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Just like fire ♠ Mairead

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Just like fire ♠ Mairead - Sam 1 Sep - 18:05

Home is wherever I'm with you
If I can light the world up for just one day
Watch this madness, colorful charade
No one can be just like me any way
Wint ✧ Mairead
Le soleil brûlait, avide, étouffant. Une odeur terrible dans la cette ruelle étroite, envahissante. Une odeur tellement répugnante, que même le plus moche des sales types n'oserait pas y foulée le sol humide et poisseux. Gueule de bois par une nuit endiablée, elle était allongée sur un petit muret. Sans doute aurait-elle aimer se prélasser, se dorer la pilule dans ce bain de soleil délicieux. En réalité, la tête ne faisait que lui tourner. Des gémissements aurait très bien pu s'échapper de sa bouche pulpeuse et malicieuse, mais même l'effort d'émettre un son lui coûtait. La bouteille d'alcool pendait dans le vide, ses doigts agrippés comme si sa vie en dépendait. La ruelle se mit à tourner, sournoise, railleuse, elle l'entendait se moquer d'elle pour avoir trop abusé des bonnes choses cette nuit.

Wint avait surement l'air d'une lionne avec sa chevelure doré, sauvage, tapis sur ce mur, observant de bon matin la foule se presser dans les rues pour reprendre leurs vies mornes et terne. Un grognement s'en suivit, éloignant de son esprit les nausées qui la secouaient. Elle tenta de se relever, qui donc s'amusait à décupler la ruelle lorsqu'elle essayait de se concentrer ? Ah, foutue vie, foutue ville. Pourquoi s'être aventurée jusqu'ici, si ce n'était que pour récolter des misères en plus ? Au moins, en Grèce, elle avait la mer. Ici, il n'y avait pas un brin d'eau, excepté pour se rendre sur l'île par le pont. Dans un soupire plaintif, elle s'assit avec précaution, guettant le moindre signe de nausée. Rien. Elle se s'élança vers le sol pour quitter son perchoir, lançant sa bouteille qui rebondit contre le mur et finit dans une poubelle grande ouverte.

Un petit sourire rayonnait sur ses lèvres, étirant la malice sur son visage. Peu importe la situation dans laquelle elle était, elle était libre. Voir les gens prisonniers du travail, des obligations financières comme politique ne lui donnait pas l'envie de s'enfermer dans cette grande cage. Les mains dans les poches, elle s'embarqua sur une rue principale, remplie de pigeon à plumer. La survie était un art, un bateau de tromperie et de duperie sur un mer d’insouciance. Svelte et habile comme une chatte sur la toiture, Wint se faufilait parmi cette nuée de passant. Elle bouscula un homme sans faire exprès, son torse culbutant sa poitrine. Un sourire trompeur, une mains se glissant méticuleusement dans une poche, et la voilà récupérant le pactole.

Elle se confondit faussement en excuses, ajoutant le portefeuille en cuir dans sa propre poche. Action répété une ou deux fois, doigts s'enfonçant dans des poches naïves, aveuglé par le travail préoccupant, par les enfants à reprendre à midi. Malgrès le fait que sa vision n'était pas du tout clair, et qu'elle se souvenait avoir dit bonjour à un lampadaire, elle finit par se faire une délicieuse petite somme. La pirate s'en fut dans la première ruelle qui se présentait à elle, comme un rat retournant à son trou. Elle s'installa sur une poubelle en manquant de tomber, sortant le trésors de sa veste.

A peine de quoi payer le gros propriétaire qui lui avait fait une fleur. Un homme costaud, comme un burritos, lui avait céder une petite chambre de bonne sur les toits. Mais ce rapace exigeait une certaine somme que Wint était condamnée à shaparder tout les jours. Ce sale truand essayait de l'arnaquer en profitant de son talent, mais la blonde fougueuse avait plus d'un tour dans son sac. Elle aurait bien exercer son pouvoir, mais le gros thon en avait sous le capot. Wint devinait aisément qu'il devait posséder un talent particulier lui aussi, une sorte de bouclier mentale, peu être ? Elle avait essayée un nombres incalculables de fois de le faire rire ou même sourire.

