back to the future | ft. Anna (situation rp) - Jeu 31 Oct - 16:17
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«Don't panic.»
Halloween, c’était un peu comme Noël. Les gens s’y prenaient toujours trop tard et envahissaient les centres commerciaux en râlant qu’il ne restait plus ni bonbons ni déguisements intéressants. C’était aussi son anniversaire, mais vu que ça sonnait les cloches de sa 42ème année de vie on allait l’oublier (quoiqu’Anna ne serait pas d’accord avec ça, elle qui avait probablement un tas de surprises préparées). Ceci étant dit, s’étaient des jours comme celui-ci qui lui rappelaient à quel point l’espèce humaine pouvait être exécrable. En attendant qu’une place se libère dans l’aire de restauration remplie, ses bras entourent la taille d’Annalisa et son nez vient se blottir au creux de son cou qu’il embrasse doucement. Dans leur poussette, les bébés couinent et agitent les mains vers tout ce qui clignote ou brille dans les environ. Des grands sourires baveux et leurs grands yeux bleus qui s’illuminent quand des enfants en déguisements passent tout près. Sveinn, avec sa citrouille en plastique dans laquelle reposent quelques bonbons ramassés en faisant la tournée des boutiques, réclame lui aussi son câlin, en bon gros jaloux. Un dernier bisou sur la joue de la maman avant t’obtempérer à la demande du mini qu’il laisse grimper sur ses épaules, une main sur chacun de ses mollets pour assurer son équilibre. Une table se libère enfin non-loin du stand de shish taouk et la famille s’en empare aussitôt. Avant de s’asseoir, Clarence fait descendre Sveinn de ses épaules et récupère, dans le panier sous la grande poussette, un sac de tissu qu’il dépose sur la table. Il s’installe et pose Sveinn sur ses genoux.
« Il est pas très beau, je suis d’accord… », qu’il lance en sortant l’objet emballé du sac. Habilement, il défait le papier journal qui l’enveloppe. Le mini empoigne curieusement une page qu’il fait semblant de lire en lançant des mots au hasard, et il s’esclaffe de rire. Ça fait sourire Clarence qui observe le bol sous quelques angles différents. Il est ridicule, avec cet air faussement art nouveau, mais que voulez-vous. On ne choisit pas qui on aime. « Ça me rappelle le bol qu’on avait sur la table de la cuisine, quand je vivais chez mes parents. Ma mère mettait des fruits dedans. La nostalgie, je suppose… On est pas obligé de le garder à la vue, non plus.» Il rit doucement. Comme c’est bien souvent le cas quand on a un début de calvitie, un cheveu insolent se détache de son crâne et fait son petit bonhomme de chemin jusqu’au fond du bol.
À l’exact moment où le cheveux touche la paroi du plat, un choc parcours le corps de Clarence et tout se chamboule dans son champ de vision. Des courbatures attaquent son corps qui rapetisse de vingt centimètres en une dizaine de secondes. L’homme adulte laisse place à un adolescent d’une quinzaine d’année, aux joues encore rondes, à la chevelure plus bouclée. Vêtu d’un pull marine et vert aux motifs ignobles, coincé à l’intérieur d’un pantalon de corduroy noir, couplé à des baskets blanches, le gamin respire la ringardise du début des 90s. Son regard bleu, habituellement arrogant et espiègle, laisse comprendre toute sa confusion. Il ne reconnait rien à ce coin du centre commercial. Les restaurants ont changés depuis 1993, mais l’architecture, qu’il reconnait trop, lui signifie qu’il est bel et bien à Arcadia. À cette constatation, le visage juvénile se crispe, il est prêt à râler. S’il fallait qu’on commence à l’envoyer ici durant les vacances d’automne en plus de celles d’été… Or, le « Papaaaa ? » que Sveinn, les larmes aux yeux, laisse tomber, fait éclater sa bulle. Ses yeux s’élargissent : « Non ? », qu’il répond, vivement, en faisant descendre le môme de ses genoux. Après s’être assuré que le Gremlin n’ait pas bavé sur son pull, il se lève. La sensation que le monde tourne sous ses pieds le ralentit. Ça le frappe soudainement : comment est-ce qu’il est arrivé ici ? Quelques minutes plus tôt, si sa mémoire est bonne, il devait être sur la 2, quelque part entre Bergen Street et Grand Army Plaza, en route vers la maison, quelque chose comme ça… Un vertige le prend en même temps que la nausée, maudite anxiété. Il se retourne vers Anna, qu’il ne reconnait pas et qu’il observe de haut en bas les sourcils froncés : « Vous direz au vieux que j’ai pas besoin de babysitter ». Sur ces mots doux, il entreprend de se barrer chez un oncle ou une tante qui pourrait le ré-expédier à New York.
back to the future | ft. Anna (situation rp) - Ven 1 Nov - 14:03
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«Don't panic.»
