que vous allumez votre clope j’ai le temps de disparaître » Je hausse les épaules, peut-être que j’aurais dû partir mais non, je crois que je n’ai pas envie d’être traquée pour toute une vie, je sais de quoi sont capables les mafias. « - Je dois être une mauvaise citoyenne puisque je n’appelle pas la police. C’est ça la réponse ? De toute façon mon portable doit être noyé sous ce déluge. » J’écarte mes cheveux trempés. « - Alors on fait quoi, on reste là, pour toujours ? On se sert la main ? Je suis peut-être censée vous dire merci pour cette soirée de merde ? Oh c’est vrai que vous m’avez sauvé la vie, mais vous avez pris celle d’un autre. Je peux savoir ce qu’il vous a fait ? Il ne vous a pas passé de clope ? L’addiction quel fléau » Et si je me taisais, ce sont les nerfs qui parlent, vraiment. Je tremble de partout, je suis gelée. Je n’ai pour arme que mes mots et je dois dire que je ne suis pas la fille la plus inspirée ce soir.


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dark roses cry (aedan+iris) - Lun 13 Aoû - 21:53



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Aedan & Iris
La pluie était devenue un véritable déluge, comme si une vile divinité s’amusait à inonder la ville. Rapidement, Aedan s’avança sans prendre garde à la jeune femme. Il ramassa rapidement le parapluie avant de l’ouvrir afin de se couvrir de l’averse. Nulle hésitation. Il ne proposa guère une seconde son écran protecteur à la jeune femme. Il n’était pas ce genre d’homme Aedan. C’était un salaud, il fallait le reconnaître.  Il lorgna à nouveau la jeune femme en crachant sa fumée, et il l’écouta rapidement déblatérer. Mon dieu qu’il n’aimait pas ça. Ses yeux roulaient à chacune de ses phrases. Il ignora d’ailleurs avec génie la plupart de ses questions qui lui semblèrent d’ailleurs être des remarques. Son regard se posa vaguement sur elle. Ses yeux se baissèrent naturellement pour l’observer. Elle était minuscule, et elle lui apparaissait bien vilaine à ses yeux. Peut-être était-ce que chacun de ses mots déformait un peu plus son corps. Aedan souffla à nouveau lorsqu’elle parla de fléau. Qu’est-ce qu’elle connaissait aux fléaux celle-là ?

« Tu peux aussi cesser d’interrompre cette pause clope ? »  Aedan la fixait alors que sa cigarette se consumait. Il centra vaillamment celle-ci contre le mur, et il ne quitta des yeux la jeune femme alors   que pour remettre sa cigarette dans sa bouche, aspirant la fumée à nouveau dans une bouffée qui lui fit un plaisir un négligeable. Aedan espérait que trouver un silence. « J’ai tué personne. Pourquoi tu m’emmerdes ? »  lâcha Aedan bien énervé. C’était vrai. Enfin, à moitié. Certes, il avait plus ou moins commandité un meurtre, mais il n’avait tué personne… Techniquement parlant.

Aedan respira à nouveau très fort. Cette pluie l’énervait. Et pire, il avait dû commanditer un meurtre idiot. Ainsi, il ne serait jamais remboursé. La fidélité avait vraiment tout d’un enfer parfois. Alors, Aedan respira à nouveau, plus calmement.  Il leva les yeux, observant les fines gouttelettes frapper son parapluie. Sa chemise était trempée. Certes, pas autant que l’agressive petite personne, mais elle était bien mouillée. Et Aedan n’aimait pas être mouillé. En y pensant, il tourna légèrement son regard vers son interlocutrice forcée. Pourquoi elle est encore là pensa t-il. Le colosse laissa un bruit s’échapper, presque un grognement alors que sa cigarette tomba par mégarde sur le sol mouillé, s’éteignant immédiatement. Le regard désolé, Aedan repoussa un léger grognement. Puis, il leva les yeux vers la ridicule créature qui le dérangeait tant depuis quelques minutes.

Dans un moment de faiblesse, Aedan se laissa attendrir par les gouttes d’eaux qui maltraitait la jeune femme. Serrant son parapluie, il lui lança subitement. Celui-ci, ouvert, vola tel un ballon, vers son bras. Aedan ne fit pas attention à ce qu’il se passait. Il laissa la jeune femme rattraper ou non le parapluie. Lui, il se dirigea immédiatement à l’intérieur pour s’en saisir d’un autre. Chose faite, il le déplia en sortant. Il revint s’adosser au mur où une gouttière relâcha une grande quantité d’eau dans un large fracas. Aedan observa l’eau couler pendant quelques secondes avant de regarder son inconnue.

