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Do not go gentle into that good night (Alectyom)

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Do not go gentle into that good night (Alectyom) - Jeu 30 Aoû - 20:33

Do not go gentle into that good night

« I never promised you an open heart or charity; I never wanted to abuse your imagination. I come with knives »
Artyom est au Narcisse Enchaîné pour affaires, se déplace parmi les inconscients comme s’il régnait ici en maître vicié. Le sovietnik se glisse de main en main et d’oreille en oreille dans la chaleur moite des carnes impudiques. Les transactions sont réglées en quelques murmures, les informations échangées en quelques sourires. Le gamin terrible n’a rien de prévu pour le reste de la soirée alors le voilà qui s’affaire de table en table, qui profite des courbes délicieuses dévoilées devant ses yeux aguerris. Le second de la bratva aime les femmes et le vice, ce n’est un secret pour personne. Les yeux dévorent plus que les mains et Artyom ne réclame des exotiques ni audience privée ni faveur particulière, tout occupé qu’il est à converser à droite à gauche. La lubricité de l’endroit ne déplaît ni au démon maudit ni à ses compagnons d’(in)fortune.

La soirée tire en longueur et voilà que le décadent se lasse des chairs exposées à tous. Il manque aux danseuses ce petit supplément d’innocence à dévorer, ce petit quelque chose d’irréel qui fait palpiter les entrailles du bourreau. Artyom prend congé de quelques sourires carnassiers, rêve déjà de retrouver la solitude délicate de ses appartements lorsque le divin fantôme s’impose sur le passage. Là, face à lui - mains sur les hanches et sourcils froncés -, se trouve la délicieuse Alecia. Alecia et son indulgence charmante, Alecia qu’il pensait pourtant effacée du tableau pour de bon. Pas d’états d’âme pour le princes des ténèbres, pas de regrets dans le coeur du roi des maudits.

Artyom se souvient très bien du jour où il a fait internet la gamine.

C’était un mardi. Un mardi comme un autre.

La surprise ne passe que furtive sur les traits du démons et Artyom force bien vite un sourire poli à venir chasser toute trace d’incrédulité. Que fait-elle là? Le divin le saura bien assez tôt et c’est avec un naturel désarmant que le menteur vient passer un doigt assuré sur sa peau d’opale. « C’est un plaisir de te voir. » Qu’il susurre avec tant d’assurance qu’on pourrait presque y croire. Elle est belle, Alecia. Il l’a presque oublié pendant ces mois où la poupée était loin de lui. La paume quitte son visage aussi vite qu’il ne l’a trouvé pour venir s’accrocher à son bras avec une poigne que la gamine ne connait que trop bien. Sans lui demander son avis, Artyom emmène la revenante à l’écart de la foule, pousse la porte d’une petite alcôve privée pour éloignée l’indésirable des yeux comme des oreilles.

Le ton est bien moins doux maintenant qu’ils ne sont qu’à deux et déjà le monstre pointe le bout de son nez par delà le mensonges de ses traits posés. « Qu’est-ce que tu fais là? » La question est directe alors que ses doigts quittent l’avant-bras avec une douceur toute mesurée. Le divin danse avec précaution autour de son ancienne princesse, cherche ce qui peut bien ramener l’inoffensive Alecia entre ses griffes venimeuses. « Je ne m'attendais pas à te revoir de si tôt. » Et le voilà qui sourit encore et encore, le voilà qui sourit comme s'il était heureux de la retrouver là, maintenant, ici. Toujours les mêmes mensonges, toujours le même mépris caché au coeur du moindre de ses sourires.

