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tornado with pretty eyes and a heartbeat.

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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Dim 26 Aoû - 12:03



riley & alejandro

And I know
In my heart, in this cold heart
I can live or I can die
I believe if I just try
You believe in you and I.



15h23. Tu avais dis 15h Riley. 15h, c’est 15h, pas 15h10, pas 15h30, 15h. Putà je déteste les gens en retard. J’m’en balance des excuses à deux balles, des explications rationnelles liées à ton taff. On avait dit 15h et t’es pas là. Et j’n’ai pas que ça à faire, d’attendre, comme un imbécile, le regard rivé sur du rien, les mains qui crépitent sur le cinquième café qui commence à tordre le creux des entrailles. Pas la meilleure des idées quand t’as déjà le bide et le coeur qui partent en vrille, d’augmenter sa consommation de caféine. Mais c’était soit ça, soit vider toute la vitrine de muffins du petit café du centre ville.

Déglutition difficile, tu n’es jamais en retard Riley. 3ème entrevue, 5ème rencontre si on compte en tout. Ça ne m’arrive jamais, de faire durer le plaisir, de garder intact un corps sans aucune griffure. Mais on touche pas à Riley Byrne Alejandro, la chose qui grandit en elle est bien trop importante pour le capitano que tu es. Banshee aux cordes vocales aiguisées, banshee aux cheveux blancs, à l’allure d’oracle morbide. Banshee qui accompagne ce qui pulse sous tes veines depuis tes 16ans Jan. Arrête de mentir, y’a pas qu’le taff qui t’oblige à la garder en vie. La créature qui sévit en elle, elle t’appelle comme une putà de sirène. Ah Puch se sent bien, aux côtés de Riley. Ah Puch sourit et n’a pas envie de mordre. Vassaux de la Mort, l’un fut choisi pour prévenir et l’autre pour détruire. Ah Puch se sent vivant aux côtés de la créature qui appelle ce qu’il réclame. Comme auprès de Buluc Chabtan, comme…

Non.
Pas comme auprès de Buluc Chabtan. Y’a rien qui peut être comparable à ce que le Dieu de la Mort ressent sous l’égide du Dieu des Sacrifices. Y’a même pas de mots pour décrire l’osmose entre les deux entités, pas de verbe assez puissante et sanglante pour expliquer ce qui les unit.
Y’a pas besoin de mots, quand la connexion est telle que les regards se suffisent pour raconter.

Je secoue la tête pour raturer les pensées qui m’assaillent. Byrne est une mission comme une autre, une banshee a sauvegarder pour éviter que la Bratvodka mette la main dessus, une créature a utiliser et à foutre dans les rangs de la Calavera. Alors tu restes en vie Riley. Et j’te cache. Pour le travail, pour le plaisir de voler à la mafia russe l’un de leurs jouets préférés et aussi pour d’autres raisons que je n’ai pas envie d’évoquer et que l’humain tente d’étouffer.

Même Costilla n’en sait rien, de cette rencontre, de cette découverte, de cette gringa qui aide son capitano à garder la tête froide.

Joaquin n’a pas, encore, à savoir que cette fille pourrait être celle-là.
Pas après ce qui s’est passé.
Pas après la main sur la nuque, les cicatrices boursoufflées.
Pas après le baiser devenu pluriel durant la soirée.
Pas avant qu’Alejandro soit sûr de ne pas se tromper.

Alors pour une fois, je réfléchis avant d’agir, j’empoisonne la cervelle de Byrne à coups d'arguments et d’explications divines. Je la surveille, lui colle au cul sans qu’elle ne le sache. Stalker Alejandro, petit stalker aux doigts de métal qui restent au creux des poches pour une fois. Arrête de te mentir Jan, arrête. Cette fille, ses mots, sa façon d’expliquer ce qui te vrille la tête et le bide, de calmer le venin au creux de ta cervelle, elle te fait du bien. Et ça fait mal, de s’avouer que y’a que des femmes qui peuvent te sauver. Roukie et Riley. L’une par les médocs, l’autre par la verbe. Alors que le seul que t’aimerait à tes côtés, il peut seulement te regarder tomber.

15h38. Pas normal. Un sms a été envoyé mais sans aucune réponse. Pas normal. Je pulse du pied sur le sol lustré. Le coeur qui tambourine, l’agacement qui nait. J’me barre sans prendre un seul muffin, une douleur au creux du bide qu’aucune bouffe pourrait calmer et je me dirige vers chez toi, en espérant t’y trouver.

Intacte.
En vie.
Sans mafia russe à tes pieds.

-ellipse-


Poing qui tambourine sur la porte. Une fois. Deux fois. Quatre fois.

"C’est le plombier !…. Non en vrai c’est moi. Ouvre la porte.

Mais rien. Pas de réponse, rien. Alors je tente, poignée attraper et… porte qui se coince avec la sécurité. Je jette un coup d’oeil par l’interstice et y’a des éclats de verre au sol qui font éclater la pointe d’inquiétude dans le ventre. Et au même moment, font exploser le dieu qui enfonce la porte et fait péter la chaine inutile.

"Riley ?! Hijo de….

Prêt à découper du russe s’il le faut, les mains sont relevées et je discerne le verre qui recouvre le sol a différent endroits, mais y'a rien d’autre de pété, rien… Glitch dans le crâne. Je comprends en voyant ton petit corps écrasé contre le mur, les genoux relevés contre la poitrine et les cheveux emmêlés. Je comprend et je range mes armes. Pas besoin de scalpels Jan, pas besoin de lames. Elle a juste crié. Elle t’a appelé.

 "Riley… He…

Que je murmure en me rapprochant de toi, finissant à terre, une main posée sur ton épaule et l’autre essayant de relever ton visage. Alejandro, toujours trop tactile, toujours ce besoin maladif de toucher, de d’étreindre ou d’étriper.

"Faut vraiment que tu changes ton mobilier pour du plastique

Et étouffer un rire, pour détendre l’atmosphère. Et se rappeler, qu'il y a quelques jours, c'était moi à ta place Riley. Et lui a la mienne. C’est drôle comme les situations se répètent et que la douleur et le silence vrille d’un être à un autre, passant d’une Mort à une Autre.


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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Dim 26 Aoû - 17:27

La nuit avait été longue.
Trop longue.
Parce qu'elle avait été d'garde Riley, alors outre déambuler dans les couloirs de l'aile psychiatrique, injecter deux ou trois sédatifs, elle avait pas fait grand chose. Mais la vérité, c'est que comme à chaque fois qu'elle enchaînait prêt de vingt quatre heures de service, elle était fatiguée.
Épuisée.
Elle pourrait probablement profiter de l'après midi pour dormir, sauf qu'elle en était incapable. Parce qu'elle luttait contre ce sommeil qui s'emparait peu à peu de son esprit. Pourtant, elle avait besoin d'sommeil et les cernes qui commençaient à apparaître sous ses yeux démontrait bel et bien qu'elle avait besoin de pioncer, ne serait-ce que quelques heures. Sauf qu'elle avait pas confiance en ce sommeil, et elle se réveillerait encore elle ne saurait où. Alors Riley, elle tenait à la caféine, jusqu'à ce qu'elle tombe de sommeil. Puis de toute manière, si elle dormait, elle se réveillerait probablement pas à temps. Parce que y avait Flores qui lui avait fixé un rendez-vous, et qu'elle, elle avait des questions. Encore. Mais pas sur toute ces conneries qui tournaient autour d'elle, plutôt sur lui. Toute leurs conversations avaient souvent gravité autour d'elle, et de ce qui en découlait, mais elle savait rien de lui. Alors elle voulait savoir. Elle devait savoir. C'était un besoin viscéral, parce que plus elle s'enfonçait dans tout ça, plus les questions émergeaient. Elle en perdait presque le fil, tellement elle en avait.

