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Happy new year feat. Dimitri

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Happy new year feat. Dimitri - Dim 19 Jan - 15:59


Happy New Year@Dimitri Ivanovitch
(tenue) + (soundtrack) + (ambiance lieu + ici)

L'ombre délicate de la jeune femme se dessinait dans les ruelles sombres et abandonnées d'Arcadia. Elle voguait de lampadaire en lampadaire, le pas léger mais déterminé, se coupant des ténèbres en traversant les faisceaux lumineux qui marquaient son chemin, sous les regards parfois intrigués de quelques animaux sauvages qui animaient le quartier Ashmill en cette fin de soirée. Les contours de sa silhouette étaient à peine perceptible dans la pénombre. Seul le rythme soutenu de ses grandes enjambées permettait de noter une forme d'empressement, ou d'impatience, dans sa démarche. L'air était glacial. Il mordait les chevilles nues de la belle, s'attaquant à la moindre parcelle de peau visible en dessous de cet épais manteau en vison qu'elle portait sur ses frêles épaules. Elle avait froid, très froid. De minces volutes de condensation venaient accompagner chacune de ses expirations, tandis qu'elle venait terminer son voyage dans une allée rougie par les néons qui longeaient les murs en briques.

Perdu dans les méandres du quartier bratvien, le lieu de rendez-vous ne donnait pas fière allure vue de l'extérieure. Austère, froid, la façade décrépie, l'immeuble semblait avoir été abandonné depuis des années. Seuls les quelques néons aux teintes sanguines, qui venaient encadrer l'unique porte d'entrée, semblaient indiquer aux visiteurs les réelles fonctions de ce lieu. Un dernier coup d’œil sur l'adresse envoyée par message crypté. Oui, c'était bien là. Son poing serré, à peine recouvert par une mitaine en dentelle noire, vint s'écraser sur la surface métallique de la porte pour signaler sa présence. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis, rien, le silence. Emmitouflée dans sa fourrure hors de prix, battue par les rafales hivernales, l'avocate attendait calmement une réponse du portier. Tout-à-coup, un bruissement sonore se fit entendre et deux perles sombres se mirent à apparaître au milieu de la porte. Un trou dans le métal permettait au videur de toiser les visiteurs de son regard sévère, et de vérifier qu'il ne s'agissait pas d'intrus malveillants. « Identité. » Son timbre rauque et guttural ne laissait aucun doute sur ses origines slaves. « Alexandra Nikolaïevna. » Lorsque la porte s'entrouvrit devant elle, une vague de chaleur vint réchauffer son visage perdu dans les poils noirs de son manteau. Enfin, elle était arrivée.

Les talons aiguilles de ses chaussures claquaient sur la surface froide des dalles du vieil escalier en pierre qui la menait dans les entrailles de l'établissement. Petit-à-petit, Alexandra s'enfonçait sous terre, une main délicatement posée sur la rambarde en acier qui la guidait, tel un fil d’Ariane, vers son destin d'une nuit. Plus elle descendait, plus la musique se mettait à résonner contre les pierres. Les rires se faisaient de plus-en-plus sonores, les conversations qui arrivaient à ses oreilles plus distinctes, tandis qu'elle venait de rejoindre le sous-sol tant convoité. Longeant les couloirs interminables, plongés volontairement dans la pénombre, Sasha pouvait admirer de somptueuses sculptures en pierres qui servaient de décorations murales tels des tableaux. Au bout de quelques secondes de déambulation, elle finit par trouver l'entrée de ce bar caché sous terre, qui accueillait pour ce dernier jour de l'année une soirée sélecte organisée par les hautes autorités de la Bratva.

Après s'être déchargée de son manteau en fourrure, l'oracle pénétra dans le bar sous-terrain sous les regards parfois curieux de certains membres du clan. C'est avec une forme de surprise que la belle nota le peu de monde convié pour cette soirée spéciale. Elle ne put s'empêcher de s'interroger sur les raisons de sa présence en ce lieu. Avait-elle réellement mérité cette mystérieuse invitation envoyée secrètement sur son canal crypté ? Alexandra slalomait timidement entre les différents groupes de discussion qui s'étaient naturellement formés, le regard azuré à la recherche d'un visage familier à aborder. De nombreuses personnes étaient encore debout, sirotant un verre d'alcool. Tous avaient revêtues leurs plus belles tenues, exhibant fièrement la moindre marque de richesse, à travers divers accessoires plus-ou-moins discrets. Deux orbes céruléennes vinrent capter les siennes dans la foule, accrochant son regard et son attention pour l'immobiliser totalement dans sa traversée. Lui, ici.

Féline, presque sensuelle dans sa manière de se mouvoir au milieu de cet amas de gens, Alexandra se déplaçait lentement en direction de sa cible sans lui laisser le temps de fuir et sans le quitter des yeux. « Bonsoir, Ivanovitch. » Lui glissa-t-elle, presque tendrement. « Avez-vous enfin fini de m'éviter ou dois-je craindre de vous voir disparaître derrière le comptoir du bar dans les minutes à venir ? » Son arcade sourcilière vint se arquer délicatement, soulignant un peu plus cette expression perplexe qui venait s’immiscer sur ses traits angéliques. Derrière ce ton ironique, on pouvait aisément sentir la pic acerbe qui lui été envoyée. Attendant patiemment sa réponse, Alexandra se saisit du bout de ses doigts gantés une coupe de champagne que lui proposait un serveur en livrée.




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Happy new year feat. Dimitri - Mer 22 Jan - 10:01


Happy New Year@Alexandra Nikolaïevna
(tenue) + (soundtrack) + (ambiance lieu + ici)

Le bruit des basses résonnaient avec force contre les murs en pierre. Les lumières tamisées et chaudes couraient sur ces mêmes murs pour donner une atmosphère tamisée. On pouvait percevoir certains rires et quelques éclats de paroles dans le tumultes alors que les membres les plus éminents de la familles se faisaient de plus en plus nombreux dans ce grand espace restreint. On pouvait en observer assis confortablement sur les divans de cuirs, de grands sourires aux lèvres alors que leurs apparats brillaient de mille feux sous les projecteurs. Les coupes de champagne et d'alcool fort circulaient avec ivresse dans les mains tendues des convives alors que le regard azur du Sovietnik scrutait avec attention chaque échange de la soirée. La nouvelle année se profilait à l'horizon mais il ne fallait pas oublier de faire passer une bonne soirée à ce beau monde. Un moyen de resserrer les liens tout autant que de faire tourner les informations aux sein de la Famille. Dimitri Ivanovitch y tenait beaucoup. En même temps, avec qui d'autre pensait-il passer cette soirée du nouvel an ? En bonne jeune femme, sa fille la passait avec ses amis (amis que le père soucieux avait bien analysé et suivi pour l'occasion) alors, il se retrouvait "seul". Mais finalement, l'était-il vraiment ?

Alors, en bon second de la maison, tout devait être parfait. L'organisation lui incombait alors il s'y était attelé avec soin. Il fallait que cette soirée soit une des meilleurs possible pour les leurs, un moment de répit dans toute ces embrouilles, ce noir et ce sang. Le retour e Khaos avait peut-être calmé les ardeurs des gangs entre eux, mais il faisait peser sur tous une angoisse presque permanente. Alors quoi de mieux que de la bonne musique et quelques shot de vodkas ? Ce fut d'ailleurs le premier qu'il avala d'un trait sans sourcilier, alors qu'il réajustait sa veste bleue-grise pour mieux la placer sur ses épaules. Accoudée au bar, il serra quelques mains, embrassa quelques bouches dans la bonne vieille tradition russe, échangea quelques plaisanteries et banalités dans l'attente d'un visage plus connu. Ou du moins d'une personne sortant un peu de l'ordinaire.

Et il ne fut pas déçu. Une part de lui se doutait bien que cela arriverait, qu'il ne pouvait pas y échapper. Une autre se voilait la face en se disant qu'elle avait probablement mieux à faire ou d'autres personnes à voir, elle qui venait tout juste d'arriver dans la Famille. Pourtant, il avait laissé trainer son stylo sur son nom dans la liste des invités pour l'y intégrer. Il voulait la voir. Même s'il savait que c'était mal, qu'il ne devait pas. Pourtant, ce fut lui qui vint la chercher et l'intégra à la Bratva, désirant ardemment continuer de la contempler. Comme pour plonger la tête la première dans des souvenirs lointains et enfouis. Revoir le visage d'Elena. Jusqu'à ce qu'il ne finisse par comprendre, à force de discussion et de sourires sincères, qu'elle n'était pas Elena. Non, elle était beaucoup plus. Tellement plus. Alors il avait pris peur et s'était enfui. L'évitant, ne voulant plus la croiser pour ne pas faire face à la réalité de ce qu'il pouvait ressentir. Enterrant avec force de conviction tout cela au plus profond de lui. Surtout qu'il avait cru comprendre que le Pakhan avait des projets pour elle, alors il décidait de ne pas s'en mêler. Même si son esprit lui hurlait de le faire.