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Do not go gentle into that good night (Alectyom) - Dim 2 Sep - 23:04




DO NOT GO GENTLE
INTO THAT GOOD NIGHT

alecia & artyom

Ce qu’elle faisait ici, la déité embrouillée ne le savait pas vraiment. Elle avait été attirée dans cet endroit inconnu, par un phénomène étrange qu’elle ne pouvait pas expliquer et ne cherchait même pas réellement à comprendre. Mais maintenant qu’elle était là, elle comptait bien en profiter pour semer chaos et discorde dans son sillage. Son passe-temps favori, depuis quelques jours déjà. D’un doigt maléfique, elle pouvait brouiller les familles, séparer les amants et répandre mort et carnage. Sourire carnassier sur son visage de poupée, démarche chaloupée, lueur cruelle au fond des yeux. Méconnaissable. Si différente de la femme dévouée, timide et peureuse qu’elle était auparavant. Avant que les grands éclairs ne déferlent sur Arcadia et ne changent son existence à jamais. Avant qu’Eris la perfide ne vienne s’installer dans sa carcasse, chassant Alecia pour tenter d’en prendre le contrôle. Désormais, elle déambulait comme une reine des temps anciens dans ces rues cauchemardesques, la tête haute, prête à mettre à terre tout ceux osant se dresser sur son chemin. Mains sur les hanches, promenant son regard à l’horizon, la démone tentait de décrypter les lieux qui se dessinaient sous ses yeux. Les visages étrangers qui se mouvaient devant elle. Que des inconnus. Pour cette nouvelle personnalité qui régnait dans ce corps, tout comme pour la facette faiblarde, gémissante et pleurnicharde qui faisait parfois son apparition. Il y avait Eris la terrible. Et Alecia la faible. Et la cohabitation entre les deux femmes était plus que difficile, capricieuse. Laissait des traces physiques, de terribles maux de tête, des pertes de mémoire, des vomissements à répétitions. « C’est un plaisir de te voir. » Et cette voix grave, séduisante, qui la ramena brutalement à la réalité. Un homme au charisme bouleversant, puissant, imparable. Plus âgé qu’elle mais avec une flamme sans âge dans le regard. Il était dangereux. Extrêmement dangereux. Cela émanait de chacun des pores de sa peau pâle. Mauvais, mesquin, infâme. Et bien plus encore. Parce que Tchernobog et Eris se reconnaissaient, malgré les couches de peau humaine et ce persistant sentiment de confusion. Pourtant, il sait se montrer charmant. Séducteur. Et la fatale comprend pourquoi l’autre facette d’elle-même le chérissait tant. S’était pâmée à ses pieds, jusqu’à en oublier sa propre fierté. Pourquoi elle était tombée amoureuse de lui, Alecia. De façon totalement démesurée. Elle se laissa faire, la terrible. Ne prononça pas un seul mot, le laissant croire qu’elle était toujours cette pauvre petite créature à laquelle il avait infligé tous les sévices possibles et imaginables. Alors, comme la femme docile qu’elle n’était pas, elle le suivit à l’écart. Loin des yeux indiscrets. Là où il pourrait la malmener aussi bien physiquement que mentalement. Mais il ne savait pas qui il avait en face de lui, Artyom. Ne savait pas que c’était une toute autre femme et que celle-ci ne comptait aucunement se laisser faire. « Qu’est-ce que tu fais là ? Je ne m’attendais pas à te revoir de si tôt. » Sourire factice qui étira les lèvres de l’être autrefois tant aimé, porté jusqu’au panthéon de la divinité humaine, adulé et adoré sous toutes ses formes. La démone ferma les yeux, l’espace de quelques instants. Fit craquer les vertèbres de son cou. Cherchant à raviver des bribes de mémoires, enfouies sous un brouillard opaque, à déchirer au couteau. Elle revoyait les moments plus terribles de l’idylle cauchemardesque qui avait régné entre la prime Alecia et la maléfique Artyom. Comprenait même pourquoi elle s’était éveillée au fond d’un asile d’aliénés, où elle n’avait absolument pas sa place. Mais puisqu’il était un cador des commerces illicites, il avait tous les droits, tous les pouvoirs. Et il s’en était servi contre elle. Simplement parce qu’elle lui cassait un peu trop les pieds. Parce qu’elle l’aimait à sa façon, qui n’était peut-être pas la bonne, mais tout de même. « Pardon de te décevoir, enfoiré, mais je ne suis pas vraiment celle que tu attends, je crois. » Elle ricana, s’adressant directement au monstre qui se tenait en face d’elle et non à sa carapace de fausses politesses. D’une pichenette, elle lui commanda de s’éloigner de lui. Parce qu’elle ne demandait jamais Eris, elle ne faisait qu’ordonner. « La petite Alecia que tu pouvais faire interner sur demande a disparu, désolée de te l’annoncer. Si elle ne souhaitait pas se venger de toi, malgré tout ce que tu as pu lui faire, tu ferais bien d’être sur tes gardes avec moi. » Elle croisa les bras sur sa poitrine, lui adressant un défi du regard. Se frotter à des adversaires de sa trempe, c’était une véritable passion dans laquelle elle était passée maître. « Je suis sous les ordres de Chaos et sous ses ordres, vous tous allez trembler. Mourir. Je suis son chien de garde le plus fidèle, le plus destructeur, le plus mortel. Voilà qui je suis. Tu juges la gente féminine faible, aisément manipulable ? Essaie donc de me traiter de cette façon et tu t’en mordras les doigts. C’est une promesse. »
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Do not go gentle into that good night (Alectyom) - Mer 5 Sep - 21:11

