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Tu es comme dans mes rêves les plus fous.

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Tu es comme dans mes rêves les plus fous. - Lun 14 Jan - 17:32

    ------


    "Bonjour ?"
    "Bonsoir..."
    "Qu... Qu'est ce que ..."
    "Je pense que les questions que tu cherches sont : Qui je suis, qu'est ce que je suis, et où sommes nous. N'est ce pas ?"
    "Oui, c'est exactement ça."
    "Pourquoi baisses-tu les yeux ? Ma nudité te dérange ?"
    ".... Non, du tout. Pourquoi es-tu enchaîné ?"
    "C'est vrai qu'habituellement, je préfère être celui qui profite plutôt que celui qui est entravé."
    "Es-tu un démon ?"
    "Hahahahaha ! Ce sont les cornes qui te mettent sur cette voie ? Non, absolument pas. Je ne pensais pas que tu étais croyant, c'est bon à savoir."
    "Tu es dans ma tête, c'est ça ? Tu es celui qui me murmure toutes ces choses. Je vais devenir schizophrène, je le savais, il y a un virus qui rend les gens schizophrène !"
    "Du calme, du calme. Je ne suis pas une personnalité, je ne suis plus grand chose d'ailleurs. Mais oui, je fais partie de toi désormais. Rassure toi cependant, je ne peux rien faire à travers toi. Je n'ai absolument pas le pouvoir de t'empêcher ou de te pousser à faire quelque chose. Je te conseille, voilà tout."
    "... Et si je te détache ?"
    "Gamin ... Quand on a un soupçon de bon sens, on ne détache pas un invité comme ça, pas avant d'avoir profité de lui à fond, du moins."
    "Profité ?"
    "Oui, profite de mes conseils, use de mes pouvoirs ! T'es libre, petit, libre !"
    "Des pouvoirs ? Je peux vraiment ..."
    "J'en sais rien. C'est aussi nouveau pour moi que ça l'est pour toi. Fais attention maintenant, tu vas te réveiller ..."



    ------


    Nous sursautons. Trois coups ont été portés à l'entrée, trois coups trop doux pour être ceux d'une personne en colère, presque timides. Tu regardes tes chiennes qui orientent leurs oreilles curieuses vers la porte puis portent leur attention sur toi, se demandant la marche à suivre. Tu reprends tes esprits alors que fantômes restants de ton rêve s'envolent vers l'oubli.

    Pour ma part, je me demande encore ce qui vient de se passer. Avons nous fait un rêve commun ? Est-ce seulement possible ? Peut-être me suis-je adressé à un pan étrange de ton subconscient et toi, tu dormais paisiblement pendant ce temps. Toujours est-il que je ne retrouve plus une seule trace de ce songe dans tes souvenirs, juste un résidu de sensations confus.

    En vitesse, tu enfiles un survêtement par dessus ton caleçon et tu attrapes un T-shirt à la va-vite. En passant devant le miroir de l'entrée, tu bloques sur ton image. Tu regardes tes séquelles encore visibles sur ton visage, le bandage autour de ton torse, les horribles griffures violacées qui zèbrent ton bras. Ne t'inquiètes pas, les cicatrices, ça fait toujours très viril. Bon, il suffit de ne pas dire que c'est une fille qui t'a fait ça et tu gardes une certaine crédibilité.

    Pour une raison étrange, pour ma part, je ne voyais que nous. Non pas toi seul, mais nous. En me concentrant sur cette image, je pouvais même imaginer en transparence les longues cornes torsadées sur ta tête que j'avais du porter jadis. Ce n'était qu'un beau rêve : en fait de cornes, il ne s'agissait que du porte-manteau qui se dressait, impassible, derrière nous.

    Tu inspires profondément et ouvre la porte, toujours torse nu, le T-shirt encore à la main sans même prendre la peine de regarder par le judas quelle était la personne qui te réveille éhontément à 10h du matin.