Halloween et Annalisa le fête pour la seconde fois de sa vie, cette fois avec la liberté de se promener. C'est l'anniversaire de Clarence, au matin il a eu le droit aux calins pour son réveil, un petit déjeuner au lit fait par les enfants et tout un tas de cadeaux. Sveinn aussi a pu faire son premier cadeau, avec l'aide de sa maman il lui a fabriqué un porte courrier décoré avec les empreintes de ses mains à la peinture. La journée fut des plus agréables mais surtout dans la préparation d'Halloween et la confection des costumes de tout le monde. Petite souris couturière elle fit en sorte que chacun d'entre eux puisse lui donner leurs idées de costumes et à base de dessin, voilà bientôt un an qu'elle travaille dessus. Le soir venu et de sortie, ils laissent les enfants en groupe faire le tour des maisons tandis qu'avec les trois petits sur un rythme plus lent ils dont leur propre tour. Annalisa ne manque pas d'attention à son mari, que ça soi son anniversaire ou pas, elle espère qu'il profite bien de sa journée. Ayant opté pour un costume inspiré des sœurs Anderson de Hocus Pocus, elle s'amuse bien et leurs deux derniers fils semblent émerveillés devant les costumes et les décorations d'Halloween. Ils se posent sur une aire de restaurant et Anna détache Andrew déguisé en Oogie Boogie de Nightmare before christmas pour lui donner le biberon. Elle observe le bol que Clarence a acheté et l'écoute tendrement évoquer ses souvenirs d'enfance. « On sera joli sur le comptoir avec des fruits dedans ! » Sourire, avant de baisser les yeux sur son petit fantôme et ses trous de nez qui bougent quand il tète son biberon. Ses grands yeux attentifs au regard de sa mère alors que celui là a pris l'habitude de tirer les mèches de ses cheveux quand il mange. Elle fut alors perturbée dans la tranquillité en entendant Sveinn gémir puis pleurer.
Elle lève alors soudainement les yeux, Sveinn sur les genoux d'un adolescent au minois familier, Anna fronce les sourcils, horrifiée en se demandant un laps de temps c'est Clarence en face d'elle. Regard vérifiant les alentours, à la recherche de son époux mais les pleurs de Sveinn l'obligent à reposer son attention sur lui tandis qu'il revient pleurer sur ses genoux. « Clarence ?? » C'est les petites surprises d'avoir épousé un Dieu magicien, il y a des hypothèses partout et pour l'avoir vu se transformer en loup elle sait qu'il est possible qu'il sache faire autre chose. En revanche ce qui l'inquiète c'est qu'il n'ait pas l'air d'avoir conscience de cela. Elle sait que c'est lui, elle l'a déjà vu en photo adolescent et elle reconnaît ces boucles entre mille même si ces dernières sont plus serrées. C'est les mêmes qu'il a encore dans le bas de sa nuque. Clarence se lève, déclare ne pas avoir besoin de babysitter alors elle se dit qu'il ne la reconnaît pas, jamais il n'aurait fait pleurer Sveinn de cette façon. Et c'est un gros chagrin contagieux qui fait pleurer les jumeaux à leur tour. Les regards se tournent vers elle et ayant que trop bien l'habitude de s'occuper de plusieurs choses à la fois par sa famille nombreuse elle ne se sent pas pour autant débordée. Annalisa se lève, Sveinn dans ses bras pour le consoler après avoir remis son fils dans la poussette et regarde l'adolescent.