Do not go gentle into that good night

« I never promised you an open heart or charity; I never wanted to abuse your imagination. I come with knives »
Le sovietnik dévore Alecia la douce des yeux, cherche réponse à ses questions alors qu’il l’entraîne à l’écart de la foule. Le monstre se demande comment la posséder une nouvelle fois, comment profiter de la peau de la poupée avant de la renvoyer croupir au loin. La faiblesse d’Alecia est aussi attirante que détestable aux yeux du bourreau: si seulement la gamine avait pu rester lovée entre ses doigts violent sans trop en demander. Si seulement.

Mais Alecia est différente, Artyom le sent à peine ses doigts quittent-ils sa peau.
Il y a quelque chose au fond des yeux de l’ancienne amante qui a disparu. Et si l’illusion tenait le coup sous les lumières tamisées du temple de luxure, Artyom connait trop bien Alecia que pour ne pas voir qu’elle a changé.

Les sourcils s’arquent, amusé par l’emportement de l’autrefois docile, alors que la surprise reste loin de son visage. Artyom ne s’est pas hissé aussi haut dans la Bratva en portant ses émotions en bandoulière, non. Le sovietnik est impitoyable, une carcasse viciée animée de trop de désirs mais surtout pas d’un coeur. Si un quelconque palpitant se cache sous les carnes pourries, ce n’est de toute façon pas pour Alecia qu’il battrait. Artyom ne peut aimer que ce qu’il respecte, ne peut aimer que ce qu’il ne parvient pas à détruire complètement. Que reste t’il à désirer une fois les âmes dévorées toutes entières?

« Je vois que ton petit séjour au loin n’a pas amélioré tes manières. » Qu’il rigole à demi-mots, qu’il pique du bout des lèvres. Artyom n’a d’estime ni pour Alecia ni pour sa comédie alors le voilà qui s’éloigne de quelques pas. Le monstre obéit à l’injonction avec le sourire et les yeux moqueurs, fait semblant de courber l’échine pour mieux se jouer de la gamine au bâton. Le gamin maudit a l’avantage de l’expérience.

Alecia est différente, c’est maintenant une certitude.
Les connexions se font dans l’esprit du stratège sans même qu’il ne doive y consacrer temps et énergie. Il fallait que de toutes les âmes en peine, Alecia finisse par abriter un petit bout de divin. Artyom pourrait en rire, pourrait s’en amuser pour de vrai, si cela ne l’ennuyait pas déjà cruellement.

