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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing

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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing - Ven 29 Mar - 11:53





That good ol' sound is ringing
They don't know what they're missing


Hey, mama, how's it going?
Can't see your body moving
Don't leave the party dying



☾☾Fin du voyage, début d'un nouveau ; la limousine s'arrête devant le club et on l'accueille toujours avec autant de délicatesse. Une jambe après l'autre, elle sort de la voiture et ses talons claquent depuis le bitume jusque dans le hall. Les quelques privilégiés d'Arcadia ont leurs entrées ici, à condition d'avoir le cercle social qui va avec. Des employés lui retirent son manteau pour aller soigneusement l'accrocher dans une penderie qui a même son garde pour protéger le tissu onéreux de toute tentative de vol. Après avoir remis en place les quelques mèches rebelles de sa chevelure Gisella dévoile une robe sobre et élégante, qui souligne parfaitement les courbures de son corps et ses jambes interminables. Pas besoin de faire de provocation, ici il ne s'agit pas de faire du gringue a part quand on le compte comme un moyen de divertissement. Gisella n'a pas la tête à séduire ce soir, elle s'apprête parce qu'elle a l'impression d'aller mieux quand elle prend le temps de s'occuper d'elle. Invitée par Andrei ce soir, elle aurait probablement préféré passer la nuit dans les bras de Nicolaus mais se freine largement ces derniers temps vis à vis de lui. Cette relation change trop vite, perte de contrôle – Maintenant le besoin se fait de se retrouver, d'être elle-même, avant tout ce bazar. Madame Dello Iavoco fait son entrée dans le club dans sa démarche légère et gracieuse, un bar privé, dont les couleurs rougeoyantes et les lumières tamisées lui rappellent son propre établissement.

Elle repère celui qui lui a fait part d'une invitation, remarque qu'il y a d'autres têtes influentes d'Arcadia de part leur porte-monnaie. Un sourire étire ses lèvres maquillées, elle s'avance vers lui et lui offre une bise. « Andrei, merci pour votre invitation ! Ma présence vous manquait-elle tant que ça ? » Avec ce qu'il se passe ces derniers temps à la Nuova Camorra, Gisella n'avait pas la tête à bavarder ou même à se montrer. Cela fait bien deux mois qu'elle n'a pas mis les pieds ici et l'ambiance lui manquait quelque peu. Elle ne veut rien laisser paraître, ni même son mal être quand à la pensée d'Alcide derrière les barreaux, ni même les questions qui viennent envahir son quotidien, à propos de Nicolaus, et à propos d'Ulysse quand la nymphe prend le dessus dans ses souvenirs. L'aura solaire de Gisella de nouveau dans la place, elle ne manque pas de complimenter son ami sur le choix de son costume dont l'on ressent la qualité sous les doigts. « Aurais-je manqué quelque chose ? ca a l'air d'être une fête ? »

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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing - Jeu 11 Avr - 13:44

that good old sound
gigi/andrei
Il salue, serre des mains et esquisse quelques sourires. Client devenu membre du staff, patron plus exactement. Le nouvel acquéreur avait tenu à rester discret sur son achat et, mis à part les employés, personne n'avait été mis au courant. Cette soirée servait de présentation du nouveau patronat, pour ceux qui ne le connaissaient pas encore. Depuis des années, presque d'aussi loin que remonte son arrivée à Arcadia, Andrei a fréquenté les hautes sphères de la ville. Habitué des réceptions et quelques galas, les portes du Harbor lui avaient été ouvertes après quelques mois. Et plus jamais il ne l'avait quitté. Il y retrouvait ses privilèges d'antan, les attentions particulières dont il avait bénéficié auparavant et qui s'était perdues avec le temps.

