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kill me with lies (Emi)

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an riocht
Cian Scully
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) jenesaispas ! / signa (c)excelisor & vocivus / gif : Emi ♥ / aes : Astrid mon bb ♥
FACE : James Mcavoy
DOLLARS : 2332
SACRIFICES : 242
PORTRAIT : kill me with lies (Emi) Tumblr_p2b4i49j1M1vuenkbo1_400
ANNEES : (quarantaine) qui file, qui s'effrite, qui le voue à la solitude.
CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
RUNNING GUN BLUES :

the head is too wise. the heart is all fire.[i]
kill me with lies (Emi) 1l2t
[i]Beware, beware. out of the ashes they rise with their feral stare

kill me with lies (Emi) Vi8f

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hell, and to a place I come where nothing shines. I hope you were still here little sister...

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kill me with lies (Emi) - Ven 1 Nov - 0:24

kill me with lies


Time, I need more time
But patience is hard for me
Feel my blood rushing
Slowly I'm closing in



- - - - - - - - - - -

Cian Scully & @Emi Hayashi


Nouvelle journée, nouveaux rendez-vous dans un bureau fermé à double tour. De multiples contrats furent signés, mais il était agacé de rester enfermé en permanence. Ca, plus les mensonges proférés, de sa part tout comme ceux des autres. Cassandre tournait dans sa poitrine, sa voix pernicieuse glissait dans son esprit, pression soudaine qu’il fallait pourtant contenir. Car, évidemment, aujourd’hui était une journée importante, et avec… Que des hommes. Ce que la princesse avait du mal à accepter. Un monde d’hommes, dirigé par les hommes et pour les hommes. Tout comme à son époque, où il fallait plier face aux demandes des dieux, et non des déesses. Où une femme n’était qu’un objet. Et elle n’hésitait pas, la Troyenne, à faire valoir ses positions, quitte à empoisonner la vie de son hôte. Un homme. Quel était le pourcentage de chance que cela arrive ? Qu’elle se réincarne, un beau jour, dans le corps du sexe opposé ? Et Cian, quant à lui, devait vivre avec les souvenirs flous d’une autre guerre, encore plus destructrice que celle qu’il a vécue en tant que militaire ? Double syndrome de stress post-traumatique qu’il tentait de gérer, souvent à travers les coups de poing et le sang versé pour le Royaume. Son allégeance, c’était juste un moyen de calmer celle qui grondait dans ses entrailles. Tout comme son passé.

Longue journée, et les doigts finirent par tapoter son bureau en verre. Son interlocuteur passait son temps entre remarques sexistes et rires gras, sous le regard noir du directeur. Certes, celui face à lui était un potentiel client, néanmoins, la réputation de Cian était suffisamment établie pour qu’il se permette de foutre quelques personnes à la porte. En fait, l’homme n’était pas tant féministe, il pensait que les femmes pouvaient parfaitement se défendre par elles-mêmes… Enfin, un être humain dans certaines situations pouvait être tétanisé, pétrifié. Et là, lui pouvait intervenir, connaissant les injustices de ce monde, ce que cela faisait lorsqu’on était sans-abri, au fond du trou. Il ne l’évoquait tout simplement pas à son entourage actuel. Personne n’avait besoin de savoir. Carapace assumée, force qu’on lui attribuait, sans percevoir l’instabilité derrière. Tant qu’il pouvait se retenir, se concentrer…

Jusqu’à la soirée, jusqu’à ce que les pas le mènent dans les quartiers les moins fréquentables de la ville. Quartier rouge, prostitution visible à tous les coins de rue, Bratva qui tenait les environs d’une main de maître… Et Cian se promenait, se paraît de neutralité quand les entrailles grondaient. Voir ces hommes et ces femmes vendues comme de vulgaires bouts de chair… Cela leur allait-il ? Cela leur plaisait-il ? Les questions se bousculaient, et il finit par se dire qu’il fallait mieux entrer dans l’un des multiples établissements de la rue. Il s’engouffra dans le plus connu, celui qu’il avait observé quelques années auparavant, se demandant ce qu’il se tramait derrière les rideaux rouges. Les interrogations par milliers, et aujourd’hui, il demanderait des réponses.