« Comme c’est dramatique. » Et il se moque à présent ouvertement d’Eris autant que d’Alecia. Tchernobog n’est le chien de personne, gronde devant les menaces. Se révéler si vite est une erreur aux yeux de l’habitué des jeux de pouvoir et le voilà qui se targe déjà ouvertement d’en savoir plus qu’elle. Le voilà qui s’approche à nouveau du corps si désirable d’Alecia, qui se saisit avec force du menton de la divine. « Une promesse? - le sourire carnassier s’élargit, laisse entrevoir le monstre derrière le masque d’humanité - je n’ai peur de personne et surtout pas des chiens. » La main se détache du menton, s’attarde quelques instants sur la peau de son coup avant de s’éloigner. Se confronter à Eris la belliqueuse a quelque chose d’exultant pour le roi des maudits. « La petite Alecia aurait pu facilement te le dire. »

Le croque-mitaine s’assied au pied du lit, s’installe comme si leur discussion n’était rien de plus qu’une formalité à régler rapidement. L’esprit s’emballe sous le masque implacable alors que le destructeur s’occupe de prendre note de toutes les informations à retenir. « Je suppose que ton petit discours (oh, toujours ces mêmes moqueries collées aux lippes) a au moins le mérite de répondre à une de mes questions: je sais à présent comment ma douce Alecia s’est échappée de sa prison. Ou plutôt grâce à qui. » Les lèvres s'étirent à nouveau face à la colère de la terrible. « La visite n'en reste pas moins délicieuse. »

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Do not go gentle into that good night (Alectyom) - Dim 9 Sep - 21:30