Les lumières tamisées, l'ambiance qui rappelle une ère révolue teintée d'une atmosphère de Moulin Rouge, le maître des lieux accueille ses invités particuliers. Il ne possède pas tellement d'ennemis, il n'a pas vraiment d'amis non plus. Quelques uns qu'il compte sur les doigts de sa main. Vorobiov sur toutes les lèvres, on le félicite pour sa conquête, nul doute qu'il saura préserver l'élitisme du club. Il hoche la tête, remercie ceux qui prennent la peine de lui glisser quelques encouragements. Tout était prêt depuis quelques mois déjà, la transaction finalisée la semaine passée, il avait du mettre de côté ses activités personnelles et mafieuses pour mener à bien son installation. Le dernier tiroir de son secrétaire possédait même une boîte de secours, regorgeant de quelques monstres chronographes d'exception. Il consulte celle qu'il a revêtu ce soir, l'élégance du métal gris vient compléter son costume bleu nuit. Vingt-deux heures et trente-deux minutes. Les lieux sont presque bondés, les employés ne tarderaient pas à ouvrir une des salles adjacentes pour agrandir l'espace. Les yeux foncés du brun croisent le beau visage de Gisella. Un franc sourire étire ses lèvres et il fait chemin jusqu'à la belle. Il rit à sa remarque, lui retourne le compliment en observant sa tenue parfaite, comme à son habitude. « Gisella. Heureux que tu sois venue. » Et c'était vrai. Car malgré les quelques sujets qui les séparaient, lorsqu'ils étaient entre les murs du Harbor, tous deux en faisaient abstraction. « Oh on ne fête pas grand chose. Si ce n'est que tu as devant toi le nouveau patron. », hausse-t-il les épaules, l'air malicieux. Le slave et l'italienne sulfureuse appréciaient la compétition. Et le bien que représentait ce club venait de propulser Andrei un peu plus haut, toujours plus haut, dans l'élite de la ville. « On dirait bien qu'on joue dans la même cour maintenant. » Il propose son bras, qu'elle serti du sien, et tous deux se dirigent vers le buffet où s'étalent les petits fours, des sushis, du pad thai et tant d'autres mets révoltants. L'outrancière richesse qui festoie alors que la ville est à feu et à sang. L'indifférence dégueulasse de cette classe fortunée qui ne connait plus, ou n'a jamais connu, le difficile quotidien du citoyen lambda. Andrei saisit deux flûtes de champagne, que promène un serveur sur un plateau, et en offre une à son invitée. « Santé. Alors, que se passe-t-il dans ton coin de la ville ? » Accord tacite, aucune mention de leur patrie respective.
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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing - Sam 13 Avr - 19:50





That good ol' sound is ringing
They don't know what they're missing


Hey, mama, how's it going?
Can't see your body moving
Don't leave the party dying



☾☾La mine bien que fatiguée, Gisella est ravie de se trouver là ce soir, elle espère oublier un peu tout ce qui vient lui torturer l’esprit ces temps-ci, vivre une soirée tranquille, comme avant tout ça. Andrei lui annonce donc les raisons de cette réunion surprise : Nouveau propriétaire ? Les sourcils s’arquent, mine agréablement étonnée, qui ne s’était pas attendue à telle nouvelle. Loin de là d’être le genre de mauvaise nouvelle, au vu de la proximité qu’elle a avec Andrei, elle espère qu’il la conservera parmi les privilégiés du club. « Vraiment ? Quelle excellente nouvelle !! Tu aurais dû me le dire, je serai venue avec un cadeau ! » Ils jouent dans la même cour, certes, c’est quand même un petit rire amusé qui passe les lèvres de l’italienne. Elle n’aime pas la concurrence, elle aime qu’on ne voit qu’elle, son hôtel, son prestige ; Mais Andrei ne sera pas rivalité à écarter, parce qu’il débute, n’est ce pas ? Il a beau avoir des siècles derrière lui, il n’a sans doute pas son expérience. Bras tendu à son attention, elle glisse le sien par dessous et se permet de lui souffler la réflexion « Il faudra connaître mes secrets si tu veux faire concurrence à mon hôtel, Andrei. » Sourire malicieux, elle garde son mystère, parce qu’elle sait d’avance qu’elle va aimer ce petit jeu de rivalité, où elle ne se gênera pas de lui faire la moindre réflexion qu’il s’agisse des serviettes ou de la propreté des tables. « Tu as intérêt à ne pas faire de faux pas je serai sans pitié avec toi. » petite réflexion en plus, histoire de mettre un peu plus de pression sur les épaules.