Quatorze heures sonne. L'heure du rendez-vous approche, elle le sait. Elle doit se dépêcher, surtout avec cette fatigue qui semble ralentir ses mouvements, comme si tout marchait au ralentis.
Parce que tout marchait au ralentis.
Ouais, elle avait même l'impression d'être dans un rêve. Alors Riley, elle se lève, avançant jusqu'au plan de travail. Elle se fait un énième café, elle est incapable de dire le combientième en ces dernières heures, mais elle sait que ça va être utile. C'est utile.
Pourtant elle sait Riley.
Elle sait qu'elle va pas pouvoir retarder ce qui doit arriver. Si elle dort pas, elle va vite perdre plus la tête qu'elle ne la perd déjà. Elle sait, ô combien le manque de celui-ci peut-être dangereux pour l'esprit, pour le corps qui puise sur ses dernières réserves dans l'unique but de pouvoir tenir l'individu. Elle dormira. Quand elle tombera de fatigue, ce qui est pas le cas pour l'instant. Ca ne devrait tarder, parce que tout est mécanique. Elle fait c'qu'elle a à faire par habitude.

Quarante cinq. Il est temps d'partir, pour être à l'heure. Elle est habituée à la ponctualité, et elle déteste, elle déteste quand ses patients arrivent en retard, mais elle dit rien, car elle doit faire marcher son business. Elle sert les dents, mais elle écourte les séances, parce que ouais, y a toujours plus de clients. Elle avale ce liquide brun qui lui brûle la gorge et elle s'avance jusqu'à l'évier pour déposer le mug.
Et là, plus rien.
Elle se fige.
Et le mug, il tombe explosant en morceau à même le sol.

Elle en perd la notion de c'qui se passe autour d'elle, et Riley, y a ce hurlement qui sort d'entre ses lèvres. Un hurlement strident, un hurlement qui aurait tendance à briser les cordes vocales de n'importe quel individu, un hurlement qui glace le sang tandis qu'il pénètre dans votre esprit et fait tambouriner votre tête. Autour d'elle, y la vaisselle qui explose, et ça dure pendant quelques secondes.

Puis plus rien.
Elle, elle recule juste tandis qu'elle se laisse glisser contre ce mur, dans un état des plus second. Et elle reste là, comme ça. Incapable de bouger. Incapable de rien dire. Juste... déboussolé.

Le temps il passe, sans qu'elle ne bouge, restant là, tremblant, le regard dans l'vide. Elle est prise de sueurs froides Riley, mais c'est pas suffisant pour la faire bouger. Rien ne l'est. Même pas le bruit de sa porte qui s'ouvre de manière violente, même pas son prénom, qui raisonne tel un écho dans sa tête.

Y a cette main qui se pose sur son épaule, et là elle réagit Riley, tandis qu'elle sursaute, sa respiration toujours saccadé, trop saccadée. Elle tremble encore, mais ça l'empêche pas de dégager son visage après qu'il ait tenté de lui redresser. Elle est pas tactile Riley, elle déteste ça. Et c'est probablement pire dans ce genre de situation. Elle entend c'qu'il lui dit, mais elle réagit pas. Elle a même, pendant quelques secondes du mal à savoir de qui il s'agit réellement. Ses neurones se reconnectent, et elle revient à la réalité Riley. Elle laisse son regard parcourir la salle tandis qu'elle bouge pas, encore là, ses jambes contre elle, ses bras entourant celles-ci. Puis elle relève le regard vers Alejandro. Elle pensait pas qu'il serait venu, elle sait même pas comment le prendre. Doucement, elle se redresse, toujours s'appuyant contre ce mur.

Sa tête, elle tourne. Probablement à cause de cette fatigue.
Pourtant, elle quitte enfin ce mur, elle titube même légèrement, laissant sa main effleurer quelques surfaces pour s'assurer qu'elle rencontrera pas le sol.
Elle a soif.
C'est même plus avoir soif là. Elle a l'impression d'être totalement déshydratée.
Alors Riley, elle avance vers ce frigo, ignorant le bruit que fait le verre brisé sous ses pieds tandis qu'elle agrippe à la poignée de celui-ci. Elle observe les alentours la brune, tandis que tout ce qui était composé de verre ne semble pas avoir résisté à tout ça. Elle ouvre son frigo et attrape la première bouteille qui lui tombe sous la main, contenant ce liquide orange et la voilà, qui boit directement à celle-ci, tandis qu'elle avale, gorgée après gorgée, sans s'arrêter. Pas une seule fois. Elle vide la bouteille et elle referme le frigo avant de s'appuyer contre celui-ci. Sa respiration se calme, son rythme cardiaque aussi.

Enfin, Riley, elle retombe totalement sur terre tandis qu'elle redresse le regard vers l'intrus dans son salon. Elle dit rien, pendant quelques secondes. Parce qu'elle sait pas quoi dire, elle sait pas comment réagir. « Hey. » fini-t-elle par lâcher, simplement. Qu'est ce qu'elle peut dire d'autres de toute manière ? Elle a pas envie d'épiloguer sur tout ça. Sur c'qui vient de se passer. Surtout que c'est flou. Que de l'instant où elle a perdue ses esprits jusqu'à ce qu'elle s'en souvienne, elle est pas certaine de c'qui s'est passé. Elle a assez de lectures et ses explications pour savoir que ouais, c'est probablement cette connerie en elle qui est ressortie, mais elle n'a pas de preuve, outre le verre brisé.
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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Lun 27 Aoû - 17:07



riley & alejandro

And I know
In my heart, in this cold heart
I can live or I can die
I believe if I just try
You believe in you and I.



Et y’a pas un mot qui sort de tes lèvres Riley. Y’a même pas un souffle, pas un murmure, quedal, tu restes silencieuse comme si à trop crier, tu savais plus quoi dire, ni quoi faire. Tu t’en balances de mes blagues et de mes gestes, t’es pas ce style de chica, tu réagis pas sous les éclats de mes doigts contre ta chair. Et quand tu te lèves, je me recule, je te laisse faire. Tu es assez grande pour te tenir toute seule, pour marcher sans accompagnateur. Mon regard qui vrille sur tes pas, petits et discrets, sur ton corps qui tangue un peu, mes deux bras pas trop loin pour être sûr de te rattraper si tu t’éclates la gueule sur le sol. Y’a le verre qui se brise sous tes pas et je reste là, comme un con à te regarder reprendre vie, et sentir que le monde, et bien, il est toujours là.