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INTO THAT GOOD NIGHT

alecia & artyom

« Je vois que ton petit séjour au loin n’a pas amélioré tes manières. » Et elle de pencher la tête sur le côté, tel un adorable petit chiot face à un ordre incongru. Mélange parfait et incessant, tumultueux, incompréhensible, les souvenirs se fracassant contre la réalité présente. Bribes d’antique rébellion et de désespoir profond. C’était un véritable brouhaha, un capharnaüm sans nom qui régnait dans cette âme perdue. Alecia n’était plus qu’une réminiscence, cependant toujours bien présente. Quant à Eris, elle ignorait qui elle était, ce qu’elle était. Même si les pressentiments la mettaient sur la bonne voie, la guidait vers son être passé, vers sa couronne perdue de grand tyran des flammes infernales. Des manières, aucune n’en avait jamais eu. D’un côté la jalouse maladie, prête à tuer père et mère pour un peu de reconnaissance. Et de l’autre, la terrible qui imposait sans jamais se soucier. La sylphide n’était certainement pas de taille, face au roi des ténèbres, au perfide Tchernobog. L’une ne le connaissait que trop bien et l’autre le sous-estimait grandement. Mais pour les deux, il revêtait d’emblée une importance catégorique. Le Grand Amour. Le Grand Ennemi. Mince frontière qu’il était si aisée de franchir. « Une promesse ? Je n’ai peur de personne et surtout pas des chiens. » Il s’était approché, à pas de loups, grand sourire carnassier sur le visage. Prédateur ultime. Contre lequel Eris brûlait de se frotter, d’affronter, de réduire à néant. Et c’était cette énergie sauvage qui déferlait dans la frêle carcasse. Celle de la Déesse invaincue, celle qui ne connaissait que des esclaves, pas de rivaux. Mais de tout cela, elle n’en était absolument pas consciente. Supposait juste être une femme de caractère aimant s’opposer à tout ce qui bougeait. Pas un esprit divin revenu en ce monde pour une guerre obscure, menée par l’infâme Chaos dont elle était la disciple. Artyom referma ses serres griffues autour de son menton de porcelaine, tentant par là-même d’imposer sa suprématie. Mais soit bêtise, soit courage, cela ne l’effrayait nullement. Ne faisait qu’exciter son tempérament de feu et ses désirs violents. « La petite Alecia aurait pu facilement te le dire. » Froncement de sourcil. Incompréhension parfaite. Comme si un brouillard âcre et mouvant venait de s’abattre sur son esprit. L’espace de plusieurs instants, elle fût complétement déphasée, par rapport à ce monde dans lequel elle évoluait. Le fracas des mondes à l’intérieur d’elle. L’entendre parler d’elle à la troisième personne, ainsi, c’était un véritable bouleversement. Et elle savait qu’il y avait un sens caché, à ses paroles. Elle voyait la lumière de la révélation lévitant là, à quelques centimètres d’elle. Mais elle était parfaitement incapable de la saisir. D’en comprendre les subtilités. « Je suppose que ton petit discours a au moins le mérite de répondre à une de mes questions : je sais à présent comment ma douce Alecia s’est échappée de sa prison. Ou plutôt grâce à qui. » Nouveau froncement de sourcils, nouvelle incompréhension totale. Les souvenirs de cette fameuse après-midi. Celle durant laquelle elle avait ouvert les vannes d’un pouvoir insoupçonné, laissant rugir la puissance divine qui courait désormais dans ses veines. La colère violente qui avait étreint son âme calcinée, déchirée par la trahison du grand méchant loup qu’était Artyom. Les traits déformés par la haine, les mains tremblantes de rage. Et tous ces pauvres fous qui s’étaient mis à se battre, à se hurler dessus, tels de véritables sauvages. Tentaient de s’étrangler, se griffaient jusqu’au sang, s’arrachaient les cheveux. C’était venu progressivement, à mesure que ses sentiments devenaient incontrôlables. La Déesse de la Discorde avait été pleinement de retour, durant plusieurs secondes. Et elle avait fait des ravages, semant tous le chaos nécessaire à sa fuite. Personne n’avait tenté de la retenir, alors que la moitié de l’asile se mettait à s’entretuer. C’était ainsi qu’elle avait recouvré sa sacro-sainte liberté. Grâce à ses dons pernicieux. Elle le sentait plus qu’elle ne le savait. Mais c’était une réalité bien difficile à accepter, surtout avec l’agaçante Alecia qui restait encore et toujours en toile de fond. « La visite n’en reste pas moins délicieuse. » Et cette voix mélodieuse, entêtante et ô combien trompeuse qui la tira de la torpeur de ses pensées. « Elle t’aimait. Démesurément » Ce n’était pas une question, plutôt une affirmation. Le calme était revenu à l’intérieur de cette enveloppe charnelle. Ton contrôlé, suave et félin. Yeux dorés dessinant avidement les traits parfaits de celui qui lui faisait face. « Tu l’as trompée. C’est toi qui l’a faite interner. Je le sais, maintenant. Je l’avais oublié. » Difficile de concilier les souvenirs immémoriaux des deux entités féminines. Encore plus difficile de s’y retrouver, d’y comprendre quelque chose, d’arriver à évoluer de façon cohérente. « La Belle et la Bête. Le Monstre et l’Ange. C’était voué à l’échec, parfaitement ridicule. Mais je ne suis pas elle. Je te suis bien plus semblable qu’elle ne le sera jamais. » Notamment parce que la douce, la tendre, l’innocente Alecia, était vouée à la disparition. Eris n’était certainement pas du genre à partager quoi que ce soit et encore moins son enveloppe corporelle. « Quant au Maître que je sers, tu devrais mesurer tes paroles, mon grand. Il est Chaos, l’Engloutisseur, le Néant, celui qui aspirera tous les Dieux et les fera retourner aux ténèbres. Sauf les Elus. Il va te détruire. » Sa langue claquait contre son palais, avec une joie non-contenue, d’un ton suave et languissant. Jouissance absolue. « De ta faction, ta famille, tes amis, il ne restera plus rien. Sauf si tu es gentil avec moi, que tu plies le genou. Alors peut-être t’épargnerons-nous. » Oh le détruire, elle ne rêvait plus que de cela. Ne désirait plus que cela. Cette envie envahissait chacune des fibres de son être. Mais plus encore, il y avait cette chaleur au creux de ses reins. Ce cauchemar, entre eux, s’annonçait passionnel. Parce qu’elle savait, intuitivement, qu’il était attiré par elle. Par la noirceur qui régnait en maîtresse incontestable dans son âme. Il n’aimait que les Monstres, Artyom. Que celles qui lui ressemblaient, au fond. « Délicieuse n’est peut-être pas le terme, mais j’apprécie le compliment. Voilà bien longtemps que je n’avais pas rencontré un adversaire de taille. Jouissive sera ta chute, mon ami. » Terriblement jouissive.
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Do not go gentle into that good night (Alectyom) - Mer 3 Oct - 15:37

