BLAZE : rage CREDITS : rage FACE : eddie redmayne DOLLARS : 2780 SACRIFICES : 524 PORTRAIT : ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04) CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd. RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes. TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++ FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours. OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime. GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue. TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber. JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend RUNNING GUN BLUES :
like old times ( sybille ) - Dim 30 Juin - 15:55
like old times
sybille & ikaar - mai 2019
Des mois qu’il n’a pas fichu les pieds dans le club. Des mois que Little Italy n’est plus visité par le Dieu au nouveau titre porté comme une étiquette sur le front. A l’apparence changée, aux traits volés d’un habitant croisé sur son chemin, l’aigle bat pourtant le pavé récemment souillé par le sang versé. Des Docks on en a entendu parler. De l’attaque, de la paix rompue, mais trop tôt pour faire des conclusion, trop tôt et surtout, pas dans son intérêt à l’heure actuelle; Les guerres entre clans, Ikaar n’en pouvait plus, la menace ailleurs, la vengeance ailleurs, loin des querelles de voisinage. La paix il l’a cherchée, entretenue. Ce n’était pas pour la détruire avec des accusations puériles, qu’il se permettait de dire. Mais il n’a plus rien à perdre, plus rien à protéger. Un Royaume qui le déteste en partie d’avoir obtenue une place qu’il ne mérite pas et l’autre attendant de lui qu’il soit à la hauteur de sa soeur. Des amitiés bafouées par cette quête éternelle d’un pouvoir dont il ne veut pas et pas des trahisons mettant à mal celles-ci. Puis des décès. Alan, encore, dernière victime de cette ville qui lui retire petit à petit les gens qu’il connaît et apprécie. Rien à voir avec perdre un membre de sa famille, peut-être encore un peu d’amertume envers le Dieu solaire. mais ils étaient proches avant tout ça et après tout ça, suffisament pour que sa mort ne fasse rien d’autres que raviver un brasier qu’il commençait à peine à maîtriser, le forçant à devoir envoyer une lettre à celle qu’il tâchait d’oublier et à tenir debout à une nouvelle éloge funèbre. Cette fois, il a osé aller les voir. Fiona, et Izaak. Un moment passé devant des plaques de marbre gravé avec les deux noms si redoutées jadis. Et pourtant il n’avait rien ressenti, hormis ce vide. Un vide qui lui disait qu’il en avait marre de tout, au point où les arrangements avaient été fait, pour le jour où lui-même cesserait de respirer, pour que les deux frères et la soeur soit réunis, finalement. Ils n’avaient rien à faire séparés. De la, le temps était venu de continuer à vivre comme il le faisait avant. D’élire un nouveau duc et de continuer à gérer leurs affaires. D’aller en thérapie, d’aller bosser au Teddy, de rentrer, et de recommencer ainsi de suite.
Recevoir le message de Sybille l’invitant au Silver, c’était une pause, dans cette normalité. Le genre d’évènement qui fait un peu bouger les choses dans cette morositée, lui rappelant qu’il y a quelques mois ils étaient à boire parmis la foule, à faire la fête. Il était encore libre, heureux, complètement aveugle au danger de cette ville qui lui avait pourtant arraché la moitié de sa vie, le parfait reflet d’un miroir. C’était une tout autre façon de copper avec le mal, ignorer son existence et danser pour oublier. Arrêt soudain de la fête au nouvel an, la vie revenant parfois, pour ensuite s’échapper dès la première mauvaise nouvelle annoncée au Roi désinvolte, moqueur. Pas inconscient pourtant. Autre apparence empruntée au cas où, Little italy traversé à pas pressé plutôt qu’en volant, il pousse la porte du Silver Arrow malgré le jour pointant encore son nez, les employés s'affairent à préparer la soirée du jour. Il s’annonce à l’entrée, nom d’emprunt qu’il utilise à chaque visite avant de s’engager dans le club, la visite à la gérante comme objectif qu’il attendait impatiemment le gorille surement entrain de prévenir la patronne que l’invité était là. C’était une bonne pause, nécessaire. De retrouver une amie qui ne connaît de lui que cette passion pour la fête. Qui ne l’a jamais connu qu’en étant l’exubérant Ikaar, qui avait réussi à surmonter le deuil, qui la regardait danser le sourire aux lèvres et les billets sur la table. Maintenant elle était montée en grade et lui aussi, plus de billets à donner et plus de danse, véritable amitié forgée autour d’alcool luxueux et de conversations sur le monde. Il a hâte de la retrouver, comme au bon vieux temps.
