Cette matinée est importante pour les médecins d’Arcadia Hospital. Ils savent que face au Maire de la ville, ils n’ont pas droit à l’erreur.

« Wild Island constitue l’un des territoires les plus pauvres d’Arcadia, et certains des habitants qui y vivent n’ont pas pour habitude de se déplacer jusqu’à la ville pour se soigner ; ils font davantage confiance aux guérisseurs et autres soigneurs traditionnels de l’île qu’aux hôpitaux. C’est pourquoi, toutes les semaines, un groupe de médecins bénévoles se déplace jusque dans les territoires isolés de la ville pour proposer leurs services aux arcadiens qui en auraient besoin. »

Les slides projetées à l’écran montrent les photos d’un jeune homme au visage flouté pour préserver son anonymat. D’autres servent à dénoncer l’état du territoire abandonné par les pouvoirs publics.

« William est un adolescent de dix-sept ans. Il vit sur l’île depuis presque toujours, dans un immeuble délabré à proximité de la déchetterie — dites « Bouche d’Abiku ». Les voisins sont des rats et l’odeur y est infecte. Il croit que c’est à cause de ça que sa peau a commencé à le démanger, mais ça lui semble tout de même bizarre puisqu’il vit au même endroit depuis des années et que rien de semblable ne lui était jamais arrivé. Le jour suivant, des cloques sont apparues aux endroits qui le démangeaient : sur les bras, les jambes, l’abdomen et le crâne. Le jour d’après, sa mère — avec qui William vit —, semblait voir les mêmes symptômes se manifester sur son corps.

Le problème que nous rencontrons est le suivant : William et sa mère ne sont pas les seuls à être touchés par ces symptômes. Aussi, nous avons identifiés d’autres habitants susceptibles d’avoir contracté un virus similaire, ou complètement différent… Nous ne savons pas encore. C’est pourquoi il est nécessaire d’agir. Et rapidement, de préférence. »

CONSÉQUENCES

Les premiers malades se sont manifestés sur Wild Island. Les autorités publiques ne savent pas encore quelle est l’origine de ce virus — ou de ces virus. Ils pensent que cela peut-être lié aux conditions de vie précaires de ses habitants. Cependant, ils affirment que la situation est critique et qu’il faut agir rapidement.

Les prophètes oracles pourraient être touchés par des visions étranges (merci à eux de se manifester auprès du staff pour en savoir plus).

Les Enfants Terribles ont déjà tenté d’utiliser les pouvoirs de leurs dieux guérisseurs ; ils sont inefficaces. Ceux qui pourraient avoir l’idée de mobiliser les dons des prophètes thaumaturges seraient confrontés au même problème.

afin de rendre plus palpitant le déroulement de l'épidémie, nous avons pris soin de mettre en place sept variantes du virus, de sorte que tous les personnages ne traversent pas les mêmes phases et que le suspens soit à son comble. nous disposerons de la sorte de trois dés, décrit ci-dessous.

/!\ RAPPEL : tirer les dés n'est pas obligatoire.
- les dieux (novums & primus), créatures, ne tirant pas seront d'office considérés comme porteurs sains et potentiellement transmetteurs.
- les mortels, héros, monstres, seront considérés comme non contaminés
- vous avez le droit de relancer le dé une fois, en achetant celui-ci dans la boutique. vous n'aurez qu'une seule seconde chance.

dé #1 : est ce que mon personnage est malade ou non ?
+ le premier dé est à tirer dans CE SUJET.
+ il s'adresse uniquement aux dieux (primus & novums) ainsi qu'aux créatures.
+ il existe trois variantes de celui-ci
+ si pas d'accès aux dés sur le forum, tirer un dé en ligne avec 3 possibilités **

porteur ;
- le personnage est atteint, il subira ses symptômes de manière graduelle (au fur et à mesure des semaines, l'épidémie ayant une progression lente de manière à rester réaliste irp et ne pas rendre vos personnages infirmes indéfiniment).
- plus le stade du dieu/créature sera élevé, plus la progression sera rapide.
- de même, les facultés seront amenuisées et le personnage sera de moins en moins capable d'utiliser ses pouvoirs.
- le stade final n'est atteint par aucun personnage actuellement.
- le porteur peut transmettre le virus aux mortels, héros et monstres de diverses manières.