Voir le conduire à un acte d'hilarité. Il n'avait pas sourciller, pendant qu'elle se ridiculisait à s'esclaffer comme une idiote pour essayer de le contrôler. Même un sourire, un clin d'oeil ne fonctionnait pas. La grosse baleine qu'il était avait finit par comprendre un mauvais message, qui avait fait dégringoler la blonde de stupéfaction quand il avait fait tomber le tee-shirt. Ce souvenir monstrueux hantait encore ces nuits, pauvre mortelle qu'elle était.  Elle releva la tête lorsqu'un homme passait en vélo, avec du pain et du vin dans son panier. Wint inclina la tête sur le coté. Un petit sourire en coin faisait pétiller ses yeux d'artifices. L'homme en fut atteint, tournant un regard intrigué vers la jeune demoiselle. Dans une position enjôleuse, la petite vicieuse lui fit signe de s'arrêter.

▬ « Votre panier m'a l'air bien garnie, je suis certaine que vous serez plus que ravie de le partager à une pauvre jeune fille...» s'exclama t-elle en battant des cils, d'un ton mielleux et d'un regard aguicheur. Par ses simples simagrées, l'homme en fut plus qu'hypnotisée. Ses yeux brillèrent, pétillèrent, ses joues devinrent rouges, enflammées. Wint percevait sa joie, elle y fit pression timidement, puis plus brutalement. L'homme sortit de son panier le vin et le pain et lui tendit. La blonde l'attrapa d'un rire joueur, et l'homme l'imita. Pauvre imbécile sans défense, aveuglée par un sentiment écrasant sa conscience. Frivole, elle se sentait d'humeur joueuse. En plein brouillard, il aurait pu la suivre pour la rejoindre au creu d'un ravin. Heureux de son acte, elle l'incitait à s'éloigner d'un geste de la mains. Sa nouvelle acquisition en mains, elle mordit avec appétit dans le pain. Le petit déjeuné était servie. Son regard glissa vers la bouteille de vin. Son mal de tête cognait encore son crâne. Pourtant, elle en avait déjà l'eau à la bouche. Wint était tellement concentrée dans sa gourmandise, qu'elle ne remarquait pas les gros pieds du type au loyer s'aventurer dans sa direction. Elle ne releva sa tête que pour voir sa musculature la dominer. Une bonne baleine bien grasse.

▬ « Héééé Pinky ! Quoi de neuf chez les impôts ? » déclara t-elle en ouvrant les bras avec gaieté. Bien qu'elle avait toujours pensée que Pinky ca faisait très fille comme prénom. Un grognement sonore et Wint comprit qu'il était un peu de mauvais poil. Elle se mit à grimacer. Pourquoi c'était elle qui se ramassait sa mauvaise humeur ? D'une expression lasse, elle farfouilla dans sa poche à la recherche de son butin. Même le soleil n'osait pas venir lui cogner le visage, la grosse montagne de graisse lui barrait la route. Wint était déjà attristée de lui céder la somme.

« Donne moi le fric, et tu as interêt à avoir la bonne somme. » répondit-il d'une voix caverneuse. L'haleine remontait dans les narines de la blonde. Elle se sentait pas très bien d'un coup. Elle tenta de masquer son visage écoeurée.

▬ « Ouai ouai, il se peut qu'il y est un petit soucis ... » laissa t-elle échappé en lui présentant une liasse de billet à peine plus épaisse que l'index du gros poilu. Il attrapa son butin d'une mains avide, comptant les feuilles en se léchant vulgairement le doigts. Wint dissimula avec discrétion la bouteille de vin, un sourire innocent au visage. Manquerait plus qu'il la réclame !

« Il est où, le reste ? » s'écria t-il. La blonde observa son visage pendant une seconde. Yeux plissés, rides sur le front, regard menaçant ...Ouep, ca craignait du paté. Elle se mit à rire pour toute réponse, elle avait une seconde chrono pour déballer un mensonge plausible.