    Ne t'inquiètes pas, je suis sûr que derrière cette porte se trouve une riche héritière, jolie et intelligente de surcroît. Elle vient simplement demander des nouvelles parce que contrairement à ce que tu as l'air de croire, il y a des gens qui tiennent à toi !

    Non sérieusement, de qui je me moque ...

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Angélique Metaxàs
BLAZE : Ptite Louve
CREDITS : by Julius (Sweetie Plum) ♥ / Santa Secret (Alcide) ♥ / Santa Staff ♥/ Ikaar ♥
FACE : Saoirse Ronan
DOLLARS : 3052
SACRIFICES : 183
PORTRAIT : Tu es comme dans mes rêves les plus fous. 726996tumblroc032mX5QK1tvdu5mo3250
ANNEES : 27 ans
CŒUR : Célibataire. Elle se découvre, hésitante. Ce n'est pour le moment qu'une distraction malvenue à laquelle elle résiste.
RÉINCARNATION : Harmonie + Panthéon Grec
TALENT(S) : Vague Apaisante (Active) / Persuasion (inactive) / Imperméabilité aux manipulations des créatures et déités (inactive) // Facultés: Babel (actf) et Charisme Céleste (actif, gain calendrier avent)
OCCUPATION : diplomate, médiatrice au consulat
GENÈSE : Primus. Stade 3 acquis. Consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : Ses engagements pourraient lui valoir des ennuis. Elle se tient à ses promesses, quoi qu'il puisse lui en coûter, selon les circonstances. - Ses proches. Elle tient énormément à sa mère, à ses amis. Elle pourrait prendre des risques, ou se retrouver entraver si on les menaçait.
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Tu es comme dans mes rêves les plus fous. - Jeu 17 Jan - 1:00

Cela fait quelques jours que je chemine à pieds entre mon logement et le consulat. Quelques jours que je n'ai plus vu l'une de mes connaissances, que l'on peut dire être mon ami, l'un des rares en cette ville, qui ne fasse pas partie de mon cercle de collègues, de clients ou de simples connaissances. Où peut-il être, je n'en sais trop rien, mais cela m'inquiète, sachant que peu s'en soucierait....

Alors je fouille, je me renseigne. Auprès des forces de l'ordres, de l'hôpital. Là. Trouvé. ll semble avoir été agressé. On ne me permet pas de le voir. Il a besoin de repos, qu'on me dit... Soit. Je pousse mes investigations un peu plus loin et arrive à dénicher son adresse. Alors j'attend qu'on l'autorise à repartir dans ses pénates, soucieuse entre deux réunions, entre dossiers à traiter. Je veille. Et après quelques jours passés, j'ose m'aventurer dans ce quartier inconnu, bout de papier en main, sur lequel est annoté l'adresse trouvée. Je passe devant un immeuble, puis un autre, jusqu'à arriver au lieu noté. Un peu fébrile, ne sachant trop quoi lui dire, je parviens à la porte d'entrée, à laquelle je toque, pas très sûre de ma démarche, mais il est trop tard pour faire marche arrière. J'entends du bruit au dedans. La porte s'ouvre et le voilà, torse nu... Tombé du lit? Il semblerait...

"-Bonjour Karl. J'espère que je ne te déranges pas... J'ai appris que tu avais été blessé, et le personnel de l'hôpital m'a refoulé, quand j'ai demandé de tes nouvelles... Que s'est-il passé? Tu... Tu vas bien?"

Sourire hésitant aux lèvres, regard inquiet, la question est posée. Oui, je me suis inquiétée du pire, à en avoir la boule au ventre de craintes... Mais il semble aller assez bien. Debout sur ses deux jambes, et non alité ou autre... A voir s'il acceptera la conversation ou me fermera la porte au nez.. Ce que je pourrais sans doute comprendre, à débarquer sans avoir prévenu d'un éventuel passage, alors qu'il est encore visiblement convalescent... Andouille... Je pouvais au moins songer à lui téléphoner... Certes je n'ai pas son numéro, mais ça... Ca peut bien se trouver... Non?

