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Aperto libro (Lune & Carter)

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Aperto libro (Lune & Carter) - Jeu 21 Nov - 10:38





 
Aperto libro
Lune & Carter



††Thompson, Thompson. Maire déchu d'Arcadia livré à la potence des enfers. Quand il essayait tant bien que mal de remettre de l'ordre au sein de la ville, fut il courageux d'accélérer le mouvement et il n'en aura pas survécu. Sa mort met un coup de frein aux projets des Vox Populi, mais finalement Carter aura eu ce qu'il avait cherché à avoir. Papier de liste entre ses mains, celle-ci photocopiée en plusieurs exemplaire, elle est la clef de l'avenir du monde. Ses doigts passent sur cette ancre dupliquée, comme s'il tenait entre les mains la sainte bible. Tout cela il le fait pour rendre justice à son fils, et Carter n'éprouve plus la moindre culpabilité à faire du mal. Assis dans son fauteuil à force de lire il commence à savoir par cœur ces successions de lettres, les un en dessous des autres, un registre divin qui lui permettra de commencer ce qu'il cherche à faire depuis des années. Un pas qui claque contre le parquet, Carter se redresse pour observer son épouse qui le regarde d'un air intrigué. Elle aussi, elle aussi. Carter froisse le papier dans sa poche, cesse de la lire pour la dixième fois de la journée et se lève.

Elle pense qu'il est infidèle, et Carter préfère qu'elle pense cela plutôt qu'elle sache ce qu'il fait réellement. Elle ne s'esclaffe pas, elle sait qu'il n'y a plus d'amour entre eux, pourtant leur mariage réprimait l'infidélité. Cette femme qu'il a épousé elle n'est plus la même, elle ne croit plus en ce qui les unissait auparavant. Carter ajuste sa chemise, et enfile sa veste de costume sans mot dire à son épouse. « Tu sors ? » Elle essaye d'être sévère et autoritaire avec lui, elle a toujours été une femme de caractère sauf depuis qu'elle lui cache des choses elle a tendance à abdiquer bien vite. « Oui » Pas de mot en plus ni en moins, Carter passe embrasser son fils qui était resté à ses côtés puis traverse le salon. Il frôle son épouse, ne dit rien, prend son manteau et s'engouffre dans le froid naissant de l'hiver, un carnet à la main. Il souffle, prend une pause à l'extérieur de sa voiture pour sortir une cigarette et ouvrir le carnet sur le toit de sa voiture. Du braille, il n'y comprend rien, pourtant il sait qu'une mine d'or se cache là-dessous. Des informations complémentaires aux connaissances de Dwayne. Il a d'abord besoin de prouver la véracité des faits, que ce qui est écrit là-dedans n'est pas un roman pour amuser les foules ni l'essai d'un roman. Et ça le frustrerait de savoir que ce n'est que fiction, alors qu'il cherche toujours à étendre l'influence et alerter la population sur les dangers que représentent ces démons au lieu de les voir comme des bêtes curieuses dignes des films d'action.

Il termine sa cigarette et s'enferme dans l'habitacle de sa voiture, le précieux carnet déposé sur le siège passager. Carter a souhaité savoir qui est l'auteure de cet ouvrage, la rencontrer avant de perdre du temps sur le contenu de ce carnet. Pourquoi le dissimuler de la sorte ? Il démarre, sur la route bien que concentré sur sa conduite, il reste pensif, cette fois ci n'a pas le regard rivé sur son rétroviseur intérieur pour vérifier qu'il n'est pas suivit. Nombreux sont ceux qui veulent sa peau rien qu'à cause des conférences, mais ne sait on jamais si on les a démasqués sur les récents projets. Carter se rend à l'adresse indiquée quand il a pu converser avec cette femme, rendez-vous chez elle pour plus de discrétion, le théologien se gare quelques mètres plus loin puis se rend jusque chez elle. Un regard par dessus son épaule, il vérifie qu'il n'est pas suivit puis sonne à la porte. L. Leogrimm, pas de doute il est bien à la bonne adresse et se sent assez motivé par ce qu'il entreprend. Il prie pour que ça ne soit pas qu'une vaste blague. Aussitôt que la maîtresse des lieux ouvre, il observe la jeune femme. Elle dégage quelque chose de troublant, de surnaturel et il se doute que si elle a pu écrire cela c'est qu'elle a sans doute quelques dons ou qu'elle a connu quelqu'un qui en avait. « Bonsoir Madame Leogrimm. Je suis Carter Hamilton. » Carter est un homme poli, respectueux, courtois, son éducation n'a jamais eu la moindre faille et qu'importe la situation dans laquelle il se trouve. Il prie Dieu seulement de ne pas être dans un traquenard.