▬ «  Alors en fait tu vas pas le croire, il y avait un livreur ... » Commença t-elle en s'exprimant de manière gestuelle et concentrée -on rigolait pas avec les mensonges, affaire sérieuse-. Mais Pinky lui laissa pas le loisir de continuer sa fabuleuse histoire qu'il lui attrapa le col. Wint sentit la bouteille de vin basculer à son grand désespoir, alors que ses pieds ne touchait même plus terre. «  Ca c'est moche, je voulais en faire mon quatre heure. »marmonna t-elle. Elle tenta de se libérer de l'emprise de cette grosse cacahuète vivante, agrippant ses mains et en se débattant furieusement dans l'air.

« Je t'ai prévenue de ce qui allait se passer si tu me ramenais pas le pognon nécessaire. Je t'ai fais des fleurs, t'as grillée ta chance. » s'exclama t-il. Wint se mit à tousser, son haleine était vraiment pas fraîche. La jeune blonde avait tentée une nouvelle fois d'étendre son pouvoir sur lui, mais elle se heurtait à un mur. Y'avais vraiment anguille sous roche avec ce type.

▬ « On peut toujours changer l'ampoule ... » proposa-elle d'un sourire cordiale en pointant l'index en l'air comme une première de la classe. Un nouveau grognement, et il lança son poing dans sa direction, elle présenta ses mains devant elle pour l'arrêter dans son geste. « Attend, attend, s'tu veux, je peux te la trouver la somme ! » La panique commençait doucement à tracer un chemin dans son esprit. Elle voulait pas qu'on la frappe, ce geste l'insupportait et c'était clairement pas juste. Il rigolait vraiment pas cette fois ci. Habituellement, elle savait s'extirper des situations avant que la tempête ne s'abatte. Mais là, c'était un gros grizzlis. Elle n'arrivait même pas à se défaire de sa poigne. Puis en plus la bouteille de vin était cassée, pas de quoi s'installer devant un bon verre pour parlementer.
©️ nightgaunt
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Just like fire ♠ Mairead - Dim 2 Sep - 18:37

Wint + Mairead

Just like Fire


Je jure. Je déteste quand les choses ne se passent pas comme prévu. Je reste dans l’ombre, j’attends que la personne sorte de la pièce dans laquelle je me trouvais. Il devait avoir rendez-vous à cette heure-là ? Qu’est-ce qu’il fait encore chez lui ? Peu importe. Il faut que j’attende qu’il soit reparti. Un type véreux comme toujours. Un connard qui s’amuse à détourner des fonds et à demander toujours plus d’argent à des familles qui ne le méritent pas. Son coffre-fort est plein d’argent sale.  Et bientôt je vais le blanchir. Il va trouver son coffre totalement vide et l’avantage avec ce genre de mec c’est qu’ils n’appelleront pas la police, comment justifier tout cet argent en liquide qui a disparu ? D’où vient-il ? Non, je ne risque rien, juste peut-être qu’il envoie ses chiens de garde me retrouver mais j’ai tendance à être discrète, je n’ai pas encore eu affaire à des représailles et c’est tant mieux. J’aimerais qu’on ne voie jamais mon visage. Donc même s’il fait une chaleur torride dehors, j’ai un bonnet dans lequel sont réunis mes cheveux. Je porte un foulard noir sur le visage et je crois qu’à part dire que je suis une femme, personne ne pourra dire que c’est moi. Aucune preuve. J’entends la porte du bureau claquer. Je reste derrière le lourd rideau en velours encore quelques secondes, j’entends les pas sur le vieux parquet s’éloigner, il a dû oublier quelque chose et il est repassé chez lui. Bientôt le silence règne dans la maison. Je regarde alors mon portable amélioré, truffé d’applications sophistiquées. Il s’introduit dans l’alarme qui a dû être réenclenchée à sa sortie. Je vérifie tout cela. Tout est ok ; je sors de ma cachette.