Le Red Lantern ne lui faisait pas réellement envie, pourtant, il poussa la porte, passa l’entrée. Le regard se perdit un instant dans les corps présentés, sans intérêt aucun. C’était juste froid, glacial, dégueulasse pour lui. Un amas de chair qui rappelait celui de la guerre, quand les mines explosaient sous les pas des militaires, et des civils. Les doigts ébouriffèrent les cheveux un instant, alors qu’on lui proposait quelques filles de libre. Heureusement que le mensonge glissait toujours aussi facilement sur ses lèvres depuis l’arrivée de Cassandre, il pouvait au moins faire semblant d’être à l’aise avec la pratique. De toute façon, que pouvait-il arriver de mal ? Y’avait personne qu’il connaissait, ou plutôt devait connaître, dans les environs…

On le guida quelques minutes, dans les couloirs de l’établissement. Même la réceptionniste avait-elle besoin d’être vêtue aussi légèrement ? Surtout dans des lieux aussi peu nettoyés…

On le laissa devant une porte, pour l’une de ces danses privées comme ils aiment à l’appeler. Les doigts toquèrent néanmoins, avant de pénétrer dans la pièce. Le manteau fut rapidement posé sur un dossier, laissant apparaître le costume parfaitement taillé. Et les yeux se heurtèrent aux traits de son… Accompagnatrice du jour. Pour les reconnaître. Et le faire tomber de haut. « Emi ?! » La question était multiple, et les émotions diverses. Mais la colère prévalait sur le reste, violente, alimentée par un instinct protecteur qu’il tentait en permanence de faire taire. « Que fais-tu là ?! » Parce qu’il ne voulait pas y croire sur le coup. Ou simplement que l’information n’était pas remontée jusqu’au cerveau. Parce que c’était impossible.

 
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kill me with lies (Emi) - Ven 1 Nov - 18:30

« Client pour toi. Dépêche. » Le videur était passé, air patibulaire, relents nauséabonds de parfum musqué et bon marché bien trop fort dans son sillage, son dos effleurant l'épaule assise de la jeune femme. Dans la salle commune que se partageait les filles du Red Lantern, Emi ajustait le trait de son rouge à lèvres. Pour elle, la soirée commençait tout juste, tandis que pour d'autres, affairées derrière elle ou à ses côtés, elle était déjà bien entamée. Certaines plus fraiches que leurs consoeurs, à n'en pas douter. « Bonsoir à toi aussi. » ricana-t-elle en fixant son reflet. L'homme revint sur ses pas, la fixant à travers la psyché. Elle sentait la gifle pédagogique démanger le bas-du-front, stéréotype vulgaire, quasi trop beau pour être vrai, de ces gens nés dans la misère et qui ne s'en sont à peine sortis que par le salaire de fin du mois. Peu éduqués, probablement trop sensibles et formatés à s'exprimer avec des gestes plus qu'avec des mots. Tout ce qu'elle détestait, en somme. Leurs regards se croisèrent. Un sourire anima le coin des lèvres de la fille de petite vertu, l’œillade défiante, sondant la nature du pauvre type. « Bouge-toi, j'ai dit. » Et il disparut pour de bon. Un haussement d'épaules plus tard, la jeune femme abandonna à son tour la coiffeuse. Puisque client il y avait, alors son office elle remplirait.