Mais là, il ne pouvait pas fuir. Son regard venait déjà de le harponner sur place. Et cela ferait beaucoup trop flagrant. Et elle fondit sur lui comme un félin sur sa proie. Inspirant profondément et faisant un signe au serveur de la main, il l'accueillit avec retenue : « Bonsoir, Nikolaïevna. ». Peut-être cela paraissait-il froid, mais il était sur ses gardes, malgré le frisson qui le parcourut quand son nom résonna avec chaleur entre ses lèvres. Elle pointa l'évidence même et cette fois-ci, il ne pourrait pas se défiler de façon discrète. Ou bien jouerait-il sur les mots. « Pour ça, il faudrait que je sois suffisamment agile, mais j'ai passé l'âge des cabrioles de cascadeurs. », un léger sourire en coin car cette affirmation qui avait tout d'un mensonge. Homme de terrain, il s'entrainait presque tous les jours pour garder une forme lui permettant d'importe quoi. En témoignant son allure svelte derrière le costume trois pièce. Le serveur arriva face à eux et il se servit à son tour d'une coupe du liquide d'or. La levant face à la demoiselle, d'un simple signe de tête, il reprit : « A cette année florissante pour la Famille. ». Les verres tintant, il put prendre une gorgée de ce cru directement importé de France, on ne faisait pas les choses à moitié. Même si l'envie de fuir était toujours présente, sa fierté lui intimait l'ordre de rester. En même temps, il s'était immédiatement dirigée vers lui. Et personne d'autre. « Je ne pensais pas vraiment vous voir ici ce soir. Une avocate de votre trempe devait crouler sous les invitations pour cette soirée spéciale. ». Une nouvelle gorgée vint réchauffer la gorge de l'homme qui évitait soigneusement d'admirer sa compagne. Il ne le pouvait pas, car il se savait suffisamment faible pour s'égarer et ne plus regarder autre chose. D'un signe de main, il montra l'ensemble de la soirée : « J'espère que cela vous plait ... ». Et la solitude était sincère et teintée bien malgré elle d'une forme de chaleur qui le démontrait plus que voulut. Il se sentait aussi responsable d'elle depuis qu'il l'avait intégrée. Et malgré toutes ses précautions, son regard s'attarda un instant sur elle. Un instant de trop : « En tout cas, vous êtes ravissante de soir. ». De la simple politesse se mentait-il à lui-même ...




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Happy new year feat. Dimitri - Mer 22 Jan - 10:21


Happy New Year@Dimitri Ivanovitch
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Guidée par une pulsion intérieure incontrôlable, il lui fallut quelques enjambées pour réduire la distance entre leurs deux corps. Là, si près de lui, la belle pouvait enfin profiter de cette présence qui lui avait tant manqué. De longues semaines, de longs mois, sans parvenir à le croiser dans les ruelles animées d'Ashmill. Sans réussir à en déterminer les raisons, perdue dans les retranchements de son esprit perturbé, l'avocate s'était persuadée que le second du pakhan avait décidé de l'éviter, de l'éviter. A tort, ou à raison, la jeune femme avait mal vécu ce brusque changement de comportement. Celui qui s'était accroché à elle, de façon presque obsessionnelle, avait soudainement décidé de l'abandonner aux mains du destin. Seule, au milieu de cette meute de loups affamés, sous le viseur du pakhan de cette famille, la jeune avocate s'était faite violence, patientant jusqu'au retour tant attendu de cet être qui l'attirait autant qu'il l'intriguait.

Si proche de lui, Alexandra pouvait presque percevoir les effluves discrètes mais affirmées, aux arômes boisées, qui se dégageaient de sa peau. Elle aurait tant voulu pouvoir poser son visage dans le creux de son cou, le long de sa gorge, pour s'abreuver en silence de ce délicat parfum dont qu'il s'était aspergé. Si proche, mais à la fois beaucoup trop loin. Elle devait se contenir, il était le Sovietnik de cette famille, un homme important, un homme craint. Soudain, comme si la vie venait reprendre possession de son enveloppe charnelle, la jeune femme sentit la chaleur envahir son visage, faisant rosir le derme laiteux de ses joues. Un bref sourire accompagnant celui de son partenaire de discussion, masquant un rire mort dans le coin de ses lèvres, Alexandra s'amusa de la réponse de l'homme face à la précédente pique verbale qu'elle lui avait envoyé. « Je ne sais pas qui vous essayez de convaincre, Ivanovitch. Je crains avoir passé l'âge de ce genre de mensonge. » Elle aurait pu retenir ses mots, se contenter de la sobriété et de la politesse imposée au rang du Sovietnik. Non. Alexandra était beaucoup trop impulsive et honnête pour feindre la bienséance cordiale. « Vous n'êtes pas taillé comme ces piliers de comptoir qui enchaînent les boissons jusqu'à crever d'une cirrhose passé la quarantaine. Non. Je soupçonne que vous cachiez bien des capacités physique sous ce costume. » Ses lèvres, étirées dans un sourire aguicheur, finirent par se clore. D'autres paroles menaçaient de poindre, beaucoup plus intimes, clairement déplacées, mais la jeune femme parvint à les retenir, favorisant la prudence en se faisant mine de se cacher derrière cette coupe qu'elle venait de prendre.

« A la Famille. » Sa voix cristalline résonna en écho lointain à celle du Sovietnik, alors que leurs coupes respectives vinrent s'entrechoquer délicatement. La Famille, étrange concept pour celle qui avait été abandonné dans sa prime jeunesse. Sourire de rigueur dans ce genre de circonstance, la belle préféra masquer sa crispation pour éviter d'attirer l'attention de ces deux orbes glaciales qui par moment arrivaient à se poser sur elle. Enfin, la conversation reprit, ce qui permit à la jeune femme de s'évader de ses pensées noires qui s'étaient mises à apparaître dans un coin de son esprit. « Je crois que vous me surestimez. J'ai été surprise de recevoir cette invitation, je ne m'attendais pas à être conviée à un tel rassemblement. » Alexandra était sincère, elle ignorait pourquoi elle avait été invitée à une soirée qui, visiblement, rassemblait le gratin de la Bratva. Le mystère demeurait, tandis que le Sovietnik reprenait la conversation sur ce même ton sérieux et exagérément mesuré. Marquant toujours ses lèvres d'un sourire discret, l'avocate s'empressa de lui répondre sur un ton bien plus chaleureux que celui qu'il lui offrait. « Magnifique. On sent bien la marque de l'investigateur de cette fête. » Se contenta-t-elle de lui répondre. 

Le charme fit son effet de façon quasi immédiate au moment où son interlocuteur lui glissa un compliment sur sa tenue. « Merci Ivanovitch, vous êtes très élégant ce soir. Si ce n'est ce petit problème de cravate. Vous permettez ? » Sans attendre son aval, Alexandra posa sa coupe sur un table pour se rapprocher de lui. Faisant mine de redresser proprement sa cravate - qui était en réalité parfaitement mise -, elle profita de cette proximité soudaine qu'elle lui avait imposé pour humer ce délicat parfum qui courait contre ses carotides palpitantes. Les secondes défilaient. Elle faisait volontairement durer ce moment, posant ses mains à plat sur le col de sa veste pour en aplatir doucement le tissu. Lorsqu'enfin elle eut terminé, Alexandra redressa ses orbes céruléennes dans celles de son partenaire qui n'avait pas bougé d'un iota. « Voilà, vous êtes parfait. » Oui, il l'était. Irrémédiablement attirée, elle mourait presque de désir pour cet homme à l'apparence si froide qui semblait parfaitement hermétique à toute forme de séduction. Vaincue par sa propre pudeur, Alexandra recula péniblement pour retourner à sa position initiale et reprendre son verre laissé à l'abandon. Elle aurait tant voulu prolonger ce moment, loin de tous ces regards curieux qui les épiaient au détour d'une conversation. Impossible. « Des ambitions pour l'année à venir ? » Il était temps de feindre le changement de sujet pour essayer de masquer l'irrégularité de sa respiration et l'augmentation de son rythme cardiaque. Il la déstabilisait. Il la rendait folle. Sans parvenir à en déterminer l'origine, Alexandra se contentait de subir péniblement les assauts répétés de ce charisme naturel qui émanait de ce séduisant mâle alpha.




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Happy new year feat. Dimitri - Mer 22 Jan - 19:44


Happy New Year@Alexandra Nikolaïevna
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La remarque ne prit pas, mais le Sovietnik remarqua rapidement le jeu de mot en écho aux siens. Sourire en coin par l'ironie. Au moins, elle se trouvait être observatrice. Même si le sous-entendu était à peine voilé, il se demanda même si la dernière remarque ne se voulait pas plus ... Osée ? Etait-elle vraiment entrain de flirter avec lui ? Cela l'intriguait fortement alors que sa conscience sen trouvait catastrophée. A la suite, les compliments semblèrent sincères et surtout dénué du moindre degré de manipulation. Ce qui changea bien Dimitri, au point même de le soulager. Le sourire qu'il lui offrit fut tout aussi sincère, simple réponse. Son regard se perdit à nouveau à la contempler, encore bien malgré lui. En même temps, comment passer à côté d'une pareille tenue ? L'élégance placée au centre, elle mettait en valeur ses courbes et ses atout par un subtile jeu de transparences et de noir. La couleur de la sobriété et la délicatesse. Elle mettait en valeur le porcelaine de sa peau et surtout l'éclat azuré de son regard qui ne le lâchait pas. Il laissa alors filer son propre regard ailleurs, sentant qu'il en faisait trop. Mais à peine remarqua-t-il ses dernière paroles et ses premiers mouvements qu'il se tendit et leva à peine le bras en bredouillant : « Ce n'est pas la peine, je ... » qui mourut au bord de ses lèvres alors que les doigts de la blonde se nouait déjà dans son noeud de cravate. Le souffle coupé alors que le parfum de la belle, douces effluves sucrées, envahissaient ses sinus. Chaque détails des traits de son visage s'imprimaient sur sa rétine, réanimant des souvenirs profonds qu'il pensaient oubliés. Trop lointain. Ces mêmes gestes réalisés par une autre. Avec la même application. Mais elle ne semblait pas s'en sortir, le temps se rallongeant à chaque seconde qui passait. Cet instant lui parut être aussi éternel que fugace. Un moment d'une proximité exquise et de véritable torture. Le coeur de Dima menaçait de se lâcher alors son rythme effréné battait à tout rompre sous sa poitrine. Il voulait autant fuir que rapprocher son visage. Il devait dingue.