Les yeux ronds comme des billes, jamais personne hormis ses parents ne l'a regardée avec autant d'amour et d'admiration qu'à ce moment là. Il gazouille, la bouche grande ouverte et l'attention concentrée sur sa mère. Beníamin à failli ne pas être ici à cause de son hybris et de son accouchement catastrophe mais finalement il est là, il est bien là et tout à elle. Et elle profite allègrement de ces nouvelles sensations de maternité après la grossesse, elle n'a d'yeux que pour son enfant. Les tests de paternité ont conduit au résultat que celui qu'elle croyait être le père n'est pas, maintenant ça n'a plus d'importance, elle s'en occupe et profite seule de ce cadeau du ciel. Des baisers posés sur sa joue dodue, Sybille ne voit même plus le temps passer. Pourtant à son nouveau poste avec plus de responsabilités, elle a le privilège de pouvoir prendre son temps. Alors elle ne se prive pas d'emmener son fils pour pouvoir s'en occuper un maximum.
Ça tape à la porte, annonce l'arrivée de l'invité et son nom qui n'est pas le sien. La jeune femme se lève avec son enfant dans les bras un large sourire sur les lèvres et pose le petit dans son fauteuil pour aller saluer Ikaar sous les traits d'une toute autre personne. Elle ferme la porte derrière lui, qu'il puisse se libérer de cette apparence et qu'elle puisse surtout se glisser entre ses bras sans avoir l'impression de faire un câlin à un inconnu. L' étreinte amicale, Sybille dépose un baiser sur la joue de son ami et l'invite à venir s'asseoir dans le coin salon où son petit est déjà là en train de surveiller.
« C'est mon fils!» elle lui a déjà dit qu'elle avait accouché, il connaît sa tête et son prénom qu'elle lui a envoyé par texto quand elle a pu rentrer avec lui. Elle s'occupe de servir deux coupes de champagne, la boisson traditionnelle du Silver Arrow. En souvenir de ces fois là où elle dansait sur la table, qu'il était parmi de ces clients qu'elle séduisait de mouvements de hanches. Luca disait que cet endroit était une bulle hors du temps et que les vices n'avaient pas lieu d'être. Ici on célèbre l'amour, la sensualité, la passion charnelle. Alors il n'y avait pas à pousser les clients à la consommation et cela se ressentait et se ressent toujours dans l'attitude des danseuses. Elles sont détendues, profitent. Pour Sybille c'était pareil, elle aimait régaler leurs yeux mais ne crachait pas sur les pourboires.
Le temps est passé, ils ont évolué mais ont gardé cette complicité. Et Sybille est heureuse de constater qu'il n'hésite pas à venir la voir après une invitation. Les temps sont durs, elle espère lui offrir un instant simple comme au bon vieux temps quand ils finissaient la soirée à discuter sur tout et n'importe quoi. La Nuova Camorra passe une période difficile d'attaques après l'emprisonnement d'Alcide, mais il lui a aussi semblé entendre que le Royaume aussi avait perdu un Duc. Alan, à qui elle a coupé des doigts pour le punir pour ses excès, voilà qu'il est juste mort, assassiné. Ça allait bien finir par arriver un jour. Elle se doute que la nouvelle n'a pas dû être facile pour Ikaar, ils avaient l'air d'être amis.
