My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
Je m'avance vers la voiture en pensant à tout ce qui nous attend lorsque la voix (et surtout le ton ) de Kyan me fait me retourner. L'entendre jurer n'est pas dans ses habitudes...
Inquiète, je lui répond en articulant:
"Chéri? Oui, c'est moi, qui veux-tu que ce soit?
Il s'est pris un coup sur la tête? Une insolation? Est ce qu'il ne me reconnaît pas? Je cours à la voiture pour piquer une gourde et Dmitri me demande ce qu'il se passe.
"Je ne sais pas trop... Peut être un coup de chaud! On arrive d'ici cinq secondes, pas d'inquiétude!"
Je reviens donc rapidement vers mon futur époux et il me rejoins à mi-chemin. Ses gestes sont doux, mais inquiets, et je fronce les sourcils avant qu'il ne prenne la parole.
"Oui, oui, je suis revenue le plus rapidement possible, près de la rivière..."
La suite me fait presque tourner de l’œil: Sheitan était là? c'est lui qui...?
Je suis muette de stupeur. Comment je n'ai pas pu le voir? Le reconnaître?
"Je...J'ai...enfin il a..."
Très clair Preet', très clair...
Et finalement je m'incline les larmes aux yeux:
"Je suis profondément désolée mon amour, je n'ai pas vu que tu l'avais laissé...Je... On s'est embrassé... Une fois, ou deux... Je suis confuse, je ne voulais pas..."
Je suis morte de honte, et en même temps... Ce moment était-il si désagréable en soi? Je refuse de penser plus à ce temps étrange où Kyan et Sheitan fusionnent dans mon esprit.
Je soupire, mes mains toujours sur les épaules de Preeti, les yeux clos. Ce n'est certainement pas le moment de s'énerver, d'être jaloux ou ce genre d'inepties qui ne sont bonnes qu'à envenimer la situation. Bon, Sheitan avait embrassé Preeti en croyant que c'était Durga sans que l'un et l'autre ne pensent à mal. C'est l'essentiel...
"Preeti, mon amour. Ne t'en fais pas. Je ne suis pas fâché. Je pense que ce genre de situation, dans notre cas, est presque inévitable."
J'ouvre les yeux une fois que je sois certain d'être moi-même convaincu de mes dires.
Malgré tout, j'ai du mal à concevoir qu'elle ait pu me prendre pour lui. Nos voix et nos attitudes sont différentes. Après, sans doute que nous commençons à être pareil ces derniers temps. Il ne faut pas que je commence à chercher à qui la faute, c'était un acte involontaire, de toute évidence.
A nouveau, je ferme les yeux, plus douloureusement, cette fois.
"Et... je sais ce que vous avez fait. Sheitan est transparent avec moi et me l'a montré. Il te renouvelle une fois de plus ses excuses."
- Le problème est que j'ai particulièrement aimé, en fait... -
Ce n'est vraiment pas le moment de me mentionner ça, Sheitan... J'ouvre à nouveau les yeux sur ma Déesse pour m'assurer que tout va bien. Du pouce, je sèche ses larmes.
- T'as pas peur qu'elle ait aimé ça aussi ? -
Je pince l'arrête de mon nez avec le pouce et l'index.
"Désolé, Preeti, Sheitan ne me facilite pas du tout la vie à cet instant..."
Oh joie ! Moi qui pensais être débarrassé de tout sentiment de jalousie, me voilà en proie à une sévère rechute. Je respire profondément, tout va bien. J'ai une femme qui m'aime et que j'aime, on va se marier. A présent, tout ce que j'ai à faire est de trouver quelque chose pour ne plus que ça arrive, et voilà.
"En attendant qu'on trouve mieux, il va falloir se dire systématiquement qui on est si le contrôle change de main. Ça te convient ?"