Tu es silencieuse quand moi j’exulte. Tu es à la glace ce que je suis au feu. Tu es froide quand moi, je brûle. Faudrait peut-être que je commence à réfléchir sur mes choix en terme de relations. Parce que bon, le dénominateur commun « iceberg » ça commence à devenir compliqué à gérer pour un mec qui crame littéralement de partout. Coeur, tête, corps. Un vrai feu de joie Jan qui s'amuse à jouer avec la glace.

Je ne te lâche pas des yeux, coule mes prunelles sur ta silhouette, vérifiant que tu ne t’es pas blessée ou autre chose. Et alors que tu ouvres le frigo, y’a le dieu qui se réveille dans le bide, qui gratte les entrailles pour quémander le casse-croute qu’il n’a pas eu tout à l'heure.  Et le jus d’orange qui glougloute entre tes lèvres, le sucre qui appelle le dieu, le… Jan qui vrille du regard pour regarder ailleurs, pour… Hey ?

Ouais, Hey qu’elle vient te dire Riley. Hey genre « salut tu fous quoi là ? Chez moi ? » Et l’envie de lui répondre un truc grotesque genre supermort qui a entendu sa banshee lui susurrer des mots doux. Mais on n’en est pas encore là et clairement à part passer pour un fétichiste du cri, j’me vois mal t’expliquer comment mon dieu peut être attiré par la créature qui t’oblige à hurler comme un loup sous la pleine lune.

« Réveillée ? »

C’est rare Alejandro, que tu utilises un seul mot dans une phrase. Et ça prouve à quel point, cette nana, elle te met mal à l’aise tellement elle est pareille qu'eux. Selda, Trini, Joaquin, même Roukie, de vrais p'tits glaçons qui savent pas trop causer et que t’obliges à rester à tes côtés alors que t’es sur le point d’imploser. Pourquoi t’as pas chopé une banshee un peu délurée, bavarde et chaude comme la braise ? Ça aurait été plus simple, tu l’aurais de suite vu comme un contrat, un simple formalité à ramener à la Calavera mais… Non. Il a fallut qu’elle soit psychiatre, fière et glaciale. Si le Destin écoute mes pensées…

Pendejo* !
Et va te faire foutre tant qu’on y est.

« T’es mignonne quand t’émerges…

Que je te murmure, un sourire au coin de la bouche, vrillant le corps ailleurs, cherchant quelque chose à faire pour pas vider tes placards tellement qu je crève la dalle. Mais autant à Delray, personne s’inquiète de me voir enchainer l’équivalent de 4 repas en un, autant en face d’une nana qu’a aucune connaissance de ce qui vit en moi… Tu vas juste penser que je suis boulimique et que je veux me crever la panse à coup de barres de chocolat !
Les yeux qui cherchent, les doigts qui frétillent dans les poches et… ah parfait ! Quelques pas et j’attrape un balais dans le coin et commence à faire le ménage, dépoussiérant le verre sur le sol comme une parfaite soubrette italienne.

« Euh… Faudra…

M’arrêter dans mon ménage, jeter un regard sur la porte et la chaine de sécurité explosée et revenir vers toi, le regard baissé, l’air d’un chaton qui a fait une conenrie. Allez Jan, joue de tes prunelles et de tes cils trop longs, histoire de te faire pardonner ce que t’as du faire pour la retrouver.

« …J’payerais les réparations. Et j’te mettrais une sécurité un peu plus… sécuritaire en même temps. Bon, comme tu te sens sinon ?

Et reprendre mon coup de balais. J'déteste quand c'est sale, ça m'insupporte de voir des éclats et de la poussière par terre. J'aime pas ça, j'aime pas ça. Je déteste ça, bordel de dieu. Putain de maladie à deux balles. j'aime pas quand c'est sale. J'ai l'impression que c'est moi, qu'est crade en voyant tout ça.

Spoiler:
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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Mar 28 Aoû - 23:03

« Apparemment. » qu'elle répond de manière tranchante, mais pas trop. Riley, c'pas la nana la plus bavarde du monde, et elle sait pas forcément se montrer très avenante. Alors cette réponse, c'est tout ce qu'elle trouve à dire, bien qu'en soit, c'est probablement pas ce qu'il attendait. Il attendait quoi d'ailleurs ? Désolé de pas m'être pointé ? Désolé de t'avoir planté ? Elle en savait rien, foutrement rien. Un regard sur sa montre lui indique qu'elle avait dû être dans cet état un petit moment. Elle pouvait pas s'excuser Riley, pas pour ça. Ou peut-être que si. En fait elle savait pas. Devait-elle s'excuser ? S'excuser d'avoir cette merde en elle ? S'excuser d'avoir une vie qui part en vrille ? Elle sait pas, non pire, elle comprend pas et pour quelqu'un de cérébral comme elle, ne pas comprendre un truc, c'est atroce. Pire qu'un foutu casse-tête chinois. Bordel, pourquoi tout est si compliqué ?

Elle le voit s'activer Riley, il nettoie sa merde à elle, et ça lui fait hausser un sourcil. Ce type est une énigme, elle comprend pas pourquoi il fait ça. Pourquoi il fait ça ? Ouais, pourquoi ? C'est quoi son truc qui fait qu'il débarque toujours au moment où il faut pas ? Riley, elle est un peu maniaque sur les bords, alors forcément, chez elle, c'est toujours propre, niquel, sauf là. Il va penser quoi d'elle après ? Et puis c'est quoi cette histoire de réparation ? Elle suit son regard, voyant alors le verrou de sa porte. « T'as défoncé ma porte ? » qu'elle demande, cet air toujours aussi glacial. C'est plus une question rhétorique qu'autre chose, apparemment, puisque la réponse se trouve là, sous ses yeux. Elle vient même à soupirer légèrement la belle. C'est quoi c'merdier encore ?