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Aperto libro (Lune & Carter) - Sam 14 Déc - 18:01

Carter Hamilton. Oh, elle savait bien de qui il s'agit et ce qu'il avait entreprit. Il était de ces fou fanatique qui croit qu'un seul et unique dieu régnait sur le monde, le cosmos et bien plus encore. La déception avait dû être d'une rare violence en découvrant que les dieux païens se baladaient librement dans Arcadia, avec dans leur sillage, une traînée suintante de monstres et créatures. IL n'était pas juste question d'ego, c'était une foi qui avait de quoi être ébranlé et rien n'était plus dangereux qu'un fanatique au pied du mur. Lune avait avait réfléchit longuement à la raison qui avait poussé le co-fondateur des Vox populi à prendre contacte avec elle. La seule chose de plausible : ses connaissances. Elle avait passé 13 ans de sa vie dans l'ombre, obtenant la liberté au prix lourd que furent ses yeux crevés et le rejet absolu de son don, malgré cela, depuis quelques semaines déjà, Lune semblait attiré l'attention sur elle. Tout ce qu'elle ne voulait pas, donc. Pourquoi tout le monde semblait soudainement se réveillé, mué par la peur, l'agitation, le besoin d'en savoir toujours plus. La seule chose qu'elle voyait en perspective, c'était une foutue apocalypse qui n'allait pas tarder à leur tomber sur le coin du nez.

Un rendez-vous en milieu d'après midi, profiter de l'absence d'Aedan et de Preeti pour voir en ce secret ce Carter Hamilton. Encore un, probablement, qui ne savait pas ce qui l'attendait à venir bravé l'odieuse ex-juge désabusé. Qu'à cela ne tienne, il s'en rendrait compte très vite par lui-même. Rien que ce qu'il représentait était suffisant pour que Lune n'ai envie, lui cracher au visage. Alors quand il se présente à sa porte, l'astre pâle l'ouvre simplement, se dévoilant à lui, la taille cintré par une jupe crayon et le buste camouflé dans un chemisier en satin. Elle était là, droite et altière, sa crinière d'un blanc immaculé entourant un visage tout aussi pâle. Pourtant ce qui heurtait le plus en cet instant, c'était ses yeux, vide, blancs, mort et pourtant qui exprimait un méprit et une violence sans égal.

« Bonjour. »

Se contente -elle de répondre tout en levant une main pour venir retirer la pipe en bois fichée entre ses lèvres d'une teinte prune qui lui donnait l'air aussi morbide que les cadavres qu'elle côtoyait chaque nuit à la morgue. Sans un homme de plus, elle pivote du haut de ses escarpins et s'éloigne de la porte pour aller dans le salon à la décoration ancienne et totalement dépassé. Ici, nul trace de technologie : pas de télévision, pas d'ordinateur, pas même une chaîne ici. Il y avait juste un vieux gramophone et quelques vinyles qui servaient de temps en temps. Le plus gros de la décoration était surtout un amas de plantes en pots dispersé par tout et de grand et lourde étagère remplit de livres en tout genre. Rien que cela était suffisant pour dire quelle genre de personne Lune était.

« Asseyez-vous. »

Ordonne la femme sans détour. Elle se fichait qu'il soi avenant, chaleureux ou gentleman. Les hommes comme lui étaient de la pire espèce et Lune n'était pas facile à manipuler. Alors qu'elle prend place dans un fauteuil, elle croise les jambes et vient aspirer une bouffée de tabac à l'aide sa pipe puis libère en lourd nuage de fumée âcre qui se mêlait à l'odeur de l'encens dans la pièce plongé dans la pénombre.

« Bien... » Murmure Lune en prenant son dos contre le cuir de fauteuil, ses yeux morts rivés vers son comparse. « Je suis curieuse de savoir ce que l'homme à la tête des Vox populi, peut bien me vouloir. » Rictus amer. « Les temps sont durs en ce moment, monsieur Hamilton ? Je suppose que le décès brutale et sanglant du maire a dû laissé... un comme vide. » Elle inspire sur sa pipe, souffle à nouveau son tabac et l'opium qui y est mélangé. « Venez-vous prêcher votre bonne parole, monsieur Hamilton... ? »
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