Je serre ma fiancée dans mes bras. A cet instant, j'ai terriblement besoin de son contact, de la forme de bien-être qu'elle seule peut m'apporter. Dans mon esprit, Sheitan s'est fait tout petit. Je pense le laisser mariner quelques temps avant de lui dire ce que j'ai à lui dire. Une petite méditation sur ce qu'il a fait ne lui fera pas de mal.
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Il a soupiré. J'ai peur. Je veux qu'il me dise que ce n'est pas grave. Je veux qu'il me prenne dans ses bras.
Le ciel me tombe dessus...
Et au moment où je vais juste éclater en sanglots les mots font interruption, et j'écoute, paupières baissées et yeux vitreux, l'esprit fautif et honteux.
Le sens des mots me rassure un peu, mais je n'ose pas rencontrer de nouveau son regard perdu...
"Tu...tu crois que tu aurais eu la même chose avec Durga?"
évidemment que non...Durga était trop...pas assez... Il aurait su de suite. Et je n'avais pas su le faire. Je me sens la dernière des dernières...
La suite finit de m'achever, et je peine à supporter l'idée qu'il ai vu. Oui, j'étais inconsciente de ce qu'il se passait, non, rien n'était prémédité... Mais les sourires que j'ai lancé, les mots tendres, les baisers... Ce qui devait être pour lui, il l'avait vu pour quelqu'un d'autre qui portait son visage. L'idée est terrifiante.
"Je ... ne préfère pas en parler. Maintenant en tout cas. Je ne me sens pas capable de le faire... Je suis navrée, autant pour lui que pour toi..."
Ses mains si douces qui sèchent mes joues me donnent envie de pleurer plus: je ne le mérite décidément pas...
"Je suis désolée chéri, tu es si bon avec moi..."
à priori, je ne suis pas la seule à vouloir me faire pardonner... Ou est ce qu'il a déjà repris ses mauvaises habitudes?
Son soupir me laisse perplexe. Entre ma tristesse et les choses que je ne comprend pas...Mais pourquoi je pleure tant?
"Ce serait plus simple oui... Je suis désolée encore..."
Ses bras m'enlace doucement, et je lui rend son étreinte, heureuse qu'il veuille encore faire des câlin, encore sous le choc de ce que j'ai fait réellement... J'aimerais mettre ma tête dans son cou, mais comme je viens de le faire avec un autre... Je n'ose pas.
Avec Durga ? Étrange question... Durga et Preeti ne se ressemblent absolument pas, la voix, l'accent, les yeux. Enfin, Sheitan s'est laissé abusé lui aussi. Alors je ne peux répondre que très sincèrement :
"Je ne sais pas, mon amour. Je te dirai bien que non mais l'envie ou l'espoir de te retrouver pourrait sans doute me pousser à la prendre pour toi."
Je me demande quelle sera la réaction de Durga à présent... Mais je n'ose pas aborder le problème tout de suite, pas avec Preeti, et encore moins avec Sheitan.
"Il n'y a pas de soucis, Preeti. On en parlera si tu le souhaites ou pas. Ça n'a plus d'importance à présent."
Et pourtant, je ressens toujours le besoin de l'écouter, m'assurer que tout va bien, qu'il n'y avait pas de ressenti inutile. Pour peu, j'aurai même laissé Sheitan présenter ses excuses lui-même et les laisser s'expliquer mais sa décision sur la discussion clôt le débat.
Alors que je sens Preeti contre moi, je sens son cœur au travers de sa poitrine qui semble battre un tantinet trop vite. Je passe une main dans ses cheveux pour la rassurer et écoute sa respiration tenter de ce calmer.
"C'est rien mon amour. On en a vu d'autre et on en verra certainement d'autre. Je t'en prie, arrête de pleurer..."
Je repense à ses dernières larmes de tristesses incontrôlées, celles qu'elle avait eu avec Dmitri. Pourquoi ma chérie est-elle aussi sensible ces derniers temps ? J'ai très envie de lui poser la question car les hypothèses les plus folles se succèdent. J'inspire profondément pour laisser de côté mes doutes et mes questions, je dois m'occuper d'elle, le reste n'est pas important.
