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Paradise Circus

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Paradise Circus - Mer 8 Aoû - 20:35

[HJ : du coup par rapport à mes rps en cours, ce sera un léger flashback si ça te dérange pas ]


Je n’aime pas ce genre de contrat. Mais je n’ai pas le choix. Je n’ai pas encore de contrat permanent ou semi-permanent. Je n’ai rien qui me permette de vivre bien longtemps. L’auto-entreprise en sécurité, ça donne beaucoup de liberté. Quand on s’est déjà fait un nom. Pas quand on débute. Le seul avantage finalement, c’est encore d’être mon propre chef. Mais il est limité, étranglé par l’impératif de ressources à gagner. J’ai accepté ce contrat, même si ça sentait l’embrouille dès le début. Je n’aime pas les gens qui me demandent d’être armé. Ca en dit long et sur le danger qu’ils pensent courir, et sur la transgression qu’ils s’apprêtent à commettre. Le mec s’offrait une virée au « Narcisse enchaîné ». Une recherche internet me suffit à comprendre de quel genre d’endroit il s’agit. Un cadre important d’un gros constructeur automobile dans le pays. Il veut être sûr qu’on n’en profitera pas pour le dépouiller, pour le rançonner, ou le faire chanter. Il m’a demandé d’être armé. Le flingue le rassure, ce gros con. Je le surfacture. Je lui demande trois fois le prix habituel. Il accepte. Il a lu mes états de service sur mon site. Il doit se dire qu’il est en sécurité.


Le fou ; personne ne l’est jamais vraiment.


A peine entré, la musique nous assaille. On dirait du Massive Attack. Le genre tout en percussions, rythmé par le son de mains claquées les unes contre les autres. Avec d’autres sons. Une voix de femme, douce et sensuelle. Les paroles sont presque susurrées. Le mec est excité tout du long, de façon totalement malsaine. Je me dis finalement que je peux peut-être plus m’assurer de la sécurité des nanas qui voudraient de lui. Il est le genre gras, libidineux. L’archétype du mec ambitieux frustré par une vie de vexations. Moins beau et moins éclairé que d’autres, il a le cœur pourri d’envie. De désir contenu. Je sens beaucoup de tension chez lui. Je sais comment ça rend les hommes. Possessifs. Inconséquents. Violents, parfois. Il est impatient. Il ne vient pas seulement pour la sensualité, ni même seulement pour le sexe. Il y va pour exercer ce désir de puissance qui enfle en lui. Il m’a réglé la moitié, l’autre moitié à la fin. Nous nous faufilons dans la masse. Il prend un verre au bar, me demande de lui laisser de l’air. Je le surveille depuis une tablée plus loin, indifférent à la beauté qui se trémousse non loin, qui semble attirer mon regard. Je dénoue légèrement le nœud de ma cravate, et j’ouvre ma veste d’un gris foncé. Je suis encore mieux habillé que mon connard de client, ce soir. Et le Glock réchauffe mon aisselle gauche, crosse vers l’avant ; je ne peux pas laisser le tissu de ma veste s’ouvrir de trop. Je pense que ce genre d’endroit doit être plein de porte-flingues, probablement du patron du coin mais pas seulement. Y’a des types louches partout.


Ce que je ressens depuis mon entrée me flanque la nausée. Des désirs simples et violents. Une solitude à vous arracher la gueule. Du dégoût, de la répulsion. L’envie brûlante de sexe brutal, sauvage. Le désir de possession. Le désir de possédé. Et pas chez qui on l’imagine. Le désir grégaire d’êtres humains qui se retrouvent fétus de paille dans la tempête sociale d’Arcadia. J’ai le cœur au bord des lèvres tout du long mais je reste concentré. J’évite les mecs qui s’approchent de trop près du client. Il passe une soirée tranquille. Se laisse guider jusqu’à un des espaces privatifs. Je reste à la porte. Mains croisées. Dos à elle. J’entre s’il lui fait du mal pour de bon. Mais il semble se tenir. La satisfaction sauvage et libidineuse qui est la sienne, primitive, me donne encore la nausée par contraste à ce que ressent la fille. Qui finit par sortir. Une autre entre. La première n’évacue pas tout de suite. Elle semble reprendre souffle et esprit accoudée à la rambarde, toute proche. Blasée. Rompue. Pâle reste humain dont les émotions sont celles d’une bête en cage. Presque totalement nue, mais je ne fais attention qu’à la misère sociale et personnelle que je ressens chez elle. J’hésite. Mais je ne m’éloigne pas.



| Il ne vous a pas fait de mal, mademoiselle ? |
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Paradise Circus - Mar 21 Aoû - 0:51



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torben  ϟ  katharina .

