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too glam to give a damn (sinead)

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too glam to give a damn (sinead) - Mar 26 Mar - 19:46


what a plot twist you were
sinead & selda ou les super-nanas
⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅

Dans le crâne, les missions à accomplir s'énumèrent, et celle-là se raye. Vite fait, bien fait. Sans Ruben collé aux basques, qui plus est. Pas d'effusion, pas de phalanges égarées dans les traînées d'un vermillon noirâtre qui s'étalent derrière la benne à ordure. Ruelle déserte, presque offert sur un plateau, le sang qui se disperse et ses mains qui se crispent, rangent l'arme, terminent le travail sans s'égarer. Ces moments où ça la tiraille, de manière presque insupportable, appétence pour ces tatouages éphémères nourrissant ses paupières. Pulsation familière, apprivoisée, rejetée durant ces semaines, ces mois, à se faire talonner de près par le sicario. Impossible de laisser l'oracle parler, face à lui, toute occupée à museler les visions potentielles dans la terreur viscérale de se trahir. Y'aurait plus manqué que Ruben soit le premier à le découvrir officiellement, là où Jan, l'un des seuls réellement au courant, continue de se taire à ce propos. Secret bien gardé, même des siens, qui titille pourtant la Miralles, à se retenir in extremis. Tentation dans l'interdit, un moment que ça n'a plus brodé ses cils de ces prophéties sur commande. Loin du carnage nocturne qui ravage les méninges d'ombres insaisissables. Peut pas pourtant, la brune, s'attarder à ce numéro-là. Pas ce soir. Pas même dans la solitude qu'offre le pan d'impasse dénué d'âme. Un dernier truc clignote en bas de liste des trucs à faire. Un nom, sonnant différemment des identités décimées cette dernière semaine. Pas qu'elle n'ait jamais rêvassé à l'éliminer, elle aussi, sans que ça se concrétise. Pas même dans le dernier tête à tête, au mois de janvier.

Elle a encore dans les veines l'adrénaline du meurtre programmé. Les gestes froids, méticuleux, qui défont les vêtements et laissent la carcasse se geler un peu plus encore sous la douche. Elle a dû zapper de payer des factures, pas assez assidue avec le courrier, truc auquel elle devrait faire plus gaffe. Surtout en hiver. Billets pourtant soigneusement accumulés, juste un oubli à la con, qui la condamne à s'éclairer comme elle le peut en attendant de trouver un moment pour envoyer tout ça. A se faire aussi méthodique dans l'enchaînement qui l'extraie de la douche. Le regard qui se souligne de noir, les lèvres qui rougissent sous le maquillage. Que quand elle se perd dans les bars, que les traits s'affirment, que les mèches s'alignent. A jouer des ciseaux pour tailler dans la tignasse qui se perd devant ses yeux, comme une fois tous les trente-six du mois, depuis une dizaine de piges. P'tetre qu'elle devrait penser à changer de coupe, laisser respirer son front, un jour. La flemme. La flemme et pourtant, c'est le haut échancré qui se glisse le long du buste, dentelle qui mordille l'encolure, les bagues qui se glissent aux doigts comme un vieux rituel. Celui au cours duquel elle se rappelle, de ce que ça fait de se faire belle. De dégueuler sa confiance un peu plus encore qu'à travers ses airs effrontés et son menton naturellement bien droit, mâchoires bien alignées. Pas l'intention de se faire jeter de la boîte à peine le premier bout de sa bottine posée dans le décor. Réaliste, la sicaria, et sûrement fière, au point d'pas avoir envie de se pointer en short et sweat dégueulasses comme la dernière fois. Le pantalon noir cintre les jambes dans une précision inégalable, et l'inénarrable veste en cuir calée sur le dos, elle se barre. Trace sa route, sans trop savoir.

Pourquoi, elle y va. Comment, ça s'est décidé. La musique bouscule ses oreilles, la veste se défait, chaleur qui brusque les parcelles de peau dénudée et regard qui se met à se balader. Pénombre tamisée, faut du temps pour s'y habituer, déambuler jusqu'à une table un peu à l'écart et s'y installer. Pas forcément envie qu'on la voit en sa compagnie. Que ça jase, encore, comme la dernière fois, comme avec le Russe, même si dans le fond, ça n'a probablement rien à voir. Dans les tympans, la musique échauffe, délie légèrement les muscles encore tendus de la lutte précédente, appréhendent déjà la suivante. Un peu emmerdée, p'tetre, d'avoir que vingt minutes de retard, et s'rendre compte que c'est pourtant elle qui se pointe la première. L'agacement la titille, margaritas qu'elle commande sans laisser le choix à la Reed. Y'avait qu'à être à l'heure, ou du moins, moins en retard. Elle l'attendrait même pas pour trinquer à ce non-rendez-vous-bizarre-et-inapproprié, si au milieu des silhouettes allant et venant à proximité, c'était pas elle qu'elle songeait reconnaître. A lever son verre, le laisser scintiller sous les spots rougeoyants, appel de phare dans l'obscurité.
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too glam to give a damn (sinead) - Sam 6 Avr - 22:23