Mais enfin, les doigts lâchèrent leur prise et elle contemplait son oeuvre d'un regard satisfait. Relâchant doucement son souffle, le blond porta ses propres longs doigts à son oeuvre pour le dégager un peu et faire rentrer un peu d'air dans sa gorge et ses poumons. « Merci, Nikolaïevna. » sobre mais laissé presque dans un souffle, se remettant à peine de se rapprochement surprise. Amenant son poing à sa bouche pour se racler la gorge de gêne, son regard fureta autour de lui pour y voir d'autres yeux intrigués qui les contemplaient. Non, ce n'était pas vraiment le moment de se faire remarquer, les ragots pouvaient aller beaucoup trop vite. Et alors qu'il allait prétexter cette excuse pour s'éclipser, elle relança habilement la conversation. Buvant une nouvelle gorgée de son verre, il répondit, assez évasif : « A part celle de faire grandir la Meute et traverser les ouragans obscuris à venir, assez peu de choses. Mais, j'en discute encore avec le Pahkan, je ne peux pas en dire plus. ». Pragmatique. Toujours. Mais les paroles de la blonde finirent de faire leur chemin: « Oh ... Vous ne parlez peut-être pas de la Bratva. ». Forcément, le Sovietnik n'avait pas pour habitude qu'on parle de lui, directement. Tellement occupé par son poste, sa vie privée et ses inquiétudes personnelles ne venaient jamais sur tapis. Il fut d'ailleurs étonné et touché qu'elle s'en préoccupe. Alors, il lui répondit : « Je ... N'ai pas forcément de projet. Mon restaurant se porte bien, même si j'aimerai l'agrandir cette année. J'espère aussi que Macha, ma fille, réussisse son master. Même si je ne la voit pas beaucoup ces derniers temps ... ». Et cela le peinait beaucoup. La petite Dimitrïévna ne semblait pas partager son intérêt pour la Famille. Son regard plus sombre s'effaça à nouveau alors qu'il se tournait vers elle, avec la même curiosité : « Et vous ? L'année à venir vous promet-elle de belles choses à venir ? ». Ironique quand il savait qu'il s'adressait à une oracle. Même s'il savait qu'elle ne pouvait pas tout deviner et encore moins son propre avenir. Et alors qu'il attendait sa réponse, son attention fut happé par des visages qui les regardaient en chuchotant. Qu'il détestait ce genre de personnes dont les cancans prenaient tant de place. Il les exécrait. Il se tourna alors vers Alexandra et d'un geste ample du bras, lui indiqua une petite porte sur le côté : « Ce sont des salons privés, si vous souhaitez plus de discrétion et surtout plus de calme. ». Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Se retrouver seul en sa compagnie, il sautait plutôt à pied joins dans un piège dont il n'arriverait pas à se dépêtrer. Mais, en même temps, le voulait-il vraiment ?



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Happy new year feat. Dimitri - Ven 24 Jan - 0:39


Happy New Year@Dimitri Ivanovitch
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Ivanovitch. Homme intriguant, auréolé de mystère, et terriblement séduisant, dont la stature imposante n'avait d'égal que sa réputation de Sovietnik qu'il avait imposé au sein de la Bratva. Tout dans sa stature imposante de mâle alpha, ou même dans son regard emplit de passion, envoûtait la jeune avocate, et cela depuis le jour où leurs orbes glaciales s'étaient croisées pour la première fois. S'abreuvant des quelques paroles qu'ils avaient échangé, la jeune russe avait rapidement perçut ce lien invisible et étrange qui les unissait, sans parvenir à en définir une explication cohérente. Instinctivement, Alexandra avait sentit que son avenir dépendait de cet homme. C'était étrange, car en tant qu'oracle, elle ne parvenait pas à lire dans son propre avenir. Seul son instinct lui permettait de savoir si elle pouvait faire confiance à cet homme.

Les conversations allaient bon train autour d'eux, emplissant la salle souterraine dans un espèce de brouhaha incessant et désagréable. Pourtant cela ne semblait pas perturber Alexandra. Perchée sur ses hauts talons, engoncée dans sa tenue de soirée qui dévoilait sa plastique féminine avec une sensualité provocante, la belle ne pouvait détacher son regard de braise de celui du Sovietnik. Elle se délectait de cette proximité quasi indécente qu'elle lui avait imposé, savourant en silence les maigres réactions qu'elle était parvenue à lui faire exprimer durant ce court laps de temps. Le Sovietnik était un homme aussi rigide que sérieux. Son rang lui imposait une certaine étiquette professionnelle et il n'était pas homme à perturber si facilement. Là, tout était différent. L'avocate venait de découvrir le vrai visage de cet homme de l'ombre qu'elle admirait tant. Si proche de lui, Alexandra avait pu voir son corps se tendre naturellement sous son toucher quasi langoureux ou sa respiration se faire plus irrégulière au fil des secondes. Cet instant gorgé de tendresse, qu'ils avaient tous les deux partagé de façon innocente au milieu de cette foule de curieux, leur avait permis de se retrouver après cette séparation forcée imposée par le Sovietnik. « Je vous en prie. » Merci à vous.

Le détournement de sujet de la jeune avocate eut l'effet escompté sur Ivanovitch qui se détendit relativement rapidement après cette scène intense qu'ils avaient tous les deux partagé. Après avoir naïvement évoqué la Bratva dans un plaidoyer digne d'un politicien méticuleux, il comprit rapidement que sa question initiale le concernait lui spécifiquement. Alexandra savait si peu de chose à son sujet. Tout en le dévorant du coin de l’œil, elle écoutait sagement son discours très personnel en hochant par moment de la tête pour appuyer ses propos tout en sobriété. Les informations défilaient dans son esprit, une à une, se tissant un chemin vers le centre de stockage cérébral. « Eh bien, en réalité ... » Commença-t-elle jusqu'à ce que le timbre grave de la voix du Sovietnik ne la coupe dans son élan. Un simple coup d’œil circulaire lui suffit à comprendre le sous-entendu insinué derrière sa remarque. Esquissant un sourire de circonstance pour ne pas encore plus intriguer les concierges de comptoir, Alexandra se contenta de lui répondre un discret « je vous suis », tout en passant la porte qu'il lui avait indiqué.

Un long couloir, à l'aspect sombre et menaçant, se dévoilait devant elle. L'innocente créature, suivit de près par Ivanovitch, longeait les murs en direction d'une salle vacante. Durant la traversée, Alexandra pouvait sentir l'ombre du mâle derrière elle, imposante, dominant naturellement la sienne de part sa taille et sa proximité. Son regard. Sa respiration saccadée. Les battements irréguliers de son myocarde dans sa poitrine. Ou était-ce les siens qu'elle ressentait à chacune de ses lentes enjambées. Lorsqu'enfin ils s'arrêtèrent pour entrer dans un petit salon privé, la belle ne put retenir un discret soupire de soulagement au moment où son fessier vint rencontrer une assise moelleuse très confortable. Enfin, ils étaient seuls, loin du tumulte de la fête, loin des regards curieux et des oreilles indiscrètes. Jambes croisées l'une sur l'autre, dans une position qui mettait son galbe féminin en valeur, la jeune avocate continuait d'observer son interlocuteur qui l'avait rejoint dans cette pièce relativement exiguë.

Peu de mobilier dans cette anti-chambre du secret, si on enlevait l'espèce de grand canapé capitonné à la profondeur d'assise considérable, perdu contre un mur, qui accompagnait un mini-bar qui comportait un nombre impressionnant de bouteilles d'alcool. Après avoir siroté les dernières gouttes de champagne qui bullaient encore au fond de sa flûte, Alexandra brisa le silence qui s'était imposé dans la pièce en reprenant la conversation où elle s'était précédemment arrêtée. « Pour vous répondre sincèrement, je pense que seul vous et le pakhan saurez définir mon avenir avec précision. Mon entreprise se porte bien, et ma vie personnelle ne vaut clairement pas la peine d'être évoquée. » Plus la peine d'hausser le ton pour se faire entendre. Enfin seuls et isolés de la foule, la voix de la belle se confondait en douceur et en délicatesse, telle une légère brise chaleureuse sur un océan de glace. « Pourquoi m'avez-vous recruté, Ivanovitch ? » Sa phrase fusa tel un coup de fusil au milieu d'une forêt. Brutale. Imprévisible. « Nous n'avons pas eu l'occasion de nous revoir, depuis ce procès, depuis ce jour où vous m'avez convaincu de rejoindre la cause de notre Famille. Puis vous avez disparu, et je n'ai pu obtenir les réponses à mes questions. Il est, semble-il, aussi difficile de vous attraper que d'obtenir des informations vous concernant. » Après avoir marqué volontairement une courte pause pour reprendre son souffle, Alexandra reprit sans quitter son interlocuteur de son regard inquisiteur. « Je sais que je ne suis pas la meilleure avocate de la ville, ni la plus influente. Donc soyez sincère je vous prie. Je suis toute à vous, pour écouter votre vérité. »




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Happy new year feat. Dimitri - Ven 24 Jan - 20:42


Happy New Year@Alexandra Nikolaïevna
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L'invitation à s'abriter des regards trouva preneuse et le duo se faufila alors vers la porte qu'il indiquait de son verre. Le grand blond connaissait bien les lieux pour y avoir organisé bon nombre d'événements. Il savait que ce genre de salon pouvait tout aussi bien accueillir des réunions, des entrevues privées ou bien des activités moins ... Légales, à coup de corps dénudés et de tarifs exorbitants. Il fallait bien que la Meute trouve un terrain de fructification des affaires. Une manière bien polie de parler de prostitution. Mais les mots avaient leurs sens et leur manipulation un art que le Sovietnik tenait en haute estime. Enfin le couple arriva dans un petit salon cosy, dans les mêmes tons de décoration que la salle principale. Toujours son verre à la main, Dimitri s'approcha du canapé capitonné, pour s'appuyer sur le dossier, en partie encore debout, alors que la belle prenait place sur une chaise, de façon presque provocante. Du moins, ce fut la façon dont il le perçut. Ses yeux ne pouvaient se détacher de la cambrure audacieuse de ses reins qui l'appelait avec force. Mais il devait résister, se faire plus fort que ses simples instincts primaires. Plus fort que tous les autres hommes. Pour se faire, il termina d'une traite l'alcool du verre pour le reposer sur la table devant elle et se détacher du canapé.  « Un autre verre ? » lui proposa-t-il alors.  Il lui faudrait bien autre chose pour s'occuper l'esprit, alors il s'approcha du mini-bar pour en inspecter le contenu. "Je suis toute à vous". Et alors qu'il se saisissait d'une bouteille de vodka de bonne facture, la voix et les question de l'avocate transpercèrent l'air. Et l'esprit de Dima.