Maelström de couleurs, de matières, rassemblement d’immorales, de succubes affublées de ces tissus appelant au vice, titillant les impudiques. Le tyran veille, tapit dans l’ombre de son antre, encourage ces ensorceleuses à user de leurs charme, à vider les bourses de ces fastueux en quête de plaisir. Déambulation incertaine de la goule, l’iris vagabonde, cherche une proie à charmer, à dépouiller. Martyr susurré à l’oreille, présence requise au cœur de l’antichambre du désir. Représentation intime, satisfaction de ces bourgeois égoïstes, narcissiques en quête d’exclusivité. Elle s’y glisse, début d’une comédie gerbante, mielleuse. Murmures illusoires, sourires trompeurs, caresses artificielles. Charmeuse en pleine représentation, les muscles se tendent, la carcasse se disloque autour de cette barre au rythme de cette mélodie incitant au péché. Regard lubrique, les envies se dessinent sur ce visage ascétique, étire les traits en un rictus malsain. Représentation parfaite des esprits aliénés qui courent dans ces couloirs, martyrisent les ondines sous leurs lubies répugnantes. Fantasmes écœurants qui résonnent dans les alcôves perdues dans un recoin du bâtiment, laissant le plaisir aux bourreaux d’appliquer leurs sentences à l’abri des œillades indiscrètes.

Elle quitte son piédestal, ondule jusqu’à l’intéressé, joue de ces courbes parfaitement dessinées. Bourgeois graisseux, prisonnier de ce costume austère, cette cravate nouée à la perfection, beaucoup trop serrée pour ce cou épais. Ostrogoth grossièrement bâtit, enveloppé dans cette aura impure, inquiétante. Faire abstraction, jouer son rôle jusqu’au bout. Dextres entreprenantes,  effrontées, jouant avec les tissus,  les boutons mais préservant la limite imposée plus tôt par le cerbère. Allusions libidinales murmurées, refus presque aussitôt craché. Trachée agrippée, prisonnière de la poigne barbare du sauvage susceptible.  Prière murmurée, oisillon en proie à la panique, tournant son désespoir vers le Divin dans l’espoir d’être entendu. Les pieds foulent de nouveau le sol lorsque diverses promesses sont lâchées de la part du collègue inquiet. Apparition divine qui saura être remerciée lorsque les portes seront définitivement closes. Œillade empli de gratitude. Cachot délaissé, les mains s’empressent d’effleurer ce cou malmené, douloureux. Ecchymoses prochaines qui fleuriront l’épiderme, plongeront le geôlier dans cette colère profonde, meurtrière. Elle se repasse les images, cherche une erreur à mettre en avant pour sauver la vie de ce pêcheur désorienté, envoûté par le vice suintant de ces lieux. Prison à laquelle elle souhaite échapper, et pourtant. Carcasse fébrile, ébranlée par le manque d’oxygène. Confort trouvé contre cette rambarde, aide désuète mais ô combien réconfortante. Interrogation succincte, l’iris se redresse, accroche cet inconnu qui était passé inaperçu. Mauvais point. « Rien de grave. » Méfiance distincte devant le badaud mystérieux. Est-ce un client perdu ? Un des nombreux amis de Sevastian ? « Si vous voulez une représentation personnelle il faut aller voir le patron. Son bureau est à côté du bar. » Palabres soufflées péniblement, gorge douloureuse, meurtrie.




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Paradise Circus - Lun 27 Aoû - 23:42

Ce genre d’endroits est l’un des pires révélateurs qui soient en matière d’âmes humaines. Les specimens que l’on y rencontre sont rarement en paix avec eux-mêmes, rarement en paix avec les désirs qui leur pourrissent l’âme et leur meurtrissent la conscience. J’en ai déjà connu des monstres qui se réfrénaient, qui s’attachaient à leur propre laisse pour éviter que leurs démons ne fassent trop de dégâts à l’extérieur. Ceux-là avaient tout mon respect. Je savais sans doute mieux que personne à quel point laisser libre cours à ses émotions –ou celles des autres- pouvait être dangereux. Je sens les désirs parfois maladifs de ces pauvres hères, fils et filles de l’argent, du pouvoir et de la corruption, qui se laissent tenter ou encaissent contre quelque menue monnaie. Echange du vice et de la vertu comme s’il s’agissait d’un bien marchand comme un autre. Comme si cela ne marquait pas leur âme de l’encre indélébile de l’avanie et de la perversion la plus totale. Quand on goûtait à ces choses, quand on se laissait aller à ces instincts-là, le retour en arrière était compliqué. Je savais si bien la facilité avec laquelle on pouvait perdre pied. Lâcher du lest devant la puissance de ses pulsions au motif que ça irait mieux après était le pas de trop vers sa propre damnation.