porteur sain ;
- le personnage n'est pas malade, mais il porte l'essence du virus en lui, de manière inconsciente ce qui le rend d'autant plus dangereux pour ses congénères.
- il expérimentera une forme mineure de l'épidémie qui passera inaperçue et ne permettra aucun rapprochement entre lui et le virus.
- il remarquera quelques difficultés à utiliser ses pouvoirs, associera celle-ci à une fatigue passagère.
- il peut lui aussi transmettre celui-ci aux mortels, héros et monstres.

sain ;
- le personnage n'est pas malade et ne porte aucun virus dans son organisme. il ne sera pas atteint par le virus, d'aucune manière et restera en bonne santé jusqu'à la fin de l'épidémie.
- il ne peut de cette manière rien transmettre.


dé #2 : il est malade, mais quels sont ses symptômes ?
+ le second dé est à tirer dans CE SUJET.
+ il s'adresse dans un premier temps aux porteurs et porteurs sains uniquement, une fois le dé #1 tiré.
+ il s'adresse dans un second temps aux mortels contaminés, une fois le dé #3 tiré.
+ il vous permettra de prendre connaissance de la variante qui affectera votre personnage irp. il existe 7 variantes.
+ si pas d'accès aux dés sur le forum, tirer un dé en ligne avec 7 possibilités **


dé #3 : et les mortels, on y échappe, au moins ?
+ le dé est à tirer dans CE SUJET
+ il s'adresse aux mortels uniquement, prophètes compris
+ il permet de déterminer si le personnage a été contaminé ou non.
+ si contaminé, vous pourrez tiré le dé #2.
+ si pas d'accès aux dés sur le forum, tirer un dé en ligne avec 2 possibilités **


CONTAMINE
- votre personnage aura été infecté par l'une des souches du virus.
- il expérimentera une variante mineure de l'une des 7 possibilités. (sur le post de variante, plus d'informations catégorie transmission)
- il ne sera pas capable de transmettre son virus, celui-ci disparaîtra en quelques jours.
- il ne pourra pas attraper le virus plus d'une fois.
- la prise médicamenteuse n'aura pas d'effet, seul le temps aidera.

NON CONTAMINE
- votre personnage n'a pas été infecté.
- il vous sera possible de tirer le dé une seconde fois si vous le désirez, dans un délai minimal d'une semaine.
→ si votre personnage reste sain, vous aurez la possibilité de retirez le dé une semaine plus tard.
→ si votre personnage est contaminé, vous pourrez tiré le dé #2.


quelques indications supplémentaires
- il n'existe pour l'instant aucun remède connu à l'épidémie et la prise médicamenteuse n'aura pas d'influence.
- merci de prendre en compte que les variantes ci-dessous sont romancées dans le cadre du rp à la sauce baba et saupoudrage ned et sont inspirées de véritable syndromes. (*)
- dans le cas où, bug fa oblige, vous n'ayez pas accès aux dés, vous pouvez utiliser un dé en ligne et nous transmettre le numéro tiré. (*)

○ variante #1
+ symptômes porteur ;
plaques aux formes irrégulières recouvrant l'ensemble du corps, progressivement ; démangeaisons, rougeurs, besoin constant de se gratter, apparition de cloques. sous les ongles, la peau se détache dans les premiers temps, avant de devenir plus épaisse, rugueuse, constellée de vésicules microscopiques. le virus atteint également les zones génitales, les paupières, les extrémités et les replis de la peau. éclosion de boutons autour des lèvres, très contagieux.

+ porteur sain ;
démangeaisons inhabituelles mais peu inquiétantes. vous saviez que vous n'auriez pas dû récupérer ce vieux matelas, il devait être plein de tiques. vous changerez peut-être votre literie (sauf si vous êtes radin), ne vous en préoccuperez pas davantage et vous gratterez de temps en temps, comme si de rien n'était.