« Je suis contente de te voir, ça fait longtemps...» Elle l'accueille donc dans son nouveau bureau, ils seront tranquille ici contrairement au bar de l'établissement. Elle lui tend sa coupe de champagne avec un sourire amical. « j'ai entendu les dernières nouvelles, je suis désolée... C'était un type bizarre mais il avait l'air très accroché au royaume.» elle ne le connaissait que de ce qu'on lui disait de lui. « J'ai pensé que ça te ferait du bien de passer ici, tu sais que t'es toujours le bienvenu»
BLAZE : rage CREDITS : rage FACE : eddie redmayne DOLLARS : 2780 SACRIFICES : 524 PORTRAIT : ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04) CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd. RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes. TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++ FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours. OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime. GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue. TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber. JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend RUNNING GUN BLUES :
like old times ( sybille ) - Ven 9 Aoû - 22:43
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sybille & ikaar - mai 2019
On finit par l’autoriser à rentrer dans les coulisses, les couloirs habituels qu’il longe, la porte du bureau qu’on lui indique, devant laquelle il se poste sans se tromper et à laquelle il toque, l’amie se trouvant de l’autre côté le laisse passer avant de fermer la porte. De là il laisse tomber l’identité volée, le métamorphe redevenant ce qu’il est, un peu plus grand, beaucoup plus roux que celui qu’il imitait. Le bureau il ne le connaît pas encore, habitué à l’autre, plus petit, dans lequel ils avaient bu du champagne bien des soirs, depuis qu’elle était devenue sous-gérante. Maintenant c’est elle qui gère, nouveau bureau, plus grand encore que le sien au dessus de son petit pub. Elle l'enlace puis dépose un baiser sur sa joue, familiarité qu’il accueille volontier comme au bon vieux temps, alors qu’elle s’échappe, désignant le second occupant du bureau.
Les yeux se posent sur le bébé un instant, petit poupon dont elle lui avait annoncé la naissance, qu’il a vu en photo, mais qu’il n’avait pourtant jamais rencontré avant. En l’observant il réalise à quel point ces derniers mois avaient changé son caractère, amplifiant des défauts et en réduisants d’autres, mais son aversion pour les bébés avait décuplé. Jamais à l’aise avec les enfants il n’a jamais prêté plus d’attentions à eux, hormis ceux de la famille bien entendu, Ikaar ravis d’être l’oncle ou le cousin éloigné d’une marmaille rousse. En temps que dernier né de la famille ce sont ses frères qui allaient devoir faire prospérer le nom de leur famille en priorité, pas forcément lui, désir de parentalité inexistant vu la relation qu’il entretenait avec sa meilleure amie depuis l’arrivée du dieu du soleil dans la vie de celle-ci. Ces envies de famille heureuse abandonnées, ce partage mit en place et accepté, parce qu’il l’aimait trop pour renoncer à elle malgré tout ça... Un foyer ce n’était pas une possibilité tout simplement, ni une vie ensemble, désirs oubliés et distance mise entre lui et ces gosses qu’il n’aurait jamais pour se concentrer sur le reste. Pourtant quand il regarde le petit être aux joues bien rondes, tout ce à quoi il peut penser c’est à cette microseconde, où il a compris sa grossesse. Cet instant si court de pur bonheur, quand il entretenu, pour quelques instant seulement, l’idée qu’il serait père bientôt. Soudainement, il aurait tout fait pour ce grain de sable dans l’univers, vulgaire amas de cellules à l’époque qu’il aurait accueilli avec tant de joie si la réalisation n’était pas tombée ensuite. Que cet enfant n’était pas de lui, mais de l’époux divin. Le retour à la réalité l’éloigne de nouveau de cette étape de la vie, douche froide, malgré ce statut de responsable de sa famille, malgré cette obligation planant au dessus de sa tête de procréer désormais. Ses parents n’auraient qu’à lui arranger un mariage, s'ils voulaient des petits-enfants, pour le moment seule option pour celui qui refusait de tomber deux fois dans le même piège. C’est le devoir pour le royaume qui l’attend, principalement, jusqu’à ce qu’il se prenne une balle entre les deux yeux, ou une autre mort l’attendant comme tout autre Roi et Reines avant lui. Il reprend conscience cependant, malgré cette vive douleur dans le torse qu’il réprime du mieux qu’il peut. Levant le nez vers Sybille pour lui décrocher un fin sourire mensonger comme beaucoup le sont en ce moment, pour cacher ce qu’il ne va pas, pour apparaître aussi ordinairement lui-même que possible. « Le fameux. » qu’il se contente de commenter, sans cesser de sourire néanmoins, en saisissant la coupe de champagne. Il aurait tout fait pour avoir un neptra a la place, ou n’importe quel alcool divin qu’il pourrait sentir pour noyer le poisson dans l’eau, et lui avec. Mais c’était la tradition ici, le champagne qui ne pouvait plus alléger son esprit, simple boisson de plaisir et non un échappatoire d’alcoolique.