Me calmant, je sens ma moitié se calmer un peu à son tour.
"Tu viens ce soir ? C'est juste pour te voir, rien que tous les deux, d'accord ?"
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Je passe mes doigts dans ses cheveux doucement, avant de resserrer son câlin. Quelle chance j'ai d'avoir un homme si bon, si doux... Je ne mérite pas toute son affection.
"Tu veux bien me porter à la voiture? Je ne suis pas en état de continuer cette discussion maintenant..."
Ses gestes sont rassurants, et finalement je pose ma tête contre son épaule, exténuée par les émotions et la chaleur du soleil qui nous tape dessus. Je retiens mes larmes, qui finissent pas disparaître d'elles même, et essaye de poser mon cœur qui tape si fort dans ma poitrine.
On entend la voix de Dmitri, ayant ouvert la fenêtre du véhicule, l'air vaguement inquiet:
"ça va là bas? On peut partir?"
La question de Kyan me fait relever un peu le menton et j'acquiesce doucement:
"Je viendrais... Je suis désolée encore pour tout ça, et sache que je t'aime... Je ne mérite pas un homme aussi parfait alors que je suis si imparfaite..."
J'ai un regard tendre à sa demande. La porter dans mes bras ne pouvait me faire plus plaisir, même s'il ne s'agit que de quelques mètres. Je me penche donc pour saisir ma Déesse et la soulève sans top de difficultés malgré la chaleur et la fatigue.
Dmitri nous voit arrivé et hausse un sourcil. Je le regarde tout sourire et cela le rassure immédiatement. Pour mon plus grand bonheur, il s'est assis à l'avant, nous laissant le peu d'intimité dont j'ai besoin pour régler mes comptes avec Preeti.
Je m’assois à côté d'elle et, alors que la voiture démarre, mon regard change légèrement pour devenir sérieux. Je dis doucement, juste assez fort pour que seule ma voisine m'entend. Ma voix est douce mais ferme, autant régler ce petit problème tout de suite.
"Preeti, je veux bien qu'on reporte cette discussion à plus tard... Seulement, ne dis plus jamais que tu ne me mérites pas, s'il te plaît. Tu n'aimais pas que je pense la même chose de toi. Tu me mérites plus qu'amplement, je peux te l'assurer. Tous les jours je remercie le ciel de t'avoir fait croiser ma route."
Malgré ma volonté de rester sérieux, je ne peux empêcher un sourire presque rêveur de pousser sur mon visage.
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Mon Trésor accepte, et je me sens soulevée dans ses bras, lui déposants quelques baisers doux dans le cou et au bord des lèvres, essayant de ne pas trop le déconcentrer.
Nous sommes à l'arrière, et je suis contente de pouvoir rester blottie contre mon amour si compréhensif. La voiture démarre, séparant la banquette avant de nous par le bruit du moteur, lorsque Kyan me fait un compliment qui me fait le serrer dans mes bras encore plus.
"D'accord mon amour, je ne le dirais plus... Mais tu ne m'empêchera pas de penser que tu es un ange gardien pour me guider dans ma vie!"
Après une longue route et un changement de voiture, la ville pointe son nez dans le soleil qui se couche, et je fait un petit signe de tête à tout le monde, épuisée, avant d'embrasser amoureusement mon chéri unique.
"Je reviens d'ici quelques heures, le temps de manger, me reposer un peu...et prendre une douche bien méritée!"
***
La nuit est tombée depuis deux heures déjà, et les parents sont couchés depuis une demie-heure environ, laissant la maison pleine de respirations profonde et ensommeillée, et au delà de ça un calme plat. C'est l'heure de partir!
Je passe ma fenêtre et passe au dehors sans encombre, avant de glisser dans la nuit des rues pas éclairées. L'ambiance est calme, et je ne croise personne (ce qui est plutôt une bonne chose, les indiens nocturnes n'étant pas forcément les plus sages...), avant de me retrouver sous la fenêtre de mon aimé.