Et le voir s'agiter comme ça, avec son balais, chez elle, ça l'agace. Alors Riley, elle réagit, presque au quart de tours tandis qu'elle avance d'un pas rapide vers lui et qu'elle met sa main sur le manche du balais, comme désireuse de bloquer les mouvements qu'il effectuait. « Laisse. » elle lui dit, tandis qu'elle prend le relais. En soit, elle aurait préférer que ça attende, qu'elle s'occupe de ça plus tard, mais ça semblait l'agacer, ce verre brisé absolument partout. Alors elle s'exécute, rassemblant les divers bouts de verres qui traînent contre son mur tandis qu'elle passerait sans aucun doute un coup d'aspirateur plus tard dans la soirée. Une fois qu'elle serait seule, en tout cas.
Mais Riley, y a un truc qui va pas, elle le sent. Son cerveau analyse la situation, le fait qu'il soit là, qu'il ait débarqué et qu'il aille jusqu'à faire péter sa sécurité. Y un truc qui est pas clair, un chiffre manquant résultant d'une équation fausse. Son esprit de scientifique analyse cette situation sous tout les niveaux, mais y a rien qui semble coïncider. Il lui manque une pièce du puzzle, et elle s'arrête dans sa tâche tandis qu'elle reste à observer le verrou de sa porte. Elle fronce ses sourcils avant de tourner le regard vers le brun. Ca s'active, dans son cerveau, l'algorithme de ses connaissances défilant, analysant le comportement et en déduisant les choses naturellement. Elle était habituée à ça, parce qu'elle faisait des diagnostics comme ça tout les jours. Un autre regard à sa montre lui confirme que l'heure du rendez-vous d'origine est passé depuis plusieurs heures, autrement dit, il est venu ici parce qu'il s'inquiétait probablement de pas la voir arriver.
Ses orbites azurés font de nouveau l'aller-retour entre le brun et sa porte avant qu'elle arrête ce froncement de sourcil pour le transformer en un simple haussement. « On était supposé se rencontrer il y a prêt d'une heure. » qu'elle balance tandis qu'elle commence à exposer sa théorie à voix haute, peut-être parce que l'entendre aide aussi à réaliser si oui ou non, c'est crédible. « Tu t'es pointé ici, signe que ne pas me voir t'inquiétais. » continue-t-elle, certaine de ce qu'elle avance. « Et t'as explosé mon verrou, autre preuve d'une inquiétude évidente. » C'était de la déduction logique, et si aujourd'hui Riley, elle était désormais dans un monde dont elle ne connaissait rien, y avait certaines choses dont elle était certaine, et cette logique, cette logique là qui était son domaine à elle, une chose dans laquelle elle excellait, elle était là. Si son monde ne tournait plus rond, rien ne l'empêchait de trouver un moyen de retourner aux bases ultimes ; de s'armer du seul as qu'elle avait dans sa manche : sa logique. « Tu t'inquiétais. » répète-t-elle tandis qu'elle délaisse finalement ce balais contre le mur, ne prenant même pas le temps de ramasser la totalité de ces morceaux de verre. Elle s'avance jusqu'à lui pour lui faire face, et elle reste là, à quelques centimètres, les bras croisés, le visage fermé. « Qu'est ce que tu ne me dit pas ? » demande-t-elle alors. Parce que de toute évidence, il y a des informations qui lui manquent. Lesquelles ? Elle en sait foutrement rien, mais y a des choses qu'elle sait pas. Et c'est pour ça que y a toujours cet inconnu dans cette foutue équation qu'elle parvient pas à résoudre. Alors elle veux savoir. Et elle le laissera pas partir tant qu'il lui aura pas dit ce qui lui manque. Parce que Riley, elle a les épaules fortes, elle peut en assimiler des choses, même si la plupart lui paraissent totalement ridicule, que y avait toujours une explication qui semblait logique. Mais apparemment, la logique résout pas tout. Pourtant, dans l'immédiat, elle lui permet de comprendre ce qui va pas, ce qui ne suit pas la trajectoire linéaire de résolution. Alors il va lui dire. Parce qu'elle se contentera pas d'une réponse vague ou autre connerie du genre.
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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Mer 29 Aoû - 14:21

[quote="Alejandro Flores"]


riley & alejandro

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I can live or I can die
I believe if I just try
You believe in you and I.



Défoncer la porte est un bien grand mot, j’ai… cassé le verrou. Mais je ne pense pas que tu saisisses la différence entre du bois explosé et du métal éclaté. Dans tous les cas, je vais devoir appeler un serrurier histoire de te permettre de dormir sur tes deux oreilles (et moi, de ne pas devoir rester planté devant ta pseudo-porte) . Je ne relève pas la réponse, ni le ton glacial. Je suis habitué à recevoir des remarques sans émotions pour les envelopper, sans feu ni humanité. Et ça me va Riley, clairement ça me convient comme ça. Moins tu mettras de coeur dans tes réponses, plus j’aurais de facilité à rester éloigner, à ne pas trop m’approcher, à ne pas… Faux Alejandro, toujours aussi faux. Regarde tout autour de toi, t’as que des glaçons comme compagnons. Des putains d’iceberg que t’aimes faire fondre.
Le balais entre les doigts, je continue le ménage et à l’instant où tu viens te saisir du morceau de bois, Ah Puch montre les crocs, agacé de se voir retirer sa seule activité. Je recule, un pas, puis un second, sentant que derrière la froideur y’a un agacement profond. De pas comprendre ce que je fais ni de pourquoi je m’attèle aussi promptement à nettoyer le sol. Quatre rencontres Riley, à t’expliquer les dieux, les panthéons et les chimères qui entourent ta nouvelle existence. Quatre rencontres qui ont transformé ton monde, faisant des légendes des histoires réelles. Quatre rencontres en réussissant à ne jamais évoquer les mafias et ma propre récurrence. Quatre rencontres où moi, je ne t’ai jamais parlé de ma véritable existence.

Alejandro Flores, réincarnation parmi les autres, inconnu au bataille, propriétaire d’un club de boxe.
Ni plus ni moins.
Pas de la cavalera. Pas de chasses aux banshees, pas de dieu de la Mort, ni de mariage à prévoir.
Quedal, juste te servir ce dont t’as besoin pour ne pas péter une durite.

Jusqu’à cet instant précis.

L’arrêt du balais, nettoyage non fini qui m’arrache un rictus de malaise. Ce n’est pas parfaitement propre et mes yeux continuent de longer le sol comme s’il fallait terminer avant de discuter. Mais non, Riley a la verbe facile pour une fois alors on l’écoute et on plante ses prunelles sur elle pour comprendre ce qui l’oblige à autant parler.
Je reste immobile, les yeux dardés sur sa frêle silhouette, le dieu et le capitano qui s’éveillent sous les multiples questions et requêtes. Alejandro qui s’inquiète sans raison apparente, qui débarque chez elle et qui fout en l’air une porte pour vérifier que tout va bien. Tout le monde ne ferait pas ça. La majorité appellerait la police ou le 911 en découvrant un tel merdier. Mais non pas moi. Pas moi Riley car je ne peux pas. Je baisse les yeux, renifle un peu sous la situation qui m’échappe un peu trop et fait quelques pas dans la piece. A nouveau les mains viennent se cacher dans les poches, pour éviter l’accident. Procéder étape par étape, voilà ce qu’il faut faire à présent. Je t’ai servi des histoires de dieux et de créatures, à côté de ça, les mafias, c’est qu’un détail à comprendre.

« Okey… Mmh…

Par où commencer Alejandro ? Comment balancer des éléments sans l’effrayer ? Sans les mettre en danger ? Sans la mettre en danger ? Sans te mettre en danger ?

« Je pense que tu es au courant qu’Arcadia est une ville…. Contrôlée par des personnes qui sortent des sentiers battus.

Continuer à marcher dans la pièce, faire les 100 pas. Je n’ai jamais été doué avec les mots, je sais pas jouer de ma verbe, faire de belles phrases enrober dans un joli paquet cadeau. Alors arrêtons d’y aller mollo, j’en suis pas capable et on n’a pas le temps pour ces conneries. Quelques pas à nouveau, mais vers toi cette fois-ci. Je sors les mains de mes poches, retire ma veste à capuche pour dévoiler les bras tatoués et marqués de cicatrices. J’sais pas parler mais je sais montrer.