+ stade final ;
le candidat est griffé, ne peut plus s'empêcher de s'arracher lui même des bouts de peau. celle-ci commence à nécroser, en particulier dans les zones qui suppurent et sont sujettes à l'accumulation de sueurs (plis de peau, aisselles, parties génitales) ou aux pressions extérieures du quotidien, par exemple le fait d'être allongé dans son propre lit (sacrum, fessier, haut du dos, omoplates)

+ transmission ;
→ aux primus, novums & créatures = pas de transmission possible.
→ aux mortels, héros & monstres = simple contact, poignée de main. vous avez vu apparaître sur votre crâne de plus en plus de pellicules et faut dire que ça vous embête quand même, vous n'voyez plus que ça. votre médecin dit que ce n'est rien, sûrement que du sébum en plaque, un psoriasis bénin. il trouve ça sûrement drôle d'utiliser des mots compliqués mais tout c'que vous savez, c'est que ça gratte sacrément et plus vous grattez, plus ça gratte. vous finissez par essayer tous les shampoings du supermarché, écumez ceux de la pharmacie. ça finira sûrement par se calmer.

○ variante #2
+ symptômes porteur ;
apparition de plaques sur des zones ciblées (cervicales, thorax, le long de côtes, bas du dos), précédée de quelques jours de douleurs. débute par des rougeurs, gonflements, les vésicules se remplissent de liquides qui purulent. si les croûtes semblent disparaître au bout de quelques jours, ce n'est que pour mieux réapparaître sur une seconde zone et laisser derrière elles quelques douleurs névralgiques (douleurs nerveuses ; sensation de brûlure, picotements, lancement électrique)

+ porteur sain ;
votre peau se craquelle, elle est un peut trop sèche et vous ressemblez bientôt à une girafe qui aurait trop bronzé. pourtant, vous en prenez soin. ce sont des choses qui arrivent, un tour à la pharmacie, une petite crème hydratante et le tour sera joué, vous serez parés pour l'été.

+ stade final ;
douleurs névralgiques insoutenables qui s'étendent d'une à plusieurs zones et rendent tout mouvement douloureux et les nuits intenables. le sujet n'a plus qu'une seule envie ; ne plus rien sentir. la peau commence à nécroser, apparition de zones noirâtres sur ces mêmes plaques initiales.

+ transmission ;
→ aux primus, novums & créatures = pas de transmission possible.
→ aux mortels, héros & monstres = échanges de fluides (salive, sang, fluides sexuels. hyperesthésie cutanée. la peau semble craindre le moindre contact, la sensibilité exacerbée. vous commencez par couper toutes les étiquettes de vos vêtements, avant de jeter le vieux pull en laine que grand-mère vous a offert noël dernier. de toute façon, vous n'osiez pas lui dire mais il était moche. votre compagne/on vous trouve soudainement frigide, vous quittez le lit, mais il/elle ne comprend pas que c'est désagréable, que le simple contact des draps vous est insupportable. bas les pattes. ça ne durera pas, il/elle s'en remettra.

○ variante #3
+ symptômes porteur ;
inflammation des deux yeux qui deviennent rouges et gonflés, plus sensibles à la lumières. éruption cutanée qui s'étend au reste du visage, rougeurs constantes, douleurs fantômes qui semble venir de l'intérieur du crâne et qui ne passe pas, se relance en vague. le patient préfère rester à l'abri de lumière trop vive, porte souvent des lunettes pour se protéger.

+ porteur sain ;
la vision semble parfois trouble, conduit à la migraine. un simple check-up chez votre médecin généraliste confirmera qu'il ne s'agit que d'une fatigue visuelle et vous prescrira le port de lunettes de repos pour soulager vos globes oculaires.

+ stade final ;
qualité de la vue profondément détériorée, port de lunettes rendu obligatoire afin que le patient puisse assurer sa qualité de vie minimale. le candidat pourra être sujet à une cécité partielle, voire totale, tant l'inflammation ne semble plus s'apaiser, sans que les cachetons du toubib n'aident.

+ transmission ;
→ aux primus, novums & créatures = pas de transmission possible
→ aux mortels, héros & monstres = simple contact, poignée de main. migraine récurrente, le crâne en bouillie pendant quelques jours. au programme, du repos, dans le silence, dans le noir, vous essayez de boire beaucoup, de dormir, gobez quelques antalgiques, en attendant que ça finisse par passer.

○ variante #4
+ symptômes porteur ;
difficultés respiratoires accrues. les premiers temps, le candidat semble s’essouffler plus rapidement qu'à la normale. réaction inflammatoire, les bronches réduisent de volume, la toux devient rapidement chronique et pénible, provoquant des pics de douleurs dans le thorax, tant et si bien que le candidat essaiera de ne pas tousser. les sécrétions initiées par l'inflammation devenues impossibles à expulser, la capacité respiratoire s'en voit d'autant plus restreintes et le candidat ne parvient plus à respirer correctement, dès qu'il tente le moindre effort physique, même d'importance moindre.