A l'image de ses collègues, elle était peu vêtue. En tout et pour tout un soutien-gorge de dentelles noir bien trop transparent, shorty assorti où s'accrochaient des jarretelles, elles-même retenant des bas de facture discutable. Dans son « métier », on arrêtait vite d'acheter de la soie là où elle risquait d'être déchirée par l'empressement peu soigneux des clients. Le cliquetis de ses talons était étouffé par le sol moquetté, si bien qu'en-dehors des bruits étouffés que réverbéraient les pièces adjacentes, le silence était presque maître. Elle pénétra dans son antre pour l'heure ou deux à venir - suivant combien l'autre avait été disposé à payer, se laissant choir sur le canapé sans grâce aucune et essayant d'occulter la musique sirupeuse qui lui agressait les tympans. Pourtant, quand on toqua à la porte, elle s'empressa d'adopter une position aguichante ; jambes croisées, bras étendus sur le dossier du sofa, elle s'apprêtait à accueillir l'homme du soir avec toute l'informalité que sous-entendait leur rencontre. « Emi ?! » Ou pas. Elle identifia aussitôt l'auteur de ces deux syllabes scandalisées. Le statut d'hôte venait de se renverser en un battement de cils. Et visiblement, Cian n'était pas ravi de trouver sa « colocataire » au Red Lantern. Sous sa seconde interrogation perçait une fureur qui fit accélérer le cœur de la déesse enfouie. Mais Emi, elle, se contenta d'un sourire, l’œil perçant et joueur. « Cian. » Elle ramena ses mains sur ses genoux néanmoins. « Tu as l'air contrarié. » Constat qui ne répondait pas à la question de son vis-à-vis - probablement à dessein. Après tout, tant sa présence que sa tenue se chargeaient de cette formalité. « Je peux te faire amener quelqu'un d'autre, si tu préfères. » S'amuser du chaos. Quitte à le provoquer sciemment, se saisissant d'une étincelle flottant dans l'air crépitant.
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FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
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GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
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kill me with lies (Emi) - Dim 17 Nov - 22:34

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Cian Scully & @Emi Hayashi


Il ne s’y attendait pas.

Sous le choc, lui, stupide réincarnation de Cassandre, qui avait vécu les enfers de la guerre jusqu’au plus profond de sa chair et son cœur… Et il suffisait de faire face à Emi, dans une maison de prostitution, pour l’empêcher de réfléchir correctement, et voir la colère obscurcir ses iris bleutées. Lui qui avait toujours mis un point d’honneur à se contrôler en permanence, le voilà prêt à perdre pied pour des… conneries. Après tout, si la jeune femme avait envie de vendre ses charmes aux plus offrants, grand bien lui fasse, lui n’avait rien à lui reprocher, ni même de remarques à faire. Sur ce point, la Princesse était d’accord… Et en même temps, non. Certainement que l’autre était manipulée, et lui refusait de la voir tomber si bas. Comme si elle avait besoin d’un homme pour l’aider, dans cette société purement patriarcale. Pourtant, Cian voulait la protéger, parce qu’il l’avait déjà fait une fois, parce qu’il lui avait donné un endroit où se crashait, une chambre d’amis qu’elle s’était désormais appropriée. Quelques semaines, quelques mois, et il avait fermé les yeux sur la réalité, sur ce que son instinct hurlait, sur les mensonges qu’il percevait, et taisait. Peut-être aurait-il dû intervenir avant.

Dents serrées, il attrapa la veste de costume posée sur la chaise, l’envoya sur Emi, à quelques mètres de là. « Tu vas prendre froid. » C’était tout ce qu’il était capable de prononcer, en l’état actuel. Car les doigts finirent par agripper le dossier en bois de la chaise, jointures blanchâtres, les seules à même de prouver la force qu’il mettait sur le jeune. Ce n’était pas tant pour se retenir de devenir violent que pour canaliser le courroux qui bouillait dans son cœur. En tout cas, le comportement de la jeune femme à son encontre n’arrangeait en rien ses sentiments. « Oh, vraiment ? Je pensais pourtant être complètement calme vu la situation. » Le cynisme claquait sur sa langue, dégoulinait de mensonges si souvent répétés. Il ne voulait plus s’attacher, pourtant, Emi était déjà devenue trop importante, et en si peu de temps. « J’étais plus venu pour parler qu’autre chose dans tous les cas. » Essayer de se concentrer sur le premier degré, plutôt que de voir le monde s’écrouler. Ne pas se laisser emporter par la vague de colère déferlant sur l’esprit. La raison se devait de garder le contrôle, encore plus dans cette situation. Même si celui qui avait le plus à perdre, en termes de respect, d’image, c’était lui. Qu’importait.