Do not go gentle into that good night

« I never promised you an open heart or charity; I never wanted to abuse your imagination. I come with knives »
Maudit soit ce foutu orage. Maudite soit l’aura des novum et leurs mystères. Car si Artyom distingue la divinité derrière le discours d’Alecia, car si le divin diable devine sans difficulté aucune le lien entre les évènements du Trianon et le discours de la doucereuse - le nom d’Eris lui échappe encore. Quel que soit la récurrence d’Alecia, Artyom la sait dangereuse, la devine létale. Cela n’empêche pas le roi des maudits ni de venir la provoquer de quelques pointes de venin ni de reconnaître ci et là des échos de sa douce poupée. Alecia est là, cachée quelques part derrière les yeux du monstre. C’est elle qu’il voit alors qu’il ressert ses doigts autour de son menton, alors qu’il laisse deux traces rougeâtres sur sa peau de porcelaine. Artyom n’a jamais eu beaucoup de considération pour Alecia et ne compte pas en avoir beaucoup plus pour Eris.

Le sourire d’Artyom s’élargit alors qu’il ne cherche plus à masquer le monstre. C’est Tchernobog qui sourit, le prince de la nuit qui s’épanouit sur ses lèvres. Alecia la douce l’a souvent entr’aperçu alors qu’il lui mordait les chairs mais n’a jamais vu l’ampleur de ses ténèbres. « La Bête, rien que ça. Tu m’en vois vexé. » Le ton se veut sérieux mais tout, de l’éclat de ses yeux au sourire carnassier qu’il esquisse se veut moqueur. Artyom se relève doucement, fait de nouveau un pas vers elle. Il y a quelque chose de diablement attirant chez cette nouvelle Alecia - un soupçon de danger que la gamine n’a jusque là jamais pu lui offrir.

Ce sourire, toujours, qui vient illuminer ses traits de milles vices. Voilà qu’Alecia lui vante les atours diaboliques de son Maître et Artyom ne peut s’empêcher d’en rire. Le roi des maudits se targue de n’être le serviteur de personne - son allégeance tournée toute entière vers la Bratva. Il y a Oksana bien sûr, mais la relation du rejeton avec sa mère dépasse les frontières de l’entendement. La dévotion d’Artyom à sa mère va au delà de la Mère Faction, se trouve quelque part entre la haine et le désir. Et plus Alecia crache sa haine, plus Artyom voudrait s’emparer de sa langue pour qu’elle se taise. Faire mourir ses menaces sous ses soupires, alimenter le brasier de la haine de quelques coups de rein. Artyom n’a jamais aimé Alecia, ne pourra jamais aimer Eris non plus. Il étouffera l’arrogante, la fera tomber de ses échafaudages de cristal: le sovietnik n’a peur ni de la divine ni de Chaos. Oh, qu’il sera délicieux de retrouver le corps de la délicieuse lorsque tous ses espoirs seront morts une nouvelle fois.

Un nouveau pas vers elle. « On peut au moins te reconnaître un certain courage - le ton se fait entêtant, presqu’envoûtant tant les accents sucrés sont faux - venir jusqu’ici, jusque chez moi - le monstre rugit alors que les accents doucereux meurent au contact du poison de ses lèvres - pour proférer de telles menaces. » La langue claque contre le palais, ponctue sa haine de colère. « Je suis sûr que ton Maître remercieras son chien préféré de m’avoir donné une longueur d’avance. » Alecia la douce qu’il n’aurait, en d’autres circonstances, jamais soupçonné d’être de mèche avec l’infâme. Alecia la douce qui vient, peut être sans s’en rendre compte, de lui révéler des informations précieuses.

Au milieu de la haine, quelques étincelles de désir.
En dessous des étincelles, un feu.

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