Les yeux il finit par les détourner, les posant sur sa coupe dont il observe les bulles, tout en s’asseyant. Les temps ont changés oui, et rien n’était aussi simple et léger qu’avant. Cela faisait effectivement, longtemps. « Je sais oui, mais c’est beaucoup plus compliqué qu’avant. » Pour elle comme pour lui, pour le monde dans lequel ils tournent. Plus rien ne coïncidait avec le pass qu’il ressasse sans cesse, vivant dans cette nostalgie de ce qu’il n’est plus. Il lève la coupe et y trempe les lèvres, légère gorgée avalée, rien ne le pressait plus de boire désormais. « Mes responsabilités ne font que s’enchaîner, et rien que trouver un peu de temps où personne ne me demande quoi que ce soit, ou que je sois assez tranquille et énergique pour faire quelque chose… c’est très rare. Avec ton invitation j’ai eu l’excuse d’aller ”entretenir nos liens avec la Camorra.” Même si au final, c’est d’ordre privé et pas du tout en rapport avec eux. » Une excuse toute préparée qui a été servie pour expliquer son absence des affaires Killough, pour sécher, une nouvelle fois, ces responsabilités aussi bien royale que d’actionnaire dans l’entreprise de la famille… Surtout la dernière. « Il n’empêche que je devrais prendre plus de temps pour m'aérer l’esprit. Et quoi de mieux qu’ici où le champagne coule à flot. » Constat fait, le silver arrow offrait au moins ce grain de folie qu’il aime bien où rien n’a vraiment d’importance, tout le monde étant là pour s’amuser avec les autres, sans se prendre la tête, frivolité et influence d’Eros qui ne faisait qu’amuser le dieu celte, à la fois disciple du dieu archer et du dieu dramaturge, l’amour de l’amour et celui de l’alcool à foison. C’est peut-être eux qu’il prierait, si tel était fait le monde. L’un pour lui garantir l’amour qu’il a perdu et l’autre pour s’assurer que sa coupe n’est jamais vide.
Moins plaisant sujet, mort des disciples de leurs camps. « Je sais aussi pour Gus. Je suis désolé. » L’ironie du sort valait que les deux sont tombés, peu de temps après l’autre comme une tragédie grecque où l’amour finit par causer la perte de l’autre. Déception de ne pas pu en avoir profiter d’avantage, leur secret dévoilé, l’amusante réalisation d’Augustin, seule occasion pour le jeune ROi de profiter de ce don nouvellement reçu qui lui faisait tant de mal. Là, il pouvait s’en servir au détriment des autres, cachotiers au secret se trouvant dans le creu de sa main malheureusement devenu poussière, triste nouvelle pour lui, comme le reste. « Entre ça, Alcide, l’attaque…Little Italy n’est pas sans problèmes. Ça doit affecter les affaires... J’ai l’impression que ça fait une éternité alors qu’on parle de six mois, à peine. » Six mois et pourtant c’était suffisant pour bouleverser leur quotidien de bien des façons. Ikaar prend une nouvelle gorgée, avant de tourner les yeux vers le gosse, surement le plus gros changement dans sa vie à elle. « Alan devait devenir père. Mais ils ont perdu le bébé. J’imagine que c’est pour le mieux vu les circonstances. » murmure, honte. C’était de sa faute après tout, et il en vit toujours avec les conséquences de cette colère justifiée, oui, mais qui avait causé de nombreux dégâts dans la vie d’autruis. la culpabilité elle passe, pourtant, maintenant qu’Alan n’est plus là non plus. Cela devait bien arriver un jour dans cette ville de feu et de sang. Cela faisait un orphelin de moins, il suffisait de voir les choses comme ça qu’il se disait. Plus facile à dire qu’a faire, pourtant. « Il a l’air sage. » qu’il commente, la voix toujours basse. C’est vrai qu’il n’a pas trop l’air de piailler, mais il est encore bien petit, très petit même, c’est en grandissant que les enfants deviennent infernaux. Il se racle la gorge finalement, prêt à balancer une nouvelle connerie pour détendre l'atmosphère. « En tout cas ça va il est pas roux, je peux respirer. On sait jamais avec tout ce qu’on buvait avant. » Bien entendu cela ne risquait pas, avec eux, mais il ne pouvait pas s’empêcher la plaisanterie, parce qu’il fallait bien essayer de faire rire. Qu’est-ce qu’il est, hormis ce clown aux traits tristes. Pas grand chose, roi de pacotille trop effrayé de se déplacer sur l'échiquier pour le moment, persuadé que le destin allait s’abattre sur eux d’une façon ou d’une autre. La menace elle plane et Chaos ère toujours.