"-Désolée de ne pas t'avoir appelé ou autre... Je n'y ai pas songé... Si tu veux te reposer, je peux repasser plus tard? Ou attendre un jour de pluie pour m'abriter dans ta voiture quand tu reprendras la route...."

Cette fois, c'est un air amusé qui se voit sur mes traits... Certes être à pieds me conviens tout à fait... Mais par gros temps, pluie ou simplement températures assez basses, je ne disais pas non à me faire conduire en taxi... Et c'est comme ça, qu'on avait lié connaissance, tous les deux.. Sur le trajet assez régulier... Pour le boulot. Pour le plaisir de discuter.. Tout simplement. Et en parlant, je ne pouvais m'empêcher de me demander combien de personnes lui avait demandé de ses nouvelles, lui avait souhaité un bon rétablissement.. Peu certainement. Un chauffeur de taxi comme tant d'autres, si non disponible, un autre le remplacerait... Et bien pas moi. Le sens des habitudes, peut-être...
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Tu es comme dans mes rêves les plus fous. - Jeu 17 Jan - 20:36

Par les saintes cornes de pan !

Manifestement, tu es aussi étonné que moi et reste un moment sans rien dire, la bouche ouverte d'étonnement avant de te remuer et d'enfiler vite-fait ton T-shirt.

"Mademoiselle Meta ... Angélique, pardon."

Cette femme est absolument ... Woah, il n'y a pas de mots ... Ses yeux te transpercent et viennent me frapper de plein fouet en un revers douloureusement plaisant. Ce visage, juste angélique, ferait pâlir d'envie la plus courtisée des Nymphes. Plutôt de petite taille, elle fait partie de celles qu'on a envie de protéger à tout prix.

Pour toi, dont le physique n'est que secondaire, tu vois dans cette présence une révélation que tu n'oses même entreprendre de comprendre. Quelqu'un s'est effectivement fait du soucis pour toi, et ce quelqu'un est ... Elle. D'après ce que je lis dans ta mémoire, cette femme est l'une de tes clientes les plus fidèles. Tu t'es profondément attaché à elle et à vos discutions diverses et variées sur la route toujours trop courte à ton goût. Avec elle, tu t'es mis à redouter le soleil et chérir tous les degrés qui pouvaient laisser place au froid. En fait, simplement redouter de la voir préférer la marche à pied.

Cette femme est gentille, intelligente, intègre, et s'intéresse visiblement à ton bien être. Pour toi, il ne t'en faut pas plus et tu commences à éprouver des sentiments forts, une reconnaissance infinie pour juste l'avoir là, sous ton nez, le regard soucieux et la timidité dans la voix.

Cependant ... Il y a autre chose. Crois-moi, je m'y connais très bien en attrait physique et moral et cette petite exerce un charme presque surnaturel, à la limite du divin. Toi, tu ne le perçois même pas, il n'a que peu d'influence par rapport à tout ce que tu ressens actuellement pour elle. D'ailleurs, jamais tu ne l'avais vraiment regardée avant, toujours sur son siège à l'arrière, vos yeux ne se croisaient que vaguement dans le rétroviseur de ta voiture, inaccessible, regards complices pourtant. Elle fini de parler, tu souris à sa dernière tirade.

Tu reprends très vaguement contenance en laissant échapper un rire un peu incrédule. Pourquoi elle ? Elle qui doit être tellement occupée, qui doit être vraiment importante ? Pourquoi prendrait-elle la peine de venir jusqu'ici ? Peu t'importe en réalité, tu ne veux pas te poser ce genre de question pour le moment.

"Tu as très bien fait de passer. J'avoue que je ne m'y attendais absolument pas et ça me fait vraiment très plaisir. Je t'en prie, entre. J'espère que tu n'as pas peur des chiens."