Ses doigts se crispèrent autour de la bouteille qu'il sortait de l'habitacle. Une réponse toute faite se forma dans son esprit alors qu'elle fut immédiatement pulvérisée par sa reprise de parole. Bien sûr qu'il ne pourrait pas jouer la carte de la "bonne avocate". Même si ces compétences étaient certaines, elle n'était pas idiote. Loin de là, elle se doutait bien qu'il y avait autre chose. Tout son corps se tendait alors, lui pourtant habitué au mensonge, ne se voyait pas tenter le coup avec une oracle. Et en même temps, il n'en avait pas vraiment envie. Il resta alors silencieux, alors qu'il s'approcha d'une étagère contenant différents verres, pour se saisir de deux plus petit qu'il posa sur la table devant la blonde, avec la fameuse bouteille. L'ouvrant sans lui demander son vie, il servit deux rasade d'alcool fort devant eux. « La nouvelle année doit s'arroser avec l'alcool du pays. ». Son esprit se mettait doucement en place par rapport à ses réponses à venir. Plusieurs stratégies se posaient devant lui.  « Ma vérité est-elle seulement La Vérité. ». Un sourire en coin et une assurance grandissante, il proposa alors une partie de la véritable raison : « Vos ... Qualités d'oracle sont un atout précieux dans la guerre qui nous oppose aux autres camps. On ne pouvait pas permettre que quelqu'un d'autre se rende compte de votre potentiel. Surtout pas envers une soeur de la patrie comme vous. ». Un geste vif et l'alcool coulait déjà, brûlant, dans sa gorge. Le faisant plus frissonner sur le moment que la plastique si désirable devant lui. Il reprit alors qu'il se resservait : « Cela peut paraitre pragmatique, mais c'est comme ça. Heureusement d'ailleurs que je ne suis pas facile à attraper. Je ferais un piètre Sovietnik sinon. » léger trait d'humour toujours accompagné de ce sourire en coin, alors que le verre tenait entre ses doigts. Il se tenait lui-même toujours debout, mais appuyé sur cette table, proche de la demoiselle, la surplombant de toute sa hauteur. Il continuait de dérouler son plan : « Je ne vois, par contre, pas pourquoi votre vie personnelle ne vaudrait pas la peine d'être évoquée. Une femme telle que vous peut obtenir tout ce qu'elle désire pourtant. ». Mais, à quoi jouait-il ? Etait-ce l'alcool qui commençait à monter doucement ? Il préférait changer de sujet pour ne pas se compromettre mais pour cela, il n'avait pas le choix que de saisir les opportunités qu'elle lui offrait. Piètre excuse. Cela l'intéressait quand même. Plus que tout. « Buvez. » se contenta-t-il alors de l'obliger. De la diriger. Le naturel qui revenait au galop.




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Happy new year feat. Dimitri - Sam 25 Jan - 15:54


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La curiosité était un vilain défaut qui portait généralement préjudice à ceux qui en usaient et en abusaient avec insistance. Manipulée par le désir d'obtenir des réponses, ou peut-être dans l'espoir d'obtenir une légitimité à sa présence au sein de cette Famille influente, la jeune femme n'avait pas retenu ses mots en interrogeant le charismatique Sovietnik. Sans se douter un seul instant des dangers potentiels face à autant indiscrétion, dans un comportement qui aurait peut-être pu être évalué comme de l'insolence, Alexandra sentait son corps se détendre spontanément dans ce lieu reculé. Ils étaient désormais seuls, presque comme un couple secret caché dans les entrailles de la terre, à l'écart des conversations et des parasites.

Le timbre, à la fois grave et terriblement sensuel, de la voix d'Ivanovitch, lui provoqua presque instantanément une vague de frissons incontrôlables le long de son échine. Cet homme la rendait folle, à la fois physiquement et mentalement. Perdue dans la contemplation, les orbes presque embuée par le désir qui faisait battre son myocarde dans sa poitrine, Alexandra sentait sa respiration s'amoindrir à mesure que l'homme déballait son discours finement étudié. Elle buvait chacune de ses paroles comme si elles étaient d’évangiles, s'imaginant presque bêtement qu'il lui offrait sa vérité. L'homme, fin tacticien, politicien habile de ses paroles, continuait de manipuler son esprit pour obtenir le silence de sa victime. Parfaitement immobile sur le canapé, les mains vides posées sur ses jambes toujours soigneusement croisées l'une sur l'autre, la belle se contentait d'observer son interlocuteur en silence sans oser toucher à ce verre qui l'attendait sur cette table.

L'ordre se mit à résonner dans sa tête. Sourd. Imposant. Sévère. Le bleu intense de ses iris vint s'accrocher aux siennes, à la recherche d'une réaction à analyser ou d'une émotion à capter. Rien. L'homme semblait à la fois convaincue de cette ascendance physique qu'il avait sur elle, mais aussi satisfait de cette échappatoire qu'il avait décelé au fil de cette conversation. « Oh, bien entendu. Na zdrovie ! » Répondit-elle poliment en s'emparant de ce verre du bout de ses doigts. Un geste, une longue gorgée, la belle reposa rapidement le minuscule godet vide en faisant claquer sa surface transparente sur le plat de la table. Une grimace, provoquée par les relents puissants de l'alcool qu'elle venait d'ingérer, vint tordre les traits si fins de son visage d'ange, puis disparut aussi vite qu'elle était apparue. Ainsi, cet homme semblait s'intéresser à sa vie personnelle. Intéressant.

Un long silence s'était imposé, plongeant la scène dans une étrange ambiance faite de mystère et de sensualité. Ce temps sans parole, qui sembla durer une éternité, permit aux deux êtres de s'observer tout en laissant libre court à leur imagination respective. Au bout de quelques secondes, la belle finit par se lever de son assise confortable, s'extirpant de son entre telle une lionne en chasse pour se placer devant Ivanovitch. Retenu en étau entre cette table et le corps de la jeune femme, il ne pouvait s'enfuir. « Êtes-vous certain, Ivanovitch, qu'une femme telle que moi peut obtenir tout ce qu'elle veut ? Vraiment tout ce qu'elle veut ? » Glissa-t-elle sensuellement en laissant son regard parcourir les traits virils de son interlocuteur. Elle se rapprocha, un peu plus de lui, sans quitter ses iris glaciales. Si proche, Alexandra pouvait sentir son haleine alcoolisée mourir contre son visage, percevoir les mouvements de plus-en-plus erratiques de son torse, mais aussi son sang qui semblait battre avec puissance dans ses carotides qui se gonflaient le long de sa gorge. Il était à bout de souffle, à cours de paroles, alors qu'elle se rapprochait tendrement de lui tout en avançant ses mains derrière son dos sans se défaire de ce regard qu'il se permettait de lui offrir. Aucun mot, juste leurs respirations respectives qui se mêlaient tout en accompagnant ce silence pesant qui avait envahi la petite pièce. Soudain, la belle se redressa lentement tout en s'éloignant de ces lèvres qu'elle avait failli frôler, faisant apparaître la bouteille de vodka entre ses mains. D'un geste, elle se mit à remplir le verre du Sovietnik, puis le sien, et reposa la bouteille sur la table. « J'aime quand on me donne des ordres de manière moins ... formelle. A votre tour, buvez. » Murmura-t-elle, son verre toujours en suspension entre ses doigts.




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Happy new year feat. Dimitri - Sam 25 Jan - 19:08


Happy New Year@Alexandra Nikolaïevna
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L'ordre fusa alors qu'il continuait de la contempler. Désormais, il se trouvait totalement piégé par la vision qui se trouvait juste devant lui. Propulsé des années en arrière, il se laissait envahir par cet étrange sentiment qui l'avait quitté presque 8 ans auparavant. Comme un sirène au milieu de la tempête, la voix de la blonde tissait les liens tout autour de son être. Une douce chaleur l'envahissait doucement alors qu'elle s'exécutait à son ordre. Le verre d'alcool transparent disparu entre les lippes carmines de la jeune femme, lui arrachant même une mou tout à fait adorable, étirant encore plus le sourire carnassier du grand blond. Et même après cette instant passé, Alexandra ne répondait toujours pas à ses interrogation, creusant d'autant plus la frustration de Dimitri qui ne faisait que grandir, se transformant en un gouffre béant que même la vision de sa beauté n'arrivait pas à remplir. Il se demandait ... Non, cela l'obnubilait de savoir si une autre personne pouvait occuper l'esprit de celle dont les trait envahissaient chaque partie de son âme. Complètement ensorcelé, sa méfiance ne pouvait oublier la trahison et se demander si l'intérêt soudain de l'oracle à son encontre ne relevait que de la manipulation. En même temps, chaque femme qui avait tenté de l'approcher le faisait avec une idée derrière la tête, même celle qu'il avait fini par épouser. Il restait circonspect à l'idée qu'il ne s'agisse simplement ... De lui. Du charisme qu'il déployait peut-être. Pourtant toutes ces interrogation se cachèrent quand elle décida de quitter son rôle de proie.