Contente de revoir le minois de son ami, elle l'accueille avec soin et espère qu'il restera un moment pour qu'ils puissent se raconter leurs dernières aventures. Il y en a des choses à dire, il s'en est passé des événements depuis la dernière fois qu'ils ont eu l'occasion de se croiser. Le changement de décor d'abord, elle le reçoit désormais comme la directrice de l'établissement alors qu'il la connaissait comme danseuse, et lui qui est désormais Roi du Royaume. Ça lui va bien, elle trouve. Mais sur ces premières nouvelles ils évoquent les pertes, de l'un et de l'autre, passage obligé. Sybille se pince nerveusement les lèvres, apprécie les condoléances d'Ikaar mais elle ne souhaite pas épiloguer sur la grande colère qu'elle éprouve face à l’égoïsme d'Augustin en sachant ce qu'il allait laisser derrière. Elle ? Non, ça n'avait pas l'air de le préoccuper. Un enfant ? Et bien, puisqu'il n'est pas de lui en fait, à quoi bon? Pourtant elle n'arrive pas à accepter, c'est peut être encore trop frais. Elle décide d'oublier, le reste viendra en temps voulu.
Sybille acquiesce à la remarque d'Ikaar, six mois seulement et le monde semble avoir été vivement secoué. « Ça va continuer tant que l'ennemi est dehors, il faut se serrer les coudes...» Ils perdent tous dans cette histoire là, leur ennemi est commun et les clans continuent de jouer aux échecs. Et quand il évoque la paternité d'Alan elle affiche une mine tout aussi désolée. C'est délicat d'avoir des enfants dans ce monde là, elle espère pourtant qu'un homme comme Ikaar finira par en avoir, car il s'agit d'y placer un peu d'espoir dans l'innocence. et Ben dans son petit siège roupille tranquillement, c'est vrai qu'il est sage comme enfant, être resté un moment à l’hôpital lui a permis de ne pas trop souffrir de nuits blanches et maintenant elle arrive au moins à dormir jusqu'à six heures du matin sans interruption. Heureusement qu'i est adepte de siestes entre les bras de maman, ils rattrapent ça ensemble tous les deux.
Un sourire amusé étire les commissures de ses lèvres sur le fait qu'il évoque que l'enfant aurait pu être de lui. C'est vrai qu'ils n'ont pas réellement pris leurs précautions sur ces quelques fois là où l'alcool a laissé libre cours à leurs envies. Et dans le temple d'Eros il est difficile de résister bien longtemps. Et pourtant il n'est pas le père, et sur ces mots là elle a l'impression d'avoir grandi d'un seul coup, de ne plus être une jeune femme mais une mère qui ne peut plus se permettre ce genre d'écarts. Elle ne se gêne pourtant pas, c'est juste une impression éphémère et troublante. Elle a beaucoup évolué ces derniers temps, les événements secouant la camorra en plus de son évolution divine l'ont rendue peut être plus sage. « Peut être le prochain !» Une boutade, à ne pas prendre au sérieux, avec un rire qui s'en suit. Parce que leur relation a toujours été basée sur le non respect des convenances, pas de tabou, pas de chichis, ils se parlent sans le moindre filtre et savent plaisanter sur tout.