« J’imagine que ça explique les derniers évènements. » Dont celui où il avait empêché une agression. Ou plutôt, les propos prononcés par les hommes rapidement réduits au silence. Non pas que cela leur donnait le droit d’agir de la sorte, mais en fait, elle vendait réellement son corps. « Ca fait combien de temps ? » Que tu fais ça. Et que tu ne me le dis pas. Pourquoi ça offrait une impression de jalousie ? D’ailleurs, pourquoi aurait-elle à lui répondre ? Enfin, dans tous les cas, il avait payé, alors, autant en profiter pour discuter. Parce qu’il était tenace Cian. Et son agacement, plus celui de la princesse en son cœur… Il s’accrocherait pour les obtenir, ces foutues réponses.


 
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kill me with lies (Emi) - Mer 1 Jan - 17:56

La jeune femme sentit, plus qu'elle ne vit, l'étoffe de la veste de son Chevalier, s'écraser sur le canapé. Si près. Tout près d'elle. Alors que lui, Cian, est encore si loin. Deux mètres au plus les sépare, cependant, elle a l'impression qu'un gouffre de colère s'est ouvert entre eux, exhalant le souffre de cet enfer dans lequel cette rencontre inopinée les a plongés. « Tu vas prendre froid. » Pourtant, comme notre jeune femme vivant du chaos doit retenir son rire à cette crainte paternaliste. Ses lèvres ni ne remuent ni ne s'étirent, pourtant ... Pourtant, l'envie est bien présente. De se moquer de cette considération. Car elle sent, au fond, qu'il ne s'agit pas là d'une remarque d'un père pour son engeance. Du moins, le croit-elle. Personne n'a jamais souhaité la protéger sans arrière-pensée. Emi ignore le désintérêt, tout simplement de par son métier, mais aussi de par sa propre nature. « Olympien, le calme, j'ajouterais. » a-t-elle même l'audace de répliquer face aux phalanges crispées de son ami, toujours indolente. Tranquille. Très probablement hautement exaspérante. Cependant, Cian rejette sa proposition d'en rester là dans leur malaise. « Pour parler » ? Cette fois, elle ne se moquera pas. Il ne serait ni le premier, ni le seul. Ce que beaucoup ignore, c'est que la plupart des clients viennent moins chercher du plaisir charnel que de la compagnie. Parfois, le corps ne suit pas le besoin primaire qui les a conduit ici et ses collègues et elle se voient confiées des états d'âme, voire des sanglots d'une vie brisée. Moins pute que thérapeutes. « Comme tu voudras. Ici, le client est roi. » Nouveau haussement d'épaules. Puisqu'il cherche la difficulté, elle ne saurait l'en priver.

Et puis, vient la question. Prévisible. Justifiée. Il l'a sauvé d'une fâcheuse posture, son Chevalier. Cette menace dont il s'est fait le couperet justicier, c'est elle qui l'a conduite dans son appartement, dans la chambre d'amis. Raison même de leur rencontre. Aussi, maintenant que la preuve s'étale devant ses yeux embrasés, toute de froufrous et de dentelle vêtue, il veut savoir. Mais le doit-il ? En a-t-il seulement le droit ? « C'est important ? » Une demande pour une autre. Emi et sa fâcheuse tendance à se dérober, à répondre telle une oligarque rompue à l'art de la fuite. Ses sourcils se froncent légèrement. Enfin, ses joues se creusent en un sourire. Presque sauvage. « Évidemment que ça l'est. Pour toi. » Enfin, elle s'empare de l'étoffe qu'il lui a si magnanimement envoyé. Elle l'enfile, en remonte les manches sans la fermer pour autant, corps pourtant toujours visible, lascif. Un nouvel affront. « Allons, ne reste pas debout. Viens t'assoir. » Elle effleure la place libre à ses côtés. Se poussent un peu pour lui en laisser davantage. « N'as-tu pas dit que tu étais venu discuter ? Ça aussi, je peux le faire. » Et elle semble sincère. Elle l'est certainement. Sinon, elle aurait quitté la pièce, abandonné à leurs démons. Doser le défi de l'affection est un art qu'on ne peut lui reprocher d'user à mauvais escient - ou du moins, pas toujours.
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kill me with lies (Emi) - Ven 28 Fév - 12:32

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Cian Scully & @Emi Hayashi


Il fallait se contrôler, il fallait taire la colère sourde qui tapait contre les tempes. Cian s’était souvent emporté par le passé, une fois son temps dans les militaires terminé. Quand la discipline n’avait plus eu aucune prise ni sur l’âme, ni sur le corps, le volcan s’était réveillé. Désormais, il devait éviter que tout ceci se transforme, que la violence tapisse la chair d’un autre. Ou d’une autre.