Se levant avec la grace qui la caractérisait, elle rattrapait la différence de taille en prenant de la hauteur alors qu'il se trouvait encore appuyé sur sa table. Inversant les rôles avec subtilité, elle se changeait en prédatrice, l'acculant, imposant un nouveau rythme à son myocarde qui se fatiguait de tant de tension. le souffle de Dimitri accéléra en conséquence, sentant doucement perler la sueur à l'arrière de son cou. Il ne voulait pas céder. Il ne devait céder. La question qu'elle lui posa ne lui parut que pure provocation, le flirt se changeant en rentre-dedans éhonté. Avec toutes les difficultés du monde, il avala le peu de salive qu'il lui restait alors que leur souffle se mêlaient à mesure qu'elle approchait ce visage si parfait du sien. « C'est l'évidence même ... » un simple murmure en réponse, pour ne pas troubler l'étrange silence qui les liait. Elle était si proche et il voulait tellement qu'elle le touche.

Mais alors, elle s'éloigna à nouveau et il eut comme une confirmation qu'elle jouait avec lui. Ou du moins, qu'elle s'amusait avec ses nerfs. Même si cet accalmie lui permit de reprendre doucement son souffle et ses esprit. Pour peu de temps. Déjà, un nouveau verre lui fut tendu avec ce regard de défi qui le brûlait de l'intérieur. L'ordre claqua dans l'autre sens, imposant encore l'inversion des rôles. Comme un écho, l'alcool glissa à nouveau dans sa gorge, répandant son feu comme pour tenter de lui faire oublier. Mais il n'aimait pas qu'on lui en donne, des ordre. Posant le verre sur la table, ne désirant pas se faire encore plus avoir, la voix claqua, plus imposante : « La formalité est pourtant la base de toute relation saine. Elle empêche les faux-semblant et prévient des ... Mensonges. ». Il fallait qu'il reprenne le contrôle et rapidement. Se relevant complètement pour la surplomber de toute sa hauteur, il la saisit par les poignets pour la pousser légèrement vers l'arrière, contre le mur. Cette proximité soudaine augmentait considérablement la température, il pouvait la sentir contre lui, humer son parfum de tout son soul. Mais il ne devait pas céder. Ce fut probablement le regard du Sovietnik qui le trahit en premier, bien avant les paroles qu'il lui prononçant avec plus d'émotion qu'il l'aurait voulu : « Je ne peux pas me laisser avoir. Pas encore une fois. ». Elle ne pouvait pas savoir de quoi il parlait. Ni de qui. A moins qu'elle ne se soit déjà plongée dans son passé, mais il en doutait fortement, elle n'agirait pas alors ainsi avec lui. Ses yeux descendirent pour s'attarder sur les lèvres charnue qui n'attendaient qu'une chose. « Je ne peux pas ... » alors que tout son corps et ses iris hurlaient le contraire ...




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Happy new year feat. Dimitri - Sam 25 Jan - 22:21


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Dans sa tentative d'approche, mêlant séduction et manipulation, la belle aux cheveux d'or avait tant espérer obtenir une réaction de la part du Sovietnik. Un baiser lorsqu'elle était venue frôler ses lèvres. Une main aventureuse le long de sa cuisse quand elle avait osé se coller contre lui avec envie. Un mot, une phrase, une expression. Rien, seules quelques paroles pour souligner l'évidence. Le mâle alpha, fier représentant de son espèce, restait une muraille infranchissable, reclus dans un monde froid lié au secret et à l'obscurité. Il restait imperturbable, malgré tous les signaux d'alarme que semblait lui envoyer son organisme. L'avocate avait perçut cette tension entre eux, inspirant clairement à quelque chose d'unique et de très intime, quelque chose qu'Ivanovitch avait l'air de combattre désespérément en se protégeant de cette tentatrice qui venait apposer son odeur sur la surface de ses vêtements. Rien ne venait éclore, seule une expression froide et distance vint s'insérer sur les traits de son visage au moment où la belle recula son corps du sien pour lui donner son ordre.

D'un geste sec, le fond du verre vide claqua sur la table, signe alarmant la jeune femme que l'humeur du mâle avait été perturbée. Par quoi ? Son ton grave s'abattit à nouveau sur elle, marmonnant quelques paroles sévères. Les faux-semblants. Le mensonge. Qu'avait-il mis dans son verre pour évoquer de telles choses ? Il était là. Si près d'elle. Pourtant, le Sovietnik restait inaccessible, juché sur sa colline, le torse désormais bombé pour imposer sa souveraineté sur la créature innocente qu'il dominait de toute sa stature. Le regard qu'il portait sur elle avait changé, brusquement, comme balayé par les vents violents de la colère qui venaient gonfler ses muscles sous son costume ajusté. Totalement perdue, celle qui n'avait fait qu'essayer de séduire cet homme sentait le vent tourner. A peine eut-elle le temps de faire un pas en arrière que ce dernier s'était saisit de ses poignets pour venir la plaquer doucement contre un mur. « Ivanovitch » S'exclama-t-elle, surprise par sa réaction.

Fermement maintenue, elle pouvait à nouveau sentir le contact du Sovietnik tout contre son corps. Le souffle irrégulier qui émanait de ses lèvres entrouvertes venait réchauffer la surface de sa peau. Mais quelque chose clochait, quelque chose d'autre que la séduction s'était immiscé dans ce rapprochement. Enfin, il parvint à s'expliquer. Les mots, incompréhensibles, perturbaient l'esprit de la belle qui sentait l'emprise de son assaillant se resserrer sur ses maigres poignets à mesure qu'elle tentait de s'en défaire. Alexandra pouvait voir ses orbes céruléennes fixer intensément ses lèvres tremblantes comme s'il désirait s'en emparer avec passion. A nouveau son timbre gronda contre sa bouche, pour lui intimer fermement l'impossibilité qu'il avait de passer cette frontière qui les séparait. C'est alors que la belle parvint à se libérer de son emprise et colla ses mains à plat sur le visage du Sovietnik. « Calmez-vous, je ne ... » Sa voix se stoppa brutalement en plein milieu de sa phrase. Ses poumons se gorgèrent d'oxygène puis sa respiration se bloqua à son tour. Paupières closes pendant une poignée de secondes, la belle au visage d'ange resta ainsi immobile sans que ses mains ne quittent les joues d'Ivanovitch.

Dans l'obscurité d'un lointain brouillard, le visage tant redouté de l'homme blessé apparut. D'abord imparfaits, ses traits se dévoilèrent peu-à-peu à la vision de l'oracle, accompagnant rapidement les volutes sombres des visions du passé. Elle. La toile se tissa progressivement dans le rêve éveillé de l'oracle, glissant les images de passé chaotique de ce couple brisé par la trahison. Une union forcée, un amour naissance au fil des années d'une beauté quasi divine, puis la fin d'une relation marqué par la trahison de l'être aimé. Peur, douleur, lente agonie. Alexandra s'échappa brusquement de sa vision, la respiration haletante et le corps tremblant. Ses mains avaient quitté le visage du Sovietnik. Elles avaient attrapé inconsciemment ses mains durant le voyage onirique, elles ne les avaient pas relâché. « Je suis désolée. » Les premières paroles parvinrent à s'échapper de sa bouche. Encore hésitante, ses iris n'avaient pas quitté celles d'Ivanovitch. « Je ne savais pas pour vous. Pour votre femme. J'ignorai qu'elle me ressemblait tant. » Cette vision morbide n'était en réalité qu'un pâle reflet de la vraie Alexandra, mais la ressemblance frappante pouvait porter le doute sur un éventuel lien de parenté. « J'ignorai que vous aviez été obligé de ... mettre fin à votre union d'une manière aussi ... brutale. » Le mot volontairement atténué, elle pouvait néanmoins encore entendre le coup de canon résonner dans son esprit, provoquant un frisson désagréable le long de son échine. Après un profond silence, durant lequel la belle en avait profité pour reprendre son souffle et ses esprits, Alexandra finit par dire sur un ton qui avait perdu de sa chaleur habituelle : « Je comprend que vous ne vouliez pas ... Que vous m'évitiez. Je vais vous laisser, excusez-moi de vous avoir dérangé ... » Sur ces mots, l'avocate relâcha les mains d'Ivanovitch sans bouger de sa position. Voulait-elle réellement partir ? Non, clairement pas.




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Happy new year feat. Dimitri - Dim 26 Jan - 19:36


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La confusion se répendait dans les traits du Sovietnik, même s'il savait que ses paroles ne trouveraient pas de sens dans l'esprit de l'Oracle, il espérait que le ton qu'il employait et les émotions libérées malgré elles lui feraient comprendre de son désarroi. Non, du dilemme qui le tiraillait. Les premières paroles de la blonde allèrent d'ailleurs dans ce sens, alors que ses poignets s'échappèrent de son emprise pour se poser avec délicatesse sur ses doigts. Ce contact électrique apaisèrent un instant le grand blonde qui se laissait bercer par la douceur de cette étreinte, il posa à son tour ses mains sur les siennes, voulant alors essayer d'expliquer : « Je ... » mais il fut coupée par la respiration sifflante de son interlocutrice. Interloqué à son tour, ses yeux remontèrent pour contempler son visage dans son entièreté : ses yeux bleus voilés se fermèrent alors que sa bouche s'entrouvraient. Tous les muscles d'Alexandra se tendirent dans une onde violente alors qu'elle ne se trouvait déjà plus avec lui. Alors il comprit.

Et une panique indescriptible fondit sur lui comme la mort. Cloué sur place, il savait ce qu'il était en train de passer : l'Oracle avait une vision. Là, devant lui, le contact réveillant en elle soit un avenir incertain, soit un passé beaucoup trop sombre. Le coeur du Sovietnik s'emballait, la deuxième option l'effrayant plus que tout. Si elle parvenait à voir ce qu'il avait fait, elle ne le regarderait plus jamais comme avant. Elle ne chercherait plus à voir en lui. Il n'y aurait plus que l'assassin, l'uxoricide. Le pire serait qu'elle arrive à voir son visage, il serait alors plus qu'un monstre, un pervers. Son souffle s'accélérait alors qu'il attendait la sentence qui ne tarderait pas à tomber. Violente et irréparable.