Sybille se lève pour prendre le siège de Ben et le laisser tranquillement dormir plus loin, afin qu'il ne soit pas dérangé par leurs discussions et leurs éventuels éclats de rire bien que leur conversation ait débuté sur des défunts. Elle revient prendre place à côté d'Ikaar et sort une flasque de Nectar qu'elle vide à part égales dans un verre puis dans l'autre. La champagne c'est sympa deux secondes, mais elle et Pace ont leurs réserves de Nectar quand le moment est venu de se relaxer un peu plus. Leurs natures divines rend même le plus grand cru ou l'alcool le plus fort inintéressant, l'alcool des dieux seul a des effets. Elle ne lésine pas sur la dose, de toute façon il est dilué, ça fera toujours moins effet mais c'est déjà de quoi partager. Elle ne l'a pas vu depuis un moment, ce sont des retrouvailles à fêter, même si elle n'est pas sur une estrade en train de danser, elle a de quoi le divertir. Sa télécommande radio, elle laisse en fond une musique, pas assez forte pour les empêcher de parler. « Alors, raconte moi, qu'est ce qui t'amène par ici ?» Dernièrement son avis sur le Royaume n'était pas très bon, mais depuis qu'Ikaar est à sa tête ses craintes se sont envolées. Elle sait qu'il s'est rapproché de la Nuova Camorra, elle l'aurait presque remercié pour ça parce qu'elle n'aurait pas supporté le compter dans un clan ennemi bien qu'elle sache faire la part des choses.
BLAZE : rage CREDITS : rage FACE : eddie redmayne DOLLARS : 2780 SACRIFICES : 524 PORTRAIT : ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04) CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd. RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes. TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++ FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours. OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime. GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue. TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber. JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend RUNNING GUN BLUES :
like old times ( sybille ) - Jeu 3 Oct - 22:09
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sybille & ikaar - mai 2019
Tant que l’ennemi est dehors. Elle ne pouvait pas mieux parler, les menaces pleuvent hors des murs, hors de leurs mafias et pourtant, toujours dans cette ville. la vérité il l’a soufflé à Augustin, l’identité de celle qu’ils cherchent, la personne qui se cache derrière le masque de Khaos. L’ennemi principal c’était elle, elle et ce qu’elle était capable de faire, elle et ceux qui la suivent, sans qu’il ne sache qui ils sont. Ceux comme son frère, Carl, prêt à mourir pour les croyances de sa soeurs. Mais la menace était aussi dans ces histoires entre eux, dans ces ennemis qu’ils se font, eux-même. Du côté du Royaume il était fier d’avoir réussi à sécuriser ces alliances, du moins pour le moment, contrairement aux autres visiblement. La Bratva portée responsable de l’attaque récente contre little italy et lui, allié des deux, qui ne savait trop comment réagir face à ces tirs porté contre leur camp réunifié. Il profitait du bazar au niveau de l’organisation de la Camorra pour ne pas se prononcer et pourtant cela fonctionnait bien, les docks confortablement entouré de quartiers neutres ne risquant pas de sitôt une invasion ennemie. Un avantage de terrain il semblerait, les mettant un peu à l’écart de ces guerres de territoire, pour le moment.
Si il évoque la non-rousseur du bébé elle ne manque pas de renvoyer la blague en direction du roi, proposant que le prochain soit effectivement le sien. C’était une plaisanterie évidemment, mais la grimace, automatisme à l’idée d’avoir une descendance peu importe avec qui, prouve que ce n’était pas un projet qui l’intéressait. La fabrication, toujours, mais sans le résultat. « Non merci. » Qu’il articule, toujours la moue au visage à l’idée. Fu un temps, il aurait espéré, être père. Mais c’était loin. Et maintenant la vue d’un enfant le ramène directement à cette horreur, cette réalisation et puis à l’horreur de la fausse couche. A sa presque joie à l'idée que le marmot ne verrait le jour, signe divin ou véritable karma s'abattant contre eux. Depuis pourtant, aucune envie de procréer, avec n’importe qui. Croix posée sur le principe même de l’amour, une illusion dont il entend trop parler tous les jours, écho des coeurs hantant son palpitant fatigué de battre au rythme des autres à croire qu’il n’avait plus le temps de battre pour lui-même, happé par ses semblables.