Elle ne refuse pas le champagne si gentiment proposé, elle le lève à son adresse après l’avoir remercié d’un sourire. « A ta nouvelle affaire ! » Parce que c’est ce qu’ils fêtent et qu’elle est réellement heureuse pour lui, ça lui donnera un peu de fil a retordre, et il aura d’autres histoires croustillantes à lui raconter, il la sait amatrice de potins et ici il aura de quoi la satisfaire. Le verre est porté à ses lèvres maquillées de rouge, elle s’en abreuve, il vient aux nouvelles. Ne parlons pas de sujets sensibles, ici la neutralité est de mise, alors elle fera fit de l’arrestation d’Alcide qui l’a envoyée six pieds sous terre. «  Mon nouveau restaurant marche a merveille, j’en suis très contente !     Mes suites vont sans doute être mises en travaux, je voudrais les moderniser, encore » Son hôtel représente toute sa vie, elle voue toute son énergie à son entreprise, alors quand il s’agit de ses projets elle pourrait en parler des heures. « Et donc, monsieur le directeur, pourquoi avoir pris propriété de ces lieux ? Quelles sont tes nouvelles motivations ? »

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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing - Jeu 2 Mai - 15:24

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gigi/andrei
Andrei est heureux, léger et un poil insouciant. L'apanage des grands hommes ne restait pas de faire prospérer leur empire ? Sans cesse en compétition, une question de pognon et d’ambition, le monde auquel il appartenait lui avait fait une place non pas pour ses beaux yeux mais pour ses fonds. L’argent n’avait pas seulement une place importante, mais siégeait comme régisseur, aux côtés du pouvoir. Le nom Vorobiov venait de faire une montée remarquée au sein de cette vie dorée, s’affichant un peu plus haut dans la bourgeoisie d’Arcadia. Lui qui n’était qu’outsider prétendait maintenant s’afficher auprès des fortunés réputés, n’ayant ni père ni mère comme passe-droit. Il bâtissait son nom seul, puisque dernier de sa lignée qui s’éteindrait avec lui. Elle lui parle de cadeau, il agite la main pour la rassurer. La brune n’avait aucun besoin de remercier son invitation par un présent.

Ils rient en chœur, s’amusant de la provocation qui ne cache nulle méchanceté. Le slave se rend bien compte de ne pas être de taille face à la belle propriétaire. Si lui avait acquis son bien par la seule loi du porte-monnaie, Gisella avait travaillé dur et travaillait toujours dur pour rester dans les meilleures adresses de la ville. Dommage que la perquisition de son hôtel ne lui ait pas rendu service. « N’essaierais-tu pas de me faire peur, Gisella ? », qu’il répond du tac au tac lorsqu’elle déplore la qualité des serviettes en tissu. Le sourire aux lèvres, il apprécie la minutie qu’elle met à l’œuvre, notant même la tenue de quelques serveurs un peu démodée. Andrei l’écoute, profitant de l’expérience de la belle pour procéder à des ajustements plus tard, en coulisses. « Des secrets ? Quels secrets ? Tu es depuis longtemps un livre ouvert pour moi. » Le clin d’œil qu'accompagne la remarque reflète leur complicité déjà bien établie.

Les deux verres teintent et une gorgée est prise, ravissant de ces quelques bulles le fin palais d'Andrei. Il se sent porté par les félicitations, les accolades et l'ambiance festive. Tout ceci lui appartient. La moquette, les embrasures, les grandes fenêtres ornées de boiseries variées. Les tables cirées jusqu'au plus petit verre de saké. Et il n'en est pas peu fier. « Encore ? Il me semble que tu fais des projets. Remarque, je vais m'y mettre aussi avec le club. » Et déjà, le goût de l'entreprise et la vie d'indépendant le réjouissent.

Reprenant une gorgée de champagne, menant sa cavalière de ce soir jusqu'au buffet où il la laisse choisir le petit four de son choix. Lui ne s'est contenté un peu plus tôt dans la soirée que d'une gorge gracile et soumise. « J'en avais marre de dépenser mon argent ici. Là, il se retrouvera au moins à nouveau dans mes poches. Et puis, rentier c'est intéressant quelques temps, pas éternellement. J'ai besoin de marquer cette ville de mon passage, tu crois pas ? »

Il se souvient de sa venue ici, de passer les grandes portes à battant, traverser la première salle pour y déposer sa veste et partir à l'aventure dans ce club de jeux pour adultes. Il ne s'était plus jamais séparé de l'endroit, y tissant des liens et concluant quelques deals. « Et puis, dans ce club se concluent plus d'affaires qu'on y boit de verres. » Une manière pour lui d'avoir des oreilles un peu partout, alors qu'on garantit au Harbor une discrétion totale.
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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing - Sam 4 Mai - 8:10