Je me dirige immédiatement derrière le bureau, je retire le gros cadre et je retrouve le coffre. Emplacement classique. Je souris. Je connecte mon portable au coffre et il grille le code en moins d’une minute. Parfait. Cette fois je vais réussir à quelque chose. A l’intérieur, je suis ravie, comme je l’avais prédit, c’est rempli d’argent sale. J’ouvre mon sac et je le remplie, je ne laisse strictement rien. Il ne laisse aucune chance aux familles, alors il n’a pas à avoir une once de pitié. Je pense en tirer pour plus de 15 000 dollars, jackpot. J’attrape quelques papiers, je prends un peu de temps pour les lire, je les prends en photo pour avoir des preuves de ses magouilles. Je pourrais un jour décider de les envoyer à la police, de le faire chanter. Je vérifie le reste du coffre. Rien d’intéressant. Je referme, je ne laisse aucune trace. Dans le coffre hormis les papiers que j’ai photographié, j’ai laissé un billet. Juste pour le côté dramatique sans doute. Petite signature. Je file. Je retrouve la fenêtre et ma corde. Je ne passe pas par la rue, pas en plein jour. Les toits sont mes amis dans ce genre de moment. Je me hisse avec mon baudrier et je grimpe et trois étages qu’il me reste pour arriver sur le toit du vieil immeuble. Je récupère mes affaires, je ne laisse rien. J’enroule ma corde en bandoulière, je vérifie mon sac, je retire mon équipement. Mon baudrier, mon bonnet et mon foulard finissent dans le sac. Je ne dois pas avoir l’air trop louche. Je recoiffe un peu mes longs cheveux. Ma tenue simple et sombre pourrait faire penser que je sors d’une salle de sport. Le sac est un sac de sport, alors il n’attirera pas tellement l’attention. Je retrouve l’escalier de secours, je le descends rapidement et je tombe dans une impasse où l’on met les poubelles. Je souffle, c’est fou ce que j’aime ça. Seulement ma paix intérieure va être vite mise à mal.

J’entends des éclats de voix. Une bouteille qui se fracasse. Cela attire forcément mon attention. Je pointe alors mon nez sans trop me montrer, il faut analyser la situation. La dernière fois que je me suis mis dans une situation périlleuse, j’ai failli y laisser la vie. De ce que je vois, il y a une demoiselle qui semble en détresse. Le gros type qui la bloque contre un mur a clairement l’avantage et je ne sais pas ce qu’elle lui a fait mais je ne vais pas la regarder ce genre tabasser. Je me pointe alors comme une fleur, je suis une peu près sûre qu’il ne va pas imaginer que je puisse être dangereuse. Il tient toujours la jolie blonde, derrière ses pieds ne touchent plus terre, la pauvre, on va faire les choses assez vite. Je tapote l’épaule du gros goujat. « - Mmm, excusez-moi, je crois que vous avez fait tomber un truc » Mensonge bien entendu mais il lâche la gamine pour se pencher et c’est mon genou qu’il prend dans le nez, avec le plus de force possible. « - Ta mère ne t’a pas appris à être gentleman ? » Il se tient le nez à genou sur le trottoir. Je lui donne un coup – pas trop méchant – pour qu’il tombe sur le côté. « - La prochaine fois tu te seras gentil avec la demoiselle » Je la regarde, elle semble un peu perdue, choquée peut-être, allez savoir. « - Tu t’appelles ? » J’attends sa réponse. « - Voilà, maintenant tu retiens son prénom et tu lui fous la paix. Si j’entends parler de toi encore, je pense que je te grille » C’est là que je sors mon briquet et que la flamme vient danser autour de ma main. Puis d’un coup elle s’éteint, sous mon ordre. « - Tu as enregistré ? » Je me tourne vers la blondinette. « - Allez viens, ce n’est pas une bonne idée de rester-là. » De manière peut-être un peu brutale, je l’attrape par le bras. « - Explique-moi ce que tu lui as fait pour qu’il soit furieux comme ça ? » Parce que clairement, même si ce mec n’a pas l’air très clean, je suis un peu près sûre qu’elle a dû le chercher pour qu’il soit furieux comme cela.