« Je fais parti de ce qu’on appelle la Cavalera…

Que je te balance en exposant les marques noires sur la peau marbrée, des symboles morbides, des mots tatoués, une fresque que t’as déjà du voir dans des films noirs des années 80. Jan au corps tatoué, dont le sigle du panthéon maya trône sur les flancs, bien dissimulé sous le t-shirt.

« … la mafia mexicaine…. Mafia qui est liée à certains dieux dont je t’ai parlé… Mafia qui n’est pas la seule dans cette ville.

Les prunelles sombres dans les tiennes bleutées, les lèvres qui n’hésitent pas à expliquer, les mots qui sont pesés our éviter de trop t’en dire en t’expliquant ce qui pèse sur tes épaules de banshee. Car en ayant posé la question Riley, tu viens de mettre un pied dans un tout autre monde, dont tu ne pourrais plus t’enfuir.

« …et certaines recherchent les personnes comme toi. Les banshee. Et j’refuse de les laisser t’attraper…Quand je fais une promesse, je la tiens. Et je t’ai promis de t’aider. Ce qui signifie…

Je baisse la tête, la lipe mordue, le coeur qui parait ouvert mais qui est pourtant fermé à triple tour. Je te dis certaines choses Riley, je te donne ce que tu peux comprendre et ce qui va redonner matière à réfléchir. Mais je ne te dis pas que si la Bratva te recherche, c’est aussi le cas de la Cavalera. Qu’une banshee dans nos rangs, c’est comme de l’or aux creux des doigts.

"… que je vais réellement te protéger. »

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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Mer 5 Sep - 19:19

Elle reste là Riley, en quête d'une réponse qui saurait éclairer sa curiosité. Elle tente de comprendre, parce que la compréhension, c'est ce qu'elle cherche, continuellement. Sauf que cette quête de logique semble être une cause perdue. Riley, elle refuse de s'avouer vaincue. Elle refuse d'en rester là, avec le peu de savoir qu'elle a, petite ignorante de la situation. Elle a le doigt dans l'engrenage Riley, alors forcément, qu'elle peut plus en sortir comme ça. Qu'elle peut plus simplement se rétracter, faire comme si elle ne savait rien. Car elle sait des trucs. Trop de trucs. Et elle est loin de tout savoir, pour l'instant, c'est la partie émergée de l'iceberg. Elle sait pas, c'qui va lui tomber sur la gueule.

Il l'aiguille. Parce que ouais, les dirigeants de la ville, elle en a entendu parlé. Mais Riley, elle n'a jamais eu besoin de se sentir concerné. Elle, elle faisait sa petite vie et tout allait bien dans cette petite vie. Elle sait pas comment elles fonctionnent, ces mafias, mais c'est probablement comme dans les films ? Don Corleone et toute ces merdes ? Tant qu'on leur cherche pas les emmerdes, ils nous laissent tranquille. Qu'elle suppose la désormais fausse brune. Elle est loin de ce douter Riley, que ouais, elle faisait parti de ces personnes lambdas qui n'avaient aucun intérêt pour ces individus. Elle n'était qu'une silhouette dans un paysage bien plus lugubre, une âme errante, humaine, qui vivait sa petite vie sans se soucier de quoi que ça soit. Elle savait, mais elle disait rien. Elle fermait les yeux, et si elle avait peut-être entendue deux ou trois choses dessus lors de ses patients qui lui parlaient, évoquaient un nom ou un autre, elle les effaçait de sa mémoire à l'instant où le patient sortait de la salle. Parce que Riley, d'elle même, elle voulait rien à faire dans tout ça. Elle voulait pas avoir des problèmes, ou sortir de chez elle un matin et s'retrouver flingué. Elle était loin de savoir que désormais, sa vie pouvait potentiellement devenir un cauchemar. Ou être plus cauchemardesque qu'elle ne l'était déjà en tout cas.

Puis tandis qu'elle l'observe, cet air presque sévère au visage, cette expression elle change. Elle change, passant de ces sourcils froncés à redressé tandis que sa curiosité est désormais piqué à vif. Elle semble même plus l'entendre tandis que ses prunelles émeraudes se retrouvent soudainement à observer les motifs foncés, ancrés sous la peau. Riley, elle délaisse même ce balais là contre le mur tandis qu'elle avance de quelques pas, juste assez pour combler la distance entre eux. Et automatiquement, elle observe. Elle fait même un truc qu'elle aurait jamais fait d'ordinaire Riley, elle va jusqu'à attraper son bras, et doucement, ouais, doucement, elle laisse sa main glisser dessus tandis qu'elle sent les cicatrices sous la pulpe de ses doigts. Elle est fascinée Riley. Flores, elle le voit plus comme un individu à l'heure actuelle, elle le voit plus comme un éventuel gadget qui pourrait lui permettre de comprendre quelque chose d'incompréhensible. Elle le voit comme la pièce manquante. L'inconnu de l'équation.

Pourtant, elle tilte Riley. Ca s'éclaire dans son cerveau comme cette ampoule qui s'allume, tel l'éternel cliché. Et elle relâche son bras, tandis qu'elle l'écoute, ses sourcils toujours redressés, son expression changeant encore. C'est l'inquiétude qui se lit sur les traits. Parce que ses paroles sont claires, et elles la transpercent d'une manière presque trop bouleversante. certaines recherchent les personnes comme toi, qu'il a dit. comme toi. comme elle.
Riley, elle veut pas d'tout ça. Riley, si elle pouvait revenir à son ancien elle, elle le ferait. Riley elle comprend, qu'sa vie est potentiellement en danger. Et la voilà, qui cette fois-ci recule, la peur se lisant dans son regard, peur qu'elle tente pourtant de camoufler. Mais Riley, elle est surmenée. Trop surmenée. Elle est épuisée, et elle comprend plus rien. Alors forcément, y a ce masque là, son pragmatisme presque naturel qui s'effondre pour la laisser faire ressortir la crainte. Elle ouvre une faille, une porte. Elle se bat pour éviter, mais elle peut pas. Et la voilà qui percute le mur. Elle peut plus reculer, même si elle peut se glisser contre le mur Riley. Elle a pas peur de lui. Pas vraiment. Mais maintenant qu'elle sait, c'est de c'qu'il y a autour d'elle qu'elle a peur. Autant le dire, cette situation a eu tendance à la rendre parano pour qu'elle essaie d'éviter le sommeil. Mais en fait, cette parano elle la frappe de nouveau en plein visage. Parano ? Peut-être pas, en fait. Peut-être qu'elle a des raisons d'avoir peur. Et c'est justement ça qui l'effraie encore plus. Le fait d'avoir du réel soucis à se faire. « On peut pas continuer de se rencontrer. » qu'elle balance, les lèvres tremblantes. Les mafieux, c'est comme les cafards. Si y en a un quelque part, y en aura forcément d'autres dans le coin, on les découvre juste quand on s'y attend le moins.