too glam to give a damn


Qu’est-ce qu’elle fout là ? Une connerie, encore une. C’est ce qu’a l’air de lui signaler son reflet. Et en même temps, on ne peut pas nier qu’une partie d’elle est très curieuse de voir sur quoi cette entrevue avec Miralles peut déboucher, ce que cette affaire peut apporter. Le lieu de rencontre, boîte neutre dans un quartier neutre et central permet d’éviter des dérapements. Il faut juste espérer que ce soir commandante et sénéchal ne se croisent pas. Mais ça a l’air soldé, leur querelle. Une bonne chose dont elle n’a pas besoin de se préoccuper ce soir.

Court vêtue, profitant du redoux de la mi-mars, Sinead a dénudé ses jambes et a pris le taxi jusque dans Downtown. Sans armes, si ce n’est ses poings et ses dons, elle préférait ne pas trop tenter le diable -quoique sa réputation de briseuse de couilles la précède dans les ruelles mal-famées. Enfin, disons que l’aller en taxi était le plan originel, jusqu’à ce que le taxi soit pris dans un embouteillage imprévisible pour qui connaît la circulation tardive dans Arcadia, ralentissement et immobilisation causés par un accident. Payant le quart de la course, puisqu’on venait tout juste de pénétrer dans l’est de Downtown, elle s’extirpe du véhicule et se résout à finir le trajet à pieds, ce qui ne va pas la mettre en avance. Ça la réchauffera, au moins. Le pas assuré, elle arrive enfin au Carmine avec du retard sur l’horaire prévu -et elle n’aime pas vraiment ça, voyez-vous-, qu’elle connaît surtout pour y avoir chopé plus de personnes qu’elle n’a de doigts, quand elle avait la vingtaine et qu’elle ne sélectionnait pas vraiment ceux avec qui elle couchait. En espérant que l’issue soit aussi heureuse, ce soir. Oui, on va dire qu’elle a fait du chemin depuis, même si on n’y croirait pas vraiment, à regarder de loin. À l’entrée de la boîte, armée de son plus beau sourire et d’un décolleté plus que pigeonnant, elle obtient le sésame et pénètre dans l’enceinte à moitié plongée dans la pénombre, à moitié éclairée par des spots aveuglants.

Dans la marée humaine, la rouquine rehaussée de quelques centimètres grâce à ses talons se fie à son instinct, et plus particulièrement à sa connaissance des auras pour naviguer entre les silhouettes plus ou moins anonymes. De plus en plus de jeunots dans cette boîte, y a-t-elle vraiment encore sa place ? Elle balaie la question lorsqu’elle repère son rendez-vous accoudée au bar, avec … des margaritas ? Hum, l’alcool ne lui fera rien, mais ça fait bien longtemps qu’elle n’en a pas bu. L’occasion de voir si le goût a changé depuis qu’elle est devenue insensible aux alcools des mortels. La proie l’a débusquée aussi, puisqu’elle lève son verre à son égard et, jouant des coudes et des hanches pour traverser la foule de danseurs déjà bien fiévreux, elle arrive aux côtés de la brunette qu’elle salue en s’excusant -une première dans leur relation qui a surtout été à couteaux tirés : « Bonsoir. Désolée pour le retard ? Je vois que tu ne m’as presque pas attendue… » Le regard est appréciateur, autant sur le verre dont elle s’empare pour trinquer avec la latina, que sur la tenue de la compagne de cette soirée. En se penchant vers elle et en haussant un peu le ton pour couvrir la musique assourdissante, elle interroge : « Combien de gros lourds dans le secteur, déjà ? » Sans se compter, bien sûr, parce qu’elle sait qu’il y a moyen qu’elle en fasse partie rapidement, si Miralles est intéressée. Une soirée pour oublier leurs rivalités, pour laisser glisser, pour faire autre chose que se détester bêtement, traditionnellement.