AVENGEDINCHAINS


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Just like fire ♠ Mairead - Jeu 6 Sep - 14:15

Just like fire
Wint ft. Mairead



Il n'était pas très effrayée le petit soleil. Une routine parmi tant d'autres. Elle cherchait à sentir le sol sous ses pieds. Son regard croisait celui du géant. Jamais encore il n'avait osé la saisir ainsi, avec vigueur. Wint sentait la dominance de cet énergumène l'écraser. Elle en était presque amusé, petite flamme tourbillonnante au creux de son cœur. Un sourire en coin, elle bloquait ce rire nerveux pour éviter d'énerver le gros matou. Piégé comme une souris. Wint ne se voyait jamais dépasser les bornes. La belle avait cette fâcheuse tendance à pousser les autres dans leurs limites. A jouer avec le feu jusqu'à s'en brûler les doigts. A présent, le feu venait carrément de lui brûler les mains. D'une grimace, elle attendait sa correction. Mais pas une fois elle se disait qu'elle l'avait mérité. Il ne brillait pas si bien que ça, le petit soleil. Il n'avait pas de rayon pour le protéger lorsqu'un oiseau atteignait sa hauteur. Tout ce qu'elle pouvait faire, cet homme en était cupidement protégé. Elle n'avait pas encore saisie l'étendu de ses pouvoirs, mais une fois, elle s'était rendu compte qu'il s'avérait dangereux. Rendre fou l'homme par le biais d'un rire, d'une joie malicieuse, les faire rire jusqu'à ce que leur cœur ne cesse de battre. La sirène était protégé des gros poissons, dans ce bassins de malfrats et de gangs.

Et lorsque son poing se rapproche, il cesse son acte. Wint avait fermé les yeux par réflexe, plaqués les mains sur son visage. Très important le visage, c'était un outil dans cette société pourrie. Et puis même, comment allait-elle séduire son petit monde si elle se retrouvait avec des quenottes en moins ? Wint n'osait même pas l'imaginer. La voix féminine qui avait surgit de nul part c'était accompagné de coup en plein dans la tronche de Pinky. Wint avait sentit le sol revenir sur ses pieds. Ca faisait un bien fou de retrouver la terre ferme ! Elle n'osait dire que mot. Le petit soleil observait, d'un œil impressionnée et d'un sourire passionnée la chevelure brune de la femme danser au grés de ses coups. Pinky prenait sacrément cher.  Wint grimaçait, ne se dépatissant pas de son sourire. Le petit soleil n'avait pas brûlé ses ailes. Il tombait, saignant sur le sol. Comme un steak près à la première bouché. Wint n'avait aucune idée d'où sortait cette femme, mais elle était arrivé pile au bon moment. Cependant, elle gardait une certaine méfiance. Coupé une queue à un lézard et une autre repousse. Si ca se trouve, elle venait aussi lui réclamer un dû. Oh, elle avait apprit que cette magnifique ville n'était qu'un masque. Que derrière les gangs se trouvaient des hauts gradés, des personnes dangereuses dont elle n'irait pas s'emmêlés les pattes. Elle déambulait le soir comme une étoile déchu, ses oreilles prêtaient attention à tout ce qui se passait autour. Elle connaissait la plupart des secrets de la ville. Des informations cher, très cher, une mine d'or taillé dans un corps svelte. « - Tu t’appelles ? »