Comme mon client venait sûrement de le découvrir avec cette fille, qui se masse un cou. Brutalisée. La colère froide coule dans mes veines. Il ne m’en faudrait pas beaucoup pour que ce type se démerde tout seul. Techniquement mon contrat me permet d’être payé même si j’abandonne la mission en cours, si j’assiste à une action illégale de mon client. Je suis même normalement tenu de le dénoncer. Mais je débute avec cette affaire. Je dois agir prudemment, mais si la fille se plaint, je n’hésiterais pas. Elle encaisse. Elle a l’habitude ; je le sens dans son cœur, blasé, relativement froid. Bien sûr, il y a eu de l’émotion quand elle a été alpaguée rudement par ce faux-jeton, mais elle reflue déjà. Force, sans doute jadis. Maintenant il y avait surtout tout le poids de l’habitude. Elle me répond en évadant et en m’indiquant un bureau si je voulais une « représentation personnelle ».



| Non, merci. |


J’avais répondu sous le coup de l’impulsion, de l’honnêteté brute. Je me rends compte que ça peut être pris comme un repoussoir, ou pire encore, comme un jugement ou de ce qu’elle est, ou de ce qu’elle paraît.


| Je veux dire, je suis là pour le travail, comme vous. Mais je me demande lequel de nous deux est le plus utilisé… Même si c’est évident que c’est vous qui pâtissez le plus de la situation. |


A quel point elle avait choisi ce qui lui arrivait ? Et elle devait se plier, jusqu’à un certain point au moins, aux fantasmes de ces gens qui venaient la reluquer et la tripoter à la moindre occasion.


| Combien vous devez gagner pour terminer votre soirée ? |


Je ne pouvais peut être pas cracher sur le pognon du porc à deux pattes, mais je pouvais toujours atténuer les conséquences de ses maux. En espérant que la paie soit supérieure.
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Paradise Circus - Mar 18 Sep - 17:13



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torben  ϟ  katharina .

Spectateur d’un moment de faiblesse, inconnu entouré de mystère, mais semblable malgré les efforts à ces âmes déambulant dans les limbes du vice. Enfer sur terre,  pandémonium de l’obscénité, de l’abject, les pêcheurs se croisent, se jouent des succubes, silencieuses sous le regard du cerbère ombrageux. Voile carmin sur l’océan albe, illustration du délit, empreinte de l’envoûté sur la gargue malmenée. Caresse subtile, douloureuse, éphémère. Ritournelle malsaine, le cœur s’y attache, subit les torrents de violence, drapé de cette armure égratignée. Clé du plaisir murmuré, indication simple, brève. L’intéressé doit s’entretenir avec le régent, étaler les billets selon la grandeur de sa dépravation pour obtenir le précieux entretient. Mais Réponse surprenante. Sibylle embusquée. Mascarade insolite, mensonge joliment tissé. Un rictus étire brièvement les lèvres. Charogne accoutumée au simulacre, baignée dans le mensonge. Les plus faibles niant l’évidence, cette noirceur enfouit dans leurs entrailles, cette part d’ombre, libidineuse, tapit dans les bas-fonds. Une étreinte, un chuchotement. Toute forteresse a sa faiblesse.

« Comme vous l’dites. Je ne pense pas que rester debout devant une porte soit très fatigant, ou dégradant. » Ironie. Amertume versée inconsciemment. Baladine touchée, égo écorché. Caboche assénée par les bribes d’une vie rêvée, idyllique, loin de cette agitation malsaine, libérée de cette sentence, de ces chaînes pesantes. Eden proche et pourtant si loin. « Désolée… je ne voulais pas paraître … hautaine. » Prise de conscience succincte. Pourquoi s’en prendre au premier venu, la coupable c’est toi. Un soupire, le regard fuyant. L’impureté s’immisce un peu plus chaque jour, nécrose cette lumière, cet espoir. La main s’affaire, tripote les stigmates de la valse coléreuse. Ce besoin irrépressible de ressentir la douleur, de se rappeler cette vie bordélique, confuse. C’est ton choix. Assume-le. « Ce n’est pas une question d’argent. » Léger sourire, doux mensonge. « J’ai terminé de toute façon. » Goule chancelante qui retrouve vigueur à l’approche des consœurs  éméchées, noyant leur désespoir dans la gnole. Tendre remède. « Votre client en aura pour un moment … j’pense pas que vous tiendrez si longtemps devant cette porte. Un verre ? » Caboche penchée, les billes fixent, accrochent l’innomé. Solitude balayée, recherche d’un compagnon de soirée, d’une oreille attentive pour ne pas se sentir oubliée, délaissée.