Un regard dans ton appartement où tes deux grandes bestioles aux queues remuantes se retiennent avec grand peine d'aller saluer amicalement la nouvelle venue. Ton appartement est propre et plutôt bien rangé et tu te félicites intérieurement d'avoir toujours su garder une certaine rigueur dans ton ménage, juste au cas où une jolie blonde viendrait toquer à ta porte.

Tu fais un geste vers la petite table de la cuisine où tu l'invites à s'asseoir. Déjà, tu t'empresse de faire chauffer l'eau et faire griller des toasts pour un petit déjeuner en tête à tête. Déjà, la cuisine embaume du parfum de pain grillé.

"Oui, j'ai eu un accident de voiture. Pas avec mon taxi, rassure toi, je conduis trop bien pour ça..."

Pathétique ...

"En fait, j'étais à pied et je suis tombé du trottoir alors qu'une voiture passait. C'est vraiment trop idiot comme accident. Ç’aurait pu être bien plus grave mais ça m'a quand même coûté une semaine de salaire."

T'aurais du dire que t'avais été attaqué par cinq voyous baraqués et leur molosses et qu'ils t'avaient séquestré et torturé pour que tu leur donne l'adresse de cette jolie blonde. Un peu d’héroïsme, nom d'un bouc ! Pendant que tu parles, je ne peux m'empêcher de détailler la demoiselle à travers tes yeux. Je me demande si ça se voit, de l'extérieur.

"Alors, thé ou café ? Et tes œufs, tu les aimes comment ?"

Tu as demandé ça avec un ton enfantin, presque amusé, simplement heureux qu'elle se soit donné la peine de venir juste pour te voir. Pour ma part, coincé dans ta tête, j'entame une lutte que je sais perdue d'avance pour faire fonctionner mes pouvoirs, te convaincre que la traque est bien trop belle pour la laisser filer, mais tu la respecte beaucoup trop pour ça. Pour toi, la drague n'est pas du domaine de la chasse, mais bien du jeu, et tu rêves que cette Angélique puisse vouloir un jour y jouer avec toi.

Karl, ne cherche pas, cette fille est beaucoup trop bien pour nous. Nous allons devoir passer le restant de notre existence à ce qu'elle ne s'en rende jamais compte. Deal ?


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TALON(S) D'ACHILLE : Ses engagements pourraient lui valoir des ennuis. Elle se tient à ses promesses, quoi qu'il puisse lui en coûter, selon les circonstances. - Ses proches. Elle tient énormément à sa mère, à ses amis. Elle pourrait prendre des risques, ou se retrouver entraver si on les menaçait.
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Tu es comme dans mes rêves les plus fous. - Mer 13 Fév - 17:41

La porte s'ouvrant sur le conducteur de taxi m'apporte un soulagement auquel je ne m'attendais pas. L'incertitude et l'angoisse s'envolaient en le voyant plus ou moins bien portant, bien ancré sur ses jambes et non flageolant risquant de tomber. Il semblait surpris de me voir me pointer à sa porte.. Je ne m'y serais pas attendue non plus, et pourtant.. J'étais bien là.

"-Des chiens? Non, rassures toi. En général, les animaux m'aiment bien. Ils sentent sans doute que je ne leur ferait pas de mal, et ne se méfient donc pas.. Des demoiselles? Elles sont jolies."

Souriant, entrant à l'invitation du jeune homme, je tends alors mes mains doucement, paumes vers le haut, ne fixant pas le regard des chiens, plutôt en observant le logement de mon ami, que les canidés se sentent à l'aise et puissent me flairer, connaître mon odeur et ainsi faire connaissance tranquillement, sans les brusquer. Je souriais en sentant l'humidité des museaux contre ses paumes, ne m'autorisant qu'alors à tester les caresses. Chose visiblement appréciée.

"-Comment les as -tu appelées? Avec elles deux chez toi, tu dois être à l'abri des tentatives d'effractions, non?"