▬ «  Euh ... » Elle coula un regard en direction du visage amoché de Pinky. Hésitante, était-ce judicieux de dévoiler son identité aussi vite ? « Wint. » finit t-elle par répondre d'un haussement d'épaule. De toute façon elle n'était personne. Il n'y avait aucun dossier sur elle, aucune trace écrite. Tout avait brûlé dans la maison, sur son île. Diablotin des rues, se déplaçant là où le vent avait décidé de la mener.  « - Voilà, maintenant tu retiens son prénom et tu lui fous la paix. Si j’entends parler de toi encore, je pense que je te grille » Elle ne put réprimer un gloussement en imaginant Pinky sur un barbecue géant. Wint plaqua ses mains sur ses hanches, analysant les dégâts d'un regard hautain. Donc sa dette était payée ? Oui ? Non ? Depuis combien de temps travaillait-elle pour Pinky ? Malgrès l'amusement qui filtrait dans son vicieux regard, elle savait que c'était grâce à lui, à cette grosse masses graisseuse, si elle avait de quoi manger et un toit sur la tête. Dans d'autres circonstance, on pouvait dire que cet homme l'avait en quelque sorte adopté. Pour ses talents de voleuse. Elle n'était pas seule, oh non, d'autres gamins le servait. Mais Wint était sans doute la plus indépendante, celle qui se mettait à l'écart, le regard perdu dans le vague. Rêveuse, ayant une fâcheuse tendance à se déconnecter avec la réalité.

Wint observe avec une attention fulgurante la flamme danser au creux de la paume de la brune. Elle savait que certaines personnes avaient des dons par ici, mais voir cette lueur magnifique comme un souffle de vie la fascinait. Elle aurait presque eut envie de l'attraper. . « - Allez viens, ce n’est pas une bonne idée de rester-là. » Gneh ? Le petit soleil réalise à peine ce qui se passe, que la main de la brune l'attrape pour l'emmener loin de la ruelle. Wint laisse échapper une plainte, se dégageant habilement pour récupérer l'usage de son bras. Après tout, elle n'était ni sa mère, ni une quelconque personne possédant de l'autorité sur sa personne. « Je sais utiliser mes jambes ! » lâche t-elle d'une plainte, avant de se rendre compte que pour un merci, il y avait mieux. «  Bah euh ...On va dire que ce gros glouton était un peu trop pressé ce mois ci ! » Déclara t-elle d'un haussement d'épaule. Même si elle appréciait l'aide qu'elle lui avait porté, une partie d'elle même n'aimait pas cette histoire. Elle ne dévoilait jamais ce que les gens voulaient entendre, Wint. Elle gardait secret le plus important, et laissait les autres miroiter sur la porte d'entrer. Elle n'avait de compte à rendre à personne.

▬ « Bon, c'est pas tout hein, mais j'ai de l'argent à amasser. J'ai apprécier la partie foot avec Pinky, c'est fou comme il rebondit bien sur le macadam. » Une manière maladroite de remercier, elle n'avait jamais été douée dans le domaine des excuses. Encore moins des sentiments. C'était une rivière tumultueuse dans lequel elle n'irait jamais plonger. Elle porta deux doigt à sa tempe pour lui décerner un salut militaire amusé, et s’enfoncer dans l'une des ruelles qui possédait une cage d'escalier. Malheureusement pour elle, il semblerait que sa sauveuse ait décidé d'en savoir plus, pas assez rassasié de ses réponses. La blonde lâcha un soupire, et monta les marches avec rapidité pour finir sur le toit. L'appartement de Pinky était pas très loin, si elle voulait dégager avant qu'il rentre, elle devait se dépêcher. Il lui ferait sûrement payer très cher cet affront. Wint tourna la tête, la brune la suivait. Une course poursuite ? Elle la sèmerait avant même quelle remarque qu'elle avait disparu. Wint se mit à courir, sautant de toit en toit avant de redescendre vers un muret. Le petit soleil avait fait ça toute sa vie. Nombreux étaient les personnes qui avait tentée de l'attraper. Et nombreux étaient les personnes qu'elle avait semer. Wint sautait aussi habilement qu'une chatte, dominant la gravité d'une main de fer. Derrière elle, elle sentait que la brune avait de l'énergie à revendre, et que sa détermination ne se laissait pas distancer.

La blonde reprit la cage d'un escalier pour descendre, s'engouffrer dans une nouvelle rue, escaladant un nouveau muret pour passer un grillage. L'appartemment n'était plus très loin. Un regard en coin, et Wint se rendit compte qu'il n'y avait plus personne derrière elle. Elle continua de courir une bonne fouler avant de s'arrêter, les poumons brûlant.