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☾☾C'est assurément une belle soirée qui s'annonce, la bonne nouvelle du jour c'est l'acquisition de l'établissement par Andrei, car cela veut dire que des changements vont opérer et elle a hâte de voir comment il va s'approprier et personnaliser ces lieux. Est ce qu'elle essaye de lui faire peur en mettant en avance le succès déjà bien ancré de son hôtel ? Non, ou peut être que oui ? Qui sait ? Gisella est toujours partante pour un peu de rivalité tant que cela reste cordial ou sinon cela fini par l'obséder. Elle hausse les épaules, un brin de mystère, même s'il déclare qu'elle n'a aucun secret pour lui. Ah, s'il savait. Mais elle le lui accorde, parce qu'elle l'apprécie quand même bien et au delà du fait que bien des choses les éloigneraient en temps normal elle espère faire fit de cet aspect. Est ce que cela veut dire qu'elle est en territoire de la Bratva ? Est elle encore la bienvenue ? Elle espère que oui, parce que cela l'embêterait bien de devoir jeter sa carte de membre pour s'en faire une ailleurs. Et sur les dernières nouvelles de son hôtel cela a l'air de ravir son collègue de manière sincère. Les années passeront, le Ciao Roma deviendra toujours plus somptueux et elle espère un jour avoir sa cinquième étoile.

Marquer la ville de sa présence, tel le faisaient les pharaons dans l'histoire en bâtissant ces pyramides. C'est une chose qu'elle peut assurément comprendre. Elle voit exactement ce qu'il veut dire, puisqu'elle aussi avait l'ambition de se démarquer de son père et ne plus être simplement l'héritière de son père. Pour cela les rénovations et la modernisation du Ciao Roma ont aidé, mais elle compte bien aller plus loin en ouvrant plusieurs établissements jusqu'à se faire un empire dans la région puis dans le pays et enfin dans le monde entier. Elle voudrait faire concurrence aux grands noms des hôtels, elle a déjà une belle réputation et des services de qualité en plus d'avoir un bâtiment dont l'architecture est à couper le souffle.  Gisella sourit néanmoins, rares sont ceux qui ont le culot d'avouer ce genre d'envie. Elle attrape le menton de son hôte et ne résiste pas à l'envie de la taquiner un peu « Tu ne l'as pas déjà assez marquée avec tes deux jolies canines ? » Qui sait combien de personnes dans Arcadia sont passées entre ses mâchoires, celles qui ont dû y laisser la vie, celles qui s'offrent encore et son besoin sans aucun doute de nouveauté comme l'on déguste un nouveau vin. Ou du champagne, comme celui qu'elle a dans la main, elle relâche son menton pour porter son verre à ses lèvres de nouveau, le pétillant de sa boisson rafraîchit son palais.Elle attrape un petit four et en croque un morceau. Les arômes iodées du caviar se font déjà bien présentes et témoignent de la fraîcheur du produit, un bon point ! Elle se sentait déjà à la maison ici, mais maintenant que c'est lui la patron elle sait qu'elle va davantage prendre ses aises. « Maintenant que tu es le grand patron j'ai le droit de demander à ce que tu fasses une salle de soins esthétiques ? Ma peau est tellement sèche en sortant du spa...Et je rêve toujours de pouvoir me faire masser le dos tout en tenant mon Martini ailleurs que chez moi. » Elle aurait davantage l'impression de vacances, et ce sera sans aucun doute moins gênant de se faire masser par une personne qui n'est pas son employé. Problèmes de riches, il connaissent bien cela ici, le moindre détail compte.

Il est bien vrai qu'ici se concluent bien des affaires, elle en a fait elle-même ici avec d'autres partenaires clients, le genre de discussion autour d'une partie de poker ou même dans le jacuzzi. Assurément qu'il a bien fait de prendre possession des lieux, cet établissement a bien du potentiel, si bien qu'elle avait elle aussi envisagé de le racheter. Il faut croire qu'elle a été devancée, mais cela ne l'empêchera pas d'y mettre son grain de sel. « En parlant affaires, on pourrait en faire de bien belles. Qu'en dirais tu si l'on commençait par un partenariat ? Comme ça tu auras le plaisir de m'appeler associée »

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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing - Mer 29 Mai - 10:23

that good old sound
gigi/andrei
Les deux doigts fins qui emprisonnent sa mâchoire lui font hausser les sourcils. Presque deux cent ans, mais toujours aussi sensible au charme de la gent féminine. C'est quelque chose qui ne changera probablement jamais, un millénaire plus tard et il serait probablement toujours le même cœur d'artichaut.