Les deux chiennes étaient de taille assez grande, pelage immaculé, poil hirsute... Elles semblaient gentilles de visu, mais sans doute redoutables pour protéger leur maître. De bien belles gardiennes... Qui semblaient ne demander que des calins de la part de leur visiteuse improvisée. Ce que je leur offris avec plaisir.

"-Une voiture!?

Je relèvais les yeux pour le fixer, intriguée. Les stries sur son bras me semblaient plus dû à une agression qu'à avoir été percuté par un véhicule.  Le bandage des côtes, le visage abîmé pouvaient en effet témoigner d'une collision... Mais dans les deux cas, et qu'il ne voulait pas en parler, soit. Je n'irais pas chercher la petite bête. Je n'étais pas là pour ça.

Elle t'a méchamment amôchée, dis donc. Je comprend mieux pourquoi l'hôpital n'a pas voulu me laisser venir te voir. Le repos était plus que nécessaire.."

Tant qu'il s'en remettait, c'était le principal. Nous n'étions pas suffisamment proche pour qu'il s'en confie naturellement, d'un autre côté.

"-Je ne serais pas contre un café, sucré si tu en as. J'en aurais bien besoin pour boucler la journée sans être sur les rotules. Brouillés, les oeufs, s'il te plait. Ou au plat, n'importe, ce que tu préfère et qui ne t'enquiquine pas trop. Je viens à l'improviste.. Ménages toi quand même."

Amusée par l'enthousiaste de Karl, je me rends compte qu'il ne doit pas avoir beaucoup de proches. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que je vienne ici, pour voir comment il allait... Et pourtant j'aurais été mal de ne pas le faire. Je ne comprenais pas ce qui arrivait. Cette boule au ventre à l'annonce de son accident. L'angoisse à l'hôpital quand on m'en a légèrement mise dehors... L'attente interminable avant de voir ce qu'il en était... Que se passait-il donc? Cela ne me ressemblait pas. Il était rare que je m'inquiète ainsi pour quelqu'un. Pour une personne que je pouvais considérer comme un ami. En qui j'avais confiance. Ils étaient rares, en effet...

"-Tu semblais sacrément surpris de me voir à ta porte... Tu ne m'attendais pas moi, ou tu ne t'attendais pas à ce que quiconque ne vienne s'enquérir des suites de tes blessures?"

Enfin l'un en face de l'autre, réellement, et sans cette barrière des sièges avant et arrières des taxis, j'ose faire vraiment connaissance, le questionner sur lui, sa vie, ce que je n'aurais sans doute pas fait auparavant. Il était plus qu'un chauffeur de taxi que je côtoyais de temps en temps, et je me promettais de toujours avoir du temps. Pour recommencer ce genre d'entrevue plus personnelle, loin du travail. Qu'on sorte de nos casquettes professionnelles. Qu'on soit plus.. humains? Tout simplement...
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Tu es comme dans mes rêves les plus fous. - Mar 19 Fév - 21:07


"Je te remercie pour elles." Tu dis en riant de les voir aussi accueillantes. Gentilles, elles l'ont toujours été et tu le sais, mais là, tu t'étonnes de les voir aussi joyeuses, comme si elles avaient attendu ce moment depuis longtemps avec impatience.

"La petite, c'est Sheila, et la grande, c'est Joëlle. J'ai pas vraiment eu le temps de leur choisir de vrais prénoms alors je les ai appelées d'après les personnages principaux d'une série que j'aime bien. Je les ais recueillies dans refuge pour chiens maltraités, elles étaient seulement appelées par des numéros."

Sa question suivante te fait sourire mais me tend un peu. Souhaiterait-elle nous cambrioler ? Si c'est le cas, c'est avec un grand plaisir, elle peut même nous attacher au lit.

"Je t'avoue que je me fiche pas mal. Je voulais des copines, pas des flics domestiques. Mais c'est vrai que de me voir sortir avec elles a du pas mal dissuader d'éventuels éclaireurs."