▬ « Et voilà le travail ! » Déclara t-elle, victorieuse. Elle teint en équilibre sur un nouveau muret, observant les toits aux alentours, et sauta dans la fenêtre la plus proche pour rejoindre l'appartement. A son arrivé, elle lâcha un hurlement de surprise. La brune se tenait là. Elle l'attendait. « C'est pas vrai, ta fais comment ? » S'indigna t-elle, frustrée. Elle avait juré l'avoir abandonnée dans une ruelle un peu plus loin. Wint la dévisagea. Elle était belle. Très belle. Mais ses traits semblait autoritaire aussi. Le regard qu'elle lui servait sur un plateau en argent ne lui disait rien qui vaille. Elle voulu faire un pas en biais, mais la brune l'imitait, lui barrant la route. Ce petit jeu commençait à l'irriter. Wint croisa les bras d'un air las. «  Bien ! Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? » décida t-elle. Peu être quelle ne rigolait pas ? Wint se mit à chercher un soupçon de joie elle. Elle nageait dans un océan vide, jusqu'à dénicher une petite lueur. La blonde s'en empara, et la fit déborder pour provoquer un rire chez la brune.

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Just like fire ♠ Mairead - Lun 10 Sep - 1:08

Wint + Mairead

Just like Fire


C’est plus fort que moi. J’ai un faible pour les causes perdues, pour les personnes en détresses. Comme si je pouvais toutes les aider. Un jour cela va me retomber dessus. La tour tourne, on ne peut pas avoir tout le temps de la chance en bottant des culs. Cela dit, dans cette situation, je ne peux pas m’empêcher d’intervenir. L’injustice m’insupporte. Belisama, déesse des foyers, protectrices des familles et des soldats. Je crois que c’est elle qui déteint sur moi. Pare que clairement, j’aimerais m’en foutre, ne pas avoir de remords, seulement j’ai une morale et je n’arrive pas à faire le mal à des gens qui ne le méritent pas. Je n’arrive même pas à les laisser se débrouiller seuls. Je pourrais passer, juste être spectatrice mais non. Je ne peux m’empêcher d’intervenir. Un gros type qui s’en prend à une brindille, c’était obligé non ? C’est si le karma faisait en sorte que j’ai des injustices sous le nez pour que j’ai à intervenir. J’interviens assez brusquement, c’est histoire de ne pas laisser le gros type réagir. L’effet de surprise, c’est le grand mystère de la réussite. Enfin c’est surtout que je ne lui laisse pas le temps de réagir. Je crois que je lui ai cassé le nez. Oh, de toute façon il n’était déjà pas très beau alors un peu plus de travers, je ne suis pas sûre qu’on fasse la différence. J’interroge la damoiselle en détresse, elle a forcément un prénom et ça serait bien qu’il enregistre le gros dégueulasse. Le prénom de la demoiselle est on ne peut plus original, je tente de ne pas tiquer, qui suis-je pour juger ? J’ai un prénom que la plupart des gens ne savent pas prononcer, les gens font au plus court en m’appelant Maisy mais ce n’est pourtant pas difficile de prononcer Mairead, soit [Mériid] Enfin ce n’est pas le moment de penser à cela. La gamine semble être sortie d’affaire mais je préfère l’écarter. Je ne sais pas pourquoi je fais cela, mais j’aimerais au moins comprendre pourquoi j’ai dû tabasser un mec, pourquoi il s’en est pris à elle, je suppose qu’il y a une raison, on n’attaque pas sans raison, elle a dû le provoquer de quelconque manière et là je suis curieuse, j’aime justifier mes actes. Il faut croire que c’est important. Je ne frappe pas gratuitement. Ma petite démonstration de force est ponctuée par des flammes dansantes sur ma peau, juste pour ne pas qu’il oublie, je crois que cela marque les esprits quand on utilise nos dons. Je ne ls cache pas spécialement mais je sais surtout que la demoiselle est une déesse, elle s’ignore peut-être vu son jeune âge mais au moins le gros dégueulasse, lui il sait qu’il ne faut pas trop me chauffer, je m’embrase très vite.