Le mur est facile à grimper, et comme prévu la fenêtre est ouverte... Je glisse doucement dans les draps avant de le serrer contre moi de nouveau.
Avec Sheitan que j'ai pris pour un démon pendant une bonne partie de son existence, je dois dire que ce terme est particulièrement agréable pour moi. S'il y avait bien une personne ici bas pour qui je me devais d'être un ange gardien et un guide, ça ne peut être que Preeti.
Quand elle m'embrasse pour me souhaiter une bonne soirée, je ressens un désir implacable de prolonger ce contact, de ne pas la laisser partir. Notre séparation est imminente et le savoir devient de pire en pire. La revoir ce soir sera une véritable libération.
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"Dmitri, tu penses quoi des hommes qui rejoignent leur femme en cachette ?"
"Je pense que ce n'est pas une très bonne idée ..."
"Tant mieux ! Je n'ai pas l'intention d'aller nulle part. Tu peux sortir, fermer la chambre à clef et aller voir une certaine cousine."
Je me retourne sur le côté comme pour dormir. Il a un petit rire avant de sortir doucement et de la chambre et refermer la porte. Finalement, je l'entend poser quelque chose devant afin d'être prévenu si quelqu'un entre dans la chambre.
A peine ce système mis en place, voilà que les pas feutrés de Preeti parviennent à mes oreilles et m'arrachent un sourire dans le noir. Sa souplesse fait en sorte qu'elle est bien vite près de moi. Quand sa peau vient contre la mienne, je serre son corps contre le mien et m’apprête à l'embrasser quand je me fige. Non, pas deux fois dans une même journée.
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Je me fige un instant pour écouter si Dmitri dort, mais le silence est mieux que ça: il est aux abonnés absent. Kyan m'enserre dans ses bras, et je me pelotonne contre lui, espérant un baiser...interrompu par une question bien à point.
"Oh mon ange,mon Kyan chéri, je n'aurais laissé personne prendre ma place cette fois!"
Je l'enlace d'autant plus dans mes bras avant que nos lèvres ne fusionnent comme si elles ne s'étaient plus touchées depuis un temps immémorable, et je murmure entre ses baisers:
"Tu m'as manqué...Tu m'as déjà manqué!"
Quelques heures de séparations et je devenais si...vide de sens. D'autres auraient dit: "Quand un être vous manque, tout est dépeuplé", mais je sentais ce dépeuplement dans mon esprit, comme si j'étais abandonnée dans une coquille de néant, prisonnière de moi-même.
Je glisse mes doigts contre sa peau dorsale pour avoir le maximum de contact avec son épiderme, pour emmagasiner le plus de cette sensation si merveilleuse qui me manquerais dans les jours à venir, son contact, sa proximité, sa chaleur...
"Qu'est ce que je vais faire de mes jours si je ne les passent pas avec toi? Quel gâchis de temps...Et toi, que vas-tu faire de tes deux jours?"
Quand l'identité de mon aimée est confirmée, je prend ses lèvres et serre son corps si désiré contre le mien. Sa main se balade dans mon dos et je fais exactement la même chose avec la mienne. Mes lèvres dans son cou descendent sur sa poitrine et ma main glisse sur sa cuisse. Je sais que je ne devrai pas faire cela, mais c'est bien plus fort que moi. Protégé par la couverture, je nous considère en sécurité, à l’abri, et dans ses bras, tout est possible.
Loin de me calmer, sa question m'enflamme car elle me rappelle l’imminence de notre séparation. Je souris contre sa peau quand je comprend que l'idée que nous soyons à part la travaille quand même un peu.
"Tu peux profiter de tes dernières journées de liberté..."
Ma main imprime à sa jambe l'ordre de venir s'enrouler autour de ma taille.
"Quant à moi, je vais certainement enterrer ma vie de célibataire, découvrir l'Inde avec mon frère, aller me laver dans la rivière et maudire toutes les secondes à passer encore sans toi."