Ses yeux s'ouvrirent à nouveau sur le monde alors qu'il était suspendu à ses lèvres. La confusion régnait et il tenait encore ses doigts fins entre ses grandes mains qui avaient quitté les traits durs de son visage. Il les tenait comme il se retenait à la vie. Enfin, les premières paroles sortirent : « Vous n'avez pas être désolée. ». Il savait qu'elle ne pouvait pas forcément contrôler ce genre de choses. Les oracles possédaient différentes technique pour invoquer le destins mais celui-ci se trouvaient parfois capricieux et imposait sa volonté, même dans les pires moments. Et les mots suivants assassinèrent le peu d'espoir qu'il possédait encore. Elle savait. Elle avait vu. Tout. A l'entendre, pas une chose ne lui avait échappé, alors il ne pourrait pas nier, ni même manipuler la vérité. Le désespoir pesa alors sur ses épaules comme une chape de plomb beaucoup trop lourde. « Vous êtes le portrait de sa jeunesse. », à quoi bon nier ? Le ton lourd et la voix se faisant à nouveau froide, distante, pour se protéger. « D'une manière brutale ? » un rire nerveux ponctua sa phrase. « Je lui ai tiré une balle en pleine tête. Pour ne pas qu'elle souffre. ». Peut-être aurait-il dû utiliser d'autres mots, se faire plus mielleux, rattraper la chose. Mais il ne le pouvait pas. Sa gorge serrée et sa maudite fierté lui imposait de ne pas se dérober. D'assumer. Les doigts fins et graciles de la belle le quittèrent, rompant, arrachant le lien qui s'était imposé. Comment pouvait-il en être autrement. Mais les dernière paroles d'Alexandra résonnèrent dans son esprit et il soupira profondément, calmant les palpitations qui le secouait. Se reculant pour la libérer, il lui répondit sur un ton plus calme et plus doux : « Vous ne me dérangez pas. C'est moi le monstre à éviter. ». Et parce qu'il n'y arrivait plus, ce fut lui qui s'enfuit de la petite salle pour la laisser seul, la libérer. Mais qu'avait-il bien pu imaginer ?

Ses grandes enjambées rapides lui firent traverser le couloir pour rejoindre la salle principale. Les festivités continuaient bon train, alors que la musique se faisait plus dansante. Pourtant, l'air devenait irrespirable, il ne voulait pas rester ici. Quelques hommes de mains le regardèrent avec interrogation et il fit un simple signe de main pour signifier que tout "tout allait bien". Ou pas. Il avait besoin d'air. Alors, il se faufila parmi les convives, évitant avec soin les personnes qui l'approchaient pour prendre la sortie et se retrouver sur le pas de la porte. Sans sa veste, mais le froid semblait doucement le revigorer, le réveiller et l'air qui entrait dans ses poumons salvateurs, alors que la chape de plomb se trouvait toujours là. Sortant machinalement son paquet de cigarette, il en alluma une qu'il inspira avec profondeur, lui faisant un bien fou. La nicotine se distillait doucement dans sa circulation sanguine, tentant de dénouer les noeuds qui se formaient dans l'estomac. Son inquiétude ne venait pas de la révélation en elle-même, l'oracle de la Bratva devrait bien garder cela pour elle. Non, il haïssait profondément l'image qu'elle avait dû voir. Celle qu'elle devait se faire de lui. Non pas qu'il fut un enfant de coeur, surtout pas après l'affaire du procès. Mais tuer sa propre femme, mère de sa fille et qui plus ait qui devait beaucoup lui ressembler. Cela faisait quand même beaucoup. Il fit alors quelques pas à l'extérieur pour s'assoir sur un muret à proximité, profitant de l'apaisement ambiant pour retrouver son calme.




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Happy new year feat. Dimitri - Lun 27 Jan - 15:10


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A peine eut-elle le temps d'entrouvrir ses lèvres pour exprimer ses regrets que la silhouette élancée du russe disparut dans les ténèbres, s'évaporant tel un nuage de fumée sombre dans l'atmosphère pesante. Non, impossible. Ses iris presque larmoyantes tentaient de capter les derniers contours de cet homme, comprenant désormais qu'elle avait inconsciemment dépassé les limites de la pudeur de cet homme. La bouche pâteuse, tremblant presque de ces mots qui n'avaient pu s'échapper, la belle fit quelques pas en arrière pour s'affaler sur la banquette en cuir matelassée. La tête basculée en arrière, le regard désespéré perdu dans le vide, Alexandra se remettait doucement de ce tourment qu'elle avait décelé dans le passé de cet homme. Totalement immobile, on pouvait à peine percevoir les mouvements de sa poitrine qui suivaient le rythme de sa respiration ralentie. Les paupières closes, murée dans un profond silence, l'oracle se remémorait ces dernières images qui avaient parcouru son esprit le temps d'un retour dans le passé, et se laissait envahir par ce tourbillon de sensations qui les accompagnaient.

Marqué au fer rouge par le tisonnier brûlant de la trahison, Ivanovitch se trouvait profondément blessé et traumatisé par cet événement douloureux. Le dégoût, la haine, le désespoir. Celui qui se prétendait fier représentant de sa Famille, avait inéluctablement sombré dans les affres lancinants de la mélancolie, torturé entre son devoir et ses sentiments. L'arme braquée sur le front moite de sa femme, le canon parfaitement immobile, il n'avait pourtant pas hésité un seul instant avant de presser sur la détente, arrêtant brusquement la vie de son épouse bien aimée. Il l'avait tué froidement, laissé pour morte, se noyant dans son propre sang qui se répandait paisiblement sur ce magnifique parquet ciré. Pas un seul mot pour cette traîtresse, un simple regard en coin gorgé de honte. La fin d'une vie. Le traumatisme était encore bien présent, encré dans ses cellules, faisant de lui le fer de lance de la méfiance, fier soldat de la prudence, guidé par ses instincts protecteurs.

Le visage sans vie de la jumelle imaginaire s'effaça progressivement. Les paupières de la blonde s'ouvrirent, ses iris azurées restèrent un instant immobiles, rivées sur le faux plafond qui lui faisait face. Combien de temps avait-elle sombré dans ses pensées ? Alexandra se redressa sur son assise, le teint pâle et les traits fatigués. Elle ne pouvait rester seule, isolée dans les entrailles de cet établissement, jusqu'à ce que la soirée ne se termine. De nombreuses émotions se bousculaient dans sa tête, tandis qu'elle se levait péniblement pour rejoindre la salle principale. De la crainte, de la colère, de la tristesse. Peinée pour cet homme qui avait commis l'irréparable, elle ne pouvait cependant ignorer les dernières paroles que cette femme avait transmises à son époux avant de trépasser. Pitié. Les questions brouillaient sa conscience, imposant un rythme presque incertain à cette sublime créature qui s'extirpait de l'arrière salle pour rejoindre la foule qui grouillait dans le bar sous-terrain. Un frisson incontrôlable lui traversa la colonne. « Excusez-moi », marmonnait-elle aux quelques invités qui se trouvaient sur son chemin. Son visage blême ne laissait personne indifférent. Pourtant, la jeune louve parvint à sortir de la salle, grimpant les escaliers en pierre pour rejoindre la surface et s'affranchir de cette prison dorée.

Enfin. Libre. Ces deux mots parvenaient à peine à réchauffer son visage battu par les vents glacials de l'hiver, tandis que ses iris azurées venaient capter le magnifique spectacle qui se déroulait sous ses yeux ébahis. Il neigeait. Les cristaux de glace venaient se déposer sur ses longs cils et sur les poils sombres de son manteau en fourrure, envahissant la scène dans une ambiance hors du temps, presque magique. Un sourire enfantin vint ranimer son visage pâle. Alors qu'elle faisait quelques pas dans la ruelle pour profiter de ces flocons immaculés qui s'échappaient du ciel, son regard se posa sur une silhouette familière assise sur un muret non loin de là. Ivanovitch. D'abord hésitante, Alexandra fit quelques pas dans sa direction pour se placer devant lui. Lorsque, enfin, son regard glacial se porta sur elle, la belle ouvrit en grand son manteau de fourrure, le plaçant au-dessus de lui pour le protéger de la neige qui commençait à tomber en abondance sur son crâne blond. Même si le froid s'engouffrait sous la peau de bête, venant mordre les quelques parcelles de peau nue laissées à l'abandon, elle ne la referma pas. « Ivanovitch » Commença-t-elle à lui dire. « Je sais ce que c'est que d'être considérée comme un monstre, je n'ai aucune raison de vous éviter » Un sourire sincère vint conclure sa remarque, tandis qu'au loin, on pouvait entendre les explosions des feux d'artifices colorés qui venaient annoncer la nouvelle année. « Bonne année, Dima. » Parcelle de douceur dans ce monde de brutes. Dima. Elle venait d'user de ce diminutif presque familier, pour glisser avec subtilité la tendre affection qu'elle lui portait.




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Happy new year feat. Dimitri - Lun 27 Jan - 22:36


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Le froid ne l'atteignait pas. L'esprit beaucoup trop occupé à gérer le trop plein d'émotions dont il n'avait absolument pas l'habitude. Il pouvait même dire que ce froid l'apaisait, dénouait ses muscles et le détendait, en plus de la douce nicotine qui infusait dans ses poumons. Il retrouvait son calme qui le caractérisait bien. La première cigarette se finit bien vite, consumée par la fine braise rougeoyante lâchant sans fumée. Il s'empressa d'en allumer une autre pour continuer de distiller doucement la drogue dans son organisme. Son regard glacial dans le néant, pâle reflet du temps qui se passait dans cette ruelle. Ses iris suivant les minces flocons qui se mirent à tomber avec grâce autour de lui, attirant son attention. Un petit, puis un autre et enfin un suivant. Un ballet virtuose qui virvoletaient de ça et là dans le calme de la ville de la nuit. Eclairés par les lampadaires encore allumés, la neige drapait de blanc la toile de cette solitude qui s'emparait de son coeur. Vide. Malgré le spectacle magnifique qui se dressait devant lui, le Sovietnik se sentait vide. Un vide aussi apaisant qu'oppressant mais qu'il ne voulait pas combler. Ou qui ne savait pas comment.