Elle attrape son balais, encore, et elle recommence l'activité, de manière plus forcée, plus rapide, plus inquiète. Elle garde la tête baissée, sa chevelure recouverte de cette coloration brune tombant devant son visage. « J'veux rien avoir affaire avec tout ça. » elle dit, presque tranchante, de nouveau froide, bien que sa voix cache cette inquiétude toujours visible dans son regard. « J'veux pas avoir d'ennuis. Ni avec la Cava … je sais pas quoi, ou n'importe quelle autre mafia. » elle continue, s'acharnant sur cette tâche, mouvement tendus et sec, preuve physique que ouais, elle flippe tandis que ses mains restent agrippées à ce manche à balais. « J'veux juste avoir une vie à peu prêt normale. Sans ces conneries de banshee et tout. » Elle s'arrête, redresse la tête et ferme les yeux tandis que y a presque cette panique qui monte. Parce qu'il s'inquiétait Alejandro, donc ouais, elle doit s'inquiéter. Elle sait pourquoi maintenant, et ça lui fait peur, bordel ça lui fait peur. Elle prend une grande inspiration tandis qu'elle se tient là, debout avec ce balais dans une main. « C'est juste un cauchemar. » elle murmure pour elle même, de manière pourtant assez audible. Il l'entend probablement. « Juste un cauchemar. » sa voix part dans les aïgu. Parce que y a cette inquiétude qui est là et qui semble désormais s'ancrer à elle, un nouveau démon naissant dans sa vie.

Sa vie, elle est déjà chaotique à Riley. Elle avait besoin de tout. Mais pas d'ça. Tout sauf ça.
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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Jeu 6 Sep - 9:24



riley & alejandro

And I know
In my heart, in this cold heart
I can live or I can die
I believe if I just try
You believe in you and I.



Ne pas faire attention au contact, aux mains que tu apposes sur mon bras Riley. Pas qu’j’aime pas, j’laisse juste personne me toucher quand j’n’en donne pas l’autorisation. J’effleure, je prend, j’embrase, pas le contraire. Jamais le contraire car ça voudrait dire être faible, de se laisser aller au contact de quelqu’un qui connaitra ce qui me ferait vriller. Les cicatrices à ne pas toucher, les brûlures, à oublier. Je donne l’autorisation Riley, on ne me la prend pas du bout des doigts comme tu le fais. Mais Alejandro qui reste sur ses pieds, la joue mordue car la psychiatre, elle a déjà trop de choses en elle pour en plus, y ajouter la colère du capitano.
Et attendre, sa réaction, un peu trop longtemps pour un homme de ta trempe Alejandro. J’aime pas rester immobile, les doigts en suspens, la langue qui a balancé des vérités et qui à présent ne doit plus claquer. Et puis le couperet tombe, comme les lames de mes doigts, tranchantes, violentes. Brutales.

Ne plus se voir, ne plus se parler, ne plus attendre de ta part, de m’aider.

J’ai le nez qui se plisse, les sourcils qui se froncent, j’comprend pas, jamais on repousse Flores comme ça, après qu’il se soit livré. Pour toi, c’est peut-être rien, pour moi, c’est beaucoup, de te montrer qui je suis, d’être vrai et d’arrêter de mentir. Alors Riley, putà, arrête avec ton balais, le sol est crade, mais comme notre vie à cet instant précis. Ça sert a rien d’essayer de supprimer la poussière, y’en a des tonnes qui s’accumulent sur le côté. Notre monde est fait de cendres et de sang, va falloir l’accepter Byrne, qu’un coup de balais ne suffira pas à tout nettoyer.

Puis les mots qui continuent, le refus, le déni, la force de dire non, au monstre de Delray Hallow. Alejandro toujours campé sur ses pieds, qui voit Riley s’égrener, dispersant sa verbe dans des refus effrénés. Tu contrôles plus rien Byrne, les syllabes vrillent, les non sont murmurés et tu paniques. Pour la première fois depuis qu’on s’est rencontre, tu tombes.  Et c’est à moi de te rattraper.
J’amorce un pas vers toi alors que ta voix caresse les aigües et que les émotions brisent ce qui fait de toi un roc, une pierre sur laquelle j’pensais pouvoir m’accrocher. C’est ta logique, ton monde, qui se fissurent sous la dure réalité. Second pas, j’attrape le balais de tes doigts et le fait vriller au sol sans te laisser le temps de le récupérer. Ne t’inquiètes pas Byrne, moi aussi ça m’ennuie, de laisser le ménage en suspens, de sentir sous mes pieds, les éclats de verre et la poussière qui me rappellent sans cesse que bientôt, ce sera moi qu’on balayera comme une saleté qui n’est plus utile, dont on n’a plus rien à faire.

Et mes mains qui agrippent ton visage, les paume s’ancrant sur les joues, t’obligeant à vriller tes prunelles bleutées dans les miennes abyssales. Regarde moi Riley, regarde celui qui t’a sauvé et qui te parle, reste et essaye de t’aider. Regarde moi Riley, j’ui pas capable de laisser tomber quand on m’a donné quelque chose. On appelle ça des offrandes au Dieu, j’appelle ça de la confiance et c’est ce que tu m’as offert, sans t’en douter.

« Hey ! Tu te calmes… Et tu respires… Respire Riley…

La voix qui commence brutalement, en colère, ne sachant pas trop quoi faire, face à ce coeur qui gerbe la vérité. T’es bien dans un cauchemar Byrne, les monstres sont réels, ils s’habillent juste en costard deux pièces et ont un m9 en cas de problème.

« Je… J’peux pas comprendre, ce que tu vis, j’ai toujours su ce que j’allais devenir, j’ai…

Mes mots aussi, ils ont du mal à se sortir. L’impression de devoir aller trop loin dans mon propre passé, pour te convaincre qu’il faut rester. Qu’il ne faut pas se cacher.

« …J’ai été élevé dans cette idée, que ma vie ne m’appartenait pas, que… Je suis né pour cette famille, pour ce dieu, pour… Tout ce que je t’explique.

La pointe des souvenirs qui glisse dans ma chair, qui taillade un peu trop, le côté des reins, sur le flanc, là où la brûlure continue de cramer alors que le tisonnier est déjà loin.
Et tenir ton visage, la chaleur qui m’ébranle passant de mon derme au tien. Tu dois cramer Riley, à cet instant, sous la chaleur anormale du chat de La Cala.

« ….Et c’est aussi pour ça que je sais que tu ne peux pas faire comme s’il ne se passait rien. J’peux pas partir, sans répondre à tes questions, sans tout t’expliquer, en te laissant toute seule sans personne pour te protéger… J’peux pas, c’est pas moi, d’abandonner.

Et le pouce qui lentement, caresse les joues rebondies, rougies par la chaleur, par la peur. Et par ma propre présence. Monstre aux doigts d’argents, chaton aux griffes acérées. Capitano au coeur trop brûlant, pour ceux dont les braises refusent d’être attisées.

« T’as pas le choix. J’refuse de te laisser crever Riley. Promis, sur le papier ça a l’air horrible, mais…C’est ma famille et tu peux… En faire parti…Et avoir une vie quasi normale grâce à eux.