Je me redresse avant de venir m'allonger sur Preeti. Nous sommes encore habillés mais ce contact terriblement intime et irrésistiblement interdit est l'un des derniers que l'on aura.
"Que souhaites-tu faire à présent ? Je ne sais pas combien de temps nous avons..."
Cependant, j'entends des rires dans la chambre d'à côté. Bien joué frangin. Je reviens sur ma fiancée et l'embrasse avec avidité, toute les tensions de la journée s'évaporent de ce simple contact de lèvres, puis de langues.
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Après avoir eu confirmation de nos identité respectives, nous franchissons la barrière que nous nous sommes imposés pour ne pas entremêler nos quatre vies. Et tandis que nos bouches se joignent, nos mains deviennent baladeuses, animées d'une envie de toucher, de sentir, d'apprécier la peau de l'autre avec de ne plus pouvoir.
Et nos lèvres deviennent aussi aventureuses, embrassant ici une jugulaire, là une épaule dénudée, profitant de chaque centimètre de peau laissée à nu pour laisser sa marque, celle d'un baiser ou d'un mordillement léger.
"On a pas la même notion de profiter. Je vais surtout amener les invitations dans toute la ville, faire ma cérémonie de fertilité, me faire colorer la peau par ma famille, faire les essayages du jour J, prier beaucoup, et m'ennuyer de ton absence aussi..."
Nos corps s'aimantent, et mes hanches obéissent à son ordre muet, se collant aux siennes pour réduire encore la distance qu'il y a entre nous, la cuisse remontant pour mieux agripper son bassin, pour être plus proche, toujours...
"Tu as de quoi faire, et tu seras bien entourer. Tu vas pouvoir profiter de ton frère. Faites des photos, l'occasion est rare, et au moins je pourrais voir ce que vous avez fait de beau!"
Son corps monte au dessus de moi, et j'ondule pour garder le contact, combler l'espace entre nous, l'attirer vers moi.
Je prie silencieusement: Oh Kama, dieu des plaisirs, donne moi ton accord pour cette nuit, laisse nous le temps et la ferveur ...
Peut être m'a-t-il entendu, ou peut être est-ce le Karma, quoi qu'il en soit le gloussement derrière la cloison indique que nous avons la voie libre, et de ce fait l'accord des Dieux, en tout cas des miens.
Et certainement que Kyan en pense la même chose puisque son attention retombe sur moi, affamée, rendant notre baiser plus profond, plus intense, tandis que je perd mes phalanges dans ses cheveux, et mon esprit dans les prémices du désir qui ne viennent que de lui, mon amour unique...
"Ça m'ennuie un peu que ce soit forcément à toi d'avoir tout le travail pendant que je profite. Et j'ai peur que tu t'habitues au fait que je ne sois pas là..."
J'enfouis mon visage dans son cou pour goûter son odeur délicate sur sa peau. Un soupir d'aise s'échappe de mes lèvres. Je goûte à sa peau comme un véritable drogué qui sait qu'il va être en manque ce qui n'est pas spécialement faux.
Tout va me manquer, son corps comme son esprit, le bien être qu'elle seule peut me faire ressentir et même ... moi-même ! Celui que je suis quand je suis avec Preeti est différent de mon tempérament de quand elle n'est pas avec moi. Sans nul doute, pendant ces quelques jours, mon amour va partir avec mon âme. Cela va être particulièrement douloureux.
Quand elle me passe sa main dans mes cheveux, j'étouffe un grognement contre sa poitrine. Cette femme me connaît mieux que moi-même. A ce stade, il n'y a plus besoin de se poser de questions. La confiance qui nous lie est une chose que je n'ai jamais cru possible.
Mes gestes la déshabille peu à peu. Je les souhaiterais plus lent et plus appliqués mais le temps nous manque et l'excitation rend le jeu plus difficile à contrôler. Ma bouche descend le long de son ventre et le parsème de baisers.
"Ça fait longtemps qu'on a pas fait ça dans un lit ..." Je dis en gloussant.