Même si sa peau voulait lui hurler de trouver rapidement un refuge, il se laissait faire et bercer par cette neige nouvelle. Il trouverait bien un moment pour s'abriter, mais pour le moment, il se voulait juste spectateur. Portant à nouveau la cigarette à ses lèvres pour en tirer une longue bouffée, il rejetait cette même fumée à travers les flocons, elle aussi tournoyant dans le vide sombre de la nuit. Ce fut alors que des mouvements en direction de l'entrée attira son attention. Il put voir sortir un grand manteau noir, de fourrure chaude et chaleureuse, enveloppant des jambes interminable qu'il avait eu tout le loisir de contempler quelques instants plus tôt. Alexandra. Elle devait probablement s'enfuir de cette soirée après un tel moment passé. De telles révélations lâchées. Cherchant refuge dans les murs de son appartement, bien loin de la menace qu'il pouvait représenter. Et alors qu'il s'attendait à la voir détaler comme un petit lapin dans la neige blanche à sa vue, elle n'en fit rien. Elle ne fuit pas le loup qui attendait dans l'ombre, toujours installé sur son muret. Au contraire même, ses pas la dirigeait droit vers lui. D'instinct, les muscles du grand blond se tendirent alors que son sourcil s'arquait d'étonnement. Mais, que voulait-elle ?

Le geste le surprit d'autant plus, le clouant sur place. Le ... Protégeait-elle de la neige qui tombe ? Comme un enfant dont on ne voulait pas qu'il attrape froid. Ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement d'un tel geste presque maternel, que personne ne lui avait conféré depuis bien longtemps. Son coeur calmé se remit de plus belle à battre la chamade sous son torse transi par le froid. Ce froid qu'il ignorait totalement vint brutalement le mordre comme s'il revenait à la réalité. Comme si la vie reprenait à nouveau ses droits dans ses veines. Les paroles fusèrent, non pas méfiante et acerbes, mais douces et compatissantes. Sonné, Ivanovitch ne savait pas comment le prendre, ne s'y attendant pas du tout. Pourquoi n'essayait-elle pas de le fuir, après ce qu'elle avait vu ? Pourquoi lui montrait-elle autant de bonté. Ce qu'elle venait de dire pouvait en être une explication. Les êtres liés au divins passaient souvent pour des monstres face à ceux qui ne pouvaient pas comprendre. Perplexe, il lui répondit encore hésitant : « Vous avez toutes les raisons du monde de m'éviter. », malgré son coeur qui débordait à l'instant de la douceur qu'elle lui offrait. Les feux d'artifices le coupaient presque dans ses mots alors que son regard fut capté par les lumières un instant. La fin de l'année officielle. Fin d'un moment, le début d'un autre. "Dima" qui raisonna lui fit tourner subitement le visage vers elle pour en détailler tous les traits. Personne ne l'avait plus appelé comme cela depuis des années. Et entre ses lèvres cela sonnait si bien. Ce fut probablement sur un coup de tête, un instinct subite porté par cette affection réciproque, mais ses mains se levèrent pour trouver leur place sur les joues douces de poupée. Il approcha son visage pour s'emparer de ces mêmes lèvres qui venaient de lui murmurer tant d'affection. Charnue, délicates et chaudes. Un baiser à peine volé, qu'il prolongeait autant qu'il le pouvait. Il s'y attachait comme pour se raccrocher à la vie. Cédant finalement à cette envie irrépressible à laquelle il tentait en vain de résister. Son corps se colla au sien, le manteau de fourrure qui les enveloppait dans une chaleur douce et réconfortante.

Jusqu'à ce qu'il dut reprendre son souffle et revenir à la réalité. « Bonne année, Sacha ... » murmura-t-il à peine alors qu'il réalisait doucement ce qu'il venait de faire. Confus, il ne put que bredouiller ensuite en tentant de reprendre contenance : « Je suis ... Je suis désolé. Je n'aurais peut-être pas dû, J'ai peut-être mal interprété certaines choses ... ». Même si le consentement ne faisait pas forcément parti des principes de la Bratva, il savait respecter les personnes qu'il estimait et pour celle auxquelles il tenait. Il s'écarta légèrement et poli, lui proposa alors : « Je peux vous ramener chez vous, si vous le désirez Nikolaïevna. Une jeune femme dans les rues d'Arcadia par cette heure, ce ne serait pas très raisonnable. ». Encore plus sur Ashmill. A moins que cela ne soit encore un autre prétexte pour continuer à l'écouter. Pour ne pas écourter d'avantage ce moment si particulier. Alliant le geste à la parole, il écarta un bras pour l'inviter à marcher dans la bonne direction ...



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Happy new year feat. Dimitri - Mar 28 Jan - 16:45


Happy New Year@Dimitri Ivanovitch
(tenue) + (soundtrack) + (ambiance lieu + ici)

Les crépitements lointains et répétés des feus d'artifices annonçaient la venue de la nouvelle année, plongeant les ruelles de la ville américaine dans une ambiance festive. Les hurlements de joie éclataient aussi dans les entrailles du bâtiment, mêlant cris, rires aux habituels "bonne année" scandés à tue-tête. Oubliant le temps d'une soirée leurs soucis du quotidien, les gens se souhaitaient le meilleur, entre la santé, le bonheur, parfois l'argent. La joie était de rigueur, imposant sa marque éclatante sur les visages de ses habitants à travers des sourires authentiques, soulevant leurs cœurs dans une effusion de joie et de partage, alors que d'autres cœurs, eux, semblaient encore timidement s'apprivoiser sous la pluie de neige qui s'écoulait du ciel nuageux.

Dima. Ce prénom doucement susurré, portail invisible vers la passion subtilement avouée, attira rapidement le regard azuré du Sovietnik. Orbes dévisageant un instant ce visage de poupée qui le toisait avec tendresse, caché sous le manteau tel un voile de protection. L'homme se saisit de ce visage juvénile qu'il désirait, pris par la fièvre de l'instant, et porta ses deux mains sur ses joues rosies par le froid glacial pour se saisir de ses lèvres dans un baiser passionné. Un geste, un seul, simplement imposé comme une évidence, mais terriblement délicieux. Comme pour appuyer son geste, Alexandra vint poser ses mains à plat sur les siennes et laissa sa langue se mêler à la sienne dans un tendre ballet langoureux. Humant, humectant, savourant sans pitié cette chair rosée par le désir, ils se nourrissaient avec convoitise de ces délicieuses arômes alcoolisées qui venaient se déposer sur leurs papilles gustatives. Caché de la vue des curieux, sous ce manteau qui les isolait du froid glacial, le couple naissant prolongeait cet instant sans se soucier du temps qui s'écoulait. Lorsque les lèvres d'Ivanovitch se décolèrent des siennes, c'est presque avec regret que la jeune femme le laissa reculer d'un pas.

Sasha. L'intimité vint à nouveau s'imposer en reine, alors que le beau mâle accepta de lui murmurer quelques vœux pour cette nouvelle année. Visage auréolé de plaisir, aux joues teintées de nuances carmines, la belle ne parvenait pas à décrocher son regard du sien, comme hypnotisée par cet instant magique qu'il venait de lui offrir. Ce baiser. Telle une offrande à la déesse de l'amour, cadeau unique pour cette nouvelle année qui s'annonçait chargée de délicieuses surprises, Alexandra gardait dans son cœur tous ses mots passionnés qu'elle aurait rêvé lui crier au visage. Retenue oblige, elle se contenta de lui sourire avec sincérité, attendant que la suite de ses paroles ne vienne briser la symbolique de la scène. La gêne. Elle était bien présente sur les traits du Sovietnik qui se remettait de ses émotions, accompagnée rapidement de son lot d'excuse marmonnées à la va-vite dans un souffle hésitant. Le sourire enjôleur de la douce semblait vouloir essuyer les doutes de cet homme. « Ne vous excusez-pas. Je vous en prie. » Finit-elle par lui dire sur un ton amusé. Ramenant un peu plus sa fourrure sur ses maigres épaules, elle acquiesça d'un hochement de tête lorsque Ivanovitch se proposa de la ramener jusqu'à chez elle. « Avec plaisir. » Bien entendu que c'était avec plaisir, son regard de biche suintait presque l'envie de retourner à cet instant où il l'avait embrassé.

Voguant de lampadaire en lampadaire à travers les ténèbres angoissantes, bousculés par les violentes bourrasques enneigées et collés l'un à l'autre sous cet épais manteau en fourrure protecteur, le couple traversait les allées du quartier Ashmill en direction de la résidence de la jeune Nikolaïevna. Profitant de la chaleur de ce corps qu'il lui offrait presque innocemment, Alexandra se permit de glisser une main dans la sienne. Les gestes de tendresse venaient prendre la place des mots, en toute simplicité. Il y avait pourtant tant à dire, tant à avouer, mais les deux timides semblaient bien loin des aveux sincères et officiels. Souffle léger, presque détendu, sa respiration s'échappait de ses lèvres à travers de fines volutes de condensation. « J'imagine que ma tante sera surprise de voir que vous m'avez raccompagné, Ivanovitch. » Lui avoua-t-elle sans quitter le sol immaculé des yeux. « Je suis retournée vivre chez elle depuis que je me suis séparée de mon ancien compagnon. Et je n'ai pas encore retrouvé la force de vivre seule, alors on peut dire que nous nous tenons mutuellement compagnie. » Leur démarche était lente, comme s'ils voulaient prolonger indéfiniment cet instant qu'ils partageaient tous les deux dans cette ruelle déserte.