« Reste ici s'il te plaît ! Je ne suis pas ta babysitter ! » Non pas qu'elle n'ait pas confiance en lui mais sans ses souvenirs il devient un môme en plus à sa charge. Qu'est ce qui a changé ces dernières minutes ? Les babillements de Sveinn auraient ils agit comme une formule magique quand il lisait le journal ? Elle cherche partout et fait preuve de sang froid car la panique ne résoudra rien. Elle fouille dans les affaires de son mari à la recherche d'une solution et dans la volonté de lui rendre son apparence originelle. Elle se redresse et observe le bol, il parlait du bol, il l'a touché et elle avait l'attention ailleurs, n'a pas assisté à la suite. Anna attrape le journal pour s'en saisir et sans avoir de contact direct avec son épiderme avant de le remballer et le remettre dans le sac. Il faut retourner dans cette boutique, demander des explications. « Viens Clarence on rentre » Elle lui donne le sac à porter et remet Sveinn dans la poussette remet les tétines dans la bouche de ses fils pour calmer leurs pleurs et se lève. Elle en oublie son chapeau de sorcière Anderson sur la table mais se préoccupe plus de mettre tout le monde sous un toit où il sera plus facile de prendre des décisions. Tant pour le bol que Clarence voulait tant, s'il est la cause de cet enchantement elle préfère le rendre et ne pas prendre de nouveaux risques. « On passe d'abord à la boutique rendre ce bol, reste avec moi d'accord ? »
back to the future | ft. Anna (situation rp) - Sam 28 Déc - 4:21
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«Don't panic.»
L’adolescent refuse d’obéir à l’inconnue qui semble croire avoir des droits sur lui. Ça le fâche rouge sur son visage encore rond. Soudainement, le môme a l’impression qu’une brique coule au fond de son estomac. Ses pieds se figent au centre de l’allée. Les gens le contournent, le pressent de bouger son cul parce qu’il bloque le chemin. Un frisson étreint sa nuque. Étrange impression, semblable au moment où on se rend compte qu’on est en train de rêver. En fait, Clarence se sent drôlement étranger, comme s’il ne comprenait plus le monde. Ces gens portent des vêtements qu’il n’a jamais vus, parlent dans des petites boîtes de plastique sur lesquelles ils écrivent aussi. C’est absurde, ça ne doit être rien de plus qu’une de ces phases dissociatives dont lui a parlé le psychologue. Sur le point de faire une crise d’angoisse, peut-être. La voix de la rousse, les pleurs des bébés… Ça se rapproche dangereusement. Il se tourne brusquement :
« Are you kidding !? Laissez-moi tranquille ! »
L’agitation dans sa voix le trahi. Il est angoissé, ne sait pas quoi faire. Il n’a pas envie d’être ici, pense que son père a tenu ses menaces et l’a abandonné. Peut-être que la rousse est une éducatrice d’orphelinat, un truc du genre ? Ça expliquerait pourquoi elle se coltine un adolescent emmerdant et trois morveux qui chialent. Avant qu’il n’ait le temps de tenter une nouvelle fuite, la femme lui met un sac un peu lourd dans les mains. Il jette un coup d’œil à l’intérieur en se disant qu’il doit changer son plan d’attaque. Il soupire. Kill them with kindness, qu’ils disent. « Ça a une sale gueule, en effet… » On dirait celui que sa mère a sur la table de la cuisine et que son père avait accidentellement brisé à trois ou quatre reprises. À chaque fois, le bol revenait sur la table dans son état initial, sans que Clarence ne devine pourquoi. Sa mère devait avoir un talent en recollage de céramique, un truc du genre. Mais il préférait penser que c’était un bug dans l’espace-temps, pourquoi pas. Un faible sourire se trace sur son visage de môme casse-couilles.
En gardant une distance de sécurité, il suit la rousse dans le centre commercial. « Vous êtes dans une secte ou d’un truc du genre ? C’est eux qui vous empêchent de vous couper les cheveux ? », qu’il demande, suspicieux. Comme un moyen de chercher à comprendre ce qui lui arrive. Arcadia est remplie de gens étranges… « Vous connaissez Rory, j’suppose ? », qu’il demande un peu amer, en parlant de son père qu’il appelle parfois par son prénom, parce que ça l’énerve. « Vous êtes une pote ou sa maîtresse ? Ma mère sait casser des gueules, j’vous préviens. » Au rythme de ses pas, il balance le sac qui contient le bol, essayant d'ignorer l'inquiétante étrangeté qui l'étouffe.
back to the future | ft. Anna (situation rp) - Ven 10 Jan - 17:33
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«Don't panic.»