Et comprendre à cet instant, que j’ai décidé. Que ces quelques rencontres, que ta réaction, que ton besoin, de reculer, c’était ça dont j’avais besoin. Quelqu’un qui ne comprend pas notre monde mais qui est obligé d’y entrer par la grande porte. Quelqu’un qui n’hésite pas à m’envoyer bouler, qui n’a pas peur des mains du capitano, sur son derme glacé.
Et aussi comprendre à cet instant, que j’vais devoir lui en parler, à Joaquin. De mettre des mots sur une idée, un prénom sur un possible futur. Un visage, sur celle qui peut-être, continuera de faire vibrer un nom qui a tant fait parler.

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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Mer 12 Sep - 10:47

Riley, elle comprend pas. C'est comme si malgré les explications logique, ça marche pas, ça veux pas rentrer. Ouais, y a rien a faire, elle peut pas comprendre, ou plutôt elle veux pas comprendre. Pourtant, elle se laisse faire la brune, laissant son regard émeraude ancré dans celui du brun. Elle l'écoute, mais elle arrive pas à assimiler la chose. Ca marche pas. Même si il a l'air sincère, même si il lui explique qu'elle peut obtenir protection pour éviter quoi que ça soit. Si elle se lance dans cette merde, ça s'arrêtera plus, et elle le sait. Parce que ouais, elle les a vue tout ces films là, elle sait que ça fini toujours mal pour les gens qui se lancent dans ce genre d'aventure. Sauf qu'elle sait pas si elle a vraiment le choix Riley. Flores le lui dit, qu'elle l'a pas, il est plutôt explicite là dessus.

Y a la panique qui la prend aux tripes, qui remontent en elle, formant cette boule dans ses gorges tandis qu'elle est presque sûre de sentir ses yeux piquer. Non. Elle veux pas. Elle peux pas. Elle va s'réveiller, c'est qu'une question de temps. Sa respiration devient bruyante, y a plus rien de logique. Puis qu'est ce que ça a faire avec cette histoire de mythologie quelconque ? C'est quoi le lien dans tout ça ? Elle est effrayée du monde dans lequel elle évolue, car elle réalise qu'en fait, les démons, ils sont pas dans la tête des gens, ils sont réels, bel et bien présent. Alors la question revient ; tout ceux qu'elle à considéré comme patient gravement atteint, tout ceux pour lesquels elle a elle même signé les papiers pour les enfermer dans ces foutues chambres aux quatre murs blancs avec une dose de cacheton qui serait assez efficace pour endormir un cheval, sont-ils vraiment fou ? Ou est-ce qu'en finalité, ça n'était que la barrière du rationnel qui protégeait encore la petite brune de la vérité ? Vérité atroce et tranchante, qui est douloureuse, trop douloureuse pour qu'elle puisse l'accepter si facilement.

Y a une larme qui commence sa descente sur sa joue, tandis qu'elle est prise de cours Riley. « J'ai besoin d'air. » qu'elle balance, et sans lui laisser le temps de réagir ou faire quoi que ça soit, elle le repousse. Peut-être violemment, peut-être pas, elle sait pas. Mais elle avance, jusqu'à cet extérieur, tandis qu'elle aspire cet air, presque avec difficulté. Puis Riley, elle s'accroche à ce qu'elle peut avant de se retourner et de nouveau, se laisser glisser contre le mur, tandis que la vérité se fait doucement ses marques dans son esprit, tandis qu'elle réalise, peu à peu que ce monde, il craint. Qu'il y a de quoi avoir peur, que ces foutus films fantastiques et tout ce qui s'en suit n'est plus de la fiction, mais une réalité bien atroce, un fléau qui frappe cette planète. Comme si l'Homme lui même était pas déjà assez mal luné comme ça, il faut que s'ajoute à ça, toute ces histoires de Dieux qu'elle commençait à peine à digérer. Et en plus, ils se font la guerre entre eux. Elle ferme les yeux, encore Riley, tandis qu'elle pose sa main sur sa poitrine, sentant son cœur battre beaucoup trop rapidement. Y a le sang qui pulse dans ses veines, ça elle le sent, et le pire, c'est qu'elle commence à mal se sentir. Ouais, elle se sent mal, trop mal. Elle sait pas si c'est psychologique, non, c'est psychologique. Elle sait que l'état de santé peut dégénérer trop facilement, justement par des causes psychologiques. Un traumatisme quelconque, et des problèmes de santé peuvent survenir. Non, elle est pas gravement malade, c'est évident. Mais elle a juste la tête qui tourne. D'ailleurs, elle se sent obligée de se redresser Riley, tandis qu'elle tente de reprendre une vraie respiration. Rien à faire, ça tourne.
Elle rentre de nouveau chez elle avant d'accourir jusqu'aux toilettes et de finir à quatre pattes au dessus de ceux-ci et de vider le peu qu'elle a avaler de la journée. Elle maintient ses dires, elle est pas malade certainement pas. Elle est juste totalement sonné, et elle a l'impression de devenir folle Riley avec toute ces histoires digne des meilleurs auteurs de fiction qu'il soit. Ouais, Stephen King, il kifferait cette ville, ça lui offrirait une merveilleuse inspiration.

Elle finie par atteindre avec sa main difficilement la chasse d'eau qu'elle finie par appuyer avant de se laisser retomber sur le sol, tête contre le mur. Elle renifle tandis qu'elle vient essuyer les larmes qui coulent d'elle même. Elle digère toujours pas la nouvelle. Elle peut pas, c'est plus fort qu'elle. Elle veux pas être mêlé à tout ça, elle voudrait juste retrouver sa vie normale Riley. Elle veux juste redevenir la nana qu'elle était, avec un contrôle presque parfait de ses émotions, à écouter les patients lui parler de leur problème de couple, de famille, à soigner des dépressions par une dose de médicament et par offrir les conseils les plus adaptés. Elle voulait juste revenir quelques mois en avant, avant cette soirée là où sa vie à basculé tandis qu'elle a encore quelques cicatrices qui sont là, sur son corps, comme pour la narguer, pour lui rappeler que quoi qu'il arrive, elle sera jamais libre. Désormais elle fait parti d'un monde dont elle comprend pas grand chose, d'un monde totalement différent, un monde qui est pas pour les gamins et qui effraierait probablement les plus téméraires qui chercheraient à comprendre ce qui se passe ici, à Arcadia. Ouais, parce que Riley il lui en faut peut pour l'effrayer, mais là, elle est effrayée, là elle a peur, là elle sent qu'elle n'a plus aucun contrôle sur tout ce qui se passe autour d'elle. Et c'est en train d'la rendre aussi timbré que ce type qui pensait entendre des voix. Quoi qu'en finalité, elle aussi elle entend des voix maintenant, alors ça s'trouve il était même pas si timbré que ça. Oui, en finalité, comment elle peut faire son job normalement maintenant ? Comment va-t-elle pouvoir déterminé ce qui se passe chez un patient si elle sait même pas si c'est supposé être normal ou juste une putain de maladie mentale ? L'esprit est complexe, et Riley, elle a réussi à l'apprivoiser après tant d'années. Maintenant, elle revient à la case départ, comme ses premières années d'études où elle comprenait rien. Elle doit tout réapprendre. Bordel. Sa vie part en vrille, et elle n'a aucun moyen de pouvoir la remettre sur les railles.
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tornado with pretty eyes and a heartbeat. - Jeu 13 Sep - 12:08



riley & alejandro

And I know
In my heart, in this cold heart
I can live or I can die
I believe if I just try
You believe in you and I.