« Quoi ? T’en veux une ? »  maugréa Aedan avant de grincer des dents en attrapant une nouvelle cigarette. « Bon. Qui est mort au juste ? »  questionna Aedan, histoire de jouer à l’homme innocent. L’innoncence, il l’avait perdu depuis ses seize ans lorsque d’un coup de poing fatal, il avait pris la vie à son premier homme. Un blondinet dont la tête le hantait parfois avant d’être définitivement chassé par une des nombreuses amantes qu’il prenait. Les femmes venaient et passaient. Aucune n’arrivait à saisir son coeur, qui avait acquis la réputation d’être de pierre.
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dark roses cry (aedan+iris) - Mar 14 Aoû - 12:05

Aedan & Iris
All my friends are heathens, take it slow Wait for them to ask you who you know Please don't make any sudden moves You don't know the half of the abused
☛ Dark Roses Cry ☚

 
La pluie ne s’arrête pas. C’est justement impressionnant comme l’orage se déchaîne. Le ciel c’est obscurcit, la nuit est arrivée avant son heure initiale. Le géant m’horripile, il ne serait pas si grand, je crois que je lui aurais collé une tarte. Bon ça serait sans doute jouer avec le feu mais au point où j’en suis. Je ne suis pas sûre d’arriver à rentrer chez moi en un seul morceau. Je ne comprends pas bien son comportement. Je dois tenter de comprendre mais je ne suis pas une habituée de ses milieux. Je suppose qu’il ne faut pas de témoins quand il y a une exécution de la sorte. Je réfléchis à toute vitesse, je cherche comme gagner du temps, peut-être trouver une solution mais j’avoue que je me sens un peu prise au piège. Je crois en tout cas que les mots que je trouve l’agace profondément. C’est ce qui arrive quand on me rend nerveuse, je deviens une pipelette. Je ne m’arrête plus. Je le dévisage totalement sonné par ses paroles, soit il est fou soit c’est le pire des cons que je n’ai jamais rencontré. « - Dans ce cas je pense que je vais y aller hein, cela ne va pas poser de problème ? » Et pourtant je suis toujours là. Je ne devrais pas. Je pouffe même lorsque je le vois faire tomber sa clope. Je le détaille. Ce géant est totalement cinglé, comme un peu près tous ceux qui sont commanditaires de meurtres à mon avis. Les mafieux sont des pourritures, on ne peut strictement rien faire contre eux, on se retrouve totalement bloqués. Je sais que même si j’appelle la police, on classera l’affaire comme un règlement de compte et les assassins ne seront jamais inquiétés. Je le sais, c’est ce qui c’est passé pour moi, il y a trois ans. Je n’ai jamais vu une affaire d’agression et viole se faire boucler aussi rapidement. J’ai failli mourir merde, un mois de coma, cela ne compte donc pas ?

Son geste est sans doute plein de bonnes intentions, cependant je ne suis pas un chien qui va ramasser ce qu’on lui donne, je laisse tomber tomber le parapluie, de toute façon, je suis déjà trempé, cela ne changera rien à mon état d’avoir un parapluie au dessus de la tête. Je croise les bras autour de ma poitrine, je ne cerne pas ce type, je ne sais pas ce qu’il veut, ce qu’il ne veut pas impossible de comprendre. Impossible de savoir. Je m’attends à ce qu’il soit le pire des enfoirés. Il vient de faire buter un homme, cependant il a une part de mystère assez étrange, comme si son aura était différente de la personne qu’il veut bien montrer. Son ton est toujours agressif, froid, sarcastique. J’arque un sourcil quand il me demande si je veut finalement une clope, il est vrai que je viens de rire après l’avoir vu galérer. « - Non merci, j’admire juste ta détermination à te ruiner les poumons. » Sa cigarette tombée sur le sol détrempé, il en prend une nouvelle. Sa question est légèrement déroutant. Je souris, c’est un sourire qui n’annonce pas la moindre joie, juste que je comprends qu’il essaie de duper, de me rendre totalement folle. Il n’y arrivera pas. « - Je suppose que si je retourne dans la ruelle, le corps aura disparu ? Tes toutous l’auront embarqué pour le jeter je ne sais pas trop où afin que le corps ne réapparaisse jamais » Je me rends compte que mes mots sont horribles, j’arrive à avoir du détachement parce que la situation me l’oblige mais je viens d’assister à l’exécution d’un type tout de même. Je soupire, j’écarte mes bras, je pourrais devenir une cible mouvante, largement. « - Alors tu vas faire quoi ? Me tuer ? Me torturer ? C’est quoi votre spécialité ? J’ai déjà un peu vu de quoi était capable les connards dans ton genre et je me suis relevée. » Le voyant adossé au mur, j’ai l’impression qu’il ne tentera rien contre moi. Je ne sais pas pourquoi. « - Si tu as l’intention de rester là sous ton parapluie, moi je vais rentrer chez moi. Apparemment tu n’es pas un grand méchant loup, je n’ai rien à craindre, je songerais à mentionner à la police que les mecs des mafias ne sont plus ce qu’ils étaient » je cherche un peu la provocation pour savoir à quoi m’attendre, savoir comment réagir. Je finis par ramasser le parapluie. « - Merci du cadeau, bien qu’il arrive trop tard. » Tout mon corps tremble, les nerfs et la peur sans doute, je me dépasse à chaque parole que je prononce, c’est lui qui a les armes, moi je n’ai rien. Je me dirige vers mon vélo resté contre le mur plus loin.



