| | | Drabble - (JorGigir) - soumission - Dim 27 Oct - 13:11 |
| « Asbjörn ». L'ensorcellement du nom qui traverse la nuit. Folie temporelle, prunelles pleines de magie. Le serpent se dresse devant la tempête marine, soumission écailleuse face au divin espoir, qu'au firmament trompeur, l'homme le fasse choir, et que le coeur palpite, tout hérissé d'épines. Lippes souriantes crispées au visage, prunelles chatoyantes ; il refuse d'être sage. Réminiscences d'une mer où tout était parfait, lames caressantes, saveur d'un air iodé, il n'y avait qu'une voix aux oreilles ophidiennes qui ait son importance ; divinité gardienne. « Asbjörn ». (91 mots, tout en alexandrin. ) |
| | | | Drabble - (JorGigir) - soumission - Mar 12 Nov - 23:16 |
| « - Agenouille-toi. » Le timbre est rauque, comme issu des profondeurs. La langue suave se délie, claque contre son palais. Dialecte oublié, d’un temps où l’Océan emprisonnait le reptile au creux de ses vagues capricieuses. Nourrissait l’enfant pourtant rejeté dans son antre pour y mourir. Agonie lente et douloureuse promise au fils de la discorde, personnification du Chaos. Le géant n’avait pu s’y résoudre. Attendri par le funeste serpent, tristement condamné à errer dans les abysses. Majestueux et imposant désormais, sublimé par sa forme humaine. Souffle autoritaire, la caresse mordante effleure la peau salée. Le dieu marin exige, lui impose de se soumettre à sa volonté impérieuse. De montrer patte blanche, en lui exprimant enfin toute sa reconnaissance. (119 mots) |
| | | | Drabble - (JorGigir) - soumission - Mer 13 Nov - 12:27 |
| Agenouilles-toi, et l'ordre résonne, puissant, faisant ployer les genoux au cruel serpent. Loyauté dans les veines, venin bien camouflé dans les crocs qui jamais n'oseraient le toucher. Il lève ses yeux d'émeraude, serpent humain, heurte de ses yeux l'ancestral regard marin, se perd dans les eaux de ces prunelles aimées, s'y noie volontiers, lippes étirées, ophidien dressé. « Ordonnes, ô mon roi » souffle l'enfant, le myocarde gonflé, prêt à ployer l'échine, qu'importe si les mots divins brisent l'âme serpentine. Plus qu'à quiconque, vénération offerte, abandon du serpent. « Je me rappelle tes eaux, salées comme mes larmes, et de ta présence douce, plus rassurante qu'aucun charme. Tu étais là quand tous m'ont tourné le dos ; tu étais mon dieu, et pour qu'encore une fois, tu caresses ma tête, je pourrai briser tous les cieux.» (146 mots. ) |
| | | | Drabble - (JorGigir) - soumission - Jeu 21 Nov - 21:36 |
| Monstre dans les vagues menaçantes d’Ægir, serpent pris au piège de leurs caprices incessants. A se heurter contre les écailles avec hargne avant de revenir les effleurer de leurs caresses humides. Ce qu'il désire, il le sollicite et l'obtient. Les genoux ploient sans une once de résistance, apaisent la houle puissante. Enjoignent les phalanges calleuses à se glisser au creux de la chevelure brune, s’approprier la nuque dans un mouvement possessif. Tendres et despotiques à la fois. Domination écrasante du géant, pourtant amadoué par les paroles sublimes, la dévotion qui roule sur la langue entêtante. L’ego divin flatté par les ardeurs de sa fascinante créature. « - Prouve-le-moi. » Le nordique susurre, resserre son emprise sur les mèches sombres. Réclame des actes à la hauteur des promesses enjôleuses.
(128 mots) - @Archibald Panabaker |
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