«J'ai besoin d'air.» Et moi j’ai besoin de vie Riley. On a rarement ce qu’on souhaite tu sais, le monde n’est pas un cadeau qu’on choisit sur une liste. On n’peut pas décider de ce qui nous arrive en pleine gueule, faut faire avec. Prendre, accepter et se dépêtrer avec. Et promis Riley, on s’en sort plutôt bien au final. On réussit à ne pas trop courber l’échine, à garder le menton haut et les yeux rivés vers l’avenir. Quand tu sais que ta vie a été écrite par un autre univers, et qu’à la fin, tu ne décideras plus de ce qu’elle doit être, tu profites de ces années à pouvoir encore choisir. Et tu avances, sans jamais regarder en arrière. Tu fais avec ce qu’on t’a donné, oui, tu l’acceptes. Et tu brilles dans le carcan qu’on t’a offert.
Mais elle disparait Riley, comme une furie, elle se barre de l’étreinte formée entre mes doigts et sa joue, elle refuse le peu de tendresse que je suis capable d’offrir à une inconnue comme elle. Ou alors elle ne peut pas l’accepter ? J’en sais foutrement rien mais la conclusion reste la même, elle fonce dehors et disparait sur la terrasse. Elle a besoin d’air et elle peut en trouver. Alors que moi, j’ai besoin de vie et je suis incapable d’en dénicher. Les jours s’écoulent, les semaines défilent et lentement , la fin se glisse au creux de tes synapses Alejandro. Tu la sens, la maladie qui pulse dans tes veines, charge ton sang de venin et ébranle ton coeur à mesure qu’elle te taillade le système. Y’a rien à faire, les médocs ne font que ralentir, les calmants de Roukie, que supprimer les maux les plus violents. Mais j’ui pas con, je la sens bien, qui lentement s’insinue dans chaque partie de ma carcasse, ébranle les parois à coups de poings et suçote le moindre éclat de Flores.

Elle est sur le point de tomber la comète que tu es Jan, de toucher le sol et d’exploser dans un joli big-bang. Elle est restée longtemps dans le ciel, à aveugler ceux qui essayaient de s’en approcher. A leur faire croire à des merveilles."Prometido, je serais toujours là, jamais j’pourrais vous abandonner" qu’il murmurait le capitano. "Prometido, Alejandro sera toujours à vos côtés, il ne partira jamais. Prometido, commandante, je resterais toujours là où tu m’as demandé d’être." Des mots, rien que des mots, promesses que des gênes viciés ont transformé en mensonges. Je n’ai jamais menti. Et pourtant, ma vie est un mensonge éhonté. Une vraie mascarade avec un feu d’artifice à l’arrivée.

Prometido, j’arrêterais de vous promettre ce qui ne peut être réalisé.

Je reste là, dans ce salon, sans savoir vraiment ce que je dois faire. Te rejoindre ? Je dirais quoi ? Partir ? Non je n’laisse jamais personne de côté, surtout pas quand la bratva recherche des chicas comme toi. Alors je garde ma position, les pieds ancrés au sol, la poussière sur le côté et les poings dardés contre les cuisses. Je ne bouge pas alors que dans la tête ça s’échauffe. J’sais pas ce que je dois faire. Appeler Joaquin ? Lui dire que j’ai déniché une banshee ? Que je tente de la recruter ? Alors que c’est encore un putà de mensonge ? Pas à lui, non, j’peux pas lui raconter des conneries. Riley est une créature a avoir à ses côtes mais au fond Jan, tu sais bien qu’elle est plus que ça. Elle peut t’aider, à te calmer, à faire taire les voix, les maux et toute la folie qui lentement disperse ton existence aux quatre coins d’Arcadia. Elle peut aider oui…

Alors j’attrape le téléphone, je tapote sur les touches, écris quelques mots.

Je dois te voir.
J’ai besoin de te parler.
Tu te rappelles, de ce que j’ai dis que je ferais, pour le futur des Flores ?

Le sms ne sera jamais envoyé. Ce serait de trop, dans la relation entre Costilla et son second. Ils sont déjà trop l’un pour l’autre. Rajouter une troisième pierre à l’édifice c’est foutre un coup de pied au peu d’équilibre qu’ils ont su trouver.

Et puis tu t’engouffres dans le salon Riley, et comme une tornade que je ne peux pas arrêter, tu me passes devant et te diriges vers les toilettes. La porte claque, le bruit ne laisse pas de doute sur ce qui se passe au creux de ton esprit. Vomis Riley, laisse voguer ton coeur au rythme de ta folie. Promis, ça fait du bien après, on se sent léger en abandonnant la douleur au fond de la cuvette.
J’hésite entre nettoyer le sol, ranger tout le bordel, faire de cet espace un vrai p’tit nid douillet. Quelques secondes à ne pas savoir quoi faire, encore. Tu fous en l’air ma logique Riley, putà que c’est difficile de gérer les gens en dehors de l’ordinaire, ceux qui ne sont pas encore intégrés à notre monde. Qui ne comprennent pas ou qui ne veulent pas comprendre. Et c’est encore plus compliqué quant il est question d’esprits qui déraillent et qui s’accolent au mien. Se ressembler, ça rapproche autant que ça détruit. Car c’est difficile de se battre contre son propre reflet. On sait qu’en le blessant, on se fait du mal et qu’en le prenant dans ses bras, c’est comme si on s’acceptait.

Je pousse la porte et te retrouve sur le sol, la tête qui vacille contre le mur. J’entends ton souffle, un peu trop brutal, je sais que tu pleurs, que tu expires la folie qui toi aussi, te fait exploser de l’intérieur. J’hésite encore, car j’ai l’impression de me voir quand, à l’aurore, mes viscères se vident. Et je sais quoi faire dans ce cas là, pour faire tomber la fièvre. J’attrape une serviette accrochée au mur, l’humidifie légèrement et m’abaisse à tes côtés Riley. Les mains qui agrippent lentement tes épaules, t’obligeant à te détacher de la faïence, à préférer ma chaleur. Y’a aucun mot, y’a rien qui sort. Les gestes se suffissent quand les esprits se comprennent. Le dos contre le mur le capitano, au propre comme au figuré, assis sur le sol,  j’t’oblige à te laisser aller contre mon poitrail, à te nicher au creux du corps de celui qui habite un funeste destin. Toute petite Riley, contre Alejandro qui fait glisser la serviette fraiche sur la nuque de la banshee, nettoyant le derme acculé par la sueur et la peur de ne plus pouvoir tenir.

« Ça va aller… Je te promets que ça va aller Riley ».

Encore une promesse mais cette fois-ci, je la tiendrais. Je ne mentirais pas. Je n’en suis plus capable.

« Accepte de les rencontrer… Ceux qui peuvent t’aider. Accepte les comme tu m’as un peu accepté».

Et t’embraser de ma chaleur, faire plier ton coeur sous les flammes du capitano qui lentement, s’accroche au messager de la mort.

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