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Paradise Circus - Lun 24 Sep - 22:06

Je n’aimais pas ce genre de circonstances. Oh, je n’avais rien contre les relations tarifées, qu’elles aillent loin ou non. La justice que j’incarnais depuis que j’avais conscience de qui j’étais vraiment était plutôt vieux jeu ; on ne jugeait pas l’âme des hommes d’aujourd’hui avec des préceptes d’autrefois, et jadis la société était bien plus dure, plus cruelle et plus exigeante. Je le sentais jusque dans mes tripes. Teutatès n’était pas vraiment brusqué par la prostitution, par le stupre ou par la consommation excessive d’alcool ou d’autres substances. Il y avait pire. Il y avait ce qu’on infligeait aux autres plus que ce qu’on s’infligeait à soi-même. La jeune femme est déboussolée mais résignée ; je sens en elle la force de l’habitude, plus monstrueuse que beaucoup de choses que j’avais pu ressentir, et ça dénotait d’une autre forme de traumatisme. Ce n’était pas sans me rappeler ce que j’avais vécu ce soir-là, après quelques verres, quand la fille s’était fait violer deux rues à côté de là où je marchais. J’avais été aux premières loges, et tout ressenti de A à Z, de la satisfaction sauvage de l’homme jusqu’à la détresse et l’abandon le plus absolu de la fille, qui était trop choquée par ce qui lui arrivait pour se débattre. Le mec en avait profité. Comme ces sales gamins qui jouaient avec un animal blessé.


J’ai un fantôme de sourire quand la jeune femme se drape dans la rudesse de ce qui est aujourd’hui son emploi, mais que je ne sens pourtant pas être un rêve, une vocation. Je sens sa défiance. Mais je la laisse couler. Je ne suis pas vraiment amusé, mais plutôt contrit par sa vérité. Et je découvrais sans arrêt l’ironie de ma situation.



| Ce n’est pas dégradant si on a un instinct de suiveur, ou si on respecte ou admire la personne que l’on protège. Ce n’est pas le cas ce soir. J’ai déjà travaillé pour des connards, mais celui-là remporte la palme. |


Il fallait bien manger. Et s’il allait plus loin encore au gré de ses pulsions et appétits, alors je ne manquerais pas de le juger pour de bon. Je n’en avais pas envie. J’aimais tuer, mais je n’aimais pas le faire sans raison, la culpabilité était beaucoup trop forte ensuite. Mais foi de Teutatès, si ce mec essaie encore de brutaliser pour de bon une fille, il ne rentrera pas voir bobonne ce soir et Arcadia pleurerait un fils de pute de plus, sacrifié sur l’autel d’une justice sans doute désuète et sans espoir mais que j’appliquerais malgré tout avec entrain. Sourire plus prononcé quand elle s’excuse.


| Y’a pas de mal. |


J’avais connu bien pire comme attaques, soyez en certains. Mais elle me dit que ce n’était pas qu’une question d’argent, ce qui me fit froncer les sourcils d’inciompréhension. De quoi parlait-elle, du coup ? Je tire petit rond de billets. La paie de la soirée. Vu ce qu’il s’était passé, je n’étais pas sûr de vouloir de ce pognon au goût de la peur entre mes doigts.


| Ne le pardonnez pas, mais épargnez-vous. |


Il fallait bien manger, mais il fallait aussi des principes. Un contrat d’un soir ne me rapportait pas de quoi faire bouillir la marmite et elle en avait plus besoin que moi. Nous faisions tous deux les boulots les plus « faciles » du monde. Tant qu’un être humain a son cul il peut le vendre ou le louer. Et tant qu’il sait comment tuer d’autres gens, il sait aussi vendre ses services. J’estimais que mes propres « passes » rapportaient plus que les siennes, et ce maigre dédommagement ne me rachèterait pas de conscience pas plus qu’à mon commanditaire, mais il pourrait au moins lui éviter de trop subir en une seule soirée. Mince sourire quand elle me propose un verre.


| D’accord mais ne nous éloignons pas trop. Je dois savoir s’il se passe quelque chose dans cette pièce. |


Pas moyen pour elle de savoir si je parlais de bruit ou d’autre chose, et en l’occurrence c’était autre chose. Mais je la suis vers le bar. Et commande un double whisky.


| Vous en avez d’autres, des mecs pires que des chiens ? |


J’imaginais que oui. Mais je me sentais d’humeur vengeresse, ce soir. Il y avait peut être moyen d’égayer un peu cette soirée.
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