Il ne demande pas son reste. On s’éloigne avec la blondinette. Wint apparemment. Elle ne semble pas apprécier. Elle se permet d’être grossière de la sorte ? Une gamine, littéralement, elle ne semble pas connaître la vie. « - Un merci aurait suffi » La vache, elle m’agace. Je crois que je n’aimerais pas être sa mère. On dirait une adolescente pourrie gâtée. Or je doute que ce soit le cas. Elle était en train de régler des comptes avec un gros pervers dans une ruelle d’un quartier relativement pourri. Elle tente une précision sur la situation dans laquelle elle se trouvait il y a encore trois minutes. J’arque un sourcil, on ne peut pas dire que sa réplique soit totalement claire. « - Bah voyons. » Je n’ai pas le temps d’avoir des explications qu’elle me sort une réplique de clap de fin. Elle va vraiment s’éclipser comme si de rien n’était ? Oh et bien apparemment oui. Apparemment elle s’en va. Je ris légèrement, enfaite ce n’est pas un vrai rire, c’est nerveux, agacée qu’il est. Elle n’est pas discrète. Ses pas résonnent. Je pourrais la laisser partir mais elle a attisé ma curiosité en disant qu’elle avait de l’argent à amasser. Je suis presque sûre qu’elle ne va pas aller très loin. Je me retourne vers le gros type qui semble être en train de se mettre debout, il se tient le nez, un peu ahuri. Elle lui doit un truc mais pourquoi est-ce qu’elle accepte ce raquette ? Elle pourrait parfaitement le dénoncer à la police et s’en sortir mais apparemment elle semble être attachée à lui rapporter un truc. Je l’entends. Elle n’est toujours pas aussi discrète qu’elle le pense. Je lève les yeux au plafond. Je comprends parfaitement où elle va se rendre, je pourrais la laisser se démerder, littéralement, je pourrais ne pas me soucier d’elle. Elle est insupportable et ne connait pas le mot merci. Je me pointe vers Pinky, apparemment c’est comme ça qu’elle l’a appelé. « - Tu devrais faire soigner ton nez… rapido, il est tout de travers » En me voyant, je crois qu’il a peur. Il fait demi-tour et ne s’engage pas dans la cage d’escalier de son immeuble. Je hausse les épaules, ce type n’est pas aussi courageux qu’il veut le prétendre, ça doit tellement être plus simple de s’en prendre à des plus faibles. Je file vers l’escalier et que je monte en moins d’une minute. Le nom sur le bouton de la sonnette à savoir quelle serrure je déverrouille. J’ai tellement l’habitude que de simples serrures sont un jeu d’enfant. Je l’attends dans le salon, je l’entends arriver. Je croise les bras. Je n’ai toujours pas eu d’explications. Elle tente une tangente mais je l’imite. Elle ne sait pas à qui elle a affaire. Elle semble s’agacer, elle se demande comment j’ai fait. « - Tu es trop bruyante quand tu fuis, change de chaussures. » Premier conseil. Elle me demande ce que je veux. Je lève les mains au ciel et je les fais claquer sur mes cuisses. « - Je suis curieuse, pourquoi t’introduire dans l’appartement de ton bourreau ? Tu cherches quoi ? » Je m’approche d’elle. Je tente de lui faire face. « - Au passage, la gratitude, tu connais ? C’est quand on est reconnaissant d’une quelconque aide. Tu devrais essayer en tout cas, je pense que cela ne peut pas te faire de mal. » Elle semble si arrogante, j’ai l’impression de me voir quand j’avais son âge. « - Une petite voleuse donc, c’est de l’argent que tu veux ? C’est pour ça que l’autre Pinky s’en ait pris à toi ? » Je tente s’assembler les pièces du puzzle, de la comprendre un peu mieux, elle doit s’en foutre, complètement même. « - Tu as encore quelques progrès à faire en tout cas. L’art du vol, de l’infiltration ça s’apprend et apparemment tu n’as pas été à bonne école. Alors, tu vas me dire ce que tu cherches ? On ira peut-être plus vite à deux ? »



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