+ porteur sain ;
enfant, vous avez toujours été allergique à tout. le pollen, les poils d'animaux, les devoirs et la poussière. ça semblait s'être arrêté mais de manière inexpliquée, vous avez recommencé à être allergique à l'un de ces éléments et de manière intermittente, vos yeux picotent, vous vous mettez à éternuer, voire à être pris de violentes quintes de toux. heureusement, ça ne dure jamais bien longtemps. ça vous apprendra à essayer de voler le matou de votre voisin, la sale bête ne vous a jamais aimé et vous le rend bien.

+ stade final ;
le candidat est alité, évite de quitter son domicile - son lit. chaque inspiration est une souffrance et une crainte l'obsède désormais : l'étouffement. la toux est un présage bien peu rassurant, tant elle est douloureuse à chaque impulsion, effet cascade toujours plus létifère. voies aériennes emplies d'un mucus qui ne cesse d'être sécrété, bien qu'impossible à évacuer. le candidat attend patiemment deux choses ; un miracle - ou la mort.

+ transmission ;
→ aux primus, novums & créatures = pas de transmission possible.
→ aux mortels, héros & monstres = voies aériennes ; toux, éternuements, inhalations, projections de salive. qui échappe à cette bon vieux rhume des familles ? certainement pas vous et le vôtre est diablement coriace, autant dire que ça fait des jours et des jours que vous vous mouchez, dépensez une petite fortune en mouchoirs usagés, nez et lèvres douloureux d'avoir été irrités, les yeux qui pleurent, les oreilles bouchées. vous qui étiez la personne avec le joli teint, vos collègues ne s'aventurent plus à la remarque et vous évite comme la peste ; si ça a du positif de ne plus avoir à fuir karen de la comptabilité, vous commencez à vous rendre compte de l'effet que ça fait. personne n'a envie d'être bouffi et de vous ressembler. on les comprend. et vous aussi.

○ variante #5
+ symptômes porteur ;
le patient se plaindra d'une gorge pleine et d'une toux grasse nettement prononcé, tant et si bien que le patient en arrivera à des douleurs de poitrine, tant l'effort, l'explosivité de l'action, seront contraignants pour son thorax. au départ attrapé comme un simple rhume, le candidat sera sujet à de fortes fièvres qui ne baisseront pas malgré une prise de médicaments conséquentes, ainsi qu'à une baisse de sa capacité respiratoire, essoufflé au moindre effort.

+ porteur sain ;
le nez qui coule alors que l'été approche, ça n'cesse pas et dieu que c'est irritant. vous essaierez les nombreux sprays conseillés par votre pharmacien, lavements de nez et finirez par arrêter de vous moucher en espérant que ça passe. ça n'passera pas tout de suite, mais vous avez échappé au pire, vous qui pensiez avoir une grippe, ça n'est finalement pas si terrible.

+ stade final ;
le candidat a subit un perte de poids mémorable, la toux n'a cessé de s'aggraver et avec elle, la fatigue, mentale et physique. si la capacité respiratoire est restée stable, amoindrie depuis les débuts mais pas foncièrement critique, le patient semble s'être brutalement détérioré, au point q'il a été hospitalisé. Lui seront prodigué thérapie à l'oxygène, diffusion au masque, et exercices respiratoires, car l'apport en 0² est insuffisant et le candidat semble plus proche de la sortie que jamais.

+ transmission ;
→ aux primus, novums & créatures = pas de transmission possible.
→ aux mortels, héros & monstres = voies aériennes ; toux, éternuements, inhalations, projections de salive. bronchite, a dit le médecin. cloué au lit pendant quelques jours, vous profitez des joies de la fièvre, de la toux et des glaires. très ragoûtant, d'autant plus que vous aviez un date de prévu et vous avez dû reporter. prêt(e) à tout partager, pour le meilleur et pour le pire, qu'ils disaient, mais a priori votre plan tinder ne trouve pas votre nez rougi, vos yeux bouffis et votre voix enrouée très sexy.