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Happy new year feat. Dimitri - Dim 16 Fév - 18:45


Happy New Year@Alexandra Nikolaïevna
(tenue) + (soundtrack) + (ambiance lieu + ici)

Elle accepta avec entrain, ce qui surprit l'homme sous la neige. Ecarquillant légèrement les yeux, il se rendit rapidement compte de son attitude juvénile et décida de la camoufler en se redressant quelque-peu. Néanmoins l'enthousiasme de la jeune femme lui réchauffait le coeur avec douceur. Après tout ce qu'il s'était passé dans la petite salle de la soirée semblait s'envoler comme s'il ne s'était jamais produit. Pourtant, le spectre noir de ce passé lourd planait toujours autour d'eux, tenant de sa main squelettique le coeur du Sovietnik qui ne se méfiait pas. Il préférait se voiler la face et profiter simplement de ce qu'il se passait, là, sous ses yeux. Qu'elle n'avait pas peur de lui, qu'elle le regardait pas comme un monstre, celui qu'il était pourtant. Une part de lui, pourtant, aurait aimé que cette vérité éclate et qu'elle ... L'accepte. Mais après tout était-ce peut-être le cas ? Il ne pouvait pas encore le savoir, mais préféra garder tout cela pour plus tard. Ils auraient bien le temps de se saisir du couteau à remuer dans la plaie.

Il suivit alors la blonde, pour se tenir à ses côtés. La lumière des lampadaires scintillait avec force à travers les flocons qui continuaient de tomber avec lenteur, offrant une ambiance enchanteresse à ce moment étrange. Mais à peine quelques mètres passés que cette chute lente et régulière se transformaient en mouvements de vents plus violents qui leur mordaient le visage. Dima regretta assez vite de ne pas être parti chercher sa veste, mais son héroïne lui offrit bien rapidement le refuge de son manteau de fourrure. Et même si galanterie lui intimait de ne pas en profiter, une plus grande part de lui le poussa à s'y réfugier, collant d'autant plus sa grande stature contre celle, gracile, de la belle. Et comme s'il répondait à une invitation, il sentit des doigts délicats se lier aux siens. Ne les fuyant pas, la chaleur de cette fine étreinte les coupait du monde. Il ne voulait pas briser ce moment alors les mots se firent absents, profitant simplement. Pourtant, Alexandra reprit la parole de façon détendue, une simple conversation, un ton qui plaisait à grand blond et qui lui répondit sur un léger ton d'humour : « En espérant qu'elle ne le prenne pas mal et ne me chasse pas à coup de balai pour sauver votre honneur ! ». Les tantes se faisant si souvent gardienne des jeunes filles, encore plus dans le milieu des pays de l'Est. Un peu paternaliste voire même carrément ringard, il fallait bien qu'il soit un peu le reflet de son âge. Mais en gentleman, il ne fit pas de remarque sur le fait qu'une jeune femme de son âge soit encore chez de la famille. Puis, après tout, dans les familles de russie, les membres pouvaient souvent vivre longtemps ensemble, même si cela n'était pas la coutume aux Etats-Unis. Mais même s'il ne releva pas, elle se sentit obligée de préciser certaines choses. Des informations inestimables pour Dima qui les attendait depuis qu'il avait posé sa fameuse question dans cette pièce. Elle était seule. L'ancien compagnon ne se trouvait plus dans les parages. « Dès que vous serez prêtes, n'hésitez pas, je pourrais toujours vous trouver un appartement qui vous convienne. ». Il appuya un peu plus son contact, comme pour la protéger davantage avant de reprendre : « Et si ... Si vous n'êtes pas à l'aise à l'idée d'être seule, je peux toujours mettre en place un système pour que vous soyez en sécurité. ». La situation se tendait entre les gangs et les prophètes se trouvaient être des cibles faciles. Hors de question qu'il arrive quoi que se soit à la blonde.

Même si leur pas se faisaient moins rapide, les rues défilaient beaucoup trop vite pour le couple. Déjà, la maison de la fameuse tante se dessinait de plus en plus précise, serrant le coeur de Dimitri. Ils arrivèrent à bon port. Dans un soupir de résignation, il se mit alors face à la jeune femme : « Je crois que nous sommes, enfin, arrivés. Pas sûr que vous accompagner à l'intérieur soit une bonne idée si madame Irina se trouve bien être de la vieille école ! » un sourire en coin avec la pointe d'humour, il avait toutes les peines du monde à se détacher, voulant encore voler un peu de rêve avant de revenir à la réalité. Surtout que rien ne présageait, qu'au réveil, la belle endormie ne se rende vraiment compte de la nature de celui qui venait de la raccompagner. « Vous devriez vite rentrer avant d'attraper froid. Passez une bonne nuit ... Sacha. »



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Happy new year feat. Dimitri - Dim 16 Fév - 22:40


Happy New Year@Dimitri Ivanovitch
(tenue) + (soundtrack) + (ambiance lieu + ici)

Les cristaux blancs venaient se déposer sur eux, délicatement, recouvrant progressivement la fourrure animale qui leur servait de protection. Dans ce moment hors du temps, serrés l'un contre l'autre comme un couple d'amant qui ne désirait pas être découvert, Alexandra et Dimitri déambulaient paisiblement dans les ruelles désertes d'Arcadia. Ils étaient seuls, loin de tous ces regards curieux qui se seraient interrogés de leur proximité. Un sourire discret ornant ses lèvres carmines, le rose de la passion qui venait teinter le derme délicat de ses joues, la russe pouvait percevoir la chaleur envahir sa poitrine à mesure qu'elle sentait la main de l'homme se resserrer autour de la sienne. Encore un peu, juste un peu. Ce simple contact, ce peau-à-peau gorgé de tendresse, suffisait à résumer la romance naissante qui s'insinuait entre les deux êtres. Beauté des gestes, sensualité des mots, un subtile parfum d'amour semblait envahir l'air frais et fouetter les cœurs des deux russes.

Rire féminin à peine perceptible dans les courants venteux qui malmenaient leurs silhouettes velues, Alexandra sentait les réactions du sovietnik se dérider au fil des minutes. « Je pense qu'il faut éviter de lui évoquer le balais, par mesure de précaution. » Même si la matrone russe avait toujours affiché avec fierté son ouverture d'esprit, elle n'en restait pas moins une tante particulièrement prudente et protectrice. Totalement à l'écart des affaires de la Bratva, rejetant avec fermeté les choix de sa nièce, elle gardait une attention constante sur les fréquentations d'Alexandra et n'hésitait pas à la mettre en garde sur les risques de fréquenter des personnes de ce milieu. Si elle savait. Les iris perdues dans le vide, l'avocate ne put percevoir les traits du sovietnik se détendre à l'évocation de son célibat. « Je vous remercie Ivanovitch. Votre aide sera la bienvenue. » Bien évidemment. D'autres paroles, beaucoup plus intimes, auraient voulu se frayer un chemin à travers les barrières de ses lèvres, retenues à temps par la propre pudeur de la jeune femme. Comme pour prolonger les derniers instants qu'ils partageaient à deux, voyant l'ombre de la demeure d'Irina se dessiner à quelques pas de leur position, Alexandra profita des quelques minutes de silence pour porter son crâne blond contre l'épaule de Dimitri.

L'homme qui en disait si peu, figure de l'ombre à la carrure aussi imposante qu'impressionnante, chef alpha de la Meute sous les ordres du pakhan, Dimitri Ivanovitch semblait enfin s'ouvrir à elle. Comme une fleur qui avait perdu la lumière depuis trop d'années, et qui recevait enfin les besoins naturelles qui lui étaient dû, le visage du russe affichait peu-à-peu les traits de la douceur, de la légèreté. Il s'ouvrait, avouait sans user de paroles sa vraie nature, celle d'un homme qui était capable d'aimer, de défendre, et de protéger.

Ils s'arrêtèrent devant le perron de l'immeuble. Sans parvenir à lâcher sa main, comme pour garder un contact physique avec lui avant de le laisser repartir, Alexandra observa Dimitri se placer face à elle. Était-ce de la tristesse qui était en train de s'insinuer sur ses traits ? Un sourire de circonstance, à la fois délicat et fragile, vint étirer le coin de ses lippes charnues. « Même si j'imagine qu'elle nous a déjà guetté par la fenêtre, il ne serait pas prudent, en effet, de vous laisser rentrer. En dehors de la ... vieille école, ma tante n'apprécie pas forcément les gens de notre Famille. » La sincérité soigneusement mesurée, comme toujours. Un court silence imposa sa présence entre les deux russes, rapidement brisé par les salutations nocturnes du sovietnik qui lâchait déjà -à contre-cœur visiblement- sa main encore chaude.

Rien. Aucun mot. Seul son souffle brûlant qui venait s'échapper dans de fines volutes de fumées blanches. Il attendit sa réponse, patiemment, mais rien ne vint. Peut-être résigné, ou encore plongé dans le rêve de cette soirée, Dimitri décida de tourner les talons en la laissant seule devant cette porte d'entrée austère.

Immobile, la belle le voyait déjà s'éloigner, lentement, comme happé par les bourrasques neigeuses dans la nuit noire. La lèvre inférieure pincée entre ses dents, Alexandra regrettait de ne pas avoir réagit à ces salutations des plus tendres. Sacha. C'est alors que la louve  décida de quitter son manteau en fourrure pour parcourir quelques pas dans la neige en direction du sovietnik. La main retenant la manche de sa chemise pour capter son attention et l'obliger à se retourner, Alexandra se hissa sur la pointe de ses chaussures pour s'emparer de ses lèvres dans un baiser des plus passionnels. Les secondes se prolongeaient naturellement à mesure que leurs lèvres se caressaient, que leurs langues se côtoyaient, et que leurs corps se resserraient pour se protéger du vent. « Passez une bonne nuit. Dima. Faites de beaux rêves. » Sur ces mots, l'avocate s'éloigna pour rejoindre l'appartement de sa tante et disparut en claquant la porte derrière elle.




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