Le bébé est déplacé et le champagne abandonné, boisson mortelle qui ne saurait le satisfaire, alors que le nectar lui proposait cette enivrance perdue quand il a changé de stade. Les verres remplis il se saisit du sien en la remerciant, sourire adressée à la vieille amie et boit une gorgée au goût de whisky dans sa bouche, ce qu’il préfère, toujours et encore. Ils avaient besoin d’au moins ça pour résister au monde, pour se préparer au futur. « Je suis venu prendre de tes nouvelles. » qu’il glisse en s’enfonçant dans le siège, confortable. «[color=#666600] Depuis le temps que l’on ne s’est pas vu, je me suis dit que ça pourrait faire un bien de se retrouver un peu. « Et puis c’est toi qui m’a invité je te rappelle. Normal que je vienne, surtout quand je peux enfin prendre un peu de temps pour le faire. » Parce que le temps ne lui permettait pas souvent, plus autant qu’avant. Qu’il n’avait plus autant coeur à faire la fête que lorsque tout allait mieux, loin d’avoir envie de ses frivolités, la lourde tâche du monde revenant trop vite en mémoire.
Sa grimace quand à l'éventualité qu'ils fassent un enfant la fait rire, on en voit un qui n'est pas prêt à âtre père et pourtant elle l'imagine bien avec une armée de roux. Un peu d'amour ça lui ferait du bien, elle espère qu'il pourra se trouver une compagne ou un compagnon qui pourra lui donner l'attention qu'il mérite. Et alors elle attend le jour où il viendra avec plein de mômes entre les bras, c'est souvent ceux qui n'en veulent pas que se retrouvent avec une armée d'enfants d'ailleurs, il ne perd rien pour attendre et elle veut être là pour le charrier à ce moment là. Là, assis à leur aise, la conversation reprend, prendre des nouvelles avant sans doute de démarrer une conversation sur un topic existentiel comme ils l'ont déjà fait des centaines de fois. A s'en souvenir, la dernière fois qu'ils ont discuté avant d'être complètement ivres et plus occupés à se passer dessus qu'autre chose, ils parlaient de physique, d'astéroïdes et du dalaï lama. Sans se souvenir exactement comment ils ont fait la transition entre l'un et l'autre à un moment donné. Sybille s'est toujours bien entendu avec Ikaar, elle est contente de voir que malgré tout ce qu'il se passe il arrive un peu a rester entier, un garçon courageux à n'en point douter.
Laissé à l'extérieur les soucis de mafia, seul importait leur entrevue désormais et comme ils en ont l'habitude au bout d'un moment ça n'existe plus dans leur conversation. Ils ne sont plus à Arcadia, ils ne font pas parti de mafia, ils sont juste Ikaar et Sybille, deux vieux amis qui sont contents de se retrouver et qui se donnent quelques nouvelles. Alors elle lui demande ce qu'il fait par ici, très vite il lui fait la remarque que ce n'est pas lui qui passe à l'improviste. Elle rit, c'est vrai que c'est bien elle qui l'a invité, c'est un détail qu'elle a omis, elle se frappe la tête, trop de choses en ce moment occupent ses pensées qu'elle oublie certaines choses, plus à se demander de quel sein elle a donné à Ben plutôt que qui elle a invité et quand.« C'est vrai qu'on ne se voit plus aussi souvent que quand on avait pas autant de responsabilités. » A cette époque là, elle n'était que danseuse et n'avait pas d'enfants, il n'était pas roi et alors il n'y avait rien que leurs actes puissent impliquer, se foutaient pas mal de leurs états du lendemain. C'est comme s'ils avaient été propulsés dans le monde adulte en l'espace de quelques mois. Sybille ne regrettait ni son nouveau post ni son enfant mais force de constater que certains de ses amis lui manquent et que les revoir la plonge inévitablement dans la mélancolie. Sybille adresse un sourire tendre à Ikaar, pour lui non plus ça n'a pas dû être facile mais elle est contente de voir qu'ils sont capable de se parler comme de bon vieux amis, même s'ils ne se sont pas vus pendant un moment. Il y a juste moins d'ambiance festive, néanmoins il est toujours d'agréable compagnie. « Je suis la directrice maintenant, tu sais que t'es toujours le bienvenu ici si tu veux passer la nuit ou juste profiter. Je te ferai un passe spécial, quoi que la sécurité doit déjà connaître ton visage, l'équipe n'a pas trop changé ! »
Elle porte son verre à ses lèvres pour s'en abreuver et soupire doucement en laissant son dos aller contre le dossier du divan. Un peu de temps passé à se relaxer, en compagnie d'un bon ami. « Tu as faim ? J'peux commander quelque chose ! »