Quelle situation angoissante, Annalisa essaye de gérer un Clarence qui ne pense qu'à fuir tout en lui montrant un visage orgueilleux de lui même à son paroxysme. Oh non il n'a pas intérêt à fuir, elle l'attachera a la poussette si nécessaire. Ils marchent vers la boutique en vue de rendre le bol qui est selon Anna responsable de sa transformation et avec l'intention d'avoir le procédé inverse et lui rendre son mari. Il a l'air paumé lui aussi, il ne doit pas comprendre ce qu'il se passe autour de lui. « Ah cette année Halloween on a vraiment l'impression d'être dans un autre monde ! Le thème c'est Halloween dans le futur. » On invente ce qu'on peut avec ce qu'on a, une chance que tout le monde soit déguisé, ça masque un peu le paysage futuriste.
La question de Clarence la met un peu à mal, Clarence lui avait dit qu'il était un enfant très spécial mais elle ne s'était pas attendue à un tel phénomène. Et en même temps voir a quel point il s'est assagi en prenant de l'age est tellement amusant. Elle ne manquera pas de le lui raconter, en espérant rapidement trouver comment ramener son mari avant de faire une syncope. Et ce n'est pas le moment avec les petits avec eux. Elle doit faire presque aussi attention que quand elle se promène avec tous les enfants en même temps, qu'il n'essaye pas de fuir ou qu'il n'essaye pas de se perdre. Ce serait un désastre et elle ne serait pas en mesure de lui courir après. Annalisa soupire, trouve la force de prendre ses remarques à la rigolade tout de même, parce que sortant de la bouche de Clarence c'était inimaginable. Ah il n'aurait pas pu être le mari parfait s'il n'y avait pas eu ce genre de mésaventures n'est ce pas ? « Non c'est pour faire des économies d'écharpe l'hiver, ça porte très chaud ! » Elle plaisante, elle ne sait pas si la blague sera de son goût mais elle ne fait clairement pas parti d'une secte. Il mentionne son père, elle acquiesce quand il demande si elle le connaît. « Je suis sa cousine, donc ta grande cousine, nous nous sommes revus il y a peu. »
Ils se retrouvent devant la boutique, elle fait rentrer les enfants et dont Clarence et vient devant le vendeur en lui expliquant que le bol a transformé son mari en lui mais plus jeune et qu'il n'a absolument aucun souvenir de ce qu'il se passe. Le vendeur la regarde, effaré comme si elle était une sorte d'alien et lui dit ne pas comprendre, lui conseille de rentrer avec le bol et de prendre quelques aspirines. Visiblement il n'était pas au courant de l'affaire, Annalisa se retient de pleurer et range le bol dans un sac et sous la poussette, le cœur cognant d'angoisse. Peut être que c'est comme cendrillon et qu'à minuit il reprendra sa forme originelle ? Elle les fait tous sortir, la fête est finie, Sveinn rouspète. « On va tous rentrer, ton père viendra te chercher demain matin Clarence tu dois rester chez nous cette nuit. Mais tu as ta chambre t'en fais pas, les enfants ne te dérangeront pas. » Sveinn s'accroche a sa mère, boude, il ne voulait pas s'en aller si vite de la fête et visiblement contrarié de voir que son père a disparu sous ses yeux. Annalisa se baisse vers son petit pour le prendre dans ses bras et lui montre tout ce qu'il a récolté dans sa citrouille lanterne « Regarde tout ce qu'on a récolté ! Tu en as beaucoup ! Tu veux aller le montrer a tes frères et sœurs ? » Il fait oui de la tête mais elle le sait contrarié, sans doute perturbé d'avoir vu son père rapetisser et se changer en un petit garçon qu'il ne connait pas. « Tu veux monter dans la poussette ou tu veux marcher mon chéri ? » Elle lui laisse le choix, tout en ne lui donnant pas le choix sur le fait qu'ils rentrent. Il pointe du doigt sa place dans la poussette. « Ssette ! » Annalisa jette un regard à Clarence, Si Sveinn est dans la poussette elle aura un enfant en moins à gérer. Elle le met à sa place, l'attache et lui donne un de ses bonbons pour qu'il puisse en profiter un peu.
Maintenant le tout est de rentrer et d'occuper Clarence, lui faire la discussion pour qu'il ne prenne pas la fuite. A Clarence adulte ce n'est pas compliqué, mais à son âge... « Tu as été au cinéma dernièrement ? Ton film préféré de cette année c'est lequel ? » Le cinéma, voilà de quoi réveiller le passionné en lui, il aura sûrement de quoi lui faire une critique constructive.