Il se fend d'un sourire aux mots de sa belle invitée, un éclat vicieux dans les pupilles. Elle réveille sa soif, les crocs demandent à sortir et se faire une place dans la mâchoire qui veut exploser. Une grande inspiration, le refoulement de la créature sanguinaire et la faim passe. Il peut reprendre le cours de sa soirée sans devoir quitter la salle. Sa salle. Andrei observe l'Italienne croquer avidement dans une collation. « Est-ce que j'ai une si mauvaise réputation que ça ? Tu sais bien que non. Je veux marquer Arcadia, mais pas de cette façon », qu'il souligne, songeur. Ce n'est pas en rependant le sang et la mort qu'il voulait imprimer le nom Vorobiov, mais plutôt à l'aide d'or et de galas.

Il baisse les yeux jusqu'à capter le regard inquisiteur de Gisella, une lueur espiègle jouant dans les pupilles. « Alors maintenant que tu as fait les critiques, tu demandes un salon spécial ? Pourrais-je te suggérer, pour la prochaine fois, commencer d'abord par ta requête et terminer par tes remarques. En général, ça passe mieux. » Une gorgée de ce fantastique champagne brut Boerl & Kroff, les bulles viennent chatouiller son palais avant qu'il n'avale le mélange avant de continuer. « Figure-toi que c'est en cours. J'attends juste sur le géomètre et l'architecte pour débuter les travaux. Je te vois venir avec des massages thaï, non pas de ça chez moi. C'est pas le bordel du coin. », qu'il rabroue faussement son amie de longue date, puis hausse les épaules. « En attendant que cela se fasse, tu peux toujours demander à l'accueil des faveurs que mes employés seront ravis de te céder. »

La proposition bienvenue de la plantureuse brune le plonge dans une moue songeuse. Il soupèse le pour, le contre. Evidemment qu'une association avec le nom Dello Iavoco rapporterait gros. Bénéfice fiscal peut-être, même. On les savait bien entourés, les ritals, pour se faire de généreuses ristournes et retours sur investissement. Pas qu'Andrei ne soit pas lui-même maître en la matière, il ne souhaitait pas risquer d'entacher sa réputation avec un séjour en prison. « Serait-ce prudent ? Qu'en penseront tes gars de Little Italy ? Aux dernières nouvelles, nos familles ne sont pas en très bon terme. » Et c'était un euphémisme. La tension entre la Bratva et la Camorra était proche de son comble. Le slave en avait appris de l'histoire, lui qui était là depuis plus de vingt ans, les picotements dans l'air annonçaient une énième rixe.

« Non pas que faire affaire avec toi me dérange. C'est plutôt que le Ciao a vécu une période difficile, ces derniers temps. Ou je me trompe ? », soupçonne-t-il, la bouche occupée à reprendre une gorgée de liquide ambré et les yeux inquisiteurs. Evidemment, tout le monde avait été mis au courant de la descente de police dans le splendide établissement suite à l'arrestation de Bellandi.

Andrei toussote, presque mal à l'aise. « Sincèrement, tu devrais me comprendre si je te dis que je crains pour : notre santé à tous les deux. Et pour la réputation de mon nouvel achat. Si je me plante maintenant, c'est foutu. » Il la prend par le bras, emprisonnée sous son coude, et la traîne jusqu'à une terrasse surplombant un jardin. La lumière tamisée et la musique, qui leur parvient étouffée, rend la conversation plus discrète.

Le slave se permet d'allumer une cigarette sortie de son veston, accompagnée du briquet de circonstance. La flamme allume la tige, il porte le filtre à ses lèvres et relâche sa compagne de ce soir. « Sérieusement ? Bratva et Camorra, main dans la main ? » Tous deux savent que, malgré toutes les barrières qu'ils pourront mettre entre leur vie privée et les liens qui les relient à leur mafia respective, la dernière empiétera toujours sur la première. C'est ainsi, c'est finalement l'existence qu'ils ont choisi. Andrei brise ainsi leur promesse depuis longtemps respectée : pas de Don, pas de Pakhan, pas de mafia.
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That good ol' sound is ringing They don't know what they're missing - Mer 29 Mai - 21:35