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too glam to give a damn (sinead) - Dim 12 Mai - 21:20


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Semaines passées à refroidir un nombre incalculable de corps, la sicaria semble avoir perdu l'habitude du contact de ses semblables. Plus à l'aise dans le calcul glacial que dans les effusions sociales, ces derniers temps à jouer les ermites au fond de son appartement ou dans les tréfonds d'une ruelle à l'écart n'aident pas, visiblement. Pas qu'elle ait quelque chose contre les bars, à s'y égarer en solitaire pour s'armer de compagnie éphémère, ça fait un moment qu'elle n'est pas sortie. Rares sont ceux susceptibles de s'inquiéter de savoir ce que peut foutre la Miralles, tranquilles quand elle ne s'attarde pas dans les parages. Un peu plus encore depuis janvier, et ses beuglantes inégalées au retour du nouveau Commandante défiguré. S'armer des rênes au sein de la Calavera, lancer les ordres au lieu de s'y plier, première fois qu'elle s'y risquait et faut dire que ça semblait presque inné, quand c'était Jan qu'il fallait sauver. Personne pour qui elle serait sortie de sa tanière, depuis que tout se met à dérailler dans sa tête. Visions accueillies sur l'oreiller avec un peu plus de véhémence chaque nuit, et la crainte de porter en travers de la tronche le nom du carnage. Oracle qui se cache, qui assume pourtant enfin ce qui la heurte jusqu'au matin, défilé de visages inconnus, temporalité déformée, heureusement que le maquillage existe pour estomper les cernes qui creusent toujours un peu plus.

Pour elle pourtant, qu'elle renonce à ses plans de la soirée - à savoir, se vautrer sur son canapé et zapper devant sa télé, grande première, ça aussi. Qu'elle attend, à se trouver sacrément conne, et ruminer déjà derrière sa margarita. Pas beaucoup de patience, dans ce genre de cas, à s'imaginer l'offense d'une blague et de Reed qui ne viendrait pas. Le doute s'efface pourtant, dès qu'elle l'aperçoit, plus rapidement que l'air renfrogné qui décline seulement aux excuses présentées. « Presque pas non, juste vingt minutes. » Comme si elle était arrivée à l'heure, sagement, y'a le mensonge qui transparaît dans l'acidité d'un sourire en coin. Arrondir les angles, elle a jamais su faire, sûrement pas dans ce contexte qu'elle risque d'apprendre. Doigts arrimés au verre, la nuque se dégage d'un geste machinal, des mèches qui cernent les traits presque impassibles. Elle voudrait faire la gueule que ce serait complexe, pimpante de cette arrogance qui naît sous le regard de Sinead. Pas question de piques, pourtant, pas cette fois. Juste satisfaite d'avoir pris le temps de s'arranger, surtout quand la rouquine resplendit et que la brune ne prétend même pas réprimer un regard égaré. Etrange comme l'intention change, à se laisser approcher sans sortir les crocs, ou à peine. « Une bonne paire, et j'parle pas de ce que j'ai sous les yeux. » Qu'elle répond, approchant à son tour, avant de reculer légèrement, regard sans équivoque dégringolant la silhouette de la Reed de haut en bas, puis de bas en haut, à s'attarder sur le décolleté difficilement évitable. Et sourire en s'abandonnant à une gorgée alcoolisée, pour mieux ajouter. « S'ils rappliquent pas tous dans les cinq minutes, on aura de la chance. » Sa façon à elle de l'avouer, qu'ouais, y'a pas à dire, la Reed en robe, c'est quelque chose. Sûrement pas la première fois qu'elle se retrouve à prendre un verre en charmante compagnie, seulement, c'est quand même louche, sur le coup, de penser à la Reed comme ça. Comme ça l'était aussi, sûrement, de se retrouver pendue à ses lèvres en plein Delray, sans plus de cérémonie. Elle va pas prétendre qu'elle y'a pas pensé, depuis que c'est arrivé, comme à quelque chose de déroutant et de complètement irrationnel. Et sûrement que de se trouver là, ça l'est aussi, et que c'est bien ce qui l'a poussée à venir. Foncer vers l'incertain, après des années, des décennies à se mépriser. A siroter son verre, faut pas plus d'une minute, finalement, pour que ses prunelles sombres s'accrochent déjà à un importun.

Regard qui tue de chez Miralles, ça fait demi-tour dès que ses doigts se posent sur la cuisse de Sinead, l'air de dire, pas touche, ducon. Et le suivre du regard jusqu'à ce qu'il se noie dans la masse mal ordonnée, se complaire du contact qui s'attarde. « Validée comme piège à gros lourds, donc, j'espère au moins que tu danses mieux que tu ne te bats. » Hostilités lancées, près de son oreille, pour couvrir la musique et plus si affinités. Spontanéité effleurée, rupture brutale dans la routine installée ces derniers temps. Elle sait pas ce qu'elle fout, sait jamais trop en réalité, dans ce genre de moment, là un peu moins encore. « Fin, tant qu'tu me fais pas une gigue irlandaise. » Et laisser l'air narquois se noyer dans la tequila.

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