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dark roses cry (aedan+iris) - Mar 14 Aoû - 23:36



« So we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past. »
Dark roses cry
Aedan & Iris
Sitôt la cendre éliminée, la cigarette glissa vers le sol humide. Le regard se perdit dans l’horizon. Immédiatement, Aedan maugréa dans sa barbe. L’espace d’une seconde, il s’interrogea. Puis-je la ramasser ? Il ôta immédiatement cette pensée de son esprit malade, et le parapluie en main, Aedan se débrouilla pour allumer une nouvelle cigarette. La difficulté était présente, et ôter l’arme de destruction massive de son paquet sans rien abîmer tenait déjà de l’exploit ; l’allumer était le défi le plus ardu de la soirée après devoir écouter cette sale gamine. Évidemment, Aedan la détesta immédiatement. Comme une réaction spontanée, il su qu’elle n’était que des ennuies qui s’imposaient à lui. A mesure qu’elle parlait, il se sentait d’humour à lui coller une balle dans la tête pour être libérer de cet enfer qu’elle était.. Mais il n’avait d’arme à feu à l’intérieur. Alors, il alluma la nouvelle cigarette avec son zippo, ce fidèle compagnon qui ne le quittait presque jamais. Il l’avait récupéré sur le cadavre d’un jeune homme qui s’amusait à observer la flamme. Il avait cramé une maison tuant trois personnes sous protection, et en guise d’initiation, Aedan lui avait éclaté la tête avec sa fidèle batte métallique qui ne s’était point tordu sous la dure besogne. Le briquet scintillant fut l’unique chose que l’homme de fer récupéra. Un doux et délicat souvenir.

Le souvenir fut à nouveau interrompu par une voix bien désagréable. Aedan roula les yeux au ciel. Il nota néanmoins un rire nerveux. Il tourna le regard vers elle, une seconde avant de répliquer plein d’amertume.

« Un cancer, ça se mérite. » Le ton est froid, presque méchant mais le sarcasme est direct. La voix ne trembla pas. La voix ne tremblait jamais.

Aedan aspira à nouveau sa cigarette avant de la cendrer. Son parapluie déplié le protégeait toujours de l’averse qui était de plus en plus menaçante. Il entendait la pluie perdre sa consistance en tombant, frappant avec vigueur les dalles de béton qui composait le sol. C’est pourtant, de loin, le bruit des gouttes contre le tissu renforcé du parapluie qui faisait le plus de bruit. Aedan y vit une once de poésie, et il était persuadé qu’un maudit poète avait bien composé des rîmes sur cette nostalgie, un Français probablement.

Aedan sentit alors qu’un poète n’avait pu prévoir la suite. Lui, si. Miss je-sais-tout-mais-je-laisse-personne-tranquille, nouveau surnom de la demoiselle toute mouillée, continua à parler. Ne pouvait-elle donc pas juste partir, disparaître dans la nuit et ne jamais revenir ? C’était le souhait d’Aedan. Puis, elle parla du genre d’homme qu’il était. Le géant cambra ses yeux vers elle, la fixant. Puis, subitement fit un pas vers elle, presque menaçant. « Et ta spécialité à toi, c’est torturer les gens d’ennuis ? »

Sans attendre, Aedan recula de quelques pas. Il était fortement décidé à ne pas s’interposer à son départ. Au contraire, il déposera un cierge à toutes les églises du quartier pour bénir celui-ci.
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