La belle a l'air sincèrement rassurée de te savoir sur pieds. Elle te détailles un peu, et te sourit. Pour ta part, tu prends un électrochoc de la voir aussi soucieuse et aussi naturelle devant toi. Je pense que c'est le premier d'une très longue série que tu vas ressentir quand tu seras avec elle, du moins, je l'espère.
Tu t'affaires dans la cuisine et tu t'appliques à lui faire des œufs brouillés. Fort heureusement, tu te débrouilles plutôt bien en cuisine, un vieux réflexe que tu as gardé de l’Europe et que tu cultives avec soin. Pendant que les œufs cuisent tranquillement dans leur poêle, tu sers le café avec un peu de mousse de lait et du chocolat rappé. Elle t'a dit de ne pas t'embêter, mais pour elle, aller pêcher un saumon sauvage dans le nord juste pour lui faire des sushis ne t'embêterais pas. C'est pas tout les jours que tu reçois du monde, tu allais essayer de faire les choses bien.

Pendant que tu t'affaires, l'ange garde le silence. Si j'étais d'humeur joueuse, j'aurais presque pu dire qu'un autre ange passait, mais je ne sais pas comment tourner la phrase pour que ça fasse bien. Toi, tu amènes le plateau avec les toasts tout juste chauds, les assiettes avec les omelettes et les cafés. Le tout est assez élégamment présenté.

Tu regardes Angélique dans les yeux presque sans pouvoir t'en empêcher, prisonnier volontaire de ces saphirs. Ce qu'elle dit te désarçonne sur le coup, déjà perturbé par la contemplation, il te faut quelques secondes pour trouver ce que tu vas bien pouvoir répondre.

"En réalité..."

Bon, tu vas tabler sur quoi ? Honnêteté ? Baratin ? Flirt ? J'ai ma préférence, personnellement, mais je n'ai pas voix au chapitre. La vérité n'est pas si mal, tu opte pour cette solution. Elle est dans ton appartement volontairement, après tout, tu sais d'instinct que tu ne devrais pas en faire des tonnes pour l'impressionner, être juste toi-même.

"Effectivement, je ne m'attendais pas à ce que beaucoup de personnes viennent prendre de mes nouvelles. Je suis assez solitaire après tout. Mais le fait que ce soit toi qui t'ai donné la peine de venir ... "

Allez, plante pas le truc.

"C'est au delà de mes espérances. Ça rattrape largement toutes les visites potentielles que j'aurais pu avoir. Non, je ne m'attendais pas à toi, j'ai du être un saint dans une autre vie."

Hey ! Pas mal !

Tu t'accoudes face à elle, te permettant de te rapprocher alors que tu remues ta cuillère dans ton café. Pendant une minute, ton regard se porte sur le liquide noir et ses yeux te manquent déjà. Confusément, tu te rends compte que ta main s'est posé tout près de la sienne et, cependant, tu n'as aucune envie de la retirer, éprouvant presque du trouble à la sentir toute proche de toi.

De quoi vas-tu lui parler à présent ? Des questions, tu en as plein mais tu ne sais pas par quoi commencer. Tu as peur d'être soit trop bateau ou soit trop impoli.

"Ceci dit, à ton tour. Dis moi ce qui t'as motivé à te mêler à la basse population, princesse ! Je te manquais tant que ça ?"

Tu as dit ça de manière faussement désinvolte, le regard pétillant de malice. Tu espère secrètement qu'elle t'accompagnerait dans ton petit jeu. Comme tu es naïf, Karl.

"J'espère que tu as pu lever le pied un peu sur ton travail."

Les souvenirs me disent que la dernière fois qu'elle est montée dans la voiture, tu souhaitais sincèrement l'inviter à sortir. Après prospection, elle t'a dit qu'elle n'avait le temps de rien faire en dehors de son boulot, c'était quelque chose que tu trouves triste, au delà de l'aspect purement égoïste, tu souhaites surtout qu'elle trouve son bonheur par delà sa profession. Naïf, Karl.

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