○ variante #6
+ symptômes porteur ;
fulgurants, autant que la fièvre une fois le "frisson solennel" passé. s'ensuivent des maux de tête violents, des douleurs le long de la colonne vertébrale. au deuxième jour, les conjonctives sont injectées, le regard devient brûlant de fièvre et anxieux, dans un visage déformé par les gonflements et le derme rouge. puis, les symptômes se stabilisent, la fièvre reste haute, et la tension basse. peu à peu, une éruption cutanée survient sur le buste et s'étend sur tout le corps. visiblement malade et affaibli, il n'y a qu'un pas vers le stade ultime.

+ porteur sain ;
« ah t'as la varicelle », qu'on dit. les rougeurs apparaissent, se multiplient et grattent. Il n'y a pas de fièvre pour autant, ni des yeux vitreux. de petits boutons éclosent, on se dit que c'est le printemps, mais les hommes, eux, ont peur. parce que la varicelle, une fois adulte, ça rime souvent avec infertilité et catastrophe. mais avant de hurler au loup, les rougeurs se réduisent, les croûtes que vous avez gratté s'en vont. tout est à sa place, la vie continue.

+ stade final ;
conséquence de la fièvre très haute et de la maladie qui se propage, un tuphos apparaît, plongeant le porteur dans un état de stupeur et d'abattement extrêmes. prostré, le malade devient inerte et indifférent. Insomniaque, paranoïaque, il se confond dans le délire qui apparaît d'abord dans les phases nocturnes, et qui persiste le jour. parfois calme, parfois violent, le malade est confus et ne distingue plus la réalité de son délirium.

+ transmission ;
→ aux primus, novums & créatures = pas de transmission possible.
→ aux mortels, héros & monstres = par contact physique rapproché. semblant d'eczéma léger, petits boutons qui grattent, quelques frissons qui laissent suspecter la fièvre sans en avoir pour autant. la maladie survient lorsque les corps se frôlent, que vous serriez la main, fassiez la bise ou l'accolade, ces contacts sont facteurs de transmission. visiblement, les crasses vous collent à la peau ces temps-ci et à partir de maintenant, vous y penserez à deux fois avant de redemander le pull de votre collègue parce que vous aviez froid. vous repensez à celui de grand-mère, nostalgiquement. il ne vous filait pas de cloques au moins, celui-là.

○ variante #7
+ symptômes porteur ;
apparition d'ulcères (petite plaie rosâtre, lisse d'aspect et rugueuse au toucher) sur les parties génitales (extérieur) ou bouche ou téton. si ceux-ci ne semblent pas être bien inquiétants au départ, les ulcères semblent prendre en taille et, si percés (expérience en générale non reproduite après avoir été non nécessairement douloureuse une première fois), laissent échapper un fluide blanchâtre.

+ porteur sain ;
vous vous êtes levés avec des courbatures qui ne passent pas et pourtant, vous ne vous rappelez pas avoir couru un marathon, ni celui de boston, ni celui de new-york. ce serait sympa que votre toubib vous rappelle mais visiblement, il a autre chose à faire que de répondre à ses patients (presque) hypocondriaques. pas comme si vous l'appeliez tous les jours. deux fois par semaine, ça suffit amplement.

+ stade final ;
ulcère d'importance, toujours non inflammatoire mais lié à une symptomatique conséquente ; le candidat se plaindra d'éruptions cutanées, fièvre intermittente, de douleurs articulaires/musculaires, d'une fatigue extrême, et de nombreux maux de têtes. il n'est pas rare que le patient ne fasse aucun lien entre ses ulcères et les symptômes décrits précédemment.

+ transmission ;
→ aux primus, novums & créatures = pas de transmission possible.
→ aux mortels, héros & monstres = rapports intimes uniquement. elle vous l'avait dit, karen, qu'il était pas fiable. mais qu'est-ce que vous en saviez, vous, qu'il avait un herpès ? c'était pas écrit sur sa gueule et puis, vous aviez quand même bien envie de vous amuser, rien que cette nuit. résultat, d'abord ça vous grattait, c'était supportable mais maintenant vous avez un sacré spot sur le coin de la lèvre qui saigne de temps en temps. il ne vous reste plus qu'à attendre que ça sèche mais par dessus le marché, tout le monde a deviné que c'était un herpès. karen de la compta vs. vous ; 1-0.