Et il y était toujours parvenu, sur les dix dernières années. A éviter de retourner les mots, comme les gestes, sur une personne qu’il appréciait. C’était pour cela qu’il avait choisi son métier, puis son rôle au sein du Royaume. Se donner un cadre pour exploser, pour mieux contrôler en dehors. Dommage qu’il n’ait pas tout prévu. Dommage qu’Emi ait pu autant bouleverser les plans et la solitude qu’il s’était imposé. « Olympien, c’est le mot. » Ca correspondait bien à Cassandre. Enfin, façon de parler. Elle n’était qu’une légende, qu’une princesse dont s’étaient joué les grands du monde à cette époque-là. Peut-être n'y avait-il pas pire insulte à cet instant que les mots de l’américaine.

Parler, aussi étonnant que cela puisse paraître. Dans tous les cas, qu’elle le croit ou non, il s’en moquait. Il était juste agacé, frustré de la voir aussi, au milieu du quartier russe et dans un lieu contrôlé par la mafia. C’était dangereux pour elle, et les agressions ne seront pas les seules situations auxquelles elle devra faire face. Alors, Cassandre tournait, comme un lion en cage. Ou une lionne.

Les fesses se posèrent sur la chaise, profonde inspiration pour espérer entièrement reprendre le contrôle. Les doigts tapotèrent sur l’accoudoir, le regard se planta dans celui d’Emi. Mais il ne pouvait pas. Alors, il se releva, se mit à faire les cent pas. Etait-ce important que cela ? Elle demandait, elle avait raison. En soi, cela lui importait peu à Cian. Chacun faisait ce qu’il souhaitait de son corps, de ses envies. Avait-elle réellement le choix ? C’était toujours la question, le souci qui revenait sans cesse. Les femmes, les hommes enfermés ici, combien avait choisi de vendre leur corps ? Combien considérait ce métier comme n’importe quel autre ? Et enfin, combien était enfermé dans une spirale négative et infinie ? « En soi, la réponse importe peu. » Pause. « Le seul problème que cela me pose est le danger auquel cela te confronte. » Les iris bleutées détaillèrent la vue par la fenêtre de la chambre. Aucun barreau n’était à déplorer, pour autant, il sentait l’angoisse des lieux, dégoût intense de la Princesse. Quoi qu’il fasse, ce foutu instinct lui pourrissait la vie…

« Je me suis interposé la dernière fois. Alors oui, j’aimerai savoir dans quelles proportions je devrais recommencer à l’avenir. » Ce type de métiers était plus sujet à des attaques, ou des comportements déplacés. C’était un fait, dont la simple pensée l’enrageait. Pourquoi ? Un geste, une proposition de venir s’asseoir plutôt que de rester dans son coin. Etait-ce une bonne idée ? C’était toujours mieux que de la stresser en faisant les cent pas. Même si elle refusait toujours de quitter sa position ou d’enfiler la veste correctement. Il y avait vraiment des moments où il s’interrogeait l’irlandais…

Quelques secondes plus tard, et il s’installa dans le canapé, moelleux bien qu’il ne soit pas certain de sa totale propreté. Un pied se posa sur la table basse, chaussure de ville en décalage avec la saleté des quartiers de Siren Alley. Il replia le bout des manches de sa chemise. « Je suis là pour ça oui. Alors évitons de trop nous éparpiller, ne penses-tu pas ? » Et c’était ainsi que la manipulation commençait, d’une manière ou d’une autre. Certainement que faire culpabiliser les autres et les pousser à parler étaient ce qu’il savait faire de mieux...

 
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