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☾☾Calypso a toujours su réveiller les désirs enfouis des hommes, et Gisella sait tout aussi bien les manier. Il n'y a pas forcément quelque chose de lubrique dans les gestes qu'elle porte mais elle se plait toujours à faire preuve de charme et les voir réagir. Alors Andrei qui dévoile son joli sourire est une victoire pour elle, a force de le côtoyer elle sait comment il fonctionne et il sait aussi comment elle fonctionne. C'est ce qu'il y a de bien ici, elle peut être elle-même sans avoir peur de quoi que ce soit, qu'il s'agisse de sa propre réputation ou de la mafia. Ils l'ont convenu tous les deux, l'accord a été scellé comme il se doit. « Je vois très bien de quoi du veux parler.» Elle relâche son menton, l'éclat de malice dans son regard reste inchangé, il a besoin de se détendre, devenir responsable de ces lieux le rend peut être trop anxieux. Elle st heureuse de savoir qu'il compte bien faire quelques améliorations, elle lui fait confiance pour rendre ces lieux d'autant plus attractifs qu'ils ne le sont déjà, spa ou pas. Elle note cependant les quelques services de l'accueil, c'est une nouveauté de la maison et peut être qu'elle osera en profiter.

Il a le sourire, Andrei, il est heureux de son acquisition et elle l'est tout autant pour lui. Mais c'était compter les doutes qu'il émet d'être partenaire avec elle. Gisella ne tremble pas, elle ne nie pas les temps troubles que traverse son hôtel et pour autant il n'a jamais désemplit. Puisqu'ils n'ont rien trouvé qui l'associerait à la Nuova Camorra, il s'agit surtout d'elle, et de sa relation avec Alcide qui a mis un certain doute. Les vidéos trouvées pendant la perquisition ne rendront certainement rien, elle demeure innocente et l'hôtel aussi.

Mais elle comprend ses craintes et les respecte en hochant la tête. Il l’entraîne à l'extérieur, parce que la conversation devient sérieuse et qu'ils se voient obligés de faire mention de leurs camps respectifs alors que jusqu'ici leur relation est restée légère et amusante. Cigarette allumée sur les lèvres de l'oupyr, elle l'observe, il est pensif, ses réflexions se perdent même une fois à l'extérieur. Il a beau ne pas être totalement humain elle a toujours l'impression de pouvoir sentir sous ses doigts certaines émotions comme si elles étaient texturisées. « les relations entre la Bratva et la Camorra ne tiennent pas de mon seul jugement, je n'ai pas le moindre pouvoir là-dessus» Elle sourit, toujours, nullement anxieuse, nullement angoissée par cette conversation parce qu'Andrei est un ami et sans doute la seule personne de la mafia Russe qu'elle tolère. Elle n'a que de mépris pour les autres pour ce qu'ils ont fait à l'Eden Manor, pour ce qu'ils ont fait à Saturno; enlevé alors qu'elle s'en mordait les doigts, la lionne en cage. Andrei est différent et une partie d'elle-même espère qu'il saura un jour se détacher de ce groupe là, parce qu'il vaut tellement de fois plus. Et s'il change de bord, s'il vrille sa si plaisante personnalité alors elle tient quand même à l'avoir sous la main, et lui faire les quelques charmes de Calypso lui sera d'une grande aide. Pour le moment elle ne veut pas penser à cette éventualité, tout doit rester comme ça l'a toujours été.

L'italienne ayant laissé son sac à la réception se permet de glisser ses doigts aux lèvres de son ami, lui vole cette cigarette tentatrice et la porte à ses propres lèvres. « Ne te fais pas plus d'inquiétudes, Andrei il ne s'agira que d'un petit partenariat commercial sur l'aspect matériel de nos établissements entre toi et moi... Je ne vais pas t'obliger à afficher mon portrait à ton entrée, pas encore. Mais si tu préfères qu'on s'abstienne je me contenterait d'un pass VIP pour avoir osé m'envoyer sur les roses.» Un petit rire taquin, elle tire sur la cigarette, laisse échapper dans un soupir l'épaisse fumée et la rend à son propriétaire. Elle n'est pas sérieuse, encore une fois, Gisella aime faire de petites blagues en faisant croire qu'elle prend tout personnellement alors qu'il n'y a pas plus détachée qu'elle, sinon ils n'auraient jamais pu être ami et ils n'auraient jamais repoussé certaines limites.« Pardonne moi si je t'ai pris de court, saisir les opportunités dès qu'elles se présentent c'est ma spécialité. Mais détends toi maintenant, ce soir c'est en ton honneur que nous buvons ! Alors par quoi on commence ? La danse ou le jeu ?» Elle lève son verre de champagne à son attention et lève légèrement le menton pour en finir le fond d'une traite.


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